Qualcomm teases "high performance" desktops powered by Snapdragon X processors
Snapdragon X Elite benchmarks
Snapdragon X Elite benchmarks
AMD Ryzen 7 9700X
AMD Ryzen 5 9600X processor
Intel Core K-series 13th Gen CPUs
Vous pensez que votre carte mère Intel de série Z170 ou Z270 ne supporte que les CPU jusqu’à Kaby Lake (6e et 7e génération) ? C’est ce qu’Intel voudrait nous faire croire pour nous obliger à acheter une nouvelle carte mère à chaque changement évolution de leur CPU. Mais y’a des petits malins qui ont trouvé la parade. C’est un peu technique mais très rigolo.
Avec un peu de ruban adhésif isolant Kapton et une modification du BIOS, vous pouvez parfaitement faire tourner un CPU Coffee Lake flambant neuf sur votre ancienne carte mère. Adios l’obsolescence programmée !
Pour réaliser cette prouesse, vous aurez besoin de 4 éléments essentiels :
C’est un peu technique mais il y a toutes les explications ici, ainsi que dans cette vidéo :
Voici l’histoire d’une incroyable prouesse technique réalisée par des overclockers complètement allumés qui ont réussi à pousser un processeur Intel Core i9-14900KS à la fréquence de dingue de 9,1 GHz ! C’est un record absolu qui explose le précédent record vieux de 17 ans.
Mais comment diable ont-ils réussi un tel exploit ? Eh bien les petits gars de chez Intel / ElmorLabs (pour Asus) ne sont pas étrangers à ce succès. Avec leur architecture Raptor Lake et le process i7 optimisé, ils ont fourni une base solide pour repousser les limites. Mais le vrai secret, c’est surtout une bonne dose de passion, des litres d’hélium liquide et des nerfs d’acier !
Car oui, pour atteindre ces fréquences stratosphériques, il faut refroidir le CPU à des températures à vous geler les doigts sur le clavier. On parle de -250°C, soit à peine 20° au-dessus du zéro absolu ! Pour y arriver, nos overclockers de l’extrême ont utilisé de l’hélium liquide, ce qui présente plusieurs avantages par rapport à l’azote liquide traditionnellement utilisé. L’hélium liquide permet en effet un transfert de chaleur plus efficace, ce qui est crucial pour maintenir la stabilité du CPU à ces fréquences extrêmes.
Attention cependant, overclocker à ces fréquences, ce n’est pas juste une histoire de matos. Il faut aussi et surtout avoir le CPU parfait, un véritable « golden sample » capable de supporter les basses températures, de bien réagir à l’augmentation du voltage pour viser les 9 GHz et plus. Un vrai petit bijou qui doit être chouchouté comme un bébé Yoda ! D’ailleurs, les ingénieurs ont dû tester des dizaines de CPU pour trouver les 3 pépites capables d’atteindre ces 9 GHz et plus.
Et quand enfin on a le CPU, le matériel et qu’on est prêt pour le grand saut, il ne faut pas se rater car avec seulement une heure d’autonomie à l’hélium liquide, chaque seconde compte ! C’est là qu’intervient l’incroyable préparation des overclockers, qui ont répété chaque étape, chaque réglage, pour être sûrs d’y arriver.
Mais ces records ne sont pas qu’une question de fréquence pure car mesurer de manière fiable un CPU à 9 GHz, c’est loin d’être évident ! Pour s’assurer de la stabilité et valider leur exploit, nos amis ont dû développer des outils sur-mesure, comme NOPBench, qui permet de tester la véracité des fréquences mesurées. Un travail de titan !
Alors bien sûr, tout ça c’est très impressionnant, mais aller au-delà des 9 GHz, c’est une autre paire de manches. Les CPUs actuels ont beau repousser les limites, on commence à atteindre des murs physiques difficiles à franchir. Il va falloir sûrement de nouvelles technologies de fabrication, comme le GAAFET ou le packaging 3D, pour espérer un jour voir un CPU à 10 GHz.
En espérant que cela motive Intel et AMD à continuer de repousser les limites dans les années à venir !
Et si vous voulez en savoir encore plus sur les dessous de ce record à 9,1 GHz, je vous invite à lire l’excellent article de Tom’s Hardware qui rentre un peu plus dans les détails techniques.