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Prelude of the Chambered Reborn - Le jeu de Notch est de retour dans le navigateur

Vous vous souvenez de Notch, le créateur de Minecraft ?

Avant de devenir milliardaire dépressif à temps plein en vendant son jeu à Microsoft, le bonhomme participait à des game jams et pondait des petits jeux en moins de 48 heures. Et Prelude of the Chambered c’était justement l’un de ces projets, créé lors de la Ludum Dare 21 en août 2011 avec le thème “Escape”. Un dungeon crawler à l’ancienne façon Dungeon Master ou Eye of the Beholder, codé en Java.

Hé bien, Angelo Lima vient de le ressusciter en TypeScript et ça tourne direct dans votre navigateur . Qu’il est fort !!

Le projet s’appelle Prelude of the Chambered: Reborn et c’est donc une réécriture complète du code original. Aux chiottes le Java, et bonjour le TypeScript moderne avec Vite pour le build. Le rendu 3D utilise uniquement le Canvas 2D et du raycasting software pur, sans WebGL ni accélération GPU. Bref, tout se fait à l’ancienne, comme dans le jeu original, mais en version web accessible depuis n’importe quel appareil.

Le truc cool avec le jeu de Notch, c’est son système de level design. Les niveaux sont définis par des images PNG où chaque couleur de pixel représente un élément du jeu : mur, porte, ennemi, objet… C’est du “data-driven” avant l’heure, et ça permet à n’importe qui de créer ses propres niveaux sans toucher au code. Angelo a bien sûr conservé ce système dans sa version modernisée.

Côté contenu, vous avez six niveaux à explorer : Prison, Dungeons, Overworld, Crypt, Temple et Ice Cave. Y’a des ennemis plutôt variés comme des chauves-souris, des ogres, des yeux flottants, Jordan Bardella et des fantômes (un intrus s’est glissé dans cette liste), plus des versions boss. Votre objectif c’est donc de collecter quatre clés pour vous échapper, tout en ramassant des power-ups comme le Power Glove, un pistolet, des palmes pour nager et des patins à glace. Le jeu se finit en 20-30 minutes, mais attention !!!! Si vous mourrez, vous recommencez tout depuis le début.

D’ailleurs, petit fun fact, certaines textures d’objets de Prelude of the Chambered ont été réutilisées par Notch dans Minecraft lui-même, notamment pour les armures en cuir, en fer et les épées. Quand on vous dit que le mec recyclait tout, même les pots de yaourts…

Les contrôles c’est du classique… WASD ou les flèches pour bouger, Q/E pour tourner, Espace pour taper ou utiliser des objets, touches de 1 à 8 pour l’inventaire et y’a même un mode plein écran avec la touche F pour les puristes qui veulent l’expérience immersive complète.

Voilà, si vous voulez découvrir un petit bout d’histoire du jeu vidéo indé et voir ce que Notch était capable de pondre en 48 heures bien avant que Minecraft ne devienne le mastodonte qu’on connaît, foncez jouer à Prelude of the Chambered: Reborn .

Merci à Angelo d’avoir partagé sa création lors de mon live sur Twitch .

Pixel Snapper - L'outil qui répare le pixel art baveux des IA

Si vous avez déjà essayé de générer du pixel art avec une IA comme Midjourney ou le nouveau modèle Nano Banana Pro de Google, vous avez forcément remarqué ce problème : c’est moche de ouf ! Enfin non, c’est pas moche dans l’absolu, mais les pixels sont tout sauf alignés sur une grille propre. On se retrouve avec des trucs qui ressemblent à du pixel art de loin, mais qui sont en fait une bouillabaisse de pixels de tailles variables, mal placés, avec des anti-aliasing qui n’ont rien à faire là.

Heureusement pour nous, Pixel Snapper va nous aider à corriger tout ça en quelques secondes !

L’outil est développé par Hugo-Dz sur GitHub dans le cadre du projet Sprite Fusion. Vous balancez votre image de pixel art foireuse, et il recale automatiquement chaque pixel sur une grille propre comme ça, fini les pixels qui font du 1,3 × 0,8 au lieu de faire un beau carré 1 × 1 comme le bon dieu du rétro gaming l’a voulu.

Voici la différence… A gauche c’est l’image IA, et à droite, c’est l’image recalée comme il faut :

Le truc cool, c’est que l’outil préserve tous les détails de votre image, c’est à dire le dithering, les courbes, les petits trucs subtils que vous ne voulez pas perdre dans la conversion. C’est pas un outil qui va vous massacrer l’image en la pixelisant bêtement même si certaines couleurs sautent car faut pas dépasser les 16 couleurs.

Voilà, il analyse la structure et recale intelligemment chaque élément sur la grille cible en moins de 2 secondes. Y’a pas besoin de vous créer un compte et c’est sans limite.

En plus, c’est gratuit et open source, donc vous pouvez l’utiliser pour vos projets perso comme pour vos jeux commerciaux sans vous poser de questions. D’ailleurs si vous bossez avec Unity, Godot, Defold ou Flame, les assets générés sont directement utilisables dans vos projets.

Voilà, si vous utilisez des générateurs d’images IA pour créer des assets de jeux rétro et que vous en avez marre de passer des heures à recaler les pixels à la main, testez Pixel Snapper !

Lossless Scaling - Doublez le framerate de votre Steam Deck avec ce plugin Decky

Si vous avez un Steam Deck et que vous rêvez de fluidité visuelle digne d’un écran 120 Hz alors que votre jeu tourne péniblement à 40 FPS, il faut absolument que vous testiez Lossless Scaling qui vient officiellement de débarquer sur le Decky Store .

Pour ceux qui ne connaissent pas le concept, Lossless Scaling c’est un logiciel Windows hyper populaire qui permet de générer des frames artificielles entre les vraies images de votre jeu. En gros, si votre jeu tourne à 30 FPS, le logiciel va créer des images intermédiaires pour donner l’impression d’avoir du 60 FPS. C’est pas de la magie noire, c’est de l’interpolation de frames, et ça marche plutôt bien quand c’est correctement implémenté.

Le truc, c’est que jusqu’à maintenant c’était réservé aux joueurs Windows, et vous, pauvres utilisateurs de Steam Deck, vous êtiez condamnés à regarder votre cousin PCiste consanguin profiter de la fluidité de ses jeux pendant que vous, vous vous tapiez des 30 FPS saccadés sur Elden Ring.

Hé bien aujourd’hui, c’est terminé, grâce au travail de PancakeTAS qui a porté la technologie sous Linux et de xXJSONDeruloXx qui a créé ce plugin Decky appelé “ lsfg-vk ”.

L’installation est devenue ultra simple maintenant que c’est dans le store officiel Decky… Suffit de chercher “Decky LSFG-VK”, vous l’installez, et vous suivez les instructions. Bon par contre, petit détail important, il vous faut quand même avoir acheté Lossless Scaling sur Steam (Ouin). C’est pas gratuit, mais à moins de 8 euros en période de soldes, ça reste très accessible pour ce que ça apporte. Et puis ça vous fait une idée cadeau de plus pour Noyël !

Côté résultats, c’est assez impressionnant sur les jeux qui tournent de façon stable. Si vous avez un titre qui tourne à 40 FPS constants, vous allez pouvoir simuler du 80 FPS et l’œil s’y laissera prendre. Par contre, et c’est là que ça se corse, il faut que le framerate de base soit stable. Sur des jeux gourmands comme Dying Light: The Beast où le framerate fait du yoyo, vous allez vous retrouver avec des stutters pas très agréables.

L’interpolation n’aime pas quand le framerate source fait n’importe quoi et d’ailleurs, comparé au FSR Frame Gen d’AMD qui est intégré directement dans certains jeux, ce plugin Lossless Scaling aura l’avantage de tourner de façon plus fiable avec des visuels plus fluides et moins d’input lag.

Attention quand même, l’input lag reste le talon d’Achille de toute technologie de génération de frames donc si vous jouez à des jeux compétitifs où chaque milliseconde compte, passez votre chemin, mais pour un bon vieux RPG solo ou un jeu d’aventure, c’est très appréciable.

Voilà, si vous voulez donner un coup de boost visuel à votre Steam Deck sans attendre que les développeurs intègrent nativement le frame generation dans leurs jeux, foncez sur le Decky Store chercher LSFG-VK. C’est la solution la plus simple pour profiter de cette techno qui était jusqu’ici réservée aux joueurs Windows.

Et un grand merci Noah de SteamdeckHQ pour l’info !

Retro-eXo - Plus de 10 000 jeux DOS et Windows prets à jouer !

Si vous êtes du genre à avoir une petite larme à l’œil (snif) quand vous repensez aux jeux DOS, Windows 3.1 ou Windows 95 de votre jeunesse, l’ami Lorenper a trouvé un projet de préservation vidéoludique absolument incroyable.

Retro-eXo c’est LE projet d’une seule personne qui a constitué des collections massives de jeux rétro, tous préconfigurés et prêts à être jouer, couvrant pratiquement toutes les plateformes PC des années 80-90-2000.

Le projet a commencé en 2007 et la philosophie est simple : “Preservation through Playability” in english, donc autrement dit, ça sert à rien d’archiver des jeux si personne ne peut y jouer. Du coup, chaque collection est livrée avec les émulateurs préconfigurés, les métadonnées, les pochettes, les manuels et tout ce qu’il faut pour lancer n’importe quel titre en un clic.

Voici donc ce que propose le site :

eXoDOS v6 : La grosse collection DOS avec 7 666 jeux , tous les classiques de l’époque PC Booter et MS-DOS. Le torrent complet fait 638 Go, mais y’a aussi une version Lite de 5 Go qui télécharge les jeux à la demande. Et en bonus, un pack média de 220 Go avec des magazines, des bandes son et des guides de stratégie d’époque.

eXoWin3x v2 : 1 138 jeux Windows 3.x de l’époque où Windows était juste une interface graphique par dessus DOS. Ça tourne via DOSBox avec des VHD préconfigurés. La v3 est prévue pour 2025.

eXoWin9x Vol.1 : 662 jeux Windows 95/98 de la période 1994-1996 (j’en ai parlé dans un autre article). Le système de VHD différentiels permet de faire tenir tout ça dans 262 Go au lieu de plusieurs téraoctets. Les volumes suivants arrivent bientôt avec les années 1997-2000.

eXoScummVM : 671 jeux point-and-click compatibles ScummVM, avec plusieurs variations par plateforme. Le torrent fait 253 Go et inclut tous les classiques LucasArts, Sierra et compagnie.

eXoDREAMM v3 : 46 jeux utilisant le moteur DREAMM , un émulateur spécialisé pour les jeux LucasArts.

Retro Learning Pack : 667 titres éducatifs compilés depuis eXoDOS et eXoWin3x, pour ceux qui veulent faire découvrir Math Blaster ou Reader Rabbit à leurs gamins.

Chaque collection utilise LaunchBox comme frontend, avec des vidéos de preview de 30 secondes pour chaque jeu, des options de configuration unifiées (fullscreen, ratio d’aspect, shaders CRT…), et même du support multijoueur automatisé via IPX pour les jeux en réseau. Le tout est portable et ne modifie rien sur votre système hôte.

Si vous creusez un peu sur le site, vous découvrirez aussi des packs contenant toutes les créations de la démoscene de 1987 à 1998, des jeux et des logiciels pour la série des Apple II (+ GS), un pack spécialisé dans tout ce qui est titres de fictions interactives de 1974 jusqu’au milieu des années 80. C’est incroyable !

Le travail de préservation est impressionnant et l’équipe cherche encore les versions originales sur média physique plutôt que des rips de scene, et documente tout sur un wiki dédié . Y’a aussi un Discord actif et un GitHub pour signaler les bugs ou soumettre des jeux manquants.

Si vous voulez faire tourner tout ce petit monde sous Linux, sachez qu’il y a aussi un pack de patchs, afin de faire tourner les différents projets EXO sur votre OS préféré .

Voilà, si vous voulez vous monter une bibliothèque rétro complète sans passer des semaines à configurer des émulateurs, foncez sur Retro-eXo . C’est gratuit, c’est téléchargeable en torrent, et c’est probablement le projet de préservation PC gaming le plus ambitieux qui existe !

SponsorBlock – Gérez les sponsors YouTube à votre façon

Ce matin, vous vous êtes levé, motivé, vous vous êtes posé sur l’ordinateur, très concentré, pour vous lancer dans la réparation de votre aspirateur robot qui fait encore des siennes. Vous lancez le tutoriel YouTube et au bout de 3 minutes, d’un seul coup le mec pose son tournevis et se met à vous parler de sa gourde magique sponsorisée durant 90 longues secondes.

Grmpfff… Bon, après on va pas se mentir, les sponsors, c’est ce qui permet aux créateurs de vivre de leur passion et de continuer à produire du contenu gratuit dont vous vous goinfrez comme des petits cochons grassouillets. C’est le deal. Mais parfois, quand on est pressé ou qu’on enchaîne les tutos, on aimerait bien pouvoir zapper ces passages pour y revenir plus tard évidemment (ou pas ^^).

C’est là qu’intervient SponsorBlock, une extension open source qui permet de sauter automatiquement les segments sponsorisés dans les vidéos YouTube. Le principe : quand quelqu’un identifie un passage pub dans une vidéo, il le signale via l’extension, et ensuite tous les autres utilisateurs peuvent choisir de sauter automatiquement ce passage. C’est du crowdsourcing, et plus de 13 millions de personnes utilisent l’extension .

Bien sûr, si vous utilisez ce genre d’outil et que vous appréciez vraiment un créateur, pensez à le soutenir autrement. Que ce soit via un like, un partage, un abonnement à son Patreon, ou tout simplement en désactivant l’extension sur ses vidéos. Les sponsors, c’est souvent ce qui leur permet de bouffer et de continuer à créer du contenu de qualité. Cet outil est pratique, mais il ne faut pas oublier qu’il y a des humains derrière les vidéos.

Ceci étant dit, l’extension ne se limite pas qu’aux sponsors. Vous pouvez aussi la configurer pour sauter les intros interminables, les outros avec les rappels d’abonnement, ou même les passages non-musicaux dans les clips. L’extension affiche des segments colorés sur la timeline YouTube : du jaune pour les sponsors, du vert pour les intros, du bleu pour les outros, violet pour l’auto-promo, rose pour les intermissions… Vous choisissez ce que vous voulez skipper et ce que vous gardez.

Niveau stats, les utilisateurs ont soumis plus de 17 millions de segments et il y a un système de votes qui permet d’évaluer la qualité des signalements, donc les segments mal identifiés finissent par disparaître.

L’extension est dispo sur tous les navigateurs classiques : Chrome, Firefox, Edge, Safari, Opera… Et si vous êtes sur mobile, y’a des solutions aussi. Par exemple sous Android, des apps comme ReVanced intègrent SponsorBlock nativement. Sur iOS, y’a une app dédiée pour Safari. Enfin, pour les plus geeks d’entre vous, des ports existent pour MPV, Kodi, les TV connectées, Android TV, et même Chromecast.

Côté vie privée, la base de données est publique et n’importe qui peut la télécharger ou l’auditer. Le développeur principal, Ajay Ramachandran, a même mis en place un système de requête qui préserve la vie privée, donc l’extension ne sait pas quelle vidéo vous regardez quand elle interroge le serveur.

Voilà, si vous passez beaucoup de temps sur YouTube et que vous cherchez à optimiser votre temps de visionnage, SponsorBlock peut vous intéresser. C’est gratuit et open source.

Test du Roborock Saros 10R : j’ai craqué pour l’aspirateur robot de l’espace...

– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –

Il y a des aspirateurs robots sont là pour facilierun peu le quotidien, et puis il y a le Roborock Saros 10R , qui donne l’impression d’avoir engagé un petit employé silencieux à domicile. Mon aspirateur robot à 300 balles de chez Eufy avait tendance à faire n’importe quoi (alors qu’il était neuf), je l’ai donc renvoyé, et j’ai craqué sur ce monstre à cause d’une promotion Black Friday (850 € au lieu des 1 280 € habituels) , est c’est assez fou tout ce que peut faire un aspirateur robot de nos jours. Précisons que c’est un aspirateur qui nettoie aussi le sol, et qui le fait bien.

Le Saros 10R est déjà très surprenant par son design. Roborock a totalement supprimé la traditionnelle tourelle LIDAR pour intégrer la technologie StarSight 2.0, un système de cartographie et d’évitement basé sur trois LIDAR  répartis sur le corps du robot, avec une caméra RVB frontale. Résultat : un robot extrêmement bas, moins de 8cm. Dans les faits, il passe sous les meubles où la poussière pensait être tranquille pour la décennie à venir. Et surtout, cette nouvelle approche de la navigation lui permet d’anticiper les obstacles, d’éviter les câbles et d’analyser les formes pour contourner sans jamais cogner. Sous les pieds de chaises, il se faufile comme s’il connaissait le plan par cœur.

Et ça fonctionne ! C’est le premier aspirateur robot qui n’a aucun problème à contourner les câbles, même les plus fins, et à ne pas paniquer pour se faufiler entre plein de pieds de chaise.

Côté nettoyage, Roborock mise sur son nouveau duo de brosses censées éliminer les emmêlements. Et en utilisation réelle, c’est très efficace : les poils ne s’enroulent pas autour de la brosse principale, et la brosse latérale extensible récupère ce qui traîne dans les coins. Sur sol dur, le Saros 10R offre une aspiration très puissante, avec un passage souvent suffisant pour retrouver un sol impeccable. Sur tapis, il s’en sort aussi très bien, et il n’hésite pas à faire un deuxième passage si besoin. L’intelligence embarquée permet aussi de lever automatiquement les serpillières dès qu’il détecte un tapis. Pour tout vous dire c’est ce point qui m’a fait craquer, parce que j’ai beaucoup de tapis chez moi, et effectivement, quand il nettoie le sol à l’eau, il arrive à ne pas les mouiller DU TOUT.

Le robot impressionne également par son système qui ajuste indépendamment les trois roues pour franchir les seuils jusqu’à 4 cm. Chez moi, là où mon Eufy restait bloqué sans raison apparente, le Saros 10R continue simplement son chemin. C’est tout bête, mais ça change l’expérience d’usage : un robot qui ne nécessite pas votre aide toutes les 5 minutes est un robot que l’on garde.

La pièce maîtresse de cet appareil c’est sa station 4.0, probablement ce qui se fait de plus avancé aujourd’hui. Une fois le robot retourné à sa base, celle-ci vide complètement le bac à poussière, lave les serpillières avec de l’eau chaude, les sèche à 55°C, remplit automatiquement le réservoir d’eau propre, distribue le détergent (facultatif, vous pouvez rester à l’eau) et procède même à un nettoyage interne. En clair, c’est l’un des rares appareils que l’on peut réellement qualifier de “sans entretien”, avec une intervention humaine presque inexistante d’une semaine à l’autre.

L’intégration à la maison connectée est excellente. On peut lui parler avec la commande “hello rocky”, mais il se pilote aussi via Alexa, Google Assistant, Siri, et même via Matter. L’application Roborock reste l’une des plus claires du marché : cartographie ultra détaillée, zones interdites, programmation précise, tout y est, et sans jamais se perdre dans des menus compliqués. L’autonomie de plus de 3 heures permet de couvrir de grands espaces d’un seul trait.

Au final, le Saros 10R coche toutes les cases du robot ultra premium : intelligent, puissant, silencieux, autonome et capable de se débrouiller seul dans une maison moderne remplie d’obstacles. À son prix d’origine de 1 280 €, c’est clairement un produit de luxe, efficace mais difficile à recommander (sauf si vous êtes franchement blindé). À 850 €, en revanche, ça se considère déjà un peu plus pour réduire votre charge mentale liée au ménage. Dispo ici sur Amazon, et pensez à cocher le coupon !

Article invité publié par Vincent Lautier . Vous pouvez aussi faire un saut sur mon blog , ma page de recommandations Amazon , ou lire tous les tests que je publie dans la catégorie “Gadgets Tech” , comme cette liseuse Android de dingue ou ces AirTags pour Android !

Gaming sous Linux - Et si AMD était devenu meilleur que Nvidia ?

La chaine youtube Gamers Nexus vient de publier ses premiers benchmarks GPU sous Linux, et pour leurs tests, ils ont choisi Bazzite . Pour ceux qui ne connaissent pas Bazzite, c’est une distro basée sur Fedora qui est conçue pour le gaming et qui se rapproche fortement de ce que propose SteamOS tout en restant utilisable comme OS de bureau classique.

C’est une distribution immuable, ce qui signifie que le système de base ne peut pas être modifié facilement. En effet, à chaque reboot, les modifications système sont annulées ce qui peut sembler contraignant mais en réalité c’est un avantage énorme pour les benchmarks car l’environnement reste stable et reproductible entre les tests.

L’équipe de GN a donc passé environ 5 semaines sur ce projet et ils ont évidemment eu le droit à leur lot de grosses galères du genre crashes, freezes, problèmes d’anti-cheat et j’en passe, mais d’après ce qu’ils expliquent dans leur vidéo, “Linux n’a jamais aussi bien fonctionné pour le gaming qu’aujourd’hui !

Par contre, truc important, ne cherchez pas à comparer directement les chiffres Linux avec leur équivalent benchmarks sous Windows car les environnements sont trop différents et les logiciels de capture de données mesurent différemment les choses. En plus, certains jeux tournent nativement tandis que d’autres passent par des couches de compatibilité comme Proton. Bref, les comparaisons directes Linux vs Windows ne sont pas pertinentes.

En tout cas, sous Linux, les rapports de force entre GPU changent complètement par rapport à Windows. En rasterization pure, AMD fait jeu égal voire mieux que Nvidia. La RX 9070 XT rivalise avec la RTX 5080 sur Dragon’s Dogma 2 et domine carrément sur Starfield où elle bat même la RTX 5090.

Le truc, c’est que les cartes Nvidia souffrent de gros problèmes de frame pacing sous Linux. Par exemple sur Black Myth Wukong, la 5090 affiche plus de FPS mais l’expérience est saccadée alors que la 9070 XT reste plus fluide. Baldur’s Gate 3 en build Linux natif est même complètement cassé côté Nvidia avec des résultats totalement incohérents.

Par contre en ray tracing , Nvidia reprend clairement l’avantage grâce à un hardware supérieur sur les RT. Par exemple, la 9070 XT se fait écraser et passe même sous la RTX 5060 sur certains titres. Et alors, la petite surprise de leurs tests c’est que la Intel Arc B580 offre souvent le meilleur frame pacing malgré des FPS plus modestes.

Bref, si vous jouez sous Linux sans ray tracing, AMD est maintenant devenue une option très sérieuse à considérer. Par contre, Nvidia a encore du boulot avec ses drivers. D’ailleurs, les dev de Bazzite ont abandonné les optimisations kernel orientées gaming depuis août dernier car ces tweaks causaient des pertes de performances de 2% à 30% selon les configs. Donc maintenant, les performances sur Bazzite sont censées être identiques à ce qu’on peut retrouver sous Fedora ou Arch, mais avec la stabilité en plus.

Voilà, pour ceux qui veulent tester, sachez que Bazzite existe en deux versions desktop : une pour les cartes Nvidia avec les drivers proprio préinstallés, et une pour AMD/Intel. Le système vient même tout équipé avec Steam, Lutris et les launchers gaming classiques, donc y’a quasiment rien à configurer après l’install. Et si une mise à jour casse quelque chose, vous pouvez toujours rollback sur l’image précédente au boot.

Bref, si vous en avez marre de Windows et de sa télémétrie, c’est peut-être le bon moment pour tester le gaming sous Linux. Ça ne coute rien, et avec Bazzite qui supporte maintenant les dernières puces AMD , y compris les Strix Halo que SteamOS ne boot même pas encore, y’a de quoi être optimiste !

Telehack - Replongez dans l'Internet de 1985

Quand je revoie des films comme WarGames ou Hackers, je me rends compte que je suis un poil nostalgique de ces écrans noirs avec du texte vert, des modems qui crapotent, et de la magie des connexions longue distance sur des réseaux qui tenaient avec du scotch et des prières… Hé bien cool pour moi (et pour vous, si vous avez la même pathologie de moi) y’a un taré des Internet qui a recréé tout ça, et c’est jouable directement dans votre navigateur.

Ça s’appelle Telehack , et c’est une simulation complète de l’ARPANET et d’Usenet tels qu’ils existaient entre 1985 et 1990. Le site propose 26 600 hôtes virtuels, des milliers de fichiers d’époque, des jeux d’aventure textuels, un interpréteur BASIC fonctionnel et même des utilisateurs historiques reconstitués à partir de vraies archives. Le créateur, connu uniquement sous le pseudo “Forbin” (une ref au film “Le Cerveau d’acier” de 1970), a vraiment pondu un truc de dingue que vous devez tester absolument !

Le plus beau dans tout ça, c’est que vous pouvez vous y connecter comme à l’époque. En telnet sur les ports 13, 1337 ou 8080, en SSH sur le port 2222, et même… avec un vrai numéro de téléphone américain (+1 213 835-3422) accessible en modem analogique 14,4 kbps. Pour les nostalgiques du grésillement, c’est du bonheur.

Une fois connecté, vous vous retrouvez donc avec une invite de commande minimaliste. Tapez ensuite netstat pour voir la liste des hôtes accessibles, puis telnet pour vous connecter à un système distant, ou dial pour composer des numéros de téléphone virtuels comme un vrai phreaker des années 80. Y’a même des outils de hacking d’époque comme wardial.exe et porthack.exe pour progresser dans le jeu et débloquer de nouveaux systèmes.

Côté contenu, c’est également un vrain musée vivant. Toutes les archives Usenet intégrées proviennent de la collection d’Henry Spencer, un type de l’Université de Toronto qui a sauvegardé plus de 2 millions de messages entre 1981 et 1991 sur 141 bandes magnétiques récupérées de justesse avant d’aller à la poubelle.

Ces messages sont les plus anciens posts Usenet encore existants, et vous pouvez donc les lire directement dans Telehack. C’est pas ouf ça ?

Pour les amateurs de jeux, y’a Zork , Adventure et tout un tas de jeux en Z-code jouables directement. L’interpréteur BASIC inclus permet également d’exécuter des centaines de programmes historiques et si vous aimez Star Wars en ASCII , le film complet en animation texte est disponible.

D’ailleurs, la simulation au sein de Telehack va assez loin dans le réalisme puisque comme je vous le disais, les utilisateurs historiques sont reconstitués à partir de vraies archives UUCP de l’époque. Vous pouvez faire un finger @host sur n’importe quel système pour voir qui est “connecté”. Les mots de passe des systèmes sont volontairement faibles (secret, love, trustno1…) comme c’était le cas à l’époque et le côté hacking vous fera gagner des badges (HACK5, HACK10, HACKER) au fur et à mesure que vous compromettez des systèmes.

Telehack est passé à ce jour d’un petit projet en 2010 à une communauté de plus de 50 000 utilisateurs et vu la qualité du truc, c’est mérité. Pour ceux qui ont connu cette époque ou ceux qui veulent comprendre comment c’était avant le web, c’est une expérience unique, les amis !

Pour y accéder : telehack.com dans votre navigateur, ou telnet telehack.com si vous voulez faire les choses proprement. Enjoy !

L'Esport sur Excel existe et des milliers de gens en sont fans !

Jusqu’à ce matin, je pensais que l’esport était une activité consacrée à 100% aux jeux vidéos et en fait non !! Je viens de découvrir qu’il y a des mecs qui font des compétitions de tableurs Excel à Las Vegas, devant des centaines de spectateurs en IRL et des 60 000 personnes sur YouTube, avec diffusion sur ESPN et une même une ceinture de champion façon catch à remporter !

Bienvenue dans le monde merveilleux du Microsoft Excel World Championship.

Screenshot

Ce truc existe depuis une douzaine d’années, mais ça a vraiment décollé en 2021 quand le Financial Modeling World Cup s’est associé avec Microsoft pour créer un format plus spectaculaire. Parce que regarder des gens faire de la modélisation financière pendant des heures… Disons que c’est pas le contenu Twitch le plus palpitant. Du coup ils ont totalement gamifié le truc !

Et c’est en décembre 2024 que s’est tenue la finale au HyperX Arena de Las Vegas avec un prize pool de 60 000 dollars avec comme grand gagnant Michael Jarman, un Canadien de Toronto qui bosse comme directeur de modélisation financière chez Operis. Le mec a détrôné Andrew Ngai, surnommé “The Annihilator”, qui avait remporté les trois éditions précédentes.

D’ailleurs, le thème de la finale 2024 c’était World of Warcraft et les participants devaient tracker des stats comme l’XP, l’or et les capacités de leur équipe jusqu’au raid final de Molten Core… Le tout dans Excel évidemment. Et les années précédentes, y’a eu des thèmes détective, du Scrabble, des jeux de cartes type poker, et même du décodage. Ça a l’air trop fun !

Le format de la compétition se veut brutal avec 30 minutes par round, des problèmes logiques de plus en plus complexes, et toutes les 5 minutes le dernier du classement dégage. Y’a aussi des questions bonus risquées pour gratter des points supplémentaires et tout ça avec un public de fans hystériques qui beuglent autour des candidats. Bref, mentalement, c’est épuisant !

Pour se qualifier, les joueurs peuvent participer à une série de 10 battles mensuelles appelée “Road to Las Vegas” qui s’étend de janvier à octobre et si vous accumulez assez de points, vous décrochez votre ticket pour la finale.

La prochaine finale aura lieu du 1er au 3 décembre, donc si ça vous chauffe, toutes les infos sont ici !

Alors oui, y’a pas encore d’esport pour les blogueurs, snif, (quoique, un concours de vitesse de frappe avec des fautes d’orthographe obligatoires, ça pourrait le faire) mais si jamais vous êtes du genre à kiffer les problèmes logiques et les tableurs, le MEWC recrute alors foncez !

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