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Aujourd’hui — 18 avril 2024Généralistes

Comment configurer un VPN sur Apple TV ?

Par : Korben
18 avril 2024 à 10:36

— Article en partenariat avec Surfshark VPN

Vous le savez déjà parce que je vous le répète depuis des années, mais dans notre ère numérique, protéger sa vie privée en ligne et améliorer son expérience de streaming sont essentiels. Et aujourd’hui on va voir ensemble et en détail comment le faire sur une Apple TV.

En intégrant un réseau privé virtuel (VPN) sur votre smart TV, vous débloquez tout un monde de possibilités tout en assurant un accès sécurisé et illimité au contenu. Dans cet article, je vais creuser un peu les tenants et aboutissants de la configuration d’un VPN sur l’appareil de la pomme, en mettant en lumière ses fonctionnalités, ses avantages, et les meilleures options adaptées pour une intégration transparente. Et si vous n’avez pas de TV Apple ? J’ai déjà publié un article pour Surfshark VPN et n’importe quelle smart TV.

Comprendre les VPNs et Apple TV

Qu’est-ce qu’un VPN et comment ça marche ?

En 2024 je pense que tout le monde (au moins sur mon site) sait ce qu’est un VPN, mais dans le cas contraire je vais juste rappeler qu’il s’agit d’un outil qui permet d’établir une connexion sécurisée et chiffrée entre votre appareil et internet. En faisant transiter votre trafic internet par des serveurs distants, un VPN masque votre adresse IP et chiffre vos données, garantissant ainsi anonymat et confidentialité en ligne. Ce chiffrage assure que vos activités en ligne, que ce soit le streaming, la navigation ou le gaming, restent privées et sécurisées loin des regards indiscrets. Et cela même pour votre fournisseur d’accès (grâce au mode camouflage de Surfshark).

Les fonctionnalités de l’Apple TV

Une Apple TV disposant du tvOS, c’est un peu la machine de streaming révolutionnaire par excellence. Elle proposent une multitude d’options de divertissement, avec non seulement des services de streaming, mais aussi (depuis peu) des applications et des jeux. Par contre si l’Apple TV offre un accès fluide au contenu numérique il faut reconnaitre que sa connectivité internet native manque des fonctionnalités de sécurité robustes, mais aussi du déblocage géographique qu’un VPN peut offrir. En intégrant un VPN avec votre Apple TV, vous améliorez votre expérience de streaming, accédez au contenu géorestreint, et protégez votre vie privée en ligne simultanément. Que demande le peuple ?

Bref la trousse à outils par excellence, d’ailleurs je vous ai déjà détaillé tout cela. Mais pour résumer voilà les avantages d’utiliser un VPN avec Apple TV

  • confidentialité améliorée : protégez vos activités en ligne des regards indiscrets et des potentielles violations de données en chiffrant votre trafic internet.
  • Déblocage géographique : accédez au contenu restreint par région et contournez les restrictions de censure facilement, ce qui vous permet en plus de profiter d’une gamme plus large d’options de streaming (catalogues d’autres pays … par exemple le catalogue Netflix).
  • Sécurité renforcée : protégez vos informations sensibles des hackers et des menaces en ligne en chiffrant vos données et en masquant votre adresse IP.
  • Streaming optimisé : surmontez la limitation de vitesse imposée par votre fournisseur d’accès internet et profitez d’un streaming sans tampon de vos contenus préférés, garantissant une expérience de visionnage aux petits oignons

La possibilité de combiner les 2 est encore toute chaude donc toutes les fonctionnalités classiques du VPN ne sont pas encore intégrées : c’est le cas par exemple de la fonction Cleanweb (ça aussi je vous en ai déjà parlé), du MultiHop dynamique ou encore de l’IP fixe. Ces options devraient apparaitre dans un futur plus ou moins proche, en tous cas on peut l’espérer. Et je vous en reparlerai si c’est le cas.

Avez-vous besoin d’un VPN pour votre Apple TV ?

Si vous vous demandez s’il est obligatoire d’utiliser un VPN … la réponse est non. Je ne vous regarderai pas avec moins de bienveillance (encore que …). Mais si ce n’est pas une nécessité absolue pour utiliser Apple TV, il offre quand même de sacrés avantages qui améliorent votre expérience de streaming. Surtout si vous accordez de l’importance à la confidentialité, à la sécurité, ou à l’accès à une gamme plus large de contenu. Et encore plus si vous n’êtes pas trop égoïste et que vous pensez à protéger le reste de votre famille.

Parce que je vous rappelle quand même sur Surfshark VPN supporte un nombre de connexions … illimitées et simultanées. Ce qui reste un des gros points forts de l’outil VPN du requin.

Comment configurer un VPN ?

Voilà le moment que vous attendiez tous, mettre les mains dans le cambouis ! Configurer un VPN sur votre Apple TV peut se faire de plusieurs moyens, chacun adapté à votre configuration matérielle. On va creuser le processus étape par étape, et comme vous allez le voir il n’y a vraiment rien de bien compliqué.

Si vous disposez d’une Apple TV HD ou un modèle 4K (pour les 3 premières générations, voir plus bas) : vous allez commencer par installer l’appli Surfshark sur votre appareil depuis l’App Store (Captain Obvious est parmi nous). Pour ouvrir l’appli, vous pouvez utiliser votre adresse mail habituelle ou directement votre compte Apple. Et pour la version mobile, il suffit de scanner le QR Code qui apparaitra sur l’écran. Jusque là même Mme Michu est encore dans le game.

Ensuite ? Rien, c’est fini. Ce n’est pas une démarche digne de la NASA, c’est ultra simple comme sur n’importe quel autre appareil et c’est fait exprès. Vous allez simplement vous connecter à des serveurs en choisissant un pays en fonction du catalogue de votre plateforme de streaming, du pays le plus proche, etc.

Éventuellement si vous avez des soucis de connexions, il faudra passer par les paramètres de votre Apple TV (Paramètres > Réseau > Détails de connexion > Supprimer VPN) et retenter la connexion. Et si vraiment vous avez du mal et que vous préférez voir de vos yeux comment ça marche, l’équipe a mis en place une vidéo YouTube dans laquelle on apprend que le protocole par défaut est Wireguard (bon choix).

Et si, comme je le mentionnais plus haut, vous disposez d’une télévision Apple des 3 premières générations ? Pas de panique. Elles ne supportent pas l’installation d’applis, mais il est toujours possible de passer par la fonction Smart DNS ou passer par un routeur.

Configurer un VPN sur votre routeur

  1. Accédez à la page des paramètres de votre routeur et localisez la section VPN.
  2. Entrez les identifiants VPN fournis par votre fournisseur de VPN.
  3. Enregistrez les paramètres et redémarrez votre routeur pour appliquer les modifications.
  4. Connectez votre Apple TV au réseau de routeur activé par VPN.

Configurer un routeur virtuel avec un VPN

  1. Installez un client VPN sur votre ordinateur portable ou de bureau.
  2. Configurez un routeur virtuel en utilisant les paramètres intégrés de votre appareil.
  3. Connectez le routeur virtuel à votre serveur VPN.
  4. Connectez votre Apple TV au réseau du routeur virtuel.

Configurer Smart DNS sur votre Apple TV

  1. Accédez au menu Paramètres sur votre Apple TV.
  2. Sélectionnez « Réseau » puis choisissez votre réseau Wi-Fi.
  3. Entrez les adresses DNS fournies par votre fournisseur de VPN.
  4. Enregistrez les paramètres et redémarrez votre Apple TV pour appliquer les modifications.

Comment choisir le meilleur VPN ?

Lors du choix d’un VPN pour Apple TV, prenez en compte les facteurs suivants :

  • Compatibilité : assurez-vous de la compatibilité avec les appareils Apple TV pour une intégration sans faille.
  • Vitesse et performance : optez pour un VPN avec des serveurs rapides et une latence minimale pour améliorer votre expérience de streaming. De ce côté Surfshark a frappé fort en passant la majorité de son parc de serveurs de 1Gb/s à 10 Gb/s ces derniers mois.
  • Couverture serveur : choisissez un fournisseur de VPN avec un vaste réseau de serveurs pour des capacités de déblocage géographique optimales. Ce qui vous permettra d’accéder au contenu du monde entier, mais aussi d’avoir un temps de réponse plus rapide. Surfshark c’est 3200+ serveurs dans 100+ pays.
  • Fonctionnalités de sécurité : les protocoles de chiffrement doivent être solides et reconnus (AES 256, ChaCha20, Wireguard, OpenDNS …), bouton kill switch, split tunneling, protection contre les fuites DNS sont des incontournables aujourd’hui.

Même si la plupart des fournisseurs de VPN offrent un support pour divers appareils, y compris Apple TV, c’est toujours mieux d’aller vérifier précisément si c’est vraiment le cas. Recherchez un VPN qui mentionne explicitement la compatibilité avec les appareils Apple cela vous garantira que vous n’allez pas vous retrouver dans la mouise à devoir bidouiller des solutions annexes ou demander un remboursement. Juste histoire de ne pas avoir de mauvaise surprise, on se prend déjà assez la tête ailleurs. Même si la plupart des outils proposent un remboursement sous 30 jours, vous savez comment ça se passe hein … y’a jamais de soucis pour que l’argent arrive chez eux, par contre pour le retour c’est pas toujours aussi simple. Au moins Surfshark est clair de ce côté, son outil est adapté.

Les meilleurs VPNs pour Apple TV

Alors, comme vous le savez je suis un utilisateur comblé avec Surfshark depuis plusieurs années, qui me convient très bien au quotidien avec très peu de lenteurs, etc. Mais on ne va pas se mettre des oeillères non plus et d’autres VPN font plutôt bien le taf de ce que j’en sais (mais eux sans avoir testé de manière concrète). Un petit tour rapide de quelques outils que je connais en mode bullet points (à prononcer en bon français, boulettes pwoiiiin) :

Surfshark VPN

  • Avantages : connexions simultanées illimitées, fonctionnalités de sécurité robustes, et serveurs optimisés pour le streaming.
  • Compatibilité : compatible avec les appareils Apple TV, intégration transparente, capacités de streaming améliorées, bibliothèques de contenu du monde entier …

NordVPN

  • Avantages : vaste réseau de serveurs, serveurs dédiés au streaming, et protocoles de sécurité de premier ordre.
  • Compatibilité : compatible avec les appareils Apple TV, accès illimité aux bibliothèques de contenu du monde entier.

ExpressVPN

  • Avantages : serveurs ultra-rapides, interface conviviale, et excellent support client.
  • Compatibilité : compatible avec les appareils Apple TV, streaming optimisé et des fonctionnalités de sécurité améliorées.

Et du côté des VPN gratuits ?

Vous connaissez déjà mon avis sur le sujet, oui il existe des bouses options de VPN gratuites. Le souci c’est qu’elles présentent souvent des limitations comme des quotas de données, des vitesses plus lentes, moins de serveurs et c’est blindé de pubs. Et, comme si ça ne suffisait pas, il n’y a pas non plus de niveau de sécurité minimal si vous faites attention à vos données. De plus il y a de très fortes chances que la plupart d’entre eux revendent vos données à divers organismes (il faut bien manger ma bonne dame). Si vous avez déjà essayé d’utiliser un VPN gratuit … vous savez que ça fait aussi mal que de marcher sur des tessons de bouteilles. 

Pour des performances et une sécurité optimales, investir dans un service VPN payant réputé n’est pas un luxe. Performances fiables et stables, des fonctionnalités de sécurité robustes … rien de mieux pour diminuer sa dose de stress.

Surtout au prix actuel qui reste vraiment abordable depuis plusieurs années. On parle de moins de 2.75€/mois TTC avec l’abonnement 2 ans et 2 mois. C’est vraiment pas cher si vous avez 4 ou 5 machines à protéger ou que vous avez de la famille. Et du côté du paiement, Surfshark est plutôt flexible, vous pouvez payer d’un tas de manières différentes : PayPal, carte bancaire ou de débit, Google ou Amazon Pay, et même en cryptomonnaies (l’occasion d’enfin faire quelque chose de vos Ripple ou Cardano … haha). Toujours avec la garantie de 30 jours satisfait ou remboursé.

Je n’en ai pas parlé aujourd’hui parce que c’est déjà pas mal long, mais vous pouvez aussi ajouter diverses options à votre VPN si vous voulez une protection plus complète. Surfshark One (avec son antivirus, son système d’alerte, etc.) ou la version Plus (qui intègre le service Incogni) sont aussi à votre disposition pour quelques euros de plus.

Découvrir le VPN de Surfshark !

Microsoft va inciter les utilisateurs de Windows 10 à passer sur un compte Microsoft

Par : Korben
18 avril 2024 à 10:32

Bad news, la firme de Redmond vient tout juste de lancer une nouvelle mise à jour pour les Insiders sous Windows 10, la build 19045.4353 qui à première vue n’a rien de bien folichon… Mais si on y regarde de plus près, y’a quand même un truc qui risque de vous faire tiquer : Une bannière dans les Paramètres pour vous pousser à abandonner votre bon vieux compte local et passer à un compte Microsoft.

On se demande bien pourquoi Microsoft tient tant à ce qu’on ait tous un compte chez eux sur nos machines. Bon ok, je suppose que c’est lié à toutes leurs fonctionnalités en ligne, genre la synchro des paramètres, les sauvegardes dans le cloud, la gestion simplifiée des abonnements, tout ça mais bon, ça devient un peu pushy je trouve. On dirait presque une incitation à passer sous Linux ^^.

Cette guéguerre de Microsoft contre les comptes locaux sous Windows, ça gave tout le monde, même Elon Musk qui a pété un câble en découvrant qu’il pouvait pas installer Windows 11 sans compte Microsoft. La chance qu’on a sous Windows 10, c’est qu’on peut encore contourner ce forcing sans trop se prendre la tête lors de l’installation initiale mais sous Windows 11 par contre, c’est une autre paire de manches… Impossible d’utiliser un profil local, sauf si vous connaissez l’astuce à base de oobe\bypassnro.

Pour l’instant, ce changement se déploie progressivement, donc vous n’aurez peut-être pas tous droit à ce joli cadeau. Mais si vous voulez voir cette bannière par vous-même, pas de souci… il vous suffit de télécharger l’outil ViVeTool, ouvrez une invite de commande en mode administrateur, et hop, un petit

vivetool /enable /id:42563876

et le tour est joué. (et c’est /disable pour le désactiver)

Par contre, une fois que ce sera en place, pour mettre hors de vue ces satanées bannières, faudra aller dans Paramètres > Confidentialité > Général et décocher l’option « Afficher le contenu suggéré dans l’application Paramètres« . Ou alors, un bon vieux clic sur la croix à côté du bouton « Se connecter maintenant« , et basta.

Alors on migre ou pas ?

D’un côté, ça facilite pas mal de trucs d’avoir un compte Microsoft, surtout avec tous leurs machins à base d’IA qui vont arriver, mais de l’autre, j’aime bien garder un minimum de contrôle sur mes données et ma vie privée. Certains d’entre vous préfèrent d’ailleurs surement garder leurs infos perso pour eux, et ne pas se créer de compte Microsoft ce qui est bien légitime comme préoccupation.

J’ai juste peur qu’à un moment, cette incitation risque à un moment de se transformer en obligation… On verra bien.

Source

TikTok Lite – l’UE exige des réponses sur la version rémunérée

Par : Korben
18 avril 2024 à 07:09

Aïe aïe aïe, on dirait bien que ce cher TikTok s’est encore fourré dans un sacré pétrin ! Figurez-vous que ces petits malins ont eu la riche idée de lancer en douce une nouvelle fonctionnalité dans leur app, sobrement intitulée « Task & Rewards« , dispo en France et en Espagne. Jusque-là, rien de bien méchant, me direz-vous sauf que voilà, cette version soi-disant « light » du réseau social cache en fait un système de récompenses qui paye les utilisateurs en échange de leur fidélité. Et ça, ça ne plaît pas du tout à l’Union Européenne !

En effet, la Commission Européenne vient de sortir l’artillerie lourde en exigeant des réponses de la part de TikTok dans un délai de 24 heures. Pourquoi tant de précipitation ? Eh bien figurez-vous que cette nouvelle fonctionnalité « Task & Rewards » qui rémunère les utilisateurs de plus de 18 ans à coup de bons d’achat ou de « coins » virtuels en échange de leur attention, inquiète.

Toute d’abord, on peut légitimement se poser la question de l’impact d’un tel système sur la santé mentale des utilisateurs, et en particulier des plus jeunes. Parce que bon, encourager les gens à scroller comme des zombies pour gratter trois cacahuètes, c’est quand même un peu limite… Surtout quand on sait à quel point les réseaux sociaux peuvent générer des comportements addictifs. La Commission s’inquiète notamment de l’efficacité de la vérification de l’âge des utilisateurs et de la gestion des plaintes par la plateforme.

Ensuite, il y a la question épineuse de la protection des données personnelles parce que pour distribuer ses récompenses, TikTok va forcément récolter encore plus d’infos sur nos habitudes, nos goûts, nos clics… Bref, de quoi remplir gentiment sa base de données, nourrir son algorithme et cibler toujours plus finement les utilisateurs.

Et là, l’UE ne rigole pas, elle veut des réponses, et vite !!!

TikTok a donc 24 heures chrono pour fournir son évaluation des risques liés à ce nouveau programme et s’il s’avère que la boîte chinoise a encore une fois voulu capturer toutes nos données sans prendre les précautions qui s’imposent, ça risque de chauffer pour son matricule ! La Commission a des pouvoirs qui pourraient potentiellement forcer TikTok à revoir entièrement, voire stopper son modèle économique si des impacts toxiques son relevés.

Bien sûr, TikTok assure qu’il a pris toutes les dispositions nécessaires, genre limiter l’accès à la fonctionnalité « Task & Rewards » aux plus de 18 ans, plafonner les récompenses à environ 1€ par jour et limiter le temps passé quotidiennement sur l’app, pour gratter des points, à seulement une heure. Mais bon, on ne va pas se mentir, ça ressemble quand même furieusement à une stratégie pour garder les gens le plus longtemps possible sur la plateforme. Comme d’hab quoi.

Les associations de consommateurs en Europe avaient déjà tiré la sonnette d’alarme sur l’UX / UI de la plateforme, notamment l’utilisation de monnaie virtuelle pour créer des incitations à l’engagement. Mais à en juger par la surveillance exercée par la Commission sur l’approche de l’app chinoise en matière de conformité au Digital Services Act (DSA), celle-ci devra peut-être aller plus loin pour satisfaire les responsables de ce nouveau règlement européen.

Alors attention TikTok, l’UE a l’œil sur toi !

Un FestIn de roi pour vos Buckets S3

Par : Korben
18 avril 2024 à 07:00

Aujourd’hui on va parler d’un outil de ouf pour trouver des buckets S3 ouverts : FestIn !

C’est le genre d’outil dont raffolent les chercheurs en sécurité puisqu’il qui explore tous les recoins du web pour dénicher des trucs que vous n’auriez jamais trouvé.

FestIn c’est la grosse artillerie de l’énumération de buckets S3 puisqu’il a tellement d’options que les autres outils à côté c’est de la gnognotte. Attention, c’est bien sûr à utiliser uniquement sur vos propres noms de domaines ou dans le cadre de missions d’audit pour lesquelles vous avez toutes les autorisations.

Avec lui, vous allez pouvoir :

  • Utiliser différentes techniques pour trouver des buckets : crawling du DNS et des pages web, analyse des réponses S3
  • Faire vos requêtes en passant par un proxy, no stress 🕶
  • Vous passer des credentials AWS, puisque ça marche avec n’importe quel provider compatible S3
  • Configurer vos propres serveurs DNS, parce que vous êtes trop beau gosse.
  • Profiter d’un crawler HTTP de compétition qui va retourner le web pour vous
  • Faire des recherches récursives et avoir du feedback entre les différents modules pour un max d’efficacité
  • Faire tourner le schmilblick en mode « watch » pour choper les nouveaux domaines en temps réel, ce qui est assez ouf quand on y pense.
  • Sauvegarder tous les domaines découverts dans un fichier, pour faire joujou avec plus tard
  • Indexer direct le contenu des objets des buckets pour faire des recherches full text de la mort, mieux que Google ! 😎
  • Cibler votre recherche sur des domaines spécifiques si vous voulez pas vous éparpiller

Pour l’installer c’est fastoche, au choix :

pip install festin

Ou en mode Docker :

docker run --rm -it cr0hn/festin -h

C’est du brut, du bourrin, puisqu’on va envoyer des requêtes en masse et gratter un max d’infos. Attention cependant, on reste fair-play, on ne veut pas faire planter le serveur non plus.

Par défaut, FestIn prend un unique domaine en argument :

festin mon-super-site.com

Mais on peut aussi lui filer un fichier texte contenant une liste de domaines, histoire d’être plus productif :

  1. Crée un fichier domaines.txt avec tes domaines, un par ligne.
  2. Lance la commande :
cat domaines.txt | festin -f -

FestIn balance plusieurs tests en même temps pour aller plus vite. Par défaut, il en lance 5. Si vous êtes pressé et que votre machine encaisse, vous pouvez augmenter ce nombre avec l’option -c :

festin -c 10 mon-super-site.com

Attention cependant, ne balancez pas un truc de fou, ça risque de faire bugger le site ciblé. On est là pour glaner des infos, pas pour casser du serveur.

L’outil dispose également d’un petit bot intégré qui va scanner le site à la recherche de liens pouvant mener à des buckets S3. On peut le configurer avec plusieurs options :

  • Timeout (-T ou –http-timeout) : Si le site est lent, on augmente le timeout pour pas que le scan plante. Par défaut, c’est 5 secondes.
  • Récursion max (-H ou –http-max-recursion) : On limite la profondeur du scan pour éviter de partir en vadrouille sur tout le net. Par défaut, c’est 3 niveaux, genre site.com -> lien -> site2.com -> lien -> site3.com.
  • Limite de domaine (-dr ou –domain-regex) : On peut dire au robot de se focaliser uniquement sur les sous-domaines qui correspondent à une expression régulière.
  • Liste noire (-B) : Fich un fichier texte contenant des mots clés. Si un domaine contient un de ces mots, on l’ignore.
  • Liste blanche (-W) : Même principe, mais à l’envers. On scanne uniquement les domaines contenant des mots clés de la liste blanche.

Pour cela, vous devez créer un fichier blacklist.txt contenant « cdn » et « photos » (on ignore les liens vers des CDN et des images) puis lancer la commande :

festin -T 20 -M 8 -B blacklist.txt -dr .mondomaine\.com mon-super-site.com

Attention : l’option -dr attend une expression régulière valide au format POSIX. Par exemple, mondomaine.com est invalide, alors que \.mondomaine\.com est correct.

FestIn crache un paquet d’infos intéressantes, pas seulement sur les buckets S3, mais aussi sur d’autres éléments identifiés. Ces infos peuvent ensuite être utilisées avec d’autres outils comme nmap.

Pour récupérer les résultats, FestIn propose trois modes qu’on peut combiner :

  • Fichier de résultats FestIn (-rr ou –result-file) : Ce fichier contient une ligne JSON par bucket trouvé, avec le nom de domaine d’origine, le nom du bucket et la liste des objets qu’il contient.
  • Fichier de domaines découverts filtrés (-rd ou –discovered-domains) : Celui-là liste un domaine par ligne. Ce sont des domaines trouvés par le crawler, le DNS ou les tests S3, mais qui ont été filtrés selon les options définies.
  • Fichier brut de tous les domaines découverts (-ra ou –raw-discovered-domains) : Comme son nom l’indique, c’est la liste brute de tous les domaines identifiés par FestIn, sans aucun filtre. Idéal pour du post-traitement et de l’analyse.

récupérer les résultats dans trois fichiers distincts et enchaîner avec nmap :

festin -rr festin.results -rd domaines_filtres.txt -ra domaines_bruts.txt mon-super-site.com

festin -rd domaines_filtres.txt && nmap -Pn -A -iL domaines_filtres.txt -oN nmap-resultats.txt

FestIn peut utiliser Tor pour plus de discrétion. Il faut juste avoir un proxy Tor lancé en local sur le port 9050 (configuration par défaut). Activez-le avec l’option --tor :

tor & festin --tor mon-super-site.com

Et il peut aussi effectuer des recherches DNS. Voici les options dispo :

  • Désactiver la découverte DNS (-dn ou –no-dnsdiscover) : Si on a pas besoin de ce type de recherche.
  • Serveur DNS personnalisé (-ds ou –dns-resolver) : Pratique si on veut utiliser un serveur DNS différent de celui par défaut.

Comme ceci :

festin -ds 8.8.8.8 mon-super-site.com

Ce script ne se contente pas de dénicher les buckets S3 ouverts, il peut aussi télécharger leur contenu et l’indexer dans un moteur de recherche plein texte. Ça permet ensuite de lancer des recherches directement sur le contenu des buckets ! Pour activer l’indexation, FestIn utilise Redis Search, un projet Open Source.

Il faut deux options :

  • Activer l’indexation (–index) : Indispensable pour que le contenu soit stocké dans le moteur de recherche.
  • Configuration du serveur Redis Search (–index-server) : Uniquement si votre serveur Redis Search est sur une IP/port différent de localhost:6379 par défaut.

Lancez d’abord Redis Search en tâche de fond :

docker run --rm -p 6700:6379 redislabs/redisearch:latest -d

Puis lancez FestIn avec l’indexation et le serveur distant :

festin --index --index-server redis://127.0.0.1:6700 mon-super-site.com

Attention : l’option --index-server doit obligatoirement commencer par le préfixe redis://.

Bien sûr, on a pas forcément envie de relancer FestIn à chaque nouveau domaine à analyser. C’est pour ça qu’il existe le mode surveillance. FestIn se lance et attend l’ajout de nouveaux domaines dans un fichier qu’il surveille. Pratique pour l’utiliser avec d’autres outils comme dnsrecon.

Lancez FestIn en mode surveillance avec le fichier domaines.txt :

festin --watch -f domaines.txt

Dans un autre terminal, ajoutez des domaines à domaines.txt :

echo "encore-un-autre-site.com" >> domaines.txt

Dès qu’un nouveau domaine est ajouté au fichier, FestIn le scanne automatiquement à la recherche de buckets S3 ouverts. Pour aller plus loin, on peut combiner FestIn avec un outil de reconnaissance DNS comme DnsRecon. L’idée est de récupérer des sous-domaines potentiels liés au domaine principal et de les balancer ensuite à FestIn pour scanner d’éventuels buckets S3 cachés.

Etape 1 : Scruter le domaine cible avec DnsRecon

On va utiliser DnsRecon pour trouver des sous-domaines associés à cible.com. Sauvegardez la sortie dans un fichier CSV :

dnsrecon -d cible.com -t crt -c cible.com.csv

Etape 2 : Préparer le fichier pour FestIn

On isole les sous-domaines du fichier CSV pour les injecter dans FestIn (un domaine par ligne) :

tail -n +2 cible.com.csv | sort -u | cut -d "," -f 2 >> cible.com.domaines

Etape 3 : Lancer FestIn et récupérer les résultats

On balance le fichier de sous-domaines à FestIn en activant la recherche Tor, la concurrence à 5, un serveur DNS personnalisé et en sauvegardant les résultats dans des fichiers distincts :

festin -f cible.com.domaines -

Et pour automatiser tout ça sur plein de domaines à la chaîne, on a même un petit script loop.sh bien pratique dans les examples du repo GitHub.

Voilà les amis, vous avez toutes les clés pour utiliser FestIn comme un pro et aller secouer les buckets S3 qui traînent ! C’est quand même un outil hyper complet et puissant, pensez à l’utiliser avec un proxy ou Tor pour pas vous faire bloquer, et amusez vous bien mais toujours de manière éthique et responsable hein !

VASA-1 – Des visages parlants ultra-réalistes et en temps réel

Par : Korben
17 avril 2024 à 23:49

VASA-1 est un nouveau framework qui permet de générer des visages parlants ultra-réalistes en temps réel ! En gros, vous balancez une simple photo à cette IA, ainsi qu’un petit clip audio, et bim ! Elle vous pond une vidéo d’un visage qui parle, avec une synchronisation de la bouche nickel chrome, des expressions faciales hyper naturelles et des mouvements de tête très fluides. C’est hyper bluffant !

Les chercheurs de Microsoft ont réussi ce tour de force en combinant plusieurs techniques de pointe en deep learning. Ils ont d’abord créé un espace latent expressif et bien organisé pour représenter les visages humains. Ça permet de générer de nouveaux visages variés, qui restent cohérents avec les données existantes. Ensuite, ils ont entraîné un modèle de génération de dynamiques faciales et de mouvements de tête, appelé le Diffusion Transformer, pour générer les mouvements à partir de l’audio et d’autres signaux de contrôle.

Et le résultat est juste époustouflant. On a l’impression de voir de vraies personnes qui parlent, avec toutes les nuances et les subtilités des expressions faciales. Les lèvres bougent parfaitement en rythme avec les paroles, les yeux clignent et regardent naturellement, les sourcils se lèvent et se froncent…

En plus de ça, VASA-1 peut générer des vidéos en haute résolution (512×512) à une cadence élevée, jusqu’à 40 images par seconde, avec une latence de démarrage négligeable. Autant dire que c’est le graal pour toutes les applications qui nécessitent des avatars parlants réalistes. On peut imaginer des assistants virtuels avec lesquels on pourrait interagir de manière super naturelle, des personnages de jeux vidéo encore plus crédibles et attachants, des outils pédagogiques révolutionnaires pour apprendre les langues ou d’autres matières, des thérapies innovantes utilisant des avatars pour aider les patients… etc etc..

En plus de pouvoir contrôler la direction du regard, la distance de la tête et même les émotions du visage généré, VASA-1 est capable de gérer des entrées qui sortent complètement de son domaine d’entraînement comme des photos artistiques, du chant, d’autres langues…etc.

Bon, évidemment, il reste encore quelques limitations. Par exemple, le modèle ne gère que le haut du corps et ne prend pas en compte les éléments non rigides comme les cheveux ou les vêtements. De plus, même si les visages générés semblent très réalistes, ils ne peuvent pas encore imiter parfaitement l’apparence et les mouvements d’une vraie personne mais les chercheurs comptent bien continuer à l’améliorer pour qu’il soit encore plus versatile et expressif.

En attendant, je vous invite à checker leur page de démo pour voir cette merveille en action. C’est juste hallucinant ! Par contre, vu les problèmes éthiques que ça pourrait poser du style usurpation d’identité, fake news et compagnie, et connaissans Microsoft, je pense que VASA-1 ne sera pas testable par tous bientôt malheureusement. Mais je peux me tromper…

ChatGPT est plus efficace et moins coûteux qu’un cybercriminel

Par : Korben
17 avril 2024 à 23:03

Les grands modèles de langage (LLM), comme le célèbre GPT-4 d’OpenAI, font des prouesses en termes de génération de texte, de code et de résolution de problèmes. Perso, je ne peux plus m’en passer, surtout quand je code. Mais ces avancées spectaculaires de l’IA pourraient avoir un côté obscur : la capacité à exploiter des vulnérabilités critiques.

C’est ce que révèle une étude de chercheurs de l’Université d’Illinois à Urbana-Champaign, qui ont collecté un ensemble de 15 vulnérabilités 0day bien réelles, certaines classées comme critiques dans la base de données CVE et le constat est sans appel. Lorsqu’on lui fournit la description CVE, GPT-4 parvient à concevoir des attaques fonctionnelles pour 87% de ces failles ! En comparaison, GPT-3.5, les modèles open source (OpenHermes-2.5-Mistral-7B, Llama-2 Chat…) et même les scanners de vulnérabilités comme ZAP ou Metasploit échouent lamentablement avec un taux de 0%.

Heureusement, sans la description CVE, les performances de GPT-4 chutent à 7% de réussite. Il est donc bien meilleur pour exploiter des failles connues que pour les débusquer lui-même. Ouf !

Mais quand même, ça fait froid dans le dos… Imaginez ce qu’on pourrait faire avec un agent IA qui serait capable de se balader sur la toile pour mener des attaques complexes de manière autonome. Accès root à des serveurs, exécution de code arbitraire à distance, exfiltration de données confidentielles… Tout devient possible et à portée de n’importe quel script kiddie un peu motivé.

Et le pire, c’est que c’est déjà rentable puisque les chercheurs estiment qu’utiliser un agent LLM pour exploiter des failles coûterait 2,8 fois moins cher que de la main-d’œuvre cyber-criminelle. Sans parler de la scalabilité de ce type d’attaques par rapport à des humains qui ont des limites.

Alors concrètement, qu’est ce qu’on peut faire contre ça ? Et bien, rien de nouveau, c’est comme d’hab, à savoir :

  • Patcher encore plus vite les vulnérabilités critiques, en priorité les « 0day » qui menacent les systèmes en prod
  • Monitorer en continu l’émergence de nouvelles vulnérabilités et signatures d’attaques
  • Mettre en place des mécanismes de détection et réponse aux incidents basés sur l’IA pour contrer le feu par le feu
  • Sensibiliser les utilisateurs aux risques et aux bonnes pratiques de « cyber-hygiène »
  • Repenser l’architecture de sécurité en adoptant une approche « zero trust » et en segmentant au maximum
  • Investir dans la recherche et le développement en cybersécurité pour garder un coup d’avance

Les fournisseurs de LLM comme OpenAI ont aussi un rôle à jouer en mettant en place des garde-fous et des mécanismes de contrôle stricts sur leurs modèles. La bonne nouvelle, c’est que les auteurs de l’étude les ont avertis et ces derniers ont demandé de ne pas rendre publics les prompts utilisés dans l’étude, au moins le temps qu’ils « corrigent » leur IA.

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Un moddeur fait tourner Halo 2 en 720p sur la Xbox originale

Par : Korben
17 avril 2024 à 21:12

Un surdoué du bidouillage nommé Ryan Miceli, alias « grimdoomer » sur GitHub, vient de réussir un truc de malade : faire tourner Halo 2 en 720p sur une Xbox première génération ! Oui, 720p sur la vénérable console de Microsoft sortie en 2001, c’est un bel exploit.

Mais alors, comment ce bon vieux Ryan a-t-il réussi ce tour de passe-passe ? Eh bien figurez-vous qu’il a littéralement mis les mains dans le cambouis pour effectuer des modifications matérielles, dans le kernel, et même sur le jeu lui-même. Un travail de titan !

Pour entrer un peu plus dans les détails techniques, sachez que Miceli a installé un câble IDE 80 broches pour connecter le disque dur de la Xbox à un PCB custom qui supporte des vitesses de transfert plus rapides. Résultat, des temps de chargement optimisés et des perfs globalement boostées. Côté kernel, notre modder de génie a optimisé la gestion de la mémoire pour augmenter la quantité de RAM disponible pour le jeu. Et ce n’est pas tout ! Il a aussi ajouté le support du triple buffering pour un rendu plus fluide, et même des sliders pour régler le FOV.

Faut quand même se rappeler qu’à sa sortie, Halo 2 faisait déjà cracher les poumons de la console alors l’idée de le faire tourner en 720p, ça relève presque de la science-fiction. Il a notamment exploité une faille dans le système de mémoire partagée entre le CPU et le GPU et en bidouillant le code, il a réussi à gonfler la mémoire vidéo. Et même si le framerate trinque un peu à cause de cet overclocking, on est quand même en 720p au final.

Et pour ceux qui voudraient (presque) la même chose sur leur XBox mais qui n’ont pas envie de sortir le fer à souder, Ryan a pensé à tout. Certes, pour obtenir le Graal des 720p, faut mettre les mains dans les composants et charcuter un peu la bête, mais une bonne partie des améliorations, comme la correction du scaling en 480p ou les options pour régler le FOV, fonctionnent sur une console stock !

Bravo à Mister Miceli, un vrai Master Chief !

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Atlas – Le robot humanoïde de Boston Dynamics passe en version sans fil

Par : Korben
17 avril 2024 à 15:35

Boston Dynamics, le célèbre fabricant américain de robots, va vous épater une fois de plus avec sa dernière prouesse technologique : Atlas, le robot humanoïde qui passe en mode « sans fil » si je puis dire ! Eh oui, ce grand gaillard mécanique qui nous avait déjà bluffé par ses prouesses physiques fait peau neuve et troque ses câbles encombrants contre une batterie bien pratique. Fini le régime « branché sur secteur », Atlas peut maintenant se la jouer nomade et partir à l’aventure sans sa laisse, en abandonnant son système hydraulique pour un système 100% électrique.

Vous l’aurez compris parce que vous êtes super malins, limite HPI je pense, l’idée c’est de le rendre plus autonome et plus mobile afin qu’il puisse se faufiler dans des endroits inaccessibles, intervenir sur des terrains accidentés, et même prêter main forte lors de missions de sauvetage.

Grâce à ses capteurs et ses algorithmes de pointe, il peut analyser son environnement en temps réel, esquiver les obstacles tel un ninja, et même se relever tout seul comme un grand s’il se prend une gamelle. Un vrai pro de la gymnastique quoiqu’un peu flippant ! Équipé de capteurs comme des caméras, du lidar, du sonar et de l’imagerie thermique, il est ainsi capable de collecter des données dans différents environnements industriels.

Mais le plus fort, c’est qu’Atlas apprend à une vitesse affolante. Ses créateurs lui font suivre un entraînement intensif digne des meilleurs athlètes : courses, sauts, pirouettes… leur robot est soumis à un vrai parcours du combattant et le résultat est là puisqu’à chaque nouvelle vidéo, on reste scotché devant les prouesses de ce prodige mécanique. Grâce à des techniques de vision par ordinateur et d’apprentissage automatique, il peut détecter des objets, reconnaître des formes et suivre des mouvements.

Boston Dynamics a aussi lancé son propre système d’exploitation pour robots, baptisé Orbit. C’est la tour de contrôle qui permet de gérer toute une flotte de robots, de créer des jumeaux numériques des sites, pour orchestrer une robotisation complète d’un entrepôt ou d’une usine par exemple. Pour l’instant, seul Spot y a droit, mais Atlas et Stretch devraient bientôt être de la partie.

Pour le plaisir, je vous remets aussi la vidéo très impressionnante de l’ancienne version d’Atlas qui lui est hydraulique :

Évidemment, tout ça soulève pas mal de questions sur l’avenir de nos amis les robots. Est-ce qu’un jour Atlas et ses copains remplaceront les humains sur les chantiers ou dans les usines ? Est-ce qu’ils viendront nous sauver des décombres tel Superman quand un bâtiment s’effondrera ? Une chose est sûre, Boston Dynamics ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. L’objectif c’est de l’intégrer avec les autres systèmes de l’entreprise comme des ERP pour améliorer encore un peu plus ses fonctionnalités et lui fournir des tas de données en temps réel.

Actuellement, la société américaine planche sur une version encore plus perfectionnée d’Atlas, avec une intelligence artificielle dernier cri et une autonomie rallongée et à terme, ce robot pourrait bien devenir le nouveau chouchou des industriels et des services de secours du monde entier même s’il faut garder à l’esprit qu’il ne peut pas encore tout faire car certaines zones confinées ou difficiles d’accès peuvent nécessiter d’autres méthodes d’inspection en complément.

Dommage, je l’aurais bien amené dans la forêt avec moi pour couper du bois. M’enfin, rassurez-vous, même avec toutes ces améliorations, Atlas n’est pas près de piquer le boulot de Terminator. Enfin, espérons-le ! En attendant, on ne peut que saluer le génie des ingénieurs de Boston Dynamics, qui repoussent sans cesse les limites de la robotique.

Et si vous voulez en savoir plus sur les dernières avancées d’Atlas, je vous invite à consulter le blog officiel de Boston Dynamics qui détaille les dessous de cette nouvelle version sur batterie.

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Peut être une solution pour réduire les acouphènes ?

Par : Korben
17 avril 2024 à 09:43

Ah les acouphènes, cette bande-son de l’enfer qui nous pourrit la vie ! Perso, j’ai parfois un sifflement strident qui me vrille les tympans et pas de bouton « mute » pour le stopper. Alors ça va, ça m’arrive assez rarement mais si vous faites partie des 8 millions de français à subir ce calvaire, j’ai une bonne nouvelle pour vous.

Figurez-vous que la FDA (l’équivalent américain de notre bon vieille ANSM) a donné son feu vert à un appareil révolutionnaire : le Lenire.

OK, le nom fait un peu penser à un Pokemon, mais ce truc au look tout droit d’un film de science-fiction des années 80 dispose d’un embout buccal bardé d’électrodes en acier inoxydable que vous placez dans votre bouche et qui va littéralement vous envoyer de l’électricité dans la langue !

Wow wow wow, on se calme, c’est pas la chaise électrique non plus hein ^^.

En fait, ça envoie des mini stimulations pour « chatouiller » votre langue, comme si une armée de petites fourmis faisait la fiesta sur votre muscle lingual. Pendant ce temps-là, vous avez un casque sur les oreilles qui diffuse des sons aussi apaisants que le ressac sur une plage de sable blanc et le combo fait que les acouphènes se réduisent. Dans une étude clinique portant sur 326 patients, 84% des participants ont constaté une amélioration significative après 12 semaines d’utilisation du Lenire. C’est quand même un sacré bond en avant quand on sait qu’avant, y avait pas grand chose pour soulager les gens.

Alors comment ça fonctionne ?

Et bien en gros, votre cerveau, c’est comme un projecteur qui est toujours braqué sur ce qui est important. Quand vous avez des acouphènes, c’est comme si le projecteur était bloqué sur le bruit parasite en mode « alerte rouge, défcon 1, on va tous mourir !« . Du coup, impossible de penser à autre chose, ça vous pourrit le ciboulot. Eh ben figurez-vous que cet appareil, c’est le copain qui viendrait vous secouer en mode « hey, regarde plutôt ça, c’est carrément plus intéressant !« . En stimulant votre langue et vos oreilles simultanément, il force donc votre cerveau à changer de focus. Résultat, votre projecteur mental n’est plus obnubilé par les acouphènes !

Après, c’est pas donné… comptez dans les 4000 balles pour vous offrir cette petite merveille. Mais pour les gens qui ont les oreilles qui sifflent à longueur de journée, on est prêt à tout pour retrouver un peu de répit, même à vendre un rein au marché noir (non, je déconne, faites pas !). Après y’a surement moyen de faire un équivalent DIY avec une pile et un casque à réduction de bruit, j’sais pas…

Bref, y’a de l’espoir pour tous les acouphéniques en galère et c’est ce que je voulais partager avec vous aujourd’hui ;-).

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Tess – En route vers une IA génératrice d’images qui rémunère les artistes

Par : Korben
17 avril 2024 à 07:25

Les générateurs d’images IA actuels comme Midjourney, Dall-E et j’en passe, font polémique puisqu’ils piochent allégrement dans les œuvres des artistes sans leur consentement ni rémunération. Mais des solutions sont en train de se mettre en place pour les entreprises qui souhaiteraient utiliser l’IA pour illustrer leurs supports sans pour autant piller les artistes.

Une de ces solutions, c’est Tess qui propose une approche que j’ai trouvée intéressante puisqu’elle met en place des collaborations avec des créateurs pour utiliser leur style dans des modèles de diffusion d’images.

Concrètement, chaque modèle d’IA est entraîné sur le style visuel d’un artiste unique, avec son accord puis l’outil utilise un SDXL custom (Stable Diffusion) pour générer les images. Évidemment, à chaque fois qu’une image est générée avec son style, l’artiste touche des royalties ! C’est gagnant-gagnant donc.

L’outil intègre également un système de métadonnées basé sur le protocole C2PA, qui permet d’identifier clairement les images générées par IA et de les distinguer des créations originales.

L’objectif de Tess est donc clair : démocratiser la création d’images artistiques de qualité, en la rendant accessible au plus grand nombre, tout en rémunérant équitablement les artistes et leur permettant de garder la maitrise de leur art. C’est une bonne idée vous ne trouvez pas ?

Et les artistes dans tout ça ? Et bien si j’en crois le site de Tess, ils sont déjà plus de 100 à avoir déjà sauté le pas, séduits par ce nouveau modèle de rémunération. Maintenant si vous voulez devenir clients de la plateforme, ce n’est malheureusement pas encore ouvert à tous, mais une liste d’attente est en place pour vous inscrire et être tenu au courant.

À partir d’avant-hierGénéralistes

Faille de sécurité dans les terminaux de check-in IBIS – les codes d’accès aux chambres exposés

Par : Korben
2 avril 2024 à 12:39

C’est vachement pratique de pouvoir récupérer sa chambre d’hôtel après une grosse journée, simplement en passant par le terminal qui se trouve dans l’entrée de l’hôtel. On tape son nom, on paye et paf, on récupère son numéro de chambre et le code pour y accéder. Sauf que ce que vous ignorez peut-être, c’est que ce même terminal vient potentiellement d’exposer votre code d’accès à des personnes mal intentionnées…

C’est exactement ce qui s’est passé dans un hôtel IBIS Budget à Hambourg, en Allemagne. Lors d’un congrès de hackers, la société Pentagrid a remarqué une faille de sécurité pour le moins inquiétante dans le terminal de check-in. Ainsi, en entrant une série de tirets à la place du numéro, le terminal liste toutes les réservations avec leur numéro, la date d’arrivée prévue et le prix total du séjour. Puis en sélectionnant une réservation, on accède directement au numéro de chambre et au code d’accès de la porte.

Dans l’hôtel en question, pas moins de 87 réservations étaient ainsi exposées, soit près de la moitié des 180 chambres de l’établissement !

Vous imaginez le désastre si ces codes tombaient entre de mauvaises mains ? Adieu vos effets personnels, surtout dans un hôtel bas de gamme comme celui-ci qui n’est pas équipé de coffres-forts dans les chambres. Et je vous parle pas des agressions en pleine nuit ! C’est la porte ouverte à toutes les fenêtres comme dirait l’autre.

Fort heureusement, Pentagrid a immédiatement signalé cette faille à la chaîne hôtelière Accor, propriétaire des hôtels IBIS. Le problème a depuis été corrigé, mais il aura fallu quand même plusieurs échanges et relances de la part des hackers pour que des actions soient entreprises de la part d’Accor.

Mais comment une telle faille a-t-elle pu se produire ? Et bien d’après les informations fournies par Pentagrid sur leur blog, il semblerait que le terminal de check-in ait une fonction de recherche des réservations qui nécessite uniquement le numéro de réservation pour afficher le numéro de chambre et le code d’accès. Donc c’est pas un bug, c’est une feature qui a mal tournée…

Le pire dans tout ça, c’est que de base, les numéros de réservation ne sont pas une donnée très sécurisée puisqu’on les retrouve sur toute la paperasse comme les factures…etc qui peuvent ensuite être récupérées dans une poubelle par exemple. Donc n’importe qui pourrait mettre la main dessus et accéder à votre chambre.

C’est pourquoi les auteurs de cette découverte recommandent aux hôtels de mettre en place une vérification supplémentaire pour accéder aux informations de réservation, comme un code PIN qui serait communiqué séparément au client. Les terminaux devraient aussi supprimer automatiquement les réservations dès que les informations ont été imprimées ou consultées.

En attendant, si vous séjournez dans un hôtel IBIS Budget prochainement, n’allez pas vous amuser à vérifier que la faille a été corrigée sur le terminal de check-in parce que vous ne voulez pas finir en prison pour piratage (lol).

En tout cas, sachez-le, la prochaine fois que je dors à l’IBIS, je vous attendrais de pied ferme en embuscade dans mon peignoir façon biopic DSK par Liam Neeson.

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StickerBaker – Créez des stickers IA personnalisés en quelques clics

Par : Korben
2 avril 2024 à 07:00

Vous aimez créer des stickers pour épater vos amis sur les réseaux sociaux ? Mais vous en avez marre de passer des heures sur Photoshop pour un résultat pas toujours au top ? J’ai ce qu’il vous faut !

Le site web StickerBaker est une vraie petite pépite pour générer des stickers personnalisés en quelques clics grâce à l’intelligence artificielle.

Concrètement, vous uploadez une photo de votre trombine, vous entrez une petite description façon prompt et bim, l’IA vous génère un sticker sur-mesure avec un rendu digne des plus grands graphistes. Pas besoin d’être un crack en dessin ou en retouche d’image, StickerBaker s’occupe de tout !

Mais alors StickerBaker, ça peut servir à quoi concrètement ? Et bien comme je le disais, créer des stickers complètement barrés à partir de vos photos pour amuser la galerie et mettre l’ambiance dans la conversation WhatsApp du jeudi soir ! Mais ça peut aussi permettre à des artistes, graphistes ou même des marques de prototyper rapidement des designs de stickers avant une prod plus poussée. Plutôt que de partir d’une feuille blanche, autant utiliser l’IA pour générer des premiers jets et itérer à partir de là. Ça peut faire gagner un temps fou.

Sous le capot, le site utilise le modèle Albedo XL et des techniques de machine learning comme les LoRA (Learning Rate Adaptation) pour comprendre votre prompt et générer un visuel qui déchire. Les plus geeks d’entre vous apprécieront les performances de l’engin : un sticker généré en 10 secondes max grâce aux cartes graphiques Nvidia A40. Ça envoie du lourd !

Et le must du must, c’est que StickerBaker est un projet open source, le code est dispo sur GitHub. Ça veut dire que la communauté peut mettre la main à la pâte pour améliorer l’outil. Vous pouvez par exemple bidouiller le code pour modifier les styles de stickers générés. Un vrai bonheur pour les devs qui veulent comprendre comment ça marche derrière.

Autre bon point, vos photos sont supprimées direct après le traitement. Pas de stockage chelou des données ou d’utilisations douteuses derrière, StickerBaker est clean de ce côté là. C’est toujours appréciable de nos jours.

Après, faut pas se leurrer, on est encore loin d’une app grand public. L’interface est rudimentaire et il faut un minimum biberonné à l’anglais et à l’univers des IA générative pour pas être largué. Mais c’est un premier pas encourageant vers la démocratisation de ces technologies.

Au final, StickerBaker c’est une chouette démo techno qui montre tout le potentiel de l’IA générative appliquée au domaine des stickers et du graphisme. Le projet n’en est qu’à ses débuts mais mérite clairement d’être suivi de près. Ça pourrait bien révolutionner notre manière de créer des visuels à l’avenir, qui sait ? En tout cas, moi j’ai hâte de voir les prochaines évolutions de ce genre d’outils !

Merci à Lorenper pour l’info.

The Pirate Bay – Le plus vieux torrent actif fête ses 20 ans

Par : Korben
1 avril 2024 à 19:28

Ah, The Pirate Bay… Ce nom résonne comme une douce mélodie à mes oreilles. Depuis sa création en 2003, ce site emblématique a connu bien des tempêtes, mais tel un navire insubmersible, il continue de voguer fièrement sur les flots du BitTorrent.

Pour vous rafraichir la mémoire, en 2003, Facebook n’était même pas encore une lueur dans les yeux de Mark Zuckerberg, YouTube n’existait pas, et les smartphones, une lointaine chimère ! Même Korben.info n’était pas là ! Et à l’époque, pour regarder un film, il fallait soit acheter un DVD pour les plus fortunés, soit se prendre une carte chez Vidéo Futur. Hé oui pas de streaming à l’époque !

Et aujourd’hui, c’est un anniversaire un peu particulier que The Pirate Bay fête : les 20 ans du plus ancien torrent encore actif sur le site !

Il s’agit d’un épisode de la série « High Chaparral« , uploadé le 25 mars 2004, qui a donc traversé deux décennies, et qui est toujours partagé par plusieurs seeders dévoués, prêts à perpétuer son existence envers et contre tout. Au fil des années, ce torrent est même devenu un véritable symbole pour la communauté de The Pirate Bay.

Bien sûr, d’autres torrents anciens subsistent, comme une copie piratée du documentaire « Revolution OS » ou le célèbre « The Fanimatrix« . Mais cet épisode de « High Chaparral » détient quand même la palme de la longévité, du haut de ses 20 printemps.

Alors oui, on ne sait pas ce que nous réserve l’avenir mais une chose est sûre, The Pirate Bay et ses irréductibles pirates continueront de naviguer, bravant les tempêtes juridiques et autres assauts des ayants droits assoiffés de thunes.

Allez, rendez-vous dans 10 ans pour fêter les 30 ans de « High Chaparral » !

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ChatGPT est maintenant accessible sans compte

Par : Korben
1 avril 2024 à 19:10

Ça y est, c’est officiel ! ChatGPT, le célèbre agent conversationnel développé par OpenAI, est désormais accessible à tous sans qu’on ait besoin de se créer un compte. C’est une nouvelle qui devrait ravir les curieux qui souhaitaient tester les capacités de cette intelligence artificielle révolutionnaire sans avoir à s’embêter avec la création d’un énième compte en ligne.

Pour profiter de ChatGPT sans compte, rien de plus simple ! Il vous suffit de vous rendre sur l’application web chat.openai.com ou de télécharger l’application officielle ChatGPT sur votre smartphone, que vous soyez sur iPhone ou Android. Et vous pourrez directement commencer à discuter avec l’IA sans aucune autre formalité.

Par contre, ici en France, ça n’a pas encore l’air actif. J’ai du passer par un VPN via les États-Unis pour en profiter sans avoir à me créer un compte.

Et il faut quand même noter quelques petites limitations par rapport à la version avec compte. Déjà, vous ne pourrez pas sauvegarder ni consulter l’historique de vos conversations, et encore moins les partager avec d’autres utilisateurs. Vous n’aurez pas non plus accès aux conversations vocales ou aux instructions personnalisées. Et surtout, vous serez limité au modèle standard GPT-3.5, comme pour les comptes gratuits. Si vous voulez profiter de la puissance du modèle GPT-4, il faudra alors passer à la caisse et souscrire à l’abonnement payant ChatGPT Plus.

Mais bon, pour une utilisation basique de ChatGPT, la version sans compte est largement suffisante. Vous pourrez poser toutes vos questions, demander des conseils, générer du contenu, et même avoir des conversations à l’infini avec l’IA. Parfait pour découvrir le potentiel de l’IA conversationnelle et vous familiariser avec cet outil fascinant si ce n’est pas encore fait.

D’ailleurs, OpenAI a précisé avoir mis en place des « garde-fous supplémentaires » pour l’utilisation de ChatGPT sans compte. Donc ne soyez pas surpris si l’IA refuse de répondre à certaines de vos questions un peu trop sensibles ou sur des thèmes controversées.

N’oubliez pas que ChatGPT reste un outil imparfait, avec ses limites et ses défauts et qu’il peut parfois se tromper, inventer des choses ou tenir des propos biaisés. Donc gardez toujours votre esprit critique et ne prenez pas tout ce qu’il dit pour argent comptant. Et par pitié, ne l’utilisez pas comme un oracle infaillible ou comme si c’était Wikipédia. Voyez plutôt ça comme un outil permettant de retravailler du texte.

Amusez-vous bien !

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Onionpipe – Créez des tunnels réseau virtuels inarrêtables

Par : Korben
1 avril 2024 à 13:42

Y’a un nouveau soft qui vient de sortir et qui va vous permettre de créer des tunnels réseau virtuellement inarrêtables, où que vous soyez dans le monde. Ça s’appelle onionpipe et ça utilise les adresses Onion de Tor pour faire transiter vos données de manière sécurisée et privée.

Imaginez un peu le truc : vous avez un service perso que vous voulez héberger chez vous mais votre FAI bloque les connexions entrantes ? Ou alors vous avez des clients qui sont derrière des pare-feu restrictifs type WiFi public ? Pas de souci, avec onionpipe votre service n’a pas besoin d’une IP publique pour être accessible ! Vous pouvez publier votre service avec une adresse onion unique et persistante, et donner l’accès de manière sécurisée seulement aux personnes de votre choix.

Le plus cool c’est que vous n’avez pas besoin de faire confiance et de filer vos données persos à des services payants type Tailscale ou ZeroTier. Avec onionpipe, vous gardez le contrôle total !

Concrètement, onionpipe c’est un peu comme socat mais pour les réseaux Tor. Ça met en place des tunnels de transfert de paquets pour faire des redirections de ports. Par exemple vous pouvez exposer le port local 8000 vers une adresse onion temporaire :

onionpipe 8000

Ou alors vers le port 80 d’une adresse onion temporaire en utilisant ~ comme raccourci :

onionpipe 8000~80

Vous pouvez même créer une adresse onion persistante avec un petit nom pour vous y retrouver :

onionpipe 8000~80@my-app

Et réutiliser ce nom dans plusieurs redirections pour faire référence à la même adresse onion. Tiens par exemple on pourrait monter un petit forum web pour un serveur Minecraft :

onionpipe 8000~80@minecraft 25565@minecraft

Toutes les redirections sans nom utilisent la même adresse onion temporaire :

onionpipe 192.168.1.100:8000~80,8080,9000 9090

Vous pouvez aussi exposer un socket Unix vers une adresse onion :

onionpipe /run/server.sock~80

Ou sacrifier un peu la confidentialité réseau contre une latence réduite en publiant un service onion non-anonyme :

onionpipe --anonymous=false 8000

Dans l’autre sens, vous pouvez rediriger le port 80 d’une adresse onion distante vers le port local 80 :

onionpipe xxx.onion:80

Ou vers le port 80 en écoute sur toutes les interfaces, pour exposer publiquement l’accès au service onion :

onionpipe xxx.onion:80~0.0.0.0:80

Pour aller plus loin dans la sécurisation de vos services persos, onionpipe gère aussi l’authentification client. En gros ça permet de n’autoriser l’accès qu’à une liste de clés publiques de votre choix.

Voilà comment ça marche :

Alice génère une nouvelle paire de clés d’authentification client

onionpipe client new alice

Puis Alice partage cette clé publique avec Bob, qui transmet un service en oignon qu’elle seule peut utiliser.

onionpipe --require-auth CLEPUBLIQUEALICE 8000~80@test

Alice utilise alors sa clé privée pour se connecter au service onion de Bob et le rediriger en local

onionpipe --auth alice ADRESSEONIONBOB:80~7000

Et voilà, un canal de communication privé et sécurisé entre Alice et Bob, sans passer par un serveur central 😉

Cerise sur le gâteau, ça s’intègre super facilement avec Docker ! Seule subtilité, comme c’est le conteneur qui fait la redirection, faut ajuster les adresses locales en conséquence. Pour rediriger le port 80 de l’hôte Docker :

docker run --rm ghcr.io/cmars/onionpipe:main host.docker.internal:80

Avec Podman vous pouvez carrément exposer le réseau de l’hôte local :

podman run --network=host --rm ghcr.io/cmars/onionpipe:main 8000

Et comme les adresses de redirection locales sont résolues par DNS, c’est ultra simple de publier des services onion depuis Docker Compose ou Kubernetes. Jetez un œil à cet exemple avec Nextcloud, c’est assez génial !

Merci à Lorenper

Justine Tunney booste encore une fois les performances de llama.cpp

Par : Korben
1 avril 2024 à 07:20

La révolution de l’IA est en marche depuis un bon moment maintenant mais faire tourner les derniers modèles de langage comme llama.cpp sur votre bécane, demande de la puissance. C’est là qu’intervient Justine Tunney, hackeuse et ex-programmeuse de chez Google, qui vient de pondre de nouveaux kernels d’algèbre linéaire pour booster les perfs de llama.cpp.

Concrètement, elle a réécrit les routines qui font les multiplications de matrices, c’est à dire les opérations au cœur des réseaux de neurones et en utilisant les dernières instructions vectorielles AVX-512 et ARM dotprod, elle a réussi à multiplier par 5 la vitesse d’exécution sur les processeurs récents d’Intel, AMD et ARM.

Mais ce n’est pas tout, elle a aussi bossé sur l’optimisation mémoire. Fini le temps où les calculs étaient ralentis par les accès à la RAM. Grâce à une utilisation intelligente du cache L2 et du prefetching, elle arrive maintenant à diviser par 2 le temps de chargement des données.

Résultat, llama.cpp et les autres modèles compatibles tournent comme des horloges, même sur des configs modestes. Fini les CUDA cores hors de prix, un bon vieux processeur avec un peu de RAM suffit. De quoi démocratiser l’accès à l’IA sans se ruiner surtout que son code est dispo sur son GitHub. Il est écrit en C++ avec zéro dépendance externe et peut être compilé sur Linux, macOS, Windows, FreeBSD et même SerenityOS.

Mais Justine ne compte pas s’arrêter là. Elle planche déjà sur le support de nouveaux formats de données comme le FP16 et le BF16 pour réduire encore l’empreinte mémoire. À terme, elle espère faire tourner les IA les plus gourmandes sur un Raspberry Pi ! Chouette non ?

D’un côté on a donc les géants comme Nvidia qui misent tout sur leurs accélérateurs graphiques propriétaires et de l’autre les hackers et les libristes qui veulent garder le contrôle de leur machine avec du code ouvert et optimisé.

En attendant, je vous invite à tester ses kernels par vous-même et à voir la différence. C’est peut-être ça le véritable sens du progrès technologique : permettre au plus grand nombre d’accéder à des outils auparavant réservés à une élite.

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Rust chez Google – Une productivité doublée et du code plus fiable

Par : Korben
1 avril 2024 à 06:17

Ça y est, la vague Rust déferle sur la Silicon Valley et même le géant Google n’y échappe pas ! Le langage de programmation qui monte, qui monte, s’installe peu à peu dans les couloirs de la firme de Mountain View et visiblement, il fait des ravages… mais dans le bon sens du terme !

Lors de la récente conférence Rust Nation UK, Lars Bergstrom, directeur de l’ingénierie chez Google, a lâché une petite bombe : les équipes de dev qui sont passées à Rust ont vu leur productivité doubler par rapport à celles qui utilisent encore C++ !

On savait déjà que Rust était prometteur, avec sa gestion de la mémoire ultra safe et son système de « ownership » qui évite les erreurs de segmentation. Mais de là à imaginer des gains de productivité pareils, personne n’osait en rêver !

Et pourtant, c’est bien réel puisque quand une équipe Google migre un projet C++ vers Rust, elle divise par deux le temps nécessaire pour le développer et le maintenir. C’est énorme ! Surtout quand on sait à quel point le développement en C++ peut être chronophage et complexe. Mais alors comment expliquer un tel boost de performance ?

D’après Lars Bergstrom, c’est très simple : Rust inspire confiance. Les développeurs se sentent plus sereins quand ils codent en Rust, car ils savent que le compilateur va les aider à éviter toute une classe de bugs vicieux liés à la gestion de la mémoire. Résultat, ils passent moins de temps à débugger et plus de temps à ajouter des fonctionnalités. Et ça, c’est bon pour le moral des troupes et pour la vélocité des projets !

Autre avantage de Rust : sa courbe d’apprentissage. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les développeurs Google ne mettent pas des mois à être opérationnels en Rust. En moyenne, il leur faut environ 2 mois pour se sentir à l’aise et 4 mois pour retrouver leur niveau de productivité C++.

C’est sûr, Rust n’est pas le langage le plus simple à prendre en main, avec ses concepts de ownership et de borrowing qui peuvent paraître abstraits au début. Mais une fois franchie cette étape, on découvre un langage puissant, expressif et fiable. Et puis, il faut bien l’avouer, il y a un petit côté « hype » à coder en Rust en ce moment. C’est un langage qui a le vent en poupe et tout le monde en parle !

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Smartphone Xiaomi – Dites adieu à cette option que vous adorez

Par : Korben
1 avril 2024 à 05:00

— Poisson d’avril ! —

Dans une annonce surprenante, le géant chinois Xiaomi a décidé de supprimer la fonctionnalité « Appel » de ses smartphones, affirmant que cette option n’est plus utilisée par la majorité de ses clients. Cette décision radicale a suscité de nombreuses réactions parmi les utilisateurs de la marque.

Xiaomi affirme que les appels passent désormais par les messageries instantanées

Selon un communiqué officiel de Xiaomi, la fonctionnalité « Appel » sera progressivement retirée de tous les modèles de smartphones de la marque à partir de la prochaine mise à jour. L’entreprise justifie cette décision en expliquant que la plupart des utilisateurs préfèrent désormais passer leurs appels via des applications de messagerie instantanée telles que WhatsApp, Facebook Messenger ou encore WeChat.

« Nos études montrent que moins de 5% de nos clients utilisent encore la fonction d’appel classique via le réseau de l’opérateur« , indique le porte-parole de Xiaomi. « Il nous a donc semblé logique de supprimer cette option devenue obsolète afin d’optimiser les performances de nos appareils. »

Des avantages et des inconvénients pour les utilisateurs

Si cette décision peut sembler radicale, Xiaomi met en avant plusieurs avantages pour ses clients. Tout d’abord, la suppression de la fonctionnalité « Appel » permettra de libérer de l’espace de stockage sur les smartphones, offrant ainsi plus de place pour les photos, vidéos et applications. De plus, l’entreprise promet une amélioration significative de l’autonomie de la batterie, les appels via les messageries consommant moins d’énergie que les appels traditionnels.

Cependant, certains utilisateurs s’inquiètent des conséquences de cette décision. En effet, les appels via les messageries nécessitent une connexion internet stable, ce qui n’est pas toujours le cas dans certaines zones géographiques. De plus, les personnes âgées ou moins à l’aise avec la technologie pourraient se retrouver dans l’incapacité de passer des appels depuis leur smartphone Xiaomi.

Vers une suppression de l’application SMS ?

Suite à cette annonce, des rumeurs circulent quant à une possible suppression de l’application SMS dans un futur proche. En effet, Xiaomi aurait également constaté une baisse significative de l’utilisation des SMS au profit des messageries instantanées.

Si cette information venait à se confirmer, cela marquerait un tournant majeur dans l’histoire de la téléphonie mobile. Les smartphones deviendraient alors de véritables « appareils de messagerie », délaissant progressivement les fonctions de communication traditionnelles.

Quoi qu’il en soit, cette annonce a eu l’effet d’une bombe dans le monde de la tech, suscitant de nombreux débats sur l’avenir de la téléphonie mobile et une fool en colère. Reste à voir si d’autres fabricants emboîteront le pas à Xiaomi dans cette « pêche » aux fonctionnalités obsolètes.

The Nicest Place on the Internet – Un réconfort virtuel plein d’humanité

Par : Korben
31 mars 2024 à 17:26

Laissez-moi vous parler d’un petit coin de paradis sur la toile qui réchauffe le cœur et l’âme comme un chocolat chaud par un soir d’hiver glacial. Bienvenue sur The Nicest Place on the Internet, le site où la bienveillance et la douceur règnent en maîtres !

Si vous avez passé une journée pourrie, que tout part en cacahuète, que vous êtes au bout du rouleau, ce site vous tend les bras avec une ribambelle de vidéos de parfaits inconnus qui vous font des câlins virtuels. Bon, faudra pas trop vous emballer non plus hein, je n’y suis pas encore, mais y’a un petit côté réconfortant et attachant.

On y trouve des gens de tous horizons : des jeunes, des moins jeunes, des geeks, des mamies, des zombies, des astronautes… Une joyeuse farandole d’humanité qui vous serre dans ses bras numériques avec un sourire jusqu’aux oreilles.

Et vous savez quoi ? Vous aussi vous pouvez participer à cette grande chaîne de l’amour ! Il vous suffit d’enregistrer votre propre vidéo de câlin, de la poster sur YouTube et de l’envoyer au site. Vos bras réconfortants iront alors apporter un peu de chaleur et de réconfort à quelqu’un qui en a bien besoin quelque part sur cette planète.

Alors certes, les grincheux et les rabat-joie diront que tout ça est bien niais et cucul la praline. Mais dans un monde où les réseaux sociaux virent souvent au pugilat généralisé (coucou Twitter !!) et où la bienveillance se fait rare, ce genre d’initiative ne peut pas faire de mal. Au contraire, elle nous rappelle que derrière chaque écran, chaque pseudo, il y a un être humain avec ses hauts, ses bas, et son besoin de connexion et de réconfort.

Donc la prochaine fois que vous avez une petite baisse d’énergie, que les trolls et les haters vous minent le moral, faites un petit détour par The Nicest Place on the Internet et laissez cette vague de douceur et d’humanité vous submerger.

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