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Jami – L’alternative décentralisée et sécurisée à Zoom, Teams…etc

Par : Korben
17 mars 2024 à 08:00

Et yooo !

Si vous cherchez un moyen de sécuriser vos communications en ligne, Jami est probablement une réponse à votre préoccupation. Il s’agit d’un logiciel de communication entièrement libre, décentralisé, et sécurisé. Anciennement connu sous le nom de SFLphone puis Ring, Jami est un projet soutenu par la Free Software Foundation et est disponible sur toutes les plateformes, y compris Windows, macOS, Linux, Android et iOS.

Disponible en téléchargement sur jami.net, Jami offre une multitude de fonctionnalités pour répondre aux besoins de communication modernes. Tout d’abord, son fonctionnement est entièrement distribué et repose sur deux réseaux distincts: OpenDHT, une table de hachage distribuée, mais également sur un smart contrat Ethereum pour tout ce qui est enregistrement des noms d’utilisateurs. Cela signifie que toutes les communications sont peer-to-peer et ne nécessitent pas de serveur central pour relayer les données entre les utilisateurs. Génial non ?

Jami offre donc un large éventail de fonctionnalités, notamment la messagerie instantanée, les appels audio et vidéo, les groupes de discussion (appelés les Swarms), les vidéoconférences sans hébergement tiers, l’enregistrement des messages audio et vidéo, le partage d’écran et la diffusion de médias.

Une caractéristique intéressante de Jami est qu’il peut également fonctionner en tant que client SIP. Le logiciel est conforme à la norme X.509 et utilise un cryptage de bout en bout de pointe avec la confidentialité persistante pour toutes les communications.

Comme mentionné précédemment, Jami est disponible sur toutes les plateformes, y compris les environnements de bureau tels que GNOME et KDE, ainsi que sur les smartphones Android et iOS. Les utilisateurs n’ont besoin d’aucune information personnelle pour créer un compte, ce qui contribue à préserver leur anonymat.

En plus des avantages de sécurité et de vie privée, Jami offre également des avantages tels que la gratuité, tant en termes de coût que de liberté, et l’absence de restrictions sur la taille des fichiers, la vitesse, la bande passante, les fonctionnalités, le nombre de comptes, le stockage, et bien d’autres. De plus, comme s’y sont engagés ses créateurs, il n’y aura jamais de publicité sur Jami.

C’est donc une excellente alternative aux services de communication traditionnels (Teams, Zoom ou ce genre de merdes), offrant une plate-forme décentralisée, sécurisée et respectueuse de la vie privée pour tout ce qui est appels, messagerie et partages d’écran.

Si ça vous branche de tester, c’est par ici que ça se passe.

Merci à Lorenper

Garnet – Le nouveau cache qui remplacera un jour Redis dans votre cœur

Par : Korben
20 mars 2024 à 08:51

J’sais pas si vous avez vu, mais l’un des plus grands contributeur au monde au logiciel libre nous a sorti un nouvel outil open source très cool baptisé Garnet. Et ce nouveau système de cache open source développé par Microsoft (oui, c’était une blague à retardement ^^) va surement faire trembler Redis et Memcached (ou pas, c’est encore trop tôt pour le savoir).

D’après les specs, Garnet est conçu pour la scalabilité et le débit poussés à fond les ballons. En gros, on peut gérer un max de requêtes sans faire sourciller votre infra et donc au final, faire des économies ! En plus, d’après le benchmark, les perfs sont juste assez dingues et les temps de latence côté client sont réduits à leur max. Comme souvent avec Microsoft, c’est visiblement du solide.

Garnet repose sur la dernière techno .NET, c’est multi plateforme et hyper extensible. Y’a une API blindée de fonctionnalités et avec le mode cluster, on peut même faire du sharding, de la réplication et de la migration dynamique de clés. Les chercheurs de Microsoft ont mis près d’une décennie à peaufiner cette technologie et c’est maintenant en place chez eux notamment dans les plateformes Windows & Web Experiences, Azure Resource Manager et Azure Resource Graph.

Microsoft a comparé Garnet aux autres solutions du marché et les résultats sont sans appel. Que ce soit en throughput ou en latence, Garnet explose tout le monde, même dans des conditions de charge de taré. Ce qui fait la différence avec Garnet, c’est surtout sa capacité à exploiter pleinement les capacités matérielles actuelles, comme les cœurs multiples, le stockage hiérarchisé et les réseaux rapides, tout en restant simple d’utilisation pour les développeurs d’applications.

Maintenant si vous voulez tester, faire des benchmark et éventuellement un jour remplacer votre Redis, Microsoft a rendu Garnet disponible sur GitHub.

Onionpipe – Créez des tunnels réseau virtuels inarrêtables

Par : Korben
1 avril 2024 à 13:42

Y’a un nouveau soft qui vient de sortir et qui va vous permettre de créer des tunnels réseau virtuellement inarrêtables, où que vous soyez dans le monde. Ça s’appelle onionpipe et ça utilise les adresses Onion de Tor pour faire transiter vos données de manière sécurisée et privée.

Imaginez un peu le truc : vous avez un service perso que vous voulez héberger chez vous mais votre FAI bloque les connexions entrantes ? Ou alors vous avez des clients qui sont derrière des pare-feu restrictifs type WiFi public ? Pas de souci, avec onionpipe votre service n’a pas besoin d’une IP publique pour être accessible ! Vous pouvez publier votre service avec une adresse onion unique et persistante, et donner l’accès de manière sécurisée seulement aux personnes de votre choix.

Le plus cool c’est que vous n’avez pas besoin de faire confiance et de filer vos données persos à des services payants type Tailscale ou ZeroTier. Avec onionpipe, vous gardez le contrôle total !

Concrètement, onionpipe c’est un peu comme socat mais pour les réseaux Tor. Ça met en place des tunnels de transfert de paquets pour faire des redirections de ports. Par exemple vous pouvez exposer le port local 8000 vers une adresse onion temporaire :

onionpipe 8000

Ou alors vers le port 80 d’une adresse onion temporaire en utilisant ~ comme raccourci :

onionpipe 8000~80

Vous pouvez même créer une adresse onion persistante avec un petit nom pour vous y retrouver :

onionpipe 8000~80@my-app

Et réutiliser ce nom dans plusieurs redirections pour faire référence à la même adresse onion. Tiens par exemple on pourrait monter un petit forum web pour un serveur Minecraft :

onionpipe 8000~80@minecraft 25565@minecraft

Toutes les redirections sans nom utilisent la même adresse onion temporaire :

onionpipe 192.168.1.100:8000~80,8080,9000 9090

Vous pouvez aussi exposer un socket Unix vers une adresse onion :

onionpipe /run/server.sock~80

Ou sacrifier un peu la confidentialité réseau contre une latence réduite en publiant un service onion non-anonyme :

onionpipe --anonymous=false 8000

Dans l’autre sens, vous pouvez rediriger le port 80 d’une adresse onion distante vers le port local 80 :

onionpipe xxx.onion:80

Ou vers le port 80 en écoute sur toutes les interfaces, pour exposer publiquement l’accès au service onion :

onionpipe xxx.onion:80~0.0.0.0:80

Pour aller plus loin dans la sécurisation de vos services persos, onionpipe gère aussi l’authentification client. En gros ça permet de n’autoriser l’accès qu’à une liste de clés publiques de votre choix.

Voilà comment ça marche :

Alice génère une nouvelle paire de clés d’authentification client

onionpipe client new alice

Puis Alice partage cette clé publique avec Bob, qui transmet un service en oignon qu’elle seule peut utiliser.

onionpipe --require-auth CLEPUBLIQUEALICE 8000~80@test

Alice utilise alors sa clé privée pour se connecter au service onion de Bob et le rediriger en local

onionpipe --auth alice ADRESSEONIONBOB:80~7000

Et voilà, un canal de communication privé et sécurisé entre Alice et Bob, sans passer par un serveur central 😉

Cerise sur le gâteau, ça s’intègre super facilement avec Docker ! Seule subtilité, comme c’est le conteneur qui fait la redirection, faut ajuster les adresses locales en conséquence. Pour rediriger le port 80 de l’hôte Docker :

docker run --rm ghcr.io/cmars/onionpipe:main host.docker.internal:80

Avec Podman vous pouvez carrément exposer le réseau de l’hôte local :

podman run --network=host --rm ghcr.io/cmars/onionpipe:main 8000

Et comme les adresses de redirection locales sont résolues par DNS, c’est ultra simple de publier des services onion depuis Docker Compose ou Kubernetes. Jetez un œil à cet exemple avec Nextcloud, c’est assez génial !

Merci à Lorenper

VMware Workstation et Fusion passent en gratuits pour les usages personnels !

Par : Korben
14 mai 2024 à 16:16

Alerte bon plan pour tous les passionnés de technologie ! VMware, le spécialiste de la virtualisation, a mis en ligne de nouvelles versions de ses logiciels Workstation et Fusion. La grande nouvelle, c’est que l’utilisation personnelle est désormais totalement gratuite ! Vous pouvez créer des machines virtuelles à profusion sur votre PC Windows, Linux ou votre Mac sans débourser un centime.

Si vous ne connaissez pas encore VMware Workstation et Fusion, il s’agit de logiciels conçus pour les administrateurs système et les développeurs capablent de faire tourner plusieurs systèmes d’exploitation différents sur la même machine, chacun dans son environnement isolé. Windows 10, Linux, Windows XP, et même FreeBSD ou Solaris, tout ça sur le même ordinateur en gros… C’est super pratique pour tester des trucs. Perso, c’est le logciel de Virtualisation que je préfère.

Du haut de ses 20 ans d’expérience, VMware est d’ailleurs reconnu pour ses solutions performantes, stables et sécurisées. Leurs produits ont d’abord été conçus pour les serveurs, mais les éditions Workstation pour PC et Fusion pour Mac sont rapidement devenues populaires. Ces outils sont géniaux pour tester des configurations sans risquer d’endommager son environnement principal… par exemple, j’utilise souvent VMware pour essayer de nouvelles distributions Linux, jouer à d’anciens jeux pas trop gourmands, ou tester des logiciels un peu risky.

Et jusqu’à présent, Workstation et Fusion étaient payants pour les particuliers, avec seulement des versions d’évaluation disponibles pendant 30 jours. Les prix variaient entre 100 et 200 euros et je sais de quoi je parle puisque j’ai une licence payante. Autant dire que cela pouvait freiner certains qui apprécient bidouiller sans forcément avoir un budget pour ça.

Mais bon, ils ont changé de politique et c’est gratuit pour un usage personnel, sans restriction de durée. Il vous suffit de créer un compte sur le site de VMware pour obtenir un numéro de série gratuit, puis installer le logiciel et voilà, vous pouvez commencer à virtualiser tant que vous voulez !

Après pour les professionnels, l’utilisation de Workstation et Fusion reste payante. VMware propose d’ailleurs un abonnement annuel à 120 dollars par utilisateur, incluant les mises à jour. Cela reste raisonnable pour les entreprises qui utilisent ces outils dans le cadre du développement ou de l’administration système.

Bref, c’est pas tous les jours que c’est Noël, et ça va vous permettre de découvrir autre chose que Virtualbox.

Bien sûr, faut pas se leurrer, VMware a bien évidemment une stratégie marketing derrière cette décision. Populariser leurs outils gratuits pour les particuliers est un excellent moyen de fidéliser les utilisateurs. Ceux qui adopteront Workstation ou Fusion sur leur machines perso seront plus susceptibles de vouloir la même solution dans un contexte professionnel, ce qui génèrera des revenus pour VMware. Puis c’est toujours plus de comptes utilisateurs et de données récupérées. C’est la technique Microsoft 🙂

Bref, trêve de bla-bla, pour télécharger tout ça :

Source

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