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API Abilities - Le langage universel de Wordpress pour unifier les composants IA

Par : Korben
1 octobre 2025 à 06:42

Vous avez un site WordPress et vous voulez ajouter de l’IA dedans ?

Alors pour faire ça, vous installez un super plugin qui utilise ChatGPT. Parfait ! Sauf que 2 mois après, vous découvrez l’existence d’un nouvelle version de Claude qui est bien meilleure. Ou Gemini sort une fonctionnalité que vous voulez absolument..

Mais bon, votre plugin est marié avec OpenAI, et impossible de divorcer. Du coup, vous êtes coincé. Bienvenue dans le grand bordel de l’IA, où chaque outil parle sa propre langue et refuse de discuter avec les autres.

Heureusement, WordPress vient de sortir un truc qui pourrait bien changer tout ça. En gros, ils ont créé trois outils qui fonctionnent ensemble pour transformer WordPress en “traducteur universel” pour les IA. Ça s’appelle l’Abilities API, le PHP AI Client SDK, et le support du MCP (Model Context Protocol).

D’après l’annonce officielle sur Make WordPress , l’idée c’est donc de créer un registre central où toutes les capacités de WordPress sont décrites de manière lisible par les machines. Jonathan Bossenger explique que l’Abilities API ne se limite pas à découvrir les capacités du site, mais gère aussi les permissions et l’exécution de manière sécurisée. Votre site peut dire à une IA “Voilà ce que je sais faire, voilà ce que tu peux toucher, et voilà comment tu exécutes ça”.

// N'importe quel plugin peut enregistrer ses capacités avec le hook `init`.
wp_register_ability( 'my-seo-plugin/analyze-content-seo', [
 'label' => __( 'Analyser le SEO du contenu', 'my-seo-plugin' ),
 'description' => __( 'Analyse le contenu de l\'article pour améliorer le SEO.', 'my-seo-plugin' ),
 'thinking_message' => __( 'Analyse de votre contenu en cours !', 'my-seo-plugin' ),
 'success_message' => __( 'Contenu analysé avec succès.', 'my-seo-plugin' ),
 'execute_callback' => [ 'MySEOPlugin', 'analyze_content' ],
 'input_schema' => [
 'type' => 'object',
 'properties' => [
 'post_id' => [
 'type' => 'integer',
 'description' => __( 'L\'identifiant de l\'article.', 'my-seo-plugin' ),
 'required' => true
 ],
 ],
 'additional_properties' => false,
 ],
 'output_schema' => [
 'type' => 'number',
 'description' => __( 'Le score du contenu en pourcentage.', 'my-seo-plugin' ),
 'required' => true,
 ],
 'permission_callback' => 'edit_posts',
] );

Le truc marrant, c’est que WordPress a la réputation d’être la technologie “has-been” du web. Les hipsters du dev vous disent que c’est un dinosaure, qu’il faut passer à Next.js ou je ne sais quoi, et pourtant, c’est ce dino qui devient le premier CMS à adopter le MCP, qui est quand même un standard ultra-récent. Si vous n’avez jamais entendu parlé de MCP, c’est développé par Anthropic et ça permet de standardiser la façon dont les IA communiquent avec les outils externes.

WordPress a intégré le MCP en quelques mois et je vous explique rapidmeent comment ça marche, parce que c’est pas si compliqué. Le PHP AI Client SDK v0.1.0 est en fait une interface unifiée pour parler à n’importe quelle IA. Vous écrivez votre code une fois, et ça fonctionne avec OpenAI, Claude, Gemini, ou même un modèle local que vous faites tourner chez vous. Ce SDK se charge donc de traduire vos requêtes dans le langage de chaque provider.

C’est donc surtout un truc pour les développeurs, les agences, les gens qui codent des plugins et des thèmes custom. Et si vous êtes un utilisateur lambda de Wordpress (qui ne code pas dans cet écosystème), sachez quand même que les plugins et thèmes que vous utiliserez demain seront construits là-dessus.

Donc indirectement, ça va influencer votre expérience car vous aurez des plugins qui vous laisseront choisir votre fournisseur de LLM IA dans les réglages. Par exemple, un plugin de rédaction pourra utiliser Claude pour le style, GPT-4 pour la structure, et Gemini pour la recherche d’images, tout en même temps si vous le souhaitez… Ce sera un peu comme le Bluetooth ou l’électricité : vous ne savez pas vraiment comment ça marche, mais vous l’utiliserez tous les jours sans y penser.

Ce SDK est déjà disponible via Composer pour les devs qui veulent tester et WordPress 6.9 intégrera l’Abilities API directement dans son core. Après ça, on devrait donc voir une explosion de plugins qui utiliseront plusieurs IA simultanément.

Après si vous n’utilisez pas Wordpress, rassurez-vous, c’est pas juste une feature de chez eux… C’est un standard qui pourra être adopté également par d’autres CMS. Un peu comme RSS à l’époque qui a commencé dans un coin, puis que tout le monde a adopté parce que c’était ouvert et pratique. Et bien là, c’est pareil, l’Abilities API et le MCP sont open source donc n’importe qui peut les implémenter dans ses outils.

A voir maintenant comment les projets concurrents vont réagir… Wix va-t-il continuer à pousser son intégration exclusive avec ChatGPT ? Shopify va-t-il ouvrir son API IA ? Ou est-ce qu’ils vont tous regarder WordPress prendre une longueur d’avance et se dire “Merde, on a peut-être loupé un truc” ?

Bref, moi je trouve ça cool car WordPress aurait pu faire comme les autres, c’est à dire un beau partenariat exclusif avec OpenAI, un joli chèque, et enfermer 43% du web dans un écosystème propriétaire… Mais au lieu de ça, ils ont créé un standard ouvert et gratuit comme ça, c’est la communauté qui décide.

Et ça c’est beau ! Donc si vous êtes dev et que vous voulez tester, le repo GitHub du PHP AI Client est dispo ici avec toute la doc. Et si vous êtes juste utilisateur curieux, gardez un œil sur les plugins qui sortiront après WordPress 6.9 car ça va devenir intéressant…

Du PQ contre une pub !

Par : Korben
18 septembre 2025 à 07:03

*Trigger warning : On va parler caca, popotin et toilettes… lol *

Imaginez… Vous êtes dans des toilettes publiques en Chine, et vous venez de repeindre le chiotte. Vient alors le moment de s’essuyer les fesses (désolé hein, c’est la nature ^^) et face à vous, un distributeur de papier toilette vous demande de scanner un QR code.

Pas le choix, vous sortez votre smartphone, vous scannez, et boom : une publicité de 30 secondes pour des couches-culottes se lance sur votre écran. Félicitations, vous venez de gagner… six feuilles de papier toilette.

Et si 6 feuilles ne suffisent pas (spoiler : ça ne suffit jamais), vous avez deux options : regarder une autre pub ou payer 0,5 Yuan, soit environ 7 centimes d’euro.

Bon alors, on pourrait se dire que c’est juste une blague, une expérimentation isolée dans un coin perdu de Shenzhen, mais non. D’après Oddity Central , ces distributeurs intelligents se multiplient dans les espaces publics chinois. Les autorités présentent ça comme une mesure anti-gaspillage, parce que oui, apparemment, le vrai problème de la Chine en 2025, c’est les gens qui volent ou utilisent trop de papier toilette dans les chiottes publiques.

D’ailleurs, ils n’en sont pas à leur coup d’essai car en 2017 déjà, le Temple du Ciel à Pékin avait installé des distributeurs avec reconnaissance faciale. Selon CNN , il fallait se faire scanner le visage pour obtenir 60 à 70 centimètres de papier. Et si vous en vouliez plus, il fallait neuf minutes d’attente obligatoires avant de pouvoir retenter votre chance. Du coup, une réduction de 70% de la consommation de papier, passant de 20 rouleaux tous les trois jours à seulement 4.

Efficace, certes, mais à quel prix ?

Car ce prix c’est qu’on est en train de passer de la reconnaissance faciale pure et dure (le flicage assumé) à quelque chose de plus pervers, à savoir le “choix” entre regarder une pub ou payer. Ça ressemble plus à du chantage qu’à de la liberté selon moi.

Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, on a établi un taux de change direct entre le temps de cerveau disponible et un produit de première nécessité. Les publicitaires doivent être en extase… J’imagine le pitch aux clients : “Ouuiiii, notre audience est littéralement captive, les fesses posées sur la lunette des WC”.

Le plus drôle (enfin, façon de parler), c’est que tout ça s’inscrit dans la “révolution des toilettes” lancée par Xi Jinping en 2015. Le plan c’était d’améliorer 70 000 toilettes publiques pour les mettre aux standards internationaux. Mais ce que personne n’avait précisé c’est que ces standards incluaient la monétisation des besoins naturels.

Mais bon, quand on y pense, c’était prévisible. Ces toilettes publiques sont le laboratoire parfait pour tester l’acceptabilité sociale de nouvelles formes de contrôle… car qui va manifester quand il a envie de faire caca ?

Et puis il y a tous les problèmes pratiques que personne n’a anticipés. Votre téléphone est HS ? Pas de papier pour vous. Vous n’avez pas WeChat ou de smartphone ? Essuyez vous avec vos mains. Un enfant trop petit pour atteindre le scanner facial ? Tant pis pour lui… Et l’hygiène, mamamia, tout le monde touche tous le même écran avec ses doigts sales. Génial !

Et puis est ce que quelqu’un sait comment ça va finir ? D’abord les toilettes publiques, et ensuite quoi ? Les bancs publics qui vous demandent de regarder une pub avant de vous asseoir ? Les fontaines à eau qui exige un abonnement premium ? Les passages piétons qui vous font patienter 30 secondes de pub supplémentaires si vous ne payez pas ? On rigole, mais dans un pays où 42% des caméras de surveillance mondiales sont installées , tout est possible.

La Chine, pays officiellement communiste, est devenu le labo préféré du capitalisme de surveillance le plus poussé au monde. Marx doit se retourner dans sa tombe en voyant que même le prolétariat doit payer pour s’essuyer les fesses. Les besoins les plus basiques sont devenus des opportunités commerciales. C’est moche.

Puis ces machines coûtent environ 720 dollars pièce. Avec ça, on pourrait acheter combien de rouleaux de papier toilette ? Des milliers, non ?? Mais bon, visiblement c’est plus rentable d’investir dans ces merdes que de simplement… fournir du papier toilette.

Voilà, et ça marche en plus… les gens acceptent. Ils scannent, ils regardent leurs pubs, ils paient leurs 7 centimes parce qu’au final, quand vous êtes dans l’urgence, vous n’avez pas vraiment le choix que de vous faire extorquer soit de l’argent, soit de l’attention.

Alors oui, on peut se moquer de la Chine et de ses toilettes dystopiques mais est-ce qu’on n’est pas déjà sur la même pente ? Y’a combien de service “gratuits” nous demandent de visionner des pubs ? Combien d’applications qui nous trackent en permanence ? La seule différence, c’est qu’en Occident, on fait ça avec plus de subtilité. On ne vous force pas à regarder une pub pour avoir du papier toilette. On vous demande juste d’accepter des cookies pour lire un article sur des gens qui doivent regarder des pubs pour avoir du papier toilette. (Ah non, pas ici, y’a pas de cookies ni de pubs… Soutenez moi sur Patreon par contre ^^)

Bref, bienvenu dans le futur où vos fesses sales ont une valeur marchande ! Perso, si un jour je croise l’une de ces machines en France, je vous promets que c’est avec la machine elle-même que je vais m’essuyer les fesses.

8 exercices contre l'anxiété validés par la science (et c'est gratuit)

Par : Korben
13 août 2025 à 11:45

Vous avez déjà testé une app de méditation payante qui vous promettait monts et merveilles ? Moi oui, parce que je suis du genre stressé en permanence ALORS QU’Y A OBJECTIVEMENT AUCUNE DE PUTAIN DE RAISON !! Et puis j’ai trouvé des études scientifiques qui explique tout, notamment une méta-analyse publiée dans Nature qui explique que 100% des techniques de respiration testées sur des populations anxieuses sont efficaces. Oui, 100%.

Le truc dingue, c’est que ça marche mieux que la méditation classique. Par exemple, la respiration cyclique focalisée sur l’expiration améliore l’humeur de façon significativement supérieure à la pleine conscience. Et c’est vraiment mesurable, avec des p-values et tout le tralala.

Alors pourquoi s’emmerder à faire de la pleine conscience ??

Du coup, quand je suis tombé sur Anxiety Aid Tools, un projet complètement open source qui propose 8 techniques validées scientifiquement, j’ai voulu creuser. Pas de bullshit marketing, pas d’abonnement mensuel à 29,99€… juste du code ouvert et des exercices qui fonctionnent.

Le premier exercice dure 2 minutes chrono. C’est con comme truc mais votre système nerveux parasympathique s’active direct. Selon Psychiatric Times, cette approche “bottom-up” contourne le traitement cognitif et utilise des voies plus rapides entre le tronc cérébral et les circuits de régulation émotionnelle.

Le 5-4-3-2-1 est un peu plus bizarre car il consiste à trouver 5 trucs que vous voyez, 4 que vous touchez, 3 que vous entendez, 2 que vous sentez, 1 que vous goûtez. Ça paraît simpliste mais ça court-circuite littéralement les boucles anxieuses du cerveau en forçant votre attention sur le présent immédiat.

La relaxation musculaire progressive, elle, joue sur un mécanisme différent. 8 à 12 minutes pour contracter puis relâcher systématiquement chaque groupe musculaire. Les études du PMC montrent que les 12 interventions rapides + lentes testées réduisent toutes le stress de façon mesurable.

J’ai aussi testé la visualisation. On est censé voir un paysage accompagné de pensées, mais sur mon navigateur, ça ne s’affiche pas. Je pense que c’est un bug… J’espère que ce sera vite réparé.

Il y a aussi le “thought labeling” qui est plus subtil et vous rappellera un peu cette histoire de pleine conscience. Avec cet exercice, vous apprenez à identifier vos pensées anxieuses comme des événements mentaux temporaires. C’est de la thérapie comportementale cognitive pure, mais packagée dans une interface web accessible.

Les “stress relief bubbles” ? J’étais sceptique mais l’activité répétitive de faire éclater des bulles virtuelles redirige l’énergie anxieuse vers une action motrice simple. C’est le même principe que les fidget spinners, mais en version numérique. Par contre, c’est un peu buggé donc faudra être patient.

Enfin, la thérapie sonore utilise des fréquences spécifiques pendant 5 à 30 minutes. Certaines fréquences activent des zones précises du cerveau liées à la relaxation. C’est pas du new age, c’est de la neuroacoustique, les amis !

Voilà, je me suis dit que j’allais partager ça avec vous, mes petits tendus du string. Après sur GitHub, y’a des dizaines d’autre projets qui contribuent à démocratiser l’accès aux outils de santé mentale. Je pense par exemple à ifme qui permet de partager ses expériences avec ses proches, ou encore MentAlly propose du tracking d’humeur avec des exercices personnalisés.

D’ailleurs, sur les 10 000 apps de santé mentale disponibles, seulement 4% ont démontré une efficacité clinique. Anxiety Aid Tools fait donc partie de cette minorité qui base tout sur des preuves scientifiques, et pas sur du marketing émotionnel. Car ses mécanismes physiologiques sont clairs. Ce sont des techniques qui activent votre système nerveux parasympathique, (oui, c’est le seul truc “sympathique” chez certain d’entre-vous, alors prenez en soin ! ^^), c’est à dire celui qui contre naturellement le stress. Avec une pratique régulière, vous construirez alors une meilleure tolérance au CO2, inversement corrélée aux symptômes anxieux.

L’auteur du projet recommande de commencer par les exercices courts (2-5 minutes) quand l’anxiété est forte, puis de pratiquer régulièrement même quand tout va bien. C’est comme un entraînement sportif mais pour votre système nerveux. Notez que l’absence totale de tracking sur le site est volontaire. Pas de données personnelles collectées, pas de profil utilisateur, pas de notifications push pour vous rappeler d’être zen. Ce sont juste des outils disponibles quand vous en avez besoin. Par contre, c’est un projet jeune donc y’a encore des petits bugs à corriger mais comme c’est open source, vous pouvez contribuer aussi. Soyez indulgent !

Et si l’anxiété devient ingérable, le site renvoie vers des ressources professionnelles mais pour les zamériloques, alors je vous mets les miens pour les français : Psycom, Santé publique France, le Centre national de ressources et de résilience (CN2R), la Haute Autorité de Santé (HAS), la ligne d’écoute nationale 3114 (prévention du suicide) et les centres régionaux du psychotraumatisme.

Dans cet univers bruyant où Calm facture 50€ par an et Headspace 90€, avoir accès à des techniques validées scientifiquement et totalement gratuites, c’est une révolution silencieuse 🤫. Le code est sur GitHub, les études sont peer-reviewed, et ça marche.

Alors, prêts à tester la respiration cyclique pendant 2 minutes ?

Si oui, c’est par ici !

Botasaurus - Le scraper qui rend Cloudflare aussi facile à contourner qu'un CAPTCHA de 2005

Par : Korben
12 août 2025 à 11:21

Hey les scrapers de l’espace là, vous en avez marre de vous battre contre Cloudflare comme si c’était le boss final d’un Dark Souls ? Et bien sûr, vous avez testé Selenium et Playwright mais vos bots se font démasquer plus vite qu’un menteur à l’Assemblée Nationale ? Alors ça tombe bien car j’ai trouvé votre nouveau meilleur ami, et il s’appelle Botasaurus.

Derrière ce nom de dinosaure se cache un framework Python open source, conçu pour le scraping web moderne. Créé par Omkar Cloud, il promet de faire passer vos bots pour des humains plus vrais que nature.

La première chose avec Botasaurus, c’est sa capacité à contourner les protections anti-bot. Il passe notamment la barrière de Cloudflare avec brio mais pas seulement, puisqu’il gère aussi très bien PerimeterX, BrowserScan, Fingerprint Bot Detection, et même les CAPTCHA Turnstile. Le créateur du framework a même publié une vidéo où il contourne tous ces systèmes en live. La grande classe !

Concernant Datadome, il semble cependant galérer encore un peu d’après les retours que j’ai eu.

Ce qui démarque Botasaurus, c’est surtout son approche “humane driver” car au lieu d’utiliser bêtement Selenium ou Playwright, le framework ajoute une couche d’humanisation qui simule des mouvements de souris réalistes, des temps de pause naturels, et même des patterns de navigation qui imitent un vrai utilisateur. Du coup vos bots passent incognito avec du style ^^.

Ce framework permet même d’économiser jusqu’à 97% sur les coûts de proxy. Comment ? Et bien en utilisant des requêtes fetch basées sur le navigateur au lieu de lancer un navigateur complet pour chaque requête. C’est malin et ça fait une sacrée différence sur la facture à la fin du mois.

Pour l’installation, c’est du Python classique :

python -m pip install --upgrade botasaurus

Et voici un exemple simple pour scraper un site :

from botasaurus.browser import browser, Driver

@browser
def scrape_heading_task(driver: Driver, data):
# Visite le site via Google Referrer (pour bypass Cloudflare)
driver.google_get(data['url'])

# Récupère le texte du titre
heading = driver.get_text('h1')

return {"heading": heading}

# Lance le scraping
scrape_heading_task()

Ce décorateur @browser gère automatiquement tout le setup du navigateur, les anti-détections, et même la sauvegarde des résultats en JSON. Comme ça, pas besoin de se prendre la tête avec la configuration.

Et pour les cas où vous avez besoin de contourner du Cloudflare plus agressif, il suffit d’ajouter un paramètre comme ceci :

driver.google_get(url, bypass_cloudflare=True)

D’après les benchmarks de ScrapingAnt, Botasaurus est plus furtif qu’undetected-chromedriver et puppeteer-stealth. C’est dire le niveau de sophistication atteint.

Un autre point fort de Botasaurus, c’est également la possibilité de transformer votre scraper en application desktop. En une journée, vous pouvez créer une app pour Windows, Mac et Linux avec une interface graphique complète. C’est génial, car ça vous éviter d’expliquer à vos clients comment lancer un script Python. Ils ont juste une app sur laquelle double-cliquer.

Le framework inclut aussi un serveur web intégré qui permet de créer une UI pour vos scrapers comme ça, avec quelques lignes de JavaScript, vous pouvez définir des formulaires d’input, des filtres, des exports en CSV/Excel, et même une API REST pour intégrer votre scraper ailleurs.

Ce framework brille donc particulièrement pour tout ce qui est :

  • Les sites avec protection Cloudflare basique à modérée
  • Le scraping local ou sur VPS avec peu de volume
  • La création rapide de scrapers avec UI
  • Les projets où l’anti-détection prime sur la performance pure

Par contre, pour du scraping massif à grande échelle ou contre des protections enterprise ultra-sophistiquées, vous devrez probablement combiner Botasaurus avec d’autres outils ou services.

Bref, c’est à tester !

SSH-Audit - L'outil indispensable pour sécuriser vos serveurs SSH

Par : Korben
23 juillet 2025 à 08:28

Vous saviez qu’il était possible de crasher SSH avec seulement 31 KB/s de trafic ? Hé oui, c’est carrement possible avec l’attaque DHEat, une vulnérabilité vieille de 20 ans qui fait encore des ravages et pourtant, personne n’en parle… Alors aujourd’hui, on va voir comment tester et sécuriser vos serveurs SSH.

SSH-Audit c’est un outil open source qui analyse vos serveurs (et même vos clients SSH) pour détecter tous les problèmes de configuration. Algorithmes obsolètes, vulnérabilités connues, mauvaises pratiques… rien ne lui échappe. Le truc cool, c’est qu’il ne se contente pas de vous balancer des erreurs à la figure. Non, non, il vous explique vraiment pourquoi c’est dangereux et vous propose des solutions concrètes.

Pour l’installer, c’est super easy. Si vous êtes team Python, un simple

pip3 install ssh-audit

et c’est réglé. Et si vous préférez Docker ?

docker pull positronsecurity/ssh-audit

et vous êtes prêt.

Et pour les adeptes de Snap,

snap install ssh-audit

fera le job. Bref, ils ont pensé à tout le monde.

Mais attendez, c’est pas fini puisque SSH-Audit intègre maintenant des tests pour les vulnérabilités les plus récentes. Vous avez entendu parler de l’attaque Terrapin (CVE-2023-48795) ? Cette saleté permet de compromettre l’intégrité du canal SSH en tronquant des messages. Et le pire c’est que 77% des serveurs SSH sur Internet y sont vulnérables. Donc c’est super car SSH-Audit détecte ça en deux secondes et vous dit exactement quoi faire pour vous protéger.

Et ssh-audit ne fait pas que scanner. Il peut carrément simuler des attaques pour tester la résistance de vos serveurs. L’attaque DHEat dont je parlais au début ? Vous pouvez la lancer avec la commande

ssh-audit --dheat=10 targetserver

Ça utilise 10 connexions simultanées pour saturer le CPU du serveur cible. C’est violent mais c’est exactement ce que ferait un attaquant donc mieux vaut découvrir la faille vous-même plutôt que de la laisser à un script kiddie, non ?

Et pour les pros qui gèrent des parcs de serveurs, ssh-audit propose un mode “politique” vraiment malin où au lieu de scanner bêtement, vous définissez une configuration de référence et l’outil vérifie que tous vos serveurs s’y conforment.

Par exemple, si vous voulez que tous vos serveurs Ubuntu 22.04 respectent les dernières recommandations de sécurité, vous pouvez créer une politique avec

ssh-audit -M ma_politique.txt serveur_reference

et l’appliquer partout avec

ssh-audit -P ma_politique.txt serveur_a_tester

D’ailleurs en parlant de ça, l’outil détecte aussi tous les algorithmes qui ne sont pas résistants aux attaques quantiques. En suivant le principe du “Harvest Now, Decrypt Later”, les agences de renseignement stockent déjà vos communications chiffrées en attendant d’avoir des ordinateurs quantiques pour les déchiffrer. SSH-Audit vous alerte sur ces algorithmes vulnérables pour que vous puissiez migrer vers des alternatives quantum-safe.

L’utilisation basique, permet aussi de scanner votre serveur :

ssh-audit monserveur.com

Et pour tester un client SSH (super utile pour vérifier que vos devs utilisent des configs sécurisées), lancez ssh-audit -c et connectez-vous avec ssh -p 2222 test@localhost. L’outil analysera la configuration du client qui se connecte.

Ah et j’oubliais un truc important. Si vous n’avez pas envie de jouer avec la ligne de commande, il y a une interface web sur ssh-audit.com. Vous entrez l’IP de votre serveur et hop, vous avez un rapport détaillé. C’est pratique pour faire un test rapide ou pour montrer à votre boss pourquoi il faut absolument mettre à jour les serveurs.

Voilà, donc si vous gérez des serveurs SSH (et qui n’en gère pas de nos jours ?), ssh-audit devrait faire partie de votre boîte à outils. C’est gratuit, c’est open source, et ça peut littéralement vous sauver les fesses en détectant des vulnérabilités critiques avant qu’elles soient exploitées. Donc faites-vous une faveur et testez vos serveurs maintenant. Vous me remercierez quand vous découvrirez que votre serveur de prod utilise encore des algos SHA-1 ou qu’il est vulnérable à DHEat !

Et si vous voulez aller plus loin, jetez un œil aux guides de durcissement fournis par l’équipe de ssh-audit. Ils expliquent étape par étape comment sécuriser OpenSSH, Dropbear et d’autres implémentations SSH.

Car comme dirait votre psy, détecter les problèmes c’est bien, mais les corriger c’est encore mieux !

Brother - 8 failles critiques dans 689 modèles d'imprimantes

Par : Korben
25 juin 2025 à 17:46

Si comme moi, vous avez une imprimante Brother qui traîne dans votre bureau, alors accrochez-vous bien à vos cartouches d’encre, parce que Rapid7 vient de balancer une bombe. Pas moins de 689 modèles d’imprimantes Brother sont touchés par 8 vulnérabilités dont certaines sont carrément flippantes. Et la plus critique d’entre elles permet à n’importe quel pirate de générer le mot de passe administrateur de votre imprimante sans même avoir besoin de s’authentifier !

Extraire les sous-titres de n'importe quelle vidéo Youtube en Python

Par : Korben
12 juin 2025 à 11:32

Vous en avez marre de réécouter 50 fois la même vidéo YouTube pour prendre des notes, en ratant systématiquement les passages importants ? Alors vous n’êtes manifestement pas au courant qu’il existe un petit outil Python qui extrait automatiquement tous les sous-titres d’une vidéo en 3 lignes de code.

Spoiler : ça marche même avec les sous-titres auto-générés par YouTube (et c’est souvent plus précis que vos grosses oreilles fatiguées).

Anubis - Protégez votre site web contre les scrapers IA en moins de 15 minutes

Par : Korben
16 mai 2025 à 09:37

Si votre site web est devenu le buffet à volonté préféré des bots de sociétés IA, débarquant par milliers, se servant dans votre bande passante et repartant sans même dire vous laisser un mot sur l’oreiller, alors j’ai une solution pour vous ! Ça s’appelle Anubis, et c’est un outil qui vérifie si vos visiteurs sont de vrais humains ou des aspirateurs à données déguisés.

Car oui, personne n’est épargné ! Par exemple, le bon vieux site kernel.org a dû mettre en place une protection contre ces scrapers qui menaçaient sa disponibilité et ce n’est pas un cas isolé. Codeberg, ScummVM, FreeCAD et même certains sites de l’ONU ont adopté la même solution pour rester en ligne face à cette nouvelle forme de DDoS “légitime”.

Ils transforment un tapis de course en imprimante 3D pour faire des impressions infinies

Par : Korben
16 avril 2025 à 04:11

Je ne suis pas nerd de l’impression 3D même si j’adore ma Bambulab parce qu’elle fonctionne à tous les coups sans me demander 3h de réglages. Et je sais aussi reconnaitre quand une idée est cool et c’est le cas ici avec cette imprimante 3D qui utilise un tapis de course comme plateau, ce qui lui permet d’imprimer de longues pièces.

On appelle ça une imprimante à bande et dans le commerce c’est vendu par exemple par Creality pour un peu plus de mille euros… Mais la faire soi-même avec du matériel de sport, c’est quand même plus cool. Surtout quand on trouve des tapis de course sur Leboncoin à 50 balles, abandonnés par leurs propriétaires après trois sessions de cardio et une prise de conscience que Netflix et les M&M’s c’est quand même bien plus sympa que de transpirer.

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