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Ban-Rays - Les lunettes qui détectent les smart glasses

Par : Korben
29 novembre 2025 à 06:42

De nos jours, quand un mec chelou avec des lunettes cheloues nous fixe, on ne sait plus si c’est parce qu’il nous trouve irrésistible ou s’il est en train de balancer notre tronche à une IA pour savoir qui on est. Bon, pour vous, la question se pose peut-être moins, mais vous voyez l’idée ^^.

Heureusement, pour lutter contre ça, y’a maintenant un projet open source pour détecter ces petits curieux équipés de Ray-Ban Meta ou d’autres lunettes-caméras. Ce projet s’appelle Ban-Rays (jeu de mots avec “banned”, roh roh roh) et le but c’est de créer des lunettes capables de repérer les smart glasses équipées de caméras.

Et pour arriver à cela, le dev derrière ce projet utilise deux approches complémentaires.

La première, c’est l’approche optique basée sur un principe physique assez marrant. En effet, mes capteurs CMOS des caméras ont la particularité de renvoyer la lumière infrarouge directement vers sa source. C’est ce qu’on appelle l’effet “cat-eye” ou rétro-réflectivité, du coup, en balançant des impulsions IR vers une paire de lunettes suspecte et en analysant le signal réfléchi, on peut théoriquement détecter la présence d’une caméra. Et les capteurs produisent des pics de signal bien nets et rapides, contrairement aux surfaces réfléchissantes classiques qui génèrent des ondes plus longues.

Pour le moment, les tests avec les Ray-Ban Meta montrent des résultats un peu inconsistants à courte distance (genre 10 cm), mais le principe est là et ça s’améliore. Ah oui et le matos utilisé c’est un Arduino Uno, des LEDs infrarouges (940nm et 850nm), une photodiode et un transistor. Rien de bien méchant donc niveau budget.

Et la deuxième approche, c’est côté réseau avec la détection Bluetooth Low Energy. Les Ray-Ban Meta utilisent un identifiant fabricant spécifique (0x01AB pour Meta) et un Service UUID bien particulier (0xFD5F). Le souci c’est que pour le moment, ça ne détecte les lunettes que pendant l’allumage ou le mode appairage. Pour une détection continue pendant l’utilisation normale, faudrait du matos plus costaud genre modules nRF pour sniffer les paquets CONNECT_REQ. Mais bon, ça viendra puisque c’est dans la roadmap du projet.

Alors oui, vous allez me dire que les Ray-Ban Meta ont une petite LED qui s’allume quand elles filment, donc c’est pas discret. En théorie oui auf que cette LED est tellement minuscule que la Data Privacy Commission irlandaise a carrément remis en question son efficacité comme protection de la vie privée. Et surtout, un bidouilleur propose maintenant de désactiver cette LED pour une soixantaine de dollars. Meta a bien prévu une protection qui empêche les lunettes de fonctionner si on couvre la LED avec du scotch, mais le gars a trouvé comment contourner ça et sa liste de clients s’allonge…

Et l’autre truc que j’ai remarqué avec ces lunettes connectées, c’est qu’elles se déclenchent tout le temps pour tout et n’importe quoi. Comme ça écoute en permanence pour répondre aux commandes vocales, impossible d’avoir une conversation normale sans que le machin réagisse à un mot qui ressemble vaguement à “Hey Meta”. C’est encore pire que Siri ou Alexa qui font déjà des déclenchements intempestifs. Perso, c’est pour ça que je ne veux pas de ce genre de lunettes, même si je reconnais que c’est pratique pour photographier ou filmer des choses (dans le cadre de mon boulot hein…)

Et les inquiétudes sont d’autant plus justifiées qu’une étude de 2024 a montré qu’en combinant des Ray-Ban Meta hackées avec de la reconnaissance faciale en temps réel, on pouvait identifier des inconnus dans la rue. Encore plus récemment, l’Université de San Francisco a dû alerter ses étudiants après qu’une personne mystérieuse ait utilisé ces lunettes pour filmer des femmes sur le campus et partager les vidéos en ligne. Sympa l’ambiance de parano.

Bref, si vous êtes inquiet par ça (ou juste soucieux de votre vie privée), le projet Ban-Rays est sur GitHub avec tout le code en C++, Python et un peu de C. C’est encore expérimental mais les deux approches sont prometteuses et si vous voulez contribuer, y’a plein de trucs à améliorer comme les patterns de balayage IR, la fusion des données multi-longueurs d’onde, l’interrogation active BLE…

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SARCASM - Ce robot résout un Rubik's Cube en vous insultant

Par : Korben
5 novembre 2025 à 10:04

En mai de cette année, des étudiants de Purdue ont battu le record du monde du robot résolveur de Rubik’s Cube grâce à leur machine, Purdubik’s Cube qui a torché un cube en 0.103 secondes !! Plus rapide que moi mais surtout plus rapide qu’un clin d’œil !

Et pendant ce temps, un autre passionné de Rubik’s Cube, Vindar , bossait tranquillement sur SARCASM , un autre robot qui résout aussi des Rubik’s Cubes, sauf que lui, il prend son temps ! Et surtout, il vous clashe pendant qu’il le fait. Il a une voix, des animations, un système d’humeur, et une personnalité de collègue insupportable ! Il est lent, il est sarcastique, il est inutilement compliqué, et c’est exactement pour ça qu’il est génial, vous allez voir !

SARCASM, ça veut dire Slightly Annoying Rubik’s Cube Automatic Solving Machine . Déjà rien que le nom c’est tout un programme. Et ce robot n’a qu’un seul objectif : résoudre des cubes en étant légèrement casse couilles. Pas hyper rapide, pas hyper efficace, juste chiant ce qu’il faut.

Le projet a démarré pendant COVID, quand tout le monde était enfermé chez soi à chercher des trucs à faire. Certains comme moi ont fait de la brioche, d’autres ont regardé Netflix en boucle et Vindar, lui, s’est dit qu’il allait créer un robot qui insulte les gens. Et nous voilà, 5 ans avec un robot qui vanne. Oui, Vindar est du genre persévérant !

Techniquement, SARCASM est un concentré de tech aussi cool qu’absurde. Le cerveau, c’est un Teensy 4.1, un microcontrôleur ARM Cortex-M7 qui tourne à 600 MHz. Pour la vision, il a utilisé une ESP32-CAM qui capture l’état du cubeet un écran ILI9341 pour afficher une tête avec des animations lip-sync. Des moteurs pas à pas (je crois que c’est comme ça qu’on dit ^^) et des servos pour manipuler le cube, des capteurs de position, un chouette éclairage RGBW, deux batteries 18650 Li-ion avec un port de charge USB-C et il a calé tout ça dans un boîtier imprimé en 3D avec un PCB custom.

Mais le logiciel les amis, c’est là que ça devient vraiment foufou car y’a du text-to-speech avec espeak-ng, des graphiques 2D et 3D custom, des animations qui bougent en temps réel et même comme je vous le disais, un système de dialogues basé sur l’humeur du robot, avec randomisation pour que chaque interaction soit différente.

Evidemment, SARCASM dispose aussi d’un algorithme de résolution du cube avec du décodage JPEG en temps réel pour la reconnaissance des couleurs, du multithreading avec gestion d’interruptions, bref, tout ce qu’il faut pour résoudre des Rubik’s Cube et créer une personnalité à cette machine.

Le robot détecte même quand vous vous foirez en manipulant le cube, juste pour pouvoir vous clasher dessus. Chaque détail technique sert un seul objectif qui est de rendre cette machine “vivante”.

Pour faire tenir tout ça, Vindar a dû modifier le noyau du Teensy. Parce que oui, même avec 600 MHz et un ARM Cortex-M7, il fallait optimiser pour que tout rentre dans la RAM et il a mis tout son code en open-source, sous licence GPL-3.0. Après, comme le précise le dev, son code est incomplet et bordélique mais bon, ça fonctionne…

Et surtout, le robot est autonome. Vous posez un cube standard dessus, il le scanne, il calcule, il résout, tout ça offline sans API ou service de cloud.

Le projet a été présenté en détails sur le forum PJRC , la communauté autour des cartes Teensy et les retours sont unanimement positifs ! Puis au moment, celui-là on s’en souviendra !

Merci à Lorenper pour le partage de cette découverte !

Matérialiser à nouveau la musique pour retrouver le plaisir de la découvrir

Par : Korben
20 octobre 2025 à 08:37

Jordan Fulghum, un super papa des amériques, a trouvé un moyen pour que ses enfants puissent écouter de la musique dématérialisée de manière ludique et tangible, comme on le faisait avant avec par un CD ou une cassette.

Pour cela, il a mis au point des cartes à collectionner avec des puces NFC qui lancent un album complet d’un simple tap. Ce sont donc des cartes physiques façon Pokémon, avec un artwork d’albums dessus et une puce NFC collée au dos. Son fils pose alors une carte sur son téléphone, et hop, l’album démarre automatiquement sur les enceintes de la maison via PlexAmp . Pas d’écran à regarder, pas de menu où naviguer, et surtout pas de choix à faire parmi 100 millions de titres.

Pour fabriquer ses cartes, Jordan utilise de l’IA pour étendre les pochettes d’albums au format carte à jouer et il imprime ça sur du papier autocollant afin de les coller sur des cartes vierges avec des tags NFC intégrés, et voilà ! Et comme PlexAmp a justement une fonction pour programmer ces tags NFC avec un lien direct vers un album spécifique, c’est assez facile à faire.

Sa première collection s’appelle “Albums That Dad Wants You to Listen To”, et ça lui permet d’imposer une sélection de 30 albums aux gamins qui comme ça, ne se retrouvent pas noyés dans 100 millions de choix. Jordan a même imprimé en 3D un présentoir pour ranger les cartes, histoire que ça ressemble vraiment à une vraie collection et ses enfants peuvent choisir un album exactement comme on choisissait un CD à l’époque.

Le système tourne donc avec un serveur Plex à la maison qui contient tous les MP3, et PlexAmp gère le reste. Ce qui est marrant, c’est que les cartes NFC musicales, ça existe déjà dans le commerce mais là c’est du DIY avec du MP3 tombé du camion alors c’est meilleur pour le karma ^^.

Si ça vous chauffe de faire pareil, sachez que Jordan a mis toutes les infos sur son site , avec les liens vers les tags NFC sur Amazon, les modèles 3D pour le présentoir, et même les templates Canva pour créer vos propres cartes.

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Quand le set LEGO Game Boy prend vie

Par : Korben
2 octobre 2025 à 12:32

J’espère que votre semaine se passe bien. Moi c’est la course comme d’hab… Mais je viens de tomber sur un truc que j’ai trouvé super cool et je ne résiste pas à l’envie de partager ça avec vous. Vous avez vu le nouveau set LEGO Game Boy officiel (lien affilié) qui vient de sortir ? 421 pièces, une soixantaines d’euros, une réplique à l’échelle 1:1 avec des cartouches Link’s Awakening et Super Mario Land faits de briques… C’est joli, c’est nostalgique, mais ça ne fait strictement rien. C’est juste décoratif.

Et bien selon The Verge , une moddeuse australienne du nom de Natalie the Nerd a trouvé ça carrément abusé, alors elle a fait ce que ferait n’importe quel geek qui se respecte : elle l’a transformé en vraie console Game Boy fonctionnelle. Et attention, je ne vous parle pas d’un vulgaire Raspberry Pi Zero planqué dedans avec un émulateur. Non, non, non, elle y a mis des vrais morceaux de Game Boy, avec de VRAIES cartouches qui tournent, ainsi qu’un circuit imprimé qu’elle a conçu elle-même.

Bah oui, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Pour arriver à ses fins, elle a dû miniaturiser toute la logique d’une Game Boy sur un PCB de la taille d’un timbre-poste. Elle a installé l’écran le plus petit du marché (ce qui l’a obligée à retirer quelques briques LEGO au passage), passé un port USB-C pour l’alimentation, et même prévu des boutons totalement fonctionnels.

D’ailleurs, en août dernier, Natalie avait fait aussi le buzz avec une Game Boy Color entièrement transparente , circuit imprimé inclus. Elle a conçu un PCB en matériau acrylique transparent où on voit tous les fils de cuivre flotter dans le vide. Super beau, super technique, mais elle-même disait que c’était juste un projet artistique pour montrer son travail, et pas quelque chose de très pratique.

Elle a même fondé le Modded Gameboy Club , une communauté avec un Discord et un Wiki où les gens partagent leurs tutos pour réparer, modifier, upgrader leurs vieilles consoles Nintendo. Elle vend aussi des composants de seconde main pour les modders et partage ses designs de circuits en open source.

Et bonne nouvelle pour ceux qui voudraient reproduire sa version fonctionnelle de la LEGO Game Boy puisqu’elle a annoncé qu’elle publierait les schémas et les plans une fois qu’elle serait satisfaite du résultat final. Donc si vous avez des compétences en soudure et que l’idée de fabriquer un PCB custom ne vous fait pas peur, vous pourrez bientôt tenter l’aventure.

En tout cas, moi je trouve ça trop super méga génial !

Open Printer - L'imprimante jet d'encre 100% Open Source

Par : Korben
29 septembre 2025 à 12:09

On connait tous le problème des petites imprimantes pas chères type Canon, HP, Epson…etc. C’est vendu pour une bouchée de pain mais à côté de ça, les cartouches coûtent une couille !! Et on est prisonnier d’un format de cartouches propriétaires avec dessus une puce, qui parfois s’arrange pour bloquer toute impression parce que le niveau d’encre est trop bas alors qu’il en reste dedans de quoi imprimer encore des centaines de feuilles.

Et tout le monde s’en fout !

Tout le monde ? Non, car trois français viennent de dire stop à cette arnaque avec l’Open Printer, une imprimante jet d’encre qui tourne sur Raspberry Pi Zero W et qui fait quelque chose de complètement foufou en 2025 : elle imprime quand vous le voulez, avec l’encre que vous voulez, sans vous bloquer ou exiger un abonnement.

Léonard Hartmann, Nicolas Schurando et Laurent Berthuel de Open Tools ont créé cette machine incroyable qui n’a pas de puce qui compte vos impressions, pas de cartouche qui se désactive après 6 mois, pas de driver propriétaire qui refuse de fonctionner sous Linux. C’est juste une imprimante qui imprime. Point.

Le truc génial avec l’Open Printer, c’est qu’elle accepte les cartouches HP standard (les modèles black et color) mais sans le DRM qui va avec. Vous pouvez donc les recharger avec n’importe quelle encre, autant de fois que vous voulez !

Et comme sur les vieilles imprimantes matricielles des années 80, cette jet d’encre imprime sur des rouleaux de papier et coupe automatiquement les pages. Ça veut dire que vous pouvez imprimer une liste de courses de 3 mètres, un ticket de caisse personnalisé, ou même une bannière “Joyeux anniversaire” sans vous prendre la tête avec les formats A4. Elle accepte aussi les feuilles classiques (letter, tabloid, A4, A3) pour ceux qui préfèrent.

Techniquement, c’est du solide puisque son Raspberry Pi Zero W fait tourner le cerveau, y’a aussi un microcontrôleur STM32 de STMicroelectronics qui gère la mécanique, et CUPS qui assure la compatibilité avec tous les OS. USB, Wi-Fi, Bluetooth, tout y est. Et il y a même un petit écran de 1,47 pouces avec une molette qui permet de contrôler la bête directement.

Et au lieu de vous vendre une imprimante à 50 balles pour vous saigner sur les cartouches à 40 balles, Open Tools met tout en Creative Commons BY-NC-SA 4.0. Plans, firmware, matériaux, tout est libre, vous pouvez donc modifier, améliorer, réparer cette imprimante éternellement…

HP continue de verrouiller ses cartouches avec des DRM de plus en plus vicieux , et les autres fabricants suivent le mouvement. Epson propose bien des modèles EcoTank avec réservoirs rechargeables, mais à 230€ minimum et toujours avec leur écosystème propriétaire. L’Open Printer arrive donc pile poil au bon moment pour ceux qui en ont marre de se faire avoir.

La campagne de financement participatif sur Crowd Supply arrive bientôt. On ne connait pas encore le prix, mais vu que c’est basé sur un Raspberry Pi Zero W (environ 15€) et des composants standards, ça devrait rester raisonnable. Et même si c’était plus cher qu’une imprimante classique, au moins vous payez une fois et c’est fini. Pas d’abonnement “Instant Ink”, pas de cartouches qui expirent, pas de mises à jour qui désactivent les fonctions. Vous êtes peinard.

Et pour les makers, c’est Noël avant l’heure. Imaginez les possibilités d’une telle machine pour vos projets !

Alors oui, c’est un projet de niche et il faudra probablement mettre les mains dans le cambouis pour l’assembler. Mais entre payer 40€ tous les deux mois pour des cartouches DRM ou investir une fois dans une machine que vous contrôlez vraiment, le choix est vite fait.

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Tom Cruise vs l'effet soap opera

Par : Korben
20 septembre 2025 à 12:52

Si Tom Cruise débarquait chez vous en rappel depuis votre fenêtre pour vous hurler de changer les réglages de votre télé, vous le feriez, non ???

Bon, en 2018, il a fait à peu près ça sous la forme d’une vidéo et comme je viens de tomber dessus, je me suis dit que c’était la bonne occaz de reparler des problèmes de l’interpolation vidéo de nos TV.

Hé oui car le problème, c’est le motion smoothing ou “effet soap opera” pour les intimes. Cette saloperie de fonctionnalité qui transforme un film à 250 millions de dollars en épisode des Feux de l’Amour car avec ce filtre activé, votre télé génère artificiellement des images supplémentaires entre celles du film original. Ainsi, un film tourné à 24 images par seconde se retrouve magiquement à 60 ou 120 fps.

Et ça c’est un problème car Mad Max Fury Road ressemble à Plus Belle la Vie, Blade Runner 2049 à un reportage de France 3, et Avatar semble avoir été tourné avec un smartphone Android. Bref, c’est de la merde.

Et ce qui rend Tom Cruise dingue, c’est que la plupart des télés sont vendues avec cette saloperie activée par défaut. Comme il l’explique dans sa vidéo (oui, c’est oooold, mais je m’en cogne), la plupart des télés HD ont cette fonctionnalité déjà activée et la désactiver nécessite d’aller dans des menus pour chercher cette option qui souvent est renommée autrement par les constructeurs. Par exemple Samsung appelle ça Auto Motion Plus, LG, c’est TruMotion, Sony c’est MotionFlow….etc. Bref, chaque fabricant a inventé son petit nom marketing pour la même connerie.

D’ailleurs, vous savez pourquoi ça s’appelle l’effet soap opera ?

Hé bien il faut savoir que les séries télé cheap sont souvent tournées à 30 ou 60 images par seconde, ce qui leur donne cet aspect “en direct” super réaliste mais pas cinéma du tout. Les films, eux, restent à 24 fps depuis presque un siècle. C’est ce qui crée ce flou de mouvement naturel, cette texture cinématographique qu’on aime tous inconsciemment. Mais pas de bol, le motion smoothing vient détruire cette magie en comblant les trous avec ses images générées par algo.

Après cette technologie n’est pas complètement à bannir. Par exemple pour voir un match de foot sans flou de mouvement, c’est cool. Même chose pour les jeux vidéo. Mais pour les films, c’est comme mettre de la sauce Barbecue Carrefour sur le plat signature de Anne-Sophie Pic.

Et Tom Cruise n’a pas été le seul à péter les plombs à l’époque sur ce sujet. Christopher Nolan, Paul Thomas Anderson, et plein d’autres réalisateurs ont fait du lobbying auprès de la Directors Guild of America pour négocier avec les fabricants de télés. Ils voulaient avoir leur mot à dire sur comment leurs œuvres sont présentées, ce que je trouve ça assez normal, quand on passe des années à peaufiner chaque plan. C’est un peu comme mater un grand film en accéléré sur un écran de smartphone… ça les énerve fort fort ^^.

La bonne nouvelle c’est qu’en 2020, l’industrie a fini par réagir. En effet, plusieurs fabricants ont lancé le “Filmmaker Mode”. Un bouton magique qui désactive automatiquement toutes les merdes de post-traitement quand la télé détecte un film. Samsung, LG, Vizio, Panasonic, tous s’y sont mis tel un mode avion pour respecter le cinéma.

Mais bon si y’a pas ça sur votre TV, ça vaut surement le coup d’aller dans les réglages et de désactiver cette option, puis profitez en aussi pour désactiver tout ce que vous pourrez trouver en filtres visuels sur votre télévision. Ça devrait moins baver / flasher à l’écran et vos yeux vous diront merci !

Et un grand merci à Tom Cruise pour son rappel qui revient tous les 2 mois sur le devant de la scène comme une dissolution de gouvernement !

Water purifier and ice maker in one is space-saving and single-touch convenient

Par : Ida Torres
11 septembre 2025 à 17:00

VLND has introduced a sleek appliance that combines two kitchen staples into one compact unit: a water purifier and an ice maker. Designed for modern homes where countertop space is at a premium, the device delivers hot, cold, and filtered water along with clear, clean ice with just a single press of a button. Its streamlined appearance and intuitive controls make it a practical addition for anyone who wants reliable hydration and ice without cluttering the kitchen.

The first thing that catches the eye is the minimalist front panel. A square box rests on a smooth surface, echoing the image of an ice cube floating on gently rippled water. This visual cue is more than decorative; it reinforces the product’s core promise of pure water and pristine ice. The divided face of the unit creates an optical illusion that the machine is smaller than it actually is, helping it blend seamlessly into tight spaces such as narrow countertops, pantry shelves, or even office break rooms.

Designer: VLND Studio

Inside the compact shell lies a sophisticated filtration and ice‑making system. Despite the advanced technology, VLND has stripped away any unnecessary components, resulting in a clean layout with only a few essential buttons. Each button is distinctly labeled and produces a unique audible click when pressed, allowing users to confirm their selection without looking. This sound‑based feedback is especially useful in busy environments where a quick glance at the panel might be inconvenient.

Operation is straightforward. A single touch dispenses hot water for tea or coffee, cold water for instant drinks, and filtered water for cooking or drinking straight from the tap. For ice, the same touch releases a batch of crystal‑clear cubes that have been formed using purified water, ensuring that the ice is free from off‑flavors or impurities. The system’s temperature controls are calibrated to work efficiently year‑round, providing hot water in winter and refreshing cold water or ice during the summer months.

Maintenance has also been simplified. The removable water tank and ice storage compartment can be taken out for cleaning without the need for specialized tools. The filter replacement indicator alerts users when it’s time to change the cartridge, preventing a drop in water quality and extending the life of the appliance. Because the unit is designed to minimize moving parts, it operates quietly, making it suitable for open‑plan living spaces or office environments where noise can be a distraction.

From a design perspective, VLND’s approach aligns with current trends that favor clean lines, multifunctionality, and sustainability. By merging two essential kitchen appliances, the company reduces the need for separate devices, cutting down on both electricity consumption and countertop clutter. The single‑touch interface encourages users to stay hydrated and enjoy ice without the hassle of juggling multiple machines.

The post Water purifier and ice maker in one is space-saving and single-touch convenient first appeared on Yanko Design.

ToddlerBot - Le robot humanoïde à 4300 $ qui ridiculise les géants de la tech

Par : Korben
12 septembre 2025 à 07:52

Voici une info qui risque de faire grincer des dents chez Boston Dynamics et Tesla (ou pas ^^). Un doctorant de Berkeley, du nom de Haochen Shi, a décidé de partager généreusement avec le monde entier les plans d’un robot humanoïde fonctionnel pour seulement 4300 dollars de base. Oui, le prix d’une Nintendo Switch 2 (je rigole ^^) pour un robot bipède capable d’apprendre par lui-même.

Notre petit prodige s’appelle ToddlerBot , il mesure 33 centimètres de haut et possède 17 degrés de liberté. Pour vous donner une idée, c’est largement suffisant pour qu’il puisse marcher, manipuler des objets avec ses bras et effectuer des tâches complexes. Le tout avec des pièces imprimées en 3D et des servomoteurs qu’on trouve sur AliExpress.

Et notre ami Shi n’a pas juste mis en ligne un énième projet de robotique universitaire. Non, le gars a carrément publié l’intégralité du projet en open source sur GitHub sous licence MIT. Les fichiers CAD, le code Python, les schémas électroniques, tout y est. Vous pouvez donc littéralement cloner le repo et commencer à imprimer votre robot ce soir.

Côté hardware, l’architecture repose sur un Jetson Nano ou un Raspberry Pi selon votre budget. Les servomoteurs pour les jambes offrent un couple respectable pour cette échelle, pendant que les bras utilisent des modèles plus légers. Au final, le coût de base est de 4300 $, mais peut varier selon où vous achetez vos composants et les options que vous choisissez.

Mais attendez, le hardware n’est que la moitié de l’histoire. Du côté software, ToddlerBot intègre un système de téléopération complet qui permet de le contrôler à distance pour collecter des données d’entraînement. Cette approche de collecte de données est cruciale pour l’apprentissage par renforcement.

D’ailleurs, par rapport aux autres projets de robots humanoïdes low-cost, ToddlerBot se démarque par sa simplicité d’assemblage. Là où des projets comme Poppy nécessitent des compétences avancées en électronique, ToddlerBot peut être monté relativement facilement avec des outils basiques.

Ce qui change vraiment la donne ici, c’est l’écosystème qui commence à se former autour. Des makers du monde entier partagent déjà leurs modifications… certains ont ajouté des caméras pour la vision par ordinateur, d’autres expérimentent avec des matériaux différents pour les pièces imprimées. Les possibilités de personnalisation sont infinies.

Pour l’entraînement IA, le projet propose des environnements de simulation préconfigurés. Ça rend le transfert sim-to-real, comme disent les chercheurs, accessible au commun des mortels. Vous pouvez donc apprendre à votre robot à marcher, ramasser des objets ou même jouer au foot miniature. Les modèles pré-entraînés sont disponibles, mais rien ne vous empêche de partir de zéro avec vos propres algorithmes d’apprentissage par renforcement.

Un aspect que je trouve particulièrement cool dans ce projet c’est que ToddlerBot est conçu pour être modulaire. Vous voulez des bras plus longs ? Modifiez les fichiers CAD. Besoin de plus de puissance de calcul ? Remplacez le Raspberry Pi par un Jetson Orin. Cette flexibilité transforme chaque robot en plateforme d’expérimentation unique.

Les implications sont énormes car si n’importe qui peut construire un robot humanoïde pour le prix d’une console de jeu, on entre dans une nouvelle ère de la robotique. Fini le monopole des labos universitaires, des millionnaires et des géants de la tech. Bien sûr, il faut quand même des compétences techniques pour exploiter pleinement le potentiel du projet, mais la barrière d’entrée n’a jamais été aussi basse.

Et ce côté DIY ajoute une dimension émotionnelle qu’on ne retrouve pas avec un produit commercial. C’est votre création, votre code, vos améliorations.

Alors vous voulez vous lancer, commencez par commander les servomoteurs (comptez 3-4 semaines de livraison depuis la Chine) et pendant ce temps, imprimez les pièces et familiarisez-vous avec le code. La documentation du projet est bien faite et la communauté est vraiment accueillante avec les débutants.

N’empêche, un robot humanoïde fonctionnel à imprimer en 3D… Qui l’aurait cru ?

Il connecte Animal Crossing à l'IA en hackant la mémoire de sa GameCube

Par : Korben
10 septembre 2025 à 07:09

20 ans plus tard, les vieilles consoles continuent de nous surprendre… La preuve avec ce hack complètement barré qui transforme une GameCube de 2001 en client pour nos IA modernes.

Josh Fonseca a en effet réussi l’exploit de connecter ChatGPT à Animal Crossing via l’émulateur Dolphin. Pas de mod de la cartouche, pas de modification du code original, mais juste du bon vieux Python qui lit et écrit dans la RAM émulée pendant que le jeu tourne.

Hé oui, le mec n’a même pas touché une seule ligne du code original du jeu. Il a “simplement” identifié les adresses mémoire où le jeu stocke les dialogues (0x81298360 pour les curieux) et remplacé le texte à la volée. L’émulateur Dolphin pense faire tourner les dialogues d’origine, mais en fait il affiche du contenu généré par une IA qui tourne sur un serveur cloud.

Techniquement, c’est malin comme approche puisque la GameCube n’a que 24 MB de RAM et un processeur PowerPC à 485 MHz. Il lui est donc impossible de faire tourner un LLM dessus. Du coup il a créé une sorte de pont mémoire entre l’émulateur et le LLM. Son script Python surveille cette adresse en mémoire via le processus Dolphin, récupère le contexte du dialogue, l’envoie à l’IA, et réinjecte la réponse dans la mémoire émulée.

Ce qui complique vraiment les choses, c’est qu’Animal Crossing n’utilise pas du texte brut pour ses dialogues. Le jeu a son propre langage de contrôle avec des codes pour les pauses, les émotions, les effets sonores. Un peu comme du HTML mais version Nintendo 2001, ce qui fait qu’il a fallu créer deux IA : une première qui génère le dialogue créatif (le “Writer AI”) et une autre qui ajoute tous les codes techniques (le “Director AI”).

Voici un extrait :

# A small sample of the control codes I had to encode/decode
CONTROL_CODES = {
 0x00: "<End Conversation>",
 0x03: "<Pause [{:02X}]>", # e.g., <Pause [0A]> for a short pause
 0x05: "<Color Line [{:06X}]>", # e.g., <Color Line [FF0000]> for red
 0x09: "<NPC Expression [Cat:{:02X}] [{}]>", # Trigger an emotion
 0x59: "<Play Sound Effect [{}]>", # e.g., <Play Sound Effect [Happy]>
 0x1A: "<Player Name>",
 0x1C: "<Catchphrase>",
}

# The magic byte that signals a command is coming
PREFIX_BYTE = 0x7F

Je trouve ça cool comme projet car les joueurs rêvent depuis longtemps de dialogues plus variés dans Animal Crossing. En effet, si comme moi, vous n’êtes pas pro-gamer sur Animal Crossing, vous ignorez surement que Nintendo limite les villageois à 8 types de personnalité, ce qui rend les conversations hyper répétitives après quelques heures de jeu.

Avec ce hack, les villageois peuvent donc maintenant discuter de l’actualité mondiale, critiquer Tom Nook sur ses pratiques immobilières douteuses, ou même avoir des conversations philosophiques sur le sens de la vie dans votre village virtuel. Le mod est sur Github pour ceux qui veulent tester sur émulateur.

Notez que la communauté de décompilation d’Animal Crossing a joué un rôle crucial dans ce projet car sans leur travail pour convertir le code PowerPC en C lisible, identifier ces adresses mémoire spécifiques aurait été un cauchemar. C’est grâce donc à eux que le développeur a pu comprendre comment le jeu gère ses dialogues en interne.

Bref, je trouve ça assez marrant qu’une console vielle de +20 ans capable de fonctionner totalement offline (car à l’époque Nintendo était allergique à Internet), soit finalement indirectement “connectée” (via l’émulateur) pour utiliser ce qui se fait de plus hype en ce moment, à savoir l’IA (les LLMs plus exactement).

Comme je vous le disais, pour l’instant, ce hack fonctionne sur la version GameCube originale du jeu via l’émulateur Dolphin. L’auteur mentionne qu’une adaptation sur du vrai matériel serait possible avec le Broadband Adapter officiel, mais nécessiterait beaucoup plus de travail. Les versions ultérieures sorties sur DS, Wii ou Switch utiliseraient une architecture mémoire différente, mais techniquement, rien n’empêche d’adopter une approche similaire.

Comme quoi, avec un peu d’ingéniosité, on peut moderniser n’importe quel jeu rétro !

Le Decisioninator - le Raspberry Pi qui automatise la prise de décision

Par : Korben
8 septembre 2025 à 15:38

Je me doute que vous connaissez tous et toutes cette situation : “Qu’est-ce qu’on mange ce soir ?” suivi de 30 minutes de “j’sais pas, toi tu veux quoi ?” qui se terminent ensuite pas la commande de la même pizza que d’habitude. Heureusement, l’ingénieur software nommé Makerinator a mis au point LA solution, et il affirme même que ça a “sauvé son mariage”.

Le Decisioninator, c’est son nom, est un dispositif basé sur un Raspberry Pi 4 qui automatise toutes ces décisions chiantes du quotidien. Restaurant, corvées ménagères, soirées ciné, sorties en amoureux… Plus besoin de se prendre la tête !

L’appareil ressemble à une mini borne d’arcade des années 80, avec son boîtier en contreplaqué découpé au laser et peint à la bombe. Deux boutons contrôlent tout… un gros rouge pour lancer la roue de la fortune virtuelle, et un petit bleu pour choisir le mode (restaurants, corvées, soirée ciné ou streaming).

Pour son bricolage, Makerinator a utilisé un Raspberry Pi 4 avec une version allégée de Raspberry Pi OS. Pour l’interface, il s’est également appuyé sur Flutter et le Flame Engine, un moteur de jeu 2D modulaire parfait pour créer cette interface façon “roue de la fortune”. Les boutons sont connectés via les GPIO du Pi, et l’alimentation passe par un convertisseur 12V vers 5V.

Pour la partie menuiserie, Makerinator avoue ne pas être un expert du bois mais avec beaucoup de ponçage, de bombes de peinture et quelques covers vinyles, il a réussi à cacher ses erreurs de menuiserie. Il raconte d’ailleurs que sa Dremel (lien affilé) a été sa carte sortie de prison pour sa mauvaise planification du projet. Rajoutez là dessus un bon paquet d’époxy prise rapide, et le tour était joué.

Et je trouve que le résultat final a vraiment un look rétro-arcade sympa, avec des influences très Tron. Makerinator décrit son invention comme un couteau suisse pour l’indécision et comme je vous le disais en intro, selon lui, son mariage a été sauvé grâce à ça. Je pense qu’il abuse, mais ce genre de conneries, ça fait vendre ^^.

Voilà, si ça vous tente, tout est documenté sur Hackaday , et qui sait, peut-être que ça sauvera votre mariage aussi !

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Ils transforment un tapis de course en imprimante 3D pour faire des impressions infinies

Par : Korben
16 avril 2025 à 04:11

Je ne suis pas nerd de l’impression 3D même si j’adore ma Bambulab parce qu’elle fonctionne à tous les coups sans me demander 3h de réglages. Et je sais aussi reconnaitre quand une idée est cool et c’est le cas ici avec cette imprimante 3D qui utilise un tapis de course comme plateau, ce qui lui permet d’imprimer de longues pièces.

On appelle ça une imprimante à bande et dans le commerce c’est vendu par exemple par Creality pour un peu plus de mille euros… Mais la faire soi-même avec du matériel de sport, c’est quand même plus cool. Surtout quand on trouve des tapis de course sur Leboncoin à 50 balles, abandonnés par leurs propriétaires après trois sessions de cardio et une prise de conscience que Netflix et les M&M’s c’est quand même bien plus sympa que de transpirer.

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