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Water purifier and ice maker in one is space-saving and single-touch convenient

VLND has introduced a sleek appliance that combines two kitchen staples into one compact unit: a water purifier and an ice maker. Designed for modern homes where countertop space is at a premium, the device delivers hot, cold, and filtered water along with clear, clean ice with just a single press of a button. Its streamlined appearance and intuitive controls make it a practical addition for anyone who wants reliable hydration and ice without cluttering the kitchen.

The first thing that catches the eye is the minimalist front panel. A square box rests on a smooth surface, echoing the image of an ice cube floating on gently rippled water. This visual cue is more than decorative; it reinforces the product’s core promise of pure water and pristine ice. The divided face of the unit creates an optical illusion that the machine is smaller than it actually is, helping it blend seamlessly into tight spaces such as narrow countertops, pantry shelves, or even office break rooms.

Designer: VLND Studio

Inside the compact shell lies a sophisticated filtration and ice‑making system. Despite the advanced technology, VLND has stripped away any unnecessary components, resulting in a clean layout with only a few essential buttons. Each button is distinctly labeled and produces a unique audible click when pressed, allowing users to confirm their selection without looking. This sound‑based feedback is especially useful in busy environments where a quick glance at the panel might be inconvenient.

Operation is straightforward. A single touch dispenses hot water for tea or coffee, cold water for instant drinks, and filtered water for cooking or drinking straight from the tap. For ice, the same touch releases a batch of crystal‑clear cubes that have been formed using purified water, ensuring that the ice is free from off‑flavors or impurities. The system’s temperature controls are calibrated to work efficiently year‑round, providing hot water in winter and refreshing cold water or ice during the summer months.

Maintenance has also been simplified. The removable water tank and ice storage compartment can be taken out for cleaning without the need for specialized tools. The filter replacement indicator alerts users when it’s time to change the cartridge, preventing a drop in water quality and extending the life of the appliance. Because the unit is designed to minimize moving parts, it operates quietly, making it suitable for open‑plan living spaces or office environments where noise can be a distraction.

From a design perspective, VLND’s approach aligns with current trends that favor clean lines, multifunctionality, and sustainability. By merging two essential kitchen appliances, the company reduces the need for separate devices, cutting down on both electricity consumption and countertop clutter. The single‑touch interface encourages users to stay hydrated and enjoy ice without the hassle of juggling multiple machines.

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SHAI - Le développeur qui vit dans votre terminal

Shai, c’est un collègue développeur qui ne dort jamais, qui ne râle jamais quand vous lui demandez de déboguer votre code à 3h du matin, et qui vit littéralement dans votre terminal. C’est un outil qui s’inscrit dans la même lignée que Codex ou Claude Code et qui est 100% français puisque proposé par OVHcloud.

Terminé donc les outils qui nécessitent des interfaces graphiques lourdes ou des plugins IDE complexes puisqu’ici, tout se passe dans le terminal.

L’installation tient en une seule ligne :

curl -fsSL https://raw.githubusercontent.com/ovh/shai/main/install.sh | sh

Et en quelques secondes, vous avez un assistant IA fonctionnel, prêt à vous épauler dans vos tâches quotidiennes. Pas de configuration complexe, pas de dépendances infernales à gérer. Bien sûr, comme pour tout script téléchargé, pensez à vérifier le contenu avant exécution.

Vous l’aurez compris, SHAI ne se contente pas d’être un simple chatbot qui répond à vos questions. Il peut véritablement prendre le contrôle et exécuter des commandes, créer des fichiers, déboguer votre code, et même automatiser des workflows complets. Vous pouvez lui demander de créer un site web complet, de convertir des fichiers d’un format à l’autre, ou de corriger cette commande shell que vous n’arrivez jamais à mémoriser correctement.

La philosophie “written in Rust with love” inscrite dans le code du projet n’est pas non plus qu’une simple formule marketing car le choix de Rust garantit des performances exceptionnelles et une sécurité mémoire à toute épreuve. Avec 99,2% du code en Rust, les développeurs d’OVHcloud ont clairement misé sur la robustesse et la rapidité d’exécution. Je tiens quand même à dire qu’au cours de mes tests, j’ai quand même eu quelques plantages de l’application. Mais elle est encore jeune, donc j’espère que ça va s’améliorer.

Ce qui distingue vraiment SHAI des autres assistants IA, c’est sa capacité à fonctionner en mode “headless”. Vous pouvez simplement lui envoyer des prompts via un pipe Unix : echo "crée-moi un hello world en Python" | shai. Et rien que cette fonctionnalité ouvre des possibilités infinies pour l’automatisation et l’intégration dans des pipelines CI/CD existants.

Plus impressionnant encore, le mode “shell assistant” transforme SHAI en véritable garde du corps de votre terminal. Une fois activé, chaque fois qu’une commande échoue, SHAI intervient automatiquement pour vous proposer une correction. Plus besoin de chercher sur Stack Overflow pourquoi votre commande tar ne fonctionne pas comme prévu.

Pour réussir tout ça, il utilise par défaut Qwen3-32B mais rassurez vous, y’a moyen de changer de provider. L’aspect multi-provider est donc crucial et heureusement SHAI n’est pas verrouillé sur un seul modèle d’IA. Vous pouvez donc configurer différents providers selon vos besoins, vos préférences ou vos contraintes de confidentialité. Mais par défaut, OVHcloud propose un accès anonyme (avec limitation de débit) pour que tout le monde puisse tester l’outil sans engagement. Perso, j’ai éclaté la limité au bout de quelques minutes d’utilisation. Snif.

Lors de mes tests, j’ai aussi constaté que les commandes qu’on appelle normalement avec le “/” n’ont pas fonctionné chez moi et concernant le thème de l’interface de Shai, en fonction des couleurs de votre terminal, ça peut vite être illisible. C’est dommage mais j’imagine que ça va se bonifier avec le temps…

Voilà, avec Shai , OVHcloud mise clairement sur cette approche minimaliste mais puissante pour séduire les développeurs qui veulent de l’IA sans les complications habituelles et surtout qui tourne sur le sol français, dans le respect de vos données personnelles.

Je leur souhaite plein de succès !

Source

ToddlerBot - Le robot humanoïde à 250$ qui ridiculise les géants de la tech

Voici une info qui risque de faire grincer des dents chez Boston Dynamics et Tesla (ou pas ^^). Un doctorant de Berkeley, du nom de Haochen Shi, a décidé de partager généreusement avec le monde entier les plans d’un robot humanoïde fonctionnel pour seulement 250 dollars de base. Oui, le prix d’une Nintendo Switch pour un robot bipède capable d’apprendre par lui-même.

Notre petit prodige s’appelle ToddlerBot , il mesure 33 centimètres de haut et possède 17 degrés de liberté. Pour vous donner une idée, c’est largement suffisant pour qu’il puisse marcher, manipuler des objets avec ses bras et effectuer des tâches complexes. Le tout avec des pièces imprimées en 3D et des servomoteurs qu’on trouve sur AliExpress.

Et notre ami Shi n’a pas juste mis en ligne un énième projet de robotique universitaire. Non, le gars a carrément publié l’intégralité du projet en open source sur GitHub sous licence MIT. Les fichiers CAD, le code Python, les schémas électroniques, tout y est. Vous pouvez donc littéralement cloner le repo et commencer à imprimer votre robot ce soir.

Côté hardware, l’architecture repose sur un Jetson Nano ou un Raspberry Pi selon votre budget. Les servomoteurs pour les jambes offrent un couple respectable pour cette échelle, pendant que les bras utilisent des modèles plus légers. Au final, le coût de base est de 250 dollars, mais peut varier selon où vous achetez vos composants et les options que vous choisissez.

Mais attendez, le hardware n’est que la moitié de l’histoire. Du côté software, ToddlerBot intègre un système de téléopération complet qui permet de le contrôler à distance pour collecter des données d’entraînement. Cette approche de collecte de données est cruciale pour l’apprentissage par renforcement.

D’ailleurs, par rapport aux autres projets de robots humanoïdes low-cost, ToddlerBot se démarque par sa simplicité d’assemblage. Là où des projets comme Poppy nécessitent des compétences avancées en électronique, ToddlerBot peut être monté relativement facilement avec des outils basiques.

Ce qui change vraiment la donne ici, c’est l’écosystème qui commence à se former autour. Des makers du monde entier partagent déjà leurs modifications… certains ont ajouté des caméras pour la vision par ordinateur, d’autres expérimentent avec des matériaux différents pour les pièces imprimées. Les possibilités de personnalisation sont infinies.

Pour l’entraînement IA, le projet propose des environnements de simulation préconfigurés. Ça rend le transfert sim-to-real, comme disent les chercheurs, accessible au commun des mortels. Vous pouvez donc apprendre à votre robot à marcher, ramasser des objets ou même jouer au foot miniature. Les modèles pré-entraînés sont disponibles, mais rien ne vous empêche de partir de zéro avec vos propres algorithmes d’apprentissage par renforcement.

Un aspect que je trouve particulièrement cool dans ce projet c’est que ToddlerBot est conçu pour être modulaire. Vous voulez des bras plus longs ? Modifiez les fichiers CAD. Besoin de plus de puissance de calcul ? Remplacez le Raspberry Pi par un Jetson Orin. Cette flexibilité transforme chaque robot en plateforme d’expérimentation unique.

Les implications sont énormes car si n’importe qui peut construire un robot humanoïde pour le prix d’une console de jeu, on entre dans une nouvelle ère de la robotique. Fini le monopole des labos universitaires, des millionnaires et des géants de la tech. Bien sûr, il faut quand même des compétences techniques pour exploiter pleinement le potentiel du projet, mais la barrière d’entrée n’a jamais été aussi basse.

Et ce côté DIY ajoute une dimension émotionnelle qu’on ne retrouve pas avec un produit commercial. C’est votre création, votre code, vos améliorations.

Alors vous voulez vous lancer, commencez par commander les servomoteurs (comptez 3-4 semaines de livraison depuis la Chine) et pendant ce temps, imprimez les pièces et familiarisez-vous avec le code. La documentation du projet est bien faite et la communauté est vraiment accueillante avec les débutants.

N’empêche, un robot humanoïde fonctionnel à imprimer en 3D… Qui l’aurait cru ?

Transformez vos ebooks en cartes mentales

Un dénommé SSShooter, développeur de son état, a concocté un projet open source qui pourrait bien vous aider pour mieux apprendre n’importe quel sujet, à l’aide de cartes mentales. Baptisé Ebook to Mindmap , son outil transforme vos EPUB et PDF en cartes mentales interactives, le tout propulsé grâce à l’intelligence artificielle.

Cela permet de ne plus vous cogner 300 pages d’un traité sur le machine learning tout en griffonnant des notes sur un coin de nappe. Là vous glissez votre fichier dans l’outil et voilà ! Vous obtenez une carte mentale structurée regroupant tous les concepts clés, les relations entre les idées et l’architecture globale du bouquin.

Ce qui est plutôt cool avec cet outil, c’est qu’il ne se contente pas de vous balancer un résumé basique. Le projet utilise Google Gemini ou GPT d’OpenAI pour analyser intelligemment le contenu. Il détermine automatiquement la structure des chapitres, ignore les préfaces et tables des matières inutiles et vous propose trois modes de traitement différents selon vos besoins.

Que vous ayez besoin d’un simple résumé textuel parce que vous êtes pressé, d’une mindmap par chapitre pour une analyse détaillée, ou d’une carte mentale globale du livre entier, c’est vous qui choisissez. Et tout ça avec un système de cache intelligent qui vous épargne de re-traiter les mêmes bouquins encore et encore.

Pour l’installation, rien de compliqué si vous avez Node.js 18+ sur votre machine. Un petit git clone, un pnpm install et hop, vous êtes lancé. Vous configurez votre clé API (Google Gemini ou OpenAI), vous uploadez votre ebook et vous laissez l’outil faire son travail. Y’a même une démo accessible ici en ligne pour tester sans installer.

Mais comme le code est open source, vous gardez le contrôle sur le processus. Vous pouvez ainsi définir la profondeur des sous-chapitres à analyser, choisir le type de livre (technique, fiction, business…) et même ajuster les paramètres avancés selon vos besoins spécifiques.

Pour les étudiants qui doivent se farcir des pavés de 800 pages sur la thermodynamique quantique, ou pour les professionnels qui veulent extraire rapidement l’essence d’un livre business sans y passer le weekend, c’est parfait. Et pour les curieux qui accumulent les ebooks mais n’ont jamais le temps de tous les lire en détail, c’est la solution miracle.

Le seul bémol que je vois, c’est qu’il faut quand même une clé API pour faire tourner l’IA. Mais bon, avec les tarifs actuels de Google Gemini, ça reste largement abordable pour un usage personnel. Et puis si vous êtes développeur, rien ne vous empêche de forker le projet et d’y intégrer votre propre modèle d’IA local comme je l’ai fait pour LocalSite .

Il connecte Animal Crossing à l'IA en hackant la mémoire de sa GameCube

20 ans plus tard, les vieilles consoles continuent de nous surprendre… La preuve avec ce hack complètement barré qui transforme une GameCube de 2001 en client pour nos IA modernes.

Josh Fonseca a en effet réussi l’exploit de connecter ChatGPT à Animal Crossing via l’émulateur Dolphin. Pas de mod de la cartouche, pas de modification du code original, mais juste du bon vieux Python qui lit et écrit dans la RAM émulée pendant que le jeu tourne.

Hé oui, le mec n’a même pas touché une seule ligne du code original du jeu. Il a “simplement” identifié les adresses mémoire où le jeu stocke les dialogues (0x81298360 pour les curieux) et remplacé le texte à la volée. L’émulateur Dolphin pense faire tourner les dialogues d’origine, mais en fait il affiche du contenu généré par une IA qui tourne sur un serveur cloud.

Techniquement, c’est malin comme approche puisque la GameCube n’a que 24 MB de RAM et un processeur PowerPC à 485 MHz. Il lui est donc impossible de faire tourner un LLM dessus. Du coup il a créé une sorte de pont mémoire entre l’émulateur et le LLM. Son script Python surveille cette adresse en mémoire via le processus Dolphin, récupère le contexte du dialogue, l’envoie à l’IA, et réinjecte la réponse dans la mémoire émulée.

Ce qui complique vraiment les choses, c’est qu’Animal Crossing n’utilise pas du texte brut pour ses dialogues. Le jeu a son propre langage de contrôle avec des codes pour les pauses, les émotions, les effets sonores. Un peu comme du HTML mais version Nintendo 2001, ce qui fait qu’il a fallu créer deux IA : une première qui génère le dialogue créatif (le “Writer AI”) et une autre qui ajoute tous les codes techniques (le “Director AI”).

Voici un extrait :

# A small sample of the control codes I had to encode/decode
CONTROL_CODES = {
 0x00: "<End Conversation>",
 0x03: "<Pause [{:02X}]>", # e.g., <Pause [0A]> for a short pause
 0x05: "<Color Line [{:06X}]>", # e.g., <Color Line [FF0000]> for red
 0x09: "<NPC Expression [Cat:{:02X}] [{}]>", # Trigger an emotion
 0x59: "<Play Sound Effect [{}]>", # e.g., <Play Sound Effect [Happy]>
 0x1A: "<Player Name>",
 0x1C: "<Catchphrase>",
}

# The magic byte that signals a command is coming
PREFIX_BYTE = 0x7F

Je trouve ça cool comme projet car les joueurs rêvent depuis longtemps de dialogues plus variés dans Animal Crossing. En effet, si comme moi, vous n’êtes pas pro-gamer sur Animal Crossing, vous ignorez surement que Nintendo limite les villageois à 8 types de personnalité, ce qui rend les conversations hyper répétitives après quelques heures de jeu.

Avec ce hack, les villageois peuvent donc maintenant discuter de l’actualité mondiale, critiquer Tom Nook sur ses pratiques immobilières douteuses, ou même avoir des conversations philosophiques sur le sens de la vie dans votre village virtuel. Le mod est sur Github pour ceux qui veulent tester sur émulateur.

Notez que la communauté de décompilation d’Animal Crossing a joué un rôle crucial dans ce projet car sans leur travail pour convertir le code PowerPC en C lisible, identifier ces adresses mémoire spécifiques aurait été un cauchemar. C’est grâce donc à eux que le développeur a pu comprendre comment le jeu gère ses dialogues en interne.

Bref, je trouve ça assez marrant qu’une console vielle de +20 ans capable de fonctionner totalement offline (car à l’époque Nintendo était allergique à Internet), soit finalement indirectement “connectée” (via l’émulateur) pour utiliser ce qui se fait de plus hype en ce moment, à savoir l’IA (les LLMs plus exactement).

Comme je vous le disais, pour l’instant, ce hack fonctionne sur la version GameCube originale du jeu via l’émulateur Dolphin. L’auteur mentionne qu’une adaptation sur du vrai matériel serait possible avec le Broadband Adapter officiel, mais nécessiterait beaucoup plus de travail. Les versions ultérieures sorties sur DS, Wii ou Switch utiliseraient une architecture mémoire différente, mais techniquement, rien n’empêche d’adopter une approche similaire.

Comme quoi, avec un peu d’ingéniosité, on peut moderniser n’importe quel jeu rétro !

Indiana Jones et le prototype perdu du Commodore 64

Je viens de tomber sur une pépite qui va faire chavirer le cœur des nostalgiques du Commodore 64 !

Le site Games That Weren’t a déniché un prototype jouable d’Indiana Jones and the Last Crusade ! Mais attention, ce n’est pas un prototype officiel de l’époque. Il s’agit d’une conversion fan-made de la version aventure point-and-click propulsée par le moteur SCUMM que les adeptes du C64 n’ont jamais eu la chance d’essayer à l’époque.

Mais avant de vous en dire plus, je vous emmène avec moi en 1989. Lucasfilm Games sort 2 jeux Indiana Jones. D’un côté, il y a le jeu d’action / plateforme qui a bel et bien débarqué sur C64. Et de l’autre, le jeu d’aventure graphique qui tourne grâce au fameux moteur SCUMM (oui, celui de Monkey Island, pour les connaisseurs). Mais voilà, coup dur pour les fans du C64 c’est que cette version aventure ne s’est jamais frayé un chemin jusqu’à leur machine chérie. Elle est malheureusement restée l’exclusivité des ordinateurs 16 bits.

Et en 2012, un certain Thorsten Harth, alias “Brick Bambi”, développeur allemand audacieux de son état, se dit : “Et si je portais ce jeu SCUMM sur Commodore 64 ?” Un défi de taille quand on mesure les limitations techniques de la bécane 8 bits face à ses homologues 16 bits. Le bonhomme s’est acharné pendant plusieurs années sur cette conversion homebrew, jonglant entre graphiques bitmap et caractères pour optimiser la mémoire. Il avait même réservé 4K de RAM juste pour le son (de $A000 à $AFFF pour les experts).

D’ailleurs, côté musique, Joachim Wijnhoven avait été recruté en 2016 pour s’occuper de la bande-son. Thorsten lui avait commandé la “Raiders March” pour l’écran titre et de fin, mais aussi toute une série de thèmes spécifiques : la musique de la carte, de Venise, des catacombes, du château Brunwald, la marche d’Hitler, le piano d’Henry, la salle du Graal… Un travail de titan ! Roland Hermans, une autre recrure devait même s’occuper des effets sonores comme les coups frappés dans la bibliothèque, la cascade ou les étagères qui tombent. Le jeu devait alors alterner entre musique et effets sonores… Hé oui, pas les deux en même temps, question de limitations techniques.

Mais voilà, malgré l’aide apportée par d’autres personnes, la réalité a fini par rattraper notre développeur. Entre trois jeunes enfants à élever et un job à assurer, Thorsten se retrouve à court de temps. En 2017, une sortie cartouche avait même été discutée, mais Thorsten avait répondu que la complexité du jeu demanderait encore plusieurs années… le problème n’était pas les limitations de la RAM ou le CPU, mais bien les limites de temps. Du coup, en 2018, le projet est annoncé comme abandonné…

Snif…

A l’époque, son objectif initial c’était de boucler au moins le premier chapitre complet : Barnet College, la maison d’Henry, Venise, la bibliothèque et les catacombes. Tout ce qui précède le château Brunwald en fait. Et bonne nouvelle : c’est exactement ce que contient le prototype de Thorsten qui vient d’être retrouvé ! Joachim Wijnhoven, qui avait reçu une preview en décembre 2018, l’a généreusement partagée avec Games That Weren’t. C’est d’ailleurs une démo impressionnante avec beaucoup de contenu et d’interactions possibles.

Pour les fans de l’époque, l’absence de la version SCUMM d’Indy III sur C64 sonnait comme le glas et beaucoup ont commencé à lorgner du côté de l’Amiga ou du PC après cette déception. Alors voir aujourd’hui ce prototype homebrew refaire surface, même s’il date de 2012-2018 et non de 1989, c’est comme déterrer un trésor perdu digne du Dr. Jones lui-même.

Ce prototype de Thorsten est donc désormais archivé et dispo pour tous les nostalgiques qui souhaitent explorer ce qui aurait pu être l’une des conversions homebrew les plus audacieuses du Commodore 64. Et en bonus, pour les amateurs, les musiques composées par Joachim ont été publiées en 2023 dans une release appelée “Archimedes’ Dial” , et vous pouvez même retrouver les vidéos originales de Brick Bambi sur YouTube montrant le jeu en action.

Voilà, qui sait, peut-être qu’un jour quelqu’un reprendra le flambeau pour finir cette conversion légendaire…

TheAuditor - L'outil de sécurité qui rend vos assistants IA moins laxistes sur la sécurité de votre code

J’sais pas vous, mais moi quand je vois Claude Code ou Cursor pondre du code avec des injections SQL grosses comme des maisons, j’ai envie de pleurer. Le pire, c’est que ces assistants IA sont incapables de vérifier si leur code est bien sécurisé. La plupart du temps ils pissent de la ligne, mais ils ne voient rien en. ce qui concerne d’éventuelles failles.

Du coup la bonne nouvelle, c’est l’arrivée de cet outil génial pour résoudre ce problème : TheAuditor . En gros, c’est une plateforme SAST (Static Application Security Testing) pensée dès le départ pour fonctionner avec les assistants IA.

L’idée c’est qu’au lieu d’avoir une IA qui code dans le vide, TheAuditor lui donne des yeux pour voir ce qu’elle fait vraiment. L’outil analyse le code, trouve les failles de sécurité (il détecte le Top 10 de l’OWASP, les injections, les problèmes d’authentifications…etc), et génère des rapports optimisés pour que l’IA puisse ensuite les comprendre et corriger ses erreurs toute seule.

Et surtout, ça fonctionne avec N’IMPORTE QUEL assistant IA. Pas besoin d’intégration spéciale, pas de SDK, rien. Vous demandez juste à votre IA de lancer aud full (ou vous le lancez vous-même) et elle lit les résultats dans .pf/readthis/. Que vous utilisiez Claude, Cursor, Codex, Windsurf ou Copilot, ça marche pareil.

L’installation est super simple. Vous clonez le repo dans ton dossier d’outils (pas dans votre projet !), vous faites un

pip install -e .

et c’est parti.

Ensuite dans votre projet, vous lancez :

aud setup-claude --target .

puis vous l’initialisez avec :

aud init

et enfin :

aud full

pour avoir votre audit complet.

TheAuditor fait tourner 14 phases d’analyse en parallèle. Ça va de la détection des frameworks (Django, Flask, React…) à l’analyse des dépendances, en passant par le suivi du flux de données pour identifier les points d’injection. Il génère même des graphiques de dépendances avec Graphviz pour visualiser l’architecture de ton code.

Un truc “marrant” que le créateur mentionne dans son projet, c’est que son outil déclenche les antivirus ! Donc c’est pas la peine de m’écrire pour me dire que votre antivirus random à la période d’essai expirée a détecté un grave danger et que vous êtes vachement déçu parce que Korben.info c’est devenu de la merde, et que vous allez portez plainte parce qu’à cause de moi, y’a un virus dans votre imprimante maintenant et ce genre de conneries ^^. C’est normal en fait parce que l’outil doit détailler les vulnérabilités qu’il trouve dans la documentation. Et pour l’antivirus, écrire des patterns de vulnérabilités détectées, c’est suspect. Mais bon, c’est le prix à payer pour avoir un vrai scanner de sécurité.

Le workflow maintenant avec ce truc, ça consiste donc à demander une fonctionnalité à votre assistant IA. Lui, en bonne victime, il la code, puis lance TheAuditor automatiquement, lit ensuite le rapport, corrige les problèmes de sécurité, relance TheAuditor pour vérifier que tout est OK, et ainsi de suite jusqu’à ce que ce soit clean. Comme ça plus besoin de toucher au terminal, l’IA gère tout.

Pour les refactorings, c’est également du bonheur puisque l’outil détecte automatiquement les migrations incomplètes, les incompatibilités d’API entre frontend et backend, les changements de modèles de données mal propagés. Vous pouvez même définir vos propres règles de corrélation dans /correlations/rules/.

Voilà, si vous en avez marre que vos assistants IA génèrent du code troué et que vous voulez dormir tranquille, TheAuditor pourrait bien devenir votre meilleur pote.

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