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L'histoire de deux ados britanniques qui ont failli déclencher la 3e Guerre mondiale en cherchant des OVNIS

Cet article fait partie de ma série de l’été spécial hackers. Bonne lecture !

Aujourd’hui dans ma série “les ados qui ont failli déclencher la Troisième Guerre mondiale”, je vous présente l’histoire complètement dingue de Mathew et Richard, respectivement 21 ans de Cardiff et 16 ans de la banlieue londonienne, qui ont réussi l’exploit de faire trembler le Pentagone armés d’un simple modem 56k et d’une obsession maladive pour les petits hommes verts.

Le Pentagone, cette forteresse imprenable… sauf pour deux ados obsédés par X-Files

Si comme moi, vous êtes fans de X-Files, vous allez kiffer cette histoire. Mathew Bevan, alias “Kuji”, et Richard Pryce, surnommé “Datastream Cowboy” (déjà rien que les pseudos, c’est tout un programme) ont piraté pendant des mois les systèmes les plus secrets de l’armée américaine. Et leur but étaint encore plus fou : Prouver que le gouvernement américain cache l’existence des extraterrestres. Cheh !

Et ils ont effectivement réussi à s’introduire dans ces systèmes ultra-sensibles. Pire encore, ils ont failli créer un incident diplomatique majeur. Un agent du Pentagone a même qualifié Kuji de “plus grande menace pour la paix mondiale depuis Adolf Hitler”. Rien que ça ! C’est beau, j’en suis ému.

L’histoire commence donc dans les bureaux du Rome Laboratory à Griffiss Air Force Base, dans l’État de New York. Les administrateurs système découvrent qu’un programme espion, un “sniffer”, a été installé clandestinement sur leur réseau et le machin avait collecté tellement de mots de passe et d’informations qu’il avait saturé le disque dur et fait crasher le système. Breeeef, imaginez la tronche des admins : le laboratoire de recherche le plus secret de l’US Air Force, celui qui développe l’intelligence artificielle militaire et les systèmes de guidage radar, venait de se faire trouer comme un emmental.

Rome Laboratory, le cerveau technologique de l’US Air Force… infiltré par deux ados

Le 28 mars 1994, Jim Christy, chef des investigations cybercriminelles de l’Air Force Office of Special Investigations (AFOSI) de l’époque, reçoit l’appel qui va bouleverser sa vie.

On a un problème”, lui annonce son équipe. Ancien de la NSA reconverti dans la lutte contre la cybercriminalité militaire, Christy comprend immédiatement l’ampleur du désastre. Rome Lab, c’est pas n’importe quoi, c’est l’endroit où se développent les armes du futur de l’armée américaine.

L’équipe de Christy découvre alors rapidement que les intrus utilisent deux pseudonymes : “Datastream” et “Kuji”. Deux hackers fantômes qui se baladent dans les systèmes militaires américains comme dans leur salon mais le pire reste à venir puisqu’ils utilisent les serveurs compromis de Rome Lab comme tremplin pour attaquer d’autres cibles : La NASA, Wright-Patterson Air Force Base (vous savez, là où sont censés être planqués les aliens), Hanscom Air Force Base, et même des contractants de défense en Californie et au Texas.

Pendant 26 jours, Christy et ses équipes surveillent les deux pirates sans intervenir. Ils veulent comprendre l’ampleur de l’attaque et remonter jusqu’aux coupables. Ce qu’ils découvrent les fait flipper grave : plus de 150 intrusions sur Rome Lab, des téraoctets de données sensibles copiées, des emails d’officiers lus et effacés, et des programmes de simulation de champ de bataille téléchargés. Hé oui, c’est qu’ont découvert les enquêteurs.

Jim Christy quelques années avant la traque des cyber-intrus

Mais le véritable moment de panique arrive quand les agents voient Datastream tenter d’accéder à un ordinateur dans un laboratoire nucléaire en Corée.

Holy shit”, se dit Christy. On est en 1994, les États-Unis sont en pleine négociation tendue avec la Corée du Nord sur son programme nucléaire alors si les Nord-Coréens détectent une attaque sur leur installation nucléaire venant d’une base aérienne américaine, ils vont croire à un acte de guerre.

Les agents retiennent leur souffle. Heureusement, ils découvrent par la suite que la cible était en Corée du Sud, pas au Nord. Mais Datastream a quand même téléchargé les données du Korean Atomic Energy Research Institute et les a transférées sur les serveurs de l’US Air Force. Et si les Sud-Coréens découvrent ce transfert, c’est l’incident diplomatique assuré. Elle est pas belle la vie ?

Mais alors qui est ce mystérieux Kuji qui fait trembler le Pentagone ? Et bien c’est Mathew Bevan, né le 10 juin 1974 à Cardiff, au Pays de Galles. Un gamin qui vit un calvaire à l’école, harcelé par ses camarades, en difficulté scolaire, alors la nuit, pendant que ses parents dorment, il trouve refuge dans les bulletin boards (BBS) et les premiers forums Internet.

L’univers de Mathew Bevan : une chambre, un ordinateur, et des rêves d’extraterrestres

C’est là qu’il découvre le phone phreaking, l’art de manipuler les systèmes téléphoniques pour passer des appels gratuits n’importe où dans le monde. Cette compétence devient son passeport pour le monde du hacking et un jour, quelqu’un lui donne accès à Sin City, un bulletin board belge, repaire de hackers bien connu de l’époque. En échange de ses techniques de phone phreaking, les habitants de Sin City lui offrent alors documents et méthodes pour pirater des ordinateurs.

Mais le véritable déclic arrive quand Bevan tombe sur Destiny Stone, un bulletin board géré par un phone phreaker australien surnommé Ripmax. “Ce que j’ai trouvé sur son système, c’étaient des centaines de documents sur les OVNIs, les dissimulations gouvernementales et les théories du complot”, se souvient Bevan. Il y découvre notamment l’histoire de 40 hackers qui auraient disparu mystérieusement après avoir ciblé des systèmes militaires pour découvrir la vérité sur les OVNIs.

X-Files - La série qui a inspiré toute une génération de hackers conspirationnistes

Et là, c’est le moment “eureka” de Bevan car si ces 40 hackers ont disparu en cherchant la vérité sur les OVNIs, c’est qu’il y a forcément quelque chose à cacher. Sa mission est donc toute trouvée : reprendre là où les disparus se sont arrêtés, pirater chacune des bases militaires citées par le magazine underground PHRACK, et prouver une bonne fois pour toutes que le gouvernement américain cache l’existence des extraterrestres.

En 1994, Bevan entre alors en contact via IRC avec Richard Pryce, un gamin de 16 ans passionné de musique et d’informatique. Pryce, qui se fait appeler “Datastream Cowboy”, partage la même fascination pour les théories du complot. Il admire les compétences techniques de son aîné et accepte de devenir son “apprenti” dans cette quête de vérité.

IRC : le terrain de jeu des hackers des années 90

C’est Pryce qui découvre Rome Laboratory par hasard, en scannant les adresses IP du réseau militaire américain. “Regarde ce que j’ai trouvé”, écrit-il à Kuji. “Un labo de recherche de l’Air Force avec des sécurités ridiculement faibles.” Bevan comprend immédiatement l’opportunité. Rome Lab est un nœud central du réseau militaire américain, une porte d’entrée vers des dizaines d’autres installations.

Mais contrairement aux espions professionnels, les deux compères ne cherchent pas à passer inaperçus. Ils laissent des traces partout, copient des gigaoctets de données sans discrimination, et communiquent entre eux sans précaution particulière. C’est cette négligence va permettre à Christy de les traquer.

Pour traquer les deux fantômes, l’AFOSI fait appel à son réseau d’informateurs sur Internet. Un de ces informateurs parvient à entrer en contact avec Datastream Cowboy sur Cyberspace, un fournisseur d’accès à Seattle. Le gamin, naïf et impatient de communiquer avec d’autres hackers, tombe alors directement dans le piège et donne son numéro de téléphone personnel à l’informateur.

Le 12 mai 1994, Scotland Yard arrête Richard Pryce à son domicile de Colindale. Le gosse est terrorisé et il avoue tout : les intrusions dans Rome Lab, les attaques contre la NASA, le transfert des données coréennes. Mais surtout, il balance son complice Kuji, même s’il ne connaît pas sa véritable identité.

Pryce comparaît devant la Woolwich Crown Court en mars 1996. Il plaide coupable pour 12 infractions au Computer Misuse Act britannique et écope d’une amende dérisoire de 1 200 livres sterling. Pas de prison, pas de casier judiciaire lourd.

Pendant ce temps, Christy continue sa traque obsessionnelle de Kuji et l’AFOSI met des moyens considérables sur l’enquête. Les experts en profilage psychologique dressent un portrait-robot : homme, entre 25 et 35 ans, très intelligent, formation scientifique, probablement financé par une organisation étatique. Le Senate Permanent Subcommittee on Investigations va même jusqu’à qualifier Kuji “d’agent étranger, possiblement d’origine est-européenne”.

Ils se plantent complètement puisque Kuji n’est qu’un jeune employé informatique de Cardiff, obsédé par X-Files et financé par son maigre salaire dans une petite boîte galloise. Breeeef, les profileurs du FBI peuvent aller se rhabiller.

Le matos de Mathew Bevan à l’époque

Le 21 juin 1996, à l’aube, une escouade de Scotland Yard débarque chez Mathew Bevan. Ils s’attendent à tomber sur un espion professionnel, un agent dormant est-européen et ils découvrent un geek de 21 ans vivant chez ses parents dont la chambre est tapissée d’affiches d’X-Files et de science-fiction. “Les agents ont finalement découvert que l’identité de Kuji était Mathew Bevan, 21 ans, un informaticien avec une fascination pour la science-fiction”, rapporte le dossier d’enquête.

Bevan est arrêté et inculpé, mais contrairement à son jeune complice, il refuse de coopérer. Son père étant policier, il connaît ses droits et prend un avocat. S’ensuit un bras de fer judiciaire de 20 audiences. En novembre 1997, coup de théâtre : le Crown Prosecution Service abandonne toutes les charges. “Décision commerciale”, justifie le procureur. Traduction : ça coûte trop cher et l’opinion publique s’en fout.

Bevan sort libre mais marqué à vie. “Je ne peux plus faire de mal à une mouche maintenant”, confie-t-il. Il se reconvertit dans la sécurité informatique éthique, rejoint Tiger Computer Security, devient développeur chez Nintendo, et finit par fonder sa propre entreprise, Kuji Media Corporation. L’ironie de l’histoire veut que l’ancien pirate du Pentagone soit aujourd’hui payé pour empêcher d’autres de faire ce qu’il a fait.

De hacker à protecteur : la reconversion réussie de Mathew Bevan

Quant à Pryce, traumatisé par son arrestation, il disparaît complètement des radars. Après la confiscation de son ordinateur, il n’en rachète même pas un nouveau. Certains disent qu’il a repris ses études de musique, d’autres qu’il s’est reconverti totalement. Une chose est sûre : l’expérience l’a vacciné à vie contre le hacking.

Le rapport d’évaluation des dégâts, publié le 31 octobre 1994, chiffre les pertes directes de l’US Air Force à 211 722 dollars, sans compter les coûts de l’enquête et du nettoyage des systèmes. Mais les enquêteurs admettent n’avoir découvert que la partie émergée de l’iceberg. Combien d’autres Kuji et Datastream Cowboy se baladent dans les systèmes militaires américains ? On verra bien…

Avant 1994, les militaires américains considéraient leurs réseaux comme protégés par leur complexité technique mais après Kuji et Datastream Cowboy, ils comprennent qu’Internet a aboli les frontières et que n’importe quel ado avec un modem peut devenir une menace nationale. Cette prise de conscience va déclencher une révolution dans la cybersécurité militaire, avec des milliards de dollars investis pour sécuriser ce que deux gamins britanniques avaient démontré être un gruyère numérique.

Et la mauvaise nouvelle, c’est que malgré des mois d’intrusions dans les systèmes les plus secrets de l’US Air Force et de la NASA, Bevan n’a jamais trouvé la moindre preuve de l’existence d’extraterrestres. Pas de débris de Roswell, pas de documents sur la Zone 51, pas de technologies aliens. “J’ai fouillé partout”, confiera-t-il. “Wright-Patterson, la NASA, tous les endroits où étaient supposés être cachés les secrets sur les OVNIs. Rien, nada, que dalle.

Cette conclusion aurait dû clore le débat, mais les théoriciens du complot ont retourné l’argument : si Kuji n’a rien trouvé, c’est justement la preuve que la conspiration existe et qu’elle est plus complexe et secrète que ce qu’on pourrait imaginer. The truth is ‘still’ out there, comme dirait Mulder… Mais elle n’est pas dans les serveurs du Pentagone visiblement…

Sources : Security in Cyberspace - Rome Laboratory Case Study, Wikipedia - Mathew Bevan, Kuji Media - Confessions of a hacker, InformIT - The Rome Labs Case, ISC2 - 30 Years After Two Kids Broke into the Air Force, Cryptologic Foundation - 1994: Griffiss Air Force Base finds malware

Gosuki - Le gestionnaire de favoris qui surveille tous vos navigateurs en temps réel

Vous jonglez entre Firefox, Chrome et trois autres navigateurs, et vos favoris sont éparpillés partout ? Gosuki vient de sortir et c’est exactement l’outil qu’il vous faut ! Il s’agit d’un gestionnaire de bookmarks qui surveille TOUS vos navigateurs en temps réel, sans extension ni cloud.

Développé par blob42, ce projet open source règle un problème qu’on a tous à savoir l’impossibilité de gérer efficacement ses favoris quand on utilise plusieurs navigateurs. Et entre nous, qui n’a pas Firefox pour le perso, Chrome pour le boulot, et peut-être Qutebrowser pour faire le geek ?

Test du Keychron K5 Max : il va enterrer votre clavier actuel (PC ou Mac)

– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –

Si vous êtes comme moi, à bosser toute la journée sur un ordinateur, et en particulier sur Mac, vous connaissez sûrement ce petit clavier Apple tout plat, tout lisse, qu’on oublie aussi vite qu’on l’a acheté. Sauf que voilà : au bout d’un moment, vos doigts réclament autre chose. Un vrai clavier. Un truc qui fait clac, mais pas trop. Qui respecte vos raccourcis macOS, qui fonctionne aussi sous Windows, mais qui offre aussi un vrai confort de frappe. Bref : le Keychron K5 Max, c’est ce que j’ai mis sous mes doigts, et franchement, je ne reviendrai pas en arrière.

Memflix – Transformez vos données en vidéos MP4 consultables instantanément

Ça va, pas trop chaud ? Alors tant mieux, parce que je vais vous faire avoir une petite suée tellement ce truc est cool ! Ça s’appelle Memflix et c’est une bibliothèque JavaScript qui transforme vos documents texte en… fichiers vidéo MP4 ! Oui, vous avez bien lu. Et le plus fou, c’est que vous pouvez ensuite faire des recherches sémantiques ultra-rapides dans ces vidéos.

L’idée est tellement simple qu’elle en devient géniale car au lieu de stocker vos données dans une base de données traditionnelle, Memflix encode tout dans des QR codes qui sont ensuite intégrés frame par frame dans une vidéo. Résultat ? Un stockage 10 fois plus efficace qu’une base de données classique et des recherches qui prennent moins d’une seconde, même sur des millions de chunks de texte.

SuperClaude - Le framework qui transforme Claude Code en machine de guerre

Si vous utilisez Claude Code, le nouvel assistant de programmation d’Anthropic qui vit directement dans votre terminal, vous allez kiffer ce que je vais vous montrer aujourd’hui. Y’a un développeur nommé Anton Knoery (NomenAK sur GitHub) qui vient de sortir SuperClaude, un framework de configuration qui transforme Claude Code en véritable machine de guerre pour les développeurs.

Attention, ce n’est pas encore un outil avec 150 dépendances Node.js à la con qui va foutre le bordel dans votre système. Non non, SuperClaude c’est de la pure configuration, zéro code, zéro dépendance externe. Le truc s’installe tranquillement dans votre dossier ~/.claude/ et améliore discrètement les capacités de Claude Code dans tous vos projets.

Kevin Mitnick - le hacker le plus recherché du FBI

Cet article fait partie de ma série de l’été spécial hackers. Bonne lecture !

Imaginez un mec capable de lancer une guerre nucléaire en sifflant dans un téléphone public ? Non, je ne vous parle pas d’un super-vilain de James Bond, mais bien de Kevin Mitnick selon… le FBI américain. Bienvenue dans les années 90, où les juges prenaient au sérieux l’idée qu’un hacker puisse pirater le NORAD à coups de sifflets. Du délire j’vous dis ! Et pourtant, cette absurdité n’est qu’un aperçu de la légende urbaine qu’est devenu Kevin David Mitnick, probablement le hacker le plus fascinant et mal compris de l’histoire de l’informatique.

Captain Crunch - Le pirate qui hackait AT&T avec un sifflet

Cet article fait partie de ma série de l’été spécial hackers. Bonne lecture !

Depuis que j’ai commencé à m’intéresser à l’histoire du hacking, je n’avais pas encore pris le temps de vous parler sérieusement de John Thomas Draper. Ce qui lui est arrivé est plutôt amusant… Imaginez un type qui découvre en 1969 qu’un jouet trouvé dans une boite de céréales peut littéralement hacker AT&T. Draper avait 26 ans à l’époque, mais l’idée qu’un petit sifflet en plastique pour les enfants puisse prendre le contrôle du réseau téléphonique américain reste complètement dingue. Et c’est là que tout a commencé.

SHADE-Arena - Quand les IA apprennent à nous saborder en douce

J’étais tranquillement en train de lire le dernier papier d’Anthropic avec mon café quand mon chat (Percy) m’a regardé avec son regard de psychopathe, semblant me demander pourquoi j’avais l’air de quelqu’un qui venait de voir un fantôme. La vraie raison, c’est que je viens de découvrir qu’Anthropic testait maintenant comment les IA pouvaient nous mentir en pleine face au travers de leur projet SHADE-Arena. Derrière ce nom un peu barbare se cache en réalité un laboratoire secret pour mesurer les capacités de sabotage de nos assistants virtuels préférés.

Anthropic Cookbook - Claude devient encore plus accessible aux devs

À l’époque, quand on voulait faire de l’IA, fallait un doctorat et 6 mois pour comprendre TensorFlow. Et aujourd’hui ? C’est Claude qui devient enfin accessible au commun des mortels (au moins pour les mortels un peu dev ^^).

L’Anthropic Cookbook, qu’est-ce que c’est exactement ? Eh bien imaginez un bouquin de recettes, mais au lieu de faire des crêpes, vous y apprendrez à transformer Claude en assistant développeur. C’est une collection officielle de notebooks Jupyter qui vous montre comment exploiter Claude dans vos projets sans vous arracher les cheveux.

Readest - Chouette, un nouveau lecteur d'ebooks open-source !

Si votre bibliothèque d’ebooks ressemble à un placard Ikea monté à l’envers et que vous en avez marre que Jeff Bezos sache exactement à quel chapitre vous en êtes dans vos lectures coupables, alors Readest va vous sauver la vie !

Il s’agit de l’alternative open-source que les libristes et les technophiles attendaient pour ne pas avoir à jeter leurs mangas scannés illégalement (promis, je ne juge pas…) !

Readest est donc un lecteur d’ebooks qui fonctionne sur absolument tous vos appareils, que vous soyez sur Mac, Windows, Linux, Android ou iOS. Et une fois installé partout, tout est parfaitement synchronisé : notes, progression, marque-pages, surlignages… Ainsi, quand vous quittez votre PC pour votre téléphone dans les transports, vous reprenez exactement votre lecture là où vous en étiez.

OpenAI veut racheter Chrome - Révolution ou catastrophe ?

Chrome c’est le navigateur dont je ne voudrais même pas sur mon ordinateur tellement il est pourri comparé à Firefox alors imaginez ma surprise quand j’ai appris qu’OpenAI voulait racheter cette bouze ! Et pas n’importe comment !! Ils le veulent uniquement si la justice américaine force Google à s’en séparer suite à ce fameux procès antitrust qui a déclaré Google comme détenteur d’un monopole illégal sur la recherche web.

World’s First ‘Splashless’ Urinal keeps the Floor Clean and your Pants Pee-free

Somewhere between building nuclear fusion reactors and decoding the human genome, humanity paused… and decided that peeing shouldn’t be a messy ordeal. Enter the Nautilus urinal: a piece of plumbing so thoughtfully engineered that it makes the 100-year-old standard look like a cruel prank played on pants and public floors everywhere.

Scientists at the University of Waterloo – yes, fittingly named – approached the urinal problem with the same earnest precision usually reserved for spacecrafts and particle accelerators. They didn’t just eyeball it. They fired a dyed-water jet through a urethra-mimicking nozzle onto test surfaces angled meticulously between 0 and 90 degrees. What they found would make even Newton nod approvingly: angles over 30 degrees are splash factories. Anything shallower drastically tames the wild energy of a stream. That led them to craft the Nautilus, a urinal that captures and channels urine like a fluid dynamics masterpiece, reducing splashback by a staggering 98%.

Designers: Kaveeshan Thurairajah, Xianyu (Mabel) Song, J D Zhu, Mia Shi, Ethan A Barlow, Randy C Hurd, Zhao Pan (University of Waterloo)

Visually, it’s a sleek swirl of ceramic engineering, a tighter, more inviting spiral that looks more like a modernist sculpture than a bathroom fixture. Unlike the brutish slanted walls of traditional urinals, the Nautilus hugs the stream, guiding it along a smooth, gentle curve with the elegance of a Formula 1 racetrack designed purely for liquids. And while there’s a brutalist Cornucopia prototype that looks like it came from Elon Musk’s fever dream, the Nautilus is the undisputed champion, working for users of almost any height, which is kind of a miracle when you realize how unregulated the chaos of public restroom aim usually is.

And this wasn’t just an aesthetic choice. The Nautilus was torture-tested with poor aim scenarios, erratic flow rates, and simulated misfires. Yet, it consistently captured everything with a grace that makes you wonder why we tolerated Jackson Pollock floors for so long. The data is even more satisfying: switching North America over to Nautilus-style urinals could save up to 10 million liters (2.6 million gallons) of water per day. That’s not small change when cities are scraping the barrel for every drop.

It’s easy to romanticize grand challenges – curing cancer, saving the planet – but life is a patchwork quilt stitched from a thousand tiny annoyances. Pee splash isn’t glamorous, but it’s real. It’s the kind of everyday indignity that quietly erodes dignity and comfort without anyone noticing until suddenly, they’re standing in it.

That’s the magic of design thinking at its best: no problem too petty, no dignity too small to preserve. And the payoff is tangible. Imagine cleaner public bathrooms, lower maintenance costs, fewer eco-unfriendly cleaning products being dumped down the drain. Suddenly, a small tweak in geometry feels like it shifts the axis of civilization a few degrees toward better.

Maybe the real sign of a society leveling up isn’t flying cars or robot butlers. Maybe it’s how little urine ends up where it shouldn’t be.

The post World’s First ‘Splashless’ Urinal keeps the Floor Clean and your Pants Pee-free first appeared on Yanko Design.

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