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L'histoire de deux ados britanniques qui ont failli déclencher la 3e Guerre mondiale en cherchant des OVNIS

Cet article fait partie de ma série de l’été spécial hackers. Bonne lecture !

Aujourd’hui dans ma série “les ados qui ont failli déclencher la Troisième Guerre mondiale”, je vous présente l’histoire complètement dingue de Mathew et Richard, respectivement 21 ans de Cardiff et 16 ans de la banlieue londonienne, qui ont réussi l’exploit de faire trembler le Pentagone armés d’un simple modem 56k et d’une obsession maladive pour les petits hommes verts.

Le Pentagone, cette forteresse imprenable… sauf pour deux ados obsédés par X-Files

Si comme moi, vous êtes fans de X-Files, vous allez kiffer cette histoire. Mathew Bevan, alias “Kuji”, et Richard Pryce, surnommé “Datastream Cowboy” (déjà rien que les pseudos, c’est tout un programme) ont piraté pendant des mois les systèmes les plus secrets de l’armée américaine. Et leur but étaint encore plus fou : Prouver que le gouvernement américain cache l’existence des extraterrestres. Cheh !

Et ils ont effectivement réussi à s’introduire dans ces systèmes ultra-sensibles. Pire encore, ils ont failli créer un incident diplomatique majeur. Un agent du Pentagone a même qualifié Kuji de “plus grande menace pour la paix mondiale depuis Adolf Hitler”. Rien que ça ! C’est beau, j’en suis ému.

L’histoire commence donc dans les bureaux du Rome Laboratory à Griffiss Air Force Base, dans l’État de New York. Les administrateurs système découvrent qu’un programme espion, un “sniffer”, a été installé clandestinement sur leur réseau et le machin avait collecté tellement de mots de passe et d’informations qu’il avait saturé le disque dur et fait crasher le système. Breeeef, imaginez la tronche des admins : le laboratoire de recherche le plus secret de l’US Air Force, celui qui développe l’intelligence artificielle militaire et les systèmes de guidage radar, venait de se faire trouer comme un emmental.

Rome Laboratory, le cerveau technologique de l’US Air Force… infiltré par deux ados

Le 28 mars 1994, Jim Christy, chef des investigations cybercriminelles de l’Air Force Office of Special Investigations (AFOSI) de l’époque, reçoit l’appel qui va bouleverser sa vie.

On a un problème”, lui annonce son équipe. Ancien de la NSA reconverti dans la lutte contre la cybercriminalité militaire, Christy comprend immédiatement l’ampleur du désastre. Rome Lab, c’est pas n’importe quoi, c’est l’endroit où se développent les armes du futur de l’armée américaine.

L’équipe de Christy découvre alors rapidement que les intrus utilisent deux pseudonymes : “Datastream” et “Kuji”. Deux hackers fantômes qui se baladent dans les systèmes militaires américains comme dans leur salon mais le pire reste à venir puisqu’ils utilisent les serveurs compromis de Rome Lab comme tremplin pour attaquer d’autres cibles : La NASA, Wright-Patterson Air Force Base (vous savez, là où sont censés être planqués les aliens), Hanscom Air Force Base, et même des contractants de défense en Californie et au Texas.

Pendant 26 jours, Christy et ses équipes surveillent les deux pirates sans intervenir. Ils veulent comprendre l’ampleur de l’attaque et remonter jusqu’aux coupables. Ce qu’ils découvrent les fait flipper grave : plus de 150 intrusions sur Rome Lab, des téraoctets de données sensibles copiées, des emails d’officiers lus et effacés, et des programmes de simulation de champ de bataille téléchargés. Hé oui, c’est qu’ont découvert les enquêteurs.

Jim Christy quelques années avant la traque des cyber-intrus

Mais le véritable moment de panique arrive quand les agents voient Datastream tenter d’accéder à un ordinateur dans un laboratoire nucléaire en Corée.

Holy shit”, se dit Christy. On est en 1994, les États-Unis sont en pleine négociation tendue avec la Corée du Nord sur son programme nucléaire alors si les Nord-Coréens détectent une attaque sur leur installation nucléaire venant d’une base aérienne américaine, ils vont croire à un acte de guerre.

Les agents retiennent leur souffle. Heureusement, ils découvrent par la suite que la cible était en Corée du Sud, pas au Nord. Mais Datastream a quand même téléchargé les données du Korean Atomic Energy Research Institute et les a transférées sur les serveurs de l’US Air Force. Et si les Sud-Coréens découvrent ce transfert, c’est l’incident diplomatique assuré. Elle est pas belle la vie ?

Mais alors qui est ce mystérieux Kuji qui fait trembler le Pentagone ? Et bien c’est Mathew Bevan, né le 10 juin 1974 à Cardiff, au Pays de Galles. Un gamin qui vit un calvaire à l’école, harcelé par ses camarades, en difficulté scolaire, alors la nuit, pendant que ses parents dorment, il trouve refuge dans les bulletin boards (BBS) et les premiers forums Internet.

L’univers de Mathew Bevan : une chambre, un ordinateur, et des rêves d’extraterrestres

C’est là qu’il découvre le phone phreaking, l’art de manipuler les systèmes téléphoniques pour passer des appels gratuits n’importe où dans le monde. Cette compétence devient son passeport pour le monde du hacking et un jour, quelqu’un lui donne accès à Sin City, un bulletin board belge, repaire de hackers bien connu de l’époque. En échange de ses techniques de phone phreaking, les habitants de Sin City lui offrent alors documents et méthodes pour pirater des ordinateurs.

Mais le véritable déclic arrive quand Bevan tombe sur Destiny Stone, un bulletin board géré par un phone phreaker australien surnommé Ripmax. “Ce que j’ai trouvé sur son système, c’étaient des centaines de documents sur les OVNIs, les dissimulations gouvernementales et les théories du complot”, se souvient Bevan. Il y découvre notamment l’histoire de 40 hackers qui auraient disparu mystérieusement après avoir ciblé des systèmes militaires pour découvrir la vérité sur les OVNIs.

X-Files - La série qui a inspiré toute une génération de hackers conspirationnistes

Et là, c’est le moment “eureka” de Bevan car si ces 40 hackers ont disparu en cherchant la vérité sur les OVNIs, c’est qu’il y a forcément quelque chose à cacher. Sa mission est donc toute trouvée : reprendre là où les disparus se sont arrêtés, pirater chacune des bases militaires citées par le magazine underground PHRACK, et prouver une bonne fois pour toutes que le gouvernement américain cache l’existence des extraterrestres.

En 1994, Bevan entre alors en contact via IRC avec Richard Pryce, un gamin de 16 ans passionné de musique et d’informatique. Pryce, qui se fait appeler “Datastream Cowboy”, partage la même fascination pour les théories du complot. Il admire les compétences techniques de son aîné et accepte de devenir son “apprenti” dans cette quête de vérité.

IRC : le terrain de jeu des hackers des années 90

C’est Pryce qui découvre Rome Laboratory par hasard, en scannant les adresses IP du réseau militaire américain. “Regarde ce que j’ai trouvé”, écrit-il à Kuji. “Un labo de recherche de l’Air Force avec des sécurités ridiculement faibles.” Bevan comprend immédiatement l’opportunité. Rome Lab est un nœud central du réseau militaire américain, une porte d’entrée vers des dizaines d’autres installations.

Mais contrairement aux espions professionnels, les deux compères ne cherchent pas à passer inaperçus. Ils laissent des traces partout, copient des gigaoctets de données sans discrimination, et communiquent entre eux sans précaution particulière. C’est cette négligence va permettre à Christy de les traquer.

Pour traquer les deux fantômes, l’AFOSI fait appel à son réseau d’informateurs sur Internet. Un de ces informateurs parvient à entrer en contact avec Datastream Cowboy sur Cyberspace, un fournisseur d’accès à Seattle. Le gamin, naïf et impatient de communiquer avec d’autres hackers, tombe alors directement dans le piège et donne son numéro de téléphone personnel à l’informateur.

Le 12 mai 1994, Scotland Yard arrête Richard Pryce à son domicile de Colindale. Le gosse est terrorisé et il avoue tout : les intrusions dans Rome Lab, les attaques contre la NASA, le transfert des données coréennes. Mais surtout, il balance son complice Kuji, même s’il ne connaît pas sa véritable identité.

Pryce comparaît devant la Woolwich Crown Court en mars 1996. Il plaide coupable pour 12 infractions au Computer Misuse Act britannique et écope d’une amende dérisoire de 1 200 livres sterling. Pas de prison, pas de casier judiciaire lourd.

Pendant ce temps, Christy continue sa traque obsessionnelle de Kuji et l’AFOSI met des moyens considérables sur l’enquête. Les experts en profilage psychologique dressent un portrait-robot : homme, entre 25 et 35 ans, très intelligent, formation scientifique, probablement financé par une organisation étatique. Le Senate Permanent Subcommittee on Investigations va même jusqu’à qualifier Kuji “d’agent étranger, possiblement d’origine est-européenne”.

Ils se plantent complètement puisque Kuji n’est qu’un jeune employé informatique de Cardiff, obsédé par X-Files et financé par son maigre salaire dans une petite boîte galloise. Breeeef, les profileurs du FBI peuvent aller se rhabiller.

Le matos de Mathew Bevan à l’époque

Le 21 juin 1996, à l’aube, une escouade de Scotland Yard débarque chez Mathew Bevan. Ils s’attendent à tomber sur un espion professionnel, un agent dormant est-européen et ils découvrent un geek de 21 ans vivant chez ses parents dont la chambre est tapissée d’affiches d’X-Files et de science-fiction. “Les agents ont finalement découvert que l’identité de Kuji était Mathew Bevan, 21 ans, un informaticien avec une fascination pour la science-fiction”, rapporte le dossier d’enquête.

Bevan est arrêté et inculpé, mais contrairement à son jeune complice, il refuse de coopérer. Son père étant policier, il connaît ses droits et prend un avocat. S’ensuit un bras de fer judiciaire de 20 audiences. En novembre 1997, coup de théâtre : le Crown Prosecution Service abandonne toutes les charges. “Décision commerciale”, justifie le procureur. Traduction : ça coûte trop cher et l’opinion publique s’en fout.

Bevan sort libre mais marqué à vie. “Je ne peux plus faire de mal à une mouche maintenant”, confie-t-il. Il se reconvertit dans la sécurité informatique éthique, rejoint Tiger Computer Security, devient développeur chez Nintendo, et finit par fonder sa propre entreprise, Kuji Media Corporation. L’ironie de l’histoire veut que l’ancien pirate du Pentagone soit aujourd’hui payé pour empêcher d’autres de faire ce qu’il a fait.

De hacker à protecteur : la reconversion réussie de Mathew Bevan

Quant à Pryce, traumatisé par son arrestation, il disparaît complètement des radars. Après la confiscation de son ordinateur, il n’en rachète même pas un nouveau. Certains disent qu’il a repris ses études de musique, d’autres qu’il s’est reconverti totalement. Une chose est sûre : l’expérience l’a vacciné à vie contre le hacking.

Le rapport d’évaluation des dégâts, publié le 31 octobre 1994, chiffre les pertes directes de l’US Air Force à 211 722 dollars, sans compter les coûts de l’enquête et du nettoyage des systèmes. Mais les enquêteurs admettent n’avoir découvert que la partie émergée de l’iceberg. Combien d’autres Kuji et Datastream Cowboy se baladent dans les systèmes militaires américains ? On verra bien…

Avant 1994, les militaires américains considéraient leurs réseaux comme protégés par leur complexité technique mais après Kuji et Datastream Cowboy, ils comprennent qu’Internet a aboli les frontières et que n’importe quel ado avec un modem peut devenir une menace nationale. Cette prise de conscience va déclencher une révolution dans la cybersécurité militaire, avec des milliards de dollars investis pour sécuriser ce que deux gamins britanniques avaient démontré être un gruyère numérique.

Et la mauvaise nouvelle, c’est que malgré des mois d’intrusions dans les systèmes les plus secrets de l’US Air Force et de la NASA, Bevan n’a jamais trouvé la moindre preuve de l’existence d’extraterrestres. Pas de débris de Roswell, pas de documents sur la Zone 51, pas de technologies aliens. “J’ai fouillé partout”, confiera-t-il. “Wright-Patterson, la NASA, tous les endroits où étaient supposés être cachés les secrets sur les OVNIs. Rien, nada, que dalle.

Cette conclusion aurait dû clore le débat, mais les théoriciens du complot ont retourné l’argument : si Kuji n’a rien trouvé, c’est justement la preuve que la conspiration existe et qu’elle est plus complexe et secrète que ce qu’on pourrait imaginer. The truth is ‘still’ out there, comme dirait Mulder… Mais elle n’est pas dans les serveurs du Pentagone visiblement…

Sources : Security in Cyberspace - Rome Laboratory Case Study, Wikipedia - Mathew Bevan, Kuji Media - Confessions of a hacker, InformIT - The Rome Labs Case, ISC2 - 30 Years After Two Kids Broke into the Air Force, Cryptologic Foundation - 1994: Griffiss Air Force Base finds malware

Civilization VI Platinum Edition gratuit sur Epic Games Store - La totale pour 0€ !

Bon, j’ai une super nouvelle pour les fans de stratégie et ceux qui cherchent un nouveau jeu chronophage : Epic Games Store balance enfin du lourd pour son Summer Sale 2025 en offrant Civilization VI Platinum Edition gratuitement ! Et attention, l’offre se termine le 24 juillet à 17h (heure française), donc faut pas traîner.

Et le plus cool, c’est qu’ils n’offrent pas juste le jeu de base comme en 2020. Non non, là c’est la version Platinum complète avec toutes les extensions majeures et 6 packs de DLC. Valeur normale : 80 dollars. Et là c’est gratuit. Zéro. Nada. C’est Noël en juillet !

Pour ceux qui vivent dans une grotte, Civilization VI c’est LE jeu de stratégie 4X par excellence. Les 4X c’est quoi ? eXplore, eXpand, eXploit, eXterminate. En gros, vous prenez une civilisation de l’âge de pierre avec juste un colon et un guerrier, et vous la guidez jusqu’à l’ère spatiale. Ou jusqu’à la domination mondiale. Ou jusqu’à une victoire culturelle. Bref, vous avez le choix.

Le truc avec Civ VI, c’est que c’est addictif comme pas permis. C’est le genre de jeu où vous vous dites “allez, encore un tour” et hop, vous levez la tête, il est 4h du mat et vous n’avez plus de café. Mais quelle satisfaction quand votre empire s’étend sur trois continents et que Gandhi vous menace avec ses bombes nucléaires (oui, c’est un des running gag de la série). Comme tous les Civ, cet opus reste une référence absolue du genre.

Dans cette édition Platinum, vous avez donc le package complet avec le jeu de base qui est déjà énorme, mais surtout les deux extensions majeures qui transforment complètement l’expérience. Rise and Fall ajoute les âges d’or et sombres qui rythment votre progression, les gouverneurs pour gérer vos villes, et un système d’alliances amélioré. Gathering Storm, c’est encore plus fou : changement climatique, catastrophes naturelles, volcans qui peuvent détruire mais aussi fertiliser vos terres, et tout un système de diplomatie mondiale avec un congrès et des résolutions.

Ah et j’oubliais les 6 packs de civilisations inclus ! Vikings menés par Harald Hardrada, la Pologne de Jadwiga, l’Australie avec John Curtin, la Perse de Cyrus, la Macédoine d’Alexandre le Grand, la Nubie d’Amanitore, et enfin le Khmer et l’Indonésie. Chaque civilisation a ses propres unités, bâtiments uniques et bonus qui changent complètement votre façon de jouer.

Le gameplay de Civ VI est hyper profond sans être inaccessible et la grande nouveauté par rapport aux anciens Civ, c’est le système de districts. Au lieu d’empiler tous vos bâtiments dans le centre-ville, vous devez construire des quartiers spécialisés autour : campus pour la science, théâtre pour la culture, zone industrielle pour la production, etc. Ça ajoute une dimension puzzle super intéressante où le placement de vos villes devient crucial.

Vous devez aussi jongler avec 2 arbres de progression : les technologies classiques (de la roue aux robots géants de la mort) et l’arbre des dogmes sociaux qui débloque des gouvernements, des politiques et des bonus culturels. Chaque techno a également son moment “Eureka”, une mini-quête qui accélère la recherche. Genre construire une ville côtière pour booster la navigation…etc.

Pour les débutants qui flipperaient devant la complexité, pas de panique, puisque le jeu a un tutoriel intégré super bien fait et surtout la Civilopedia, une encyclopédie in-game qui explique absolument tout. C’est le gros point d’interrogation en haut de l’écran, votre meilleur ami pour comprendre les mécaniques.

Allez, je vais quand même vous donner quelques conseils de base pour bien démarrer : installez votre première ville près de l’eau fraîche (rivière, lac, oasis) pour le housing qui limite votre croissance de population. Explorez rapidement avec votre éclaireur pour trouver des villages tribaux (bonus gratuits), des merveilles naturelles et des cités-états. Et surtout, développez plusieurs villes rapidement plutôt qu’une seule mégalopole.

Le jeu propose 5 conditions de victoire, donc vous avez vraiment le choix de votre style. Domination militaire en conquérant toutes les capitales, victoire scientifique en partant coloniser Mars, victoire culturelle en devenant LA destination touristique mondiale, victoire religieuse en convertissant le monde entier, ou victoire diplomatique en gagnant des points au congrès mondial.

Bon par contre, petite déception pour certains, c’est uniquement pour Windows sur Epic. Pas de version Mac ou Linux dans cette offre. Et attention aussi, le New Frontier Pass qui ajoute encore plus de civilisations et de modes de jeu n’est pas inclus, c’est vendu séparément mais pour du gratuit, on va pas faire la fine bouche.

C’est quand même cool de voir que le jeu continue d’être supporté en 2025. Aspyr a sorti une grosse mise à jour en juin pour la version Android avec des pools de leaders personnalisables et Jules César comme nouveau leader pour Rome. Et même avec la sortie de Civilization VII, le VI reste ultra actif avec une communauté de moddeurs dingue.

Pour récupérer votre copie gratuite, c’est simple : foncez sur l’Epic Games Store avant le 24 juillet 11h ET (17h heure française). Cherchez Civilization VI Platinum Edition dans la section jeux gratuits, cliquez sur “Obtenir”, et c’est dans la poche. Sinon, vous cliquez ici, ce sera encore plus rapide ^^.

Une fois dans votre bibliothèque, c’est à vie, même si vous l’installez dans 3 ans.

Petite astuce, même si vous avez déjà le jeu de base (sur Steam par exemple), ça vaut quand même le coup de le chopper sur Epic pour les extensions car Rise and Fall et Gathering Storm coûtent encore cher vendues séparément, donc c’est vraiment une affaire en or.

Je vous préviens quand même juste, préparez-vous à perdre des heures de sommeil car ce truc est plus addictif que de manger des chips devant Netflix. Mais quel kiff !

Alors foncez, c’est vraiment LE bon plan gaming de la semaine. Et si vous hésitez, encore une fois, c’est gratuit et surtout, ça tourne sur des configs modestes (une HD 7970 de 2012 suffit) donc ne vous privez pas !

Source

APT28 Fancy Bear - Les hackers russes du GRU dévoilés

Cet article fait partie de ma série de l’été spécial hackers. Bonne lecture !

12 noms. 12 officiers russes formellement identifiés et inculpés pour avoir piraté la démocratie occidentale. Pas des pseudos, pas des avatars, non, non, non, leurs vrais noms, leurs grades et leurs unités militaires. Viktor Netyksho, Boris Antonov, Dmitriy Badin… Une liste qui ressemble à un générique de film d’espionnage, sauf que ces types ont vraiment existé et ont vraiment foutu le bordel dans les élections américaines.

SuperClaude - Le framework qui transforme Claude Code en machine de guerre

Si vous utilisez Claude Code, le nouvel assistant de programmation d’Anthropic qui vit directement dans votre terminal, vous allez kiffer ce que je vais vous montrer aujourd’hui. Y’a un développeur nommé Anton Knoery (NomenAK sur GitHub) qui vient de sortir SuperClaude, un framework de configuration qui transforme Claude Code en véritable machine de guerre pour les développeurs.

Attention, ce n’est pas encore un outil avec 150 dépendances Node.js à la con qui va foutre le bordel dans votre système. Non non, SuperClaude c’est de la pure configuration, zéro code, zéro dépendance externe. Le truc s’installe tranquillement dans votre dossier ~/.claude/ et améliore discrètement les capacités de Claude Code dans tous vos projets.

Une peau électronique qui se répare toute seule !

Alors ça c’est incroyable ! Des chercheurs danois viennent de créer une peau artificielle capable de se réparer toute seule en quelques secondes, de surveiller votre santé 24h/24 et qui pourrait même équiper les combinaisons spatiales du futur.

Ces scientifiques de l’Université Technique du Danemark (DTU) ont donc mis au point un matériau révolutionnaire qui combine du graphène avec un polymère au nom imprononçable : le PEDOT:PSS. On obtient ainsi une sorte de peau électronique aux propriétés complètement dingues notamment sa capacité à imiter le comportement de notre peau biologique.

L'astuce secrète des fabricants PC pour pirater légalement

J’adore ces histoires de bidouille légale qui montrent à quel point les ingénieurs peuvent être créatifs quand il s’agit de contourner certaines limitations. Et celle que je vais vous raconter aujourd’hui, c’est du grand art, vous allez voir.

Ce n’est pas quelque chose de récent mais plutôt une astuce géniale qui date d’une époque où les fabricants de PC comme Dell savaient “transformer” des versions d’essai en logiciels complets, et tout ça parfaitement légalement !

Scrappy - La magie du développement fait maison

65 milliards de dollars, c’est le marché estimé du low-code en 2025. Incroyable !! Qui aurait pu se douter que ça reviendrait en force alors que dans les années 90, nos oncles et grand mères créaient des apps maison avec HyperCard en moins de 15 minutes ?

Et aujourd’hui, créer la même chose demande 3 frameworks, 2 bases de données et un diplôme d’ingénieur. Heureusement, 2 développeurs ont décidé de ramener la magie de l’époque avec Scrappy.

Bye bye les pubs et merci Patreon !

En 2005, quand j’ai mis en place Google Adsense, c’était magique. Sans rien faire, je gagnais quelques euros par mois avec mon site et pour la première fois, je me suis dit que je pourrais peut-être un jour en vivre. Ces bannières pub, ça a ouvert beaucoup de possibilités à pas mal de monde, car on pouvait enfin vivre (ou arrondir les fins de mois) grâce à son site web sans que ce soit compliqué.

NormCap - Un OCR gratuit pour capturer directement le texte

Vous aussi vous avez déjà passé 10 minutes à retaper ligne par ligne un bout de code trouvé dans un screenshot de Stack Overflow ?

Félicitations, vous faites partie du club des masochistes cyber-digiteaux ! Heureusement, je vous ai trouvé le remède miracle : NormCap, un petit outil qui capture directement le texte au lieu de faire des images inutiles.

Au lieu de prendre une capture d’écran classique qui vous donnera une image à stocker quelque part, NormCap utilise l’OCR (reconnaissance optique de caractères) pour extraire directement le texte. Vous sélectionnez une zone de votre écran, et hop, le texte se retrouve dans votre presse-papiers, prêt à être collé où vous voulez.

MatterV - Migrez vos VMs VMware sans les casser

Si vous ne le connaissez pas encore, MatterV est un hyperviseur open-source qui permet de faire tourner vos VMs VMware sans rien changer à votre vie, ce qui va vous éviter de vous faire saigner par Broadcom.

Car oui, les hausses tarifaires VMware atteignent des sommets de +800% à +1500% depuis le rachat par Broadcom, et MatterV débarque au bon moment avec une promesse technique qui va faire rêver tous les admins système : Être le premier hyperviseur au monde capable de faire tourner vos machines virtuelles VMware sans aucune modifications sur celles-ci.

Quand Geohot critique Tenstorrent de manière constructive

Quand George Hotz, alias geohot, décide de donner des conseils à une boîte de semiconducteurs, ça donne un README de 100 lignes sur GitHub qui commence par “If you want to get acquired / become scam IP licensing co…I can’t help you.” C’est “subtil” ^^. Le hacker qui a jailbreaké le premier iPhone et qui fait maintenant rouler des voitures autonomes avec comma.ai vient de publier ses “conseils” pour Tenstorrent.

Pour ceux qui ne suivent pas le marché des puces IA de près, Tenstorrent c’est LA boîte qui fait rêver en ce moment. Fondée par Jim Keller (oui, LE Jim Keller qui a conçu les architectures x86-64 chez AMD et les puces A4/A5 d’Apple), l’entreprise développe des processeurs spécialement conçus pour l’IA avec une approche “dataflow” plutôt que l’architecture SIMD classique des GPU.

UGREEN Revodok Max 213 : test du dock Thunderbolt de mes rêves

– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –

Dans un monde où nos ordinateurs portables se font de plus en plus fins, les ports se font eux de plus en plus rares. Et pourtant, nos besoins en connectique, eux, explosent. C’est là qu’entre en scène l’UGREEN Revodok Max 213, une station d’accueil Thunderbolt 4 pensée pour les créatifs, les développeurs, les télétravailleurs, et pour tout le monde en vrai. Disons surtout pour tous ceux qui veulent que ça marche sans chipoter. Et autant le dire tout de suite : ce dock coche toutes les cases, et même un peu plus.

VMware ESXi est à nouveau gratuit !

Vous vous souvenez quand votre ex vous a largué pour “prendre du temps pour réchéfliiiir” (oui il/elle l’a dit comme ça…) et qu’ensuite, il ou elle est revenu(e) en rampant quelques mois plus tard ?

Eh bien, VMware vient de faire pareil avec sa version gratuite d’ESXi. Après l’avoir brutalement buté début 2024, Broadcom vient discrètement de la ressusciter, comme si de rien n’était. En tout cas, c’est ce qu’on a découvert dans les notes de version de ESXi 8.0 Update 3e : “Broadcom makes available the VMware vSphere Hypervisor version 8, an entry-level hypervisor. You can download it free of charge from the Broadcom Support portal.

Ils transforment un tapis de course en imprimante 3D pour faire des impressions infinies

Je ne suis pas nerd de l’impression 3D même si j’adore ma Bambulab parce qu’elle fonctionne à tous les coups sans me demander 3h de réglages. Et je sais aussi reconnaitre quand une idée est cool et c’est le cas ici avec cette imprimante 3D qui utilise un tapis de course comme plateau, ce qui lui permet d’imprimer de longues pièces.

On appelle ça une imprimante à bande et dans le commerce c’est vendu par exemple par Creality pour un peu plus de mille euros… Mais la faire soi-même avec du matériel de sport, c’est quand même plus cool. Surtout quand on trouve des tapis de course sur Leboncoin à 50 balles, abandonnés par leurs propriétaires après trois sessions de cardio et une prise de conscience que Netflix et les M&M’s c’est quand même bien plus sympa que de transpirer.

Work Smarter with Memdock G2: 7-in-1 Hub with Customizable Keys for Enhanced Productivity

Using a computer these days sometimes feels like a job in itself. There are so many external devices we need to connect but too few ports to plug them into. And there’s the juggling of different apps, workflows, and processes that make even our keyboards feel inadequate to handle. Our computers might be getting more powerful, but they are also getting more complex as well.

Enter the Memdock Gen 2, a revolutionary dock that will help you regain control and level up your productivity. With a 7-in-1 hub, the Memdock G2 delivers all the ports you need to access data, charge your devices, and extend your workspace with an external monitor to get your job done. And with a customizable 7-key keyboard and a dial, you have the power and the flexibility to create your own workflows and shortcuts to maximize your time and spend it on the more important things in life outside of work.

Designer: Memdock

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Right off the bat, you know that the Memdock G2 isn’t your average hub or dock. Instead of a plain old box with ports around it, this innovative device sports not one, not even two, but seven keys and a dial on top. This is the Memdock G2’s special sauce, delivering a powerful experience that you can customize to fit your needs and your working style.

The dial offers a satisfying and tactile way of smoothly controlling the volume, something that music and movie lovers will definitely appreciate. The key right below it controls HDMI output, allowing you to plug in a second monitor to double your viewing space and double your productivity. All seven keys feature Cherry MX Red Switches, a favorite among gamers and typists for their smooth, responsive keystrokes.

As for the six other keys, what they do is truly up to you. You have eight custom actions to choose from, ranging from assigning a custom key, controlling media playback, or creating macros to automate your workflow. The dock’s plug-and-play feature makes it a joy to use. Simply plug the Memdock G2 into a Windows computer and watch the settings interface pop up, giving you full access to the keyboard’s functions. Mac users might have to wait a bit for key customization to land.

Of course, the Memdock G2 isn’t just a macro keyboard device. The 7-in-1 hub functionality helps upgrade your desktop or laptop from a computer to a battle station. A USB-C 3.1 port and two USB 3.0 ports allow you to add any external data source or peripheral to your setup, while the new SD and TF card readers make short work of photos and videos from cameras and gaming handhelds. Speaking of handhelds, the HDMI port’s support for 4K 60Hz output will be a treat for gamers, including Nintendo Switch owners. And when you need to charge your phone or tablet, the 100W PD fast-charging port delivers enough juice to free you from battery anxiety.

With its compact design, the Memdock G2 Hub can accompany you whenever and wherever life takes you. Its potent combination of a 7-in-1 hub and programmable keys offers professionals, content creators, gamers, and anyone in between the power and flexibility they need to be efficient and productive. Plus, it looks great as well, adding a unique aesthetic to any desk. Why settle for a boring multi-port hub or an expensive and complicated macro dock when you can get both in one with the Memdock Gen 2 True Customizable-Keys 7-in-1 Hub.

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