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L'IA déniche des antibiotiques cachés dans les microbes les plus anciens de la Terre

C’est vraiment paradoxal, mais plus on avance dans la technologie, plus on se tourne vers ce qui est vraiment, vraiment vieux. Et là, je ne vous parle pas de vos vieux CD-ROM Windows 95, non, non, mais de trucs qui traînent sur Terre depuis des milliards d’années (comme Bayrou ^^).

Une équipe de chercheurs de l’Université de Pennsylvanie vient de faire une découverte assez dingue. Ils ont utilisé une IA pour fouiller dans les protéines d’organismes appelés Archaea, des microbes tellement anciens qu’ils étaient déjà là avant que les bactéries ne deviennent “mainstream”. Ces bestioles survivent dans des conditions extrêmes : sources d’eau bouillante acide, cheminées volcaniques sous-marines, lacs salés où rien d’autre ne peut vivre. Bref, les endroits où même Bear Grylls ne mettrait pas les pieds.

Et ce qui est fou, c’est que ces microbes ont développé des mécanismes de défense complètement différents de ce qu’on connaît. Au lieu d’attaquer la membrane externe des bactéries comme le font la plupart des antibiotiques actuels, les composés découverts (baptisés sans originalité des “archaeasins”) s’attaquent directement aux signaux électriques à l’intérieur des cellules. C’est un peu comme si au lieu de défoncer la porte d’entrée, ils coupaient directement le disjoncteur de la maison.

L’équipe dirigée par César de la Fuente a utilisé un outil d’IA appelé APEX 1.1 pour scanner 233 espèces d’Archaea. Résultat, ils ont découvert plus de 12 600 candidats antibiotiques potentiels. Sur les 80 qu’ils ont synthétisés et testés en labo, 93% ont montré une activité antimicrobienne contre au moins une bactérie pathogène. C’est un taux de réussite assez impressionnant quand on sait que d’habitude, on tourne plutôt autour de quelques pourcents.

Selon l’OMS, on fait face en ce moment à une crise majeure avec 24 pathogènes prioritaires qui nécessitent de nouveaux antibiotiques de toute urgence. Seulement, voilà, le pipeline de développement de nouveaux antibiotiques est quasiment à sec, avec seulement 27 antibiotiques en développement clinique dont seulement 6 considérés comme vraiment innovants. Et pendant ce temps, les bactéries résistantes continuent de proliférer… Cela génère 2,8 millions d’infections résistantes aux antibiotiques se produisent chaque année rien qu’aux États-Unis.

Un des archaeasins testés, le numéro 73 (ils sont pas très créatifs pour les noms, j’avoue…), s’est montré aussi efficace que la polymyxine B sur des souris infectées. Pour ceux qui ne connaissent pas, la polymyxine B c’est un peu l’arme de dernier recours contre les infections multi-résistantes. C’est le genre de truc qu’on sort quand plus rien d’autre ne marche. Vous avez intérêt à bien bien prendre vos probiotiques après celui-là, pour ne pas repeindre encore une fois l’appart.

C’est donc un tout nouveau terrain de jeu qui s’ouvre car jusqu’à présent, la recherche d’antibiotiques s’est concentrée sur les bactéries, les champignons et parfois les plantes. Les Archaea, c’est donc un domaine complètement inexploré. Et vu qu’ils représentent une branche entière de l’arbre du vivant, distincte des bactéries et de tout le reste, le potentiel est énorme !

D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que l’équipe de de la Fuente utilise l’IA pour chercher des antibiotiques dans des endroits improbables (oups, non pas là). Ils avaient déjà scanné l’ADN d’organismes éteints comme le mammouth laineux et même analysé les composés chimiques dans les venins d’animaux. L’idée, c’est que l’évolution a déjà fait le boulot pendant des millions d’années, alors il suffit de savoir où chercher.

Les chercheurs prévoient donc maintenant d’améliorer APEX pour qu’il puisse prédire l’activité antibiotique basée sur la structure 3D des molécules, et pas seulement leur séquence. L’objectif à terme, c’est évidemment d’arriver jusqu’aux essais cliniques sur l’homme. Mais ça, c’est encore une autre paire de manches qui prendra plusieurs années…

Bref, comme quoi, des solutions aux problèmes modernes se cachent parfois dans ce qu’il y a de plus ancien et ces microbes qui barbotent tranquillement dans leur soupe acide depuis des milliards d’années pourraient bien nous sauver la mise face aux superbactéries du 21e siècle qui déboulent en masse, notamment à cause du changement climatique.

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8 exercices contre l'anxiété validés par la science (et c'est gratuit)

Vous avez déjà testé une app de méditation payante qui vous promettait monts et merveilles ? Moi oui, parce que je suis du genre stressé en permanence ALORS QU’Y A OBJECTIVEMENT AUCUNE DE PUTAIN DE RAISON !! Et puis j’ai trouvé des études scientifiques qui explique tout, notamment une méta-analyse publiée dans Nature qui explique que 100% des techniques de respiration testées sur des populations anxieuses sont efficaces. Oui, 100%.

Le truc dingue, c’est que ça marche mieux que la méditation classique. Par exemple, la respiration cyclique focalisée sur l’expiration améliore l’humeur de façon significativement supérieure à la pleine conscience. Et c’est vraiment mesurable, avec des p-values et tout le tralala.

Alors pourquoi s’emmerder à faire de la pleine conscience ??

Du coup, quand je suis tombé sur Anxiety Aid Tools, un projet complètement open source qui propose 8 techniques validées scientifiquement, j’ai voulu creuser. Pas de bullshit marketing, pas d’abonnement mensuel à 29,99€… juste du code ouvert et des exercices qui fonctionnent.

Le premier exercice dure 2 minutes chrono. C’est con comme truc mais votre système nerveux parasympathique s’active direct. Selon Psychiatric Times, cette approche “bottom-up” contourne le traitement cognitif et utilise des voies plus rapides entre le tronc cérébral et les circuits de régulation émotionnelle.

Le 5-4-3-2-1 est un peu plus bizarre car il consiste à trouver 5 trucs que vous voyez, 4 que vous touchez, 3 que vous entendez, 2 que vous sentez, 1 que vous goûtez. Ça paraît simpliste mais ça court-circuite littéralement les boucles anxieuses du cerveau en forçant votre attention sur le présent immédiat.

La relaxation musculaire progressive, elle, joue sur un mécanisme différent. 8 à 12 minutes pour contracter puis relâcher systématiquement chaque groupe musculaire. Les études du PMC montrent que les 12 interventions rapides + lentes testées réduisent toutes le stress de façon mesurable.

J’ai aussi testé la visualisation. On est censé voir un paysage accompagné de pensées, mais sur mon navigateur, ça ne s’affiche pas. Je pense que c’est un bug… J’espère que ce sera vite réparé.

Il y a aussi le “thought labeling” qui est plus subtil et vous rappellera un peu cette histoire de pleine conscience. Avec cet exercice, vous apprenez à identifier vos pensées anxieuses comme des événements mentaux temporaires. C’est de la thérapie comportementale cognitive pure, mais packagée dans une interface web accessible.

Les “stress relief bubbles” ? J’étais sceptique mais l’activité répétitive de faire éclater des bulles virtuelles redirige l’énergie anxieuse vers une action motrice simple. C’est le même principe que les fidget spinners, mais en version numérique. Par contre, c’est un peu buggé donc faudra être patient.

Enfin, la thérapie sonore utilise des fréquences spécifiques pendant 5 à 30 minutes. Certaines fréquences activent des zones précises du cerveau liées à la relaxation. C’est pas du new age, c’est de la neuroacoustique, les amis !

Voilà, je me suis dit que j’allais partager ça avec vous, mes petits tendus du string. Après sur GitHub, y’a des dizaines d’autre projets qui contribuent à démocratiser l’accès aux outils de santé mentale. Je pense par exemple à ifme qui permet de partager ses expériences avec ses proches, ou encore MentAlly propose du tracking d’humeur avec des exercices personnalisés.

D’ailleurs, sur les 10 000 apps de santé mentale disponibles, seulement 4% ont démontré une efficacité clinique. Anxiety Aid Tools fait donc partie de cette minorité qui base tout sur des preuves scientifiques, et pas sur du marketing émotionnel. Car ses mécanismes physiologiques sont clairs. Ce sont des techniques qui activent votre système nerveux parasympathique, (oui, c’est le seul truc “sympathique” chez certain d’entre-vous, alors prenez en soin ! ^^), c’est à dire celui qui contre naturellement le stress. Avec une pratique régulière, vous construirez alors une meilleure tolérance au CO2, inversement corrélée aux symptômes anxieux.

L’auteur du projet recommande de commencer par les exercices courts (2-5 minutes) quand l’anxiété est forte, puis de pratiquer régulièrement même quand tout va bien. C’est comme un entraînement sportif mais pour votre système nerveux. Notez que l’absence totale de tracking sur le site est volontaire. Pas de données personnelles collectées, pas de profil utilisateur, pas de notifications push pour vous rappeler d’être zen. Ce sont juste des outils disponibles quand vous en avez besoin. Par contre, c’est un projet jeune donc y’a encore des petits bugs à corriger mais comme c’est open source, vous pouvez contribuer aussi. Soyez indulgent !

Et si l’anxiété devient ingérable, le site renvoie vers des ressources professionnelles mais pour les zamériloques, alors je vous mets les miens pour les français : Psycom, Santé publique France, le Centre national de ressources et de résilience (CN2R), la Haute Autorité de Santé (HAS), la ligne d’écoute nationale 3114 (prévention du suicide) et les centres régionaux du psychotraumatisme.

Dans cet univers bruyant où Calm facture 50€ par an et Headspace 90€, avoir accès à des techniques validées scientifiquement et totalement gratuites, c’est une révolution silencieuse 🤫. Le code est sur GitHub, les études sont peer-reviewed, et ça marche.

Alors, prêts à tester la respiration cyclique pendant 2 minutes ?

Si oui, c’est par ici !

Des chercheurs font pousser un cerveau humain de poche

Vous savez quel est le pire cauchemar d’un labo pharmaceutique ? C’est investir des milliards dans un médicament qui fonctionne parfaitement sur les souris pour finalement découvrir qu’il est totalement inutile chez l’humain.

Bon, visiblement ça arrive dans 96% des cas pour les médicaments neuropsychiatriques selon les données de Johns Hopkins BME. Un taux d’échec qui ferait pâlir n’importe quel créateur de founder. Mais voilà qu’une équipe de chercheurs vient peut-être de trouver la solution en faisant pousser… des cerveaux humains miniatures.

C’est l’équipe d’Annie Kathuria à Johns Hopkins qui a réussi ce truc assez fou. Ils ont créé le tout premier organoïde cérébral complet, le MRBO (Multi-Region Brain Organoid), qui intègre toutes les régions majeures du cerveau humain. Pas juste un bout de cortex comme avant hein, mais un vrai petit cerveau avec ses vaisseaux sanguins rudimentaires et son activité neurale. La bestiole fait 6 à 7 millions de neurones ce qui comparé à votre cerveau qui en contient des dizaines de milliards, est ridicule, mais c’est déjà suffisant pour reproduire l’activité d’un cerveau fœtal de 40 jours.

Pour y parvenir, il utilisent une technique d’assemblage où au lieu d’essayer de tout faire pousser d’un coup, ils cultivent séparément les différentes régions cérébrales et les vaisseaux sanguins dans des boîtes de Petri, et ensuite, ils utilisent des protéines collantes qui font office de “superglue biologique” pour assembler le tout comme un puzzle 3D. Une fois collés ensemble, les tissus commencent alors naturellement à créer des connexions et à produire de l’activité électrique coordonnée.

Ce qui est dingue c’est que cet “‘organoïde” conserve environ 80% des types cellulaires qu’on trouve dans un cerveau humain en développement précoce. Les chercheurs ont même observé la formation d’une barrière hémato-encéphalique primitive, cette couche protectrice qui filtre ce qui peut ou ne peut pas entrer dans le cerveau. D’après ScienceDaily, c’est une première mondiale qui pourrait transformer radicalement la recherche médicale.

Mais alors pourquoi c’est si révolutionnaire ? Et bien ça permettrait de “faire de la science” sur du tissu cérébral humain sans toucher à un seul patient. Pour les maladies comme la schizophrénie, l’autisme ou Alzheimer qui affectent l’ensemble du cerveau et pas juste une région isolée, c’est donc un game-changer total.

En France, le CNRS a annoncé le lancement du programme PEPR MED-OoC début 2025. C’est un projet à 48 millions d’euros sur six ans pour développer la médecine personnalisée avec les organoïdes. Co-dirigé par le CEA, l’Inserm et le CNRS, ce programme vise à créer des modèles biologiques personnalisés et réduire l’expérimentation animale.

L’application la plus prometteuse c’est évidemment la médecine sur-mesure. En gros, on prélève vos cellules, on fait pousser un mini-vous cérébral, et on teste dessus quel traitement marchera le mieux pour VOTRE cerveau spécifique. Plus de loterie thérapeutique, plus de “on va essayer ça et voir si ça marche”. Cette approche permet déjà d’étudier la microcéphalie, les troubles du spectre autistique et même les effets du virus Zika sur le développement cérébral.

D’ailleurs, ça marche déjà pour d’autres organes. Une équipe chinoise a rapporté en 2024 les résultats d’un essai clinique où ils ont transplanté des îlots pancréatiques dérivés de cellules souches chez un patient diabétique de type 1. Du coup, sevrage complet de l’insuline en 75 jours avec une HbA1c normalisée à 5%. Alors si on peut faire la même chose avec les troubles neurologiques, c’est le jackpot médical !

Bon, maintenant avant que vous ne flippiez en mode Black Mirror, je vous rassure, ces mini-cerveaux ne sont pas conscients. L’Académie nationale de médecine insiste bien là-dessus !! Toutes les activités cellulaires observées ne peuvent pas être assimilées à des processus cognitifs, sensoriels ou moteurs. C’est juste du tissu biologique qui réagit, et pas un être pensant miniature.

Pour les chercheurs, ces organoïdes sont surtout une alternative éthique géniale car au lieu de tester sur des animaux (avec des résultats souvent non transposables) ou d’attendre des années pour des essais cliniques risqués, ils peuvent maintenant observer en temps réel comment une maladie se développe et tester immédiatement si un traitement fonctionne. Ça me fait penser aussi à cet ordinateur biologique dont j’ai parlé il y a quelques semaines…

Ce qui est fou, c’est qu’on n’est qu’au début de tout ça ! Et les applications potentielles sont énormes car ça va nous permettre de comprendre pourquoi certains cerveaux développent des maladies neurodégénératives et d’autres non, mais aussi de créer des banques d’organoïdes pour tester massivement de nouvelles molécules, ou même de développer des thérapies préventives personnalisées avant l’apparition des symptômes.

Alors oui, faire pousser des cerveaux en labo, ça peut sembler dystopique et je sais que certains d’entre vous sont déçus parce qu’ils espéraient une greffe ^^, mais quand on voit le potentiel pour soigner des maladies aujourd’hui incurables, c’est plutôt de l’espoir en boîte… de Petri.

Et avec les investissements massifs en France et aux États-Unis, on peut parier que d’ici quelques années, votre médecin pourra tester ses prescriptions sur votre jumeau cérébral miniature avant de vous les donner.

Pourquoi les voitures électriques rendent malades leurs passagers (et comment y remédier) ?

Allez j’ai une question pour vous : Avez-vous déjà eu la gerbe en voiture électrique ?

Parce que si oui, visiblement, vous n’êtes pas seul et les scientifiques commencent sérieusement à se pencher sur le problème. En fait, c’est même devenu un phénomène tellement répandu que des chercheurs du monde entier planchent sur des solutions, et certaines sont franchement… surprenantes.

Le truc, c’est que nos cerveaux sont habitués depuis des décennies aux voitures thermiques… Ce doux ronronnement du moteur, les vibrations du châssis, et tous ces petits signaux qui nous indiquent qu’on va accélérer ou freiner. Et bien dans une Tesla, une Ioniq ou une Zoé, tout ça n’existe plus. Et alors notre cerveau perd complètement les pédales, au sens propre comme au figuré.

William Emond, un doctorant français qui étudie le mal des transports à l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard, explique dans The Guardian que c’est exactement comme quand on va dans l’espace : “Quand on découvre un nouvel environnement de mouvement, le cerveau doit s’habituer parce qu’il n’a aucune expérience préalable dans ce contexte. C’est pour ça que presque tout le monde devient malade en apesanteur.” Je comprends mieux pourquoi j’ai l’impression d’être Thomas Pesquet quand je monte dans mon vaisseau spatial… euh ma caisse.

Mais attendez, c’est pas fini car le pire dans tout ça, c’est le freinage régénératif. C’est ce système qui recharge la batterie quand vous levez le pied de l’accélérateur et une étude publiée en mai 2025 dans l’International Journal of Human–Computer Interaction a confirmé que plus le niveau de régénération est élevé, plus les gens ont envie de vomir. En gros, au lieu de freiner brutalement comme dans une voiture normale, l’électrique décélère progressivement, et ce sont ces décélérations basse fréquence qui déclenchent la nausée.

D’ailleurs, selon les experts c’est encore pire pour les passagers arrière ce qui est “normal” puisqu’ils ne voient pas la route devant et ne peuvent pas anticiper les mouvements. Leur cerveau reçoit des signaux contradictoires : les yeux voient un habitacle immobile, mais l’oreille interne détecte du mouvement, ce qui donne un mal de mer sur quatre roues.

Le couple accélération instantanée n’arrange rien non plus car contrairement aux moteurs thermiques qui montent progressivement en régime, les électriques balancent tout leur couple d’un coup. Ça crée un effet de balancier brutal qui peut vraiment retourner l’estomac, surtout quand le conducteur n’est pas habitué et joue un peu trop avec la pédale.

Une étude de 2024 a même identifié une connexion directe entre les vibrations spécifiques des sièges dans les voitures électriques et la sévérité du mal des transports. L’absence de bruit moteur est même un facteur aggravant.

Heureusement, les constructeurs et les chercheurs ne restent pas les bras croisés. Les ingénieurs de l’Université du Michigan ont développé un système appelé PREACT qui incline automatiquement les sièges et resserre les ceintures avant les virages et les freinages. Testé sur plus de 150 volontaires, il réduit de moitié les scores de mal des transports. Pas mal non ?

Mais la solution la plus dingue vient du Japon où des chercheurs de l’Université de Nagoya ont découvert qu’écouter un son de 100 hertz pendant une minute avant de prendre la route peut considérablement réduire les nausées. Un simple fichier audio à télécharger sur votre smartphone et hop, fini les hauts-le-cœur. Ils ont testé ça sur un simulateur de conduite, une vraie voiture et même une balançoire (!), et ça marche à tous les coups.

Hyundai, de son côté, a pris une approche différente avec sa Ioniq 5 N : ils ont carrément ajouté des bruits de moteur artificiels et un système de changement de vitesses synthétique pour imiter une voiture thermique. C’est aussi couillon que de mettre un autocollant avec des flammes sur une trottinette électrique, mais apparemment ça aide vraiment le cerveau à mieux anticiper les mouvements.

D’autres constructeurs expérimentent aussi avec des éclairages d’ambiance qui changent selon l’accélération, des alertes haptiques dans les sièges, ou des systèmes audio qui préviennent des changements de direction. Certains véhicules autonomes intègrent aussi déjà des signaux sonores pour alerter des accélérations soudaines ou des virages serrés.

Et dire que jusqu’à 40% de ces symptômes de mal des transports seraient liés à la psychologie… En gros, si vous êtes convaincu que vous allez être malade en voiture électrique, hé bien vous avez de grandes chances de l’être effectivement. L’effet nocebo dans toute sa splendeur ! En ce qui me concerne, je roule en électrique depuis mars dernier et ni moi, ni ma famille n’avons eu ce souci de nausée. Ouf !

Bon, la bonne nouvelle c’est que notre cerveau finit évidemment par s’adapter et plus on roule en électrique, moins on a la nausée. C’est comme avec le mal de mer, les premiers jours sont durs mais après ça passe. Et puis avec 22% des ventes mondiales de voitures neuves qui sont maintenant électriques, on va bien finir par s’y faire, j’espère.

En attendant, si vous êtes du genre à avoir facilement le mal des transports, voici quelques conseils : Asseyez-vous à l’avant, regardez la route, ouvrez un peu la fenêtre pour avoir de l’air frais, et surtout, demandez au conducteur de réduire le niveau de freinage régénératif si possible. Et si vraiment rien ne marche, téléchargez ce fameux son de 100 hertz japonais (j’ai trouvé ça). Au pire, ça ne peut pas faire de mal, et au mieux, vous pourrez enfin profiter du silence de votre voiture électrique sans avoir envie de repeindre l’habitacle. Y’a aussi un mode sympa sur iOS qui vous évite d’avoir la gerbe si vous regardez trop votre smartphone en voiture. Pensez à l’activer !

Voilà, c’est quand même fou qu’on soit en train de résoudre les problèmes du transport du futur en ajoutant des bruits de moteur artificiels et des vibrations dans les sièges. On voulait des voitures silencieuses et sans vibrations, et maintenant on en rajoute pour ne pas vomir. D’ailleurs avec toute cette production de gerboulis, est ce qu’on peut encore qualifier ça de voiture propre ? J’en doute ^^.

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Une peau électronique qui se répare toute seule !

Alors ça c’est incroyable ! Des chercheurs danois viennent de créer une peau artificielle capable de se réparer toute seule en quelques secondes, de surveiller votre santé 24h/24 et qui pourrait même équiper les combinaisons spatiales du futur.

Ces scientifiques de l’Université Technique du Danemark (DTU) ont donc mis au point un matériau révolutionnaire qui combine du graphène avec un polymère au nom imprononçable : le PEDOT:PSS. On obtient ainsi une sorte de peau électronique aux propriétés complètement dingues notamment sa capacité à imiter le comportement de notre peau biologique.

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