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Tom Cruise vs l'effet soap opera

Si Tom Cruise débarquait chez vous en rappel depuis votre fenêtre pour vous hurler de changer les réglages de votre télé, vous le feriez, non ???

Bon, en 2018, il a fait à peu près ça sous la forme d’une vidéo et comme je viens de tomber dessus, je me suis dit que c’était la bonne occaz de reparler des problèmes de l’interpolation vidéo de nos TV.

Hé oui car le problème, c’est le motion smoothing ou “effet soap opera” pour les intimes. Cette saloperie de fonctionnalité qui transforme un film à 250 millions de dollars en épisode des Feux de l’Amour car avec ce filtre activé, votre télé génère artificiellement des images supplémentaires entre celles du film original. Ainsi, un film tourné à 24 images par seconde se retrouve magiquement à 60 ou 120 fps.

Et ça c’est un problème car Mad Max Fury Road ressemble à Plus Belle la Vie, Blade Runner 2049 à un reportage de France 3, et Avatar semble avoir été tourné avec un smartphone Android. Bref, c’est de la merde.

Et ce qui rend Tom Cruise dingue, c’est que la plupart des télés sont vendues avec cette saloperie activée par défaut. Comme il l’explique dans sa vidéo (oui, c’est oooold, mais je m’en cogne), la plupart des télés HD ont cette fonctionnalité déjà activée et la désactiver nécessite d’aller dans des menus pour chercher cette option qui souvent est renommée autrement par les constructeurs. Par exemple Samsung appelle ça Auto Motion Plus, LG, c’est TruMotion, Sony c’est MotionFlow….etc. Bref, chaque fabricant a inventé son petit nom marketing pour la même connerie.

D’ailleurs, vous savez pourquoi ça s’appelle l’effet soap opera ?

Hé bien il faut savoir que les séries télé cheap sont souvent tournées à 30 ou 60 images par seconde, ce qui leur donne cet aspect “en direct” super réaliste mais pas cinéma du tout. Les films, eux, restent à 24 fps depuis presque un siècle. C’est ce qui crée ce flou de mouvement naturel, cette texture cinématographique qu’on aime tous inconsciemment. Mais pas de bol, le motion smoothing vient détruire cette magie en comblant les trous avec ses images générées par algo.

Après cette technologie n’est pas complètement à bannir. Par exemple pour voir un match de foot sans flou de mouvement, c’est cool. Même chose pour les jeux vidéo. Mais pour les films, c’est comme mettre de la sauce Barbecue Carrefour sur le plat signature de Anne-Sophie Pic.

Et Tom Cruise n’a pas été le seul à péter les plombs à l’époque sur ce sujet. Christopher Nolan, Paul Thomas Anderson, et plein d’autres réalisateurs ont fait du lobbying auprès de la Directors Guild of America pour négocier avec les fabricants de télés. Ils voulaient avoir leur mot à dire sur comment leurs œuvres sont présentées, ce que je trouve ça assez normal, quand on passe des années à peaufiner chaque plan. C’est un peu comme mater un grand film en accéléré sur un écran de smartphone… ça les énerve fort fort ^^.

La bonne nouvelle c’est qu’en 2020, l’industrie a fini par réagir. En effet, plusieurs fabricants ont lancé le “Filmmaker Mode”. Un bouton magique qui désactive automatiquement toutes les merdes de post-traitement quand la télé détecte un film. Samsung, LG, Vizio, Panasonic, tous s’y sont mis tel un mode avion pour respecter le cinéma.

Mais bon si y’a pas ça sur votre TV, ça vaut surement le coup d’aller dans les réglages et de désactiver cette option, puis profitez en aussi pour désactiver tout ce que vous pourrez trouver en filtres visuels sur votre télévision. Ça devrait moins baver / flasher à l’écran et vos yeux vous diront merci !

Et un grand merci à Tom Cruise pour son rappel qui revient tous les 2 mois sur le devant de la scène comme une dissolution de gouvernement !

This Soap Fights Skin Cancer: And A 14-Year Old Invented It

Innovation sometimes comes from the most unexpected sources, and nothing proves this better than the groundbreaking work of Heman Bekele. This 14-year-old wunderkind from Virginia has developed something that seasoned scientists and pharmaceutical companies haven’t quite cracked: an affordable soap that could potentially treat and prevent skin cancer. What makes his invention so revolutionary isn’t just the concept but the elegant simplicity behind it, combining basic chemistry with sophisticated drug delivery systems in a way that makes you wonder why nobody thought of it before.

The scientific community has certainly taken notice. Bekele’s Skin Cancer Treating Soap (SCTS) earned him the 3M Young Scientist Challenge award with a $25,000 prize, landed him on TIME magazine’s cover as their 2024 Kid of the Year, and most recently secured him the Gloria Barron Prize for Young Heroes with another $10,000 to support his research. Not bad for someone who still has to balance lab work with high school homework and marching band practice.

Designer: Heman Bekele

Bekele’s innovation journey started with his childhood observations in Ethiopia, where he witnessed countless people working long hours under the scorching sun without protective clothing or sunscreen. After his family moved to the United States, he connected these memories with what he learned about skin cancer risks and treatment disparities. The standard treatment, imiquimod cream, costs a staggering $40,000, putting it far beyond reach for most people globally. His brilliant insight? Create a vehicle that costs pennies but delivers the same active ingredient.

The technical genius of Bekele’s soap lies in its use of lipid nanoparticles that encapsulate imiquimod, an FDA-approved compound that activates immune cells to fight cancer. When users wash with the soap, the lipid nanoparticles adhere to the skin at a molecular level, remaining behind after rinsing to deliver the cancer-fighting drug. This solves the primary challenge of topical medications, keeping the active ingredient in contact with the skin long enough to be effective while bringing the cost down to under $9 per bar.

Currently, Bekele is collaborating with molecular biologist Vito Rebecca at Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, running tests on mice injected with skin cancer cells. The research is showing promise, though there’s still significant work ahead. The scientific process requires patience; patenting, clinical trials, and FDA approval could take up to a decade.

The potential impact stretches far beyond just another cancer treatment. If successful, this technology could revolutionize drug delivery systems broadly, making treatments more accessible worldwide, particularly in regions with limited healthcare infrastructure. The concept could potentially extend to other skin conditions or even preventative applications.

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