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Test de la Xerox C235, l'imprimante multifonction qui assure

– Article en partenariat avec Xerox –

Xerox m’a gentiment envoyé leur imprimante multifonction C235 à tester et franchement, je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce qu’une imprimante me fasse encore de l’effet en 2025. Mais bon, vu que j’imprime encore pas mal de trucs et que mon ancienne commençait à rendre l’âme, autant vous faire un retour complet.

La C235, c’est donc une laser multifonction couleur qui fait tout : impression, scanner, photocopieuse et même fax si vous êtes du genre nostalgique. C’est compact, ça tient dans 41 x 39 x 34 cm pour environ 20 kg , donc vous pouvez la caser dans un bureau sans qu’elle squatte toute la place. Elle crache du 24 pages par minute en noir comme en couleur, ce qui reste très correct pour un usage domestique ou une petite structure.

Ce que j’ai kiffé d’entrée, c’est l’installation. Vous branchez le câble USB, Ethernet ou vous la connectez en Wi-Fi, et en quelques minutes c’est plié. Xerox a également bien bossé l’interface, avec un écran tactile couleur de 2,4 pouces qui rend la navigation plutôt intuitive. Pas besoin de sortir le manuel de 200 pages pour comprendre comment lancer une impression recto-verso ou scanner un document. D’ailleurs, le recto-verso automatique, ça change la vie quand vous imprimez des dossiers de plusieurs pages. Puis ça économise du papier et du temps.

Le scanner intégré possède un chargeur automatique de 50 feuilles, ce qui est bien pratique pour numériser des piles de documents. Par contre, petite déception : le chargeur automatique ne gère pas le recto-verso. Du coup, si vous voulez scanner les deux faces d’une pile de feuilles, il faudra retourner le tas à la main et relancer le scan. C’est un peu dommage sur une machine de ce standing, mais bon, on fait avec…

Côté qualité d’impression, rien à redire. Le rendu laser est net, précis, les couleurs sont fidèles sans être ultra-saturées. Je n’ai jamais eu d’imprimantes lasers et je peux vous dire que ça n’a rien à voir avec les jets d’encre ! Pour des documents pros, des présentations ou même des photos imprimées sur du papier correct, ça fait le job sans broncher.

La première page sort même en moins de 11 secondes, ce qui évite d’attendre comme un idiot devant l’imprimante en se demandant si elle a bien reçu le fichier. Et surtout, la compatibilité est au rendez-vous : AirPrint pour les fans d’Apple, Mopria pour les Android, Chromebook aussi, et bien sûr le bon vieux Wi-Fi Direct si vous voulez imprimer directement depuis votre smartphone sans passer par le réseau. Xerox a pensé à tout le monde, et ça, c’est appréciable.

Bon, maintenant parlons du point qui fâche : les consommables. Xerox fournit des toners “starter” qui tiennent environ 500 pages donc autant dire que si vous imprimez régulièrement, vous allez vite devoir racheter des cartouches. Et là, selon les retours utilisateurs sur Amazon et autres sites, le prix des toners peut vite piquer. C’est le classique piège des imprimantes : la machine coûte environ 300 euros, mais il faut bien calculer le coût à la page sur le long terme. Si vous imprimez beaucoup, ça peut vite chiffrer.

Autre petit détail qui aurait pu être mieux : la capacité du bac papier. Avec un magasin de 250 feuilles et un chargeur manuel d’une feuille, c’est correct pour un usage modéré, mais si vous êtes une petite boîte qui imprime des centaines de pages par semaine, vous allez recharger souvent. Rien de rédhibitoire cela dit, mais c’est bon à savoir.

Au final, la Xerox C235 se révèle être une excellente machine pour qui cherche une imprimante multifonction fiable et compacte. Elle fait le boulot proprement, l’installation est rapide, la qualité d’impression au rendez-vous et les fonctionnalités sont complètes. J’ai été également super surpris par le peu de bruit qu’elle fait. C’est assez agréable… Sans oublier le recto-verso automatique et la connectivité sans fil sont des vrais plus, je trouve.

Bref, pour un bureau à domicile ou une petite équipe qui a besoin d’une imprimante qui tient la route sans se prendre la tête, c’est un excellent choix !

Page officielle Xerox C235

ToddlerBot - Le robot humanoïde à 4300 $ qui ridiculise les géants de la tech

Voici une info qui risque de faire grincer des dents chez Boston Dynamics et Tesla (ou pas ^^). Un doctorant de Berkeley, du nom de Haochen Shi, a décidé de partager généreusement avec le monde entier les plans d’un robot humanoïde fonctionnel pour seulement 4300 dollars de base. Oui, le prix d’une Nintendo Switch 2 (je rigole ^^) pour un robot bipède capable d’apprendre par lui-même.

Notre petit prodige s’appelle ToddlerBot , il mesure 33 centimètres de haut et possède 17 degrés de liberté. Pour vous donner une idée, c’est largement suffisant pour qu’il puisse marcher, manipuler des objets avec ses bras et effectuer des tâches complexes. Le tout avec des pièces imprimées en 3D et des servomoteurs qu’on trouve sur AliExpress.

Et notre ami Shi n’a pas juste mis en ligne un énième projet de robotique universitaire. Non, le gars a carrément publié l’intégralité du projet en open source sur GitHub sous licence MIT. Les fichiers CAD, le code Python, les schémas électroniques, tout y est. Vous pouvez donc littéralement cloner le repo et commencer à imprimer votre robot ce soir.

Côté hardware, l’architecture repose sur un Jetson Nano ou un Raspberry Pi selon votre budget. Les servomoteurs pour les jambes offrent un couple respectable pour cette échelle, pendant que les bras utilisent des modèles plus légers. Au final, le coût de base est de 4300 $, mais peut varier selon où vous achetez vos composants et les options que vous choisissez.

Mais attendez, le hardware n’est que la moitié de l’histoire. Du côté software, ToddlerBot intègre un système de téléopération complet qui permet de le contrôler à distance pour collecter des données d’entraînement. Cette approche de collecte de données est cruciale pour l’apprentissage par renforcement.

D’ailleurs, par rapport aux autres projets de robots humanoïdes low-cost, ToddlerBot se démarque par sa simplicité d’assemblage. Là où des projets comme Poppy nécessitent des compétences avancées en électronique, ToddlerBot peut être monté relativement facilement avec des outils basiques.

Ce qui change vraiment la donne ici, c’est l’écosystème qui commence à se former autour. Des makers du monde entier partagent déjà leurs modifications… certains ont ajouté des caméras pour la vision par ordinateur, d’autres expérimentent avec des matériaux différents pour les pièces imprimées. Les possibilités de personnalisation sont infinies.

Pour l’entraînement IA, le projet propose des environnements de simulation préconfigurés. Ça rend le transfert sim-to-real, comme disent les chercheurs, accessible au commun des mortels. Vous pouvez donc apprendre à votre robot à marcher, ramasser des objets ou même jouer au foot miniature. Les modèles pré-entraînés sont disponibles, mais rien ne vous empêche de partir de zéro avec vos propres algorithmes d’apprentissage par renforcement.

Un aspect que je trouve particulièrement cool dans ce projet c’est que ToddlerBot est conçu pour être modulaire. Vous voulez des bras plus longs ? Modifiez les fichiers CAD. Besoin de plus de puissance de calcul ? Remplacez le Raspberry Pi par un Jetson Orin. Cette flexibilité transforme chaque robot en plateforme d’expérimentation unique.

Les implications sont énormes car si n’importe qui peut construire un robot humanoïde pour le prix d’une console de jeu, on entre dans une nouvelle ère de la robotique. Fini le monopole des labos universitaires, des millionnaires et des géants de la tech. Bien sûr, il faut quand même des compétences techniques pour exploiter pleinement le potentiel du projet, mais la barrière d’entrée n’a jamais été aussi basse.

Et ce côté DIY ajoute une dimension émotionnelle qu’on ne retrouve pas avec un produit commercial. C’est votre création, votre code, vos améliorations.

Alors vous voulez vous lancer, commencez par commander les servomoteurs (comptez 3-4 semaines de livraison depuis la Chine) et pendant ce temps, imprimez les pièces et familiarisez-vous avec le code. La documentation du projet est bien faite et la communauté est vraiment accueillante avec les débutants.

N’empêche, un robot humanoïde fonctionnel à imprimer en 3D… Qui l’aurait cru ?

Ils transforment un tapis de course en imprimante 3D pour faire des impressions infinies

Je ne suis pas nerd de l’impression 3D même si j’adore ma Bambulab parce qu’elle fonctionne à tous les coups sans me demander 3h de réglages. Et je sais aussi reconnaitre quand une idée est cool et c’est le cas ici avec cette imprimante 3D qui utilise un tapis de course comme plateau, ce qui lui permet d’imprimer de longues pièces.

On appelle ça une imprimante à bande et dans le commerce c’est vendu par exemple par Creality pour un peu plus de mille euros… Mais la faire soi-même avec du matériel de sport, c’est quand même plus cool. Surtout quand on trouve des tapis de course sur Leboncoin à 50 balles, abandonnés par leurs propriétaires après trois sessions de cardio et une prise de conscience que Netflix et les M&M’s c’est quand même bien plus sympa que de transpirer.

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