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Dyad - Créer des apps web avec l'IA sans coder et sans sacrifier vos données perso

Vous connaissez ces outils qui promettent de créer des apps web juste en discutant avec une IA ? Genre Lovable, v0, Bolt, Replit…etc. C’est magique, sauf que tout tourne dans le cloud, vos données passent par leurs serveurs et vous êtes du coup enfermés dans leur écosystème.

Hé bien Dyad fait la même chose, mais un peu différemment puisque tout tourne en local sur votre machine. En plus c’est open-source et c’est gratuit.

Dyad, c’est donc un builder d’applications web piloté par IA. Vous lui expliquez ce que vous voulez, il génère le code directement chez vous sur votre machine et le truc cool, c’est qu’il vous laisse choisir votre modèle IA.

ChatGPT d’OpenAI, Gemini 2.5 Pro de Google, Claude Sonnet 4.5 d’Anthropic, prenez ce que vous voulez, vous mettez vos propres clés API et ça roule. Et si vous tenez vraiment à une vie privée totale, vous pouvez même utiliser Ollama pour faire tourner des modèles en local sans jamais que ça se connecte à internet.

Le projet est dispo sur GitHub , c’est codé en TypeScript, ça s’installe sur Mac et Windows, et y’a aucune inscription requise. Bref, vous téléchargez, vous lancez, et ça marche.

Dyad s’intègre avec Supabase pour la partie backendce qui permet d’avoir une bonne authentification, une base de données, des fonctions serveurr…etc. Tout y est, du coup vous pouvez créer des vraies apps full-stack, et pas juste des interfaces statiques comme on peut le faire avec mon petit LocalSite . Vous partez d’une idée, vous discutez avec l’IA, et vous sortez une application complète qui tourne sur votre machine en full vibe coding !

Il y a bien sûr des plans payants mais la version gratuite fait déjà le job pour du développement solo. Le créateur de Dyad s’appelle Will Chen et a même monté une communauté Reddit r/dyadbuilders où chacun montre un peu ce qu’il a fait. Ça peut vous donner des idées des capacités de cet outil.

Bref, si vous voulez jouer avec un vrai app builder IA sans dépendre du cloud et sans vendre votre âme à une plateforme propriétaire, Dyad fera très bien le job ! Vous pouvez même ensuite ouvrir les fichiers générés dans un VS Code ou Cursor si vous voulez mettre les mains dans le cambouis.

ImgInn - Pour consulter anonymement Instagram

Besoin d’aller voir le profil Instagram de quelqu’un en scrèd, sans que cette personne ne le sache ? Hé bien plus besoin de vous créer un faux compte grâce à ImgInn . En effet, ce site vous laisse surfer sur Instagram de manière totalement anonyme, sans même avoir besoin de vous connecter.

Vous allez sur ImgInn, vous tapez le nom d’utilisateur Instagram qui vous intéresse, et hop, vous accédez à tout son contenu public : posts, stories, Reels, highlights et même les photos de profil. Vous pouvez ainsi mater tout ça tranquillement sans laisser de traces.

En plus de la visualisation anonyme, ImgInn permet également de télécharger tout le contenu que vous voulez. Photos en résolution originale, vidéos en HD, stories qui vont disparaître dans 24 heures, vous pouvez tout récupérer en quelques clics. Par contre, ça ne fonctionne pas avec les comptes verrouillés (non publics).

Notez quand même qu’Instagram interdit formellement dans ses conditions d’utilisation le scraping de données et l’usage d’outils tiers qui imitent les fonctionnalités de la plateforme, donc sachez le, ImgInn viole clairement les règles d’Instagram.

Mais bon, quand on veut rester anonyme, notamment auprès de Meta, la question elle est vite répondue ^^. Notez aussi que même que si le site prétend garantir votre anonymat, il collecte forcément certaines données pour fonctionner comme votre adresse IP, les comptes que vous consultez, etc. Et bien sûr, rien ne garantit que ces informations restent vraiment confidentielles ou qu’elles ne soient pas partagées avec des tiers. Donc à utiliser avec parcimonie.

Et si ImgInn vous branche pas, y’a toute une ribambelle d’autres viewers du même genre. Dumpor propose par exemple une interface assez complète avec recherche par profil, localisation ou hashtag. SmiHub sépare carrément la partie visualisation et téléchargement en deux menus. Picuki va même jusqu’à intégrer des outils d’édition de photos. Pixnoy se concentre surtout sur les Reels, et Storistalker prétend même récupérer les posts supprimés.

A voir donc… Et pour me suivre sur Instagram c’est par ici !

Neko - Le navigateur virtuel partagé qui tourne dans Docker

Vous voulez regarder une vidéo YouTube avec des potes qui habitent à l’autre bout du monde sans que ça rame ? Ou vous devez faire une démo produit à un client sans avoir à lui envoyer 50 captures d’écran ? Ou mieux vous avez besoin d’un navigateur jetable qui ne laisse aucune trace après utilisation ?

Et bien pour tout ça et plus encore, voici Neko , un navigateur virtuel auto-hébergé qui tourne dans Docker et utilise WebRTC pour streamer l’écran à plusieurs utilisateurs en même temps. C’est un outil développé par m1k1o et ça permet de créer très facilement des sessions de navigation partagées avec une latence inférieure à 300 millisecondes.

Vous lancez donc Neko sur votre serveur Docker, vous accédez à l’interface web, et vous avez un navigateur complet qui tourne dans le cloud. Plusieurs personnes peuvent se connecter à la même session et voir exactement le même écran en temps réel. L’hôte de la session peut également donner ou retirer le contrôle aux participants. Un peu comme quand on partage son écran sur Zoom, mais en mieux parce que tout le monde voit le même flux avec une qualité parfaite.

D’ailleurs, la technologie derrière est plutôt intéressante puisque ça utilise du WebRTC. Ainsi, le flux média ne transite pas par un serveur centralisé mais directement en peer-to-peer entre les navigateurs. Les médias circulent via SRTP et les données via SCTP, du coup, vous avez un streaming ultra-fluide avec synchronisation audio et vidéo impeccable.

Neko affiche sur son site plusieurs cas d’usage assez pratiques. Vous pouvez par exemple organiser des watch party pour regarder des films ou séries ensemble. Vous pouvez aussi pourquoi pas faire des présentations interactives où tout le monde voit la même chose en direct. Vous pouvez l’utiliser pour du support technique à distance en montrant exactement sur quoi cliquer. Ou tout pour du debugging collaboratif quand vous galérez sur un bug avec un collègue.

Le projet supporte aussi l’automatisation avec Playwright ou Puppeteer, donc vous pouvez scripter des actions dans le navigateur virtuel. Pratique si vous devez faire des tests automatisés ou des interactions complexes sur des sites web.

Niveau sécurité et vie privée, Neko propose deux modes. Le mode persistent browser garde les sessions entre les connexions, donc vous pouvez retrouver vos onglets et votre historique. Et le mode throwaway browser qui crée une session isolée qui est détruite après utilisation, sans historique, cookies ou cache. Zéro trace !

Vous pouvez aussi l’utiliser comme jump host (hôte relais quoi…) pour accéder à des ressources internes de votre réseau sans exposer directement ces ressources. Ou pour protéger la propriété intellectuelle en permettant à des gens de consulter des documents sensibles sans pouvoir les télécharger ou les copier.

L’installation se fait via Docker avec plusieurs images disponibles puisque vous avez le choix entre Firefox, Chrome, Brave et d’autres navigateurs. Le projet est d’ailleurs assez complet avec des projets satellites comme Neko Rooms pour gérer plusieurs salles, Neko Apps pour créer un environnement virtuel complet dans le navigateur, et Neko VPN pour des connexions sécurisées. Vous pouvez même broadcaster sur Twitch, YouTube ou n’importe quel service compatible RTMP directement depuis Neko.

Notez que Neko ne se limite pas qu’aux navigateurs puisque vous pouvez faire tourner n’importe quelle application Linux dedans, comme VLC par exemple. C’est en réalité plutôt une machine virtuelle streamée qu’un simple navigateur.

Le projet est sous licence Apache 2.0, donc c’est complètement open source et il y a aussi un serveur Discord actif pour échanger avec la communauté.

Bref, si vous cherchez une alternative aux solutions propriétaires pour le partage d’écran ou les watch party, Neko fera le job. Et comme c’est auto-hébergeable et hyper flexible, vous gardez le contrôle sur vos données tout en ayant une grande liberté sur l’usage que vous en ferez ! A tester donc !

Merci à Lorenper pour le partage.

API Abilities - Le langage universel de Wordpress pour unifier les composants IA

Vous avez un site WordPress et vous voulez ajouter de l’IA dedans ?

Alors pour faire ça, vous installez un super plugin qui utilise ChatGPT. Parfait ! Sauf que 2 mois après, vous découvrez l’existence d’un nouvelle version de Claude qui est bien meilleure. Ou Gemini sort une fonctionnalité que vous voulez absolument..

Mais bon, votre plugin est marié avec OpenAI, et impossible de divorcer. Du coup, vous êtes coincé. Bienvenue dans le grand bordel de l’IA, où chaque outil parle sa propre langue et refuse de discuter avec les autres.

Heureusement, WordPress vient de sortir un truc qui pourrait bien changer tout ça. En gros, ils ont créé trois outils qui fonctionnent ensemble pour transformer WordPress en “traducteur universel” pour les IA. Ça s’appelle l’Abilities API, le PHP AI Client SDK, et le support du MCP (Model Context Protocol).

D’après l’annonce officielle sur Make WordPress , l’idée c’est donc de créer un registre central où toutes les capacités de WordPress sont décrites de manière lisible par les machines. Jonathan Bossenger explique que l’Abilities API ne se limite pas à découvrir les capacités du site, mais gère aussi les permissions et l’exécution de manière sécurisée. Votre site peut dire à une IA “Voilà ce que je sais faire, voilà ce que tu peux toucher, et voilà comment tu exécutes ça”.

// N'importe quel plugin peut enregistrer ses capacités avec le hook `init`.
wp_register_ability( 'my-seo-plugin/analyze-content-seo', [
 'label' => __( 'Analyser le SEO du contenu', 'my-seo-plugin' ),
 'description' => __( 'Analyse le contenu de l\'article pour améliorer le SEO.', 'my-seo-plugin' ),
 'thinking_message' => __( 'Analyse de votre contenu en cours !', 'my-seo-plugin' ),
 'success_message' => __( 'Contenu analysé avec succès.', 'my-seo-plugin' ),
 'execute_callback' => [ 'MySEOPlugin', 'analyze_content' ],
 'input_schema' => [
 'type' => 'object',
 'properties' => [
 'post_id' => [
 'type' => 'integer',
 'description' => __( 'L\'identifiant de l\'article.', 'my-seo-plugin' ),
 'required' => true
 ],
 ],
 'additional_properties' => false,
 ],
 'output_schema' => [
 'type' => 'number',
 'description' => __( 'Le score du contenu en pourcentage.', 'my-seo-plugin' ),
 'required' => true,
 ],
 'permission_callback' => 'edit_posts',
] );

Le truc marrant, c’est que WordPress a la réputation d’être la technologie “has-been” du web. Les hipsters du dev vous disent que c’est un dinosaure, qu’il faut passer à Next.js ou je ne sais quoi, et pourtant, c’est ce dino qui devient le premier CMS à adopter le MCP, qui est quand même un standard ultra-récent. Si vous n’avez jamais entendu parlé de MCP, c’est développé par Anthropic et ça permet de standardiser la façon dont les IA communiquent avec les outils externes.

WordPress a intégré le MCP en quelques mois et je vous explique rapidmeent comment ça marche, parce que c’est pas si compliqué. Le PHP AI Client SDK v0.1.0 est en fait une interface unifiée pour parler à n’importe quelle IA. Vous écrivez votre code une fois, et ça fonctionne avec OpenAI, Claude, Gemini, ou même un modèle local que vous faites tourner chez vous. Ce SDK se charge donc de traduire vos requêtes dans le langage de chaque provider.

C’est donc surtout un truc pour les développeurs, les agences, les gens qui codent des plugins et des thèmes custom. Et si vous êtes un utilisateur lambda de Wordpress (qui ne code pas dans cet écosystème), sachez quand même que les plugins et thèmes que vous utiliserez demain seront construits là-dessus.

Donc indirectement, ça va influencer votre expérience car vous aurez des plugins qui vous laisseront choisir votre fournisseur de LLM IA dans les réglages. Par exemple, un plugin de rédaction pourra utiliser Claude pour le style, GPT-4 pour la structure, et Gemini pour la recherche d’images, tout en même temps si vous le souhaitez… Ce sera un peu comme le Bluetooth ou l’électricité : vous ne savez pas vraiment comment ça marche, mais vous l’utiliserez tous les jours sans y penser.

Ce SDK est déjà disponible via Composer pour les devs qui veulent tester et WordPress 6.9 intégrera l’Abilities API directement dans son core. Après ça, on devrait donc voir une explosion de plugins qui utiliseront plusieurs IA simultanément.

Après si vous n’utilisez pas Wordpress, rassurez-vous, c’est pas juste une feature de chez eux… C’est un standard qui pourra être adopté également par d’autres CMS. Un peu comme RSS à l’époque qui a commencé dans un coin, puis que tout le monde a adopté parce que c’était ouvert et pratique. Et bien là, c’est pareil, l’Abilities API et le MCP sont open source donc n’importe qui peut les implémenter dans ses outils.

A voir maintenant comment les projets concurrents vont réagir… Wix va-t-il continuer à pousser son intégration exclusive avec ChatGPT ? Shopify va-t-il ouvrir son API IA ? Ou est-ce qu’ils vont tous regarder WordPress prendre une longueur d’avance et se dire “Merde, on a peut-être loupé un truc” ?

Bref, moi je trouve ça cool car WordPress aurait pu faire comme les autres, c’est à dire un beau partenariat exclusif avec OpenAI, un joli chèque, et enfermer 43% du web dans un écosystème propriétaire… Mais au lieu de ça, ils ont créé un standard ouvert et gratuit comme ça, c’est la communauté qui décide.

Et ça c’est beau ! Donc si vous êtes dev et que vous voulez tester, le repo GitHub du PHP AI Client est dispo ici avec toute la doc. Et si vous êtes juste utilisateur curieux, gardez un œil sur les plugins qui sortiront après WordPress 6.9 car ça va devenir intéressant…

PictureMe - Plus besoin de Photoshop pour vous refaire la gueule

Si vous aimez les IA génératives, je pense que vous n’êtes pas passé à côté de Nano Banana, le nouveau générateur d’images de Google. Ce truc est incroyable ! On peut vraiment faire des choses très réalistes et qui respectent le sujet initial… Plus besoin de Photoshop avec ce truc. Suffit d’avoir une idée et de lui donner.

Mais si on n’a pas d’idée, qu’est ce qu’on peut faire ? Hé bien un dev a codé une app Google Gemini qui permet de transformer votre photo en ce que vous voulez…

Soit en dessin, soit vous donner un look années 70 / 80 / 90, soit changer votre coupe de cheveux, soit même vous mettre dans situations cheloues voire faire de vous un gros tas de Mac&Cheese bien dégoutant.

Je vous laisse avec mes essais plus ou moins sympas :

Pour vous amuser, suffit donc d’aller ici , d’uploader votre photo ou d’activer votre webcam pour en prendre une bien fraiche et de choisir ce que vous voulez comme résultat.

Et le code est complètement ouvert, donc vous pouvez aussi le récupérer et le modifier pour ajouter par exemple de nouveaux prompts ou modifier les prompts existants.

Et si vous voulez encore d’idées ou tout simplement voir les possibilités de Nano Banana, rendez-vous ici, y’a des dizaines de prompts que vous n’avez plu qu’à copier coller !

Merci à Lorenper pour le partage !

Installer et mettre à jour des applications macOS en ligne de commande

Vous le savez, j’ai toujours eu un faible pour les outils qui font des trucs qu’ils ne devraient pas pouvoir faire. Et mas-cli , c’est exactement ça : un petit utilitaire en ligne de commande qui permet d’automatiser le Mac App Store depuis votre terminal

Si vous êtes sous Mac et que comme moi, vous trouvez l’App Store d’Apple lent et peu pratique, cet outil open-source écrit en Swift va peut-être vous changer la vie. Il utilise des frameworks Apple privés non-documentés pour automatiser un store qui n’a jamais été pensé pour ça. C’est beau comme du Bruno Le Maire dans le texte…

Les développeurs Mac, supposés accepter l’expérience voulue par Apple, recréent donc secrètement leur propre système de paquets à la Unix. L’amour c’est compliqué, je sais…

Installation

L’installation se fait très simplement via Homebrew :

brew install mas

Vous pouvez aussi récupérer directement le binaire si vous préférez.

Utilisation au quotidien

Une fois installé, vous pouvez vous connecter à l’App Store directement depuis un terminal avec :

mas signin [email protected]

Pour lister vos applications installées via l’App Store :

mas list

Lancer une recherche d’app :

mas search MOTCLÉ

capture-decran-2017-02-03-10-51-43

Et installer l’application de votre choix en utilisant son ID :

mas install 123456789

Gestion des mises à jour

Pour lister les applications qui n’ont pas été mises à jour :

mas outdated

Pour mettre une application spécifique à jour, utilisez l’ID de l’app en question :

mas upgrade 123456789

Et pour tout mettre à jour d’un coup :

mas upgrade

L’automatisation ultime

Là où ça devient vraiment intéressant, c’est que mas-cli, avec son intégration à homebrew-bundle, permet de scripter complètement l’installation d’un nouvel environnement Mac. Vous pouvez définir dans un Brewfile toutes vos apps, y compris celles du Mac App Store, et tout installer d’un coup. C’est exactement ce dont rêvent tous les développeurs qui passent leur vie dans un terminal.

Ça va être particulièrement pratique pour scripter 2 ou 3 trucs afin de gérer au mieux la mise à jour de vos applications ou la récupération régulière d’une liste de softs installés. Tout ça depuis votre terminal, sans jamais ouvrir l’interface graphique du Mac App Store.

Les limites à connaître

Comme l’expliquent les développeurs eux-mêmes , mas-cli utilise des frameworks Apple privés non-documentés qui peuvent changer sans préavis. C’est génial sur le papier, mais dans la réalité, vous ne saurez jamais si ça marchera encore demain car Apple peut décider de changer ses API.

Mais bon, en attendant que ça casse, profitons-en pour automatiser tout ce qui peut l’être !

Merci à Lorenper pour le partage.

Article paru initialement le 09/02/2017, mis à jour le 17/09/2025

StoryMotion - Créez des animations façon tableau blanc en quelques minutes

Avez-vous déjà passé des heures sur After Effects pour créer une simple animation de 30 secondes qui explique un concept. Entre nous, c’est un cauchemar. Jongler avec les keyframes, les courbes de bézier et 150 calques qui se battent en duel pour savoir lequel doit apparaître en premier, c’est bien relou et on finit par perdre plus de temps à se battre avec le logiciel qu’à créer du contenu.

Vous voyez de quoi je parle, non ?

Mais voilà, j’ai testé un truc qui s’appelle StoryMotion et qui permet de créer des animations façon tableau blanc aussi facilement que vous faites des slides PowerPoint. Pas de compétences professionnelles requises, pas de formation de 3 mois sur YouTube. Juste vous, vos idées, et un outil qui sait que votre temps est précieux.

L’idée de StoryMotion est venue à son créateur, Chun Rapeepat, après avoir utilisé Excalidraw et Keynote pendant des années pour créer des visuels pour ses articles de blogs techniques. Quand il a voulu passer à la vidéo, il s’est retrouvé à passer des heures interminables sur des logiciels complexes pour obtenir un résultat qu’il aurait pu dessiner à la main en 5 minutes.

Pour ceux qui ne connaissent pas, Excalidraw c’est un outil de dessin collaboratif open source qui a conquis le cœur des développeurs et créateurs tech, et qui permet de dessiner vos schémas, diagrammes ou illustrations directement sur un espèce de tableau blanc.

StoryMotion permet de faire la même chose mais est en plus équipé d’un éditeur de timeline. Avec cet éditeur, au lieu de jongler avec des dizaines de paramètres obscurs, vous assignez simplement des effets à vos éléments : zoom, fade, apparition progressive et la timeline vous permet d’ajuster la durée et le timing de chaque animation avec une simplicité t’as peur. C’est vraiment pensé pour ceux qui veulent créer du contenu, et pas devenir des experts en motion design.

Les cas d’usage sont nombreux. Vous pouvez par exemple expliquer un algorithme étape par étape, ou créer une animation qui montre comment fonctionne une recherche Google. Si vous voulez saire une vidéo explicative sur un concept technique complexe c’est aussi tout à fait possible ! Je vous invite à aller voir les exemples sur le site. C’est génial pour les créateurs de contenu éducatif qui veulent produire des vidéos de qualité sans y passer leur week-end.

Et une fois votre animation créée, vous pouvez l’exporter vers votre éditeur vidéo préféré, que ce soit Canva, CapCut, After Effects ou Premiere Pro. L’idée, vous l’aurez compris, n’est pas de tout faire dans StoryMotion, mais juste de gérer la partie la plus chronophage à savoir la création d’animations et cela de la manière la plus efficace possible.

L’outil est actuellement en early beta, ce qui signifie que de nouvelles fonctionnalités arrivent régulièrement et c’est gratuit pour le moment. Mais ne vous y trompez pas, dès que ça sortira de beta, ça passera payant je pense. Alors en attendant, autant en profiter !

Windows 11 : Désactiver les applications inutiles au démarrage

Imagine-toi que tu peux désactiver des applications que tu trouves totalement inutiles au démarrage de ton ordinateur. D’autant plus que ces applications peuvent prendre des ressources et ralentir le démarrage.
Clique le bouton droit sur le bouton démarrer puis “Gestionnaire des tâches”. Clique sur l’onglet “Démarrage” puis sélectionne les applications que tu veux activer ou désactiver au démarrage.

clic droit demarrer
gestionnaire des taches - demarrage

Attention : Ne désactivez pas des applications qui peuvent être utiles au démarrage comme votre antivirus par exemple.

Bravo : Vous avez réussi ! Vous savez comment activer/désactiver vos applications inutiles au démarrage de votre ordinateur.

À voir également : ITQ01 – chemin d’accès en 2 clics

Source : Disable unnecessary startup apps

L’article Windows 11 : Désactiver les applications inutiles au démarrage est apparu en premier sur Le Blog du Wis.

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