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Vous voulez énerver votre service informatique ?

A l’époque où je bossais encore pour de vrai dans une entreprise normale et que je n’étais pas encore super-blogueur-professionnel, PhishyURL est le genre de truc qui ne m’aurait pas forcement fait beaucoup rire… Mais le temps est passé et je me dis que si votre équipe informatique vous casse un peu les pieds, c’est peut être le moment de prendre votre (gentille) revanche en leur faisant un petit poisson d’avril en plein mois de septembre.

Hé oui car PhishyURL est un générateur d’URLs qui n’a pour seul but que de foutre les jetons à votre équipe informatique. L’idée c’est que vous entrez une URL parfaitement légitime, disons celle de la page d’accueil de votre boîte, et l’outil vous sort un lien qui ressemble à ce que Satan lui-même enverrait par mail après une nuit de beuverie avec des hackers russes.

Et au menu des thèmes disponibles, on trouve tout ce qui fait transpirer un responsable sécu : crypto douteuse, finance louche, phishing assumé, shopping suspect, casino en ligne, rencontres hot et même du contenu adulte. De quoi transformer n’importe quel lien vers les photos de vacances de mamie en quelque chose qui ressemble à une invitation directe vers les enfers numériques.

Une fois votre super URL générée, vous l’envoyez par mail à un collègue et le rythme cardiaque de quelques personnes va s’accélérer…

JE SAIS C’EST MAL ! Mais c’est drôle quand même ! Ça peut même servir pour faire vos épreuves de phishing et faire ensuite la morale à Michel de la compta qui clique sur tout ce qui peut lui permettre de voir des boobs.

Voilà, amusez-vous bien mais n’abusez pas des bonnes choses…

Oboe - Une plateforme d'apprentissage par IA qui vous génère un cours en quelques secondes

Vous vous souvenez d’Anchor, cette plateforme qui avait permis de simplifier la création de podcasts avant de se faire racheter par Spotify pour 150 millions de dollars ? Eh bien ses créateurs, Nir Zicherman et Michael Mignano, sont de retour avec un nouveau projet qui pourrait bien changer l’apprentissage en ligne. Leur nouvelle création s’appelle Oboe et permet de créer des cours éducatifs personnalisés en quelques secondes grâce à l’IA.

Une fois sur Oboe, vous tapez un prompt du genre “Histoire de l’IA”, “Comment réaliser des pâtisseries” ou même “Préparer mon déménagement au Japon” et hop, Oboe vous génère instantanément un cours complet adapté à vos besoins. C’est le premier outil d’apprentissage généralisé par IA qui permet vraiment de créer des formations sur n’importe quel sujet, d’une manière plus personnalisée et efficace que tout ce qui existe aujourd’hui.

Mon cours sur les échecs

Ce qui rend Oboe vraiment intéressant, c’est son architecture multi-agents développée from scratch. Sur TechCrunch , Zicherman explique que leur système fait tourner plusieurs agents IA en parallèle qui s’occupent de tout : développer l’architecture du cours, vérifier les informations de base, écrire le script pour les podcasts, récupérer des images pertinentes sur Internet et même auditer le contenu pour garantir sa qualité et son exactitude. Tout ça en quelques secondes chrono.

Au lancement, Oboe propose déjà 9 formats de cours différents ( Cours classique, épisode de podcast, points clés à retenir, livre audio, FAQ, flashcards, quiz, etc…) capables de couvrir des domaines aussi variés que les sciences, l’histoire, les langues étrangères, l’actualité, la pop culture ou même la préparation aux changements de vie selon ce que vous lui demandez. Chaque cours combine du texte, des visuels, des conférences audio, des quiz interactifs et même des jeux. Vous avez deux modes audio disponibles : un format de conférence traditionnelle ou une expérience plus conversationnelle façon podcast, un peu comme NotebookLM de Google.

Le nom “Oboe” n’a pas été choisi au hasard. Il s’inspire de la racine du mot japonais qui signifie “apprendre”. Une jolie référence qui colle parfaitement à leur mission de rendre l’humanité plus intelligente. Encore faudrait-il qu’elle souhaite “apprendre”, cette humanité…

Niveau business model, Oboe adopte une approche freemium assez classique. Vous pouvez créer jusqu’à 2 cours par mois et si vous voulez aller plus loin, deux forfaits payants sont disponibles : Oboe Plus à 12$/mois pour 30 cours supplémentaires et Oboe Pro à 32$/mois pour 100 cours.

Au lieu d’avoir des cours statiques créés par des experts et consommés passivement, Oboe permet à chacun de générer instantanément du contenu éducatif ultra-personnalisé, comme un prof particulier capable de créer un programme sur mesure en temps réel, quel que soit le sujet qui vous intéresse.

Perso, j’ai testé et j’ai trouvé les 2 formations que ça m’a généré de très bonne qualité. Et si vous creusez un peu sur Google, vous pouvez aussi trouver certains cours générés par d’autres utilisateurs : inurl:https://oboe.fyi/courses/

Quand on voit la qualité de ce que peuvent générer les IA aujourd’hui, l’idée d’avoir une plateforme capable de créer des cours complets et structurés en quelques secondes, c’est assez cool, surtout avec leur système multi-agents qui vérifie la qualité et l’exactitude des informations. Ça pourrait vraiment changer les choses dont on apprend de nouvelles compétences ou dont on explore de nouveaux sujets.

Reste maintenant à voir si Oboe réussira à s’imposer face aux géants de l’éducation en ligne mais avec l’expérience des fondateurs, ils ont clairement quelques atouts dans leur manche.

Plus sécurisé, plus rapide - Quand Rust dépoussière les commandes Linux de base

Vous êtes un warrior ! Normal, vous utilisez Linux depuis des années. Et vous aimez beaucoup toutes vos petites commandes du quotidien, ls, cat, base64… Vous le savez, tout ça fonctionne avec du bon vieux code C aussi vénérable que solide. Du code robuste, certes, mais qui pourrait bien se faire dépasser par plus moderne. Hé oui, parce qu’une bande de développeurs a décidé de refaire tout uutils Coreutils en Rust, et en prime, leurs nouvelles versions sont largement plus rapides que les originales.

Les benchmarks parlent d’eux-mêmes : l’utilitaire base64 mouline maintenant en 3,146 secondes là où GNU Coreutils prend 4,901 secondes. La version Rust est donc clairement plus rapide, mais le plus fou, c’est que la version précédente de Rust Coreutils mettait encore 5,998 secondes. En gros, ils ont pratiquement doublé la vitesse entre leurs deux versions mineures.

Alors comment ils ont fait ça ? Et bien en intégrant la bibliothèque base64-simd qui exploite les instructions SIMD des processeurs modernes. Pour faire simple, au lieu de traiter les données octet par octet comme un escargot asthmatique, le nouveau code traite plusieurs octets en parallèle, comme un guépard qui serait abonné à la chaine de Tibo Inshape. SSE4.1, AVX2, AVX-512 pour les processeurs Intel et AMD, et ARM NEON pour les puces ARM comme les Apple Silicon… ce sont toutes ces architectures qui profitent de l’accélération.

D’ailleurs, ce n’est pas qu’une histoire de performance brute. Ubuntu prévoit d’intégrer ces outils Rust dans sa version 25.10. Et Canonical ne fait pas ça pour suivre la mode du Rust… Non, ils voient un vrai intérêt qui est la sécurité mémoire garantie par Rust. Cela élimine toute une catégorie de bugs qui hantent le code C depuis des décennies, à savoir les buffer overflows, les use-after-free…etc, tout ce folklore de développeur devient impossible avec Rust.

Et Sylvestre Ledru , le développeur principal du projet uutils, n’a pas juste optimisé base64. Par exemple, la commande tr qui était 9,8 fois plus lente que GNU dans les anciennes versions est maintenant 1,58 fois plus rapide par rapport à sa propre version précédente !

Bon après, je vais faire plaisir aux grincheux qui n’aiment pas le changment, oui, tout n’est pas rose non plus. Sur les 600 tests de la suite GNU, Rust Coreutils n’en passe que 500 environ. Il reste donc un peu de boulot pour avoir une compatibilité parfaite. Mais avec l’attention que le projet reçoit en ce moment et le soutien d’Ubuntu, ça devrait s’améliorer rapidement.

Ça fait plaisir de voir ce bon vieux code C qui fait tourner nos systèmes depuis des millénaires est en train d’être challengé par du Rust. Et non pas parce que c’est à la mode, mais parce que dans certains cas, c’est objectivement meilleur : plus rapide, plus sûr, plus maintenable.

Pour les dev parmi vous qui veulent tester, la nouvelle release 0.2.2 est disponible sur GitHub . Et pour ceux qui se demandent si c’est vraiment utile d’optimiser des commandes qui s’exécutent en quelques secondes, rappelez-vous que ces outils sont appelés des milliers de fois par jour dans des scripts, des pipelines CI/CD, des conteneurs Docker… Chaque milliseconde gagnée, c’est donc un gros paquet d’énergie économisée et du temps machine libéré !

Alors, prêts à voir vos vieilles commandes Linux carburer au Rust ?

Source

L'astuce secrète des fabricants PC pour pirater légalement

J’adore ces histoires de bidouille légale qui montrent à quel point les ingénieurs peuvent être créatifs quand il s’agit de contourner certaines limitations. Et celle que je vais vous raconter aujourd’hui, c’est du grand art, vous allez voir.

Ce n’est pas quelque chose de récent mais plutôt une astuce géniale qui date d’une époque où les fabricants de PC comme Dell savaient “transformer” des versions d’essai en logiciels complets, et tout ça parfaitement légalement !

PNG - Le grand retour du format qui refuse de mourir

Bon, je sais ce que vous allez me dire : “PNG ? Sérieux Korben ? On est en 2025 et tu nous parles d’un format d’image qui date de l’époque où on écoutait encore Britney Spears sur nos lecteurs CD ?” Eh bah figurez-vous que ce bon vieux format PNG qui dormait tranquillement depuis 20 ans vient de se réveiller, et il a visiblement pris des vitamines pendant son sommeil !

ASIF - Le format révolutionnaire d'Apple (MacOS Tahoe) pour vos VM

Vous en avez marre d’attendre 3 plombes que votre VM Windows copie un fichier ? Vous regardez l’indicateur de progression en vous demandant si c’est votre SSD de 2 To qui a soudainement décidé de se transformer en disquette ? Alors Apple a enfin entendu vos cris de désespoir avec ASIF dans macOS Tahoe.

Pour ceux qui bossent avec des machines virtuelles, c’est le drame quotidien. Vous avez beau avoir un Mac Studio M2 Ultra avec un SSD qui crache 7 GB/s, dès que vous lancez une VM Linux ou Windows, c’est la cata. Les images disque UDSP (Sparse Image) plafonnent lamentablement à 100 MB/s, voire 0,1 GB/s quand elles sont chiffrées. Autant dire que votre SSD NVMe de compète se transforme en disque dur des années 90.

Cette théorie de la stupidité qui explique pourquoi Internet part en couille

Je me suis encore tapé une bonne petite insomnie cette nuit, donc je me suis levé pour bosser et je suis tombé tout à fait par hasard sur ce PDF qui présente la “Théorie de la stupidité” de Dietrich Bonhoeffer, complété par une analyse de Carlo Cipolla sur “les lois fondamentales de la stupidité humaine”.

Je ne connaissais pas ces 2 gars ni leurs écrits, mais franchement, tous les jours ou presque je vois l’ampleur de la catastrophe et ça fait grimper ma pression artérielle. Et comme je ne comprends pas bien ce phénomène et que je ne sais pas trop comment m’y prendre pour y faire face, ça a évidemment attiré mon attention et je voulais partager ça avec vous.

Comment optimiser les performances de votre site avec o2switch ?

– Article en partenariat avec o2switch

Hello à tous,

Dans une précédente vidéo, nous avions découvert ensemble comment créer et configurer un site WordPress avec o2switch, cet hébergeur français qui propose des offres complètes et adaptées à tous les types de projets web.

Et aujourd’hui, nous allons aller encore plus loin en explorant les outils d’optimisation de performances proposés par o2switch pour transformer votre site en véritable fusée !

Car vous le savez, la vitesse de chargement d’un site web est cruciale, non seulement pour l’expérience utilisateur mais aussi pour le référencement. En effet, Google pénalise les sites lents et récompense ceux qui s’affichent rapidement, alors c’est pourquoi il est essentiel d’optimiser au maximum les performances de votre site, que ce soit un WordPress ou autre chose.

Ils transforment un tapis de course en imprimante 3D pour faire des impressions infinies

Je ne suis pas nerd de l’impression 3D même si j’adore ma Bambulab parce qu’elle fonctionne à tous les coups sans me demander 3h de réglages. Et je sais aussi reconnaitre quand une idée est cool et c’est le cas ici avec cette imprimante 3D qui utilise un tapis de course comme plateau, ce qui lui permet d’imprimer de longues pièces.

On appelle ça une imprimante à bande et dans le commerce c’est vendu par exemple par Creality pour un peu plus de mille euros… Mais la faire soi-même avec du matériel de sport, c’est quand même plus cool. Surtout quand on trouve des tapis de course sur Leboncoin à 50 balles, abandonnés par leurs propriétaires après trois sessions de cardio et une prise de conscience que Netflix et les M&M’s c’est quand même bien plus sympa que de transpirer.

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