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Boitiers CPL - C'est l'heure de tester le Kit Multiroom Devolo Magic 2 WiFi 6 Next

– Article en partenariat avec Devolo –

J’avais besoin de WiFi dans un local technique pour brancher des caméras de surveillance parce que mes routeurs sont à l’opposé de la zone à couvrir et finalement la solution la plus fiable et la moins prise de tête que j’ai trouvé, ça a été de passer par mes bons vieux câbles électriques.

Devolo m’a donc envoyé ses Magic 2 WiFi 6 Next en test (Le multiroom kit avec trois adaptateurs), et je les ai vraiment trouvé pas mal. Le kit se compose d’une prise LAN que vous branchez à votre routeur en ethernet, et de deux prises WiFi que vous placez là où vous voulez chez vous. Et le tout communique via votre réseau électrique (technologie CPL ou powerline pour les intimes), et diffuse du WiFi 6 avec mesh intégré.

L’installation prend deux minutes chrono. Vous branchez les trois prises, vpous attendez un peu que toutes les diodes passent au blanc, puis avec l’app devolo Home Network, vous configurez tout ça. Aucune bidouille, aucun paramétrage manuel puisque les trois adaptateurs sont détecté tout seuls et créent alors un réseau mesh transparent.

Attention ne branchez JAMAIS vos adaptateurs CPL sur une multiprise car ça crée des perturbations qui massacrent les perfs. Branchez-les directement sur une vraie prise murale, et ensuite vous pourrez utiliser la prise intégrée aux boitiers pour brancher votre multiprise par-dessus.

Le gros atout du CPL face au mesh WiFi classique, c’est sa stabilité. Un mesh WiFi pur va fluctuer selon les interférences, les murs, les voisins qui balancent du 2.4 GHz à fond. Alors que là, le backhaul (la connexion entre les prises) passe par les câbles électriques à 2400 Mbps max, donc zéro fluctuation. Le WiFi 6 diffusé ensuite monte jusqu’à 3000 Mbps (574 Mbps en 2,4 GHz + 2402 Mbps en 5 GHz), avec du roaming automatique entre les prises.

Par contre, je vais être clair, les performances dépendent énormément de la qualité de votre installation électrique. Si votre maison date de Mathusalem avec un câblage pourri, vous n’atteindrez jamais les débits théoriques. C’est le seul point noir du CPL… ça dépend énormément de votre install électrique.

Ensuite, j’ai mesuré les performances avecc ma configuration. Même étage que le routeur je suis environ 500 Mbps en CPL et au premier étage je suis entre 330 et 415 Mbps selon où je me trouve. Du coup, pour mes caméras de surveillance ou se faire un film en streaming 4K, c’est largement suffisant et surtout ultra-stable.

Si vous regardez bien, sous chaque prise WiFi il y a deux ports Ethernet gigabit, ce qui est parfait si vous avez des appareils filaires à brancher (NAS, switch, caméras PoE avec injecteur…etc) et tout le réseau est extensible puisque vous pouvez ajouter autant de prises Devolo que vous voulez partout chez vous pour couvrir une surface gigantesque.

Le système Devolo embarque également tout ce qu’on attend d’une solution de routeurs / répéteurs modernes : un chiffrement WPA3 pour la sécurité, du WiFi invité pour vos potes histoire de pas leur filer votre mot de passe principal, contrôle parental avec programmation horaire, et Airtime Fairness pour que vos appareils rapides ne soient pas ralentis par le vieux smartphone de belle-maman. Tout se pilote bien sûr via l’app devolo Home Network, disponible sur iOS et Android.

Pour ceux qui ont des connaissances pointues en CPL, sachez que ce système utilise la techno G.hn qui est plus rapide et plus stable que l’ancien HomePlug AV2. Donc si vous avez de vieux adaptateurs CPL qui traînent, autant les offrir à quelqu’un qui n’en a pas parce que la différence de performances est énorme. Le G.hn gère carrément mieux les perturbations et offre des débits très supérieurs.

Voilà, alors si vous êtes comme moi et que vous avec une maison ancienne avec des murs épais, plusieurs étages, ou des zones où le WiFi ne passe juste pas genre loin dans le jardin, suffit d’avoir l’électricité et vous êtes opérationnel. Par contre, si vous vivez dans un appart récent avec des murs en placo, un simple système mesh WiFi fera probablement l’affaire pour moins cher.

Maintenant le truc qui pique un peu mais quand on aime on ne compte pas, c’est le prix. Comptez environ 400-470 euros le kit Multiroom (3 adaptateurs) selon les revendeurs. C’est cher, mais quand l’alternative c’est de tirer des câbles Ethernet à travers toute la baraque ou de galérer avec un mesh WiFi capricieux dans une vieille baraque, ça se défend. Et Devolo offre une garantie de trois ans, donc vous êtes tranquille.

Notez qu’il existe aussi un Starter Kit à deux adaptateurs autour de 240-260 euros si vous avez une surface plus modeste.

Donc voilà, pour mon local technique et mes caméras WiFi, le Devolo Magic 2 WiFi 6 Next fait très bien le job. Après c’est comme tout, c’est une solution miracle mais pour des cas comme le mien où le WiFi classique ne suffit pas et que les distances sont trop grandes, ça change la vie ! Et maintenant j’ai un super wifi pour bosser dans le jardin et faire mes tests de caméras !

TailGuard - La solution Docker qui marie WireGuard et Tailscale pour du VPN surpuissant

Vous en avez marre de jongler entre différents clients VPN selon vos appareils ?

Alors ça tombe bien puisque je viens de tomber sur TailGuard , un projet open source qui est une application Docker, mise au point par un certain Juho Vähä-Herttua qui sert de passerelle entre WireGuard et Tailscale .

Si vous n’avez jamais entendu parler de ces deux technologies, laissez-moi vous faire un petit récap rapide… WireGuard, c’est LE protocole VPN moderne ultra-rapide dans le vent, et Tailscale, c’est LA solution mesh VPN qui fait un carton en ce moment.

Et le truc chouette avec TailGuard, c’est qu’il résout ce casse-tête des appareils qui ne peuvent pas faire tourner Tailscale nativement. Vous savez, ces vieux routeurs, ces IoT un peu bizarres ou ces environnements restreints où installer un client VPN moderne c’est plus compliqué que d’avoir un Premier Ministre décent. Mais avec TailGuard, vous créez ainsi un pont entre votre infrastructure WireGuard existante et le réseau mesh de Tailscale. Pas besoin de tout refaire de zéro, c’est plutôt bien pensé.

Alors, comment ça marche ?

Et bien en gros, vous avez un serveur WireGuard qui tourne quelque part, avec ses configurations et ses clés et TailGuard, lui, vient se greffer dessus via Docker et expose automatiquement vos sous-réseaux WireGuard sur Tailscale. Du coup, tous vos appareils Tailscale peuvent accéder à vos ressources WireGuard, et inversement. C’est du routage bidirectionnel automatique, avec support IPv4 et IPv6.

Pour l’installation, c’est un jeu d’enfant. Vous téléchargez votre config WireGuard client, vous la sauvegardez en wg0.conf, vous créez un réseau IPv6 Docker et vous lancez le container avec les bons volumes.

docker network create --ipv6 ip6net
docker run -it \
 -v ./wg0.conf:/etc/wireguard/wg0.conf -v ./state:/tailguard/state \
 --cap-add NET_ADMIN --device /dev/net/tun \
 --sysctl net.ipv4.ip_forward=1 --sysctl net.ipv6.conf.all.forwarding=1 \
 --sysctl net.ipv4.conf.all.src_valid_mark=1 \
 --network ip6net -p 41641:41641/udp \
 --name tailguard juhovh/tailguard:latest

Et en quelques minutes, votre passerelle est opérationnelle. Et le petit plus, c’est que vous pouvez personnaliser pas mal de paramètres via des variables d’environnement : nom des interfaces, clé d’authentification Tailscale, routes spécifiques, hostname, etc.

L’un des gros avantages de cette approche, c’est la centralisation de la gestion des clés. Plus besoin de distribuer des configs WireGuard à tous vos appareils. Tailscale gère l’authentification avec votre provider d’identité préféré (Okta, Google, GitHub, etc.) et TailGuard fait le lien avec votre infra WireGuard. Cette architecture mesh a aussi le gros avantage d’éliminer les points de défaillance uniques des VPN traditionnels.

Et en termes de sécurité, on est sur du solide car chaque connexion reste chiffrée de bout en bout avec WireGuard, réputé pour sa robustesse cryptographique. Et Tailscale ajoute sa couche de zero-trust avec authentification continue et politiques d’accès basées sur l’identité. Comme ça, plus besoin de faire confiance au réseau, puisque chaque requête est vérifiée.

Et pour ceux qui ont des besoins plus spécifiques, TailGuard offre la possibilité de créer des architectures plus complexes. Vous pouvez par exemple router certains sous-réseaux spécifiques, gérer plusieurs tunnels WireGuard, ou même créer des passerelles redondantes pour la haute disponibilité.

Un truc que j’ai trouvé pas mal du tout en testant, c’est la possibilité de faire du SSO (Single Sign-On) sur des équipements qui normalement ne le supportent pas. Votre vieux serveur Linux avec WireGuard devient soudainement accessible via votre compte Google ou Microsoft, grâce à la magie de Tailscale. Pratique pour les équipes qui souhaitent standardiser leurs accès sans tout migrer.

Et si vous vous demandez pourquoi ne pas utiliser directement Tailscale partout, la réponse est simple : Parfois, c’est juste impossible ou trop compliqué. Certains environnements embedded, certains OS propriétaires ou certaines architectures exotiques ne peuvent pas faire tourner le client Tailscale.

TailGuard vient donc combler ce gap en utilisant WireGuard comme protocole universel de base.

Voilà, c’est encore une fois un projet sous licence MIT qui est activement maintenu sur GitHub. Bref, si vous cherchez une solution pour unifier vos VPN sans tout casser, TailGuard mérite vraiment le coup d’œil !

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