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Itoa - Pour convertir une image en ASCII Art

Vous avez un iPhone qui prend des photos 48 mégapixels, un écran Retina qui affiche 254 pixels par pouce, et des GPU qui font tourner des jeux en 4K mais ce que vous n’avez pas c’est Itoa , un outil web qui fait exactement l’inverse puisqu’il transforme vos images haute-définition en une grille de caractères ASCII monochrome / couleur de 10 symboles maximum (Par exemple : .:-=+*#%@).

Car l’ASCII art, c’est littéralement la mise à mort volontaire de l’image. Vous prenez quelque chose qui a besoin de millions de pixels pour exister et vous le réduisez à une poignée de caractères typographiques et en 2025, ça continue !

Sur que itoa (ça veut dire “image to ascii art”, au fait) fait ça très bien ! C’est donc, vous l’aurez compris, un convertisseur image-vers-ASCII codé en React et Vite qui tourne directement dans votre navigateur. Vous glissez dessus une image JPG, PNG ou GIF, et hop, l’outil vous la transforme en grille de caractères.

Deux modes sont dispo : monochrome pur et dur, ou couleur où chaque caractère hérite de la teinte du pixel d’origine. Vous pouvez aussi contrôler la taille de sortie (petit, moyen, grand) et exporter le résultat en PNG si vous voulez le partager ou l’imprimer.

Techniquement, itoa utilise l’API Canvas HTML5 pour analyser votre image. Ensuite, l’image est redimensionnée en gardant son ratio, puis chaque pixel est analysé. Pour le mode monochrome, l’algorithme calcule la luminance et ensuite l’outil mappe la valeur sur une échelle de caractères allant du plus clair (.) au plus foncé (@). Et pour le mode couleur, chaque pixel conserve sa couleur RGB d’origine via des balises HTML.

Bien sûr, itoa n’est pas le seul convertisseur ASCII du monde. Y’a pas exemple ManyTools.org qui fait le job depuis des années, Folge.me avec son interface moderne et ses options couleur, ou encore ASCII-Art-Generator.org qui peut exporter en SVG.

Bref, si vous aimez la nostalgie tech ou si vous voulez illustrer des .txt, c’est l’outil qu’il vous faut !

A découvrir ici !

SpaghettiKart - Le portage PC / Switch de Mario Kart 64

SpaghettiKart est sorti en juin dernier et c’est le portage sur PC / Switch de Mario Kart 64, signé HarbourMasters. Si ce nom vous dit quelque chose, c’est normal car ce sont les mêmes qui ont porté Zelda Ocarina of Time avec Ship of Harkinian, Zelda Majora’s Mask avec 2Ship2Harkinian, et Star Fox 64 avec Starship . Quatre jeux N64 majeurs portés avec la même méthode, ce n’est plus du bricolage. Ils ont industrialisé le portage N64, je pense !

Et la clé, c’est libultraship . Il s’agit d’une lib qui d’éviter le gros du boulot technique pour porter des jeux N64 vers des plateformes modernes. Grâce à ça, chaque nouveau portage devient un projet de quelques mois au lieu de plusieurs années. Ship of Harkinian a défriché le terrain et maintenant, le pipeline est bien rodé.

Le fonctionnement de SpaghettiKart est simple. Vous lui fournissez votre ROM Mario Kart 64 US légale, vous générez un fichier O2R avec l’outil fourni, et vous lancez le jeu ! SpaghettiKart tourne sur Windows, Linux, macOS (pas de binaire dispo encore) et même Nintendo Switch. Comme les backends graphiques supportent DirectX11, OpenGL et Metal, c’est multiplateforme dès le départ.

Et les fonctionnalités sont celles que Nintendo devrait proposer mais ne propose pas comme le support ultrawide et 4K, une fréquence d’images élevées, de l’antialiasing, un niveau de détails poussé au mac et des contrôles personnalisables. Y’a même la possibilité de mettre vos assets customs et d’éditer des circuits donc autant dire que les moddeurs vont de régaler…etc. Bref, tout ce que Mario Kart 64 aurait dû devenir si Nintendo y avait mis 1 % de l’énergie qu’ils mettent à envoyer des DMCA .

Techniquement, SpaghettiKart est encore en work-in-progress, ça peut planter et toutes les fonctionnalités ne sont pas encore implémentées, mais le jeu est déjà jouable et fonctionnel.

HarbourMasters cible les jeux N64 emblématiques que Nintendo refuse de moderniser correctement… Bref, le catalogue N64 est en train de se faire sauver par trois dev bénévoles.

Voilà, donc si vous voulez jouer à Mario Kart 64 en ultrawide à 120 FPS avec vos propres circuits custom, allez voir SpaghettiKart sur GitHub .

Merci au matinal Lorenper pour l’info !

C'était le dernier mystère de Splinter Cell

L’expert en sécurité Lander, a passé des semaines à cracker le format .lin de Splinter Cell sur la Xbox originale. C’est un format de fichier qui est resté mystérieux pendant deux décennies et c’est pas parce qu’il était ultra-sécurisé ou chiffré de fou.

Non, c’est juste parce qu’il était optimisé pour du matos obsolète !

En effet, les fichiers .lin, c’est le format utilisé par la version Xbox de Splinter Cell pour stocker tous les assets du jeu. Ce sont des archives compressées en zlib contenant des packages Unreal Engine 2, sauf que contrairement aux formats classiques que vous pouvez ouvrir tranquille avec n’importe quel outil d’extraction, ceux-là résistaient à tout depuis +20 ans. Hé oui, durant toutes ces années, la communauté modding essayait de les décoder mais sans succès…

On pensait que le problème venait du chiffrement mais en fait, pas du tout ! Le problème c’est que ce format était juste conçu d’une manière totalement inadaptée aux outils modernes. C’est ce que Lander appelle dans son article un “non-seekable format with lazy loading and interleaved exports”. En gros, vous pouviez pas juste pointer sur un offset et lire le fichier car tout était entrelacé, chargé à la demande, et optimisé pour la RAM limitée de la Xbox originale.

Du coup, impossible d’utiliser les extracteurs classiques d’archives UE2. La seule solution qu’il restait c’était donc de comprendre exactement comment le jeu chargeait ces fichiers en mémoire sur la console d’origine.

Lander a alors sorti l’artillerie lourde. D’abord l’émulateur xemu pour faire tourner la Xbox sur PC et ensuite il a posé des breakpoints mémoire pour capturer le moment exact où le jeu charge un fichier .lin.

Il a ensuite sorti IDA Pro pour analyser le code assemblé du jeu et quand l’analyse statique suffisait plus, il a patché directement le binaire du jeu pour forcer certains comportements…

Et bien sûr, pour notre plus grand plaisir, il documente tout ça dans un article avec des captures d’écran d’IDA Pro et des explications sur les structures de données. Bref, c’est du bon gros reverse engineering pur et dur, à l’ancienne, avec hex editor et la patience d’un moine bouddhiste.

Lander a ainsi réussi à extraire une partie du contenu tels que les textures, certains fichiers système, des données sur les niveaux du jeu, mais surtout, il a documenté la structure complète du format. Et ça, c’est peut-être plus important que l’extraction elle-même, parce que dans 10 ans, quand un autre passionné voudra bosser sur la préservation de Splinter Cell Xbox, il aura la doc. Il comprendra pourquoi ce format était comme ça, comment ça fonctionnait, quelles étaient les contraintes hardware de l’époque et j’en passe…

Voilà, une fois encore la préservation du jeu vidéo, c’est pas juste télécharger des ROMs mais c’est aussi comprendre les architectures, documenter les formats propriétaires, et reverse engineerer le code avant que ce ne soit trop tard !

Bravo Lander !

Nintendo et Sony réunis pour le film Zelda - La réconciliation du siècle

Accrochez-vous à vos paravoiles mes petits potes, parce que Nintendo vient de balancer les premières images officielles de son film The Legend of Zelda et c’est pas le cosplay de Link qui me plait le plus, non, non… C’est le nom juste à côté du générique : Sony Pictures.

Car laissez-moi vous expliquer pourquoi cette collab est probablement l’événement le plus dingue de l’histoire du jeu vidéo.

Mais bon, d’abord les faits !

Nintendo vient d’annoncer que le tournage avait démarré en Nouvelle-Zélande avec Benjamin Evan Ainsworth dans le rôle de Link et Bo Bragason dans celui de Zelda. Le film sortira le 7 mai 2027, soit quelques semaines avant que Macron ne modifie la constitution rester président à vie (j’rigole !!).

Miyamoto a donc posté un message tout gentil avec le compte de Nintendo sur Twitter (oui, ça énerve Musk qu’on continue à dire Twitter, donc vous pouvez compter sur moi) afin de dire que le tournage progresse bien et qu’on doit patienter encore un peu.

Mais revenons à ce qui m’intéresse vraiment : Nintendo + Sony ! Pour vous, ça sonne peut-être comme un partenariat banal, car après tout, Sony Pictures c’est juste la branche ciné de Sony, et pas la division PlayStation. Normal… Sauf que voilà, faut que je vous raconte une histoire.

On est en 1988 et Nintendo domine le marché du jeu vidéo avec sa NES et cherche un partenaire pour développer un lecteur CD pour sa future console. Sony se propose alors et pendant trois ans, les deux boîtes bossent ensemble sur un prototype baptisé PlayStation (oui, déjà ce nom-là). Tout roule jusqu’au jour où Nintendo plante Sony en public lors du Consumer Electronics Show de 1991 pour s’allier avec Philips à la place.

Idée de merde et surtout une humiliation totale pour Sony.

La réaction de ces derniers est alors historique !

Ah ouais ? Bah si c’est comme ça, je vais faire ma propre console alors.

Et c’est exactement ce qu’ils ont fait puisque la PlayStation sort en 1994, et devient la console la plus vendue de sa génération. Éclate alors une gueguerre qui durera 30 ans. Donc quand je vois “Produced by Nintendo and Sony Pictures” sur le film Zelda, je me dis que ces deux-là ont passé trois décennies à se tirer dessus à coups de consoles, de jeux exclusifs et de pubs agressives et maintenant, ils s’associent pour produire ce qui sera probablement le plus gros film de jeu vidéo de 2027 ! Et je trouve ça magique !

Comme des images du tournage ont leaké quelques jours avant l’annonce officielle, Nintendo a décidé de réagir rapidement en publiant les images officielles, histoire de reprendre le contrôle de sa com’. Voici donc les vraies images :

Le film est réalisé par Wes Ball, le gars derrière Maze Runner et Kingdom of the Planet of the Apes. C’est pas le choix le plus évident pour un Zelda, mais c’est pas idiot non plus quand on y réfléchit car il sait gérer l’action, l’émotion et les gros budgets. Et surtout, il tourne en Nouvelle-Zélande, le pays qui a transformé Le Seigneur des Anneaux en trilogie culte.

Les paysages d’Hyrule vont être magnifiques, ça c’est sûr ! (Bon, moins que s’il avait tourné en Auvergne mais quand même…)

Sony Pictures a l’expertise d’Hollywood, Nintendo a l’univers, les personnages, la vision créative, et surtout, ils ont compris après le succès incroyable du film Super Mario Bros qu’il y avait un paquet de fric à se faire dans l’adaptation de leurs licences au cinoche.

Je me suis amusé à faire ce petit fan-art à base d’IA.

Et ce choix de Benjamin Evan Ainsworth pour jouer Link est aussi intéressant… Il a 17 ans et vous l’avez peut-être vu dans The Haunting of Bly Manor (sur Netflix) . On va donc avoir droit à un Link très jeune, dans l’esprit d’Ocarina of Time ou Breath of the Wild, et en regardant les photos, je trouve aussi que les costumes ont l’air super fidèles aux jeux. Zelda porte sa robe bleue royale inspirée de BotW, et Link a sa tunique verte iconique. Bref, ils ont bien respecté le truc.

A voir maintenant ce que ça donnera mais pour cela, faudra attendre 2027.

Stockage + chiffrement + gestionnaire de mots de passe à vie ! Merci pCloud !

– Article en partenariat avec pCloud –

Salut les amis !

Alors que le Black Friday approche à grands pas, pCloud débarque avec une promo qui va faire mal au portefeuille des GAFAM mais bien soulager le votre ! En effet, le service de stockage cloud suisse (oui, celui qui respecte vraiment votre vie privée) sort l’artillerie lourde aujourd’hui avec jusqu’à -60% sur leurs plans à vie, mais surtout avec un pack 3en1 exclusif qui regroupe tout ce dont vous avez besoin pour sécuriser votre vie numérique.

Et quand je dis “à vie”, c’est pas du marketing. Un seul paiement, et hop, vous êtes tranquille pour les 99 prochaines années alors que les autres vous pompent en moyenne 10 balles par mois… Là, vous réglez le problème une bonne fois pour toutes.

Le pack 3en1 qui change tout

pCloud lance donc pour ce Black Friday un pack exclusif qui envoie du lourd : 5 To de stockage + pCloud Encryption à vie + pCloud Pass à vie, le tout pour 599 € au lieu de 1498 €. Vous économisez donc 899 balles d’un coup, et vous avez la totale en termes de sécurité !

Mais décortiquons un peu ce pack. Avec 5 To d’espace de stockage, vous avez de quoi stocker l’intégralité de vos photos et vidéos depuis la naissance de votre premier enfant jusqu’à ce qu’il parte de chez vous. pCloud Encryption chiffre également vos fichiers sensibles côté client avant même qu’ils ne partent sur les serveurs, ce qui veut dire que personne ne peut y accéder à part vous ! Et pCloud Pass, c’est, vous l’aurez compris, le gestionnaire de mots de passe qui vous évite de recycler ce bon vieux “Azerty1234” sur tous vos comptes.

Les autres offres Black Friday

Maintenant si ce pack 3en1 vous semble un peu trop ambitieux, pCloud vous propose aussi des plans individuels à vie avec des réductions intéressantes :

  • 1 To à vie : 199€ au lieu de 435€ (-54%)
  • 2 To à vie : 279€ au lieu de 590€ (-53%)
  • 10 To à vie : 799€ au lieu de 1890€ (-58%)

Pour ceux qui calculent vite, 1 To chez Google Drive c’est environ 100 balles par an. Avec pCloud, vous payez 199 € une fois et c’est réglé. Donc au bout de 2 ans, vous êtes déjà gagnant et sur 10 ans, j’en parle même pas.

pCloud Photos débarque et ça change tout

pCloud vient aussi de sortir **une nouveauté qui va faire grincer **des dents chez Google. Il s’agit d’une fonctionnalité de galerie photo intelligente avec éditeur intégré, incluse dans tous les plans sans supplément.

La galerie organise automatiquement pour vous, toutes vos images par date avec un flux chronologique. Vous pouvez ainsi naviguer par année, exclure certains dossiers pour ne pas mélanger vos screenshots avec vos vraies photos, et retrouver n’importe quel cliché en quelques secondes. Comme ça, c’est fini le bordel où les captures d’écran et les logos d’apps se retrouvent mélangés avec vos souvenirs de vacances.

Et le plus chouette je trouve, c’est l’éditeur intégré. Vous modifiez vos photos directement dans pCloud sans avoir à installer Photoshop ou sortir votre CB pour un abonnement Adobe. Vous avez 8 filtres accessibles en un clic (Retrofilm, Vibrant, Vintage, Duotone, Coolbreeze, Redtint, Warmtone, Coldtone), des ajustements précis pour la luminosité, le contraste, les hautes lumières et les ombres, plus les outils classiques comme le recadrage et la rotation. Et tout ça en temps réel, directement dans votre stockage sécurisé.

pCloud a donc clairement décidé de ne plus se contenter de stocker vos fichiers en transformant votre espace cloud en centre de gestion de photos, et tout ça sans avoir à passer par les serveurs de Google qui scannent vos images pour mieux vous balancer des pubs ciblées.

pCloud Encryption : le coffre-fort

Pour ceux qui manipulent des fichiers sensibles, pCloud Encryption est aussi un game changer. Le chiffrement se fait côté client, sur votre machine, avant même que les fichiers ne partent vers les serveurs. Vos clés de chiffrement restent donc uniquement entre vos mains et pCloud applique une politique de confidentialité stricte à “connaissance nulle” (zero knowledge), ce qui veut dire que même eux ne peuvent pas accéder à vos données chiffrées.

C’est le niveau de protection qu’Edward Snowden recommanderait si on lui demandait son avis !

pCloud Pass : le gestionnaire de mots de passe qui assure

Inclus dans le pack 3en1, pCloud Pass simplifie également votre sécurité en ligne puisqu’il stocke tous vos mots de passe de manière chiffrée, génère automatiquement des mots de passe forts et uniques pour chaque compte, et remplit les formulaires de connexion en un clic.

Compatible avec tous les appareils, navigateurs et systèmes d’exploitation, pCloud Pass synchronise vos mots de passe partout. Vous créez un mot de passe ultra-sécurisé sur votre PC, et il est ainsi immédiatement dispo sur votre smartphone. Comme ça, y’a plus besoin de noter vos bons vieux passwords sur ces petits carnets à mots de passe vendus à la FNAC que vos parents adorent vous offrir à Noël parce que vous êtes “geek”. lol

pCloud Drive et les fonctionnalités qui tuent

pCloud Drive transforme aussi votre espace cloud en disque virtuel accessible comme un SSD local. Compatible Windows, macOS et Linux, il synchronise vos fichiers instantanément sur tous vos appareils. Comme ça, si vous travaillez sur un document sur votre PC, il est immédiatement dispo sur votre smartphone. Et les apps mobiles iOS et Android uploadent automatiquement vos photos et vidéos pour libérer de l’espace sur votre téléphone.

Avec pCloud Backup, vos fichiers importants sont sauvegardés en continu en arrière-plan comme ça, plus de prise de tête avec les sauvegardes manuelles. Vous collaborez facilement avec des liens sécurisés, même avec des gens qui n’ont pas pCloud. Le service compte deux centres de données, l’un aux États-Unis et l’autre au Luxembourg, et vous choisissez où vos fichiers sont stockés.

Alors pourquoi pCloud plutôt que les GAFAM ?

Et bien dans ce monde bizarre où Google, Microsoft et consorts se partagent vos données personnelles comme un gâteau d’anniversaire, pCloud arrive avec une approche très différente puisqu’ils sont basés en Suisse avec des serveurs au Luxembourg, et leur service respecte le RGPD et les lois suisses qui sont parmi les plus strictes au monde en matière de protection des données.

pCloud possède également ses propres datacenters, donc pas de sous-location douteuse chez Amazon Web Services ou Google Cloud. Et ainsi, vos fichiers restent en Europe, soumis aux régulations européennes. Pas de scanning automatique pour cibler vos pubs, pas de vente de metadata à des tiers, mais juste du stockage qui respecte votre vie privée.

Avec plus de 22 millions d’utilisateurs qui leur font confiance, pCloud a prouvé que le modèle “paiement unique + respect de la vie privée” fonctionnait. Et franchement, pouvoir dire “mes données sont au Luxembourg” plutôt que “j’sais pas trop où Google planque mes trucs”, c’est quand même plus classe.

Comment profiter de l’offre Black Friday ?

Hé bien c’est hyper simple ! Vous allez sur la page Black Friday pCloud , vous choisissez votre plan (le pack 3en1 si vous voulez la totale, ou un plan individuel si vous avez juste besoin de stockage), vous payez une fois, et c’est réglé comme he vous le disais, pour les 99 prochaines années.

L’offre est valable du 17 au 29 novembre 2025 et si vous hésitez encore, pCloud propose une garantie satisfait ou remboursé.

En tout cas, c’est l’occasion parfaite de reprendre le contrôle de vos données tout en faisant des économies. Et avec les nouvelles fonctionnalités Photos qui viennent de sortir, pCloud devient enfin une alternative crédible à Google Photos sans sacrifier votre vie privée.

L’offre se termine le 29 novembre, alors ne traînez pas trop !

→ Profiter de l’offre Black Friday pCloud

Après avoir annoncé la Steam Machine, Gabe Newell achète un superyacht pour 430 millions d'euros, équipé d'un hôpital et de 15 PC de jeu

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C'est incroyable qu'en 2025 Call of Duty Black Ops 7 ne propose pas ce que l'on trouve partout ailleurs... j’ai désinstallé

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Votre cerveau compresse les images 40 fois mieux qu'un algo

Vous avez, j’imagine, probablement des dizaines de milliers de photos sur votre disque dur. Ça représente peut-être quelques centaines de Go, peut-être 1 To si vous êtes à l’aise en espace de stockage. C’est beaucoup ?

Pas tant que ça si on pense un peu à votre cerveau. Lui, il stocke depuis toujours des décennies de souvenirs dans environ 1,5 kg de matière organique qui consomme moins qu’une ampoule LED.

Comment est-ce qu’il fait ?

Hé bien, une équipe du Weizmann Institute of Science vient peut-être de le découvrir et au passage, changer la compression d’images telle qu’on la connaît.

Le projet s’appelle Brain-IT , et leur idée c’est de reconstruire des images à partir des signaux fMRI (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle) de votre cerveau. En gros, ils scannent votre activité cérébrale pendant que vous regardez une image, et ils arrivent à reconstruire ce que vous avez vu. Le papier scientifique est dispo sur arXiv si vous parlez leur langue.

Évidemment, ce genre de recherche, c’est pas nouveau mais Brain-IT est plutôt un franc succès car le process permet d’obtenir les mêmes résultats que les méthodes précédentes avec seulement 1 heure de données fMRI, contre 40 heures pour les autres approches.

En gros, ça représente 97,5% de données en moins pour obtenir le même résultat. Trop fort non ?

En fait, si Brain-IT peut faire ça, c’est parce que les scientifiques ont découvert comment votre cerveau compresse les images de manière hyper efficace. Et d’ailleurs, ce truc pourrait bien inspirer de nouveaux algorithmes de compression pour nos ordis.

Brain-IT utilise en fait ce qu’ils appellent un “Brain Interaction Transformer” (BIT). C’est un système qui identifie des “clusters fonctionnels” de voxels cérébraux. Un voxel, c’est l’équivalent d’un pixel mais en 3D, et chaque voxel représente environ 1 million de cellules dans votre cerveau.

Le truc génial, c’est que ces clusters fonctionnels sont partagés entre différentes personnes, comme si nous avions tous la même bibliothèque de “primitives visuelles” câblée dans nos têtes. Ce sont des schémas de base que notre cerveau utilise pour reconstruire n’importe quelle image.

Brain-IT reconstruit donc les images en deux passes. D’abord les structures de bas niveau (les formes, les contours), puis les détails sémantiques de haut niveau (c’est un chat, c’est un arbre, c’est votre tante Huguette). C’est un peu comme le JPEG progressif que l’on voyait s’afficher lentement avec nos modem 56K, mais en infiniment plus smart.

Du coup, si on comprend comment le cerveau compresse les images, on pourrait créer de nouveaux formats vidéo ultra-légers. Imaginez un Netflix ou un Youtube qui streame en “brain-codec” à 1/40e de la bande passante actuelle. Ça changerait pas mal de choses… Et c’est pareil pour l’IA générative car actuellement, on entraîne des modèles avec des millions d’images durant des jours alors que notre cerveau, lui, apprend à reconnaître un visage en quelques expositions.

Et grâce à ses modèles de diffusion, Brain-IT est même capable de reconstruire visuellement ce que voit le cerveau ! Par contre, Brain-IT n’a pour le moment été testé que sur des images “vues” et pas des choses imaginées…

Mais les scientifiques n’écartent pas l’idée que ce soit possible donc ce n’est qu’une question de temps avant qu’on puisse capturer en image ses rêves par exemple.

Voilà, j’ai trouvé ça cool parce que ça montre que notre cerveau est probablement le meilleur système de compression d’images jamais créé et qu’on commence à peine à comprendre comment il fonctionne.

Merci Dame Nature !

Voilà, si vous voulez creuser, le code et les détails techniques sont sur la page du projet Brain-IT , et le paper complet est dispo sur arXiv .

Source

EuroLLM - Le LLM européen qui tourne sur votre laptop

Faire tourner un modèle de langage européen sur votre machine sans avoir besoin d’un serveur surpuissant branché sur une centrale nucléaire, c’est maintenant possible, les amis ! Hé oui, EuroLLM vient de prouver qu’on pouvait faire tourner un modèle à 9 milliards de paramètres dans un peu moins de 6 GB de RAM sur un simple laptop.

Une seule commande Ollama , et c’est parti mon kiki !!!

Bien sûr, il est encore loin des gros modèles proprio comme GPT-5 mais c’est le enfin le premier LLM européen que VOUS pouvez faire tourner en local. C’est respectueux de votre vie privée, des droits d’auteurs et c’est gratuit !

Un projet 100% européen

EuroLLM, c’est en réalité une coalition de labos européens : Instituto Superior Técnico (Lisbonne), University of Edinburgh , Université Paris-Saclay , Unbabel , et d’autres et c’est financé par Horizon Europe et l’ EuroHPC , et ce modèle supporte les 24 langues officielles de l’UE, plus 11 langues supplémentaires (arabe, chinois, hindi, japonais, coréen, russe, turc…).

EuroLLM-9B , le modèle de base, a été entraîné sur 4 trillions de tokens avec le supercalculateur MareNostrum 5 à Barcelone (400 GPUs Nvidia H100) et l’architecture utilise du Grouped Query Attention, RoPE, SwiGLU et RMSNorm, comme tout LLM moderne qui se respecte.

Mais il existe d’autres versions comme EuroLLM-1.7B pour smartphones et bientôt EuroLLM-22B pour plus de puissance, ainsi qu’une version vision-language (EuroVLM-9B) et un modèle Mixture-of-Experts (EuroMoE-2.6B).

Et surtout c’est sous licence Apache 2.0. Donc l’usage commercial est autorisé, vous pouvez le fine-tuner sur vos données, et les modifications sont libres, sans redevance à payer. Ce n’est pas la première fois qu’il y a des LLM européens mais ils étaient soit sous licence trop restrictives ou un peu trop lourd pour être utilisé localement par les gens normaux comme vous et moi.

Maintenant comment l’installer ?

La méthode la plus simple, c’est via Ollama :

ollama run hf.co/bartowski/EuroLLM-9B-Instruct-GGUF

Ollama télécharge le modèle en version GGUF (format optimisé CPU/GPU), et vous pouvez commencer à discuter. Il existe aussi une version pré-packagée alibayram/erurollm-9b-instruct (attention, erurollm avec un “u”), quantized en Q4_K_M pour réduire la taille à 5,6 GB.

Si vous préférez Python et Hugging Face Transformers :

from transformers import AutoTokenizer, AutoModelForCausalLM

model_name = "utter-project/EuroLLM-9B-Instruct"
tokenizer = AutoTokenizer.from_pretrained(model_name)
model = AutoModelForCausalLM.from_pretrained(model_name)

inputs = tokenizer("Explique-moi ce qu'est un LLM en français simple", return_tensors="pt")
outputs = model.generate(**inputs, max_length=200)
print(tokenizer.decode(outputs[0]))

Une fois téléchargé, le modèle reste en cache local. Vous pouvez alors l’utiliser offline, sans connexion internet. Et pour les machines avec moins de RAM, la version 1.7B tourne même sur des Raspberry Pi :

ollama run cas/eurollm-1.7b-instruct-q8

Alors pourquoi c’est important ?

EuroLLM ouvre l’IA européenne à des cas d’usage impossibles avec des API cloud. Par exemple une administration publique ne peut pas envoyer ses documents dans le cloud d’OpenAI… ce serait tout livrer aux américains. Elle peut donc fine-tuner EuroLLM localement. Un journaliste en zone sensible sans connexion fiable peut aussi embarquer le modèle sur son ordi portable. Même un chercheur qui manipule des données médicales confidentielles peut le faire en toute confiance avec EuroLLM puisque tout reste sur sa machine.

C’est cool quand même que l’Europe nous file un modèle gratuit qu’on peut installer chez soi et utiliser sans limite. Après c’est vrai que EuroLLM ne bat pas GPT-4 (pas encore) mais il est suffisamment bon pour 80% des cas d’utilisation réels tels que des résumés, de la traduction, des questions-réponses simples, de la génération de code basique.

La roadmap prévoit d’ajouter de la vision et de la voix aux modèles. D’ailleurs, comme je vous le disais, EuroVLM-9B est déjà en preview sur Hugging Face , ce qui ouvre la voie à de l’OCR multilingue, de l’analyse de documents visuels, ou encore à la création d’assistants vocaux dans n’importe quelle langue…

Voilà j’ai trouvé ça cool à tester et un grand merci à Letsar pour le partage !

Screen Now - Le service de screencast qui met la honte à toute l'industrie

Un développeur qui s’ennuyait s’est dit qu’il allait se faire un petit side-projet histoire de s’occuper un peu. Rien de foufou, juste reproduire Screen Studio (30 balles par mois) dans un navigateur et en full gratos pour que tout le monde puisse en profiter !

Et je pense que le gars a créé quelque chose qui va forcement faire grincer pas mal de dents dans l’industrie du screen recording !

Screen Studio, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un peu la Rolls des outils d’enregistrement d’écran sous macOS. Des animations fluides, du zoom automatique, des effets 3D sympas, bref tout ce qu’il faut pour faire des vidéos de démo qui claquent la fesse molle de vos mamans et de vos papas. Le seul problème, c’est que ça coûte un cuy (c’est un rongeur ) et que c’est réservé aux utilisateurs Mac. Et ça, ça laisse quand même pas mal de monde sur le carreau.

Le créateur de Screen Now a donc eu l’idée de faire la même chose, mais gratuit, et utilisable directement dans le navigateur. Comme ça, pas d’installation, pas de compte à créer… Vous ouvrez Chrome (marche pas sous Firefox), vous allez sur le site, et vous lancez l’enregistrement de votre screencast.

La liste des fonctionnalités fait un peu peur parce qu’il y a beaucoup de choses mais vous allez voir c’est très cool. Y’a par exemple la possibilité de mettre votre vidéo d’écran en vue 3D avec perspective, rotation et contrôle d’angle, exactement comme avec les outils pros.

Y’a moyen aussi de mettre des animations d’entrée et de sortie personnalisables avec fade, slide et pop. Y’a aussi de l’upload de backgrounds personnalisés en PNG, JPG ou WebP (et une bonne liste de background proposés par l’outil). Du zoom amélioré avec timeline interactive, du Picture-in-Picture pour votre tête et des effets de flou sur l’arrière-plan de la caméra. La timeline pour le montage propose aussi de la duplication d’éléments.

Vous pouvez même capturer l’audio de votre système en même temps que votre micro, avec mixage automatique pour un son équilibré. Le cropping vidéo gère l’ajustement du ratio et les overlays texte sont entièrement personnalisables.

Le plus dingue, c’est que le projet a bénéficié d’optimisations techniques assez impressionnantes. Le rendering vidéo est maintenant 10 fois plus rapide qu’au début, le sync audio-vidéo a été corrigé pour éliminer 99% des problèmes de freezing à l’export et bien sûr, Screen Now est une PWA (Progressive Web Apps), ce qui signifie que vous pouvez l’installer comme une vraie application sur votre ordinateur tout en gardant les avantages du web.

L’auto-save fonctionne via le stockage du navigateur (local storage) et vous pouvez gérer plusieurs projets et exporter tout ça en MP4 ou GIF avec des réglages de qualité et résolution.

La forme de caméra peut être circulaire en plus des classiques rectangulaire et carrée et il y a des raccourcis clavier pour accélérer le workflow. Bref, tout ce qu’on attend d’un outil semi-pro.

Bref, si vous voulez vous lancer dans le screencast ou tout simplement enregistrer une démo rapide ou une explication dans le cadre d’un dépannage, l’outil est accessible sur screen.now .

Merci à Cg2i pour le partage de cette découverte.

Hackez votre mémoire en modifiant votre visage

Utkarsh Gupta, chercheur à l’Anglia Ruskin University de Cambridge, vient de publier une étude dans Scientific Reports de Nature qui va vous faire halluciner. Pour retrouver vos souvenirs d’enfance, il suffit de hacker votre propre visage ! Hé oui, on peut littéralement débloquer sa mémoire avec un simple filtre photo de vous plus jeune.

Car votre cerveau garde vos souvenirs d’enfance derrière une porte verrouillée dont votre visage d’enfant est la clé !

Le principe est simple… vous prenez 50 adultes, vous leur montrez leur propre visage en live sur un écran, mais modifié par un filtre pour ressembler à leur tête de gamin. Ce genre de filtres bébé qui traînent sur Snapchat et Instagram…

Et là, résultat de malade : ceux qui ont vu leur visage d’enfant se sont souvenus de beaucoup plus de détails de leur enfance que ceux qui voyaient leur visage d’adulte. Vraiment beaucoup plus !

Cette technique s’appelle l’enfacement illusion. C’est une illusion cognitive où votre cerveau se fait avoir. Il pense que le visage qu’il voit sur l’écran, c’est le vôtre, comme si vous vous regardiez dans un miroir. D’habitude, l’enfacement illusion sert aux neuroscientifiques pour étudier la plasticité de la représentation de soi mais là, les chercheurs l’ont détournée pour créer une sorte de machine à remonter le temps low-tech.

Votre mémoire est comme un trousseau de clés où chaque visage que vous avez eu dans votre vie correspond à une clé différente. Avec votre tête d’adulte, vous n’avez accès qu’aux souvenirs récents, c’est à dire les titres qui passent en boucle sur votre playlist mentale. Mais avec votre visage d’enfant, vous accédez aux deep cuts, aux morceaux oubliés tout au fond de votre disque dur cérébral.

Une sorte de reverse engineering de la mémoire, si vous voulez.

L’enfacement illusion fonctionne grâce à une stimulation multisensorielle synchrone. Concrètement, vous voyez des touches tactiles sur le visage à l’écran en même temps que vous sentez ces touches sur votre propre visage. Votre cerveau fait alors la connexion et se dit : “Ok, ce visage là-bas, c’est moi”. C’est exactement le même mécanisme que l’illusion de la main en caoutchouc, vous savez, quand on arrive à vous faire croire qu’une fausse main posée sur une table est la vôtre.

Du coup, qui êtes-vous vraiment ? Votre tête actuelle ? Toutes vos tronches du passé ? Ou la somme de toutes ces versions ?

Si vous voulez tester ça vous même, trouvez un bon filtre et suivez ce tuto de Utkarsh :

Cette méthode pourrait beaucoup aider dans tout ce qui est travail thérapeutique ou pour aider les victimes de traumatismes à accéder à des souvenirs enfouis. Et si vous savez coder une application mobile, vous pouvez même devenir très riche en proposant la première app qui débloque vos souvenirs d’enfance ;-)))

Bon, il y a quand même un truc à garder en tête c’est que cette technique ouvre des portes, mais il faut faire attention à ce qui se cache derrière. La recherche a montré par exemple que des enfants exposés à de la réalité virtuelle pouvaient développer de faux souvenirs… Donc manipuler la perception corporelle pour accéder aux souvenirs, c’est très puissant, mais ça demande quand même un peu de précautions.

Je sais pas si vous allez essayer mais si ça marche, faites moi un mail, je suis vraiment curieux.

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