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Prelude of the Chambered Reborn - Le jeu de Notch est de retour dans le navigateur

Vous vous souvenez de Notch, le créateur de Minecraft ?

Avant de devenir milliardaire dépressif à temps plein en vendant son jeu à Microsoft, le bonhomme participait à des game jams et pondait des petits jeux en moins de 48 heures. Et Prelude of the Chambered c’était justement l’un de ces projets, créé lors de la Ludum Dare 21 en août 2011 avec le thème “Escape”. Un dungeon crawler à l’ancienne façon Dungeon Master ou Eye of the Beholder, codé en Java.

Hé bien, Angelo Lima vient de le ressusciter en TypeScript et ça tourne direct dans votre navigateur . Qu’il est fort !!

Le projet s’appelle Prelude of the Chambered: Reborn et c’est donc une réécriture complète du code original. Aux chiottes le Java, et bonjour le TypeScript moderne avec Vite pour le build. Le rendu 3D utilise uniquement le Canvas 2D et du raycasting software pur, sans WebGL ni accélération GPU. Bref, tout se fait à l’ancienne, comme dans le jeu original, mais en version web accessible depuis n’importe quel appareil.

Le truc cool avec le jeu de Notch, c’est son système de level design. Les niveaux sont définis par des images PNG où chaque couleur de pixel représente un élément du jeu : mur, porte, ennemi, objet… C’est du “data-driven” avant l’heure, et ça permet à n’importe qui de créer ses propres niveaux sans toucher au code. Angelo a bien sûr conservé ce système dans sa version modernisée.

Côté contenu, vous avez six niveaux à explorer : Prison, Dungeons, Overworld, Crypt, Temple et Ice Cave. Y’a des ennemis plutôt variés comme des chauves-souris, des ogres, des yeux flottants, Jordan Bardella et des fantômes (un intrus s’est glissé dans cette liste), plus des versions boss. Votre objectif c’est donc de collecter quatre clés pour vous échapper, tout en ramassant des power-ups comme le Power Glove, un pistolet, des palmes pour nager et des patins à glace. Le jeu se finit en 20-30 minutes, mais attention !!!! Si vous mourrez, vous recommencez tout depuis le début.

D’ailleurs, petit fun fact, certaines textures d’objets de Prelude of the Chambered ont été réutilisées par Notch dans Minecraft lui-même, notamment pour les armures en cuir, en fer et les épées. Quand on vous dit que le mec recyclait tout, même les pots de yaourts…

Les contrôles c’est du classique… WASD ou les flèches pour bouger, Q/E pour tourner, Espace pour taper ou utiliser des objets, touches de 1 à 8 pour l’inventaire et y’a même un mode plein écran avec la touche F pour les puristes qui veulent l’expérience immersive complète.

Voilà, si vous voulez découvrir un petit bout d’histoire du jeu vidéo indé et voir ce que Notch était capable de pondre en 48 heures bien avant que Minecraft ne devienne le mastodonte qu’on connaît, foncez jouer à Prelude of the Chambered: Reborn .

Merci à Angelo d’avoir partagé sa création lors de mon live sur Twitch .

Pixel Snapper - L'outil qui répare le pixel art baveux des IA

Si vous avez déjà essayé de générer du pixel art avec une IA comme Midjourney ou le nouveau modèle Nano Banana Pro de Google, vous avez forcément remarqué ce problème : c’est moche de ouf ! Enfin non, c’est pas moche dans l’absolu, mais les pixels sont tout sauf alignés sur une grille propre. On se retrouve avec des trucs qui ressemblent à du pixel art de loin, mais qui sont en fait une bouillabaisse de pixels de tailles variables, mal placés, avec des anti-aliasing qui n’ont rien à faire là.

Heureusement pour nous, Pixel Snapper va nous aider à corriger tout ça en quelques secondes !

L’outil est développé par Hugo-Dz sur GitHub dans le cadre du projet Sprite Fusion. Vous balancez votre image de pixel art foireuse, et il recale automatiquement chaque pixel sur une grille propre comme ça, fini les pixels qui font du 1,3 × 0,8 au lieu de faire un beau carré 1 × 1 comme le bon dieu du rétro gaming l’a voulu.

Voici la différence… A gauche c’est l’image IA, et à droite, c’est l’image recalée comme il faut :

Le truc cool, c’est que l’outil préserve tous les détails de votre image, c’est à dire le dithering, les courbes, les petits trucs subtils que vous ne voulez pas perdre dans la conversion. C’est pas un outil qui va vous massacrer l’image en la pixelisant bêtement même si certaines couleurs sautent car faut pas dépasser les 16 couleurs.

Voilà, il analyse la structure et recale intelligemment chaque élément sur la grille cible en moins de 2 secondes. Y’a pas besoin de vous créer un compte et c’est sans limite.

En plus, c’est gratuit et open source, donc vous pouvez l’utiliser pour vos projets perso comme pour vos jeux commerciaux sans vous poser de questions. D’ailleurs si vous bossez avec Unity, Godot, Defold ou Flame, les assets générés sont directement utilisables dans vos projets.

Voilà, si vous utilisez des générateurs d’images IA pour créer des assets de jeux rétro et que vous en avez marre de passer des heures à recaler les pixels à la main, testez Pixel Snapper !

Retro-eXo - Plus de 10 000 jeux DOS et Windows prets à jouer !

Si vous êtes du genre à avoir une petite larme à l’œil (snif) quand vous repensez aux jeux DOS, Windows 3.1 ou Windows 95 de votre jeunesse, l’ami Lorenper a trouvé un projet de préservation vidéoludique absolument incroyable.

Retro-eXo c’est LE projet d’une seule personne qui a constitué des collections massives de jeux rétro, tous préconfigurés et prêts à être jouer, couvrant pratiquement toutes les plateformes PC des années 80-90-2000.

Le projet a commencé en 2007 et la philosophie est simple : “Preservation through Playability” in english, donc autrement dit, ça sert à rien d’archiver des jeux si personne ne peut y jouer. Du coup, chaque collection est livrée avec les émulateurs préconfigurés, les métadonnées, les pochettes, les manuels et tout ce qu’il faut pour lancer n’importe quel titre en un clic.

Voici donc ce que propose le site :

eXoDOS v6 : La grosse collection DOS avec 7 666 jeux , tous les classiques de l’époque PC Booter et MS-DOS. Le torrent complet fait 638 Go, mais y’a aussi une version Lite de 5 Go qui télécharge les jeux à la demande. Et en bonus, un pack média de 220 Go avec des magazines, des bandes son et des guides de stratégie d’époque.

eXoWin3x v2 : 1 138 jeux Windows 3.x de l’époque où Windows était juste une interface graphique par dessus DOS. Ça tourne via DOSBox avec des VHD préconfigurés. La v3 est prévue pour 2025.

eXoWin9x Vol.1 : 662 jeux Windows 95/98 de la période 1994-1996 (j’en ai parlé dans un autre article). Le système de VHD différentiels permet de faire tenir tout ça dans 262 Go au lieu de plusieurs téraoctets. Les volumes suivants arrivent bientôt avec les années 1997-2000.

eXoScummVM : 671 jeux point-and-click compatibles ScummVM, avec plusieurs variations par plateforme. Le torrent fait 253 Go et inclut tous les classiques LucasArts, Sierra et compagnie.

eXoDREAMM v3 : 46 jeux utilisant le moteur DREAMM , un émulateur spécialisé pour les jeux LucasArts.

Retro Learning Pack : 667 titres éducatifs compilés depuis eXoDOS et eXoWin3x, pour ceux qui veulent faire découvrir Math Blaster ou Reader Rabbit à leurs gamins.

Chaque collection utilise LaunchBox comme frontend, avec des vidéos de preview de 30 secondes pour chaque jeu, des options de configuration unifiées (fullscreen, ratio d’aspect, shaders CRT…), et même du support multijoueur automatisé via IPX pour les jeux en réseau. Le tout est portable et ne modifie rien sur votre système hôte.

Si vous creusez un peu sur le site, vous découvrirez aussi des packs contenant toutes les créations de la démoscene de 1987 à 1998, des jeux et des logiciels pour la série des Apple II (+ GS), un pack spécialisé dans tout ce qui est titres de fictions interactives de 1974 jusqu’au milieu des années 80. C’est incroyable !

Le travail de préservation est impressionnant et l’équipe cherche encore les versions originales sur média physique plutôt que des rips de scene, et documente tout sur un wiki dédié . Y’a aussi un Discord actif et un GitHub pour signaler les bugs ou soumettre des jeux manquants.

Si vous voulez faire tourner tout ce petit monde sous Linux, sachez qu’il y a aussi un pack de patchs, afin de faire tourner les différents projets EXO sur votre OS préféré .

Voilà, si vous voulez vous monter une bibliothèque rétro complète sans passer des semaines à configurer des émulateurs, foncez sur Retro-eXo . C’est gratuit, c’est téléchargeable en torrent, et c’est probablement le projet de préservation PC gaming le plus ambitieux qui existe !

Nintendo et Sony réunis pour le film Zelda - La réconciliation du siècle

Accrochez-vous à vos paravoiles mes petits potes, parce que Nintendo vient de balancer les premières images officielles de son film The Legend of Zelda et c’est pas le cosplay de Link qui me plait le plus, non, non… C’est le nom juste à côté du générique : Sony Pictures.

Car laissez-moi vous expliquer pourquoi cette collab est probablement l’événement le plus dingue de l’histoire du jeu vidéo.

Mais bon, d’abord les faits !

Nintendo vient d’annoncer que le tournage avait démarré en Nouvelle-Zélande avec Benjamin Evan Ainsworth dans le rôle de Link et Bo Bragason dans celui de Zelda. Le film sortira le 7 mai 2027, soit quelques semaines avant que Macron ne modifie la constitution rester président à vie (j’rigole !!).

Miyamoto a donc posté un message tout gentil avec le compte de Nintendo sur Twitter (oui, ça énerve Musk qu’on continue à dire Twitter, donc vous pouvez compter sur moi) afin de dire que le tournage progresse bien et qu’on doit patienter encore un peu.

Mais revenons à ce qui m’intéresse vraiment : Nintendo + Sony ! Pour vous, ça sonne peut-être comme un partenariat banal, car après tout, Sony Pictures c’est juste la branche ciné de Sony, et pas la division PlayStation. Normal… Sauf que voilà, faut que je vous raconte une histoire.

On est en 1988 et Nintendo domine le marché du jeu vidéo avec sa NES et cherche un partenaire pour développer un lecteur CD pour sa future console. Sony se propose alors et pendant trois ans, les deux boîtes bossent ensemble sur un prototype baptisé PlayStation (oui, déjà ce nom-là). Tout roule jusqu’au jour où Nintendo plante Sony en public lors du Consumer Electronics Show de 1991 pour s’allier avec Philips à la place.

Idée de merde et surtout une humiliation totale pour Sony.

La réaction de ces derniers est alors historique !

Ah ouais ? Bah si c’est comme ça, je vais faire ma propre console alors.

Et c’est exactement ce qu’ils ont fait puisque la PlayStation sort en 1994, et devient la console la plus vendue de sa génération. Éclate alors une gueguerre qui durera 30 ans. Donc quand je vois “Produced by Nintendo and Sony Pictures” sur le film Zelda, je me dis que ces deux-là ont passé trois décennies à se tirer dessus à coups de consoles, de jeux exclusifs et de pubs agressives et maintenant, ils s’associent pour produire ce qui sera probablement le plus gros film de jeu vidéo de 2027 ! Et je trouve ça magique !

Comme des images du tournage ont leaké quelques jours avant l’annonce officielle, Nintendo a décidé de réagir rapidement en publiant les images officielles, histoire de reprendre le contrôle de sa com’. Voici donc les vraies images :

Le film est réalisé par Wes Ball, le gars derrière Maze Runner et Kingdom of the Planet of the Apes. C’est pas le choix le plus évident pour un Zelda, mais c’est pas idiot non plus quand on y réfléchit car il sait gérer l’action, l’émotion et les gros budgets. Et surtout, il tourne en Nouvelle-Zélande, le pays qui a transformé Le Seigneur des Anneaux en trilogie culte.

Les paysages d’Hyrule vont être magnifiques, ça c’est sûr ! (Bon, moins que s’il avait tourné en Auvergne mais quand même…)

Sony Pictures a l’expertise d’Hollywood, Nintendo a l’univers, les personnages, la vision créative, et surtout, ils ont compris après le succès incroyable du film Super Mario Bros qu’il y avait un paquet de fric à se faire dans l’adaptation de leurs licences au cinoche.

Je me suis amusé à faire ce petit fan-art à base d’IA.

Et ce choix de Benjamin Evan Ainsworth pour jouer Link est aussi intéressant… Il a 17 ans et vous l’avez peut-être vu dans The Haunting of Bly Manor (sur Netflix) . On va donc avoir droit à un Link très jeune, dans l’esprit d’Ocarina of Time ou Breath of the Wild, et en regardant les photos, je trouve aussi que les costumes ont l’air super fidèles aux jeux. Zelda porte sa robe bleue royale inspirée de BotW, et Link a sa tunique verte iconique. Bref, ils ont bien respecté le truc.

A voir maintenant ce que ça donnera mais pour cela, faudra attendre 2027.

Indiana Jones et le prototype perdu du Commodore 64

Je viens de tomber sur une pépite qui va faire chavirer le cœur des nostalgiques du Commodore 64 !

Le site Games That Weren’t a déniché un prototype jouable d’Indiana Jones and the Last Crusade ! Mais attention, ce n’est pas un prototype officiel de l’époque. Il s’agit d’une conversion fan-made de la version aventure point-and-click propulsée par le moteur SCUMM que les adeptes du C64 n’ont jamais eu la chance d’essayer à l’époque.

Mais avant de vous en dire plus, je vous emmène avec moi en 1989. Lucasfilm Games sort 2 jeux Indiana Jones. D’un côté, il y a le jeu d’action / plateforme qui a bel et bien débarqué sur C64. Et de l’autre, le jeu d’aventure graphique qui tourne grâce au fameux moteur SCUMM (oui, celui de Monkey Island, pour les connaisseurs). Mais voilà, coup dur pour les fans du C64 c’est que cette version aventure ne s’est jamais frayé un chemin jusqu’à leur machine chérie. Elle est malheureusement restée l’exclusivité des ordinateurs 16 bits.

Et en 2012, un certain Thorsten Harth, alias “Brick Bambi”, développeur allemand audacieux de son état, se dit : “Et si je portais ce jeu SCUMM sur Commodore 64 ?” Un défi de taille quand on mesure les limitations techniques de la bécane 8 bits face à ses homologues 16 bits. Le bonhomme s’est acharné pendant plusieurs années sur cette conversion homebrew, jonglant entre graphiques bitmap et caractères pour optimiser la mémoire. Il avait même réservé 4K de RAM juste pour le son (de $A000 à $AFFF pour les experts).

D’ailleurs, côté musique, Joachim Wijnhoven avait été recruté en 2016 pour s’occuper de la bande-son. Thorsten lui avait commandé la “Raiders March” pour l’écran titre et de fin, mais aussi toute une série de thèmes spécifiques : la musique de la carte, de Venise, des catacombes, du château Brunwald, la marche d’Hitler, le piano d’Henry, la salle du Graal… Un travail de titan ! Roland Hermans, une autre recrure devait même s’occuper des effets sonores comme les coups frappés dans la bibliothèque, la cascade ou les étagères qui tombent. Le jeu devait alors alterner entre musique et effets sonores… Hé oui, pas les deux en même temps, question de limitations techniques.

Mais voilà, malgré l’aide apportée par d’autres personnes, la réalité a fini par rattraper notre développeur. Entre trois jeunes enfants à élever et un job à assurer, Thorsten se retrouve à court de temps. En 2017, une sortie cartouche avait même été discutée, mais Thorsten avait répondu que la complexité du jeu demanderait encore plusieurs années… le problème n’était pas les limitations de la RAM ou le CPU, mais bien les limites de temps. Du coup, en 2018, le projet est annoncé comme abandonné…

Snif…

A l’époque, son objectif initial c’était de boucler au moins le premier chapitre complet : Barnet College, la maison d’Henry, Venise, la bibliothèque et les catacombes. Tout ce qui précède le château Brunwald en fait. Et bonne nouvelle : c’est exactement ce que contient le prototype de Thorsten qui vient d’être retrouvé ! Joachim Wijnhoven, qui avait reçu une preview en décembre 2018, l’a généreusement partagée avec Games That Weren’t. C’est d’ailleurs une démo impressionnante avec beaucoup de contenu et d’interactions possibles.

Pour les fans de l’époque, l’absence de la version SCUMM d’Indy III sur C64 sonnait comme le glas et beaucoup ont commencé à lorgner du côté de l’Amiga ou du PC après cette déception. Alors voir aujourd’hui ce prototype homebrew refaire surface, même s’il date de 2012-2018 et non de 1989, c’est comme déterrer un trésor perdu digne du Dr. Jones lui-même.

Ce prototype de Thorsten est donc désormais archivé et dispo pour tous les nostalgiques qui souhaitent explorer ce qui aurait pu être l’une des conversions homebrew les plus audacieuses du Commodore 64. Et en bonus, pour les amateurs, les musiques composées par Joachim ont été publiées en 2023 dans une release appelée “Archimedes’ Dial” , et vous pouvez même retrouver les vidéos originales de Brick Bambi sur YouTube montrant le jeu en action.

Voilà, qui sait, peut-être qu’un jour quelqu’un reprendra le flambeau pour finir cette conversion légendaire…

Bazzite - Le Linux gaming qui enterre Windows sur Steam Deck (et ailleurs)

Je viens de découvrir un truc qui pourrait bien changer votre façon de jouer sur PC. Ça s’appelle Bazzite et c’est un genre de SteamOS boosté aux stéroïdes compatible avec absolument tout. Oui, même votre vieille tour qui prend la poussière dans un coin.

L’idée de base est chouette puisqu’il s’agit de prendre Fedora Silverblue, cette distribution Linux “immutable” (en gros, impossible à casser même en faisant n’importe quoi), et la transformer en machine de guerre gaming. On obtient alors un OS qui démarre direct en mode Steam Big Picture si vous voulez, qui supporte le HDR sur AMD, et qui fait tourner vos jeux Windows sans que vous ayez à toucher une seule ligne de commande.

The Verge a testé et apparemment les jeux tournent souvent mieux que sous Windows. C’est plus fluide, moins gourmand en batterie, et y’a zéro tracas avec les mises à jour foireuses de Microsoft. Forbes va même jusqu’à dire que c’est “objectivement meilleur que Windows” sur les consoles portables comme le ROG Ally. Rien que ça.

Car contrairement à SteamOS qui est bloqué sur Steam Deck (et quelques rares configs), Bazzite fonctionne sur pratiquement n’importe quel PC x86 de la dernière décennie. Votre laptop gaming, votre tour, votre mini PC branché à la télé, et bien sûr toutes les consoles portables du marché : Steam Deck, ROG Ally, Legion Go, GPD Win, et j’en passe. D’après la documentation officielle, ils supportent même les dernières puces AMD 9070 et Strix Halo de 2025, c’est à dire celles que SteamOS ne peut même pas faire booter.

Le truc vraiment bien, c’est surtout le système d’updates atomiques. En gros, chaque mise à jour est une image complète du système. Si quelque chose foire, vous redémarrez et hop, retour à la version précédente. Fini les soirées à réparer un OS cassé par une mise à jour nvidia, surtout que ces mises à jour arrivent toutes les semaines, et pas tous les six mois comme sur SteamOS.

Pour les utilisateurs Steam Deck, c’est donc très intéressant car vous gardez le mode Gaming que vous aimez, mais vous gagnez un vrai desktop utilisable avec Wayland (donc un scaling correct sur écran haute résolution), le support d’Android via Waydroid pour faire tourner vos apps mobiles, et surtout la possibilité d’installer ce que vous voulez : Decky Loader, EmuDeck, RetroDECK, tout est disponible dès l’installation.

Le projet est porté par la communauté Universal Blue, des gens qui ont compris que Linux pouvait être simple sans sacrifier la puissance et ils ont créé différentes versions : Deck pour les consoles portables, Desktop avec KDE ou GNOME selon vos préférences, et même une version HTPC pour transformer votre PC salon en console de jeu.

Techniquement, tout est basé sur des conteneurs OCI (comme Docker si vous connaissez), ce qui permet d’avoir un système super stable avec des applications qui tournent dans leur bulle. Et les jeux, ça passe par Steam, Lutris ou Heroic Games Launcher, tous préinstallés. Les codecs propriétaires sont inclus et les drivers Nvidia sont déjà là si vous en avez besoin. Y’a même le support du ray tracing avec NVK sur les cartes récentes.

Ce qui est vraiment cool, c’est que vous pouvez tester sans rien casser. Vous gravez l’ISO sur une clé USB, vous bootez dessus, et vous voyez si ça vous plaît. Si c’est le cas, l’installation prend ensuite 20 minutes chrono. Sinon, vous redémarrez sous Windows et on n’en parle plus.

Pour les bidouilleurs, sachez que même si le système est, comme je vous le disais, “immutable”, vous pouvez toujours installer ce que vous voulez via Flatpak (le store Flathub est intégré), Distrobox pour des environnements isolés, ou même rpm-ostree pour des modifications système permanentes. C’est le meilleur des deux mondes puisque ça a la stabilité d’un Chromebook avec la flexibilité d’un Linux classique.

Après c’est cool mais c’est pas magique non plus car certains jeux avec anti-cheat ne fonctionneront jamais sous Linux (merci les éditeurs…) et le support VR est encore perfectible. Puis si vous êtes du genre à avoir besoin d’Adobe Creative Suite ou de logiciels Windows spécifiques, ça reste du Linux avec ses limitations.

Mais pour du gaming pur, c’est une tuerie. Les performances sont là, la stabilité aussi, et vous échappez à toute la télémétrie et les pubs de Windows 11. En plus, avec le kernel fsync modifié qu’ils utilisent, vous avez accès aux dernières optimisations gaming du noyau Linux.

Donc si vous voulez tenter l’aventure, direction bazzite.gg pour récupérer l’ISO qui correspond à votre matos. L’installation est vraiment simple, et la communauté sur Discord est super active si vous avez des questions.

C’est peut-être la preuve que Linux Desktop c’est peut-être plus uniquement un délire de barbu mal sevré de leur tétine, mais une vraie alternative crédible pour le gaming. Donc peut-être même que 2025 sera vraiment l’année du Linux desktop… au moins pour les gamers ! (C’est le marronnier de la presse tech, t’as capté ? ^^)

Merci à Newa pour la découverte !

Civilization VI Platinum Edition gratuit sur Epic Games Store - La totale pour 0€ !

Bon, j’ai une super nouvelle pour les fans de stratégie et ceux qui cherchent un nouveau jeu chronophage : Epic Games Store balance enfin du lourd pour son Summer Sale 2025 en offrant Civilization VI Platinum Edition gratuitement ! Et attention, l’offre se termine le 24 juillet à 17h (heure française), donc faut pas traîner.

Et le plus cool, c’est qu’ils n’offrent pas juste le jeu de base comme en 2020. Non non, là c’est la version Platinum complète avec toutes les extensions majeures et 6 packs de DLC. Valeur normale : 80 dollars. Et là c’est gratuit. Zéro. Nada. C’est Noël en juillet !

Pour ceux qui vivent dans une grotte, Civilization VI c’est LE jeu de stratégie 4X par excellence. Les 4X c’est quoi ? eXplore, eXpand, eXploit, eXterminate. En gros, vous prenez une civilisation de l’âge de pierre avec juste un colon et un guerrier, et vous la guidez jusqu’à l’ère spatiale. Ou jusqu’à la domination mondiale. Ou jusqu’à une victoire culturelle. Bref, vous avez le choix.

Le truc avec Civ VI, c’est que c’est addictif comme pas permis. C’est le genre de jeu où vous vous dites “allez, encore un tour” et hop, vous levez la tête, il est 4h du mat et vous n’avez plus de café. Mais quelle satisfaction quand votre empire s’étend sur trois continents et que Gandhi vous menace avec ses bombes nucléaires (oui, c’est un des running gag de la série). Comme tous les Civ, cet opus reste une référence absolue du genre.

Dans cette édition Platinum, vous avez donc le package complet avec le jeu de base qui est déjà énorme, mais surtout les deux extensions majeures qui transforment complètement l’expérience. Rise and Fall ajoute les âges d’or et sombres qui rythment votre progression, les gouverneurs pour gérer vos villes, et un système d’alliances amélioré. Gathering Storm, c’est encore plus fou : changement climatique, catastrophes naturelles, volcans qui peuvent détruire mais aussi fertiliser vos terres, et tout un système de diplomatie mondiale avec un congrès et des résolutions.

Ah et j’oubliais les 6 packs de civilisations inclus ! Vikings menés par Harald Hardrada, la Pologne de Jadwiga, l’Australie avec John Curtin, la Perse de Cyrus, la Macédoine d’Alexandre le Grand, la Nubie d’Amanitore, et enfin le Khmer et l’Indonésie. Chaque civilisation a ses propres unités, bâtiments uniques et bonus qui changent complètement votre façon de jouer.

Le gameplay de Civ VI est hyper profond sans être inaccessible et la grande nouveauté par rapport aux anciens Civ, c’est le système de districts. Au lieu d’empiler tous vos bâtiments dans le centre-ville, vous devez construire des quartiers spécialisés autour : campus pour la science, théâtre pour la culture, zone industrielle pour la production, etc. Ça ajoute une dimension puzzle super intéressante où le placement de vos villes devient crucial.

Vous devez aussi jongler avec 2 arbres de progression : les technologies classiques (de la roue aux robots géants de la mort) et l’arbre des dogmes sociaux qui débloque des gouvernements, des politiques et des bonus culturels. Chaque techno a également son moment “Eureka”, une mini-quête qui accélère la recherche. Genre construire une ville côtière pour booster la navigation…etc.

Pour les débutants qui flipperaient devant la complexité, pas de panique, puisque le jeu a un tutoriel intégré super bien fait et surtout la Civilopedia, une encyclopédie in-game qui explique absolument tout. C’est le gros point d’interrogation en haut de l’écran, votre meilleur ami pour comprendre les mécaniques.

Allez, je vais quand même vous donner quelques conseils de base pour bien démarrer : installez votre première ville près de l’eau fraîche (rivière, lac, oasis) pour le housing qui limite votre croissance de population. Explorez rapidement avec votre éclaireur pour trouver des villages tribaux (bonus gratuits), des merveilles naturelles et des cités-états. Et surtout, développez plusieurs villes rapidement plutôt qu’une seule mégalopole.

Le jeu propose 5 conditions de victoire, donc vous avez vraiment le choix de votre style. Domination militaire en conquérant toutes les capitales, victoire scientifique en partant coloniser Mars, victoire culturelle en devenant LA destination touristique mondiale, victoire religieuse en convertissant le monde entier, ou victoire diplomatique en gagnant des points au congrès mondial.

Bon par contre, petite déception pour certains, c’est uniquement pour Windows sur Epic. Pas de version Mac ou Linux dans cette offre. Et attention aussi, le New Frontier Pass qui ajoute encore plus de civilisations et de modes de jeu n’est pas inclus, c’est vendu séparément mais pour du gratuit, on va pas faire la fine bouche.

C’est quand même cool de voir que le jeu continue d’être supporté en 2025. Aspyr a sorti une grosse mise à jour en juin pour la version Android avec des pools de leaders personnalisables et Jules César comme nouveau leader pour Rome. Et même avec la sortie de Civilization VII, le VI reste ultra actif avec une communauté de moddeurs dingue.

Pour récupérer votre copie gratuite, c’est simple : foncez sur l’Epic Games Store avant le 24 juillet 11h ET (17h heure française). Cherchez Civilization VI Platinum Edition dans la section jeux gratuits, cliquez sur “Obtenir”, et c’est dans la poche. Sinon, vous cliquez ici, ce sera encore plus rapide ^^.

Une fois dans votre bibliothèque, c’est à vie, même si vous l’installez dans 3 ans.

Petite astuce, même si vous avez déjà le jeu de base (sur Steam par exemple), ça vaut quand même le coup de le chopper sur Epic pour les extensions car Rise and Fall et Gathering Storm coûtent encore cher vendues séparément, donc c’est vraiment une affaire en or.

Je vous préviens quand même juste, préparez-vous à perdre des heures de sommeil car ce truc est plus addictif que de manger des chips devant Netflix. Mais quel kiff !

Alors foncez, c’est vraiment LE bon plan gaming de la semaine. Et si vous hésitez, encore une fois, c’est gratuit et surtout, ça tourne sur des configs modestes (une HD 7970 de 2012 suffit) donc ne vous privez pas !

Source

LEGO Island Portable – Le retour du classique de 1997 sur toutes les plateformes

Attention les nostalgiques ! Si vous avez grandi dans les années 90 avec un PC sous Windows 95 et que vous étiez fan de LEGO, y’a de fortes chances que vous ayez passé des heures sur LEGO Island. Ce jeu culte de 1997 où on incarnait Pepper Roni, le livreur de pizzas le plus cool de l’île, vient de recevoir une seconde jeunesse grâce au projet isle-portable.

Pour ceux qui ne connaissent pas, LEGO Island c’était LE jeu en monde ouvert avant l’heure. On pouvait se balader librement sur une île peuplée de personnages loufoques qui se démontaient dans tous les sens pour nous faire marrer. Entre les courses de jet-ski, les missions de dépannage et la fameuse poursuite en hélicoptère où on balançait des pizzas sur le méchant Brickster (oui, des pizzas, le truc qui l’avait aidé à s’échapper), c’était du grand n’importe quoi mais qu’est-ce qu’on adorait ça !

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