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FlyOOBE - L'outil qui installe Windows 11 sur n'importe quel PC

Vous avez un PC qui tourne encore parfaitement sous Windows 10 mais Microsoft vous dit qu’il est comme vous, c’est à dire “trop vieux” pour Windows 11 ?

Et bien, bienvenue dans le club des 240 millions de machines destinées à la casse. Woohoo ! D’ailleurs selon cette étude , si on empilait tous ces PC les uns sur les autres, la pile ferait 600 kilomètres de plus que le diamètre de la Lune. Sympa pour la planète.

Bref, face à ce gâchis monumental programmé pour le 14 octobre de cette année, date de fin du support de Windows 10 , un développeur connu sous le pseudo Belim (builtbybel sur GitHub) a créé FlyOOBE (prononcez “fly-oh-bee”, comme une petite abeille qui buzz). C’est un outil qui fait exactement ce que Microsoft ne veut pas à savoir installer Windows 11 sur n’importe quel PC, même sans TPM 2.0, sans Secure Boot, et avec un processeur de 2010. Et en bonus, il vire tous les bloatwares au passage.

FlyOOBE, c’est l’évolution de Bloatynosy devenu Flyby11, dont je vous ai déjà parlé en long, en large et en travers. C’était un simple patcher qui avait déjà permis à des milliers d’utilisateurs de contourner les restrictions matérielles de Windows 11. Mais la version 2.2 qui vient de sortir va beaucoup plus loin car au lieu de simplement bypasser les vérifications de compatibilité, FlyOOBE vous permet de personnaliser complètement l’expérience d’install et de post-install de Windows 11.

Comme ça, fini les écrans de configuration à rallonge, les applications préinstallées dont tout le monde se fout, et les paramètres de confidentialité douteux activés par défaut.

Mais avant de rentrer dans le détail, pour comprendre pourquoi FlyOOBE existe, il faut revenir sur les exigences matérielles de Windows 11. Microsoft demande actuellement pour Windows 11, un processeur de 8e génération Intel ou 2e génération AMD Ryzen minimum, 4 Go de RAM (8 Go pour une expérience correcte), le TPM 2.0, l’UEFI avec Secure Boot activé, et j’en passe.

Vous l’avez déjà compris, ce sont des exigences qui excluent automatiquement des millions de PC parfaitement fonctionnels.

Bien sûr, tout comme Retailleau ou Darmanin, Microsoft n’a qu’un seul mot à la bouche pour justifier ce massacre informatique : La sécurité. Hé oui car le TPM 2.0 est censé protéger vos données sensibles, et le Secure Boot quant à lui empêche le démarrage de malwares au niveau du bootloader.

Noble intention, j’en conviens, sauf que dans les faits, ça ressemble surtout à de l’obsolescence programmée ++ imaginée pour booster les ventes de nouveaux PC. Plusieurs personnes parlent même d’une stratégie pour augmenter les ventes de Copilot+ PC , ces nouvelles machines avec NPU intégré capable de faire tourner de l’IA en local.

Alors oui, Microsoft propose bien des Extended Security Updates (ESU) pour 30 dollars par an après octobre 2025, mais c’est juste repousser le problème. Et pour les entreprises, ces tarifs grimpent à 61 $ la première année, 122 $ la deuxième, et 244 $ la troisième. Ils abusent pas un peu là quand même ? Donc autant dire que pour beaucoup de boites, ces vieux PC ce sera direction la déchetterie.

Du coup, le principe de FlyOOBE est très malin, je trouve car au lieu de modifier Windows 11 directement, il utilise une astuce découverte par la communauté il y a quelques temps. Il lance en fait l’installation en mode “Windows Server”, qui n’a pas les mêmes restrictions que la version client. Une fois l’installation terminée, vous vous retrouvez alors avec un Windows 11 parfaitement fonctionnel, mais rassurez vous, pas une version serveur.

Selon le développeur de FlyOOBE, la méthode utilise exactement le même contournement que celui documenté par Microsoft pour les environnements virtuels sauf qu’au lieu de l’appliquer à une VM, FlyOOBE l’applique à votre vraie machine. Et il a fait un boulot de dingue car tout le processus est automatisé… L’outil télécharge l’ISO de Windows 11 via le script Fido (développé par Pete Batard de Rufus ), applique les patchs nécessaires, et lance l’installation.

Pour ceux qui dormaient depuis 25 ans, OOBE signifie “Out-Of-Box Experience”. C’est cette série d’écrans à la con que vous voyez quand vous démarrez Windows pour la première fois : Création du compte, paramètres de confidentialité, connexion au Wi-Fi, tout ça. Microsoft en profite pour vous faire créer un compte Microsoft (obligatoire sur Windows 11 Home), activer la télémétrie, installer Office 365 en trial, et autres joyeusetés.

FlyOOBE vous permet donc de court-circuiter tout ça. Plus besoin de compte Microsoft, vous pouvez créer un compte local directement. Les paramètres de confidentialité sont configurés pour protéger vos données par défaut. Et surtout, l’outil peut automatiquement désinstaller toute une liste de bloatwares (traduction : logiciels à la con) comme Candy Crush, TikTok, les jeux Xbox que vous n’avez jamais demandés, Cortana, et même Teams si vous voulez.

Cette version 2.2 marque une vraie évolution puisque le développeur (qui avoue être “en guerre contre les choix de performance de Microsoft”) a bossé comme un fou pour transformer FlyOOBE en boite à outils pour Windows. Grâce à lui, on a maintenant une interface modernisée avec un mode compact élégant, des boutons qui passent en mode icônes seules quand ils sont actifs (comme les apps natives Windows 11, sauf que là ça marche bien). Le démarrage est plus rapide, la consommation mémoire réduite… Bref, c’est pas comme le menu Démarrer de Windows 11 ou l’Explorateur qui sont des monstres XAML/WinUI bourrés de bloat.

Le développeur a d’ailleurs un petit coup de gueule savoureux dans ses notes de version : “Peut-être qu’un jour Microsoft corrigera les vrais problèmes de performance au lieu d’ajouter un énième bouton Copilot lumineux. Honnêtement, ça fait mal de voir un OS qu’on a aimé être lentement ruiné par les mauvaises priorités.” On sent le mec qui en a ras-le-bol, et je le comprends…

FlyOOBE est donc passé d’un simple assistant OOBE à un véritable hub de contrôle Windows. Le moteur d’extensions a été complètement retravaillé, avec un système de catégories et de filtres. Certaines pages OOBE sont devenues de véritables mini-apps autonomes, comme Dumputer ou CoTweaker (des anciens outils standalone du même dev qui vivent maintenant leur meilleure vie à l’intérieur de FlyOOBE). Il y a aussi un nouveau tableau de bord Home qui catégorise et recommande intelligemment les options, un système de navigation avec historique complet (comme dans un navigateur), et un moniteur d’activité natif qui log les actions système en temps réel.

L’App Installer intégré propose aussi d’installer automatiquement des logiciels vraiment utiles tels que Firefox, VLC, 7-Zip, Notepad++, et autres essentiels. Pratique donc pour avoir une machine propre et fonctionnelle dès le départ, sans passer des heures à tout configurer manuellement.

Maintenant faut que je sois clair avec vous, utiliser FlyOOBE, c’est contourner les mesures de sécurité mises en place par Microsoft. Le développeur lui-même précise que les mises à jour futures ne sont pas garanties sur les machines “non supportées”. Donc si Microsoft décide de bloquer complètement les PC sans TPM 2.0 dans une future mise à jour, vous pourriez vous retrouver coincé.

Il y a aussi le cas du POPCNT, une instruction CPU que FlyOOBE ne peut pas contourner donc si votre processeur ne la supporte pas (généralement les CPU d’avant 2010), Windows 11 ne fonctionnera tout simplement pas, même avec FlyOOBE. L’outil intègre d’ailleurs un “compatibility checker” pour vérifier ce point avant l’installation.

Notez qu’ en février dernier, Microsoft Defender a commencé à flaguer Flyby11 comme “Win32/Patcher” , le classant comme application potentiellement indésirable. Le développeur a alors contacté Microsoft et la version actuelle n’est plus détectée, mais ça montre que Microsoft n’apprécie pas vraiment ce genre d’outils.

Maintenant pour utiliser FlyOOBE, pas besoin d’un tuto à rallonge car c’est ultra simple. Vous téléchargez l’exécutable depuis les releases GitHub , vous le lancez, et vous avez quatre options :

  1. Upgrade : Pour passer de Windows 10 à 11 sur une machine incompatible
  2. Install Only : Pour une installation propre avec personnalisation OOBE
  3. Experience : Pour configurer Windows après installation
  4. Apps : Pour gérer les bloatwares et installer des apps utiles

Si vous choisissez l’upgrade, FlyOOBE téléchargera automatiquement l’ISO de Windows 11, appliquera les patchs, et lancera le processus. Comptez alors environ 30 minutes à 1 heure selon votre machine et votre connexion internet. Rassurez-vous, l’outil gardera vos fichiers et tous vos programmes car c’est une vraie mise à niveau, et pas une réinstallation. L’Autopilot intégré a d’ailleurs été amélioré pour vous guider de manière encore plus autonome pendant l’installation.

Petite note pour ceux qui cherchaient le script ConsumerESU (pour les mises à jour de sécurité étendues) : il a temporairement disparu de GitHub, probablement un faux positif qui a fait suspendre le repo, comme c’est déjà arrivé au profil de Belim lui-même. Les joies de la modération automatique…

Maintenant, pour ceux qui veulent aller plus loin, il y a même des builds “Nightly” mis à jour régulièrement avec les dernières fonctionnalités expérimentales. L’ancien Flyby11 3.0 “Classic” existe toujours mais est désormais marqué comme deprecated, donc le dev recommande de passer à FlyOOBE. Notez aussi que FlyOOBE n’est pas le seul outil pour contourner les restrictions de Windows 11. Rufus permet aussi de créer une clé USB d’installation sans les checks TPM/Secure Boot . Il y a aussi les méthodes manuelles avec des modifications du registre pendant l’installation. Ou carrément passer à Linux, comme le suggèrent certains barbus qui veulent entrainer encore plus de monde dans leur galère… Roooh, ça va, je rigole !

Mais FlyOOBE c’est mon préféré parce qu’il a plusieurs avantages. D’abord, c’est tout-en-un : bypass les restrictions, personnalisation OOBE, et debloating. Ensuite, c’est portable (moins de 400 Ko !), donc pas besoin d’installation et surtout, c’est maintenu activement avec des mises à jour régulières pour s’adapter aux changements de Microsoft. Le dev mentionne d’ailleurs son autre projet CrapFixer , une sorte de CCleaner 2.0 de l’époque dorée de Windows XP, si vous êtes nostalgiques.

Alors Microsoft va-t-il bloquer définitivement FlyOOBE et les outils similaires ? C’est possible car ils ont déjà resserré la vis plusieurs fois, mais les devs trouvent toujours de nouvelles méthodes de contournement. Et c’est encore pire pour activer Windows…

Bref, si vous avez un PC sous Windows 10 qui ne passe pas les vérifications de compatibilité Windows 11, donnez une chance à FlyOOBE. Au pire, vous perdez une heure et au mieux, vous donnez une seconde vie à votre machine et vous évitez de participer à la montagne de déchets électroniques que ça va provoquer.

Et ça, c’est déjà une petite victoire.

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Article publié initialement le 4 septembre 2025. Mis à jour le 1 décembre 2025. Merci à Lorenper.

SimpMusic - L'app Android qui libère Youtube Music

Google a YouTube Music ave un budget illimité, des équipes entières de devs, des serveurs partout dans le monde… et pourtant une autre app Android open source fait mieux le job ! Cette app c’est SimpMusic et vous allez l’adorer !

Car oui, YouTube Music officiel , c’est bridé à mort. Y’a pas lecture possible en tâche de fond sans l’option premium, y’a des pubs et des trackers partout et pas de canvas comme sur Spotify (canvas, ce sont les petites vidéos qui tournent en boucle quand vous lisez une chanson). Bref, c’est pas ouf.

Du coup, le dev de SimpMusic a eu pour idée de balancer tout ce que YouTube Music officiel refuse de vous donner : De la lecture sans pub ET en tâche de fond (vous pouvez sortir de l’app et la musique continuera à jouer), de quoi vous balader dans les nouveaux podcasts et les tubes du moment et autres playlists et y’a même du cache offline et la possibilité de vous lancer dans la lecture de paroles synchronisées avec la musique. SimpMusic offre aussi un SponsorBlock intégré, et des fonctionnalités comme le retour des dislike, le support Android Auto, des suggestions et traduction IA, et un timer qui coupe tout au bout d’un moment si vous vous endormez en musique… Bref, que des bonnes idées !

Et tout cela est codé en Kotlin et utilise les API cachées de YouTube Music. C’est donc du bon gros reverse engineering pur et simple. D’où le côté beta de l’app qui peut parfois se comporter bizarrement. Mais si ça vous dit de tester, vous pouvez choper ça sur F-Droid, IzzyOnDroid, ou directement sur les releases GitHub. Évidemment, vous ne la trouverez pas sur le Play Store puisque Google n’aime pas ce genre d’app. Ils ont même banni Spotube de leur store officiel.

Quoiqu’il en soit, si un jour Google peut décider de couper les API “cachées” ou de bannir l’app, ça sera très facile pour eux. Comme d’hab, c’est un jeu du chat et de la souris entre les devs et le géant de la tech.

Merci à Lorenper de m’avoir signalé ce projet et chapeau à maxrave-dev pour avoir osé coder ce que Google refuse de donner.

CodeMender - L'IA de DeepMind qui patche vos failles de sécu toute seule

Je sais pas si vous avez vu ça hier mais Google DeepMind vient de sortir CodeMender , un agent IA qui repère et corrige automatiquement les failles de sécurité dans votre code. L’outil analyse les vulnérabilités, génère les patches, vérifie qu’ils cassent rien, et soumet le tout aux mainteneurs de projets open source.

D’après leurs premiers retours, en 6 mois, CodeMender a déjà upstreamé 72 correctifs de sécurité sur des projets qui comptent jusqu’à 4,5 millions de lignes de code.

Pour bien comprendre comment ça fonctionne, CodeMender fonctionne sur deux modes. Il y a le mode réactif qui patche instantanément les nouvelles vulnérabilités découvertes, avec de l’analyse de programme avancée et un système multi-agents qui évalue la correction sous tous les angles. Et le mode proactif qui réécrit le code existant pour utiliser des structures de données et des APIs plus sécurisées, en appliquant par exemple des annotations de compilateur comme -fbounds-safety qui ajoutent des vérifications de limites automatiques.

L’outil s’appuie sur Gemini Deep Think , l’un des modèles de raisonnement avancé de Google et CodeMender combine plusieurs techniques d’analyse : static analysis pour repérer les patterns suspects dans le code source, dynamic analysis pour observer le comportement à l’exécution, fuzzing pour balancer des inputs aléatoires et voir ce qui casse, differential testing pour comparer le code modifié avec l’original, et des solveurs SMT pour vérifier formellement certaines propriétés du code.

Le truc intéressant avec CodeMender, c’est le process de validation. L’agent utilise ce qu’ils appellent un “LLM judge” qui vérifie que le patch proposé ne casse pas les fonctionnalités existantes. Le système compare l’original et la version modifiée, détecte les différences, et valide que le changement corrige bien la vulnérabilité sans y introduire des régressions. Et si un problème est détecté, CodeMender s’auto-corrige et retente sa chance.

Par exemple, CodeMender a bossé sur la libwebp , une bibliothèque de compression d’images utilisée un peu partout. L’IA ainsi après analyse, appliqué des annotations -fbounds-safety sur certaines parties du code et quand ces annotations sont présentes, le compilateur ajoute alors automatiquement des vérifications de limites qui empêchent un attaquant d’exploiter un buffer overflow ou underflow pour exécuter du code arbitraire. Ce n’est donc pas juste un patch ponctuel, mais une vraie protection structurelle contre toute une classe de vulnérabilités.

Les 72 patches déjà soumis couvrent des projets open source variés, certains vraiment massifs avec plusieurs millions de lignes et les patches générés par CodeMender passent par une review humaine avant d’être définitivement validés. Pour le moment, les chercheurs de DeepMind contactent un à un les mainteneurs des projets pour leur proposer les correctifs mais l’objectif final c’est de sortir CodeMender sous la forme d’un outil utilisable par tous les dev.

Le process de validation de CodeMender vérifie quatre critères sur chaque patch : il doit corriger la cause racine de la vulnérabilité, être fonctionnellement correct, ne provoquer aucune régression dans les tests existants, et respecter les conventions de style du projet. C’est donc pas juste du patching bourrin, car l’outil essaie de générer du code qui s’intègre proprement dans la base existante.

Ce qui différencie CodeMender d’autres outils de static analysis classiques, c’est surtout l’autonomie complète. Des outils comme Coverity ou SonarQube sont très cools car ils détectent les vulnérabilités et vous disent où elles sont, mais c’est à vous de les corriger. Alors que CodeMender va jusqu’au bout : détection, génération du patch, validation, et soumission. Le système gère aussi la complexité de très gros projets, ce qui est pas donné à tous les outils d’analyse.

Bon, évidemment, pour l’instant Google commence prudemment mais comme je vous le disais, l’idée à terme, c’est que CodeMender tourne en continu sur vos repos, détecte les nouvelles CVE qui matchent avec votre code, génère les patches, et vous les propose directement dans vos PR. Un peu comme un Dependabot mais pour les failles de sécu…

J’ai hâte que ça sorte en public !

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Dreamer 4 - L'IA qui connait Minecraft sans jamais y avoir joué

Vous vous rappelez ce gamin chauve dans Matrix qui plie des cuillères avec son esprit ? Il balance OKLM au petit Neo que “La cuillère n’existe pas”…

Eh bien, les chercheurs de Google DeepMind viennent de créer une IA qui applique exactement ce principe à Minecraft. Dreamer 4 (c’est son nom) n’a jamais touché au jeu, jamais cliqué, jamais bougé, jamais miné… (comme moi quoi…). Mais par contre, elle a regardé d’autres jouer, s’est construit son propre Minecraft mental, et s’est entraînée dans son imagination. Du coup, cela fait d’elle la première IA à atteindre les diamants en mode offline pur. Plus de 20 000 actions maîtrisées sans jamais poser un doigt (virtuel) sur le clavier.

Minecraft n’existe pas” pourrait dire le petit chauve…

Bref, ce que Danijar Hafner et son équipe ont réussi à faire, c’est de créer ce qu’on appelle un “world model”… une simulation mentale du jeu. L’IA observe des vidéos de joueurs, comprend les règles implicites de l’univers, puis s’entraîne dans cette version simulée qu’elle s’est construite dans sa “tête”. Aucune interaction avec le vrai jeu. Juste de l’imagination pure.

Et le truc surprenant (et c’est pour ça que je vous en parle), c’est que ça marche mieux qu’avec les approches traditionnelles.

De base, les IA classiques apprennent par essai-erreur dans un environnement réel. Elles testent des milliers d’actions, se plantent, recommencent, ajustent. C’est long, c’est coûteux en calcul, et dans certains domaines comme la robotique, ça peut carrément casser du matériel.

Dreamer 4 contourne donc tout ça en apprenant dans sa simulation interne, un peu comme un sportif de haut niveau quand il visualise mentalement sa performance avant de la réaliser.

Au-delà du jeu, faut imaginer à termes des robots qui s’entraînent dans leur tête avant de manipuler des objets fragiles par exemple. Ou des NPCs dans les jeux vidéo qui apprennent de nouvelles stratégies sans grinder pendant des heures. Même des simulations médicales qui testent des traitements sans expérimentation animale ou humaine… Tout ça et plus encore devient possible avec cette approche.

Et pour info, j’ai demandé à mes enfants et ils m’ont bien confirmé que les diamants dans Minecraft, c’est pas de la tarte. Il faut enchaîner plus de 20 000 actions souris-clavier dans le bon ordre… couper du bois, fabriquer des outils, miner des ressources spécifiques, éviter les dangers, descendre dans les profondeurs. C’est l’un des objectifs les plus complexes du jeu, et Dreamer 4 y arrive sans jamais avoir interagi avec l’environnement réel.

Voilà, si ça vous intéresse, sachez que tout est détaillé dans ce document sur arXiv si vous voulez creuser. Mais l’idée principale est simple : Et si l’imagination était plus efficace que la mise pratique ? On dirait que c’est une sorte de loi de l’attraction appliquée aux machines…

Bref, pendant qu’on se demande si l’IA va nous piquer nos jobs, elle, elle apprend à faire des trucs sans y toucher…

Concept exercise bike brings minimalist fitness to your space

I’ve been meaning to look at exercise equipment that I can add to my living space in order to finally, officially start my fitness journey. However what’s in the market, or rather, what’s within my budget, is either too big or too bulky. I’m still on the lookout for something that’s minimalist but also has what I need to encourage me to actually start exercising inside my house.

Jupiter X, even though it remains a concept design for now, seems to be turning a few heads. Created by Alexandr Zhukouski, Jupiter X is a modern minimalistic exercise bike envisioned to combine elegance, durability, and practicality for home or office use. With its sleek, compact form and intuitive features, this concept takes a fresh approach to how we think about workout devices and interior aesthetics.

Designer Name: Alexandr Zhukouski

The hallmark of Jupiter X is its sophisticated yet understated appearance. The frame boasts smooth, unbroken lines and a compact silhouette, making it a natural fit for a variety of modern interiors. Unlike many bulky exercise bikes that dominate a room, Jupiter X is designed to blend seamlessly into its surroundings. Whether placed in a living room, a home gym, or even a stylish office, this bike adds a touch of refinement rather than visual clutter.

Durability is also at the forefront of Jupiter X’s concept. The proposed use of high-quality materials ensures both longevity and a premium feel. The sturdy construction is intended to withstand daily use, while the minimalist design keeps maintenance straightforward and hassle-free. This attention to material choice not only supports the bike’s functionality but also enhances its visual appeal, promising a piece of equipment that looks as good as it performs.

Functionality is thoughtfully integrated into every aspect of the Jupiter X design. Intuitive controls are a key feature, allowing users to adjust resistance and settings without interrupting their workout flow. The clean interface means there are no unnecessary distractions, just smooth operation and an effective exercise experience. This user-friendly approach makes Jupiter X suitable for everyone, from fitness beginners to seasoned enthusiasts.

Compactness is another strength of this concept. With space often at a premium in modern homes and offices, the small footprint of Jupiter X makes it an attractive choice for those who want to stay fit without sacrificing valuable real estate. Its lightweight profile suggests easy repositioning, so users can move it as needed to accommodate changing layouts or routines.

Although Jupiter X is not yet available for purchase, its concept is most likely attractive to design fans and fitness lovers alike. If brought to market, Jupiter X could set a new standard for exercise equipment that merges high performance with minimalist elegance. As home-based and flexible fitness solutions continue to rise in popularity, concepts like Jupiter X highlight the growing demand for products that are both functional and aesthetically pleasing.

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Memflix – Transformez vos données en vidéos MP4 consultables instantanément

Ça va, pas trop chaud ? Alors tant mieux, parce que je vais vous faire avoir une petite suée tellement ce truc est cool ! Ça s’appelle Memflix et c’est une bibliothèque JavaScript qui transforme vos documents texte en… fichiers vidéo MP4 ! Oui, vous avez bien lu. Et le plus fou, c’est que vous pouvez ensuite faire des recherches sémantiques ultra-rapides dans ces vidéos.

L’idée est tellement simple qu’elle en devient géniale car au lieu de stocker vos données dans une base de données traditionnelle, Memflix encode tout dans des QR codes qui sont ensuite intégrés frame par frame dans une vidéo. Résultat ? Un stockage 10 fois plus efficace qu’une base de données classique et des recherches qui prennent moins d’une seconde, même sur des millions de chunks de texte.

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