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25 ans de fidélité Apple et paf, compte bloqué sans explication

Edit du 22/12/2025 : Bonne nouvelle ! Le développeur a finalement récupéré son compte. Un employé d'Apple Executive Relations basé à Singapour l'a contacté pour lui annoncer que tout était réglé. Il s'avère que la carte cadeau qu'il avait essayé d'utiliser avait déjà été "consommée" d'une manière ou d'une autre (probablement du tampering classique de carte cadeau), et son compte s'est retrouvé flaggé à cause de ça. Apple lui a conseillé de n'acheter des cartes cadeaux que directement chez eux et quand il a demandé si ça signifiait que leur chaîne d'approvisionnement (Blackhawk Network, InComm et autres revendeurs) était peu fiable, Apple a refusé de commenter. Comme quoi, même après 25 ans de fidélité, faut quand même gueuler un bon coup pour que ça bouge...


Vous vous souvenez de mes conseils sur les backups ? Ceux que je vous rabâche régulièrement depuis des années ? Hé bien voici une histoire qui va vous donner envie de les suivre une bonne fois pour toutes.

Dr Paris Buttfield-Addison, c'est un développeur Apple depuis 25 ans. Le mec a écrit plus de 20 bouquins sur Objective-C et Swift, il co-organise le plus ancien événement développeur Apple non-officiel... Bref, c'est pas un random qui a téléchargé une app météo une fois. C'est un évangéliste Apple depuis 30 ans.

Et bien du jour au lendemain, son compte Apple ID a été fermé. Sans explication. Sans recours. Sans rien.

L'élément déclencheur ? Il a essayé de racheter une carte cadeau Apple de 500 dollars pour payer son abonnement iCloud+ de 6 To. Le code a foiré, le vendeur lui a proposé un remplacement, et quelques temps après... boom, compte verrouillé.

Résultat : environ 30 000 dollars de matos Apple devenu inutilisable, des milliers de dollars de logiciels et médias achetés auxquels il n'a plus accès, plus d'iMessage, et surtout des téraoctets de photos de famille qu'il ne peut plus récupérer. 25 ans de souvenirs numériques, volatilisés.

Le support Apple ? Réponse standard : fermé pour "conformité avec les conditions". Pas d'explication. Zéro escalade possible. Et comme conseil : créer un nouveau compte. Sauf que ça pourrait aussi le faire bannir ce nouveau compte. Logique Apple...

Et le pompon ? On lui a également suggéré de se présenter physiquement au siège australien d'Apple. Comme si le mec allait prendre un billet d'avion pour aller plaider sa cause en personne. C'est difficilement compréhensible comme réponse venant d'une boîte qui vaut 3000 milliards de dollars.

Le truc, c'est que cette histoire peut arriver à n'importe qui. Que ce soit chez Apple, Google ou Microsoft, vous êtes à la merci d'un algorithme qui décide un beau matin que votre compte est suspect. Et bonne chance pour trouver un interlocuteur prêt à mouiller sa chemise pour vous. Spoiler : y'en a pas.

Moi-même j'ai eu tellement de problèmes de synchro avec iCloud au fil des années que j'ai perdu des fichiers. C'est de la merde, vraiment. Optez pour un truc mieux si vous le pouvez.

Du coup, comment éviter ça ? L'idéal c'est l'auto-hébergement si vous avez le temps et les compétences. Sinon, au minimum, faites des backups réguliers de vos données. Pour Apple Notes par exemple, y'a un outil qui s'appelle Exporter qui permet d'exporter toutes vos notes vers du Markdown ou du HTML. Comme ça le jour où Tim Cook décide que votre tronche lui revient pas, vous aurez au moins une copie de vos données quelque part.

Bref, ne faites jamais confiance à 100% à ces plateformes avec vos données les plus précieuses. Elles peuvent vous couper l'accès du jour au lendemain, et vous n'aurez aucun recours...

Source : hey.paris

Nintendo peut bannir votre Switch 2 à vie et vous devrez les supplier de vous pardonner

Y'a des fois où je me dis que certaines entreprises font vraiment tout pour qu'on les déteste. Et Nintendo vient de passer un cap dans le mépris de ses clients.

La Free Software Foundation vient de publier un article au vitriol sur les nouvelles conditions d'utilisation de la Switch 2. En fait, Nintendo s'arroge désormais le droit de rendre votre console "définitivement inutilisable en tout ou en partie" s'ils estiment que vous avez violé leurs conditions. Oui, vous avez bien lu... Vous achetez une console, vous la payez plein pot, et si Nintendo soupçonne que vous avez fait un truc qui leur plaît pas, ils peuvent vous bannir des services en ligne à vie. La console reste utilisable hors-ligne, mais bon courage pour jouer à quoi que ce soit de récent sans téléchargements ni mises à jour.

Et attendez, c'est pas fini car les motifs de bannissement sont d'une largeur hallucinante. Modifier votre console c'est ban, jouer à des jeux de backup c'est ban, utiliser une flashcart c'est ban. Et le pire : acheter un jeu d'occasion peut vous valoir un bannissement !! U n mec a acheté une cartouche sur une marketplace, et sa console a été bannie parce que le précédent proprio avait peut-être cloné le jeu. Certains ont quand même réussi à faire lever le ban en prouvant que leur achat était légitime, mais faut voir la procédure de zinzin... c'est à vous de prouver votre innocence, et surtout pas à Nintendo de prouver votre culpabilité.

Les conséquences peuvent donc être permanentes et sont liées à la console elle-même, et pas à votre compte. Plus d'eShop, plus de téléchargements, plus de mises à jour de sécurité, plus de jeux en ligne. Vos jeux numériques déjà téléchargés restent jouables hors-ligne, et ceux liés à votre compte peuvent être récupérés sur une autre console. Mais si vous revendez la console, le nouveau propriétaire héritera du ban. Sympa pour le marché de l'occasion.

D'ailleurs, quelqu'un a acheté une Switch 2 reconditionnée en pensant faire une bonne affaire... et s'est retrouvé avec du matériel parfaitement fonctionnel mais inutilisable pour les services en ligne et la plupart des jeux récents. Nintendo avait banni la console avant qu'elle soit remise en vente.

Le pire dans tout ça c'est que les conditions d'utilisation incluent une clause d'arbitrage obligatoire. Cela veut dire que vous renoncez à votre droit de poursuivre Nintendo en justice, de participer à un recours collectif, ou même d'avoir un procès avec jury. Il existe un opt-out dans les 30 jours suivant l'achat, mais qui lit vraiment les CGU d'une console de jeu ?

Heureusement, tout le monde n'accepte pas ces conneries puisque le Brésil vient d'ouvrir une enquête contre Nintendo car Procon-SP, l'organisme de protection des consommateurs de Sao Paulo, considère que cette politique viole les droits des utilisateurs à accéder aux services qu'ils ont payés. En Europe, le droit de la consommation offre aussi des protections que les Américains n'ont pas.

Bref, Nintendo continue de prouver qu'on peut faire des jeux exceptionnels tout en traitant ses clients comme des criminels, alors la prochaine fois que vous hésitez entre une Switch et une Steam Deck, pensez-y.

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CENI - La Chine vient de mettre en service l'héritier d'ARPANET

Vous vous souvenez d'ARPANET, ce réseau militaire américain des années 60-70 qui a donné naissance à Internet ? En 2006, les États-Unis ont remis le couvert avec GENI, un autre réseau de recherche afin de tester les technologies futures du web et qui a fonctionné durant plus d'une décennie avant de s'éteindre progressivement jusqu'en 2023.

Et aujourd'hui, devinez qui vient de prendre le relais ?

La Chine, évidemment !

Le pays vient en effet d'annoncer la mise en service officielle de CENI, pour China Environment for Network Innovation, qui est ni plus ni moins que la première infrastructure nationale chinoise dédiée à l'innovation dans les technologies réseau. Et les specs font un peu peur je dois dire...

Il s'agit d'un réseau qui relie 40 villes chinoises via plus de 55 000 km de fibre optique et qui a nécessité plus de 10 ans de construction. Le truc est capable de supporter 128 réseaux hétérogènes simultanément et de mener 4 096 tests de services en parallèle... Niveau chiffres, c'est assez costaud.

Pour vous donner une idée de ce que ça peut faire, ils ont effectué un test de transfert avec le radiotélescope FAST dans la province du Guizhou. Résultat, 72 téraoctets de données transférées vers la province du Hubei en à peine 1,6 heure sur une distance d'environ 1 000 km. Un calcul rapide nous donne un débit proche des 100 Gbit/s soutenu sur la durée... Sur une connexion fibre grand public à 1 Gbit/s, ce même transfert aurait pris environ une semaine.

Mais le plus impressionnant, c'est la stabilité du bouzin. D'après Liu Yunjie, le chef scientifique du labo Zijin Mountain, CENI affiche zéro perte de paquets lors des tests avec une gigue de latence inférieure à 20 microsecondes, même à pleine charge, sur un backbone de 13 000 km traversant 13 provinces et gérant 10 000 services déterministes. Ce sont des performances qu'on ne voit pas tous les jours...

Et côté applications, c'est le feu ! Huawei et Baidu sont déjà sur le coup pour tester leurs technos respectives, notamment pour des modèles d'IA avec 100 milliards de paramètres, dont chaque itération ne prend que 16 secondes grâce aux débits de CENI pour synchroniser les GPU. Y'a aussi le support des technologies 5G-A et 6G qui est prévu, ainsi que des applications pour l'industrie, l'énergie, la santé et l'éducation.

Et leur prochaine étape, ça va être de connecter 100 universités et entreprises leaders au réseau.

L'objectif avoué de CENI, c'est donc de développer des innovations "5 à 10 ans en avance sur l'industrie" et de, je cite, "prendre l'initiative dans la compétition internationale en matière de cyberespace". Bref, c'est aussi une question de souveraineté technologique et de positionnement géopolitique.

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La Chine reprend donc explicitement le flambeau des projets de recherche réseau américains désormais abandonnés. ARPANET a ouvert la voie dans les années 70, GENI a pris le relais jusqu'en 2023, et maintenant c'est CENI qui devient le laboratoire mondial pour les architectures réseau du futur.

Et avec ses 221 brevets déposés, 139 droits d'auteur logiciels et 206 normes internationales et nationales, le projet a déjà une belle base de propriété intellectuelle...

Donc on verra bien ce qui en sortira dans les années à venir...

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5 ans de prison pour avoir codé un portefeuille Bitcoin un peu trop respectueux de la vie privée

Keonne Rodriguez, le développeur derrière Samourai Wallet, vient de se prendre 5 ans de taule pour avoir créé un portefeuille Bitcoin qui protégeait un peu trop bien l'anonymat de ses utilisateurs.

Samourai Wallet, c'était un portefeuille Bitcoin open source lancé en 2015 avec comme promesse de permettre aux gens d'utiliser leurs bitcoins sans que le monde entier puisse tracer chacune de leurs transactions. Le truc utilisait une technique appelée le "coin mixing" qui, pour faire simple, mélange les transactions de plusieurs personnes pour brouiller les pistes et rendre le traçage quasi impossible.

Grave erreur car ça les États n'aiment pas !

Et voilà pourquoi en avril 2024, le FBI a débarqué chez Rodriguez à 6h du matin, arme au poing, devant sa femme et ses enfants. L'accusation ? Blanchiment d'argent et exploitation d'une entreprise de transmission monétaire non autorisée. Le Département de la Justice américain affirme que plus de 237 millions de dollars de "produits criminels" seraient passés par Samourai, provenant selon eux du trafic de drogue, de marchés du darknet, de fraudes diverses et même d'un site pédopornographique.

Rodriguez maintient qu'il a juste créé un logiciel, point. Dans l'interview ci-dessous accordée à Reason Magazine juste avant son incarcération ce 19 décembre, il explique qu'il n'a jamais eu accès aux fonds des utilisateurs et qu'il ne savait pas qui utilisait son outil ni pourquoi.

Sauf que le gouvernement américain voit pas les choses comme ça et pour eux, proposer un service qui rend les transactions Bitcoin intraçables, c'est forcément faciliter le crime. Peu importe que la plupart des gens voulaient juste protéger leur vie financière des regards indiscrets. Comme le dit Rodriguez : "Si vous dites que la vie privée financière est un crime, alors vous dites que la liberté est un crime."

Aussi, le dossier d'accusation contient des éléments qui vont au-delà du simple "j'ai codé un logiciel". D'abord, Samourai n'était pas qu'un bout de code open source tournant en local puisque l'équipe opérait des serveurs centralisés indispensables au fonctionnement du mixing et collectait des frais sur chaque transaction (environ 4,5 millions de dollars au total). Ensuite, certaines communications publiques des fondateurs étaient... comment dire... pas très smart. Par exemple, en juin 2022, après l'invasion de l'Ukraine et les sanctions internationales, le compte Twitter de Samourai (géré par Rodriguez) postait un message accueillant explicitement les oligarques russes cherchant à contourner les sanctions. Et quand Europol a identifié Samourai comme une "top threat", Hill a répondu de manière provocante en mode "venez nous chercher". Des documents marketing internes destinés aux investisseurs ciblaient même explicitement les "Dark/Grey Market participants".

Bref, la défense "j'ai juste écrit du code innocent" est un peu plus compliquée à tenir quand on tweete qu'on accueille les fraudeurs fiscaux russes à bras ouverts.

Ce qui pose quand même question, c'est le précédent. Où trace-t-on la ligne entre un outil de privacy légitime et une infrastructure criminelle ? Rodriguez n'a pas volé d'argent directement, mais il a opéré un service qui facilitait sciemment le blanchiment, tout en étant rémunéré pour ça. C'est différent de Tor ou Signal, dont les créateurs ne collectent pas de frais sur chaque utilisation et ne font pas de com' pour attirer les criminels.

Son avocat a bien évidemment tenté de négocier une peine plus légère en invoquant l'absence d'antécédents criminels et le fait qu'il soit père de famille, mais le juge a choisi d'appliquer le maximum prévu. William Hill, le cofondateur et CTO de Samourai, a lui aussi écopé de 4 ans pour les mêmes charges.

Après y'a quand même une lueur d'espoir pour lui car Trump a récemment laissé entendre qu'il pourrait examiner le dossier pour une éventuelle grâce présidentielle. Rodriguez reste optimiste là-dessus, même s'il sait que ça peut prendre du temps...

Bref, l'affaire Samourai Wallet n'est probablement pas le meilleur étendard pour défendre la vie privée financière car même si les outils de privacy sont légitimes et nécessaires, quand on opère une infrastructure centralisée, qu'on collecte des millions en frais, et qu'on fait ouvertement de la pub pour attirer les criminels... faut pas s'étonner que ça finisse mal...

Article mis à jour le 21 décembre pour y intégrer le dossier d'accusation à côté duquel j'étais totalement passé. Toutes mes excuses pour ça et merci au gentil lecteur qui m'a averti par mail de son existence.

Anker Prime 160W : minuscule, écran tactile, écran.... c'est le chargeur GaN USB-C le plus dingue que j'ai eu l'occasion de tester

– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –

Bon vous commencez à le savoir, j’ai une passion sans nom pour les câbles et les chargeurs USB-C. Mais j’imagine que je ne suis pas le seul, On connaît tous cette angoisse du geek en vadrouille : le sac à dos qui pèse un âne mort à cause de la collection de transformateurs qu'on se sent obligé de trimballer. Entre la brique du MacBook, le chargeur rapide du smartphone et celui de la tablette, on se retrouve vite avec une multiprise ambulante. Après avoir bavé devant son annonce, j’ai fini par acheter le tout dernier Anker Prime 160W , et si vous cherchez à optimiser votre setup de voyage, ce petit concentré de technologie risque fort de vous taper dans l'œil. C’est clairement une dinguerie.

La première chose qui frappe quand on déballe la bête, c'est le contraste entre sa taille et sa fiche technique. Anker a réussi à faire tenir une puissance totale de 160 Watts dans un boîtier de plus en plus compact qui n'est pas beaucoup plus gros qu'un boîtier d'AirPods Pro. Grâce à l'utilisation massive du GaN (Nitrure de Gallium), ils obtiennent une densité énergétique de plus en plus folle, rendant ce chargeur environ 70 % plus petit que si vous deviez empiler les trois chargeurs standards nécessaires pour obtenir la même puissance. C'est fini l'époque où puissance rimait forcément avec encombrement. Mais ce qui est fou c’est quand on compare ce chargeur à des chargeurs GaN d’il y a un ou deux ans, les progrès sont encore fous…

Sous le capot, la gestion de l'énergie est impressionnante grâce à leur puce PowerIQ 5.0. Si vous êtes pressé et que vous branchez uniquement votre ordinateur portable sur le port principal, le chargeur est capable de délivrer 140 Watts en continu, ce qui permet par exemple de remonter la batterie d'un MacBook Pro 16" de 0 à 50 % en seulement 25 minutes. Mais la vraie force du produit réside dans sa capacité à gérer trois appareils simultanément sans sourciller. Vous pouvez brancher votre laptop, votre iPhone 16 et votre iPad en même temps, et le chargeur va négocier intelligemment la tension pour chaque port afin d'optimiser la vitesse de charge globale sans surchauffe.

Là où Anker va chercher notre petit cœur de geek, c'est avec l'intégration de la technologie AnkerSense View. Le chargeur est équipé d'un écran tactile et rotatif qui vous donne toutes les infos en temps réel. C'est peut-être un détail pour le commun des mortels, mais voir s'afficher la puissance exacte délivrée à chaque appareil ou la température interne du chargeur procure une satisfaction assez particulière.

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Le tout est même connecté en Bluetooth, ce qui vous permet via l'application dédiée de surveiller les courbes de consommation, de vérifier la santé de la charge ou même de définir une priorité sur un port spécifique directement depuis votre smartphone.

Au final, même si le tarif dépasse les 100 euros (souvent en promo) ce qui peut sembler élevé pour un accessoire, c'est un investissement que je recommande vivement à ceux qui bougent beaucoup. Remplacer trois blocs d'alimentation par un seul objet aussi design, performant et intelligent, c'est un vrai gain de confort au quotidien. C'est typiquement le genre d'accessoire qu'on regrette de ne pas avoir acheté plus tôt une fois qu'on l'a glissé dans sa poche. Il est disponible par ici sur Amazon !

Article invité publié par Vincent Lautier . Vous pouvez aussi faire un saut sur mon blog , ma page de recommandations Amazon , ou lire tous les tests que je publie dans la catégorie "Gadgets Tech" , comme cette liseuse Android de dingue ou ces AirTags pour Android !

L'Allemagne transforme des cafards en espions cyborgs

Vous pensiez que les cafards servaient juste à vous faire flipper quand vous allumez la lumière de la cuisine de votre Airbnb à 3h du mat (Oui c'est une histoire vraie que j'ai vécue) ?

Hé bien une startup allemande a décidé de leur donner une seconde vie un peu plus... stratégique. SWARM Biotactics , fondée en 2024 et basée à Kassel, développe des cafards de Madagascar équipés de mini sacs à dos bourrés d'électronique pour des missions de reconnaissance militaire.

Le concept c'est assez dingue quand on y pense car ces cafards siffleurs de Madagascar (les gros qui font du bruit, vous voyez le genre...) sont équipés de petits sacs à dos de 15 grammes contenant des caméras, des microphones, un radar Doppler et des modules de communication sécurisés. L'objectif c'est de descendre à 10 grammes pour optimiser leur mobilité, mais ces bestioles peuvent déjà transporter une charge utile significative.

Y'avait exactement ça dans le film Le Cinquième Élément, j'sais pas si vous vous souvenez.

Et le truc encore plus fou c'est leur système de contrôle. Des électrodes sont fixées sur les antennes du cafard pour stimuler sa navigation naturelle. En gros, quand on active l'électrode gauche, le cafard pense qu'il y a un obstacle de ce côté et tourne à droite. C'est Dora l’exploratrice version télécommandée, le bordel.

Alors pourquoi des cafards plutôt que des drones classiques ou des petits vieux trépanés ? Hé bien parce que ces petites bêtes sont quasi indestructibles. Elles résistent à la chaleur, aux produits chimiques, aux radiations, et peuvent se faufiler dans des endroits où aucun robot ne pourrait passer. Que ce soit des décombres après un tremblement de terre, des zones contaminées, des bâtiments effondrés... Tout comme BHL, le cafard s'en fout, il passe.

Et la startup ne compte pas s'arrêter au contrôle individuel. Elle développe des algorithmes pour coordonner des essaims entiers de cafards cyborgs de manière autonome. Ça représente des dizaines, voire de centaines d'insectes opérant ensemble, du coup ça ressemble de plus en plus à un épisode de Black Mirror, mais c'est bien réel.

SWARM travaille déjà avec la Bundeswehr, l'armée allemande, pour tester ses cafards sur le terrain. Et c'est vrai que contexte géopolitique aide pas mal car avec la guerre en Ukraine, l'Allemagne repense sérieusement sa défense et s'intéresse à ce genre de technologies alternatives. En juin, la startup a levé 10 millions d'euros en seed, portant son financement total à 13 millions d'euros.

Pour l'instant, SWARM se concentre donc sur la défense et la reconnaissance donc pas question de transformer les cafards en kamikazes avec des explosifs, même si Wilhelm reconnaît que les applications pourraient évoluer "légalement" à l'avenir. Et au-delà du militaire, il voit aussi un potentiel pour les opérations de sauvetage, comme envoyer des cafards dans des bâtiments effondrés pour localiser des survivants.

Voilà, les premiers déploiements opérationnels à grande échelle sont prévus pour dans 18 à 24 mois alors d'ici là, si vous croisez un cafard avec un truc bizarre sur le dos, c'est peut-être pas une bonne idée de l'écraser...

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Mon nouveau semainier est incroyable !

Les amis aujourd'hui j'ai eu une jolie surprise ! Ma femme qui se trouve être, par le plus grand des hasards, l'être le plus exceptionnel de cette planète, a aussi de nombreux talents.

Et parmi ses talents, elle est capable de faire surgir du néant des cahiers, livres, agendas et tout autre objet de papèterie 100% faits maison. C'est assez fou.

Et moi de mon côté, bien que j'adore la technologie, je suis assez bordélique sur l'organisation de ma semaine, le suivi de mes tâches, le suivi de mes rendez-vous et compagnie. Et ne me parlez pas de Google Calendar ou de todo list ou encore de rappels dans le smartphone, tout ceci me gave profondément.

Alors j'ai trouvé une solution, c'est de mettre un semainier tout pourri devant moi sur le bureau. A l'ancienne quoi mais au moins, j'ai tout sous les yeux et grâce à ça, je n'ai pas besoin d'ouvrir une app, d'activer des notifs relous et youpi, je n'oublie quasiment plus rien ^^.

C'est peut-être le dernier truc de ma life que je n'ai pas dématérialisé.

Et je devais en racheter un pour la nouvelle année, quand j'ai eu l'idée de demander à ma femme de m'en faire un from scratch 100% custom. Donc elle s'est mise au boulot dans le plus grand des secrets et l’œuvre d'art m'a été révélée ce matin.

Alors je vous montre ça, car c'est magnifique !

Comme vous pouvez le voir, il est bleu comme mon site, un petit côté Jean's que j'aime beaucoup et mon logo doré ainsi que l'URL de mon site au dos.

Puis alors ces petits coins en métal, ça fait toute la différence sans oublier la doublure, et le petit logo Korben également à l'intérieur des pages. Bref c'est royal !

Voilà, c'était juste pour partager cette beauté avec vous.

C'est Noël avant l'heure dans mon ti cœur et avec ça, je serais d'attaque pour l'année qui vient !

Des robots plus petits qu'un grain de sel qui nagent, pensent et agissent tout seuls

J'ai toujours été fasciné par les nanobots dans les films de science-fiction... Ces petites bestioles microscopiques qu'on injecte dans le corps pour réparer des trucs ou tuer des méchants et qui encore jusqu'à aujourd'hui paraissait impossible...

Eh bien on n'en est plus très loin, les amis, car des chercheurs de l'Université de Pennsylvanie et du Michigan viennent de créer les plus petits robots autonomes et programmables jamais conçus. Et quand je dis petits, je vous parle de machines qui font moins d'un demi-millimètre, donc plus petits qu'un grain de sel. C'est à peine visibles à l’œil nu alors bon courage pour les retrouver si vous en perdez un sur votre bureau.

D'après ce que je comprends, c'est que c'est le premier micro-robot capable de sentir, de penser et d'agir. Bah oui, parce que jusqu'à aujourd'hui, les robots de cette taille avaient besoin d'être contrôlés de l'extérieur, avec des champs magnétiques ou des joysticks. Mais là, ces petits gars sont complètement autonomes.

Alors comment est-ce qu'ils bougent sans moteur ni hélice ? Hé bien au lieu de pousser l'eau directement, les robots génèrent un champ électrique qui déplace les ions dans le liquide. Ces ions poussent ensuite les molécules d'eau, et hop, ça avance. Y'a aucune pièce mobile ce qui veut dire que ces robots peuvent nager pendant des mois sans s'user.

Côté "cerveau", c'est l'équipe de David Blaauw au Michigan qui s'en est chargée. Son labo détient le record du plus petit ordinateur au monde, donc forcément, ça aide. Le processeur embarqué consomme seulement 75 nanowatts ce qui est 100 000 fois moins qu'une montre connectée. Pour réussir cette prouesse, les chercheurs ont dû repenser toute l'architecture de programmation pour faire rentrer des instructions complexes dans cet espace très réduit.

Et leur énergie, ils la tirent de la lumière grâce à des cellules solaires qui recouvrent leur surface et récupèrent l'énergie lumineuse. Et le plus cool, c'est que les impulsions de lumière servent aussi à programmer chaque robot individuellement grâce à des identifiants uniques.

Ces petites machines embarquent aussi des capteurs de température capables de détecter des variations d'un tiers de degré Celsius et pour communiquer entre eux, les robots se tortillent, un peu comme la danse des abeilles. En faisant cela, ils peuvent se coordonner en groupe et effectuer des mouvements complexes tous ensemble.

Et le plus dingue dans tout ça c'est leur coût de fabrication. Ça coûte un centime par robot ! Donc c'est top pour de la production en masse car avec cette avancée, vont suivre de nombreuses applications médicales concrètes... Imaginez des robots qu'on injecte dans votre petit corps de victime pour aller délivrer un médicament pile au bon endroit. Ou analyser l'état de vos cellules sans avoir à vous ouvrir le bide. Voire reconnecter des nerfs sectionnés ? On peut tout imagine avec ce nouveau genre de médecine de précision...

Bienvenue dans l'ère des machines microscopiques autonomes mes amis ! Et à un centime pièce la bestiole, j'imagine qu'ils ne vont pas se gêner pour en fabriquer des milliards !

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