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SkillsMP - Plus de 26 000 skills Claude à portée de clic

Vous utilisez Claude Code ? Alors vous savez probablement que l'outil d'Anthropic peut être étendu avec des "Skills", c'est à dire des modules qui ajoutent des capacités supplémentaires à Claude. Y'a un fichier SKILL.md, des scripts optionnels, et comme ça, votre assistant sait faire de nouvelles choses. Sauf que pour trouver ces skills quand on n'a pas envie de se les palucher à la main (ou à l'IA), faut aller les chercher dans les repos GitHub, fouiller les README, comparer les étoiles... La flemme quoi...

C'est la raison d'être de SkillsMP qui vient résoudre ce problème. C'est en fait un marketplace communautaire (pas affilié à Anthropic) qui agrège plus de 26 000 skills Claude provenant de dépôts GitHub publics, le tout présenté dans une interface qui ressemble à un App Store, avec des catégories, des stats, et tout le toutim.

Je vous préviens d'emblée, le site est un peu bordélique. Entre les filtres, les catégories (Développement, Outils, Data & AI, DevOps...), les tris par popularité ou mise à jour récente, et l'interface du tur-fu, faut un peu tâtonner au début. Mais une fois qu'on a pigé comment ça marche, c'est vraiment cool de pouvoir explorer tout ça au même endroit.

Le truc intéressant c'est que SkillsMP filtre automatiquement les repos de mauvaise qualité. Pour qu'un skill apparaisse, il faut minimum 2 étoiles sur GitHub. Ça évite de se retrouver avec des trucs abandonnés ou mal foutus. Y'a même un badge "Marketplace Ready" pour les skills qui ont un fichier marketplace.json bien configuré.

Pour installer un skill que vous avez trouvé, vous avez alors 3 options. Soit vous le mettez dans ~/.claude/skills/ pour l'avoir disponible partout sur votre machine. Soit vous le collez dans .claude/skills/ dans votre projet si vous voulez le partager avec votre équipe via Git. Soit vous passez par l'installation plugin avec une commande du genre /plugin marketplace add anthropics/skills.

La différence avec les commandes slash c'est que les skills sont "model-invoked". Ça veut dire que c'est Claude qui décide tout seul quand les utiliser en fonction du contexte de votre demande. Vous n'avez donc pas besoin de taper /truc pour activer un skill, il se déclenche automatiquement quand c'est pertinent.

Attention quand même, comme toujours avec du code open source venu d'Internet, les développeurs de SkillsMP le précisent bien, ils filtrent les repos pourris mais ça reste votre responsabilité de vérifier ce que vous installez. Un skill a accès à pas mal de trucs sur votre machine, donc prenez 2 minutes pour auditer le code avant d'installer un truc d'un développeur inconnu.

Bref, si vous passez beaucoup de temps sur Claude Code et que vous voulez découvrir ce que la communauté a créé comme extensions, SkillsMP c'est un bon point de départ. C'est gratuit, y'a pas besoin de compte, et ça vous évite de passer des heures à fouiller GitHub manuellement.

Un grand merci à Lorenper pour le partage !

Pixel Snapper - L'outil qui répare le pixel art baveux des IA

Si vous avez déjà essayé de générer du pixel art avec une IA comme Midjourney ou le nouveau modèle Nano Banana Pro de Google, vous avez forcément remarqué ce problème : c’est moche de ouf ! Enfin non, c’est pas moche dans l’absolu, mais les pixels sont tout sauf alignés sur une grille propre. On se retrouve avec des trucs qui ressemblent à du pixel art de loin, mais qui sont en fait une bouillabaisse de pixels de tailles variables, mal placés, avec des anti-aliasing qui n’ont rien à faire là.

Heureusement pour nous, Pixel Snapper va nous aider à corriger tout ça en quelques secondes !

L’outil est développé par Hugo-Dz sur GitHub dans le cadre du projet Sprite Fusion. Vous balancez votre image de pixel art foireuse, et il recale automatiquement chaque pixel sur une grille propre comme ça, fini les pixels qui font du 1,3 × 0,8 au lieu de faire un beau carré 1 × 1 comme le bon dieu du rétro gaming l’a voulu.

Voici la différence… A gauche c’est l’image IA, et à droite, c’est l’image recalée comme il faut :

Le truc cool, c’est que l’outil préserve tous les détails de votre image, c’est à dire le dithering, les courbes, les petits trucs subtils que vous ne voulez pas perdre dans la conversion. C’est pas un outil qui va vous massacrer l’image en la pixelisant bêtement même si certaines couleurs sautent car faut pas dépasser les 16 couleurs.

Voilà, il analyse la structure et recale intelligemment chaque élément sur la grille cible en moins de 2 secondes. Y’a pas besoin de vous créer un compte et c’est sans limite.

En plus, c’est gratuit et open source, donc vous pouvez l’utiliser pour vos projets perso comme pour vos jeux commerciaux sans vous poser de questions. D’ailleurs si vous bossez avec Unity, Godot, Defold ou Flame, les assets générés sont directement utilisables dans vos projets.

Voilà, si vous utilisez des générateurs d’images IA pour créer des assets de jeux rétro et que vous en avez marre de passer des heures à recaler les pixels à la main, testez Pixel Snapper !

Itoa - Pour convertir une image en ASCII Art

Vous avez un iPhone qui prend des photos 48 mégapixels, un écran Retina qui affiche 254 pixels par pouce, et des GPU qui font tourner des jeux en 4K mais ce que vous n’avez pas c’est Itoa , un outil web qui fait exactement l’inverse puisqu’il transforme vos images haute-définition en une grille de caractères ASCII monochrome / couleur de 10 symboles maximum (Par exemple : .:-=+*#%@).

Car l’ASCII art, c’est littéralement la mise à mort volontaire de l’image. Vous prenez quelque chose qui a besoin de millions de pixels pour exister et vous le réduisez à une poignée de caractères typographiques et en 2025, ça continue !

Sur que itoa (ça veut dire “image to ascii art”, au fait) fait ça très bien ! C’est donc, vous l’aurez compris, un convertisseur image-vers-ASCII codé en React et Vite qui tourne directement dans votre navigateur. Vous glissez dessus une image JPG, PNG ou GIF, et hop, l’outil vous la transforme en grille de caractères.

Deux modes sont dispo : monochrome pur et dur, ou couleur où chaque caractère hérite de la teinte du pixel d’origine. Vous pouvez aussi contrôler la taille de sortie (petit, moyen, grand) et exporter le résultat en PNG si vous voulez le partager ou l’imprimer.

Techniquement, itoa utilise l’API Canvas HTML5 pour analyser votre image. Ensuite, l’image est redimensionnée en gardant son ratio, puis chaque pixel est analysé. Pour le mode monochrome, l’algorithme calcule la luminance et ensuite l’outil mappe la valeur sur une échelle de caractères allant du plus clair (.) au plus foncé (@). Et pour le mode couleur, chaque pixel conserve sa couleur RGB d’origine via des balises HTML.

Bien sûr, itoa n’est pas le seul convertisseur ASCII du monde. Y’a pas exemple ManyTools.org qui fait le job depuis des années, Folge.me avec son interface moderne et ses options couleur, ou encore ASCII-Art-Generator.org qui peut exporter en SVG.

Bref, si vous aimez la nostalgie tech ou si vous voulez illustrer des .txt, c’est l’outil qu’il vous faut !

A découvrir ici !

Zniko - Pour prendre du plaisir avec une seule main

Ce matin sur mon live Twitch , Zniko Boc a débarqué pour me montrer un truc qu’il a fabriqué ! Il s’agit d’une manette de jeu pour jouer avec… une seule main !

Car Zniko est aphasique depuis un accident vasculaire cérébral (AVC). Il a du mal à parler, à lire et à écrire et il n’a aucune sensation du côté droit. Du coup, pour continuer à jouer aux jeux vidéo, il a cherché des solutions. Il a testé toutes les manettes adaptatives du commerce, du Xbox Adaptive Controller de Microsoft à 90 euros. au Sony Access. Bref, tous les trucs qui existent sur le marché et aucun ne lui a convenu vraiment.

Pas mal de problèmes d’accessibilité aux touches, de la latence, un ergonomie pas folle… Et quand vous êtes dans cette situation et que vous dépensez 90 balles pour un truc qui ne résout pas votre problème, ça énerve !

Alors Zniko a fait ce que font les makers quand les solutions du commerce sont pourries : il a construit la sienne ! Il a modélisé sa propre manette, trouvé les composants nécessaires, et adapté un logiciel.

Et ça fonctionne !!

La manette de Zniko permet de jouer de la main gauche ou de la main droite sur PC, Xbox One, Nintendo Switch et PlayStation. Soit 4 plateformes différentes avec le même hardware. Elle peut se fixer sur un bureau ou un plateau. Ou alors vous la sanglez autour de votre cuisse, et vous jouez comme ça, OKLM.

Le mec a testé sa manette sur un paquet de jeux : Minecraft, Mario Kart 8 Deluxe, Super Mario Bros Wonder, Metroid Dread, Metroid Prime 1, Risk of Rain 2, Zelda Breath of the Wild, Super Mario Odyssey, Monster Hunter Rise…etc et ça marche du feu de dieu !

Après y’a quand même quelques limitations notamment pour les jeux de tir où vous devez viser librement, c’est plus compliqué. Risk of Rain 2 sans sélection automatique des ennemis, c’est la galère. Par contre, Metroid Prime 1 avec le lock-on, ça passe nickel. Et les triggers analogiques genre accélérateur progressif, la manette Zniko peut pas le faire soit c’est à fond, soit c’est rien. Mais pour la majorité des jeux, ça fonctionne très bien !

Le truc dingue, c’est comment il a monté ça car Zniko a mobilisé toute sa famille. Son père, ancien électricien, a fait les soudures sur la première version. Sa femme, sa fille et son fils l’ont aidé pour les vis et les trous parce que visser et percer avec une seule main fonctionnelle, c’est pas évident !

Et côté technique, Zniko a utilisé le logiciel open source GP-2040 . C’est un firmware qui transforme n’importe quel microcontrôleur en manette universelle.

Bref, c’est un super projet collaboratif finalement avec une famille soudée, et une communauté maker qui participe pour au final aider le plus grand nombre car Zniko vend maintenant sa manette sur Etsy. Vous pouvez donc l’acheter déjà assemblée, ou en kit avec les pièces détachées si vous voulez la monter vous-même. Main gauche ou main droite, au choix comme je vous le disais. Il propose aussi des tutoriels complets de montage pour ceux qui veulent se lancer !!

Le but de Zniko, c’est pas de devenir riche (Il a tord quand même ^^) mais c’est de rendre sa solution accessible à d’autres personnes dans son cas ! Et c’est pour ça que j’écris cet article aujourd’hui , c’est pour le soutenir et vous faire découvrir sa super manette parce qu’il y en a peut-être parmi vous qui en ont besoin. Voilà, son site c’est sites.google.com/view/zniko Et vous y trouverez toutes les infos.

Bref, je tire mon chapeau à Zniko et je souhaite un immense succès à sa magnifique manette.

Une bataille après l'autre

Ce week-end, j’ai vu le film “Une bataille après l’autre” sans rien en attendre de spécial, c’est vrai. Juste parce qu’en général, j’aime bien ce que propose Leonardo DiCaprio… et 2 heures et demie plus tard, j’étais scotché !

L’histoire suit un ancien révolutionnaire, Bob Ferguson, qui vit planqué avec sa fille après avoir tout laissé tomber. Sauf que son passé le rattrape quand un militaire corrompu qu’il a humilié des années plus tôt refait surface. Et là, Bob doit replonger dans son ancienne vie pour sauver sa fille. Ce film parle de résistance et de gens normaux qui se battent contre un État surpuissant, dans une société qui n’est pas en guerre mais où l’appareil d’État écrase tout sur son passage.

Ça résonne hyper fort avec ce qui se passe en ce moment aux États-Unis avec ces histoires horribles de déportations avec ICE, les familles séparées, tout ça… Le film montre donc des résistants amateurs, qui refusent d’abandonner malgré l’usure du combat et surtout, l’État en face qui ne se lasse jamais et n’abandonne jamais.

Leonardo DiCaprio, comme toujours, est juste parfait dans son rôle. J’adore cet acteur depuis toujours, mais là il livre une performance dingue. Il joue donc cet ex-révolutionnaire fatigué, paranoïaque, qui vit la moitié du temps totalement défoncé pour oublier toute cette merde… Mais quand vient le moment de se bouger, il ne fait pas semblant. C’est une seconde nature chez lui et DiCaprio arrive à montrer cette usure, cette fatigue, tout en gardant cette détermination du type qui ne lâche rien et qui a toujours gardé cette flamme de résistance en lui.

Et puis Sean Penn… OMG… Il y joue le colonel Steven Lockjaw, un militaire complètement taré qui a développé une obsession malsaine pour Bob et sa femme après avoir été humilié. Penn fait vraiment flipper en vieux suprémaciste qui a toutes ses entrées au niveau de l’État. Il est terrifiant de réalisme car c’est un type dangereux avec du pouvoir et ses copains les tarés, ne sont pas mieux.

Le film est réalisé par Paul Thomas Anderson, le mec derrière “There Will Be Blood” et “Licorice Pizza” et il s’attaque ici à un budget énorme, entre 110 et 140 millions de dollars rien que pour ce film. Et ça se voit puisque les scènes d’action sont dingues ! Mais ce qui m’a marqué surtout, c’est l’ambiance. Car Anderson crée une tension permanente avec cette sensation que l’État peut tout écraser à tout moment, et que les résistants sont toujours en danger.

L’histoire est inspirée du roman “ Vineland ” de Thomas Pynchon (lien affilié). Et je ne sais pas si c’est basé sur une histoire vraie ou pas (j’crois pas) mais l’histoire est folle et le casting excellent. Au-delà de DiCaprio et Penn, on a aussi Benicio del Toro, Regina Hall, Teyana Taylor… Tout le monde est au top !

Ce qui m’a plu dans ce film, c’est ce côté amateur de la résistance qui s’organise intelligemment avec des gens normaux, et pas des guerriers entraînés, qui font ce qu’ils peuvent avec leurs moyens limités. Et l’État en face, qui est une machine de guerre totale ayant tout : l’argent, les armes, la légalité. Les résistants, eux, ont juste leur conviction et ils s’y tiennent malgré la violence et le temps qui passe. J’ai eu l’impression de voir de l’eau couler… c’est une résistance fluide, naturelle, humaine…

Voilà, vous l’aurez compris, ça m’a vraiment plu ! Bref, je vous recommande d’aller voir “Une bataille après l’autre” !

Batman Dark Age - Et si Batman oubliait d'être Batman ?

– Article en partenariat avec Urban Comics –

Urban Comics vient sortir Batman Dark Age (lien affilié), et ça me fait plaisir de vous en parler car vous connaissez mon amour pour Batman ! C’est mon seul vrai héros préféré depuis toujours car il a ce côté sombre, cette souffrance, cette humanité que j’adore et qui le met tellement au dessus des autres, et surtout, il n’a aucun super pouvoir ! (Mais un gros paquet de pognon c’est vrai…).

Et ce qui est cool avec cet album, c’est que les auteurs sont partis de ce constant simple : Et si Batman perdait la mémoire ?

On est donc en 2030 et Bruce Wayne est vieux, grabataire, et enfermé dans une maison de retraite. Du coup, pour ne pas tout oublier, il se raccroche à ses souvenirs. Notamment cette nuit de 1957 où tout a basculé, quand ses parents se sont fait descendre, avec un changement majeur par rapport à l’origine classique, c’est que lui n’était pas là. Le bouquin suit alors ses débuts de justicier, son adolescence en colère, l’armée, le rôle important d’Alfred et de Lucius Fox et toute la construction du mythe Batman mais vue depuis le regard d’un vieux bonhomme.

C’est un angle que je trouve vraiment dingue parce qu’on connaît tous l’origine de Batman par cœur, ais là, Russell la revisite totalement en la faisant passer par le prisme de la vieillesse et de la mémoire qui flanche où Batman oublie d’être Batman.

Le scénario est signé Mark Russell (lien affilié) qui a été nominé pour le prix Eisner du meilleur scénariste en 2023. Il a déjà bossé sur Superman Space Age avec les mêmes dessinateurs, une série nominée aux Eisner également. D’ailleurs Batman Dark Age partage le même univers temporel que Superman Space Age, où les événements historiques réels coexistent avec les super-héros DC. On est dans les années 60, en pleine Guerre Froide, mouvement des droits civiques, conquête spatiale…etc et petit Batman grandit dans ce contexte explosif.

Et visuellement, c’est Mike Allred qui gère les dessins, avec sa femme Laura Allred aux couleurs. Si vous connaissez pas le style Allred, imaginez du pop art années 60 qui rencontre Jack Kirby . Des lignes épurées, du dynamisme, des couleurs pétantes… Mike Allred (lien affilié), c’est surtout le mec derrière Madman, iZombie, X-Statix et son style colle parfaitement à cette époque charnière des années 60 où Batman évolue dans cette histoire.

Et là, le fait de passer par la mémoire d’un Bruce Wayne sénile ajoute une couche de mélancolie et d’urgence car il doit se souvenir avant qu’il ne soit trop tard. Le bouquin fait 264 pages et est vendu 25 euros chez Urban Comics dans la collection DC Black Label, qui regroupe les œuvres DC les plus matures et d’un bloc. Batman Dark Age compile en effet les 6 numéros de la série sortie en 2024 aux États-Unis.

Bref, j’ai passé un super bon moment avec cette lecture. Pour ceux qui aiment Batman autant que moi, c’est vraiment le cadeau de Noël idéal. Vous en aurez pour votre argent vu l’épaisseur du bouquin et la qualité du récit et je trouve que Russell et Allred forment un duo très créatif !

D’ailleurs, ce Batman Dark Age fait partie d’une trilogie que Russell et les Allred sont en train de créer chez DC. Après Superman Space Age sorti en début d’année et ce Batman Dark Age (liens affiliés), ils bossent également sur un Wonder Woman qui complétera le tout. Donc si comme moi, vous aimez voir vos héros revisités avec beaucoup d’intelligence et de style, je pense que vous allez vous régaler.

Découvrez Batman Dark Age chez Urban Comics .

Hackez votre mémoire en modifiant votre visage

Utkarsh Gupta, chercheur à l’Anglia Ruskin University de Cambridge, vient de publier une étude dans Scientific Reports de Nature qui va vous faire halluciner. Pour retrouver vos souvenirs d’enfance, il suffit de hacker votre propre visage ! Hé oui, on peut littéralement débloquer sa mémoire avec un simple filtre photo de vous plus jeune.

Car votre cerveau garde vos souvenirs d’enfance derrière une porte verrouillée dont votre visage d’enfant est la clé !

Le principe est simple… vous prenez 50 adultes, vous leur montrez leur propre visage en live sur un écran, mais modifié par un filtre pour ressembler à leur tête de gamin. Ce genre de filtres bébé qui traînent sur Snapchat et Instagram…

Et là, résultat de malade : ceux qui ont vu leur visage d’enfant se sont souvenus de beaucoup plus de détails de leur enfance que ceux qui voyaient leur visage d’adulte. Vraiment beaucoup plus !

Cette technique s’appelle l’enfacement illusion. C’est une illusion cognitive où votre cerveau se fait avoir. Il pense que le visage qu’il voit sur l’écran, c’est le vôtre, comme si vous vous regardiez dans un miroir. D’habitude, l’enfacement illusion sert aux neuroscientifiques pour étudier la plasticité de la représentation de soi mais là, les chercheurs l’ont détournée pour créer une sorte de machine à remonter le temps low-tech.

Votre mémoire est comme un trousseau de clés où chaque visage que vous avez eu dans votre vie correspond à une clé différente. Avec votre tête d’adulte, vous n’avez accès qu’aux souvenirs récents, c’est à dire les titres qui passent en boucle sur votre playlist mentale. Mais avec votre visage d’enfant, vous accédez aux deep cuts, aux morceaux oubliés tout au fond de votre disque dur cérébral.

Une sorte de reverse engineering de la mémoire, si vous voulez.

L’enfacement illusion fonctionne grâce à une stimulation multisensorielle synchrone. Concrètement, vous voyez des touches tactiles sur le visage à l’écran en même temps que vous sentez ces touches sur votre propre visage. Votre cerveau fait alors la connexion et se dit : “Ok, ce visage là-bas, c’est moi”. C’est exactement le même mécanisme que l’illusion de la main en caoutchouc, vous savez, quand on arrive à vous faire croire qu’une fausse main posée sur une table est la vôtre.

Du coup, qui êtes-vous vraiment ? Votre tête actuelle ? Toutes vos tronches du passé ? Ou la somme de toutes ces versions ?

Si vous voulez tester ça vous même, trouvez un bon filtre et suivez ce tuto de Utkarsh :

Cette méthode pourrait beaucoup aider dans tout ce qui est travail thérapeutique ou pour aider les victimes de traumatismes à accéder à des souvenirs enfouis. Et si vous savez coder une application mobile, vous pouvez même devenir très riche en proposant la première app qui débloque vos souvenirs d’enfance ;-)))

Bon, il y a quand même un truc à garder en tête c’est que cette technique ouvre des portes, mais il faut faire attention à ce qui se cache derrière. La recherche a montré par exemple que des enfants exposés à de la réalité virtuelle pouvaient développer de faux souvenirs… Donc manipuler la perception corporelle pour accéder aux souvenirs, c’est très puissant, mais ça demande quand même un peu de précautions.

Je sais pas si vous allez essayer mais si ça marche, faites moi un mail, je suis vraiment curieux.

Source

7 Best Versatile Seating Solutions That Transform How We Live & Sit

Modern living demands furniture that adapts, evolves, and serves multiple purposes within our increasingly flexible spaces. The traditional single-function chair no longer meets the needs of contemporary homes where rooms serve multiple roles throughout the day. Today’s most innovative seating solutions transcend basic functionality, offering dynamic designs that transform alongside our lifestyles.

These seven exceptional pieces represent the cutting edge of versatile seating design, each bringing unique solutions to modern living challenges. From reimagined classics to experimental concepts, these chairs prove that versatility and beauty can coexist in remarkable ways.

1. IKEA POÄNG Redesigned Chair: Social Connection Redefined

IKEA has fundamentally reimagined its most enduring furniture icon through a transformative redesign that prioritizes social interaction over solitary comfort. The POÄNG armchair received its most significant design evolution in nearly five decades when late designer Noboru Nakamura emerged from retirement to personally oversee this dramatic transformation. His final creative act involved removing the signature headrest entirely, creating a low-back version that encourages conversation rather than retreat.

The elimination of the headrest serves multiple purposes beyond pure aesthetics, fundamentally changing how people interact with both the chair and their surroundings. By lowering the overall profile and opening the back design, Nakamura created seating that transforms a personal sanctuary into an invitation for interaction. This modification reflects contemporary living patterns where multipurpose spaces demand furniture that adapts to various social contexts and encourages meaningful human connection.

What we like

• Promotes social interaction and conversation through open-back design.

• Maintains iconic comfort while adapting to modern living needs.

What we dislike

• Less head and neck support for extended relaxation sessions.

• May not suit those preferring private, enclosed seating experiences.

2. Color Roller Transparent Rolling Chairs: Dynamic Chromatic Design

Like De Stijl once deconstructed form and space into elemental purity, Color Roller reimagines that legacy through motion and transparency using primary colors red, yellow, and blue. This experimental furniture collection plays with relationships between geometry, light, and interaction, creating transparent forms that transcend boundaries and merge into endless new shades. The result transforms furniture into evolving chromatic sculpture that invites users to participate in environmental reconstruction.

Color Roller explores how color and form coexist as active agents in spatial design through three components, including a hexagonal chair, a rectangular table, and a triangular floor lamp. Made entirely from transparent acrylic panels intersecting in pairs, these forms create vivid and flexible compositions of color. Depending on light direction and intensity, the furniture transforms and casts overlapping shadows and gradients that turn interiors into interactive canvases.

What we like

• Creates dynamic color interactions that change throughout the day.

• Lightweight rolling design allows easy reconfiguration of spaces.

What we dislike

• Transparent acrylic may show fingerprints and require frequent cleaning.

• Limited cushioning options may affect long-term seating comfort.

3. Himalaya Pelvis Chair: Biomimicry Meets Elegant Function

Furniture often aspires to fit the body, but the Himalaya Pelvis Chair goes further by finding its silhouette directly in pelvic bone structure. This direct translation from biology to design yields a chair that feels organic, functional, and distinctly new, where comfort and concept are literally intertwined. Designers Mingyu Seo and Eojin Jeon created this rare piece that genuinely makes you reconsider relationships between our bodies and daily objects.

The chair’s entire premise builds on the pelvic bone’s natural ability to cradle and support, translating anatomical engineering directly into refined seating design. This approach sidesteps abstract biomimicry by presenting clear, almost educational links between form and inspiration through unapologetically direct reference. The execution transcends its medical source material through such refined craftsmanship that it becomes genuinely elegant rather than clinical.

What we like

• Anatomically-inspired design provides natural ergonomic support.

• Unique sculptural form serves as a conversation piece and functional seating.

What we dislike

• Bold design may not integrate easily with traditional decor styles.

• Limited availability as a concept piece may affect accessibility.

4. Frank Lloyd Wright Reconstructed Chairs: Architectural Seating Heritage

The reconstructed chairs illuminate Wright’s approach to furniture as architectural elements rather than standalone pieces, demonstrating his belief that furniture should emerge organically from the building’s overall design concept. Wright called this philosophy “integral ornamentation” and applied it consistently throughout his career, spanning five distinct periods from 1911 to 1959. The exhibition traces a dramatic evolution from Prairie School geometric vocabulary to later organic forms with flowing curves.

Highlights include first-ever fabrications of designs never built during Wright’s lifetime, such as cafe chairs originally envisioned for the Solomon R. Guggenheim Museum. These cafe chairs represent some of the exhibition’s most significant reconstructions, now realized through collaboration with Milwaukee metal-spinning firm. Early Prairie School pieces display right angles and linear elements complementing the horizontal prairie house emphasis, while later work reveals shifts toward organic forms.

What we like

• Historic design pedigree brings timeless architectural principles to modern spaces.

• Integral ornamentation philosophy ensures harmony with surrounding architecture.

What we dislike

• Limited production availability may result in higher costs.

• Period-specific styling may not suit all contemporary interior approaches.

5. LOOP Chair: Sculptural Minimalism in Motion

The LOOP Chair concept impresses with a bold, angular frame that feels both dynamic and airy while creating a continuous, flowing form that almost “loops” around the sitter. This unique vision transforms the chair from a functional object into a sculptural experience that serves as both structural support and artistic centerpiece. The proposed walnut wood veneer frame offers options for ash, oak, or black-stained finishes to complement various interior styles.

The chair’s geometry results from careful sketching and creative exploration, balancing soft curves for optimal comfort with sharp angles for modern, architectural aesthetic appeal. The flowing design creates visual lightness while maintaining structural integrity, making it suitable for both residential and commercial applications. This sculptural approach elevates everyday seating into an artistic statement that enhances rather than merely occupies space.

What we like

• Sculptural design serves a dual purpose as furniture and artistic centerpiece.

• Multiple wood finish options allow customization for different interior styles.

What we dislike

• Concept status may limit immediate availability for purchase.

• Angular design elements might not suit all body types comfortably.

6. Same Same Twin Chairs: Playful Minimalist Interaction

The Same Same twin chairs by A204 challenge traditional furniture limitations by functioning beautifully as standalone seating with built-in storage while unlocking playful possibilities when paired together. These minimalist wooden chairs transform from simple furniture into a creative toolkit that allows interaction, configuration, and use possibilities that adapt to changing needs. The design language speaks to Scandinavian minimalism with pale plywood construction and clean, geometric lines.

Each chair features a subtle sage green accent on the seat and storage surfaces, adding warmth without overwhelming natural wood grain characteristics. The under-seat storage space accommodates magazines, small objects, or standard Euro containers for organized solutions, making each chair genuinely useful beyond basic seating function. When paired together, the chairs create new possibilities for social interaction and spatial configuration.

What we like

• Built-in storage maximizes functionality in compact living spaces.

• Pairing capability creates flexible seating arrangements for various occasions.

What we dislike

• The twin chair concept requires purchasing multiple pieces for full functionality.

• Minimalist design may lack cushioning for extended sitting comfort.

7. Permanent Souls Chair Collection: Memory Made Tangible

The visual impact is immediate and haunting as light passes through netting in patterns that shift as you move around each piece. These chairs appear solid from a distance but reveal their permeable nature up close, allowing you to see through them, around them, and into spaces they create. They exist in strange territory between presence and absence, like memories made tangible that question the very nature of traditional furniture function.

This collection explores what happens when objects lose their original purpose but somehow endure, transforming nets that once held things together into something that questions functional boundaries. The chairs challenge conventional seating expectations by creating pieces that exist both physically and conceptually, offering a unique perspective on how furniture can embody abstract concepts while remaining functionally relevant.

What we like

• Unique conceptual approach creates a truly distinctive seating experience.

• Permeable design allows light to create dynamic shadow patterns in spaces.

What we dislike

• Unconventional materials may not provide traditional seating comfort expectations.

• Artistic concept may prioritize form over practical everyday functionality.

The Future of Adaptive Seating

These seven innovative seating solutions demonstrate how contemporary designers are reimagining the fundamental relationship between furniture and daily life. Each piece offers a unique approach to versatility, whether through social interaction, dynamic color, anatomical inspiration, architectural heritage, sculptural beauty, playful modularity, or conceptual exploration.

The best versatile seating solutions for modern living transcend traditional boundaries, offering functionality that adapts to our changing needs while adding aesthetic and emotional value to our spaces. These designs prove that chairs can be simultaneously practical tools, artistic statements, and catalysts for human connection, making them essential components of thoughtfully designed modern homes.

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Vaccin COVID - Une turbo bonne nouvelle pour le traitement du cancer

Vous vous souvenez des débats enflammés sur les vaccins COVID et de ces théories complotistes de “turbo cancer” qui circulaient partout sur les réseaux sociaux ? Bon c’est un peu has been maintenant mais c’était cette fausse idée que les vaccins mRNA provoqueraient des cancers fulgurants…

Et bien accrochez-vous, parce que des chercheurs très sérieux viennent de découvrir EXACTEMENT l’inverse. Vous allez voir, c’est drôle !

Des oncologues de l’Université du Texas et de l’Université de Floride ont analysé les dossiers de plus de 1000 patients atteints de cancers du poumon ou de mélanomes avancés et ils ont remarqué un truc bizarre : les patients qui avaient reçu un vaccin mRNA contre la COVID dans les 100 jours suivant le début de leur immunothérapie vivaient beaucoup plus longtemps que les autres. Genre, 2 fois plus longtemps.

Concrètement, la survie médiane passe de 20 mois sans vaccin à 37 mois avec vaccin et au bout de 3 ans, 56% des patients vaccinés sont toujours en vie, contre seulement 31% chez les non-vaccinés.

Bon alors, comment c’est possible ? Hé bien pour comprendre, faut faire un détour rapide par l’immunothérapie. En effet, depuis une dizaine d’années, on traite certains cancers avec des médicaments qui ne ciblent pas la tumeur directement mais débloquent en réalité le système immunitaire.

Le truc, c’est que les cellules cancéreuses sont malignes (sans mauvais jeu de mots..) puisqu’elles utilisent une protéine appelée PD-L1 pour littéralement désactiver les lymphocytes T, les fameux soldats de notre système immunitaire. Les inhibiteurs de checkpoint comme le pembrolizumab ou le nivolumab empêchent alors cette désactivation et le système immunitaire peut enfin faire son boulot et attaquer la tumeur.

Sauf que ça ne marche pas sur tous les cancers. Il y a ce qu’on appelle les tumeurs “chaudes” et les tumeurs “froides”. Les chaudes ont été repérées par le système immunitaire et ont été infiltrées par des cellules immunitaires. Les froides, par contre, sont invisibles. Aucune cellule immunitaire autour, aucune réaction. Et pour ces tumeurs froides, l’immunothérapie classique ne sert à rien et c’est un cauchemar à combattre.

De leur côté, les vaccins mRNA COVID agissent comme une alarme incendie pour le système immunitaire. Quand vous recevez votre dose de Pfizer ou Moderna, votre corps produit un tsunami d’interféron de type I. C’est une molécule de signal qui met tout le système immunitaire en alerte rouge : Les cellules présentatrices d’antigènes se réveillent, les lymphocytes T se multiplient, et tout le monde passe en mode combat !

Et cette activation généralisée, elle ne se limite pas au virus COVID puisque le système immunitaire en profite pour scanner TOUT ce qui traîne, y compris les cellules cancéreuses qui jusque-là passaient inaperçues. Les tumeurs froides deviennent alors chaudes et se mettent à exprimer du PD-L1 pour tenter de se protéger. Et c’est justement à ce moment-là que les inhibiteurs de checkpoint entrent en jeu et bloquent cette défense.

Les chercheurs ont donc testé ça sur des modèles animaux pour comprendre le mécanisme exact et ont confirmé que le vaccin seul ne suffit pas. Il faut la combinaison vaccin mRNA + immunothérapie pour obtenir l’effet maximal. L’un réveille le système immunitaire, l’autre maintient l’attaque active contre la tumeur.

Le plus fou dans cette histoire, c’est que personne ne cherchait cet effet. Élias Sayour, l’un des chercheurs principaux à l’origine de cette découverte, bossait déjà sur des vaccins mRNA anti-cancer personnalisés depuis 2016 et avait remarqué que les molécules d’ARN messager pouvaient entraîner le système immunitaire même sans cibler des antigènes tumoraux spécifiques. Mais de là à imaginer que les vaccins COVID développés en urgence pour une pandémie auraient ce pouvoir contre le cancer, personne ne l’avait anticipé.

D’ailleurs, il y a eu quelques cas rapportés dans la littérature médicale de patients dont les tumeurs ont spontanément régressé après une vaccination COVID et à l’époque, tout le monde trouvait ça anecdotique… peut-être des coïncidences. Mais avec cette étude portant sur plus de 1000 patients et contrôlant 39 variables différentes (stade du cancer, traitements antérieurs, comorbidités, etc.), c’est difficile de parler de hasard.

Cinq fois plus de chances d’être en vie trois ans après le diagnostic, juste en ajoutant un vaccin qu’on a déjà sous la main et qui a été administré à des milliards de personnes, c’est pas rien.

Maintenant, avant de crier au miracle, quelques précisions importantes quand même. Cette étude est observationnelle, et ce n’est pas un essai clinique randomisé. Ça veut dire que les chercheurs ont analysé des données existantes, et n’ont pas assigné aléatoirement les patients à un groupe ou l’autre. Il pourrait donc y avoir des biais cachés. Par exemple, les patients qui ont choisi de se faire vacciner pendant leur traitement cancer sont peut-être aussi ceux qui suivent mieux leurs protocoles de soin en général ?

Mais les chercheurs ont anticipé cette critique et ont utilisé des techniques statistiques avancées pour éliminer un maximum de facteurs confondants et même avec ça, le signal reste fort. Assez fort en tout cas pour justifier de passer à l’étape d’un vrai essai clinique prospectif.

L’équipe lance donc un essai à grande échelle sur des patients atteints de cancer du poumon, avec 2 groupes : un qui reçoit l’immunothérapie standard, l’autre qui reçoit immunothérapie + vaccin mRNA COVID. Si les résultats confirment ce qu’ils ont observé, on pourrait alors voir les protocoles de traitement évoluer très rapidement.

Et contrairement aux vaccins anti-cancer personnalisés qui nécessitent d’analyser la tumeur de chaque patient pour créer un vaccin sur mesure (c’est cher et complexe…), les vaccins COVID eux sont déjà produits en masse, approuvés, dispo partout, et relativement peu chers.

On savait que non seulement ces vaccins COVID ne causaient pas de cancer mais découvrir qu’en plus ils pourraient bien devenir un outil standard pour TRAITER le cancer, c’est turbo-marrant je trouve… La science nous réserve toujours des surprises, et c’est pour ça qu’elle me passionne !

Si ça vous dit, l’étude a été publiée dans Nature, et vous pouvez la lire en intégralité ici si vous voulez rentrer dans les détails statistiques et biologiques.

Quantum Echoes - Fini le bullshit, l'informatique quantique devient enfin vérifiable !

Pendant 30 ans, les experts en informatique quantique vous demandaient de les croire sur parole du genre “Mon ordi quantique est 13 000 fois plus rapides que ton PC Windows XP…”. Mais bon, ils sont rigolo car c’était impossible à vérifier ce genre de conneries… M’enfin ça c’était jusqu’à présent car Google vient d’annoncer Quantum Echoes , et on va enfin savoir grâce à ce truc, ce que l’informatique quantique a vraiment dans le ventre.

Depuis 2019 et la fameuse “suprématie quantique” de Google , on était en fait coincé dans un paradoxe de confiance assez drôle. Google nous disait “regardez, on a résolu un problème qui prendrait 10 milliards de milliards d’années à un supercalculateur”. Bon ok, j’veux bien les croire mais comment on vérifie ? Bah justement, on pouvait pas ! C’est un peu comme les promesses des gouvernements, ça n’engage que les gros teubés qui y croient ^^.

Heureusement grâce à Quantum Echoes, c’est la fin de cette ère du “Faites-nous confiance” car pour la première fois dans l’histoire de l’informatique quantique, un algorithme peut être vérifié de manière reproductible . Vous lancez le calcul sur la puce Willow de Google, vous obtenez un résultat. Vous relancez, vous obtenez le même. Votre pote avec un ordi quantique similaire lance le même truc, et il obtient le même résultat. Ça semble basique, mais pour le quantique, c’est incroyable !!

Willow, la puce quantique de Google

L’algorithme en question s’appelle OTOC (Out-Of-Time-Order Correlator), et il fonctionne comme un écho ultra-sophistiqué. Vous envoyez un signal dans le système quantique, vous perturbez un qubit, puis vous inversez précisément l’évolution du signal pour écouter l’écho qui revient. Cet écho quantique se fait également amplifier par interférence constructive, un phénomène où les ondes quantiques s’additionnent et deviennent plus fortes. Du coup, ça permet d’obtenir une mesure d’une précision hallucinante.

En partenariat avec l’Université de Californie à Berkeley, Google a testé ça sur deux molécules, une de 15 atomes et une autre de 28 atomes et les résultats obtenus sur leur ordinateur quantique correspondaient exactement à ceux de la RMN (Résonance Magnétique Nucléaire) traditionnelle. Sauf que Quantum Echoes va 13 000 fois plus vite qu’un supercalculateur classique pour ce type de calcul.

En gros, ce qui aurait pris 3 ans sur une machine classique prend 2 heures sur un Willow.

Cette vitesse, c’est impressionnant mais ce qui change la donne dans cette annonce, c’est cette notion de vérifiabilité ! Bref, c’est fini le bullshit, maintenant la structure de systèmes quantiques (des molécules aux aimants en passant par les trous noirs) sera vérifiable et comparable.

Et les applications concrètes sont déjà plutôt bien identifiées : Découverte de médicaments, pour comprendre comment les molécules se lient à leurs cibles, la science des matériaux, pour caractériser la structure moléculaire de nouveaux polymères ou les composants de batteries, la fusion nucléaire…etc tout ce qui nécessite de modéliser des phénomènes quantiques avec une précision extrême !

Google compare ça à un “quantum-scope”, capable de mesurer des phénomènes naturels auparavant inobservables un peu comme l’ont été le télescope et le microscope qui nous ont donné accès à de nouveaux mondes invisibles. Le Quantum Echoes nous donne un accès ce monde quantique sauf que cette fois, on pourra vérifier que la réalité est identique à celle annoncée par les scientifiques.

Source

ImgInn - Pour consulter anonymement Instagram

Besoin d’aller voir le profil Instagram de quelqu’un en scrèd, sans que cette personne ne le sache ? Hé bien plus besoin de vous créer un faux compte grâce à ImgInn . En effet, ce site vous laisse surfer sur Instagram de manière totalement anonyme, sans même avoir besoin de vous connecter.

Vous allez sur ImgInn, vous tapez le nom d’utilisateur Instagram qui vous intéresse, et hop, vous accédez à tout son contenu public : posts, stories, Reels, highlights et même les photos de profil. Vous pouvez ainsi mater tout ça tranquillement sans laisser de traces.

En plus de la visualisation anonyme, ImgInn permet également de télécharger tout le contenu que vous voulez. Photos en résolution originale, vidéos en HD, stories qui vont disparaître dans 24 heures, vous pouvez tout récupérer en quelques clics. Par contre, ça ne fonctionne pas avec les comptes verrouillés (non publics).

Notez quand même qu’Instagram interdit formellement dans ses conditions d’utilisation le scraping de données et l’usage d’outils tiers qui imitent les fonctionnalités de la plateforme, donc sachez le, ImgInn viole clairement les règles d’Instagram.

Mais bon, quand on veut rester anonyme, notamment auprès de Meta, la question elle est vite répondue ^^. Notez aussi que même que si le site prétend garantir votre anonymat, il collecte forcément certaines données pour fonctionner comme votre adresse IP, les comptes que vous consultez, etc. Et bien sûr, rien ne garantit que ces informations restent vraiment confidentielles ou qu’elles ne soient pas partagées avec des tiers. Donc à utiliser avec parcimonie.

Et si ImgInn vous branche pas, y’a toute une ribambelle d’autres viewers du même genre. Dumpor propose par exemple une interface assez complète avec recherche par profil, localisation ou hashtag. SmiHub sépare carrément la partie visualisation et téléchargement en deux menus. Picuki va même jusqu’à intégrer des outils d’édition de photos. Pixnoy se concentre surtout sur les Reels, et Storistalker prétend même récupérer les posts supprimés.

A voir donc… Et pour me suivre sur Instagram c’est par ici !

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