Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierKorben

QuickTune – Un mini player Apple Music qui ressuscite QuickTime

Par : Korben
30 mai 2024 à 15:40

Développé à Copenhague, QuickTune est un mini lecteur pour Apple Music dispo sur macOS et qui adopte l’interface iconique de QuickTime.

Pour ceux qui n’ont pas connu cette époque (bouuuh les jeunes), sachez que QuickTime Player était autrefois le lecteur multimédia par défaut sur Mac OS X. Avant l’avènement d’iTunes, puis d’Apple Music, c’était QuickTime qui gérait nos vidéos, nos morceaux de musique et même des contenus VR. C’est d’ailleurs encore un outil présent par défaut dans macOS, même si son look n’a plus rien à voir avec ce qu’il était à l’époque.

Avec QuickTune, on retrouve tout le charme de cette interface rétro, de la texture métallique brossée aux boutons vitreux, sans oublier l’affichage LCD très utilitaire. C’est un bond dans le passé en termes de design, mais au lieu de lire des fichiers locaux, QuickTune se connecte directement à votre bibliothèque Apple Music.

Bien que vintage en apparence, il propose des fonctionnalités plutôt bien pensées comme l’affichage de la pochette de l’album en cours de lecture, une vue détaillée, inspirée de l’inspecteur de fichiers de QuickTime, vous donne également accès à de nombreuses informations sur le morceau, telles que l’année de sortie, le genre ou les artistes. L’application permet également d’ouvrir un HUD permettant de gérer et de changer de playlists directement, sans avoir à lancer Apple Music.

Techniquement, ce logiciel est écrit en Swift + AppKit et utilise des composants natifs macOS pour se synchroniser avec Apple Music. Il est compatible à partir de macOS Big Sur et versions plus récentes, et fonctionne à la fois sur les Mac équipés de processeurs Apple Silicon et Intel. Et c’est disponible en anglais, espagnol, italien, finnois, allemand et polonais.

Perso, je trouve le concept de QuickTune irrésistible, même s’il n’est pas nécessairement indispensable au quotidien. Pour ceux d’entre vous qui ont utilisé intensivement QuickTime dans les années 90, voir cette interface ressuscitée dans une application moderne est une expérience unique, comme on l’a vécu récemment avec Winamp par exemple. Un petit plaisir coupable !

Bref, je vous invite à jeter un œil à QuickTune car c’est un bel hommage à ce lecteur culte, et également une application bien pensée pour profiter de votre musique Apple Music.

Dosdude1 ressuscite un Mac Mini DTK #hackintosh

Par : Korben
16 mai 2024 à 08:01

Dosdude1 est un hacker assez connu dans le petit monde du hackintosh et dernièrement, il a réussi un exploit : ressusciter un Mac Mini DTK ! Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce nom, le DTK est un prototype de Mac Mini équipé d’une puce A12Z, qu’Apple avait distribué à quelques développeurs triés sur le volet en 2020 pour qu’ils adaptent leurs applications à l’architecture ARM.

Ce DTK était donc censé être temporaire… les développeurs avaient le droit de le garder 6 mois, puis devaient le renvoyer à Apple pour destruction. Mais comme souvent, certains exemplaires ont fini par tomber du camion poubelle et se sont retrouvés en Chine pour y être recyclés. C’est là que l’histoire devient intéressante puisqueDosdude1 a réussi à mettre la main sur un de ces DTK en piteux état. La carte mère était sérieusement endommagée, les puces de stockage avaient disparu, bref ce n’était pas gagné.

Mais ce serait mal connaître notre bidouilleur de génie qui armé de patience et de talent, a entrepris un véritable travail d’orfèvre pour restaurer cette épave. En gros, il a réparé les circuits de la carte mère au dremel et à la lime, remplacé les condensateurs défectueux, et surtout il a ressoudé une nouvelle puce de stockage après l’avoir flashée avec le bon firmware. Un vrai travail de titan !

Après de longues heures de labeur, le verdict tombe : la machine démarre et s’affiche en DFU ! Bon, elle n’est pas encore complètement fonctionnelle, il faut encore restaurer macOS et l’activer mais quand on connaît le niveau de sécurité des puces Apple, c’est déjà un sacré exploit d’en arriver là !

Pour restaurer le DTK, dosdude1 va alors devoir ruser. Impossible de se servir des firmwares génériques comme pour un hackintosh, vu que la puce est verrouillée mais le bricoleur est ingénieux et décide d’utiliser les serveurs de récupération d’Apple pour obtenir les bons fichiers du DTK en se basant sur son numéro de série. Pas con 🙂

Une fois macOS restauré, il faut encore activer la machine et là, mauvaise surprise, ça ne marche pas ! En fait, le numéro de série a changé mais dosdude1 a plus d’un tour dans son sac. Il parvient à retrouver le numéro de série et l’adresse MAC d’origine en interrogeant une nouvelle fois les serveurs d’activation d’Apple puis il les réinjecte dans la puce de stockage, effectue une dernière restauration, et là… Ça fonctionne !

Le DTK est enfin pleinement opérationnel sous macOS 11.2, la dernière version supportée. En prime, il lui ajoute un boîtier complet de Mac Mini 2018 avec tous les accessoires et le résultat est incroyable ! On dirait un Mac Mini tout droit sorti d’usine !

Respect dosdude1 car malgré tous les efforts d’Apple pour verrouiller ses appareils, y’a toujours un mec qui réussira à les obstacles et ça c’est cool !

Source

Vers une télépathie artificielle ? Des chercheurs décodent la parole interne

Par : Korben
15 mai 2024 à 12:30

Vous avez déjà rêvé de communiquer par la pensée ? Eh bien, accrochez-vous à vos 2 neurones, car la télépathie pourrait bien devenir réalité plus vite que prévu ! En effet, des chercheurs de l’Institut de Technologie de Californie (Caltech) viennent de franchir une étape cruciale en créant un dispositif capable d’e lire et de traduire d’interpréter la petit voix qu’on a l’intérieur de la tête. Et oui, ils ont réussi à décoder les mots qui se baladent dans votre cerveau !

Alors, comment ça marche ? Et bien les scientifiques ont recruté 2 personnes atteintes de lésions de la moelle épinière et leur ont implanté des électrodes dans le gyrus supramarginal (à vos souhaits), une région du cerveau impliquée dans la formation de la parole interne. Pendant 3 jours, les participants ont été entraînés à s’imaginer prononcer une série de six mots (champ de bataille, cow-boy, python, cuillère, natation et téléphone) et 2 termes absurdes (nifzig et bindip), pendant que leur activité cérébrale était enregistrée.

Ensuite, les données ont été intégrées à un modèle informatique qui a essayé de décoder et d’interpréter les signaux cérébraux des participants lorsqu’ils pensaient à ces mots. Et devinez quoi ? Ça a marché ! Le modèle a réussi à prédire la parole interne du premier sujet avec une précision de 79% et celle du deuxième avec une précision de 23%. Bon, ok, ce n’est pas parfait, mais c’est un début prometteur !

a) Diagramme de l’algorithme de décodage. Premièrement, l’activité neuronale (franchissements de seuils multi-unités et puissance de la bande de spikes) est segmentée temporellement et lissée sur chaque électrode. Deuxièmement, un RNN convertit une série temporelle de cette activité neuronale en une série temporelle de probabilités pour chaque phonème (plus la probabilité d’un jeton de « silence » entre les mots et d’un jeton « vide » associé à la procédure de formation de classification temporelle connexionniste). Le RNN est une architecture à cinq couches d’unités récurrentes à portes, entraînée avec TensorFlow 2. Enfin, les probabilités des phonèmes sont combinées avec un modèle linguistique à large vocabulaire (un modèle trigramme personnalisé de 125 000 mots implémenté dans Kaldi) pour décoder la phrase la plus probable. Les phonèmes dans ce diagramme sont notés en utilisant l’Alphabet Phonétique International.
b) Les cercles ouverts indiquent les taux d’erreur de mots pour deux modes de parole (vocalisé versus silencieux) et différentes tailles de vocabulaire (50 versus 125 000 mots). Les taux d’erreur de mots ont été agrégés sur 80 essais par jour pour le vocabulaire de 125 000 mots et 50 essais par jour pour le vocabulaire de 50 mots. Les lignes verticales indiquent les intervalles de confiance (IC) à 95 %.
c) Même chose que dans b, mais pour le taux de parole (mots par minute).
d) Un essai d’exemple en boucle fermée démontrant la capacité du RNN à décoder des séquences sensées de phonèmes (représentées en notation ARPABET) sans modèle linguistique. Les phonèmes sont décalés verticalement pour lisibilité, et ‘’ indique le jeton de silence (que le RNN a été entraîné à produire à la fin de tous les mots). La séquence de phonèmes a été générée en prenant les phonèmes à probabilité maximale à chaque étape temporelle. Notez que les erreurs de décodage de phonèmes sont souvent corrigées par le modèle linguistique, qui infère toujours le mot correct. Les phonèmes et mots incorrectement décodés sont indiqués en rouge.

Les chercheurs ont ainsi confirmé que le gyrus supramarginal joue un rôle clé dans la production de la parole interne. Mais il reste encore beaucoup à découvrir sur le fonctionnement de nos cerveaux dans ce domaine. On est encore loin de pouvoir utiliser cette technologie pour permettre à des personnes privées de communication, comme celles atteintes du syndrome d’enfermement, de s’exprimer efficacement. Mais ça ouvre déjà des perspectives médicales et technologiques impressionnantes ! 🚀

Bientôt, on pourra peut-être carrément faire communiquer nos cerveaux à distance grâce à ce genre d’interfaces ! Plus besoin de parler ou d’écrire, il suffira de penser très fort « Hé mec, tu me passes le sel ? » pour que votre ami vous envoie la salière par télépathie. Bon, j’exagère un peu, mais avouez que ça serait quand même super cool !

Et ce n’est qu’un début. Les chercheurs planchent déjà sur des améliorations de leur système. Ils espèrent notamment réussir à distinguer les lettres individuelles de l’alphabet. Une sorte de T9 cérébral pour écrire des SMS par la pensée, vous imaginez ?

Bien sûr, tout cela soulève aussi des questions éthiques sur la vie privée et le contrôle de nos pensées et aç signe probablement l’arrêt de mort prochain de votre couple ^^. Mais en attendant, on ne peut que s’émerveiller devant ces avancées qui nous rapprochent un peu plus de la science-fiction. Qui sait, peut-être qu’un jour, on n’aura même plus besoin de se parler pour se comprendre ?

Si vous voulez en savoir plus sur cette étude fascinante, je vous invite à consulter l’article original publié dans Nature Medicine 📖

Allez, maintenant je vais penser à un truc très fort dans ma tête et vous allez devoir le deviner…

**** gniiiiiii ****

Alors ? Bravo, vous avez trouvé !

Source

Brewintosh – Le Macintosh imprimé en 3D

Par : Korben
21 mars 2024 à 15:09

Vous pensiez que les ordinateurs Macintosh vintage étaient condamnés à prendre la poussière au fond d’un placard ?

Ah ! Grave erreur !

Le génial Kevin Noki leur offre une seconde jeunesse grâce à l’impression 3D et un bon paquet d’huile de coude. En effet, après des mois de labeur acharné, ce passionné (comme vous !!) a réussi l’exploit de donner vie à son « Brewintosh« , une réplique complètement fonctionnelle et aux dimensions exactes du mythique Macintosh 128K. Sous son apparence d’ordinateur tout droit sorti des eighties, cette merveille de rétro-informatique cache des entrailles résolument modernes.

La vidéo est sympa car sans blabla… Y’a un petit côté contemplation méditative que j’aime bien.

Fini le processeur Motorola 68000, bonjour le thin client sous Linux !

L’astuce ? Avoir recréé la coque du Mac en impression 3D pour pouvoir y loger tout un tas de composants dernier cri, comme un écran LCD de caisse enregistreuse ou un lecteur de disquettes USB customisé.

Grâce à un savant bricolage de cartes Teensy et Arduino, Kevin a même réussi l’exploit de faire tourner Mini vMac, un émulateur Mac, sur son Brewintosh. On peut ainsi y insérer des disquettes virtuelles pour booter le système ou y brancher une carte SD pour partager des fichiers. Classe !

De quoi vous donner envie de ressusciter votre vieux Mac Plus qui dormait au grenier !

Source

Méchant bug dans macOS – iCloud perd le versioning de vos fichiers

Par : Korben
21 mars 2024 à 06:56

Aïe aïe aïe y’a un gros bug bien vicieux qui se planque dans macOS Sonoma 14.4 !

Si vous avez activé « Optimiser le stockage » pour iCloud Drive, méfiance, car vos précieuses versions de fichiers risquent de partir en fumée…

Concrètement, ce bug se déclenche uniquement si vous remplissez toutes ces conditions :

  • Votre Mac tourne sous Sonoma 14.4 (pas de souci avec Ventura ou les versions précédentes de Sonoma)
  • Vous déplacez dans iCloud Drive des fichiers qui ont des versions sauvegardées (générées automatiquement quand vous enregistrez avec des apps compatibles)
  • « Optimiser le stockage Mac » est activé dans les réglages iCloud, pour permettre l’éviction des fichiers locaux

Pour voir le désastre en action, créez un fichier avec une app qui gère les versions comme Pages, Numbers, ou TextEdit. Ajoutez du contenu, sauvegardez plusieurs fois pour générer quelques versions. Vérifiez-les avec la commande « Revenir à ».

Maintenant, sélectionnez ce fichier dans iCloud Drive, faites un clic droit et choisissez « Supprimer la copie« . Paf, éviction express, l’icône bleue indique qu’il faudra re-télécharger le fichier pour l’utiliser. Attendez une minute et cliquez sur l’icône pour rapatrier le fichier.

Et là, surprise ! : toutes les versions précédentes se sont volatilisées ! Envolées dans une cyber-creusasse sans fond… Snif. Et comme aucun outil de backup ne sauvegarde les versions et qu’elles restent locales au volume, vous ne les retrouverez nulle part, même pas dans la sauvegarde 30 jours d’iCloud Drive.

Dans le cul, lulu ! (Vous avez la ref ? ^^)

En attendant, faites gaffe avec iCloud Drive. Vérifiez bien vos versions après un « Supprimer la copie » et en attendant qu’Apple corrige le problème, je vous suggère de ne pas enregistrer de fichiers sur iCloud Drive ou de désactiver l’option « Optimiser le stockage » sur Mac.

Source

Ice – Maîtriser votre barre de menus macOS comme un champion

Par : Korben
18 mars 2024 à 08:00

Vous en avez assez du gros bordel dans la barre de menu sur votre Mac ? Hé bien, j’ai découvert un outil plutôt sympa qui pourrait bien résoudre ce problème. Ça s’appelle Ice et vous pouvez le trouver ici.

Trêve de blabla, pour résumer, c’est un outil de gestion de la barre de menus et sa fonction principale est de masquer et d’afficher les éléments de la barre de menus ou de créer une section « Toujours cachée » pour les éléments que vous ne voulez jamais voir.

Il y a aussi des raccourcis clavier pour basculer entre les différentes sections de la barre de menus, et même pour faire apparaître temporairement des éléments individuels. De plus, il y a une fonctionnalité qui permet d’afficher les icônes de la barre de menus dans un panneau déroulant, comme alternative à la barre de menus elle-même.

Grâce à Ice, vous pouvez adapter la barre de menus à vos besoins et à votre style. Vous pouvez également ajuster l’espacement entre les icônes de la barre de menus pour un look vraiment sur mesure.

Vous pouvez choisir entre une teinte unie et un dégradé pour la barre de menus, ajouter une ombre ou une bordure, et même opter pour des formes de barre de menus personnalisées, comme arrondies ou divisées.

Il y a aussi quelques autres fonctionnalités pratiques incluses dans Ice, comme la possibilité de le lancer au démarrage et les mises à jour automatiques.

Et c’est distribué sous licence MIT donc c’est libre ! Bref, à tester d’urgence si vous êtes sous macOS et que vous détestez la barre d’icônes, surtout avec ce foutu notch qui masque tout.

À télécharger ici.

Merci à Lorenper

❌
❌