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Un piano virtuel en papier ?

Par : Korben
24 avril 2024 à 07:00

Comme tout le reste, le prix des instruments de musique s’envole. Bien sûr, vous rêvez de jouer du piano mais vous n’avez pas les moyens de vous en payer un. Snif c’est trop triste ! Heureusement, tonton Korben est là, c’est plus la peine de faire les brocantes, puisque j’ai déniché un petit bijou qui devrait vous plaire !

Grâce au projet Paper Piano disponible sur GitHub, vous allez pouvoir vous improviser pianiste avec juste une feuille de papier, un feutre et votre webcam. Si si, je vous jure, c’est possible et en plus c’est fun !

Bon, évidemment, on est loin des sensations d’un vrai piano à queue, faut pas rêver non plus mais le concept est super cool et ça permet de s’initier au piano sans se ruiner. Pour l’instant, le projet ne supporte que 2 doigts maximum (un de chaque main) mais le développeur bosse dur pour améliorer ça et permettre de jouer avec tous les doigts comme un vrai pro.

Alors comment ça marche ce truc ?

En fait c’est plutôt simple, il suffit de cloner le repo GitHub, d’installer les dépendances Python en lançant

pip install -r requirements.txt

dans votre terminal et d’exécuter le script

run.py

Jusque là, rien de bien sorcier pour ceux qui sont un peu à l’aise avec la ligne de commande.

La partie un peu plus délicate, c’est l’installation de la webcam. Vu que le programme va devoir détecter votre doigt et son ombre sur le papier, il faut la positionner au bon endroit, avec le bon angle et à la bonne distance. En gros, il faut qu’elle puisse voir votre doigt et les deux rectangles que vous aurez dessinés au marqueur noir de chaque côté de votre feuille A4. Ça demande un peu de bidouille mais en suivant bien les instructions et en regardant la vidéo démo, vous devriez y arriver !

Un petit tips au passage : pensez à bien éclairer votre zone de jeu. Plus la lumière sera forte, mieux l’ombre de votre doigt sera visible et meilleurs seront les résultats. Évitez quand même d’avoir une lumière directe dans l’objectif de la webcam, ça risquerait de tout faire foirer.

Une fois votre matos en place, vous allez pouvoir passer à la phase d’entraînement du modèle. Pour ça, une fenêtre va s’ouvrir et une boîte va s’afficher autour du bout de votre doigt. Vérifiez bien qu’elle englobe tout le doigt et ses environs proches, sinon réglez à nouveau le positionnement de la caméra.

Ensuite c’est parti pour la séance de muscu des doigts !

Alors un conseil, allez-y mollo sur les mouvements. Pas la peine de vous exciter comme un fou jusqu’à trouer le papier, faites ça doucement en montrant bien tous les angles de votre doigt. Et quand vous appuyez, appuyez normalement, pas besoin d’écraser votre feuille non plus. Idem quand vous relevez le doigt, levez le franchement mais pas trop près du papier non plus. En gros, faites comme si vous jouiez sur un vrai piano.

Le projet utilise un réseau de neurones convolutif (CNN) pour apprendre à distinguer les états « doigt en contact » et « doigt levé ». Et bien sûr, si les résultats ne vous conviennent pas, vous pouvez relancer une session d’entraînement pour affiner le modèle.

L’objectif à terme pour le dev, ce serait d’arriver à transformer ce prototype en un vrai piano fonctionnel sur papier. Vous imaginez un peu le truc ? Ça permettrait à tous ceux qui n’ont pas les moyens de s’acheter un piano d’apprendre à en jouer quand même. La classe non ?

Après comme c’est un projet open-source, y’a pas vraiment de mode d’emploi gravé dans le marbre. Toutes les bonnes idées et les améliorations sont les bienvenues !

Je suis sûr qu’on n’a pas fini d’entendre parler de ce genre d’expériences de Papier Augmenté. Qui sait, bientôt on pourra peut-être transformer une simple feuille en un véritable home-studio ! Vous imaginez, une batterie en papier, une basse en carton, une guitare en origami… Ok je m’emballe un peu là, mais l’avenir nous réserve sûrement encore plein de surprises de ce type.

Sur ce, joyeux bidouillage à tous et à la prochaine pour de nouveaux projets délirants !

Brewintosh – Le Macintosh imprimé en 3D

Par : Korben
21 mars 2024 à 15:09

Vous pensiez que les ordinateurs Macintosh vintage étaient condamnés à prendre la poussière au fond d’un placard ?

Ah ! Grave erreur !

Le génial Kevin Noki leur offre une seconde jeunesse grâce à l’impression 3D et un bon paquet d’huile de coude. En effet, après des mois de labeur acharné, ce passionné (comme vous !!) a réussi l’exploit de donner vie à son « Brewintosh« , une réplique complètement fonctionnelle et aux dimensions exactes du mythique Macintosh 128K. Sous son apparence d’ordinateur tout droit sorti des eighties, cette merveille de rétro-informatique cache des entrailles résolument modernes.

La vidéo est sympa car sans blabla… Y’a un petit côté contemplation méditative que j’aime bien.

Fini le processeur Motorola 68000, bonjour le thin client sous Linux !

L’astuce ? Avoir recréé la coque du Mac en impression 3D pour pouvoir y loger tout un tas de composants dernier cri, comme un écran LCD de caisse enregistreuse ou un lecteur de disquettes USB customisé.

Grâce à un savant bricolage de cartes Teensy et Arduino, Kevin a même réussi l’exploit de faire tourner Mini vMac, un émulateur Mac, sur son Brewintosh. On peut ainsi y insérer des disquettes virtuelles pour booter le système ou y brancher une carte SD pour partager des fichiers. Classe !

De quoi vous donner envie de ressusciter votre vieux Mac Plus qui dormait au grenier !

Source

Raspberry Pi NAS – Du stockage réseau DIY performant et économique !

Par : Korben
16 mars 2024 à 08:00

Je ne sais pas si ça va vous motiver pour aujourd’hui ou si on contraire, ça va vous faire poser des congés, mais j’ai découvert grâce à Lorenper, un projet plutôt dingue qui allie la magie du Raspberry Pi et le côté pratique d’un NAS (Network Attached Storage). En gros, imaginez pouvoir créer votre propre espace de stockage en réseau à la maison, à moindre coût et avec une petite bête électronique qui consomme très peu d’énergie.

Hé bien c’est possible grâce au Raspberry Pi NAS qui est un projet DIY dont toutes les étapes sont décrites chez Printables.

Le Raspberry Pi, pour ceux qui ne connaissent pas encore, est un mini-ordinateur à bas coût qui permet de réaliser de nombreux projets DIY (Do It Yourself) à la fois ludiques et utiles. Il est devenu très populaire pour la création de serveurs en tous genres, et notamment pour mettre en place un NAS.

Le truc, c’est que les NAS sont généralement assez chers, et leurs performances ne sont pas toujours à la hauteur de leur prix. J’ai un Synology à la maison et j’en suis très content. Mais grâce au Raspberry Pi, il est maintenant possible de créer un NAS sur mesure, avec des fonctionnalités adaptées à nos besoins, et ce, pour une somme modique.

La première étape pour créer un Raspberry Pi NAS consiste à rassembler le matériel nécessaire. Vous aurez besoin d’un Raspberry Pi (de préférence de dernière génération pour bénéficier de performances accrues), d’une carte microSD pour le système d’exploitation, d’un disque dur externe ou d’une clé USB pour le stockage, d’une alimentation adaptée et de deux ou trois autres petites choses telles qu’un écran OLED. Je vous laisse vous référer à la liste du matos sur le site Printables.

Une fois le matériel rassemblé, il faudra préparer la carte microSD avec le système d’exploitation. La distribution la plus populaire pour ce genre de projet est Raspbian. Une alternative intéressante est OpenMediaVault qui intègre déjà de nombreuses fonctionnalités pour un NAS.

Le disque dur externe ou la clé USB que vous choisirez pour le stockage devra être formaté et monté sur le Raspberry Pi. Il est possible d’utiliser différents systèmes de fichiers tels que NTFS, FAT32 ou EXT4. À noter qu’il est également possible de configurer un RAID (Redundant Array of Independent Disks) pour augmenter la capacité de stockage et garantir la sécurité des données. Plus y’a de plus, plus on est à l’aise, blaiz !

En ce qui concerne le partage des fichiers et dossiers sur le réseau, plusieurs protocoles sont disponibles et peuvent être configurés selon vos besoins. Le plus commun est le protocole Samba (non, pas de Janeiro…) qui est compatible avec les systèmes Windows, macOS et Linux. Un autre protocole intéressant est NFS (Network File System) qui fonctionne principalement avec les systèmes Linux et UNIX. Pour ceux qui souhaitent accéder à leurs fichiers depuis le Web, il est possible de mettre en place un serveur FTP (File Transfer Protocol) ou d’utiliser des applications de cloud personnel telles que Nextcloud ou Owncloud.

Mis à part les fonctionnalités de base d’un NAS, le Raspberry Pi permet d’ajouter d’autres services supplémentaires tels que la sauvegarde automatisée de vos données, la synchronisation entre plusieurs dispositifs, l’accès à distance sécurisé via VPN ou encore la diffusion de contenus multimédias en streaming grâce à des logiciels tels que Plex ou Kodi. Vous avez de quoi vous éclater techniquement, ne vous inquiétez pas.

Bref, créer un NAS avec un Raspberry Pi est un projet plutôt cool qui permet d’obtenir un système de stockage en réseau sur mesure, économique et performant. Les possibilités sont presque infinies, et vous pourrez adapter votre NAS à vos besoins spécifiques grâce à la flexibilité offerte par le Raspberry Pi.

Puis si vous voulez faire d’autres trucs avec votre Raspberry Pi, mais que vous n’avez pas d’idées, je vous ai compilé une super liste de projets ici.

Merci à Lorenper

Adeus – L’assistant IA DIY qui vous accompagne partout

Par : Korben
15 mars 2024 à 08:00

Si vous lisez mon site depuis longtemps, vous savez que j’apprécie tous ces petits projets de DIY (Do It Yourself), alors maintenant qu’on peut y coller un peu d’IA, j’ai l’impression que tout devient possible. Tenez par exemple ce projet baptisé Adeus.

C’est un dispositif portable d’intelligence artificielle open source capable de vous accompagner à chaque instant. Cette technologie, bien plus qu’un simple gadget, deviendra possiblement de standard des années qui arrivent. La preuve avec le succès du Rabbit R1 qui n’a pour d’autres buts que de remplacer les smartphones.

Alors comment fonctionne Adeus ?

Hé bien, ce système se compose de trois éléments clés qui interagissent les uns avec les autres :

Il y a tout d’abord une application mobile / web qui n’est ni plus ni moins qu’une interface qui permet à l’utilisateur d’interagir avec son IA personnelle et ses données par le biais d’un chat.

Côté matos, il y a le dispositif portable qui enregistrera tout ce que l’utilisateur dit ou entend, et l’enverra au backend pour être traité. Pour le moment, c’est possible à déployer sur un Raspberry Pi Zero W ou un appareil CoralAI.

Et ce backend basé sur Supabase, avec sa base de données, sera capable de traiter et stocker les données que nous échangeons avec les LLM (Large Language Model).

Toutefois, pour garantir le respect de nos données et notre propriété intellectuelle, Adeus a choisi la voie de l’open source. Grâce à cette philosophie, il est possible de garder un œil sur le fonctionnement de l’IA et de s’assurer qu’aucun tiers ne peut accéder à notre précieux contenu. Pour un objet à qui on confie toute sa vie perso, je trouve ça plutôt sain.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la page GitHub d’Adeus qui regorge d’informations détaillées sur le projet.

Merci à Lorenper

Motorcycle riding on monster wheels is a Batcycle on steroid ready to steamroll anything that lies ahead

Par : Gaurav Sood
19 janvier 2024 à 14:20

If ever the Gotham City vigilante desired for an upgrade to the Batcycle (or Batpod if I may) this would be it. The crazy DIY project by a bunch of friends from North Idaho, who’ve built unique automotive projects in the past, is something that’ll spark your instinct for dominance.

Starting their journey with hobby builds on YouTube, the dudes have now amassed millions of views courtesy of their out-of-the-box creations. Their previous builds include the world’s fastest snow bike, 100 HP jet boat, off-road Tesla Model 3 and a crazy fast shopping trolley.

Designer: Grind Hard Plumbing

Their latest exploration is a monstrous bike that looks like the love child of a monster bike and a powerful motorcycle. The power on this one comes from a KTM 1190 Adventure V-twin motor, riding on 46-inch monster truck wheels fitted with mud tires and actuated by a hydraulic steering wheel. Everything on this naked machine is kept together with a stellar trellis frame and those gigantic tires turn as intended (with some effort in standing position) with the pair of single-sided swingarms suspended from the wheels.

Label it as a Batcycle or maybe a Mad Max-style apocalyptic two-wheeler, the machine is built purely for entertainment purposes by the crazy pals. For that, the lay-back position of the chopper makes sure you don’t flex any muscles unwantedly to land in trouble with painful cramps. Turning this monster is not going to be something usual due to the huge size of the front wheel, so the team fitted it with a hydraulic steering system and a drive piston controlled by the handlebar to provide the needed leverage. Even with this assist, the bike seems like a handful while turning!

If you notice closely there is a certain lag from the time when the steering is turned and the wheels actually turn. A gamer would instantly refer to that as latency in the real world. From what we see, the machine is darn hard to control and maybe with some more subtle additions and tweaking it’ll get close to a normal motorcycle. Of course, the project is ongoing and we’re eager to see the monster chopper in action someday with silky smooth steering input and control mechanism.

 

The post Motorcycle riding on monster wheels is a Batcycle on steroid ready to steamroll anything that lies ahead first appeared on Yanko Design.

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