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Podgenai – Générez des podcasts de A à Z avec l’IA

Vous rêvez de créer votre propre podcast mais vous manquez de temps ou d’inspiration ?

Podgenai est là pour vous aider à générer du contenu audio grâce à la POUISSANCE de l’intelligence artificielle ! Aidée de GPT-4, cette application Python vous permet de produire des épisodes d’environ une heure sur n’importe quel sujet en un clin d’œil.

Le principe est simple, vous choisissez un thème, l’IA analyse le sujet en profondeur, identifie les sous-thèmes pertinents et génère un script complet et structuré pour votre émission. Et pas besoin d’être un expert, puisque l’application vulgarise les concepts techniques tout en rendant ça captivant pour votre audience.

L’outil transforme donc directement le texte en audio grâce à une synthèse vocale de bonne qualité qui vous permet de choisir parmi plusieurs voix. Le son produit est clair, naturel et dynamique et vous avez également un contrôle total sur le contenu généré puisqu’il est possible d’affiner les contenus, d’ajuster la longueur de l’épisode ou encore d’insérer vos propres commentaires et anecdotes. Bref, tout ce qu’il faut pour créer un podcast unique en anglais par contre… A voir ce que ça rend sur un texte en français… y’aura peut-être un petit effet Jane Birkin.

Économie de matos, de temps et surtout c’est accessible à tous. Alors bien sûr, je pense que (pour le moment), ça ne peut pas arriver au niveau d’un vrai podcast fait par un vrai humain… mais pour produire vos propres podcast thématiques rapidement afin de défricher un sujet qui vous tient à cœur et écouter tout ça en voiture lors de votre prochain déplacement, je trouve ça plutôt cool.

Vous l’aurez compris, pour moi c’est plutôt à réserver à des fins personnelles que pour une diffusion grand publique. Mais ça n’a pas arrêté les créateurs de l’outil qui ont mis en ligne leur podcast 100% généré par IA à des fins de démo. Ça vous permettra de vous faire un avis.

Toutes les infos sont ici.

EchoDuck – Hébergez vos sites web statiques en deux clics

Si vous avez un site web tout beau, tout propre, avec que du bon HTML bien statique et que vous voulez le mettre en ligne quelque part histoire de le faire tester à vos amis, y’a EchoDuck !

C’est un excellent outil très user friendly pour les bidouilleurs du dimanche, qui veulent bricoler des pages web et les balancer en ligne sans devoir vendre sortir leur CB ou se battre avec un Nginx ou un Apache.

Alors comment ça fonctionne ?

  1. Vous allez sur le site d’EchoDuck : https://echoduck.com/
  2. Vous cliquez sur « Launch my Server », vous choisissez les fichier à héberger le site vous filera une URL publique rien qu’à vous.

Bien sûr rien n’est envoyé en ligne et vos fichiers restent uniquement sur VOTRE appareil et pas besoin d’installer quoi que ce soit, puisque ça fonctionne depuis le navigateur.

Et il y a quelques limitations techniques à prendre en compte puique EchoDuck c’est uniquement pour des sites statiques légers, et pas pour héberger le prochain Netflix. Donc évitez de balancer votre vidéothèque 4K ou votre collection de GIFs de chats car ça risque de ramer. 😬

Mais ça dépanne !

A découvrir ici.

AirBattery – Surveillez la batterie de tous vos appareils Apple depuis vos Mac

Vous possédez des tas d’appareils Apple comme un iPhone, un iPad, des AirPods ou une Apple Watch en plus de votre Mac et garder en permanence un œil sur le niveau de batterie de chacun, c’est compliquéééé. Heureusement, il existe une solution simple et pratique pour surveiller la batterie de tous vos appareils depuis votre ordinateur : AirBattery.

Il s’agit d’un petit outil bien pensé qui vient se loger dans la barre de menus de macOS, qui détecte tous les appareils Apple connecté au même réseau Wifi que votre Mac pour afficher leur niveau de batterie en toute détente.

Une fois l’app installée, vous verrez apparaître une petite icône de batterie dans la barre de menus et en cliquant dessus, une liste déroulante affichera en temps réel l’état de charge de vos iPhone, iPad, AirPods, Apple Watch, etc. avec le pourcentage exact.

Bref, j’ai trouvé ça pratique pour savoir d’un simple coup d’œil quel appareil a besoin d’être rechargé en priorité.

L’outil permet également :

  • d’afficher le pourcentage de batterie directement dans la barre de menus, à côté de l’icône
  • de déclencher une alerte lorsqu’un appareil a atteint un niveau de batterie critique (20% par défaut)
  • d’afficher les niveaux de batterie dans le Dock de macOS plutôt que la barre de menus
  • de détecter vos appareils via Bluetooth pour les iPhone et iPad cellulaires même sans WiFi

Bref, c’est top pour ne plus jamais tomber à court de batterie par surprise !

A découvrir ici.

PumpkinOS – Un système alternatif à PalmOS

Ah, PalmOS… Ce bon vieux système d’exploitation qui a équipé nos PDA adorés dans les années 90-2000. Ça ne nous rajeunit pas tout ça ! Et bien figurez-vous qu’un passionné a décidé de lui redonner vie à travers un projet complètement dingue : PumpkinOS.

Derrière ce nom qui fleure bon l’automne et la tarte à la citrouille se cache en fait une réimplémentation moderne de PalmOS. Mais je ne parle pas ici d’un simple émulateur comme on en trouve des tonnes sur Internet puisque PumpkinOS a l’ambition de faire tourner de vraies applications PalmOS, les fameuses applications m68k, sur nos machines actuelles. Et cela qu’elles soient équipées de processeurs x86 ou ARM.

Le créateur de PumpkinOS, un certain Miguel Letto a publié une série d’articles passionnants sur son blog pour détailler les différents aspects de son projet. Je vous mets le lien juste ici, ça vaut vraiment le détour.

Mais alors, qu’est-ce que PumpkinOS a dans le ventre ?

Et bien déjà, on retrouve un launcher, ce fameux écran d’accueil qui liste toutes les applications mais aussi une appli Preferences pour configurer le système à votre sauce. Et le plus excitant (lol), c’est la présence des 4 applications phares de PalmOS : le carnet d’adresse (AddressBook), le mémo (MemoPad), la liste de tâches (ToDoList) et l’agenda (DateBook).

Miguel est allé repêcher le code source de ces applications dans les SDK de PalmOS et les a adaptées pour qu’elles puissent compiler et s’exécuter correctement sous PumpkinOS. Un travail de titan quand on imagine le nombre de lignes de code et les différences d’architecture entre les vénérables m68k et nos processeurs modernes.

Il explique qu’il reste des petits bugs par ci par là et que certaines fonctionnalités n’ont pas été testées de fond en comble mais il a déjà sacrément avancé dans son projet.

Bon, maintenant que je vous ai mis l’eau à la bouche, vous vous demandez sûrement comment faire pour mettre la main dessus et surtout comment l’installer ? Eh bien, il va falloir retrousser vos manches et compiler le bouzin vous-même donc aller chercher les sources sur GitHub et ouvrir votre plus beau terminal.

Mais rassurez-vous, Miguel a pensé à tout puisqu’il a écrit un guide pour compiler PumpkinOS sur Windows avec MSYS2. Et pour les accros de Linux, c’est aussi possible de compiler ça sous votre OS préféré. Une fois compilé, il ne vous reste plus qu’à lancer PumpkinOS et à profiter de la nostalgie de l’interface de PalmOS. Le dev a d’ailleurs prévu des scripts de lancement pour Windows, Linux et même WSL, histoire que tout le monde puisse en profiter.

Et pour installer une appli PalmOS dessus, c’est très simple. Sous Windows, il suffit de glisser-déposer le fichier PRC de l’application sur la fenêtre de PumpkinOS et hop, magie, ça s’installe tout seul ! Bon et bien sûr sous Linux, c’est un peu moins automatisé car il faudra copier le PRC à la main dans le répertoire vfs/app_install et relancer PumpkinOS mais comme c’est vous les plus intelligents de la Terre, les linuxiens, je pense pas que ce soit un souci.

Amusez-vous bien !

rPGP – Une bibliothèque Rust pour l’implémentation d’OpenPGP

rPGP c’est un bibliothèque Rust qui va vous permettre de jouer avec OpenPGP comme des grands ! Plus besoin de vous taper des kilomètres de C pour avoir un bout de code qui chiffre trois mails bourrés de fautes. Maintenant, on a le droit à une implémentation 100% Rust, avec une API minimaliste mais qui fait le taf. Et en plus, c’est sous licence libre, donc on peut en faire ce qu’on veut !

Le top du top, c’est que rPGP gère tout ce qu’il faut pour être compatible avec Autocrypt 1.1. Si vous ne connaissez pas, c’est une spécification pour chiffrer les mails qui est censée être facile à utiliser pour monsieur et madame tout-le-monde.

Côté technique, rPGP est mis à jour régulièrement en tant que crate pgp (oui, ils ont pensé à nous, les flemmards qui ne veulent pas taper plus de trois lettres). Et pour la partie RSA, ça vit tranquillou sous le parapluie collectif RustCrypto. Et pour les petits malins qui voudraient se la jouer elliptique, pas de panique : le support ECC est assuré par la crate Curve25519-dalek. J’adore le nom 🙂

Bon, après, faut avouer que la doc de l’API est encore un peu légère mais si vraiment vous séchez, vous pouvez toujours ouvrir une issue sur GitHub. Les devs sont sympas, ils répondent (des fois).

D’ailleurs, rPGP s’est payé un petit audit de sécurité indépendant en 2019, réalisé par les gars d’IncludeSecurity et pas de failles critiques ! Bon, quelques trucs à corriger par ci par là, mais globalement, c’est du solide. Si vous voulez jeter un œil au rapport, c’est par ici.

Notez que rPGP est utilisé en prod par Delta Chat, l’app de messagerie basée sur les mails et ça tourne nickel sur Windows, Linux, macOS, Android et iOS, en 32 et 64 bits. Que demande le peuple ?

Et si vous êtes du genre à tout vouloir faire tourner dans votre navigateur (ou dans Node.js, on ne juge pas), rPGP a même pensé à vous avec une feature wasm ! Par contre, les bindings sont encore expérimentaux, mais tout se trouve dans le repo rpgp/rpgp-js.

Allez, je vous laisse, j’ai des messages secrets à chiffrer moi !

Toutes les formes de gouvernements expliquées en 10 Minutes

Je suis tombé sur cette vidéo YouTube qui explique les différentes formes de gouvernement en seulement 10 minutes chrono et je vous la partage parce que je pense que c’est le genre de vidéo qu’on devrait tous regarder pour comprendre un peu mieux les différents régimes politiques, de manière ludique.

Le youtubeur passe en revue tous les systèmes politiques imaginables, de l’oligarchie à la noocracie en passant par la ploutocratie et l’anarchie et chaque concept est expliqué de façon simple et imagée, avec des exemples concrets.

Ce que j’ai kiffé, c’est que la vidéo ne se contente pas d’aligner les définitions comme dans un dico poussiéreux puisqu’on a droit à des petites anecdotes historiques et des traits d’humour, ce qui rend le tout super digeste, même pour les néophytes en politique comme moi.

Bref, à mater !

Dot – L’app IA locale pour interagir avec vos documents (RAG)

Vous rêvez d’exploiter la puissance des grands modèles de langage pour interagir avec vos documents, mais vous ne voulez pas que vos données quittent votre ordinateur ? Et bien j’ai ce qu’il vous faut !

Admettons que vous avez une tonne de documents sur votre disque dur, des PDFs, des fichiers Word, des présentations PowerPoint, des feuilles de calcul Excel et même des fichiers Markdown… Vous aimeriez pouvoir obtenir des réponses à vos questions à partir de leur contenu, avoir des résumés, générer de nouvelles idées à partir de ces informations… Bref, avoir un genre d’assistant intelligent qui pourrait comprendre et manipuler toutes ces données. Et bien c’est exactement ce que propose Dot !

Au cœur de son fonctionnement, on trouve un modèle de langage pré-entraîné, en l’occurrence une version de Mistral 7B au moment où j’écris ces lignes, qui tourne en local et permet de faire ce qu’on appelle du « Retrieval Augmented Generation » ou RAG.

En gros, ça veut dire que l’IA ne se contente pas de générer du texte à partir de ce qu’elle a appris, mais qu’elle va aussi chercher des informations pertinentes dans une base de connaissances locale. Vous sélectionnez un dossier contenant les documents que vous voulez indexer, Dot va les analyser, les découper en morceaux, calculer des embeddings et construire un index permettant de retrouver rapidement les passages les plus pertinents pour une requête donnée.

Et ensuite, vous pouvez discuter avec Dot comme vous le feriez avec un assistant IA classique. Vous lui posez une question, et il utiliser ses connaissances générales pour formuler une réponse, mais aussi aller piocher dans votre base documentaire pour l’enrichir avec des informations spécifiques. Du coup, ça booste d’un cran la pertinence et la qualité des réponses obtenues !

Bien sûr, comme Dot tourne exclusivement en local, vous n’avez pas à vous inquiéter pour la confidentialité de vos données puisque rien ne quitte jamais votre machine. C’est un gros avantage par rapport aux solutions cloud qui vont envoyer vos documents sur des serveurs distants. Et si vous avez besoin d’un coup de main pour des tâches qui ne nécessitent pas forcément d’accéder à vos documents, Dot intègre un mode « Big Dot ». Vous basculez dessus en un clic, et vous vous retrouvez avec un assistant IA généraliste, capable de tenir des conversations sur n’importe quel sujet, d’aider à la rédaction, de faire du brainstorming, etc. C’est comme avoir un ChatGPT en local sous la main à tout moment.

Si ça vous dit de tester, c’est gratuit, open source, dispo sous macOS, Windows, Linux et disponible ici : https://dotapp.uk/

Créez votre environnement Assembleur C64 sous Windows avec VS Code

Vous vous souvenez de l’époque mythique du Commodore 64 ?

Ce bon vieux clavier qui claque, les disquettes qu’on insère délicatement dans le lecteur, les heures passées à dompter l’assembleur pour créer des petites merveilles de pixels et de sons… Ah, c’était le bon vieux temps !

Eh bien, figurez-vous qu’on peut retrouver un peu de cette magie en 2023, avec des outils modernes et sur un bon gros PC.

Pour cela, vous allez avoir besoin de quelques ingrédients de base :

  • Visual Studio Code, l’éditeur de code ultra polyvalent qui s’adapte à tous les langages
  • L’émulateur VICE (what else?) pour faire tourner vos programmes comme sur un vrai C64
  • Le compilateur Kick Assembler pour transpiler votre code en binaire (il vous faudra java)
  • Git pour versionner votre code comme un pro

Installer et configurer tout ça, c’est un peu le parcours du combattant mais rassurez-vous, tout est expliqué dans cette vidéo qui vous prend par la main et vous explique tout pas à pas, même si vous débutez.

Alors, vous commencez par installer Git, Java et Visual Studio Code. Ça, c’est la partie facile. Ensuite, vous récupérez Kick Assembler et VICE, et c’est là que ça se corse un peu. Mais suivez bien les instructions, et vous verrez, au bout de quelques minutes, vous aurez un environnement de développement parfaitement opérationnel !

Visual Studio Code dispose d’extensions pour faire tout un tas de trucs, et bien sûr, il en existe une pour l’assembleur C64. Une fois installée, vous pourrez profiter de la coloration syntaxique, de la complétion de code et même du débogage en temps réel avec VICE.

Ensuite, avec Kick Assembler, vous allez pouvoir écrire votre code source de manière beaucoup plus confortable qu’à l’époque. Déjà, vous n’êtes plus limité à 40 colonnes, et l’éditeur vous évitera bien des fautes de frappe. Mais le plus sympa, c’est que vous pouvez utiliser des macros, des constantes et même des instructions de haut niveau pour vous faciliter la vie. Et au final, Kick Assembler transpile tout ça en bon vieil assembleur 6502.

Quant à VICE, c’est tout simplement le meilleur émulateur C64 disponible actuellement. Il est hyper fidèle au hardware d’origine, et il propose une tripotée d’options pour faciliter le développement : exécution pas à pas, points d’arrêt, inspection des registres et de la mémoire, etc. Un vrai bonheur pour déboguer vos programmes !

Voici pour tester, un petit Hello World qui affiche un message à l’écran et change la couleur de la bordure.

;===============================================================================
; Ceci est un exemple de programme en assembleur pour Commodore 64
; utilisant l'assembleur KickAssembler.
;===============================================================================
; Constantes pour les couleurs du C64
BLACK = 0
WHITE = 1
*= $0801
;===============================================================================
; Le code BASIC au début sert à lancer notre programme en assembleur.
; Nous utilisons ici la macro BasicUpstart2 de KickAssembler qui génère
; automatiquement le code BASIC approprié.
;===============================================================================
BasicUpstart2(start)
;===============================================================================
; Notre programme en assembleur commence ici
;===============================================================================
start:
; Change la couleur de la bordure en noir
lda #BLACK
sta $d020

Et pour compiler, charger et exécuter le programme :

  • Presser F5 dans VSCode pour compiler avec KickAssembler
  • Dans VICE, utiliser LOAD "HELLO.PRG",8,1 pour charger le programme puis RUN pour l’exécuter

Pour compiler ce programme, assurez-vous d’utiliser l’assembleur KickAssembler. Vous pouvez le compiler en pressant F5 dans Visual Studio Code si vous avez configuré KickAssembler comme assembleur par défaut. Une fois compilé, vous obtiendrez un fichier PRG que vous pouvez charger dans l’émulateur VICE avec la commande suivante : LOAD "HELLO.PRG",8,1

Puis tapez RUN pour exécuter le programme. Vous devriez voir apparaître « HELLO WORLD! » à l’écran, avec la bordure de l’écran en noir.

Voilà, vous savez maintenant comment redonner vie à vos vieilles machines 8 bits dans un environnement ultra moderne et confortable. Plus d’excuse pour ne pas vous remettre à l’assembleur et pondre les démos et les jeux de vos rêves !

Et si vous êtes un peu nostalgique, rien ne vous empêche de transférer vos programmes sur une vraie machine, armé d’un vieux lecteur de disquettes Commodore 1541 et d’une pile de D7. Et puis il y a une sacrée communauté de passionnés toujours prêts à vous filer un coup de main ou une bonne vieille rustine. N’hésitez pas à traîner sur les forums spécialisés comme Lemon64 ou C64-Wiki, vous y trouverez une mine d’infos, de démos et de bouts de code à recycler.

Avec ce setup VS Code + Kick Assembler + émulateur, vous pouvez également vous attaquer à plein d’autres machines mythiques : Atari 800, Apple II, ZX Spectrum, la liste est longue. Chaque hardware a ses spécificités et ses petits trucs à découvrir, de quoi vous occuper pendant des années !

Source

La rentrée 2024 avec Surfshark VPN et sa promo Amazon

— Article en partenariat avec Surfshark —

Salut la compagnie ! C’est déjà la rentrée (j’ai l’impression que je vous disais au revoir pour 3 mois avant-hier, ouiiiin) et avec ça le retour des promos sur les outils de sécu qui finira en apothéose dans quelques semaines lors du black friday. Ces outils sont devenus aussi indispensables que votre brosse à dents connectée (si, si, ça existe). Et parmi la jungle des offres VPN, il y en a un qui sort du lot comme un requin dans une piscine municipale : j’ai nommé mon partenaire depuis des années, Surfshark ! Je reviens sur leur promo spéciale Amazon du moment plus bas 😉

Il n’y a pas si longtemps, Surfshark était encore le petit nouveau qui faisait trembler les mastodontes du secteur. Lancé en 2018, ce VPN a très vite réussi à se tailler une belle part du gâteau numérique. Et pour cause ! Il combine la puissance d’un grand blanc avec l’agilité d’un dauphin (métaphores marines, quand tu nous tiens). En 2024 on peut dire qu’il fait maintenant partie du trio de tête, en tous cas il est souvent dans ces eaux-là sur la plupart des comparatifs en ligne.

Côté vitesse, Surfshark ne fait pas dans la dentelle. Avec près de 3200 serveurs (100% RAM) répartis dans une centaine de pays, il vous permet de surfer comme si vous étiez assis sur une planche de surf en fibre optique. Alors c’est vrai, comme tout VPN qui se respecte, il va un poil ralentir votre connexion. Mais franchement, entre nous, c’est quasi transparent, surtout depuis qu’ils ont passé quasi l’entièreté de leur parc à une vitesse de 10 Gb/s (10x plus rapide qu’avant). Vous me connaissez, j’aime tester tout et n’importe quoi et je ne me suis quasi jamais retrouvé à pester sur la lenteur du bousin. Et si vous veniez suivre mes émissions en direct sur Twitch, vous le verriez de vos yeux vu 😉 Bref, vous ne verrez pas la différence en regardant votre série préférée sur Netflix ou Amazon Prime.

Des fonctionnalités qui en jettent

Surfshark, c’est selon moi, le meilleur des VPN. En plus de vous rendre aussi invisible qu’un tétra transparent dans la nuit, il vous offre :

  • Cleanweb : un bloqueur de pubs sous stéroïdes. Adieu les fenêtres pop-up qui vous proposent des pilules miracles ou la dernière crypto à la mode.
  • Liste blanche : pour exclure certains sites du VPN. Pratique quand vous voulez que votre banque ne pense pas que vous êtes soudainement parti vivre au Pôle Nord.
  • Système de surveillance : qui vous alerte si vos données personnelles se baladent sur le berk web. Comme ça, vous saurez si votre mot de passe « 123456 » a été compromis (spoiler : oui, il l’a été).
  • MultiHop : pour les paranos qui veulent passer par deux serveurs différents. Comme porter deux paires de lunettes de soleil, en moins ridicule.

L’offre Amazon du moment

Accrochez-vous à vos claviers, parce qu’en plus des prix attractifs classiques Surfshark rajoute un petit bonus sympa. Du 10 septembre au 10 octobre, et pour tout abonnement de 24 mois, le VPN offre à la population française un bon d’achat Amazon supplémentaire. Sans doute pour remonter le moral du pays après le truc olympique compliqué de l’été. On parle de :

  • 10€ pour le plan Starter (qui revient à 71€ TTC pour 27 mois, 24 + 3 mois offerts)
  • 20€ pour le plan Surfshark One (87€ TTC pour 27 mois)
  • 30€ pour le plan One+ (139€ TTC pour les 27 mois)

Donc les abos sont respectivement de 61, 67 et 109€. Mais attention, il y a quelques petites conditions (parce que bon, faut pas déconner non plus) :

  1. Il faut garder son abonnement actif pendant au moins 31 jours. Le bon d’achat sera dispo dans votre espace Surfshark après cette période. Les petits malins qui pensaient profiter des 30 jours satisfaits ou remboursés pour récupérer leur versement ET profiter du bon d’achat quand même, on vous a vu venir 😉 Vous aurez alors 5 mois pour réclamer votre cadeau. Largement le temps d’oublier et de vous en rappeler 3 fois.
  2. Et si vous êtes déjà utilisateur du service ? On ne vous a pas oublié ! Il vous suffit de renouveler/prolonger votre période d’abonnement durant le mois de la promo pour recevoir le coupon également. Nouveaux utilisateurs et anciens peuvent bénéficier de l’offre. Le bon Amazon est valable 10 ans, donc vous avez le temps de savoir quoi en faire ! (comme me l’envoyer par exemple, à tout hasard hein). Vous pourrez même l’utiliser pour acheter les cadeaux de Noël de vos futurs enfants qui naitront en 2030, si on a survécu jusque là (mais ne prenez pas le risque, claquez le de suite hein).

Pourquoi Surfshark, et pas un autre ?

Alors là, accrochez-vous, parce que la liste est longue et même si j’en ai déjà fait des tonnes d’articles, pour résumer :

  1. Prix imbattable : c’est l’un des champions toutes catégories du rapport qualité/prix. Aussi simple que ça.
  2. Connexions illimitées : contrairement à certains concurrents, qui limitent à 5 ou 6 appareils, avec Surfshark, c’est open-bar ! Vous pouvez protéger votre smartphone, votre PC, votre tablette, votre frigo ou votre TV connectée, et même votre vieux routeur ou votre console. Ainsi que les appareils du reste de la famille.
  3. Facilité d’utilisation : l’interface est tellement simple que même votre poisson rouge pourrait l’utiliser (toujours pour rester dans l’imagerie aquatique). Bon, faudrait déjà qu’il ait des doigts, mais vous avez compris l’idée.
  4. Streaming de ouf : Netflix US, BBC iPlayer, Disney+, Amazon Prime… Surfshark ouvre les portes du paradis du streaming géobloqué pour les soirées d’hiver qui approchent.
  5. Sécurité au top : protocoles de chiffrement dernier cri, politique de non-conservation des logs (auditée plusieurs fois par des organismes indépendants)… Avec le VPN, vos données sont aussi bien protégées que le secret de la recette du Coca-Cola.

Classe, efficace, et avec plein de gadgets cool, Surfshark VPN est l’un des outils les plus appréciables pour votre sécurité. Alors, si vous voulez surfer sur le web comme un pro, protéger vos données comme Fort Knox, et en plus recevoir un petit cadeau Amazon au passage, vous savez ce qu’il vous reste à faire. L’offre court jusqu’au 10 octobre, ce qui vous laisse largement le temps de casser votre tirelire (ou de vendre un rein, au choix).

Allez, je vous laisse, j’ai une série coréenne qui m’attend sur Netflix Japon. 3 mois de congé et je n’ai pas réussi à terminer tout le catalogue, quelle misère j’vous jure.

Profitez des 10/20/30€ de réduction avec Surfshark et Amazon

Loki, l’outil open source qui vérifie les faits

Loki, ça vous dit quelque chose ? Non, je ne parle pas du dieu espiègle de la mythologie nordique, mais bien d’un outil qui pourrait bien révolutionner la façon dont on traque les fake news. C’est une solution open source capable de passer au crible de longs textes pour en extraire les affirmations douteuses et les vérifier en un clin d’œil.

Loki est un projet vraiment prometteur pour tous ceux qui ont à cœur la vérification des faits, que vous soyez journaliste, chercheur ou simplement un citoyen soucieux de démêler le vrai du faux. Son atout majeur, c’est un pipeline complet qui prend en charge tout le processus, de la décomposition des textes en affirmations individuelles jusqu’à la vérification finale.

Et concrètement alors, comment ça marche ?

Eh bien, Loki commence par découper un long texte en petits morceaux plus digestes, histoire d’y voir plus clair. Ensuite, tel un fin limier, il évalue chaque affirmation pour déterminer si elle mérite d’être vérifiée. Exit les déclarations vagues ou ambiguës, on se concentre sur le concret !

Une fois les affirmations intéressantes identifiées, Loki se transforme alors en super détective du web. Il génère des requêtes précises pour partir à la chasse aux preuves sur Internet, en s’appuyant sur divers modèles d’IA tels que le traitement du langage naturel (NLP), l’apprentissage automatique (ML) ou encore l’extraction d’informations. Comme ça, fini les heures passées à éplucher les sources, il s’occupe de tout !

Et une fois les preuves rassemblées, il enfile sa casquette d’enquêteur pour évaluer la véracité de chaque affirmation. Tel un juge impartial, il examine les éléments à charge et à décharge pour rendre son verdict. Fake news ou info fiable ? Vous le saurez en un instant ! Il faut cependant garder à l’esprit que même si Loki s’appuie sur des modèles d’IA performants, aucun outil n’est parfait. Une supervision humaine reste donc nécessaire pour garantir la fiabilité des résultats.

L’interface est basique mais permet d’interagir directement avec le moteur de vérification. Pas besoin d’être un crack en informatique, c’est à la portée de tous.

Le top, c’est qu’il ne se contente pas de vous dire si une info est vraie ou fausse. Il vous explique aussi comment il est arrivé à cette conclusion, avec toute la transparence qu’on est en droit d’attendre de ce genre d’outils. Ça permet de sourcer et de justifier l’analyse. En prime, il sait se montrer pédagogue puisqu’en plus de débusquer les fake news, il vous proposera aussi une version corrigée et sourcée de l’information. De quoi devenir un pro de la vérification des faits en un rien de temps !

Si vous voulez tester Loki par vous-même, rien de plus simple. Il vous suffit de vous rendre sur le site https://loki.librai.tech/ pour découvrir toutes les possibilités offertes par cet outil. En attendant, voici un petit tutoriel pour bien démarrer avec Loki. Il vous faudra des clé API pour OpenAI, Anthropic et Serper.

Première étape : installez Python et Poetry en suivant les instructions sur le site officiel.

Ensuite, clonez le dépôt GitHub de Loki et lancez l’installation avec les commandes :

git clone https://github.com/Libr-AI/OpenFactVerification

cd OpenFactVerification

pip install -r requirements.txt

poetry install

Ça peut sembler un peu technique, mais promis, c’est à la portée de tous !

Une fois que tout est en place, vous pouvez commencer à jouer avec Loki.

Pour vérifier un texte, rien de plus simple :

python -m factcheck --modal text --input mon_texte.txt

Et voilà, Loki va se mettre au travail et vous fournir une analyse complète du texte et vous livrer à la fin un gros JSON.

Vous pouvez aussi tester avec différents types de contenu (image, vidéo, audio…) en changeant l’option --modal. Et si vous voulez personnaliser le modèle utilisé ou les sources de vérification, il vous suffit de passer un fichier de configuration en paramètre :

python -m factcheck --modal text --input mon_texte.txt --api_config ma_config.yaml

Notez aussi que tout ceci est dispo sous la forme d’une lib Python, donc facilement intégrable avec vos outils.

Avec ça, vous avez toutes les cartes en main pour devenir un pro de la vérification des faits. Alors, à vous de jouer ! Et si jamais vous avez besoin d’un coup de main, n’oubliez pas que la communauté Loki est là pour vous aider sur GitHub ou sur le serveur Discord dédié au projet.

SearXNG – Le métamoteur de recherche open source qui protège votre vie privée

SearXNG est un métamoteur de recherche open source est un véritable couteau suisse de la recherche en ligne. Imaginez un peu : il agrège les résultats de plusieurs moteurs de recherche comme Google, Bing et DuckDuckGo, mais sans collecter vos données personnelles.

Avec cet outil, vous pouvez dire adieu aux cookies indiscrets et aux trackers qui vous collent à la peau. Ce métamoteur génère un profil de navigateur aléatoire pour chaque requête, rendant votre recherche totalement anonyme et les requêtes sont également envoyées via un serveur proxy pour cacher votre adresse IP.

En plus de protéger votre vie privée, SearXNG vous offre une expérience de recherche personnalisable à souhait. Ainsi, vous pouvez choisir vos moteurs de recherche préférés, ajuster les paramètres de confidentialité et même customiser l’interface. C’est vous le boss !

Sur le site, vous trouverez également d’une liste d’instances publiques que vous pouvez utiliser directement, sans avoir à installer quoi que ce soit mais si vous voulez vraiment avoir le contrôle total, vous pouvez suivre le guide d’installation pour créer votre propre instance privée.

Et rappelez-vous, comme le disait Edward Snowden : « Dire que vous n’avez rien à cacher car vous n’avez rien à vous reprocher, c’est pareil que de dire que vous vous fichez de la liberté d’expression parce que vous n’avez rien à dire.« 

Alors, prêt à faire de SearXNG votre nouveau moteur de recherche ?

Phoboslab – Des jeux web rétro de folie en HTML5 !

Chers lecteurs, aujourd’hui je veux vous parler d’un studio de développement de jeux web qui fait vraiment des choses impressionnantes : Phoboslab. Ce studio indépendant fondé par Dominic Szablewski nous propose des petits jeux rétro old-school directement jouables dans votre navigateur préféré.

En effet, Phoboslab est spécialisé dans les jeux rétro avec des graphismes pixelisés qu’on adore et une ambiance nostalgique des années 80-90. Szablewski a même développé son propre framework JavaScript baptisé Impact pour créer facilement des jeux web.

Son plus gros succès à ce jour est l’excellent Biolab Disaster, un jeu de plateformes et d’action avec des armes, des monstres et une bande son géniale. Et le truc génial avec Phoboslab, c’est que leurs jeux tournent entièrement en HTML5, JavaScript et WebGL. Pas besoin de plugins, juste un navigateur récent qui respecte les standards. On peut donc jouer sur PC, Mac, mobiles et tablettes sans rien installer.

Leur site web regroupe toute une sélection de jeux gratuits et open source réalisés avec Impact ou leur moteur WebGL maison. On y trouve des petits shoot them up bien nerveux comme X-Type, des jeux façon Tetris comme Z-Type où il faut taper des mots pour détruire les ennemis (parfait pour le bureau), des RTS comme Voidcall façon Command & Conquer ou encore des FPS old-school façon Doom comme Xibalba ou ce portage de Quake de 13 kb. Il y en a pour tous les goûts.

Je vous encourage vraiment à tester leurs jeux, vous allez adorer. Certes on n’a pas encore des blockbusters en 3D dernière génération, mais pour se détendre rapidement pendant la pause café, c’est idéal.

Le studio semble un peu moins actif ces derniers temps, mais j’espère qu’ils nous préparent d’autres petites merveilles pixelisées.

Jelly Mario – Jouez à Super Mario Bros version gelée sur navigateur

Amis geeks et passionnés de jeux vidéo rétro, aujourd’hui, je vais vous parler d’une petite pépite qui devrait ravir les fans de Super Mario Bros : Jelly Mario ! Imaginez un instant que notre plombier moustachu préféré ait abusé des champignons hallucinogènes… Eh bien c’est un peu l’effet que ça fait de jouer à Jelly Mario.

Concrètement, Jelly Mario c’est un Mario tout ramolli, qui se déplace comme de la gelée qui coule. Les contrôles sont pour le moins… surprenants ! Quand vous appuyez sur les touches de direction, Mario s’étire dans tous les sens de façon très élastique. Croyez-moi, les premières parties sont plutôt comiques !

Mais au-delà de cet aspect rigolo et décalé, Jelly Mario reste un vrai jeu de plateforme avec les mécaniques classiques de Super Mario Bros. Vous devrez toujours sauter sur les goombas, éviter les pièges et atteindre le drapeau à la fin du niveau. Sauf qu’avec un Mario en gelée, c’est tout de suite beaucoup plus délicat !

Techniquement, le jeu est développé en HTML5 et fonctionne directement dans le navigateur. Pas besoin d’installation, il suffit de se rendre sur le site https://jellymar.io/ pour commencer à jouer. Le jeu est gratuit et ne nécessite aucune inscription. C’est le genre de petit jeu addictif parfait pour une pause détente au bureau (mais je ne vous ai rien dit, hein !).

Graphiquement, on retrouve le pixel art coloré et charmant de Super Mario Bros, avec des animations en gelée qui donnent un côté très cartoon. La bande-son reprend les thèmes musicaux cultes de la série, mais avec des effets comiques quand Mario s’étire dans tous les sens. Et en termes de level design, le jeu propose des niveaux inspirés de ceux de Super Mario Bros, mais retravaillés pour exploiter la mécanique de gelée. On a ainsi des gouffres impossibles à franchir normalement qu’il faudra traverser en étirant Mario au maximum, ou des passages secrets accessibles uniquement en se faufilant par des interstices étroits. C’est malin et bien pensé.

Bien sûr, Jelly Mario n’a pas vocation à révolutionner le jeu vidéo, mais il offre une expérience amusante pour tous les fans de Nintendo. C’est le genre de petit jeu que l’on lance pour une partie rapide et qui finit par nous scotcher une bonne demi-heure grâce à son côté accrocheur et défoulant.

Perso, j’ai tenté plusieurs parties mais c’est hyper dur et je fini vite en particules subatomiques.

Alors si vous voulez voir Mario sous un autre jour (et sous champignons), je vous invite à tester Jelly Mario sans plus attendre.

Zsh-copilot – Et votre terminal devient intelligent

Perso, je lance pas mal de commandes dans tous les sens chaque jour dans mon terminal et entre les petits paramètres que j’oublie, les enchainements de commandes un peu complexes ou les commandes à rallonge, ce que je peux vous dire, c’est que ça me prend un peu de temps.

Mais heureusement, zsh-copilot a débarqué dans ma vie il y a quelques mois et je ne peux plus m’en passer.

Ce plugin génial utilise la puissance de l’IA, directement intégrée à votre fidèle Zsh grâce zsh-autosuggestions.

Pour en profiter, rien de plus simple. Installez les dépandances suivantes :

Clonez le repo zsh-copilot dans votre dossier de plugins Zsh :

git clone https://github.com/Myzel394/zsh-copilot.git ~/.zsh-copilot

Puis ajoutez la ligne suivante dans votre fichier .zshrc avec cette commande :

echo "source ~/.zsh-copilot/zsh-copilot.plugin.zsh" >> ~/.zshrc

N’oubliez pas de relancer votre shell pour prendre en compte les changements.

Ah oui, j’oubliais ! Pour que la magie opère, vous aurez aussi besoin d’une clé API OpenAI. Ça coûtera donc un peu de sous, mais vu tout ce que ce plugin va vous apporter, ça vaut largement le coup d’investir dedans !

Une fois que tout est en place, vous n’avez plus qu’à commencer à taper vos commandes habituelles, et à presser Ctrl+Z dès que vous avez besoin d’un coup de main. Et là, c’est Merlin l’enchanteur qui entre en scène ! zsh-copilot va analyser ce que vous êtes en train de faire, et vous proposer la suite la plus pertinente. Vous pouvez même carrément lui demander ce que vous cherchez à faire et lui vous proposera la commande qui va bien.

Vous verrez, c’est bluffant. Au début, on a un peu l’impression de tricher, mais très vite, on se rend compte à quel point c’est pratique. J’en ai même fait une vidéo pour mes patreons d’amour :

Puis par la même occasion, j’ai découvert Zsh AutoSuggestions qui est également super pratique pour retrouver les commandes qu’on tape régulièrement.

Bref, comme d’hab, productivité x10 avec ce genre de petits tools. Rendez-vous sur le github pour en savoir plus.

Quill – L’éditeur WYSIWYG nouvelle génération

Quill est une bibliothèque JavaScript de folie pour créer des éditeurs de texte riche (WYSIWYG). Et quand je dis riche, c’est pas seulement du gras et de l’italique hein, on est sur un niveau au-dessus !

En gros, Quill vous offre tout un tas d’outils pour transformer vos champs de texte tout moisis en une expérience d’édition de folie furieuse. Le truc cool, c’est que c’est pensé pour les développeurs, donc vous avez un contrôle total sur le contenu et les fonctionnalités.

Ce qui fait la force de Quill, c’est son API hyper intuitive. Pas besoin de se taper 3 jours de doc pour comprendre comment ça marche. En quelques lignes de code, vous pouvez déjà faire des trucs sympas. Tenez, regardez ça :

const quill = new Quill('#editor', {
  modules: {
    toolbar: true  
  },
  theme: 'snow'
});

Et bam, avec ça vous avez déjà un éditeur stylé avec une toolbar, prêt à l’emploi ! C’est pas beau ça ? En plus, Quill gère directement le JSON en entrée et en sortie, ce qui vous facilite grave la vie pour stocker et traiter le contenu ensuite.

Ce qui est vraiment cool avec Quill, c’est que vous pouvez étendre et personnaliser votre éditeur à l’infini. Vous voulez ajouter des formats chelous, des effets funky ou même intégrer des contenus interactifs ? Pas de soucis, Quill vous laisse faire tout ce que vous voulez.

Vous pouvez même créer vos propres modules pour ajouter des features de malade. Genre si vous avez besoin d’un éditeur d’équations mathématiques ? Hop, vous chopez le module sur npm et vous l’intégrez en deux-deux. Besoin d’un truc pour gérer des sondages? Pareil, y’a sûrement un module pour ça. C’est ça qui est génial avec l’écosystème de Quill!

Tiens d’ailleurs, laissez-moi te montrer un truc fun qu’on peut faire. On va créer un format custom pour mettre en forme du code source directement dans l’éditeur. Pour ça, on va créer un module qui va détecter les blocs de code et leur appliquer la coloration syntaxique.

import Quill from 'quill';
import Highlight from 'highlight.js';

const CodeBlock = Quill.import('formats/code-block');

class SyntaxCodeBlock extends CodeBlock {
  static create(value) {
    const domNode = super.create(value);
    domNode.innerHTML = Highlight.highlightAuto(value).value;
    return domNode;
  }
}

Quill.register(SyntaxCodeBlock, 'code-block', true);

Là en gros, on crée une nouvelle classe SyntaxCodeBlock qui étend le format code-block de base. Dans la méthode create, on récupère le noeud créé par la classe parente et on remplace son contenu avec le code coloré par Highlight.js. Ensuite, on n’a plus qu’à enregistrer notre nouveau format custom dans Quill et pouf, on peut mettre en forme du code directement dans l’éditeur!

C’est juste un exemple hein, mais ça montre bien la puissance et la flexibilité de Quill. Et puis c’est hyper fun de pouvoir bidouiller son éditeur comme ça ! Y’a même un playground ici pour vous amuser.

Bon après, je vais pas vous mentir, y’a quand même un petit temps d’adaptation hein. Faut comprendre comment Quill structure son modèle de document, comment bossent les différents modules, etc. Mais une fois qu’on a compris la logique, c’est open bar.

Ah et j’ai failli oublier un truc important: Quill est compatible avec tous les navigateurs modernes, que ce soit sur desktop ou mobile. Votre éditeur va se comporter de la même façon partout, ce qui est quand même super cool. Ah et la doc officielle est très bien faite.

Bref, si vous cherchez une solution d’édition de texte riche pour vos projets web, franchement je vous le recommande les yeux fermés.

Allez, codez bien et à plus dans l’bus !

BugStalker – Le debugger Rust puissant et convivial

Je sais, convivial c’est un mot bizarre pour parler d’un outil de débogage, mais celui-ci va vous faire kiffer si vous codez en Rust. Ça s’appelle BugStalker et c’est juste le debugger qu’il vous faut pour traquer les bugs vicieux dans vos programmes puisqu’il comprend toutes les subtilités du langage.

Ça veut dire qu’il sait gérer les types Rust complexes comme les vecteurs, les pointeurs intelligents et même les variables locales des threads. Et il ne fait pas que les afficher joliment, il vous permet carrément d’interagir avec !

Vous pouvez poser des breakpoints où vous voulez dans votre code, que ce soit sur une ligne précise, une fonction ou même une instruction assembleur. Et quand votre programme s’arrête sur un breakpoint, vous pouvez contrôler son exécution pas à pas, rentrer dans les fonctions ou les sauter, tout ça à la volée.

Et si vous avez besoin d’inspecter les données de votre programme, il a ce qu’il vous faut dans le ventre. Vous pouvez par exemple évaluer des expressions pour afficher les variables locales et globales, les arguments des fonctions, et même découper des tableaux ou des vecteurs pour voir ce qui se cache dedans.

L’outil vous propose deux interfaces au choix : une classique en ligne de commande, et une interface graphique en mode TUI (Text User Interface) qui claque. Et le kif, c’est que vous pouvez passer de l’une à l’autre quand vous voulez pendant une session de débogage !

Ah et j’allais oublier un truc énorme : les Oracles ! Non, je ne parle pas de la boîte qui fait des bases de données, mais d’une fonctionnalité trop stylée de BugStalker. En gros, c’est des modules qui viennent se greffer au debugger pour vous filer des infos sur des aspects spécifiques de votre programme. Par exemple, l’Oracle Tokio vous donne des insights sur le runtime Tokio si vous faites de l’asynchrone, sans avoir à modifier votre code. Trop fort !

Bon allez, je vais pas vous faire languir plus longtemps. Si vous voulez essayer, c’est tout simple, vous installez ça avec cargo :

cargo install bugstalker

et hop, vous êtes prêts à déboguer comme des pros. Et si jamais vous avez un souci avec la dépendance libunwind, y a même une version sans, mais entre nous, libunwind c’est quand même mieux.

Franchement, je « ne contracte pas » quand je vous dis que BugStalker c’est le debugger qu’il vous faut pour vos projets Rust. Avec lui, traquer les bugs c’est presque devenu un sport national, alors go sur https://github.com/godzie44/BugStalker , votre code Rust vous dira merci !

Allez, sur ce je vous laisse, j’ai un programme à déboguer moi (non, mon code est parfait).

SampleWizard – Enregistrez et téléchargez des samples audio en un clic depuis votre navigateur

Vous êtes un producteur de musique, un créateur de contenu ou tout simplement un passionné d’audio qui aime sampler des sons depuis le web ?

Et bien, je viens de découvrir SampleWizard, une extension Chrome géniale qui va bousculer votre façon d’enregistrer et de télécharger des samples audio. Fini les galères avec les sites de téléchargement douteux, ça vous permet de capturer n’importe quel son sur le web en un seul clic directement depuis votre navigateur. C’est magique !

Bref, vous surfez tranquillement sur YouTube, Soundcloud ou n’importe quel site web, et soudain vous tombez sur un extrait audio qui vous fait kiffer. Avec cette extension, pas besoin de chercher un moyen de le télécharger, il vous suffit de cliquer sur le bouton d’enregistrement de l’extension et hop, le tour est joué ! Le sample est ainsi automatiquement enregistré et téléchargé sur votre ordinateur au format WAV. C’est simple comme bonjour.

L’interface de SampleWizard est simple, vous n’avez qu’un bouton à cliquer pour enregistrer et un autre pour accéder à vos samples téléchargés. Je crois que c’est ce qu’utilise la grand mère de Steve Aoki quand elle repère un sample qu’elle veut lui envoyer.

En plus de ça, c’est est entièrement gratuit en version de base. Que demande le peuple ?

Rendez-vous sur le Chrome Web Store pour en profiter. Quand à moi, je retourne chasser du sample sauvage moi.

GIFtube – Convertissez des vidéos YouTube en GIF de haute qualité

Vous êtes un amateur de GIF comme moi, et vous aimeriez pouvoir créer vos propres animations à partir de vos vidéos YouTube préférées ? Alors laissez-moi vous présenter GIFtube, un petit script Bash qui permet de choisir précisément la portion de la vidéo que vous voulez transformer, régler la résolution et le nombre d’images par seconde, et hop, le tour est joué ! Votre GIF est prêt à être partagé.

Pour faire son job, GIFtube utilise plusieurs outils bien connus des bidouilleurs : yt-dlp pour télécharger la vidéo YouTube, ffmpeg pour l’encodage et la génération du GIF, et gifsicle pour l’optimisation du fichier final. Et pas besoin d’être un champion de la ligne de commande pour utiliser GIFtube puisque le script s’occupe d’installer lui-même les dépendances nécessaires si elles ne sont pas déjà présentes sur votre système (enfin, seulement si vous êtes sous Ubuntu, Debian ou macOS, pour les autres, va falloir retrousser vos manches).

Bon, assez parlé, passons à la pratique ! Voici comment utiliser GIFtube :

  1. Téléchargez le script sur https://github.com/Gords/GIFtube et sauvegardez-le quelque part sur votre ordinateur.
  2. Ouvrez un terminal et rendez-vous dans le dossier où se trouve le script. Tapez ./make_gif.sh pour le lancer.
  3. Quand le script vous le demande, collez l’URL de la vidéo YouTube que vous voulez convertir.
  4. Indiquez le nombre d’images par seconde que vous voulez pour votre GIF. Un chiffre entre 10 et 30 est généralement un bon compromis entre fluidité et taille du fichier.
  5. Précisez le moment de la vidéo où vous voulez que le GIF commence, en secondes. Par exemple, si vous voulez démarrer à 1 minute et 30 secondes, tapez 90.
  6. Indiquez la durée que vous voulez pour votre GIF, toujours en secondes.
  7. Choisissez un nom pour votre fichier GIF.
  8. Enfin, sélectionnez la résolution de votre GIF : 1080p, 720p, 480p ou 240p.

Et voilà, GIFtube s’occupe du reste ! Le script va télécharger la vidéo, générer une palette de couleurs optimisée, encoder le GIF selon vos réglages et l’optimiser pour réduire sa taille. Quelques instants plus tard, votre GIF est prêt !

Avec un peu d’imagination, les possibilités sont infinies. Vous pouvez par exemple créer des GIF à partir de vos répliques de films préférées pour réagir avec style sur les réseaux sociaux, ou encore capturer les meilleurs moments d’un tutoriel vidéo pour l’intégrer dans un tutoriel écrit.

Vous l’aurez compris, GIFtube est un chouette petit outil à avoir sous la main pour tous les amateurs de GIF. Son côté ligne de commande peut rebuter les moins à l’aise avec le terminal, mais moi j’aime bien 🙂

Sur ce, je vous laisse, j’ai une subite envie de me refaire l’intégrale de Stargate moi. Je sens que je vais avoir besoin de GIFtube pour immortaliser certains moments cultes.

Allez, à plus et bon GIF !

VxKex – Faites tourner vos applis Windows 8/10 sur Seven !

Vous êtes un irréductible de Windows 7, mais vous lorgniez avec envie sur certaines applications récentes uniquement disponibles pour Windows 8, 8.1 ou 10 ? Pas de stress, avec VxKex, vous allez pouvoir les faire tourner sur votre Seven adoré !

Mais qu’est-ce que c’est que ce truc au nom imprononçable ? Eh bien, pour faire simple, c’est est un ensemble d’extensions d’API qui vont permettre à votre Windows 7 de comprendre et d’exécuter des programmes normalement réservés aux versions plus récentes de l’OS de Microsoft. Bref, c’est un peu comme si on greffait des bouts de Windows 8 et 10 dans votre Seven. Génial, non ?

Pour en profiter, rien de plus simple. Rendez-vous sur la page des releases sur GitHub et téléchargez la dernière version. Installez la, et vous voilà prêt à dompter ces applis récalcitrantes !

L’utilisation est un jeu d’enfant. Faites un clic droit sur le programme que vous voulez lancer (fichier .exe ou .msi), ouvrez les propriétés, puis sélectionnez l’onglet « VxKex ». Là, cochez la case « Enable VxKex for this program » (« Activer VxKex pour ce programme ») et lancez l’application. Tadaaa !

Bon, pour certains programmes un peu complexes, il faudra peut-être bidouiller quelques réglages supplémentaires, mais rien d’insurmontable. Vous trouverez toutes les infos nécessaires dans le fichier « Application Compatibility List.docx » inclus dans le dossier d’installation de l’outil (par défaut dans « C:\Program Files\VxKex »). Et la liste des applications compatibles est longue comme le bras ! Ça va de Blender à Spotify en passant par Chromium, Discord, Python, Qt Creator et même des émulateurs comme Citra et Yuzu. Bref, y’a de quoi s’amuser.

Mais attention, ce truc ne fait pas de miracles non plus. N’espérez pas faire tourner les derniers jeux AAA dessus, il est plutôt orienté applications. Ceci dit, les développeurs planchent déjà sur le support des jeux, alors gardez l’œil ouvert ! Autre question que vous vous posez sûrement : est-ce que ça va bousiller mon Windows 7 chéri ?

Eh bien non, pas du tout ! VxKex n’altère aucun fichier système, il se contente de charger des DLLs lorsque vous lancez une application compatible. Donc pas de panique, votre Seven restera aussi stable qu’un roc.

Côté configuration requise, c’est très léger. Il vous faut juste le Service Pack 1 et idéalement les mises à jour KB2533623 et KB2670838 d’installés sur votre Windows 7. Et si vous avez les derniers correctifs de sécurité (les fameux ESU), pas de problème non plus, il est compatible.

Même les applications en ligne de commande sont de la partie ! Une fois que c’est activé pour votre programme, vous pouvez l’utiliser dans l’invite de commandes comme si de rien n’était.

Bref, de quoi redonnez un coup de jeune à votre Windows 7 et profitez enfin de toutes ces applications qui vous faisaient de l’œil sur Windows 8 et 10 ! Mais bon, n’oubliez pas que Windows Seven est quand même un vieux machin et que niveau sécurité, c’est pas top… Donc pensez à mettre à jour vers Windows 11 (ou 10 si vous avez un PC pourri).

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