Vue lecture

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.

Saute mout’ombre !

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

Plongez dans l’ombre de SCHiM, petit jeu indé sorti sur toutes les plateformes en juillet ; réellement unique en son genre, SCHiM invite les joueurs à sauter d’ombre en ombre dans un environnement à la fois relaxant et vivant. Si si je vous jure c’est sympa comme tout !

Dans SCHiM, chaque ombre devient un chemin potentiel et chaque rayon de lumière une barrière. C’est un jeu qui repose sur une idée simple mais originale : votre personnage est un « schim », l’esprit d’un objet, d’une chose ou d’un être vivant, normalement lié à son ombre. Or, vous voilà séparé de l’humain dont vous habitiez l’ombre… Il va falloir le rattraper !

On contrôle donc notre petite tâche d’ombre à travers des niveaux conçus avec ingéniosité, en sautant de l’ombre d’un objet à une autre. En vue de dessus, on peut changer l’angle de la caméra à tout moment pour mieux se repérer ou ajuster nos sauts. On peut aussi profiter d’ombres mobiles (vélos, voitures… Oiseaux ?) pour aller plus loin. 🙂

Heureusement la prise en main est super simple et super agréable. Ça se joue de manière très fluide, il y a des passages un peu technique mais surtout une bonne dose d’exploration / analyse et des jeux de perception. Ceci étant dit, il est possible de partir en mode speedrun et là, ça devient très technique. 😀

Visuellement et même artistiquement (musiques…) SCHiM possède une patte très originale, un style abstrait assez captivant, des animations fluides et rigolotes… Chaque niveau raconte sa propre petite histoire à travers les ombres et la lumière, aucun dialogue, c’est tout mignon.

En terme de durée de vie, y a vraiment pas mal de niveaux. Ça reste un « petit » jeu (comptez environ 5h pour en voir le bout) mais si vous accrochez bien au délire, il y a du challenge supplémentaire (soit avec le côté speedrun que j’évoquais, soit avec certains objets (très) bien cachés à trouver).

Donc voilà, en somme, SCHiM est un jeu super original, rafraîchissant et bien construit. Une expérience zen qui va demander un bon sens de l’orientation et un peu de réflexion. Visuellement marquant, on est vite embarqué dans cette petite aventure. Vous l’avez compris, je conseille ! C’est un joli moment à passer.

Le jeu est disponible sur toutes les plateformes du moment : PC (Steam), Nintendo Switch, Playstation & Xbox !

Phoboslab – Des jeux web rétro de folie en HTML5 !

Chers lecteurs, aujourd’hui je veux vous parler d’un studio de développement de jeux web qui fait vraiment des choses impressionnantes : Phoboslab. Ce studio indépendant fondé par Dominic Szablewski nous propose des petits jeux rétro old-school directement jouables dans votre navigateur préféré.

En effet, Phoboslab est spécialisé dans les jeux rétro avec des graphismes pixelisés qu’on adore et une ambiance nostalgique des années 80-90. Szablewski a même développé son propre framework JavaScript baptisé Impact pour créer facilement des jeux web.

Son plus gros succès à ce jour est l’excellent Biolab Disaster, un jeu de plateformes et d’action avec des armes, des monstres et une bande son géniale. Et le truc génial avec Phoboslab, c’est que leurs jeux tournent entièrement en HTML5, JavaScript et WebGL. Pas besoin de plugins, juste un navigateur récent qui respecte les standards. On peut donc jouer sur PC, Mac, mobiles et tablettes sans rien installer.

Leur site web regroupe toute une sélection de jeux gratuits et open source réalisés avec Impact ou leur moteur WebGL maison. On y trouve des petits shoot them up bien nerveux comme X-Type, des jeux façon Tetris comme Z-Type où il faut taper des mots pour détruire les ennemis (parfait pour le bureau), des RTS comme Voidcall façon Command & Conquer ou encore des FPS old-school façon Doom comme Xibalba ou ce portage de Quake de 13 kb. Il y en a pour tous les goûts.

Je vous encourage vraiment à tester leurs jeux, vous allez adorer. Certes on n’a pas encore des blockbusters en 3D dernière génération, mais pour se détendre rapidement pendant la pause café, c’est idéal.

Le studio semble un peu moins actif ces derniers temps, mais j’espère qu’ils nous préparent d’autres petites merveilles pixelisées.

Jelly Mario – Jouez à Super Mario Bros version gelée sur navigateur

Amis geeks et passionnés de jeux vidéo rétro, aujourd’hui, je vais vous parler d’une petite pépite qui devrait ravir les fans de Super Mario Bros : Jelly Mario ! Imaginez un instant que notre plombier moustachu préféré ait abusé des champignons hallucinogènes… Eh bien c’est un peu l’effet que ça fait de jouer à Jelly Mario.

Concrètement, Jelly Mario c’est un Mario tout ramolli, qui se déplace comme de la gelée qui coule. Les contrôles sont pour le moins… surprenants ! Quand vous appuyez sur les touches de direction, Mario s’étire dans tous les sens de façon très élastique. Croyez-moi, les premières parties sont plutôt comiques !

Mais au-delà de cet aspect rigolo et décalé, Jelly Mario reste un vrai jeu de plateforme avec les mécaniques classiques de Super Mario Bros. Vous devrez toujours sauter sur les goombas, éviter les pièges et atteindre le drapeau à la fin du niveau. Sauf qu’avec un Mario en gelée, c’est tout de suite beaucoup plus délicat !

Techniquement, le jeu est développé en HTML5 et fonctionne directement dans le navigateur. Pas besoin d’installation, il suffit de se rendre sur le site https://jellymar.io/ pour commencer à jouer. Le jeu est gratuit et ne nécessite aucune inscription. C’est le genre de petit jeu addictif parfait pour une pause détente au bureau (mais je ne vous ai rien dit, hein !).

Graphiquement, on retrouve le pixel art coloré et charmant de Super Mario Bros, avec des animations en gelée qui donnent un côté très cartoon. La bande-son reprend les thèmes musicaux cultes de la série, mais avec des effets comiques quand Mario s’étire dans tous les sens. Et en termes de level design, le jeu propose des niveaux inspirés de ceux de Super Mario Bros, mais retravaillés pour exploiter la mécanique de gelée. On a ainsi des gouffres impossibles à franchir normalement qu’il faudra traverser en étirant Mario au maximum, ou des passages secrets accessibles uniquement en se faufilant par des interstices étroits. C’est malin et bien pensé.

Bien sûr, Jelly Mario n’a pas vocation à révolutionner le jeu vidéo, mais il offre une expérience amusante pour tous les fans de Nintendo. C’est le genre de petit jeu que l’on lance pour une partie rapide et qui finit par nous scotcher une bonne demi-heure grâce à son côté accrocheur et défoulant.

Perso, j’ai tenté plusieurs parties mais c’est hyper dur et je fini vite en particules subatomiques.

Alors si vous voulez voir Mario sous un autre jour (et sous champignons), je vous invite à tester Jelly Mario sans plus attendre.

Notipix – La nouvelle référence des manuels de Jeux vidéo rétro

Ah, les jeux vidéo rétro… Toute une époque, tout un art ! Et qui dit jeux vidéo rétro, dit forcément manuels de jeux, ces petits livrets en vrai papier d’arbres morts qui nous expliquaient comment jouer, nous dévoilaient tous les secrets, et nous faisaient rêver avec leurs jolies illustrations. Malheureusement, avec le temps, beaucoup de ces précieux manuels ont été perdus ou abîmés. C’est là qu’intervient Notipix, un projet un peu fou mais nécessaire !

Ce site, c’est le pari audacieux de réunir en un seul endroit un maximum de manuels de jeux vidéo rétro, principalement des consoles 8 et 16 bits comme la NES, la Super Nintendo, la Mega Drive ou encore la PlayStation. Ainsi, en explorant le site de Notipix, vous allez littéralement vous retrouver propulsé dans le passé, au cœur de votre enfance ou adolescence vidéoludique avec déjà des centaines et des centaines de manuels numérisés avec soin en PDF que vous allez pouvoir relire avec amour.

Mais ce n’est pas qu’une simple bibliothèque en ligne car leur mission est avant tout de sauvegarder ce patrimoine vidéoludique si précieux, avant qu’il ne disparaisse à jamais. C’est donc un véritable travail d’archivage qu’ils réalisent, et croyez-moi, les générations futures leur en seront reconnaissantes !

C’est un projet complètement bénévole et sans pub donc pour que cette belle aventure puisse continuer, ils ont besoin de notre aide à tous et chacun peut contribuer à sa façon, que ce soit en faisant un don pour aider à financer l’hébergement du site ou en proposant ses propres scans de manuels pour enrichir la collection, ou tout simplement.

Bref, si comme moi vous êtes un passionné de jeux vidéo rétro foncez sur Notipix.

ItchClaim – Récupérez automatiquement les jeux gratuits sur itch.io

Vous êtes un passionné de jeux vidéo toujours à l’affût des dernières pépites gratuites ? Alors laissez-moi vous parler d’ItchClaim, un petit outil bien pratique qui va vous vous permettre de récupérer automatiquement tous les jeux gratuits proposés sur la célèbre plateforme itch.io.

Le fonctionnement est simple comme bonjour : Une fois le programme lancé, il va se connecter à itch.io et scanner en temps réel la liste des jeux gratuits disponibles. Dès qu’un nouveau jeu est repéré, hop, ItchClaim le récupère direct dans votre bibliothèque. Et le plus beau dans tout ça, c’est que ça tourne en tâche de fond, sans que vous ayez à lever le petit doigt.

Avec ce truc, vous êtes assuré de ne rien louper et de faire de belles découvertes auxquelles vous n’auriez même pas pensé ! Mais parlons technique maintenant. ItchClaim est codé en Python et pour l’installer, rien de plus facile… Ouvrez un terminal ou une invite de commande et entrez la ligne de commande :

pip install ItchClaim

Ensuite pour réclamer les jeux gratuits, utilisez la commande :

itchclaim --login <votre_nom_utilisateur> claim

Remplacez <votre_nom_utilisateur> par votre nom d’utilisateur Itch.io.

Lors de la première exécution, vous serez invité à entrer votre mot de passe. ItchClaim rafraîchira la liste des jeux gratuits et réclamera ceux que vous ne possédez pas encore.

Et pour utiliser ItchClaim avec Docker, exécutez la commande suivante :

docker run --rm -v "<chemin_vers_repertoire_session_utilisateur>:/data" ghcr.io/smart123s/itchclaim --login <votre_nom_utilisateur> claim

Remplacez <chemin_vers_repertoire_session_utilisateur> par le chemin du répertoire où vous souhaitez stocker les données de session utilisateur.

Et voilà, vous pouvez maintenant utiliser ItchClaim pour réclamer automatiquement les jeux gratuits sur Itch.io et être ainsi sûr de ne rien louper.

Descent 3 – Le code source rendu public !

Ça y est les amis, le moment que tous les fans de Descent attendaient est enfin arrivé ! Le code source de Descent 3, ce monument du jeu de tir à la première personne sorti en 1999, vient d’être rendu public sur GitHub. C’est Noël avant l’heure !

Alors, pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce chef-d’œuvre (honte à vous !), Descent 3 vous met aux commandes d’un vaisseau spatial dans des environnements entièrement en 3D, avec la possibilité de vous déplacer dans toutes les directions. On est loin des couloirs labyrinthiques des premiers Doom, là on parle de vraie liberté de mouvement, ce qui était du jamais vu à l’époque ! Ajoutez à ça des graphismes époustouflants (pour l’époque, encore une fois), une bande-son qui déchire composée par Christopher Larkin, et un mode multijoueur jusqu’à 4 joueurs addictif, et vous obtenez un classique intemporel.

Mais revenons à nos moutons (de l’espace). Jusqu’à présent, on n’avait accès qu’à des bribes de code, savamment distillées par les développeurs d’Interplay Entertainment. Mais là, c’est le jackpot : on a droit à la totale, le code complet ! Bon, quelques bouts de code propriétaires pour le son et la vidéo ont été retirés, mais rien de dramatique. Les anciens de chez Interplay bossent déjà pour rendre tout ça fonctionnel sans ces morceaux manquants.

Cette publication du code va permettre de pérenniser ce monument du jeu vidéo, comme ça, plus de risque qu’il tombe dans l’oubli et devienne injouable sur nos machines modernes. Et pour peu qu’une communauté motivée s’empare du truc, on peut s’attendre à des mises à jour, des corrections de bugs, et pourquoi pas des améliorations ! Imaginez un peu : de nouvelles armes, des vaisseaux inédits, des niveaux supplémentaires… Les possibilités sont infinies !

Mais le plus excitant, c’est surtout pour tous les moddeurs et développeurs en herbe qui vont pouvoir disséquer le moteur 3D maison Build engine, comprendre comment tout fonctionne sous le capot, et même s’en inspirer pour créer de nouveaux jeux ! C’est une mine d’or d’enseignements pour tous ceux qui veulent se lancer dans le développement de jeux vidéo.

Ce n’est que le début et les développeurs ont promis de nettoyer et commenter le code (parce que bon, on ne va pas se mentir, le code écrit il y a 20 ans, ce n’est pas toujours un modèle de clarté). On peut même espérer un petit système d’intégration continue pour faciliter les contributions de la communauté. Et qui sait, peut-être que dans quelques mois on aura droit à un Descent 4 entièrement conçu par les fans ! Oui, j’aime bien rêver…

En attendant, je vous invite à faire un petit tour sur le dépôt GitHub de Descent 3.

Sur ce, je vous laisse, j’ai un vaisseau spatial à réparer moi !

TopSpin 2K25 : service compris

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —
— Contient des liens affiliés Amazon —

En 2024, les fans de tennis ont été gâtés : Reebok a ressuscité ses baskets classiques Court Victory Pump, Zendaya a joué un double mixte sulfureux à l’écran dans Challengers, et maintenant l’une des plus grandes séries de jeux vidéo de tennis, j’ai nommé TopSpin 2K25, est de retour après 13 ans d’absence. Mais est-ce que ce retour est un smash gagnant ou un simple coup droit un peu mou du coude ?

Parlons de ce qui nous intéresse en premier lieu : le gameplay. Et on peut dire que TopSpin 2K25 brille par sa prise en main et la marge de progression offerte. Les commandes sont simples et réactives, permettant des échanges dynamiques qui rappellent la vitesse et la tension du sport. Une fois qu’on a pris le pli, c’est très satisfaisant ! Le jeu propose également l’un des tutoriels les plus complets que j’ai jamais rencontrés dans le genre, avec plus d’une heure de mini-défis pour maîtriser les bases et les tactiques avancées. 👌

Les mouvements des joueurs sont fluides, y a une certaine inertie un peu « simulation », et chaque coup de raquette est ressenti à l’écran. Les échanges sont intenses, avec des glissades sur terre battue, des volées acrobatiques et des montées au filet qui réussissent 1 fois sur 5. 😀 Le système de jauge d’énergie ajoute une dimension stratégique : faut-il économiser son souffle pour un super coup ou risquer la fatigue ? C’est avec plein de petits éléments de ce genre que le jeu brille vraiment, offrant une expérience de tennis assez intense.

Graphiquement, c’est pas mal du tout. Les stades sont jolis, des courts en dur de l’US Open aux pelouses impeccables de Wimbledon. Les joueurs me semblent reconnaissables, avec des visages détaillés et des animations réalistes, mais un peu rigides parfois… Disons qu’on ne les confondrait pas avec des humains. 😀 Je n’aime pas trop les musiques (question de goût) mais avec les applaudissements du public, les bruits d’impacts ou les commentaires, l’ambiance sonore est bien foutue, immersive.

Le menu, un peu bordélique, propose pas mal d’options. Le mode MyCareer est le cœur du jeu, avec des tournois ATP, des défis spéciaux et des entraînements ciblés. Attention toutefois à la gestion de l’énergie, car une baisse trop importante peut entraîner des blessures. Les options de personnalisation sont également nombreuses, des tenues aux raquettes en passant par les animations de célébration. On peut créer notre propre joueur/joueuse et le/la personnaliser au fur et à mesure qu’on débloque des objets. Mauvais goût assuré. 😀

Cité plus haut, le mode Tennis School est idéal pour les débutants, avec des leçons interactives pour apprendre les bases, tandis que le mode Legendary Matches recrée des duels historiques entre légendes du tennis. J’y connais rien mais c’est sympa ! Et bien sûr le mode en ligne nous permet d’affronter d’autres gamers à l’autre bout de la planète… Il y a de quoi faire !

Malheureusement, TopSpin 2K25 n’est pas exempt de défauts. Son mode MyCareer peut parfois sembler laborieux, et le nombre de joueurs sous licence est un peu limité comparé à la variété de stades disponibles. Mais le plus gros point noir reste la monétisation. Les microtransactions sont très présentes, notamment pour débloquer des tenues et des animations de célébration. Bien que cela n’affecte pas directement le gameplay, il est dommage de voir ce genre d’éléments derrière un paywall

Cela dit tout n’est pas payant, car depuis sa sortie, TopSpin 2K25 a reçu plusieurs mises à jour et DLC gratuits qui ont enrichi l’expérience de jeu : nouveaux joueurs sous licence, stades supplémentaires, textures affinées, animations retravaillées, effets de lumière améliorés, et même de nouveaux défis en ligne. Il semble y avoir un vrai suivi, c’est sympa !

Bref bref. Je recommande chaudement ce TopSpin 2K25 aux fans de tennis, on fait difficilement mieux en terme de plaisir de jeu et de contenu, mais il ne révolutionne pas le genre. Il n’y a pas de concurrence, donc c’est facile à dire, mais c’est le meilleur jeu du moment, et c’est VRAIMENT un bon jeu. Préparez-vous à servir !

Achetez TopSpin 2K25 sur PS5, sur PS4, sur PC (Steam) ou sur Xbox 🎾

Le pays d’en-dessous

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

The Land Beneath Us : derrière ce nom bizarre se cache une belle petite surprise pour les fans de dungeon-crawler en tour par tour, un roguelite à la progression bien dosée, un gameplay tactique avec pas mal d’originalité. Je vous en dis plus… Ci-dessous ! 😉

Tout commence après une intro un peu chelou, dont l’ambiance guillerette et cartoon contraste complètement avec le jeu : on est dans bas-fonds d’un univers cybernétique, informatique, à base de gros pixels et d’effets de lumières/3D super jolis, de glitchs visuels et de musique électronique posant une atmosphère intrigante.

En vue de dessus, on déplace notre robot case par case. Chaque mouvement ou attaque, c’est un tour de jeu : les ennemis agiront en même temps, comme dans ce bon vieux NetHack… On utilise surtout haut, bas, gauche, droite, pour se mouvoir mais aussi pour donner des coups. Sympa : on choisi une arme par direction ! À nous de créer des synergies et essayer de faire face à toutes les situations.

À cela s’ajoute quelques mécaniques bienvenues : des améliorations d’armes, des reliques qui nous ajoutent ou améliorent nos compétences, une téléportation, mais aussi des combos à base de « puces » électroniques ! En gros, des pouvoirs qui seront lancés après avoir effectué un certain enchainement de mouvement. En prévoyant bien son coup, ça peut être dévastateur ou salvateur, bref, c’est cool. 🙂

Qui dit roguelite, dit progression entre chaque partie. Là-dessus c’est bien dosé, on débloque régulièrement des éléments qui nous offrent de nouvelles possibilités, nous permettent d’aller plus loin, ou nous facilitent carrément la vie (skills, emplacements d’inventaire, + de choix dans le loot…). Bien sûr, une fois le jeu « terminé », on peut continuer mais en ajoutant des handicaps ; pour finir le jeu à 100% il va falloir être bon !

Je ne vais pas parler du scénario, car honnêtement, je n’ai rien compris (je pense que c’est dû à la traduction française, parce que vraiment, c’était pas clair…), mais l’ambiance qui s’en dégage est super sympa, un truc un peu dark genre purgatoire, mélangé à des personnages assez rigolos… Et une histoire de révolte. 🤷

Niveau technique, si vous appréciez le genre comme moi, vous allez kiffer. 🙂 C’est très joli, très lisible et clair malgré de (très) gros pixels parfois. L’atmosphère est superbe. Le seul truc un peu relou, c’est que quand on choisi une arme, on ne peut pas voir en même temps les armes qu’on a déjà… À part ça c’est bien foutu, tant qu’on prend le temps de peser le choix de nos actions (une erreur peut s’avérer fatale).

J’ai vraiment passé un super moment, c’est un jeu prenant et assez « reposant », en dehors de certains combats tendus. Les runs durent environ 30-45 minutes, on se surprend à les enchaîner pour découvrir le monde suivant, pour débloquer des capacités, des puces, ou tenter une nouvelle approche au niveau des pouvoirs / armes.

Pour environ 15€ vous pouvez foncer ! Une démo est disponible sur les différentes plate-formes, je vous invite à vous faire votre propre avis, en espérant que vous passerez un bon moment à collecter des âmes dans ce donjon tactique ! 🤖

Retrouver The Land Beneath Us sur PC (Steam)Nintendo SwitchPlaystationXbox

Microsoft Auto SR – L’upscaling automatique débarque sous Windows 11

Microsoft dévoile une nouvelle fonctionnalité qui va faire frétiller d’impatience les gamers sur Windows 11, et plus particulièrement les utilisateurs de machines équipées d’une puce Qualcomm Snapdragon X : j’ai nommé Auto SR, pour « Automatic Super Resolution ». Derrière ce nom qui claque se cache ni plus ni moins qu’une solution d’upscaling basée sur l’IA, dans la lignée de DLSS chez NVIDIA ou de FSR chez AMD.

Concrètement, c’est quoi l’upscaling ?

Et bien imaginez que vous jouiez sur un écran 4K mais que votre GPU a du mal à suivre et affiche une résolution native bien inférieure, genre du 1080p. L’upscaling va permettre d’augmenter artificiellement la résolution de l’image en 4K et vous offrir un rendu bien plus détaillé, tout en préservant vos précieux FPS. Alors bien sûr Auto SR a quelques limitations puisqu’il est réservé pour le moment uniquement aux puces Snapdragon X qui intègrent un NPU (le processeur dédié à l’IA). Et ensuite, ça ne fonctionne qu’avec les jeux natifs ARM ainsi que certains titres DirectX 11 et 12 (oubliez DirectX 8 / 9, OpenGL / Vulkan).

Auto SR ne supporte également pas les résolutions d’affichage inférieures à 1080p ni le HDR, ce qui est dommage si vous avez un OLED ou IPS de haute qualité. Il faudra aussi parfois mettre les mains dans le cambouis et éditer des clés de registre pour activer des options. Bref, pas super user-friendly tout ça…

Mais des gros jeux comme The Witcher 3, God of War ou Borderlands 3 sont d’ores et déjà compatibles. Et pour les autres, un petit tour sur le site Worksonwoa.com vous permettra de savoir s’ils peuvent profiter des bienfaits de l’upscaling automatique.

Pour ajuster le paramètre Auto SR par défaut, allez dans Paramètres > Système > Affichage > Graphiques et activez la super résolution automatique dans les paramètres par défaut.

Lorsque vous lancez un jeu compatible avec Auto SR, une notification apparaîtra pour confirmer que la super résolution automatique est activée.

Vivement qu’on puisse tester ça en tout cas !

Source

Rooms – Créez des mondes 3D étonnants

Vous cherchez un nouveau terrain de jeu créatif ?

Alors laissez-moi vous présenter Rooms, une application qui va vous permettre de libérer votre imagination en 3D au travers d’un immense bac à sable virtuel, avec des milliers d’éléments à votre disposition, le tout, sans débourser un centime.

Avec Rooms, vous pouvez vous amuser à créer une grande variété de contenus, des petits dioramas mignons aux jeux d’évasion tordus, en passant par des environnements tranquilles pour se détendre. Votre seule limite, c’est votre créativité !

L’application se distingue par sa simplicité d’utilisation. Pas besoin d’être un expert de la 3D, il suffit de faire glisser des éléments depuis l’immense bibliothèque de plus de 6000 modèles 3D fournie, puis de les personnaliser. Et si vous ne trouvez pas votre bonheur, vous pouvez toujours créer vos propres modèles from scratch avec l’éditeur intégré. De quoi faire votre safe place virtuelle.

Cette bibliothèque collaborative est vraiment un des points forts de Rooms. Chacun peut y contribuer et partager ses créations, ouvrant des possibilités infinies de remix et de collaborations entre utilisateurs. Et il y a même des choses un peu plus évoluées comme des jeux ou des Rooms plus complexes.

Mais Rooms, ce n’est pas qu’un simple éditeur 3D. C’est aussi un réseau social créatif où chaque monde que vous créez a sa propre URL unique, facilement partageable. Vous pouvez bien sûr aussi explorer les créations des autres, pour vous inspirer ou simplement vous émerveiller.

Pour vous donner un aperçu du potentiel de Rooms, voici un mini tutoriel pour créer votre premier monde :

  1. Rendez-vous sur rooms.xyz et cliquez sur « Create ». Vous arrivez dans une pièce vide, votre toile blanche !
  2. Cliquez sur « Edit » puis sur l’icône « + » en bas à gauche pour accéder à la bibliothèque de modèles 3D.
  3. Parcourez les catégories et faites glisser les modèles qui vous plaisent dans votre scène.
  4. Une fois vos modèles en place, sélectionnez-les pour ajuster leur position, rotation et échelle grâce aux poignées qui apparaissent.
  5. Pour aller plus loin, vous pouvez également modifier son style et son comportement, y compris à travers du code.
  6. Quand votre création est terminée, y’a plus qu’à sauvegarder et partager fièrement le lien.

Et voilà, c’est aussi simple que ça de devenir un artiste 3D avec Rooms. Il y a plein d’autres fonctionnalités à découvrir, comme le mode caméra pour prendre des photos ou la possibilité de remixer les mondes des autres.

Techniquement, Rooms est construit sur le moteur de jeu Unity et utilise le langage de programmation Lua dans son éditeur de code. L’application fonctionne directement dans le navigateur web, ce qui la rend accessible à la plupart des ordinateurs et elle est aussi disponible en version mobile sur iOS.

Un grand merci à Lorenper pour m’avoir suggéré cette app. Maintenant j’attends de voir ta room 🙂

Reprogrammer Tetris NES en pleine partie – Un hack vraiment dingue ?

Tetris sur NES – c’est un classique indémodable, un monument du jeu vidéo mais c’est aussi un terrain de jeu sans fin pour les hackers et les bidouilleurs de génie. Tenez-vous bien, ces derniers ont trouvé un moyen de reprogrammer Tetris en pleine partie ! Je vous jure, c’est pas une blague. Ils arrivent à exécuter leur propre code en partant d’une cartouche normale, sans aucune modification matérielle.

Voici comment ça marche :

En atteignant des scores très élevés (comme le niveau 155) et en entrant des noms bien spécifiques dans le tableau des high scores, ils réussissent à réécrire des portions de la RAM du jeu. Concrètement, ils peuvent modifier les règles, ajouter des fonctionnalités, ce qu’ils veulent.

Mais le plus dingue, c’est quand ils font leur tour de magie. Bah oui, vous connaissez le fameux kill screen de Tetris ? C’est ce moment où après une partie marathon, il y a tellement de données que le jeu plante… Et bien nos petits génies provoquent volontairement ce crash qui en réalité, devient leur porte d’entrée pour injecter leur code personnel.

Techniquement, ils exploitent une faille dans la gestion des manettes car sur les Famicom, il y avait un port d’extension pour brancher des manettes supplémentaires et quand le jeu crashe, il perd les pédales et va interpréter n’importe quoi comme instruction, y compris les fameuses entrées de manettes. Résultat : vous appuyez sur des boutons bien précis au bon moment, et ça redirige l’exécution du programme exactement où vous voulez !

Évidemment, tout ça c’est d’un niveau de difficulté extrême, il faut connaître le jeu et la console sur le bout des doigts. Mais comme ils ont désassemblé le code de Tetris en langage machine, ils savent exactement ce que fait chaque octet de la ROM. Et la beauté de la chose, c’est que ça fonctionne sur une NES standard, avec une cartouche originale. Pas besoin d’un Game Genie ou d’un émulateur. Du 100% pur jus rétro

Par contre, il ne faut pas être trop gourmand non plus. On parle de reprogrammer un jeu en passant par les high scores, donc vous n’aurez jamais de quoi coder un truc plus complexe… et puis il faut rusher le truc à chaque partie, parce que dès que vous éteignez la console, pouf ça s’efface. C’est vraiment de la bidouille éphémère, il faut aimer l’art pour l’art.

Mais je trouve ça cool car il y a un côté  »hacker la Matrice » assez jouissif. Ça me donne presque envie de ressortir ma vieille NES pour essayer… Mais je suis pas encore assez bon à Tetris. Mais si vous voulez essayer chez vous, il vous faudra :

  • Une NES (ou une Famicom)
  • La cartouche Tetris
  • 2 manettes NES supplémentaires (ou un adaptateur pour manettes NES sur Famicom)
  • De la patience et de la persévérance

Ensuite, vous devrez franchir chacune de ces étapes :

  • Étape 1 : Atteignez le level 155 en mode A-Type. Assurez-vous qu’une seule ligne vous sépare du level suivant.
  • Étape 2 : Effacez cette ligne SANS appuyer sur bas (pour ne pas marquer de points) et en affichant la pièce suivante dans la zone Next.
  • Étape 3 : Branchez vos deux manettes NES supplémentaires (appelons-les manette 3 et manette 4).
  • Étape 4 : Sur la manette 3, maintenez Haut. Sur la manette 4, appuyez simultanément sur Gauche, Bas et Droite (bonne chance…).
  • Étape 5 : Maintenant, préparez-vous à entrer dans la partie la plus délicate : l’écriture de votre programme via les high scores ! L’astuce consiste à utiliser les noms et scores pour y cacher des instructions destinées directement au processeur de la NES. Pour cela, vous devez placer judicieusement certains caractères dans les high scores. Par exemple, mettez (G comme 2ème lettre du nom en 1ère position du tableau B-Type. Cela indique au processeur de sauter vers une autre zone du tableau et de lire la suite comme un bout de code. Ensuite, en 2ème position B-Type, commencez le nom par )). Puis continuez à remplir les noms et scores suivants selon votre programme. Attention, vous êtes très limité dans les instructions possibles ! Vous ne pouvez utiliser que les 43 caractères autorisés pour les noms et les 10 chiffres pour les scores. La plupart des opcodes du processeur sont impossibles à reproduire ainsi. Mais avec de l’astuce, c’est jouable. Par exemple, essayez ceci pour votre 1ère position en A-Type : (A name of '))"-P)' . Ce code basique injecte deux zéros dans les digits de poids fort du score, ce qui limite son augmentation et retarde le crash du jeu (sans le corriger complètement).
  • Étape 6 : Validez le high score. Le jeu va planter, c’est normal. Maintenez les boutons enfoncés sur les manettes 3 et 4.
  • Étape 7 : Tadaa ! Votre code personnalisé s’exécute. Vous pouvez maintenant modifier le comportement du jeu. Mais attention, tout s’efface à la prochaine coupure !

Voilà, vous savez tout. Avec un peu d’entraînement, vous pourrez à votre tour hacker Tetris comme un pro mais n’oubliez pas, c’est un grand pouvoir qui se mérite et qui implique de grandes responsabilités ! (non)

Happy hacking !

Source

❌