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Nano-PDF - Éditez vos PDF grâce à l'IA Nano Banana

Par : Korben
1 décembre 2025 à 12:10

Modifier un PDF, c’est toujours la galère surtout si c’est un PDF avec que des images sans texte sélectionnable. Soit vous avez Adobe Acrobat qui coûte une couille, soit vous vous tapez des outils en ligne douteux, soit vous exportez en Word et vous priez pour que la mise en page survive. Bref, vous faites vos trucs de losers….

Mais ça c’était sans compter sur Nano-PDF qui propose une approche radicalement différente : Vous décrivez ce que vous voulez changer en langage naturel, et l’IA se chargera du reste.

Par exemple, si vous avez une présentation PDF avec une faute de frappe sur la slide n°5, au lieu de galérer avec un éditeur, vous tapez juste

`nano-pdf edit ma_presentation.pdf 5 "Corrige la faute sur le mot 'investisement'"`

Et hop, c’est réglé. Vous voulez mettre à jour un graphique avec les données de 2025 ? Pareil, vous décrivez le changement et l’outil se débrouille !

Nano-PDF utilise le modèle Gemini 3 Pro Image de Google (surnommé “Nano Banana Pro”) pour interpréter vos instructions et générer les modifications visuelles. Le workflow technique est d’ailleurs bien fichu puisque les pages PDF sont converties en images via Poppler , envoyées au modèle avec votre prompt, puis les images générées sont reconverties en PDF avec une couche de texte restaurée par OCR via Tesseract. Du coup, vos PDF restent sélectionnables et cherchables après modification, contrairement aux solutions qui vous filent des images aplaties.

Côté fonctionnalités, y’a pas mal de choses sympas. Vous pouvez par exemple éditer plusieurs pages en une seule commande, créer de nouvelles slides qui respectent le style visuel de votre deck existant, même utiliser des pages de référence pour que l’IA comprenne mieux votre charte graphique, et le traitement par lot est géré en parallèle pour gagner du temps sur les grosses présentations.

L’installation passe par pip avec

`pip install nano-pdf`

Et comme je vous le disais, il vous faudra aussi Poppler pour le rendu PDF et Tesseract pour l’OCR. Et attention, petit détail qui a son importance, l’API Gemini Pro Image nécessite un compte payant. Faudra sortir la thune car les clés gratuites ne permettent pas de générer des images… donc bon, prévoyez quelques euros de crédit Google Cloud si vous voulez tester.

Le truc cool, c’est par défaut c’est du 4K en résolution, mais vous pouvez descendre en 2K ou 1K si vous voulez économiser sur les coûts d’API. Y’a aussi une option --use-context qui envoie tout le texte du PDF au modèle pour qu’il comprenne mieux le contexte de vos modifications. Et si vous créez une nouvelle slide, cette option est activée par défaut pour que le résultat soit cohérent avec le reste du document.

Voilà, si vous passez votre vie à modifier des présentations PDF et que vous en avez marre des workflows à rallonge, installez Nano-PDF . C’est open source sous licence MIT, et ça change la vie !

Merci Lorenper pour le partage !

Prelude of the Chambered Reborn - Le jeu de Notch est de retour dans le navigateur

Par : Korben
1 décembre 2025 à 11:36

Vous vous souvenez de Notch, le créateur de Minecraft ?

Avant de devenir milliardaire dépressif à temps plein en vendant son jeu à Microsoft, le bonhomme participait à des game jams et pondait des petits jeux en moins de 48 heures. Et Prelude of the Chambered c’était justement l’un de ces projets, créé lors de la Ludum Dare 21 en août 2011 avec le thème “Escape”. Un dungeon crawler à l’ancienne façon Dungeon Master ou Eye of the Beholder, codé en Java.

Hé bien, Angelo Lima vient de le ressusciter en TypeScript et ça tourne direct dans votre navigateur . Qu’il est fort !!

Le projet s’appelle Prelude of the Chambered: Reborn et c’est donc une réécriture complète du code original. Aux chiottes le Java, et bonjour le TypeScript moderne avec Vite pour le build. Le rendu 3D utilise uniquement le Canvas 2D et du raycasting software pur, sans WebGL ni accélération GPU. Bref, tout se fait à l’ancienne, comme dans le jeu original, mais en version web accessible depuis n’importe quel appareil.

Le truc cool avec le jeu de Notch, c’est son système de level design. Les niveaux sont définis par des images PNG où chaque couleur de pixel représente un élément du jeu : mur, porte, ennemi, objet… C’est du “data-driven” avant l’heure, et ça permet à n’importe qui de créer ses propres niveaux sans toucher au code. Angelo a bien sûr conservé ce système dans sa version modernisée.

Côté contenu, vous avez six niveaux à explorer : Prison, Dungeons, Overworld, Crypt, Temple et Ice Cave. Y’a des ennemis plutôt variés comme des chauves-souris, des ogres, des yeux flottants, Jordan Bardella et des fantômes (un intrus s’est glissé dans cette liste), plus des versions boss. Votre objectif c’est donc de collecter quatre clés pour vous échapper, tout en ramassant des power-ups comme le Power Glove, un pistolet, des palmes pour nager et des patins à glace. Le jeu se finit en 20-30 minutes, mais attention !!!! Si vous mourrez, vous recommencez tout depuis le début.

D’ailleurs, petit fun fact, certaines textures d’objets de Prelude of the Chambered ont été réutilisées par Notch dans Minecraft lui-même, notamment pour les armures en cuir, en fer et les épées. Quand on vous dit que le mec recyclait tout, même les pots de yaourts…

Les contrôles c’est du classique… WASD ou les flèches pour bouger, Q/E pour tourner, Espace pour taper ou utiliser des objets, touches de 1 à 8 pour l’inventaire et y’a même un mode plein écran avec la touche F pour les puristes qui veulent l’expérience immersive complète.

Voilà, si vous voulez découvrir un petit bout d’histoire du jeu vidéo indé et voir ce que Notch était capable de pondre en 48 heures bien avant que Minecraft ne devienne le mastodonte qu’on connaît, foncez jouer à Prelude of the Chambered: Reborn .

Merci à Angelo d’avoir partagé sa création lors de mon live sur Twitch .

FlyOOBE - L'outil qui installe Windows 11 sur n'importe quel PC

Par : Korben
1 décembre 2025 à 10:40

Vous avez un PC qui tourne encore parfaitement sous Windows 10 mais Microsoft vous dit qu’il est comme vous, c’est à dire “trop vieux” pour Windows 11 ?

Et bien, bienvenue dans le club des 240 millions de machines destinées à la casse. Woohoo ! D’ailleurs selon cette étude , si on empilait tous ces PC les uns sur les autres, la pile ferait 600 kilomètres de plus que le diamètre de la Lune. Sympa pour la planète.

Bref, face à ce gâchis monumental programmé pour le 14 octobre de cette année, date de fin du support de Windows 10 , un développeur connu sous le pseudo Belim (builtbybel sur GitHub) a créé FlyOOBE (prononcez “fly-oh-bee”, comme une petite abeille qui buzz). C’est un outil qui fait exactement ce que Microsoft ne veut pas à savoir installer Windows 11 sur n’importe quel PC, même sans TPM 2.0, sans Secure Boot, et avec un processeur de 2010. Et en bonus, il vire tous les bloatwares au passage.

FlyOOBE, c’est l’évolution de Bloatynosy devenu Flyby11, dont je vous ai déjà parlé en long, en large et en travers. C’était un simple patcher qui avait déjà permis à des milliers d’utilisateurs de contourner les restrictions matérielles de Windows 11. Mais la version 2.2 qui vient de sortir va beaucoup plus loin car au lieu de simplement bypasser les vérifications de compatibilité, FlyOOBE vous permet de personnaliser complètement l’expérience d’install et de post-install de Windows 11.

Comme ça, fini les écrans de configuration à rallonge, les applications préinstallées dont tout le monde se fout, et les paramètres de confidentialité douteux activés par défaut.

Mais avant de rentrer dans le détail, pour comprendre pourquoi FlyOOBE existe, il faut revenir sur les exigences matérielles de Windows 11. Microsoft demande actuellement pour Windows 11, un processeur de 8e génération Intel ou 2e génération AMD Ryzen minimum, 4 Go de RAM (8 Go pour une expérience correcte), le TPM 2.0, l’UEFI avec Secure Boot activé, et j’en passe.

Vous l’avez déjà compris, ce sont des exigences qui excluent automatiquement des millions de PC parfaitement fonctionnels.

Bien sûr, tout comme Retailleau ou Darmanin, Microsoft n’a qu’un seul mot à la bouche pour justifier ce massacre informatique : La sécurité. Hé oui car le TPM 2.0 est censé protéger vos données sensibles, et le Secure Boot quant à lui empêche le démarrage de malwares au niveau du bootloader.

Noble intention, j’en conviens, sauf que dans les faits, ça ressemble surtout à de l’obsolescence programmée ++ imaginée pour booster les ventes de nouveaux PC. Plusieurs personnes parlent même d’une stratégie pour augmenter les ventes de Copilot+ PC , ces nouvelles machines avec NPU intégré capable de faire tourner de l’IA en local.

Alors oui, Microsoft propose bien des Extended Security Updates (ESU) pour 30 dollars par an après octobre 2025, mais c’est juste repousser le problème. Et pour les entreprises, ces tarifs grimpent à 61 $ la première année, 122 $ la deuxième, et 244 $ la troisième. Ils abusent pas un peu là quand même ? Donc autant dire que pour beaucoup de boites, ces vieux PC ce sera direction la déchetterie.

Du coup, le principe de FlyOOBE est très malin, je trouve car au lieu de modifier Windows 11 directement, il utilise une astuce découverte par la communauté il y a quelques temps. Il lance en fait l’installation en mode “Windows Server”, qui n’a pas les mêmes restrictions que la version client. Une fois l’installation terminée, vous vous retrouvez alors avec un Windows 11 parfaitement fonctionnel, mais rassurez vous, pas une version serveur.

Selon le développeur de FlyOOBE, la méthode utilise exactement le même contournement que celui documenté par Microsoft pour les environnements virtuels sauf qu’au lieu de l’appliquer à une VM, FlyOOBE l’applique à votre vraie machine. Et il a fait un boulot de dingue car tout le processus est automatisé… L’outil télécharge l’ISO de Windows 11 via le script Fido (développé par Pete Batard de Rufus ), applique les patchs nécessaires, et lance l’installation.

Pour ceux qui dormaient depuis 25 ans, OOBE signifie “Out-Of-Box Experience”. C’est cette série d’écrans à la con que vous voyez quand vous démarrez Windows pour la première fois : Création du compte, paramètres de confidentialité, connexion au Wi-Fi, tout ça. Microsoft en profite pour vous faire créer un compte Microsoft (obligatoire sur Windows 11 Home), activer la télémétrie, installer Office 365 en trial, et autres joyeusetés.

FlyOOBE vous permet donc de court-circuiter tout ça. Plus besoin de compte Microsoft, vous pouvez créer un compte local directement. Les paramètres de confidentialité sont configurés pour protéger vos données par défaut. Et surtout, l’outil peut automatiquement désinstaller toute une liste de bloatwares (traduction : logiciels à la con) comme Candy Crush, TikTok, les jeux Xbox que vous n’avez jamais demandés, Cortana, et même Teams si vous voulez.

Cette version 2.2 marque une vraie évolution puisque le développeur (qui avoue être “en guerre contre les choix de performance de Microsoft”) a bossé comme un fou pour transformer FlyOOBE en boite à outils pour Windows. Grâce à lui, on a maintenant une interface modernisée avec un mode compact élégant, des boutons qui passent en mode icônes seules quand ils sont actifs (comme les apps natives Windows 11, sauf que là ça marche bien). Le démarrage est plus rapide, la consommation mémoire réduite… Bref, c’est pas comme le menu Démarrer de Windows 11 ou l’Explorateur qui sont des monstres XAML/WinUI bourrés de bloat.

Le développeur a d’ailleurs un petit coup de gueule savoureux dans ses notes de version : “Peut-être qu’un jour Microsoft corrigera les vrais problèmes de performance au lieu d’ajouter un énième bouton Copilot lumineux. Honnêtement, ça fait mal de voir un OS qu’on a aimé être lentement ruiné par les mauvaises priorités.” On sent le mec qui en a ras-le-bol, et je le comprends…

FlyOOBE est donc passé d’un simple assistant OOBE à un véritable hub de contrôle Windows. Le moteur d’extensions a été complètement retravaillé, avec un système de catégories et de filtres. Certaines pages OOBE sont devenues de véritables mini-apps autonomes, comme Dumputer ou CoTweaker (des anciens outils standalone du même dev qui vivent maintenant leur meilleure vie à l’intérieur de FlyOOBE). Il y a aussi un nouveau tableau de bord Home qui catégorise et recommande intelligemment les options, un système de navigation avec historique complet (comme dans un navigateur), et un moniteur d’activité natif qui log les actions système en temps réel.

L’App Installer intégré propose aussi d’installer automatiquement des logiciels vraiment utiles tels que Firefox, VLC, 7-Zip, Notepad++, et autres essentiels. Pratique donc pour avoir une machine propre et fonctionnelle dès le départ, sans passer des heures à tout configurer manuellement.

Maintenant faut que je sois clair avec vous, utiliser FlyOOBE, c’est contourner les mesures de sécurité mises en place par Microsoft. Le développeur lui-même précise que les mises à jour futures ne sont pas garanties sur les machines “non supportées”. Donc si Microsoft décide de bloquer complètement les PC sans TPM 2.0 dans une future mise à jour, vous pourriez vous retrouver coincé.

Il y a aussi le cas du POPCNT, une instruction CPU que FlyOOBE ne peut pas contourner donc si votre processeur ne la supporte pas (généralement les CPU d’avant 2010), Windows 11 ne fonctionnera tout simplement pas, même avec FlyOOBE. L’outil intègre d’ailleurs un “compatibility checker” pour vérifier ce point avant l’installation.

Notez qu’ en février dernier, Microsoft Defender a commencé à flaguer Flyby11 comme “Win32/Patcher” , le classant comme application potentiellement indésirable. Le développeur a alors contacté Microsoft et la version actuelle n’est plus détectée, mais ça montre que Microsoft n’apprécie pas vraiment ce genre d’outils.

Maintenant pour utiliser FlyOOBE, pas besoin d’un tuto à rallonge car c’est ultra simple. Vous téléchargez l’exécutable depuis les releases GitHub , vous le lancez, et vous avez quatre options :

  1. Upgrade : Pour passer de Windows 10 à 11 sur une machine incompatible
  2. Install Only : Pour une installation propre avec personnalisation OOBE
  3. Experience : Pour configurer Windows après installation
  4. Apps : Pour gérer les bloatwares et installer des apps utiles

Si vous choisissez l’upgrade, FlyOOBE téléchargera automatiquement l’ISO de Windows 11, appliquera les patchs, et lancera le processus. Comptez alors environ 30 minutes à 1 heure selon votre machine et votre connexion internet. Rassurez-vous, l’outil gardera vos fichiers et tous vos programmes car c’est une vraie mise à niveau, et pas une réinstallation. L’Autopilot intégré a d’ailleurs été amélioré pour vous guider de manière encore plus autonome pendant l’installation.

Petite note pour ceux qui cherchaient le script ConsumerESU (pour les mises à jour de sécurité étendues) : il a temporairement disparu de GitHub, probablement un faux positif qui a fait suspendre le repo, comme c’est déjà arrivé au profil de Belim lui-même. Les joies de la modération automatique…

Maintenant, pour ceux qui veulent aller plus loin, il y a même des builds “Nightly” mis à jour régulièrement avec les dernières fonctionnalités expérimentales. L’ancien Flyby11 3.0 “Classic” existe toujours mais est désormais marqué comme deprecated, donc le dev recommande de passer à FlyOOBE. Notez aussi que FlyOOBE n’est pas le seul outil pour contourner les restrictions de Windows 11. Rufus permet aussi de créer une clé USB d’installation sans les checks TPM/Secure Boot . Il y a aussi les méthodes manuelles avec des modifications du registre pendant l’installation. Ou carrément passer à Linux, comme le suggèrent certains barbus qui veulent entrainer encore plus de monde dans leur galère… Roooh, ça va, je rigole !

Mais FlyOOBE c’est mon préféré parce qu’il a plusieurs avantages. D’abord, c’est tout-en-un : bypass les restrictions, personnalisation OOBE, et debloating. Ensuite, c’est portable (moins de 400 Ko !), donc pas besoin d’installation et surtout, c’est maintenu activement avec des mises à jour régulières pour s’adapter aux changements de Microsoft. Le dev mentionne d’ailleurs son autre projet CrapFixer , une sorte de CCleaner 2.0 de l’époque dorée de Windows XP, si vous êtes nostalgiques.

Alors Microsoft va-t-il bloquer définitivement FlyOOBE et les outils similaires ? C’est possible car ils ont déjà resserré la vis plusieurs fois, mais les devs trouvent toujours de nouvelles méthodes de contournement. Et c’est encore pire pour activer Windows…

Bref, si vous avez un PC sous Windows 10 qui ne passe pas les vérifications de compatibilité Windows 11, donnez une chance à FlyOOBE. Au pire, vous perdez une heure et au mieux, vous donnez une seconde vie à votre machine et vous évitez de participer à la montagne de déchets électroniques que ça va provoquer.

Et ça, c’est déjà une petite victoire.

Source

Article publié initialement le 4 septembre 2025. Mis à jour le 1 décembre 2025. Merci à Lorenper.

UnMarker - Les watermarks IA ne servent à rien

Par : Korben
1 décembre 2025 à 10:20

Vous vous souvenez quand les géants de la tech ont promis à la Maison Blanche qu’ils allaient marquer toutes les images générées par IA avec des filigranes invisibles pour lutter contre les deepfakes ? Hé bien, des chercheurs de l’Université de Waterloo au Canada viennent de démontrer que c’était du pipeau avec un outil de leur cru baptisé UnMarker qui supprime n’importe quel watermark IA en quelques minutes, sans même avoir besoin de savoir comment le filigrane a été créé.

Andre Kassis et Urs Hengartner , les deux chercheurs derrière ce projet, ont publié leurs travaux lors du 46ème symposium IEEE sur la sécurité et la vie privée en mai 2025 et leurs résultats sont assez dévastateurs pour l’industrie.

En effet, ils ont testé leur attaque contre à peu près tous les systèmes de watermarking existants : Yu1, Yu2, HiDDeN, PTW, StegaStamp, TRW, Stable Signature… Et le meilleur taux de détection après passage dans UnMarker qu’ils ont obtenu c’est 43%. Et en dessous de 50%, c’est considéré comme inutile statistiquement parlant.

Ils ont aussi testé le tout nouveau, tout beau SynthID de Google, que Mountain View présente comme LA solution miracle. Et résultat le taux de détection est passe de 100% à environ 21% donc autant vous dire que c’est complètement pété.

Alors comment ça marche ce truc ?

Hé bien l’astuce d’UnMarker, c’est d’exploiter une faille fondamentale que tous les systèmes de watermarking partagent. Comme l’explique Kassis avec une analogie plutôt parlante, “Si vous gribouillez l’adresse sur une lettre, le facteur ne pourra plus la livrer.” et comme tous ces systèmes doivent stocker leur watermark dans les variations spectrales des pixels, UnMarker cible précisément ce canal pour le perturber, sans créer d’artefacts visuels. L’image reste ainsi identique à l’œil nu, mais le filigrane invisible est devenu illisible.

Unmarker.it est donc une version côté client de leur outil , qui tourne entièrement dans votre navigateur. Vous déposez une image, vous la “secouez, remuez et écrasez” comme ils disent, et hop, plus de watermark ! Par contre, si le watermark est aussi visuel comme la petite étoile de Gemini, pensez à mettre un petit coup de pinceau dessus pour la cacher.

Et c’est là que ça devient vraiment inquiétant pour la lutte contre les deepfakes car toute la stratégie des gouvernements et des plateformes repose sur l’idée qu’on peut marquer les contenus IA pour les identifier automatiquement. Donc si n’importe quel clampin peut supprimer ces marqueurs en quelques clics, tout le système s’effondre. Les chercheurs sont d’ailleurs assez cash dans leur conclusion, je cite : “Nos résultats montrent que le watermarking n’est pas une défense viable contre les deepfakes, et nous exhortons la communauté à explorer des alternatives.

Voilà, si vous pensiez que les watermarks invisibles allaient nous sauver de la désinformation par l’IA, vous vous mettez le doigt dans l’œil !

Lossless Scaling - Doublez le framerate de votre Steam Deck avec ce plugin Decky

Par : Korben
1 décembre 2025 à 09:34

Si vous avez un Steam Deck et que vous rêvez de fluidité visuelle digne d’un écran 120 Hz alors que votre jeu tourne péniblement à 40 FPS, il faut absolument que vous testiez Lossless Scaling qui vient officiellement de débarquer sur le Decky Store .

Pour ceux qui ne connaissent pas le concept, Lossless Scaling c’est un logiciel Windows hyper populaire qui permet de générer des frames artificielles entre les vraies images de votre jeu. En gros, si votre jeu tourne à 30 FPS, le logiciel va créer des images intermédiaires pour donner l’impression d’avoir du 60 FPS. C’est pas de la magie noire, c’est de l’interpolation de frames, et ça marche plutôt bien quand c’est correctement implémenté.

Le truc, c’est que jusqu’à maintenant c’était réservé aux joueurs Windows, et vous, pauvres utilisateurs de Steam Deck, vous êtiez condamnés à regarder votre cousin PCiste consanguin profiter de la fluidité de ses jeux pendant que vous, vous vous tapiez des 30 FPS saccadés sur Elden Ring.

Hé bien aujourd’hui, c’est terminé, grâce au travail de PancakeTAS qui a porté la technologie sous Linux et de xXJSONDeruloXx qui a créé ce plugin Decky appelé “ lsfg-vk ”.

L’installation est devenue ultra simple maintenant que c’est dans le store officiel Decky… Suffit de chercher “Decky LSFG-VK”, vous l’installez, et vous suivez les instructions. Bon par contre, petit détail important, il vous faut quand même avoir acheté Lossless Scaling sur Steam (Ouin). C’est pas gratuit, mais à moins de 8 euros en période de soldes, ça reste très accessible pour ce que ça apporte. Et puis ça vous fait une idée cadeau de plus pour Noyël !

Côté résultats, c’est assez impressionnant sur les jeux qui tournent de façon stable. Si vous avez un titre qui tourne à 40 FPS constants, vous allez pouvoir simuler du 80 FPS et l’œil s’y laissera prendre. Par contre, et c’est là que ça se corse, il faut que le framerate de base soit stable. Sur des jeux gourmands comme Dying Light: The Beast où le framerate fait du yoyo, vous allez vous retrouver avec des stutters pas très agréables.

L’interpolation n’aime pas quand le framerate source fait n’importe quoi et d’ailleurs, comparé au FSR Frame Gen d’AMD qui est intégré directement dans certains jeux, ce plugin Lossless Scaling aura l’avantage de tourner de façon plus fiable avec des visuels plus fluides et moins d’input lag.

Attention quand même, l’input lag reste le talon d’Achille de toute technologie de génération de frames donc si vous jouez à des jeux compétitifs où chaque milliseconde compte, passez votre chemin, mais pour un bon vieux RPG solo ou un jeu d’aventure, c’est très appréciable.

Voilà, si vous voulez donner un coup de boost visuel à votre Steam Deck sans attendre que les développeurs intègrent nativement le frame generation dans leurs jeux, foncez sur le Decky Store chercher LSFG-VK. C’est la solution la plus simple pour profiter de cette techno qui était jusqu’ici réservée aux joueurs Windows.

Et un grand merci Noah de SteamdeckHQ pour l’info !

Gaming sous Linux - Et si AMD était devenu meilleur que Nvidia ?

Par : Korben
30 novembre 2025 à 06:56

La chaine youtube Gamers Nexus vient de publier ses premiers benchmarks GPU sous Linux, et pour leurs tests, ils ont choisi Bazzite . Pour ceux qui ne connaissent pas Bazzite, c’est une distro basée sur Fedora qui est conçue pour le gaming et qui se rapproche fortement de ce que propose SteamOS tout en restant utilisable comme OS de bureau classique.

C’est une distribution immuable, ce qui signifie que le système de base ne peut pas être modifié facilement. En effet, à chaque reboot, les modifications système sont annulées ce qui peut sembler contraignant mais en réalité c’est un avantage énorme pour les benchmarks car l’environnement reste stable et reproductible entre les tests.

L’équipe de GN a donc passé environ 5 semaines sur ce projet et ils ont évidemment eu le droit à leur lot de grosses galères du genre crashes, freezes, problèmes d’anti-cheat et j’en passe, mais d’après ce qu’ils expliquent dans leur vidéo, “Linux n’a jamais aussi bien fonctionné pour le gaming qu’aujourd’hui !

Par contre, truc important, ne cherchez pas à comparer directement les chiffres Linux avec leur équivalent benchmarks sous Windows car les environnements sont trop différents et les logiciels de capture de données mesurent différemment les choses. En plus, certains jeux tournent nativement tandis que d’autres passent par des couches de compatibilité comme Proton. Bref, les comparaisons directes Linux vs Windows ne sont pas pertinentes.

En tout cas, sous Linux, les rapports de force entre GPU changent complètement par rapport à Windows. En rasterization pure, AMD fait jeu égal voire mieux que Nvidia. La RX 9070 XT rivalise avec la RTX 5080 sur Dragon’s Dogma 2 et domine carrément sur Starfield où elle bat même la RTX 5090.

Le truc, c’est que les cartes Nvidia souffrent de gros problèmes de frame pacing sous Linux. Par exemple sur Black Myth Wukong, la 5090 affiche plus de FPS mais l’expérience est saccadée alors que la 9070 XT reste plus fluide. Baldur’s Gate 3 en build Linux natif est même complètement cassé côté Nvidia avec des résultats totalement incohérents.

Par contre en ray tracing , Nvidia reprend clairement l’avantage grâce à un hardware supérieur sur les RT. Par exemple, la 9070 XT se fait écraser et passe même sous la RTX 5060 sur certains titres. Et alors, la petite surprise de leurs tests c’est que la Intel Arc B580 offre souvent le meilleur frame pacing malgré des FPS plus modestes.

Bref, si vous jouez sous Linux sans ray tracing, AMD est maintenant devenue une option très sérieuse à considérer. Par contre, Nvidia a encore du boulot avec ses drivers. D’ailleurs, les dev de Bazzite ont abandonné les optimisations kernel orientées gaming depuis août dernier car ces tweaks causaient des pertes de performances de 2% à 30% selon les configs. Donc maintenant, les performances sur Bazzite sont censées être identiques à ce qu’on peut retrouver sous Fedora ou Arch, mais avec la stabilité en plus.

Voilà, pour ceux qui veulent tester, sachez que Bazzite existe en deux versions desktop : une pour les cartes Nvidia avec les drivers proprio préinstallés, et une pour AMD/Intel. Le système vient même tout équipé avec Steam, Lutris et les launchers gaming classiques, donc y’a quasiment rien à configurer après l’install. Et si une mise à jour casse quelque chose, vous pouvez toujours rollback sur l’image précédente au boot.

Bref, si vous en avez marre de Windows et de sa télémétrie, c’est peut-être le bon moment pour tester le gaming sous Linux. Ça ne coute rien, et avec Bazzite qui supporte maintenant les dernières puces AMD , y compris les Strix Halo que SteamOS ne boot même pas encore, y’a de quoi être optimiste !

WSABuilds - Le retour du Windows Subsystem pour Android (Avec le Google PlayStore, svp !)

Par : Korben
29 novembre 2025 à 07:47

Microsoft a officiellement enterré le Windows Subsystem for Android (WSA) le 5 mars dernier car le projet n’a jamais réussi à générer d’argent et l’absence de Google Play Services a été le dernier clou dans le cercueil. Du coup, plus de mises à jour, plus de support, plus d’Amazon Appstore dans le Microsoft Store.. Snif…

Sauf que voilà, y’a des gens qui refusent de lâcher l’affaire et c’est comme ça qu’est né le projet WSABuilds dispo sur GitHub qui propose des builds pré-compilées de WSA avec tout ce qui manquait à la version officielle : le Google Play Store, Magisk ou KernelSU pour le root, et des versions stables régulièrement mises à jour !

WSABuilds vous permet donc de continuer à faire tourner des apps Android sur Windows 10 et 11, même après l’abandon de Microsoft et les builds sont disponibles en plusieurs variantes. Soit avec ou sans Google Apps, avec Magisk ou KernelSU pour le root, en version stable ou LTS…etc. Et vous avez aussi le choix entre x86_64 et ARM64 selon votre config.

L’installation est plutôt simple puisque vous n’avez qu’à télécharger l’archive depuis les releases GitHub ou OneDrive, vous extrayez tout ce bordel, vous renommez le dossier en “WSA” (important d’avoir un nom court), et vous lancez l’install via PowerShell. Le projet contient des scripts qui gèrent tout le processus, donc c’est encore plus confortable que votre chaise de gamer acheté sur Aliexpress.

Côté prérequis, il vous faut Windows 11 build 22000.526 ou plus, ou Windows 10 22H2 avec minimum 8 Go de RAM, même si 16 Go sont recommandés pour une expérience fluide. Et bien sûr, faudra activer la virtualisation dans le BIOS.

Et si vous aviez déjà WSA installé d’avant ce 5 mars 2025 fatidique, il continue de fonctionner mais sans aucune mise à jour, donc WSABuilds devient donc la seule option viable pour avoir une version maintenue et avec le Play Store intégré !

Et pour ceux qui préfèrent les alternatives classiques comme BlueStacks ou NoxPlayer , c’est toujours possible mais WSA reste la solution la plus propre car elle s’intègre nativement à Windows sans passer par un émulateur tiers.

Amusez-vous bien !

Ban-Rays - Les lunettes qui détectent les smart glasses

Par : Korben
29 novembre 2025 à 06:42

De nos jours, quand un mec chelou avec des lunettes cheloues nous fixe, on ne sait plus si c’est parce qu’il nous trouve irrésistible ou s’il est en train de balancer notre tronche à une IA pour savoir qui on est. Bon, pour vous, la question se pose peut-être moins, mais vous voyez l’idée ^^.

Heureusement, pour lutter contre ça, y’a maintenant un projet open source pour détecter ces petits curieux équipés de Ray-Ban Meta ou d’autres lunettes-caméras. Ce projet s’appelle Ban-Rays (jeu de mots avec “banned”, roh roh roh) et le but c’est de créer des lunettes capables de repérer les smart glasses équipées de caméras.

Et pour arriver à cela, le dev derrière ce projet utilise deux approches complémentaires.

La première, c’est l’approche optique basée sur un principe physique assez marrant. En effet, mes capteurs CMOS des caméras ont la particularité de renvoyer la lumière infrarouge directement vers sa source. C’est ce qu’on appelle l’effet “cat-eye” ou rétro-réflectivité, du coup, en balançant des impulsions IR vers une paire de lunettes suspecte et en analysant le signal réfléchi, on peut théoriquement détecter la présence d’une caméra. Et les capteurs produisent des pics de signal bien nets et rapides, contrairement aux surfaces réfléchissantes classiques qui génèrent des ondes plus longues.

Pour le moment, les tests avec les Ray-Ban Meta montrent des résultats un peu inconsistants à courte distance (genre 10 cm), mais le principe est là et ça s’améliore. Ah oui et le matos utilisé c’est un Arduino Uno, des LEDs infrarouges (940nm et 850nm), une photodiode et un transistor. Rien de bien méchant donc niveau budget.

Et la deuxième approche, c’est côté réseau avec la détection Bluetooth Low Energy. Les Ray-Ban Meta utilisent un identifiant fabricant spécifique (0x01AB pour Meta) et un Service UUID bien particulier (0xFD5F). Le souci c’est que pour le moment, ça ne détecte les lunettes que pendant l’allumage ou le mode appairage. Pour une détection continue pendant l’utilisation normale, faudrait du matos plus costaud genre modules nRF pour sniffer les paquets CONNECT_REQ. Mais bon, ça viendra puisque c’est dans la roadmap du projet.

Alors oui, vous allez me dire que les Ray-Ban Meta ont une petite LED qui s’allume quand elles filment, donc c’est pas discret. En théorie oui auf que cette LED est tellement minuscule que la Data Privacy Commission irlandaise a carrément remis en question son efficacité comme protection de la vie privée. Et surtout, un bidouilleur propose maintenant de désactiver cette LED pour une soixantaine de dollars. Meta a bien prévu une protection qui empêche les lunettes de fonctionner si on couvre la LED avec du scotch, mais le gars a trouvé comment contourner ça et sa liste de clients s’allonge…

Et l’autre truc que j’ai remarqué avec ces lunettes connectées, c’est qu’elles se déclenchent tout le temps pour tout et n’importe quoi. Comme ça écoute en permanence pour répondre aux commandes vocales, impossible d’avoir une conversation normale sans que le machin réagisse à un mot qui ressemble vaguement à “Hey Meta”. C’est encore pire que Siri ou Alexa qui font déjà des déclenchements intempestifs. Perso, c’est pour ça que je ne veux pas de ce genre de lunettes, même si je reconnais que c’est pratique pour photographier ou filmer des choses (dans le cadre de mon boulot hein…)

Et les inquiétudes sont d’autant plus justifiées qu’une étude de 2024 a montré qu’en combinant des Ray-Ban Meta hackées avec de la reconnaissance faciale en temps réel, on pouvait identifier des inconnus dans la rue. Encore plus récemment, l’Université de San Francisco a dû alerter ses étudiants après qu’une personne mystérieuse ait utilisé ces lunettes pour filmer des femmes sur le campus et partager les vidéos en ligne. Sympa l’ambiance de parano.

Bref, si vous êtes inquiet par ça (ou juste soucieux de votre vie privée), le projet Ban-Rays est sur GitHub avec tout le code en C++, Python et un peu de C. C’est encore expérimental mais les deux approches sont prometteuses et si vous voulez contribuer, y’a plein de trucs à améliorer comme les patterns de balayage IR, la fusion des données multi-longueurs d’onde, l’interrogation active BLE…

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La montre Pebble est de retour - Mais ça part en vrille

Par : Korben
29 novembre 2025 à 06:06

Je ne suis pas très montre. Je n’en porte pas, je n’en possède pas… Ce temps qui passe c’est l’angoisse mais je me souviens très bien des montres Pebble qui avec leur écran e-ink tenaient des semaines sur une charge et qui ont carrément démocratisé le concept de smartwatch grand public dès 2012.

Hé bien good news, le fondateur Eric Migicovsky a décidé de les ressusciter sauf que c’est en train de tourner au vinaigre avec les bénévoles qui ont maintenu l’écosystème durant 9 ans.

Pour ceux qui ont raté tout le feuilleton, après la faillite de Pebble en 2016 et le rachat par Fitbit (puis Google), une communauté de passionnés appelée Rebble s’est formée pour sauver les meubles. Ils ont récupéré les données de l’App Store, monté une infrastructure de serveurs, financé des développements… Bref, ils ont maintenu en vie un écosystème que tout le monde avait abandonné.

Puis en janvier 2025, Google a ouvert le code source de PebbleOS et Migicovsky a sauté sur l’occasion et a lancé sa boîte Core Devices en mars pour vendre de nouvelles montres Pebble : La Pebble 2 Duo à 149$ et la Pebble Time 2 à 225$. D’ailleurs, 70% des premières unités ont déjà été livrées. Bref, jusque là, tout va bien.

Sauf que Rebble accuse maintenant Core Devices de piller leur travail sans compensation. Selon ce qu’ils racontent leur blog , Migicovsky aurait “scrapé leurs serveurs” le jour même où il devait les rencontrer pour discuter partenariat. Rebble affirme avoir investi des centaines de milliers de dollars pour maintenir l’App Store et les services backend… et Core voudrait un accès illimité à tout ça pour potentiellement créer un App Store concurrent propriétaire.

La bibliothèque mobile libpebble3 utilisée par l’app Core Devices s’appuie notamment sur du code que Rebble a financé via son programme de subventions. Et c’est pareil pour le portage Bluetooth open source vers PebbleOS puisque c’est Rebble qui a payé les devs. Et bien sûr quand ils demandent un engagement écrit que Core ne créera pas un store concurrent… C’est silence radio.

Migicovsky a ensuite répondu sur son blog perso histoire de se justifier. Il nie tout vol et affirme que 90% du code de libpebble3 a été écrit par Core Devices, et pas par la communauté. Et pour le scraping, il explique qu’il construisait juste une petite webapp pour afficher ses watchfaces préférées et que ça n’a rien téléchargé de substantiel.

Et il contre-attaque en accusant Rebble de vouloir créer un pré-carré bien verrouillé emprisonnant les 13 000 et quelques applications que des développeurs indépendants ont créées. Rebble revendiquerait 100% des données de l’App Store alors qu’ils ne sont que l’hébergeur…

Alors qui croire ? Difficile à dire mais la bonne nouvelle c’est que Core Devices a ouvert les schémas électriques et mécaniques de la Pebble 2 Duo sur GitHub et bientôt, l’installation d’apps se fera via un système de feeds multiples, un peu comme les gestionnaires de paquets open source. Chacun pourra alors choisir son store.

Reste à savoir si les deux camps arriveront à s’entendre puisque Rebble a apparemment fait marche arrière sur certaines revendications, notamment sur la propriété du contenu hébergé. Mais le climat de confiance est sérieusement entamé et pour la communauté qui a bossé durement et gratos pendant 9 ans pour sauver tout écosystème… c’est sûr que ça fait mal de voir le fondateur original débarquer et se servir OKLM.

Après pour ceux d’entre vous qui ont une Pebble ou qui lorgnent sur les nouvelles, surveillez le subreddit r/pebble et le Discord Rebble car c’est là que tout ça se passe.

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Quand Microsoft limite à 3 fois par an votre droit de refuser la reconnaissance faciale sur OneDrive

Par : Korben
28 novembre 2025 à 10:49

Microsoft vient encore de frapper un grand coup à base de “on vous a pas demandé votre avis mais c’est activé par défaut”. En effet, la firme de Redmond déploie actuellement une fonctionnalité de reconnaissance faciale basée sur l’IA dans OneDrive. Jusque-là, rien de surprenant, Apple Photos et Google Photos font pareil depuis des lustres et c’est pratique car ça permet avec une simple recherche de retrouver dans votre photothèque toutes les photos d’une personne en particulier.

Sauf que Microsoft a décidé d’y ajouter une petite subtilité bien nulle…

Car oui, vous pouvez désactiver cette fonction, ouf ! Sauf que vous ne pouvez le faire que trois fois par an. 3 putain de fois par an ! Donc si vous désactivez, puis réactivez, puis désactivez à nouveau ce paramètre, vous êtes bloqué jusqu’à l’année suivante. Pour le moment, cette fonctionnalité est en test uniquement auprès des utilisateurs de la version Preview donc y’aura peut-être rétropédalage mais les testeurs sont pas jouasses.

Le pire c’est que Microsoft a la fâcheuse habitude de réinitialiser vos paramètres de confidentialité à chaque mise à jour majeure de Windows, donc si Redmond décide de réactiver l’option une quatrième fois dans l’année sans vous demander votre avis… Hé bien y’a de fortes chance que vous soyez coincé plus vite que prévu.

Alors pourquoi cette limitation débile ?

Et bien Microsoft n’a pas daigné donner d’explication officielle à nous pauvre gueux, mais les experts en dingueries de Redmond supposent que c’est lié au coût de suppression des données biométriques. En effet, quand vous désactivez la fonction, Microsoft s’engage à effacer toutes vos données de regroupement facial sous 30 jours et la réactiver ensuite nécessite de réanalyser toutes vos photos avec l’IA. Et ça, ça coûte un pognon de dingue en ressources serveur.

En gros, Microsoft veut éviter que des petits malins fassent du toggle en boucle et mettent leurs clusters GPU à genoux et leur tréso à sec. L’explication se tient c’est vrai, mais du point de vue utilisateur, c’est complètement absurde, surtout que comme d’hab, personne n’explique rien. Puis c’est quand même une fonctionnalité qui scanne les visages de votre famille, vos amis, vos enfants, et qui est activée par défaut sans votre consentement explicite, hein…

D’ailleurs, Thorin Klosowski de l’Electronic Frontier Foundation a réagi officiellement en expliquant que, je cite, “Toute fonctionnalité liée à la vie privée devrait vraiment être opt-in, et les entreprises devraient fournir une documentation claire pour que les utilisateurs comprennent les risques et les avantages avant de faire leur choix.

Ça me semble parfaitement sain et logique… Espérons que Microsoft comprenne cela aussi. La firme assure que vos données biométriques ne sont pas utilisées pour entraîner leurs modèles IA globaux, et on va faire semblant de les croire, mais ça reste du stockage de données biométriques sur des serveurs tiers, activé par défaut, avec une capacité de contrôle artificiellement limitée.

Et comme vous le savez, ça s’inscrit dans une tendance plus large chez Microsoft où Word sauvegarde maintenant par défaut sur OneDrive plutôt qu’en local, où Notepad est connecté au cloud, où Paint tourne à l’IA…et j’en passe. Bref, tout est fait pour que vos données quittent votre machine et atterrissent sur les serveurs de M$.

Bref, si vous utilisez OneDrive et que vous tenez à votre vie privée, gardez bien en tête que vous n’avez droit qu’à trois changement par an donc, comme les 3 voeux du génie de la lampe, utilisez-les avec parcimonie, et priez pour que les mises à jour Windows n’aient pas la bonne idée de réactiver ce truc dans votre dos.

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L'Esport sur Excel existe et des milliers de gens en sont fans !

Par : Korben
28 novembre 2025 à 10:17

Jusqu’à ce matin, je pensais que l’esport était une activité consacrée à 100% aux jeux vidéos et en fait non !! Je viens de découvrir qu’il y a des mecs qui font des compétitions de tableurs Excel à Las Vegas, devant des centaines de spectateurs en IRL et des 60 000 personnes sur YouTube, avec diffusion sur ESPN et une même une ceinture de champion façon catch à remporter !

Bienvenue dans le monde merveilleux du Microsoft Excel World Championship.

Screenshot

Ce truc existe depuis une douzaine d’années, mais ça a vraiment décollé en 2021 quand le Financial Modeling World Cup s’est associé avec Microsoft pour créer un format plus spectaculaire. Parce que regarder des gens faire de la modélisation financière pendant des heures… Disons que c’est pas le contenu Twitch le plus palpitant. Du coup ils ont totalement gamifié le truc !

Et c’est en décembre 2024 que s’est tenue la finale au HyperX Arena de Las Vegas avec un prize pool de 60 000 dollars avec comme grand gagnant Michael Jarman, un Canadien de Toronto qui bosse comme directeur de modélisation financière chez Operis. Le mec a détrôné Andrew Ngai, surnommé “The Annihilator”, qui avait remporté les trois éditions précédentes.

D’ailleurs, le thème de la finale 2024 c’était World of Warcraft et les participants devaient tracker des stats comme l’XP, l’or et les capacités de leur équipe jusqu’au raid final de Molten Core… Le tout dans Excel évidemment. Et les années précédentes, y’a eu des thèmes détective, du Scrabble, des jeux de cartes type poker, et même du décodage. Ça a l’air trop fun !

Le format de la compétition se veut brutal avec 30 minutes par round, des problèmes logiques de plus en plus complexes, et toutes les 5 minutes le dernier du classement dégage. Y’a aussi des questions bonus risquées pour gratter des points supplémentaires et tout ça avec un public de fans hystériques qui beuglent autour des candidats. Bref, mentalement, c’est épuisant !

Pour se qualifier, les joueurs peuvent participer à une série de 10 battles mensuelles appelée “Road to Las Vegas” qui s’étend de janvier à octobre et si vous accumulez assez de points, vous décrochez votre ticket pour la finale.

La prochaine finale aura lieu du 1er au 3 décembre, donc si ça vous chauffe, toutes les infos sont ici !

Alors oui, y’a pas encore d’esport pour les blogueurs, snif, (quoique, un concours de vitesse de frappe avec des fautes d’orthographe obligatoires, ça pourrait le faire) mais si jamais vous êtes du genre à kiffer les problèmes logiques et les tableurs, le MEWC recrute alors foncez !

A Cordless Kitchen Processor Soft Enough to Leave Out All Day

Par : Ida Torres
1 décembre 2025 à 17:20

If you cook in a small kitchen, you already know the choreography. The toaster gets shoved into a cabinet so the kettle can come out. The air fryer lives on the floor of a pantry. Power cords drape across the counter like tripwires. It is domestic Tetris, and it rarely looks good.

That is the quiet problem the Food Sitter Cooking Processor, designed by Qi Liu, is trying to solve. On paper it is a cordless, multifunctional food processor that chops, blends, and whisks. In reality it feels more like a friendly little gadget that wants to restore some visual calm to your kitchen.

Designer: Qi Liu

The first thing that stands out is the form. Instead of the usual squat base with a forest of buttons, this processor reads almost like a compact handheld vacuum crossed with a milk frother. A clean cylinder holds the motor and battery, with a straight handle projecting from the side and a clear jar below. The lines are smooth and rounded, and the whole object looks soft without being cute for the sake of it.

Color does a lot of the emotional work here. The palette of cream white, gentle gray, and lemon yellow is closer to lifestyle accessories than industrial appliances. These are the kinds of colors you expect from a Scandinavian lamp or a wireless speaker, not a device that pulverizes garlic. That choice is intentional. Food Sitter positions itself as a Korean kitchen lifestyle brand with the motto “Less Effort, More Joy,” and the processor fits that promise. It is designed to sit out in the open without visually shouting.

Cordless power is the other big shift. The processor has a built in battery and charges via USB, which instantly changes how and where you use it. No cord means you can move from counter to dining table to balcony without hunting for an outlet. It is easy to imagine it on a picnic table, pureeing salsa next to a portable speaker, or on a camping trip where it turns into a tiny off grid prep station. The portability feels closer to a tech gadget than a traditional kitchen tool, and that is part of the appeal.

Functionally, the product leans into modularity. Interchangeable blades and accessories cover three core jobs chopping, blending, and whisking. In design terms it is a single platform with multiple behaviors. Instead of owning a separate chopper, mini blender, and hand whisk, you swap attachments on one compact base. That reduces clutter and, importantly, visual noise. One small cylinder on your shelf looks a lot better than three unrelated appliances with three different design languages.

The interaction details are refreshingly straightforward. There is a clear top hole for feeding ingredients, paired with a small stick that nudges food down toward the blades. It is almost analog in spirit. You are still present in the process, but the tool does the heavy lifting. The controls are minimal, with a small display for on off and speed, and a single main button. It feels closer to using a simple audio player than programming a blender.

Cleaning, the step that often kills our enthusiasm for kitchen gadgets, is handled with the same clarity. Every food contact part is designed to come apart quickly. Blade, jar, and lid separate for a rinse under the tap, no awkward crevices or trapped onion pieces. That kind of invisible design work is what makes a product move from novelty to daily habit.

What makes this project interesting beyond the kitchen is how it merges three worlds. From a design perspective, it borrows the soft minimalism of contemporary home objects. From tech, it adopts battery power, portability, and a restrained interface. From pop culture, it taps into our current love of “tiny living” and curated domestic aesthetics. It is the kind of object you can imagine on Instagram next to a latte and a stack of cookbooks, but it also has the chops to justify its presence.

For modern homeowners especially those living in apartments or shared spaces that blend work, life, and cooking into one room this balance matters. We want tools that earn their footprint. The Food Sitter Cooking Processor feels like a response to that desire. It is compact, visually calm, and flexible enough to support both weekday meal prep and weekend kitchen experiments. In the end, this is not just another food processor. It is a small argument for a different kind of kitchen where technology is cordless and quiet, aesthetics are part of function, and the tools that help you cook are pleasant enough to leave out in plain sight.

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Tern Vektron e-bike folds in seconds, deftly navigates crowed spaces

Par : Gaurav Sood
1 décembre 2025 à 16:20

Folding e-bikes have steadily evolved into genuinely capable daily commuters, offering riders a practical blend of compact storage and everyday usability. As cities grow denser and more people turn to mixed-mode travel, the demand for bikes that are easy to store, carry, and ride has never been higher. This shifting landscape sets the stage for Tern’s latest update to its well-known Vektron lineup.

The upgrade to Tern’s Vektron series shows how far folding e-bikes have come in combining portability with real everyday performance. Designed for riders who need a compact bike that doesn’t compromise on power, comfort, or practicality, the 4th-generation Tern Vektron models build on the brand’s established reputation for reliable urban mobility while introducing meaningful upgrades that improve the riding experience.

Designer: Tern

At the core of the new Vektron folding e-bike is a Bosch Performance mid-drive motor that delivers up to 75 Nm of torque and smooth, responsive pedal-assist. It pairs with a 545-Wh battery integrated into the frame, delivering a range of up to about 75 miles under light assist conditions. The motor and battery work with Bosch’s Smart System, allowing riders to access ride data, navigation, and system customization through a connected smartphone, and giving the bike optional GPS-based security features.

The 4th-generation P5i configuration brings one of the most practical changes to the lineup: a Gates Carbon Drive belt system paired with a 5-speed Shimano Nexus internally geared hub. This setup runs quietly and requires minimal maintenance, making it well-suited for riders who frequently fold and store their bike in tight indoor spaces. For those who prefer a wider gear range or a sportier feel, the Vektron is also available as the P10, equipped with a traditional 10-speed derailleur drivetrain. The frame uses hydroformed 6061 aluminum and Tern’s reinforced OCL+ hinge, ensuring that the bike remains stable even under the increased torque of the updated Bosch motor. It folds in under 10 seconds into a compact structure that fits easily into car trunks, office corners, elevators, and public transport. When folded, it can stand upright or roll, adding convenience for commuters moving through tight or crowded spaces.

Designed to accommodate a broad range of riders, the cockpit includes an adjustable stem and a telescopic seat post suitable for user heights between approximately 4’10” and 6’5″. Wide 20-inch Schwalbe Big Apple tires soften rough pavement and enhance stability, while Magura hydraulic disc brakes handle braking with consistent control, even in wet conditions. For daily commuting, the Vektron includes a rear rack rated for roughly 60 lb of cargo, full-coverage fenders, integrated lighting, and compatibility with additional front-mounted accessories. These practical features allow it to function as a full-fledged urban transporter capable of replacing short car trips and handling mixed-mode travel. The P5i model comes at a price of $4,099, and the P10 variant costs $3,699 with shipping in North America commencing from December 2025.

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Bene Just Built Office Furniture You Can Reconfigure Without Any Tools

Par : JC Torres
1 décembre 2025 à 14:20

Offices keep buying furniture that looks permanent, which works fine until someone needs the room to do something different. A workshop space becomes a presentation area, a meeting room needs to turn into individual work zones, and nobody wants to wait three days for facilities to show up with screwdrivers. The furniture just sits there looking expensive and immovable while everyone works around it instead of with it.

PIXEL by Bene is designer Didi Lenz’s answer, and it looks almost suspiciously simple. Each piece is a 36 x 36 cm cube made from raw pine plywood with visible grain and knots all over the surface. Lenz says it isn’t really furniture, which makes sense when you see people stacking them into benches, flipping them into tables, or just using one as a side storage box with a handle cut into the side.

Designer: Didi Lenze (Bene)

The wood is completely untreated, so every cube looks slightly different depending on which part of the tree it came from. Some have dark knots near the corners, others show lighter grain patterns, and the plywood edges are exposed instead of hidden under veneer. It definitely reads as workshop material rather than corporate office product, which seems to be the whole point. You can see the screws holding the corners together.

The cubes stack easily because they’re all the same size, and the cutout handles on two sides let you carry them around or fold them over to connect boxes side by side. Add a white laminate top and a stack becomes a work table. Add casters to the bottom, and it rolls wherever you need it. PIXEL Rack adds metal frames that turn stacks into proper shelving or room dividers with slots for whiteboards and plants.

Bene shows photos of teams building entire project rooms by hand. Boxes stacked three high become benches for workshops, racks filled with boxes create semi-transparent walls between work zones, and tops laid across stacks turn into standing height tables. The setups look intentionally unfinished, like someone is still building them, which is probably the aesthetic Lenz wanted. Nothing looks bolted down or precious.

The system works because it assumes people will move things around themselves without asking permission. You need more seating for a presentation, so you grab some boxes from the storage wall and stack them into rows. The presentation ends, and those same boxes become side tables or go back to holding supplies. Heck, they can turn into a bar for an event if you add the right tops.

Raw plywood has obvious trade-offs. It’ll get dinged and stained over time, the surface isn’t smooth enough for detailed work, and the workshop look won’t suit every office brand. The fixed 36 cm dimension means everything is the same height whether you’re sitting, standing, or storing things, which can feel awkward. Some people will look at PIXEL and just see fancy storage crates, which isn’t entirely wrong.

But the system makes sense for spaces that need to change shape constantly. Co-working areas, design studios, classrooms, and pop-up shops can rebuild their layout between sessions without calling anyone. The wood looks honest and approachable instead of intimidating, and you don’t need instructions to figure out that boxes stack. PIXEL by Bene basically gives you building blocks that happen to be office furniture, or maybe it’s the other way around.

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7 Best Gifts For Men Who Have Everything In 2025

1 décembre 2025 à 12:40

Shopping for the man who already owns everything feels like an impossible task. His closet is full, his desk is organized, and his gadget drawer overflows with the latest tech. The solution isn’t more stuff, it’s better stuff. Pieces that combine genuine innovation with thoughtful design. Objects that solve real problems while looking beautiful doing it.

The best gifts for men who have everything aren’t about excess. They’re about elevation. These seven designs represent a new standard where functionality meets artistry, where everyday tools become daily rituals. From gravity-defying desk companions to precision-engineered grooming essentials, each piece brings something genuinely fresh to the table. These aren’t impulse purchases that’ll gather dust. They’re investments in better experiences.

1. OrigamiSwift Folding Mouse

The OrigamiSwift transforms the mundane computer mouse into something closer to a pocket-sized miracle. Drawing inspiration from Japanese paper folding, this Bluetooth mouse collapses completely flat when you’re done working, slipping into spaces you’d never expect a full-sized pointing device to fit. Weighing just 40 grams, it disappears into jacket pockets, laptop sleeves, and travel pouches without adding noticeable bulk. Yet the moment you need it, a simple flip brings it to life in half a second, deploying into a properly sized mouse that doesn’t compromise comfort for portability.

What makes OrigamiSwift special isn’t just its party trick transformation. The ergonomic shaping ensures hours of use won’t cramp hands or strain wrists, while its instant-activation mechanism eliminates friction between the packed-away and ready-to-work positions. For men who’ve accumulated every conventional tech accessory, this offers something genuinely new: a solution to the eternal struggle between having the right tools and traveling light. It works equally well on café tables, airplane trays, and hotel desks, transforming any surface into a productive workspace. For the perpetual optimizer who insists his current setup works fine, this quietly proves that fine can always get better.

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What we like

  • The 0.5-second deployment feels like magic every single time you use it.
  • Ultra-lightweight 40-gram construction means you’ll forget it’s in your bag until you need it.
  • Genuine ergonomic comfort despite the compact folded size.
  • Works instantly on virtually any surface without special mousepads.

What we dislike

  • The folding mechanism requires occasional cleaning to maintain smooth operation.
  • Battery life information is not specified for heavy users.

2. StillFrame Headphones

StillFrame headphones arrive as a deliberate counterpoint to the relentless churn of disposable audio gear. Inspired by the physical presence of CDs from the ’80s and ’90s, these wireless headphones bring weight and intention back to listening. The 40mm drivers create an expansive soundstage that pulls subtle textures to the surface, making familiar tracks reveal hidden layers. At just 103 grams, they achieve the rare balance of substantial presence without physical burden, sitting comfortably for the full 24-hour battery life that carries you from morning routines through late-night listening sessions.

The design philosophy centers on adaptation rather than one-size-fits-all solutions. Active noise cancelling creates complete isolation when focus demands it. Transparency mode opens awareness when context matters. The magnetic fabric ear cushions swap instantly, with each White model including Light Gray and Turquoise options that shift the aesthetic without requiring a second pair. Bluetooth 5.4 handles wireless streaming, while the included USB-C cable provides high-resolution wired playback for the moments when audio quality trumps convenience. For men who’ve cycled through countless headphones without finding the right balance, StillFrame offers something genuinely different: intentional design that respects both the music and the listener.

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What we like

  • The 24-hour battery eliminates daily charging anxiety.
  • Magnetic ear cushion swapping takes seconds and includes color options.
  • Soundstage delivers genuine depth and separation across frequencies.
  • Weighs almost nothing despite a substantial, quality construction feel.

What we dislike

  • Mid-weight design might not satisfy extreme over-ear or in-ear purists.
  • Fabric cushions require more maintenance than leather alternatives.

3. Auger PrecisionMaster Grooming Set

The Auger Collection treats grooming as deliberate practice rather than a rushed necessity. Crafted by Kai Corporation—Japan’s blade authority since 1908—this all-black precision set includes five essential instruments: razor, tweezers, scissors, nail file, and nail clipper. Each tool brings surgical-grade precision to daily rituals, transforming routine maintenance into moments of control and clarity. The PrecisionFlex Razor features a world-first 30-degree adjustable angle and 3D pivoting head for unprecedented shaving definition. The PrecisionGrip Tweezers incorporate a patented stopper and ergonomic groove for unwavering stability during detailed work.

Every element reflects obsessive attention to functional excellence. The PrecisionCurve Scissors use ultra-thin curved blades that follow facial contours for exact brow and beard shaping. The PrecisionEdge Nail File offers dual-sided coarse and fine surfaces with a 3D ergonomic grip. The PrecisionLever Nail Clipper features a patented rotating mechanism delivering maximum cutting power with minimum effort, especially valuable for thick nails. For men who’ve accumulated bathroom drawers full of adequate grooming tools, this set delivers something fundamentally different: instruments that perform with repeatable excellence. The complete black aesthetic and premium materials make this suitable for home vanities and travel cases alike, maintaining exacting standards regardless of location.

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What we like

  • Kai Corporation’s century-plus blade expertise ensures exceptional edge retention.
  • The 30-degree adjustable razor angle solves tricky contour shaving.
  • Patented mechanisms on multiple tools demonstrate genuine innovation.
  • Complete five-tool set covers all essential grooming needs comprehensively.

What we dislike

  • Premium Japanese craftsmanship commands significant investment.
  • All-black aesthetic may lack visual warmth for some tastes.

4. Levitating Pen 2.0 Cosmic Meteorite Edition

The Levitating Pen 2.0 Cosmic Meteorite Edition defies conventional desk accessories by literally defying gravity. Suspended at a precise 23.5-degree angle on its magnetic base, this spacecraft-inspired ballpoint pen floats in mid-air like something from a science fiction film. The tip contains genuine Muonionalusta meteorite material older than Earth itself—a 20-million-year-old cosmic relic that connects everyday writing to the infinite expanse of space. Precision-crafted from aircraft-grade aluminum with a soft satin finish, the unibody design balances perfectly in hand while the premium Schmidt ink cartridges deliver flawlessly smooth German-engineered performance.

Beyond writing functionality, this pen serves as fidget therapy and visual meditation. A simple twist sets it spinning gracefully for up to 20 seconds, creating mesmerizing motion that helps refocus scattered attention. The magnetic cap snaps securely with satisfying tactile feedback. Each pen features acid-etched meteorite patterns, ensuring no two pieces are identical, with numbered certificates of authenticity confirming collector status. For men who own every conventional pen from Mont Blanc to Fisher Space Pen, this represents genuinely unexplored territory: a writing instrument that functions as sculpture, fidget tool, conversation starter, and tangible piece of cosmic history. The limited edition status adds scarcity to innovation, making this a gift that can’t simply be re-purchased on a whim.

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What we like

  • Genuine meteorite material provides an authentic cosmic connection.
  • The 23.5-degree levitation angle creates jaw-dropping visual impact.
  • Twenty-second spin function delivers genuine stress-relief benefits.
  • Numbered authenticity certificates confirm collectible status and exclusivity.

What we dislike

  • The magnetic base requires desk space and careful positioning.
  • Limited edition availability creates scarcity challenges.

5. BlackoutBeam Tactical Flashlight

BlackoutBeam Tactical Flashlight delivers 2300 lumens of raw illumination with zero hesitation. The 0.2-second response time eliminates the lag between need and light, crucial during power outages, roadside emergencies, or wildlife encounters. IP68 waterproof rating and aircraft-grade aluminum construction mean this flashlight shrugs off rain, impacts, and even full submersion without performance degradation. The 300-meter throw distance cuts through darkness with clinical precision, equally effective in lighting up trails, rooms, or building exteriors. Five operational modes—three brightness levels plus strobe and pinpoint—adapt the beam to specific situations, from quiet navigation to emergency signaling.

What separates BlackoutBeam from countless tactical flashlights flooding the market is the combination of serious performance with refined industrial design. This doesn’t scream military surplus or survivalist excess. The sleek profile and quality machining make it equally appropriate for emergency kits, everyday carry, glove compartments, and home defense scenarios. For men who’ve accumulated drawers full of mediocre flashlights that deliver disappointing performance when it matters, this represents a definitive solution. The durable construction and waterproof rating ensure decades of reliable service, while the instant-on response removes friction from deployment. This is serious capability without unnecessary bulk, professional performance that doesn’t compromise on aesthetics.

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What we like

  • The 2300-lumen output provides genuinely blinding brightness when needed.
  • Instant 0.2-second activation eliminates dangerous deployment delays.
  • IP68 waterproofing and an aluminum body ensure extreme durability.
  • Five operational modes adapt to diverse situational requirements.

What we dislike

  • Maximum brightness drains batteries rapidly during extended use.
  • Professional-grade output may be excessive for casual users.

6. Battery-Free Amplifying iSpeakers

The Battery-Free Amplifying iSpeakers represent minimalist ingenuity at its finest. Crafted from aerospace-grade Duralumin metal and designed using the golden ratio, these passive acoustic amplifiers require no electricity, batteries, or charging cables whatsoever. Simply insert your smartphone and watch as amplified sound waves spread naturally throughout the room, enhanced by the vibration-resistant metal construction and mathematically optimized proportions. The approach feels almost ancient—purely mechanical amplification using shape, material, and physics rather than electronics and digital processing. Yet the results are surprisingly effective, transforming tinny smartphone speakers into room-filling audio.

Beyond sonic performance, these speakers function as sculptural desk accessories. The Duralumin construction—the same material used in aircraft—provides industrial elegance that complements modern workspaces. Optional compatibility with Bloom and Jet mods allows directional sound control, focusing, or diffusing audio depending on the environment and preference. For men surrounded by charging cables, battery notifications, and electronic complexity, this offers radical simplicity: technology that works through intelligent design rather than power consumption. The portable form factor means music anywhere without lugging Bluetooth speakers or worrying about battery life. This is appropriate tech for off-grid cabins, minimalist desks, and anyone who appreciates solutions that work indefinitely without maintenance or external power.

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What we like

  • Zero batteries or electricity required ever means infinite usability.
  • Aerospace-grade Duralumin construction delivers legitimate durability.
  • Golden ratio design principles create aesthetic and acoustic harmony.
  • The portable form factor works literally anywhere without charging concerns.

What we dislike

  • Passive amplification can’t match active speaker volume levels.
  • Sound quality depends heavily on smartphone placement and model.

7. Prism Titanium Beer Glass

The Prism Titanium Beer Glass transforms drinking into a deliberate ritual. Crafted with 99.9-percent pure aerospace-grade titanium lining, this Japanese-engineered vessel neutralizes metallic aftertastes and gently breaks down off-notes, preserving only the authentic flavor of quality beer. The gently flared rim improves mouthfeel and guides liquid smoothly across the palate, softening texture while lifting aromatic compounds. Clear glass meets softly reflective titanium, creating a visual interplay that reveals the beer’s true color with elegant luminosity. Available in timeless Silver with quiet luster or Infinite with shifting aurora colors, each glass features symbolic patterns evoking longevity and prosperity.

This isn’t simply premium drinkware—it’s an invitation to slow down and savor. The ultra-pure titanium lining represents the same material used in spacecraft and medical implants, chosen for its complete flavor neutrality and exceptional durability. The flared shape results from deliberate engineering focused on how liquid flows across taste receptors. For men who’ve accumulated cabinets full of beer glasses, whiskey tumblers, and wine stems without finding the right balance of form and function, this offers something genuinely elevated. The Japanese precision craftsmanship ensures consistency across every detail, while the symbolic patterning adds cultural depth to functional design. This is appropriate for quiet evenings, special occasions, and anyone who understands that how you drink matters nearly as much as what you drink.

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What we like

  • The 99.9-percent pure titanium lining eliminates all metallic aftertastes.
  • Flared rim design genuinely improves mouthfeel and aroma delivery.
  • Japanese precision engineering ensures consistent quality and performance.
  • Symbolic patterns add cultural meaning beyond pure functionality.

What we dislike

  • Premium titanium construction commands significant investment per glass.
  • Hand-washing is recommended to preserve the titanium lining’s integrity.

Elevating the Everyday

The best gifts transcend novelty and utility to become genuine improvements to daily life. These seven designs share a common thread: obsessive attention to details most products ignore completely. They’re created by teams who asked not “what can we make?” but “what can we make better?” The results speak for themselves through materials, mechanisms, and thoughtful refinement that reveal themselves through repeated use rather than flashy first impressions.

For men who have everything, these gifts offer what abundance can’t buy: elevation. They transform routine actions into small moments of appreciation. They solve problems so elegantly that you forget the problems existed. Most importantly, they demonstrate genuine thought behind the giving—these aren’t generic purchases but carefully selected pieces that respect both the recipient’s existing standards and their capacity to appreciate exceptional design. That combination of innovation and consideration makes these gifts memorable long after the packaging is recycled.

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