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Edward Snowden lance un dernier avertissement sur la confidentialité du Bitcoin

Par : Korben
3 mai 2024 à 12:00

Le célèbre lanceur d’alerte Edward Snowden vient de tirer la sonnette d’alarme sur Twitter. Selon lui, les développeurs de Bitcoin ont intérêt à se bouger les fesses pour intégrer des fonctionnalités de confidentialité au niveau du protocole, sinon ça va sentir le roussi !

Snowden a balancé ça en réponse à une annonce de Wasabi Wallet qui a dû suspendre ses services pour les utilisateurs américains. Eh oui, les autorités US s’attaquent en ce moment à plusieurs projets qui osent protéger un tant soit peu la vie privée des utilisateurs de cryptos. Même Trezor, le célèbre fabricant de hardware wallets, a dû mettre un terme à sa fonctionnalité CoinJoin qui permettait d’anonymiser un peu les transactions.

C’est la suite logique de l’arrestation du fondateur de Tornado Cash, l’année dernière que le département de la justice américain (DOJ) accuse carrément de blanchiment d’argent et de complot ! Tout ça parce qu’ils ont développé un outil pour protéger la vie privée des utilisateurs…

Mais c’est la définition même de « service de transmission monétaire » qui pose problème puisque les procureurs US ont décidé de l’étendre à toutes les sauces, même aux développeurs de wallets qui n’ont aucun contrôle direct sur les fonds des utilisateurs. Autant dire que ça fout un sacré bordel.

Coin Center, un groupe de défense des libertés numériques, parle carrément de violation de la liberté d’expression et de la vie privée et estime que la position du DOJ est une interprétation agressive et démesurée de la loi. Même le FBI s’y met en mettant en garde les Américains contre l’utilisation de services non enregistrés.

Alors qu’est ce que ça implique concrètement pour les utilisateurs lambda ? Eh bien, disons que si vous tenez à votre vie privée, il va falloir redoubler de prudence parce que les plateformes qui exigent une vérification d’identité (le fameux KYC) sont de véritables pièges ! Une fois que votre wallet perso a interagi avec l’une d’entre elles, c’est foutu puisque tout votre historique de transactions en plus d’être exposée au grand jour, est forcement lié à votre identité.

Heureusement, il existe encore quelques solutions pour garder un semblant d’anonymat. Les monnaies confidentielles comme Monero ou Zcash par exemple, qui intègrent des mécanismes de confidentialité directement dans leur protocole. Mais attention, même ces outils ne sont pas parfaits et nécessitent de bien savoir ce qu’on fait.

En attendant, on ne peut qu’espérer que les développeurs de Bitcoin et des autres cryptos prennent au sérieux cet avertissement de Snowden et se bougent pour intégrer des fonctionnalités de confidentialité robustes au cœur même des protocoles. Des mécanismes comme les preuves à divulgation nulle de connaissance (zk-SNARKs) pourraient permettre d’avoir une vraie confidentialité au niveau protocolaire.

En tout cas, une chose est sûre : la bataille pour la vie privée est loin d’être gagnée et il va falloir rester vigilants si vous ne voulez pas vous retrouver à poil sur la blockchain !

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Une faille de sécurité massive liée à la reconnaissance faciale dans des bars australiens

Par : Korben
2 mai 2024 à 16:13

Imaginez… Vous vous pointez tranquillou au bar du coin pour siroter une petite mousse entre potes et là, surprise ! Pendant que vous trinquez gaiement, une borne de reconnaissance faciale vous scanne en douce pour vérifier si vous avez bien l’âge légal, que vous n’êtes pas accro aux machines à sous et encore moins Xavier Dupont de Ligonnès. Sympa l’ambiance, non ?

C’est exactement ce qui se passe depuis quelque temps dans certains bars et clubs en Australie, grâce (ou à cause, c’est selon) de la société Outabox et de ses bornes biométriques magiques. Le hic, c’est qu’un méchant pirate a visiblement réussi à mettre la main sur la base de données des joyeux fêtards, avec au menu les données de reconnaissance faciale, les scans de permis de conduire, les signatures, les infos d’adhésion au club, les adresses, les dates de naissance, les numéros de téléphone et même l’historique d’utilisation des machines à sous pour certains. Bref, de quoi ruiner une réputation en quelques clics !

Selon les informations rapportées par le site web « Have I Been Outaboxed », plus d’un million de personnes auraient été affectées par cette fuite de données. Le site affirme également que ces données sensibles se seraient baladées sur un bête tableau Excel sans protections. Cependant, ces déclaration sont à prendre avec précaution, car leur véracité n’a pas pu être confirmée de manière indépendante.

Les flics australiens sont sur le coup et ont déjà alpagué un individu qui risque de passer un sale quart d’heure mais le mal est fait et des tas de gens risquent de se faire spammer, arnaquer ou subir du chantage s’ils ont eu le malheur de mettre les pieds dans l’un des 19 clubs équipés de ces satanées bornes.

Les experts en sécurité et les défenseurs de la vie privée montent au créneau et dénoncent les dérives de ces technologies de surveillance, surtout quand c’est géré avec les pieds. Ça soulève pas mal de questions : à quel point peut-on faire confiance à des entreprises pour stocker ce genre de données ultra-sensibles ? Est-ce bien raisonnable de balancer sa trombine et ses infos persos à tout va pour pouvoir aller boire un coup ? Qui contrôle vraiment l’usage de ces systèmes ? Les régulateurs ont-ils les moyens de vérifier ce qui se passe derrière les écrans ?

Des initiatives commencent même à émerger pour mieux encadrer le déploiement de la reconnaissance faciale dans l’espace public. Certaines villes ou États l’ont carrément interdit mais dans l’ensemble, c’est encore un peu le Far West et les entreprises font un peu ce qu’elles veulent. Il y a sans doute un équilibre à trouver entre les usages légitimes (sécurité, prévention de la fraude…) et le respect de la vie privée des citoyens.

En attendant, méfiance ! Si vous passez en Australie pour les vacances et que vous voyez une borne louche vous faire de l’œil à l’entrée de votre bar préféré, n’hésitez pas à râler un bon coup pour éviter que ces pratiques se généralisent. Après tout, les données personnelles et la vie privée, c’est précieux et pas question de les brader sur l’autel de la techno-sécurité !

Et si un barman vous demande un selfie, COUP DE BOULE ! lol

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Quels sont les différents types de data brokers et comment lutter ?

Par : Korben
25 avril 2024 à 08:00

Bannière Incogni

— Article en partenariat avec Incogni

Ah, les data brokers, ces entreprises mystérieuses dont on entend parler à peine plus souvent que de la météo sur Pluton (jamais en gros). Pourtant, ces entités obscures ont les mains (ou plutôt les serveurs) pleines de données, récoltées dans les plus sombres recoins numériques. J’ai déjà abordé le sujet sur ce site, mais comment opèrent-ils concrètement ? Voyage dans les entrailles du web pour percer le mystère des data brokers et comment lutter avec l’aide d’Incogni.

Qui sont-ils et que font-ils ?

Les data brokers, ce sont un peu les fantômes du cyberespace. On les connait rarement de nom, mais ils traquent nos traces numériques comme des chasseurs de primes à la recherche d’informations. Ils collectent des données de toutes sortes, du registre foncier à notre historique d’achat en passant par nos profils sociaux et nos activités en ligne. Une fois leur butin amassé, ils compilent le tout pour dresser un portrait-robot le plus précis possible et le revendent ou le partagent avec des tiers. Faisant de notre petite personne la cible d’un jeu de piste numérique. Tout ça pour quelques brouzoufs (enfin quelques … parfois ça peut se compter en centaines voire milliers d’euros). Le marché de la data étant en pleine phase d’expansion, ce marché juteux devrait quasiment doubler d’ici la fin de la décennie pour atteindre plus de 450 milliards de $.

Les types de data brokers

Et oui, contrairement à ce que vous pensez peut-être, tous les data brokers ne sont pas tous taillés dans le même moule. Ils offrent une variété de produits aux acheteurs. Cela va des informations financières à votre santé personnelle, en passant par le marketing et la publicité. Voici un petit tour d’horizon des espèces les plus répandues qui peuplent cet écosystème obscur.

Les brokers en recherche de personnes

Vous vous souvenez de ces annuaires téléphoniques épais et lourd comme un parpaing ? Eh bien ce type de broker fait la même chose, mais en version 2.0. Ils vous permettent de fouiller dans les profils d’autres consommateurs, de retrouver d’anciens amis ou de déterrer des secrets bien enfouis. Et pas besoin de sonner à leur porte pour qu’ils vous livrent leurs trouvailles, tout est en ligne et à portée de clic. Sans doute les brokers les plus visibles pour tous. Notamment accessibles sur des sites comme PeekYou, Spokeo ou White Pages. Une sorte de niveau 1 de l’espionnage, la base.

Les courtiers en marketing et publicité

C’est un peu comme la cour de récré pour les marketeurs. Ils segmentent les consommateurs en fonction de leur comportement et de leurs préférences, offrant des cibles sur un plateau d’argent aux annonceurs. Ils peuvent même enrichir nos profils avec des informations supplémentaires pour un ciblage ultra-précis (comme les géolocalisations ou le groupe ethnique). C’est pas cool, mais limite ce sont quasi les moins dangereux de l’histoire.

Les courtiers en informations financières

Si je vous cite des noms comme Experian, Equifax et Transunion il y a de grandes chances que cela ne vous dise rien. Pourtant, imaginez-les comme les trois mousquetaires de la data financière. Ils rassemblent tout ce qui s’y rapporte, que ce soit des rapports de crédit, des historiques de paiement et des informations sur les comptes débiteurs. Leur but ? Vendre les données aux institutions financières afin que celle-ci puisse prendre des décisions. Ils sont régis par diverses lois (notamment en Europe), mais ça ne les empêche pas de jouer les acrobates avec nos données. Un exemple concret ? Si l’on vous refuse un crédit de manière répétitive sans que vous compreniez trop pourquoi, c’est peut-être parce que les banques ont en stock vos précédents comportements et qu’ils n’ont pas assez confiance.

Les brokers en gestion des risques

Ces petits malins détectent les différentes fraudes que vous auriez pu commettre et vérifient les identités des clients en un clin d’œil. Avec des outils sophistiqués, ils peuvent traiter des millions de transactions par heure, gardant un œil vigilant sur nos activités et notre historique. Nos remboursements de crédit, nos salaires, les attestations ou amendes reçues, les découverts et autres agios, etc.

Les courtiers en santé

Ah, la santé, un sujet cher à nos cœurs et à nos portefeuilles. Ces brokers traquent par exemple nos achats de médicaments en vente libre, nos recherches sur les symptômes d’une maladie, nos abonnements à des magazines de santé, l’installation de certaines applications, etc. Ils vendent alors ces informations à des compagnies pharmaceutiques et d’assurance santé, faisant de notre bien-être une marchandise à échanger.

Mais d’où viennent ces données ?

Vous vous demandez peut-être comment ces brokers mettent la main sur nos données. Eh bien, c’est un peu comme un jeu de piste géant, avec des indices cachés dans tous les coins du web, parfois là où l’on ne s’y attend pas (voir mon article sur les différents leaks du milieu de l’automobile).

Les sources gouvernementales

Les gouvernements sont généreux avec nos informations, fournissant des données sur tout, des naissances aux décès en passant par les permis de conduire. Les data brokers se servent à pleines mains dans ce buffet à volonté de données publiques, construisant des profils détaillés sans jamais nous demander notre avis. Et je ne parle même pas de ces derniers mois ou les organismes officiels de notre cher gouvernement sont entrés en mode « grande braderie » (fuites France Travail, Urssaf, etc.). Servez-vous ma bonne dame, 80% de la population française est à portée de clavier, livrée de bon coeur.

Les sources commerciales

Les entreprises aussi sont des donneurs généreux. Elles fournissent des historiques d’achat, des données de garantie et même des informations de carte de fidélité. Et comme un bon ami qui prête sans jamais demander à être remboursé, elles donnent tout ça gracieusement aux data brokers, qui se régalent sans se poser de questions.

Les sources publiquement disponibles

Nos vies numériques (ou tout du moins une partie) sont des sortes de livres ouverts pour les data brokers. Ils parcourent nos profils sociaux, nos messages sur les forums et nos commentaires sur les blogs pour trouver des indices sur nos vies. Des enquêteurs privés, mais avec des algorithmes à la place de loupes. Le point positif c’est qu’au moins sur cet aspect nous avons notre mot à dire. Nous pouvons limiter les informations que nous partageons, utiliser des identités alternatives, sécuriser et chiffre nos échanges, etc.

Le pistage web

Et enfin, il y a le traçage en ligne, la cerise sur le gâteau des data brokers. Avec des cookies et des identifiants publicitaires, ils suivent nos moindres mouvements sur le web, collectant des informations sur nos habitudes de navigation et nos achats en ligne, récupèrent la liste des applications que nous utilisons, etc. Comme si Big Brother avait embauché des paparazzis pour nous suivre partout où nous allons. Mais là encore nous avons une part de responsabilité et nous pouvons agir de manière proactive (navigateur sans traqueurs, VPN …).

C’est déjà trop tard ?

Peut-être, mais cela peut éventuellement changer. Ils sont partout, ils savent tout, et nous, on est là, à ne pas trop savoir quoi faire. Mais nous pouvons décider d’au moins leur donner du fil à retordre. Déjà en faisant attention à ce que nous partageons en ligne, en utilisant les bons outils, etc. Et en faisant appel à un service comme Incogni pour tout ce qui est déjà dans la nature et que l’on ne peut rattraper.

Incogni, le désormais bien connu outil de Surfshark, propose un abonnement pour vous aider à nettoyer les données personnelles des bases de données des courtiers en données et des entreprises qui les stockent. Basé sur des réglementations comme le RGPD en Europe et la CCPA en Californie, Incogni impose aux courtiers en données de supprimer les informations des utilisateurs. Ces données peuvent être des choses comme vos noms, adresses, numéros de téléphone, etc.

Incogni Surfshark

Son gros avantage est de tout automatiser. Vous n’avez pas besoin de contacter chaque broker pour lui demander de vous supprimer de sa base de données. Incogni va le faire pour vous et surtout, va s’assurer que le retrait perdure. Un autre aspect intéressant du tableau de bord de l’outil est que vous allez visionner très rapidement les différents niveaux de dangerosité des courtiers. Mais aussi de connaitre le champ d’action de chacun d’entre eux et si vous trainez plutôt du côté des données de santé ou de la publicité.

Concrètement pour voir comment cela se passe, je vous redirige vers mon test Incogni sur une période d’un an. On va dire que le gros du travail se fait sur les 3 premiers mois, et qu’ensuite les récalcitrants finissent pas craquer au fil des relances du service. En ce moment ce dernier est d’ailleurs à moins de 95€ TTC par an, environ 7.8€/mois.

Essayez Incogni !

Un VPN est il toujours indispensable ?

Par : Korben
25 mars 2024 à 09:00

Surfshark Logo

— Article en partenariat avec Surfshark VPN

Salut les amis, aujourd’hui on va plonger dans les méandres du monde numérique pour répondre à une question brûlante : est-ce que vous devez utiliser un VPN tout le temps ? Au vu de l’explosion des atteintes à la confidentialité en ligne, du nombre de fuites de données* ou de l’augmentation de la surveillance gouvernementale, il est plus que jamais utile de se munir d’outils pour se protéger.

* N’est ce pas France Travail, Urssaf et autres organismes de mutuelles ?  

Pour les nouveaux venus dans le merveilleux monde de la cybersécurité, un VPN est essentiellement un tunnel sécurisé entre votre appareil et Internet. Cela signifie que toutes vos données sont chiffrées (via algorithme AES-256 et protocoles IKEv2/IPse), ce qui rend beaucoup plus difficile pour les tiers de suivre vos activités en ligne. Tout de suite j’ai 3 raisons dans lesquelles vous devriez toujours utiliser un VPN qui me viennent en tête :

Sur les réseaux Wi-Fi publics : Lorsque vous vous connectez à un réseau Wi-Fi public dans un café, un aéroport, votre hôtel ou un AirBnB, vos données peuvent être interceptées par des pirates ou autres entités malveillantes. Utiliser un VPN protège votre trafic, assurant que même s’il est intercepté, il reste chiffré et donc inutilisable pour les attaquants.

Pour accéder au contenu géobloqué : de nombreux services en ligne restreignent leur contenu en fonction de votre emplacement géographique (les services de streaming comme Netflix ou Amazon Prime en tête). Un VPN vous permet de contourner ces restrictions en vous attribuant une adresse IP dans un pays différent, ce qui vous donne accès à un contenu qui serait normalement inaccessible depuis votre région (comme je l’ai expliqué dans mon article sur VPN et Amazon Prime Video).

Protéger votre vie privée : si vous êtes soucieux de votre vie privée en ligne, l’utilisation d’un VPN peut vous aider à rester anonyme. Votre fournisseur d’accès Internet (FAI) via le mode camouflage de Surfshark, les annonceurs et même les agences gouvernementales auront du mal à suivre vos activités en ligne. En modifiant sans cesse votre adresse IP (IP rotative), en vous créant des identités alternatives … vous diluez vos traces et les possibilités de recouper vos informations.

Surfshark VPN promo été 2023

En voilà juste 3, mais j’aurais pu en citer un tas d’autres même avec un cerveau en état de fatigue avancée :

  • Moins de ralentissements (parfois). Certains FAI limitent (limitaient ?) le débit alloué selon le service que vous utilisez (vous vous souvenez de Free et YouTube ?), le VPN permet de s’en affranchir.
  • Protéger votre famille qui s’y connait moins en sécu (surtout les enfants). Le nombre d’appareils pouvant être protégés par Surfshark est illimité et tous peuvent être utilisés simultanément. Pas de choix à faire, tout est couvert (smartphone, ordinateur, console, smart TV …)
  • Faire des économies lors de vos prochaines vacances
  • Éviter de se faire pister par les annonceurs et autres régies publicitaires (Surfshark Cleanweb)
  • Etc.

Maintenant au vu de tout ça on peut se demander s’il ne vaut pas mieux toujours avoir un VPN activé. Et bien pas forcément. Quand n’avez-vous pas besoin d’un VPN ? Lorsque vous utilisez applis et sites qui bloquent son utilisation. C’est assez souvent le cas des applications bancaires par exemple (ou PayPal). Dans ce cas vous devrez couper votre VPN ou mettre le site de votre banque en liste blanche. 

Le volume de data consommée par un smartphone pourrait être légèrement supérieur avec un VPN. Osef vous allez me dire, sauf si une débilité du genre proposition de Najat devenait concrète et pas juste un texte sortit d’une réalité alternative.

Si vous êtes déjà connecté à un réseau domestique sécurisé, l’utilisation d’un VPN peut amener plus d’inconvénients qu’autre chose (lenteurs sur certains vieux hardwares, etc.). Là c’est à vous de peser le pour et le contre en fonction de vos activités. Après il faut dire que pour l’utiliser depuis des années, Surfshark est quasi invisible, j’ai rarement expérimenté un surf lent. Surtout qu’ils sont passés sur un parc de serveurs à 10 Gb/s l’année dernière (je crois que tous ne sont pas encore améliorés, mais c’est en cours).

En fin de compte, la décision vous appartient. Comme toujours vous êtes seul maitre à bord de votre navire, c’est le bon côté de la vie parait (mais j’espère que vous savez nager). L’offre 2 ans de Surfshark VPN est actuellement à 71.45€ + 2 mois gratuits, soit moins de 2.75€/mois.

Profitez de Surfshark VPN !

Incogni et les différents leaks du milieu de l’automobile

Par : Korben
18 mars 2024 à 08:53

Bannière Incogni

— Article en partenariat avec Incogni

Salut la compagnie, vous vous souvenez de cette époque éloignée de fin 2023 ? Je vous avais présenté une source de fuite potentielle de vos données privées : votre voiture « intelligente ». Et bien depuis j’ai continué à voir des choses pas très fun pour nous, pauvres consommateurs de ce genre de véhicules que nous sommes.

Alors je ne sais pas si c’est le phénomène Baader-Meinhof qui agit, mais je vois passer plus souvent des informations sur le sujet depuis quelques mois. Pour ceux qui ne sachez pas, cet effet c’est une sorte de biais cognitif qui fait que lorsqu’on remarque une chose pour la première fois, on a tendance à la voir plus souvent. L’exemple typique : vous achetez un nouveau pull et subitement vous voyez 4 personnes chaque jour qui portent le même. Après c’est de votre faute aussi, vous auriez pu vous douter que 75% de la population se fournit dans les mêmes boutiques de fringues ou portent les 12 mêmes marques.

Bref, pour en revenir aux voitures, depuis l’étude Mozilla partagée dans mon article précédent … je ne vois plus que des fuites d’huile de données dans le monde de l’auto. Rien qu’en janvier, nous avons eu droit :

  • au hack de la National Automobile Dealers Association (NADA, importante organisation commerciale représentant les concessionnaires franchisés de voitures et de camions neufs aux US). Numéros de téléphones, emails, factures, paiements et cartes des acheteurs … au total plus d’un million de données.
  • Mercedez-Benz qui oublie une clé privée dans un repo GitHub public, donnant accès à tout son code source.
  • Hyundai Inde qui expose les données perso de ses clients (noms, adresses physiques …)
  • Plus de 100Gb de données récupérées chez Nissan après une attaque visant les acheteurs australien et néo-zélandais

Et ce n’est que sur une période d’un mois ! Ce qui confirme plutôt bien ce que j’écrivais dans l’article de l’an dernier : sécuriser vos données chez les constructeurs automobiles ? Aussi important qu’un grain de sable au milieu du Sahara pour un Inuit.

Ces informations sont ensuite revendues aux data brokers. Qui peuvent alors les combiner avec les nombreuses bases de données déjà récupérées ailleurs sur le web (légalement ou non). Le mail et les données bancaires que vous avez donnés au concessionnaire se retrouvent aussi dans une base de boutique en ligne qui dispose de l’historique de vos achats fringues et gadgets ? Paf, on a un profil plutôt complet de vous. De votre nom et prénom, à votre adresse physique, la voiture que vous conduisez, ce que vous faites durant vos temps libres et comment vous vous habillez. Plutôt précis. Sans compter que les endroits que vous fréquentez sont éventuellement dans la liste aussi (que ce soit via les déplacements de la voiture, ou depuis votre téléphone).

Incogni Infos Perso

Même en étant parano c’est compliqué de ne rien laisser filtrer. D’où l’intérêt de ne pas laisser trainer nos données déjà récupérées par l’un ou l’autre broker. Et pour y arriver sans passer des journées entières à effectuer les recherches en solo dans son coin : il y a Incogni.

Je vous ai déjà présenté le service à de multiples reprises ici, mais un petit rappel ne fait pas de mal. En vous abonnant à Incogni, vous allez lui donner l’autorisation de contacter les data brokers (il en connait quasi 200) en votre nom. Et leur demandera de retirer les informations que vous voulez voir disparaitre, en faisant valoir les lois en vigueur (RGPD & co). En quelques jours/semaines vous verrez les premières suppressions arriver dans votre tableau de bord.

Est-ce que ça marche ? Oui, en grande partie. J’ai d’ailleurs fait un retour d’expérience personnel sur plusieurs mois d’utilisation. Tous les brokers n’ont pas joué le jeu, mais la majorité l’a fait. Et je peux vous dire que j’ai senti une réelle différence dans le nombre de spams et de sollicitations que je reçois. Après je sais que j’ai un profil d’utilisateur du web plutôt « power user », avec une adresse mail qui traine partout depuis 20 ans et des centaines (et sans doute milliers) de sites testés pour vous concocter mes petits articles quotidiens pleins d’amour. Ce sera forcément moins sensible si vous apparaissez seulement dans 3 bases de données.

Le petit plus d’Incogni c’est qu’une fois qu’un broker vous a retiré de sa base, l’outil va continuer à vérifier de temps en temps que vous n’y revenez pas. Et son interface est ultra simple à prendre en main. Elle vous donnera même des informations précieuses sur l’avancée des travaux, mais aussi la dangerosité des gens qui ont rachetés vos infos.

Jusqu’ici le service de Surfshark se targue d’avoir validé plus de 20 millions de demandes de retraits. L’air de rien ça doit commencer à faire un peu moins de profils complets chez certains brokers. Continuons donc à leur mettre des bâtons dans les roues.

Découvrir Incogni !

Jami – L’alternative décentralisée et sécurisée à Zoom, Teams…etc

Par : Korben
17 mars 2024 à 08:00

Et yooo !

Si vous cherchez un moyen de sécuriser vos communications en ligne, Jami est probablement une réponse à votre préoccupation. Il s’agit d’un logiciel de communication entièrement libre, décentralisé, et sécurisé. Anciennement connu sous le nom de SFLphone puis Ring, Jami est un projet soutenu par la Free Software Foundation et est disponible sur toutes les plateformes, y compris Windows, macOS, Linux, Android et iOS.

Disponible en téléchargement sur jami.net, Jami offre une multitude de fonctionnalités pour répondre aux besoins de communication modernes. Tout d’abord, son fonctionnement est entièrement distribué et repose sur deux réseaux distincts: OpenDHT, une table de hachage distribuée, mais également sur un smart contrat Ethereum pour tout ce qui est enregistrement des noms d’utilisateurs. Cela signifie que toutes les communications sont peer-to-peer et ne nécessitent pas de serveur central pour relayer les données entre les utilisateurs. Génial non ?

Jami offre donc un large éventail de fonctionnalités, notamment la messagerie instantanée, les appels audio et vidéo, les groupes de discussion (appelés les Swarms), les vidéoconférences sans hébergement tiers, l’enregistrement des messages audio et vidéo, le partage d’écran et la diffusion de médias.

Une caractéristique intéressante de Jami est qu’il peut également fonctionner en tant que client SIP. Le logiciel est conforme à la norme X.509 et utilise un cryptage de bout en bout de pointe avec la confidentialité persistante pour toutes les communications.

Comme mentionné précédemment, Jami est disponible sur toutes les plateformes, y compris les environnements de bureau tels que GNOME et KDE, ainsi que sur les smartphones Android et iOS. Les utilisateurs n’ont besoin d’aucune information personnelle pour créer un compte, ce qui contribue à préserver leur anonymat.

En plus des avantages de sécurité et de vie privée, Jami offre également des avantages tels que la gratuité, tant en termes de coût que de liberté, et l’absence de restrictions sur la taille des fichiers, la vitesse, la bande passante, les fonctionnalités, le nombre de comptes, le stockage, et bien d’autres. De plus, comme s’y sont engagés ses créateurs, il n’y aura jamais de publicité sur Jami.

C’est donc une excellente alternative aux services de communication traditionnels (Teams, Zoom ou ce genre de merdes), offrant une plate-forme décentralisée, sécurisée et respectueuse de la vie privée pour tout ce qui est appels, messagerie et partages d’écran.

Si ça vous branche de tester, c’est par ici que ça se passe.

Merci à Lorenper

Adeus – L’assistant IA DIY qui vous accompagne partout

Par : Korben
15 mars 2024 à 08:00

Si vous lisez mon site depuis longtemps, vous savez que j’apprécie tous ces petits projets de DIY (Do It Yourself), alors maintenant qu’on peut y coller un peu d’IA, j’ai l’impression que tout devient possible. Tenez par exemple ce projet baptisé Adeus.

C’est un dispositif portable d’intelligence artificielle open source capable de vous accompagner à chaque instant. Cette technologie, bien plus qu’un simple gadget, deviendra possiblement de standard des années qui arrivent. La preuve avec le succès du Rabbit R1 qui n’a pour d’autres buts que de remplacer les smartphones.

Alors comment fonctionne Adeus ?

Hé bien, ce système se compose de trois éléments clés qui interagissent les uns avec les autres :

Il y a tout d’abord une application mobile / web qui n’est ni plus ni moins qu’une interface qui permet à l’utilisateur d’interagir avec son IA personnelle et ses données par le biais d’un chat.

Côté matos, il y a le dispositif portable qui enregistrera tout ce que l’utilisateur dit ou entend, et l’enverra au backend pour être traité. Pour le moment, c’est possible à déployer sur un Raspberry Pi Zero W ou un appareil CoralAI.

Et ce backend basé sur Supabase, avec sa base de données, sera capable de traiter et stocker les données que nous échangeons avec les LLM (Large Language Model).

Toutefois, pour garantir le respect de nos données et notre propriété intellectuelle, Adeus a choisi la voie de l’open source. Grâce à cette philosophie, il est possible de garder un œil sur le fonctionnement de l’IA et de s’assurer qu’aucun tiers ne peut accéder à notre précieux contenu. Pour un objet à qui on confie toute sa vie perso, je trouve ça plutôt sain.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la page GitHub d’Adeus qui regorge d’informations détaillées sur le projet.

Merci à Lorenper

Nettoyez votre présence en ligne et protégez votre vie privée en 7 étapes

31 août 2022 à 17:30

Vous ne pourrez peut-être pas disparaître complètement d'Internet, mais vous pouvez minimiser votre empreinte numérique en suivant quelques étapes simples.

L'article Nettoyez votre présence en ligne et protégez votre vie privée en 7 étapes a d'abord été publié sur WeLiveSecurity

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