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Hier — 16 septembre 2025Flux principal

SkiftOS - Recoder la roue c'est chouette aussi

Par : Korben
13 septembre 2025 à 19:13

Créer un système d’exploitation complet from scratch pour s’amuser, c’est le genre de projet un peu foufou qu’on ne voit plus tellement aujourd’hui. Pourtant SkiftOS existe !

SkiftOS c’est un OS écrit entièrement depuis zéro, et pas un n-ième fork de Linux ou d’une distribution BSD. Non, c’est un vrai OS avec son propre kernel, son interface graphique et même les bases d’un moteur de navigateur web.

J’ai découvert ce projet en me baladant sur les Top GitHub et ça m’a rappelé cette époque d’avant ma naissance où créer son OS était un genre de rite de passage pour tous les développeurs passionnés. Sauf qu’ici, on n’est plus dans les années 70 et le projet utilise du C++20 moderne avec une architecture microkernel très propre.

Et malgré son statut de projet “hobby”, il fonctionne réellement. Il tourne pour le moment sur du hardware x86_64 et l’équipe travaille sur le support RISC-V.

L’architecture modulaire du projet est d’ailleurs particulièrement bien pensée. Chaque module a son petit nom, c’est rigolo. Hjert gère le microkernel avec les fonctions essentielles telles que la gestion mémoire, l’ordonnancement et l’IPC (Inter-Process Communication). Karm fournit la bibliothèque C++ de base sans dépendre de la STL (Standard Template Library) . KarmUI propose un framework d’interface réactive. Hideo s’occupe du bureau et de l’environnement graphique. Et Vaev ambitionne de devenir un moteur de navigateur web complet.

Pour compiler tout ça, l’équipe a également développé CuteKit, leur propre système de build qui gère les dépendances et la cross-compilation. Bah oui, quand on réinvente un OS, autant réinventer aussi tous les outils pour le construire.

Cette approche “tout fait maison” rend en tout cas le projet fascinant d’un point de vue pédagogique. Car oui le code source est disponible sur GitHub donc si vous voulez comprendre comment fonctionne un OS moderne sans vous perdre dans les millions de lignes de code de Linux ou de Windows (pour les vieilles versions qui ont leakée), c’est une excellente opportunité pour apprendre. Pas besoin donc d’être Microsoft ou Apple pour développer un système d’exploitation fonctionnel.

Faut “juste” de la motivation, du temps, des compétences en C++ moderne, et surtout l’envie de construire quelque chose de différent.

Vous l’aurez compris, SkiftOS ne remplacera probablement jamais votre OS principal, c’est clair mais pour les développeurs curieux qui veulent comprendre les entrailles d’un système d’exploitation, ou pour ceux qui cherchent un projet open source technique sympa où contribuer, c’est une sacrée mine d’or.

Et qui sait, peut-être que dans quelques années on parlera de SkiftOS comme on parle aujourd’hui des débuts de Linux…

Comment l'IA est en train de tuer le web sous nos yeux

Par : Korben
13 septembre 2025 à 12:53

Imaginez demain matin, vous vous réveillez et 90% des sites web ont disparu. Plus de blogs, plus de sites de presse, plus de forums. Juste des pages blanches et des erreurs 404. De la science-fiction ? Et bien pas selon Matthew Prince, le CEO de Cloudflare, qui gère 20% du trafic web mondial.

Dans plusieurs interviews récentes, il explique qu’on est en train d’assister en direct à l’effondrement du modèle économique qui a fait vivre Internet pendant 25 ans. En effet, le deal était simple : Google crawle votre contenu, vous envoie du trafic, vous monétisez avec de la pub.

Sauf que ce pacte avec le diable vient de voler en éclats.

Il y a dix ans, pour 2 pages que Google scannait sur votre site, il vous envoyait 1 visiteur. Un échange équitable, presque symbiotique. Mais aujourd’hui, Il faut 6 pages crawlées pour obtenir 1 seul clic.

Mais attendez, là c’est Google, le gentil de l’histoire parce qu’avec les nouveaux venus de l’IA, c’est l’apocalypse qui s’annonce. En effet, d’après les données de Cloudflare , le ratio d’OpenAI est passé de 250 pour 1 à 1500 pour 1 en quelques mois. Autrement dit, ChatGPT aspire 1500 pages de votre contenu pour vous renvoyer généreusement… 1 seul visiteur. Anthropic avec Claude, on est à 60 000 pages pour un visiteur. Bref, c’est pas du crawling, c’est du pillage en règle.

Et Prince ne mâche pas ses mots : “Si les créateurs de contenu ne peuvent plus tirer de valeur de leur travail, ils vont arrêter de créer du contenu original.” Et devinez quoi ? C’est déjà en train de se produire car les données montrent que le trafic des moteurs de recherche vers les sites web a chuté de 55% entre 2022 et 2025. Par exemple, le Washington Post et le HuffPost ont vu leur trafic organique divisé par deux en trois ans.

Le plus ironique dans tout ça c’est que Google lui-même creuse sa propre tombe. Prince révèle qu’il y a six mois, 75% des recherches Google se terminaient sans aucun clic vers un site externe. Mais alors pourquoi ce changement soudain ? Hé bien la réponse tient en deux mots : Answer Engines. C’est le cas par exemple avec le déploiement d’ AI Overview , leur nouvelle fonctionnalité qui donne directement les réponses, ce chiffre pourrait atteindre 90%. Google est ainsi devenu un genre de cul-de-sac d’Internet…

Il est fini donc le temps où Google vous donnait une carte au trésor avec des liens à explorer. Maintenant, l’IA vous donne directement le trésor et comme ça plus besoin de visiter les sites, plus de trafic, plus de revenus publicitaires. La boucle vertueuse s’est transformée en spirale mortelle…

Les prédictions de Gartner sont glaçantes car le volume des recherches traditionnelles va chuter de 25% d’ici 2026. Par exemple, chez les 18-24 ans, 66% utilisent déjà ChatGPT pour chercher de l’information, contre 69% pour Google. L’écart se resserre dangereusement.

Prince voit donc trois scénarios possibles pour l’avenir, et aucun n’est réjouissant.

Premier scénario, le plus nihiliste : Tous les journalistes, chercheurs et créateurs de contenu “meurent de faim” faute de modèle économique viable. Ce sont littéralement ses mots.

Deuxième scénario : On revient à un système de mécénat médiéval où cinq grandes entreprises IA emploient directement tous les créateurs. Adieu l’indépendance éditoriale.

Troisième scénario : On invente un nouveau modèle économique, mais personne ne sait encore lequel…

Voilà en gros les choix qui se présentent à nous.

Cloudflare, de son côté, ne reste bien sûr pas les bras croisés. Prince a lancé AI Audit , un système qui bloque par défaut tous les bots IA. Comme il l’a dit : “Je fais la guerre tous les jours aux gouvernements chinois, russe, iranien et nord-coréen qui tentent de hacker nos clients, et vous me dites que je ne peux pas arrêter un nerd avec une société dans la Silicon Valley ?

La solution qu’il propose c’est donc un système de “pay-per-crawl” utilisant le protocole HTTP 402 (celui qui était prévu pour les micropaiements et que personne n’a jamais utilisé). Les IA devront donc payer pour crawler le contenu… On verra si ça marche…

L’économie des créateurs , évaluée à 203 milliards de dollars en 2024, est donc directement menacée par les IA. Paradoxalement, 84% des créateurs utilisent maintenant l’IA pour produire du contenu, accélérant leur propre obsolescence. C’est le serpent qui se mord la queue où l’IA se nourrit de contenu humain pour créer du contenu synthétique qui remplace le contenu humain qui nourrit l’IA qui… vous voyez le problème ?

Le plus dingue, c’est la vitesse à laquelle tout s’effondre. En mai 2024, Google lançait AI Overview et en juin 2025, le pourcentage de recherches d’actualités sans clic est passé de 56% à 69%. En seulement un an. À ce rythme, d’ici 2027, plus personne ne cliquera sur rien.

Et tout cela se passe maintenant, sous nos yeux, et personne ne semble capable de l’arrêter. Les éditeurs subissent donc une “menace existentielle” selon les propres mots de Prince. Le New York Times a décidé de se battre en justice. Les petits blogs et petits médias disparaissent en silence et Reddit et les forums deviennent des jardins clos pour protéger leur contenu.

La question n’est donc plus de savoir si le modèle économique du web va s’effondrer, mais quand et comment on va reconstruire sur les ruines. Prince compare la situation aux débuts d’Internet : “Nous sommes dans une période de destruction créatrice schumpétérienne .” Sauf que cette fois, ce qui est détruit, c’est le tissu même du web ouvert.

Meta de son côté a lancé son Creator Monetization Suite cette année, promettant de nouveaux moyens de monétisation… mais quand on y regarde de près, c’est juste une façon de garder les créateurs sous leur emprise, produisant du contenu que l’IA de Meta pourra ensuite digérer sans jamais les laisser partir ailleurs.

Bref, ces mêmes entreprises qui ont construit leur empire sur le contenu gratuit du web sont en train de le tuer et Google, qui a encouragé la création de contenu pendant 25 ans pour alimenter son moteur de recherche, est maintenant celui qui coupe le robinet du trafic.

Prince termine son interview sur une note sombre mais réaliste : “L’internet tel que nous le connaissons ne survivra pas sous sa forme actuelle.

Le choix qui nous reste est donc très simple : Soit on accepte un web contrôlé par cinq méga-corporations qui emploient directement tous les créateurs, soit on invente quelque chose de radicalement nouveau. Mais une chose est sûre, le web libre et ouvert qu’on a connu est en train de mourir, et il ne reviendra pas.

Vous entendez ce silence ?

C’est le bruit du web qui s’éteint, un site à la fois. Et pendant ce temps, les IA continuent de crawler, de digérer, de régurgiter. Et cela jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien à manger… Bienvenue dans l’ère post-trafic.

Population : Vous et quatre chatbots 😭.

À partir d’avant-hierFlux principal

StoryMotion - Créez des animations façon tableau blanc en quelques minutes

Par : Korben
11 septembre 2025 à 08:40

Avez-vous déjà passé des heures sur After Effects pour créer une simple animation de 30 secondes qui explique un concept. Entre nous, c’est un cauchemar. Jongler avec les keyframes, les courbes de bézier et 150 calques qui se battent en duel pour savoir lequel doit apparaître en premier, c’est bien relou et on finit par perdre plus de temps à se battre avec le logiciel qu’à créer du contenu.

Vous voyez de quoi je parle, non ?

Mais voilà, j’ai testé un truc qui s’appelle StoryMotion et qui permet de créer des animations façon tableau blanc aussi facilement que vous faites des slides PowerPoint. Pas de compétences professionnelles requises, pas de formation de 3 mois sur YouTube. Juste vous, vos idées, et un outil qui sait que votre temps est précieux.

L’idée de StoryMotion est venue à son créateur, Chun Rapeepat, après avoir utilisé Excalidraw et Keynote pendant des années pour créer des visuels pour ses articles de blogs techniques. Quand il a voulu passer à la vidéo, il s’est retrouvé à passer des heures interminables sur des logiciels complexes pour obtenir un résultat qu’il aurait pu dessiner à la main en 5 minutes.

Pour ceux qui ne connaissent pas, Excalidraw c’est un outil de dessin collaboratif open source qui a conquis le cœur des développeurs et créateurs tech, et qui permet de dessiner vos schémas, diagrammes ou illustrations directement sur un espèce de tableau blanc.

StoryMotion permet de faire la même chose mais est en plus équipé d’un éditeur de timeline. Avec cet éditeur, au lieu de jongler avec des dizaines de paramètres obscurs, vous assignez simplement des effets à vos éléments : zoom, fade, apparition progressive et la timeline vous permet d’ajuster la durée et le timing de chaque animation avec une simplicité t’as peur. C’est vraiment pensé pour ceux qui veulent créer du contenu, et pas devenir des experts en motion design.

Les cas d’usage sont nombreux. Vous pouvez par exemple expliquer un algorithme étape par étape, ou créer une animation qui montre comment fonctionne une recherche Google. Si vous voulez saire une vidéo explicative sur un concept technique complexe c’est aussi tout à fait possible ! Je vous invite à aller voir les exemples sur le site. C’est génial pour les créateurs de contenu éducatif qui veulent produire des vidéos de qualité sans y passer leur week-end.

Et une fois votre animation créée, vous pouvez l’exporter vers votre éditeur vidéo préféré, que ce soit Canva, CapCut, After Effects ou Premiere Pro. L’idée, vous l’aurez compris, n’est pas de tout faire dans StoryMotion, mais juste de gérer la partie la plus chronophage à savoir la création d’animations et cela de la manière la plus efficace possible.

L’outil est actuellement en early beta, ce qui signifie que de nouvelles fonctionnalités arrivent régulièrement et c’est gratuit pour le moment. Mais ne vous y trompez pas, dès que ça sortira de beta, ça passera payant je pense. Alors en attendant, autant en profiter !

Botasaurus - Le scraper qui rend Cloudflare aussi facile à contourner qu'un CAPTCHA de 2005

Par : Korben
12 août 2025 à 11:21

Hey les scrapers de l’espace là, vous en avez marre de vous battre contre Cloudflare comme si c’était le boss final d’un Dark Souls ? Et bien sûr, vous avez testé Selenium et Playwright mais vos bots se font démasquer plus vite qu’un menteur à l’Assemblée Nationale ? Alors ça tombe bien car j’ai trouvé votre nouveau meilleur ami, et il s’appelle Botasaurus.

Derrière ce nom de dinosaure se cache un framework Python open source, conçu pour le scraping web moderne. Créé par Omkar Cloud, il promet de faire passer vos bots pour des humains plus vrais que nature.

La première chose avec Botasaurus, c’est sa capacité à contourner les protections anti-bot. Il passe notamment la barrière de Cloudflare avec brio mais pas seulement, puisqu’il gère aussi très bien PerimeterX, BrowserScan, Fingerprint Bot Detection, et même les CAPTCHA Turnstile. Le créateur du framework a même publié une vidéo où il contourne tous ces systèmes en live. La grande classe !

Concernant Datadome, il semble cependant galérer encore un peu d’après les retours que j’ai eu.

Ce qui démarque Botasaurus, c’est surtout son approche “humane driver” car au lieu d’utiliser bêtement Selenium ou Playwright, le framework ajoute une couche d’humanisation qui simule des mouvements de souris réalistes, des temps de pause naturels, et même des patterns de navigation qui imitent un vrai utilisateur. Du coup vos bots passent incognito avec du style ^^.

Ce framework permet même d’économiser jusqu’à 97% sur les coûts de proxy. Comment ? Et bien en utilisant des requêtes fetch basées sur le navigateur au lieu de lancer un navigateur complet pour chaque requête. C’est malin et ça fait une sacrée différence sur la facture à la fin du mois.

Pour l’installation, c’est du Python classique :

python -m pip install --upgrade botasaurus

Et voici un exemple simple pour scraper un site :

from botasaurus.browser import browser, Driver

@browser
def scrape_heading_task(driver: Driver, data):
# Visite le site via Google Referrer (pour bypass Cloudflare)
driver.google_get(data['url'])

# Récupère le texte du titre
heading = driver.get_text('h1')

return {"heading": heading}

# Lance le scraping
scrape_heading_task()

Ce décorateur @browser gère automatiquement tout le setup du navigateur, les anti-détections, et même la sauvegarde des résultats en JSON. Comme ça, pas besoin de se prendre la tête avec la configuration.

Et pour les cas où vous avez besoin de contourner du Cloudflare plus agressif, il suffit d’ajouter un paramètre comme ceci :

driver.google_get(url, bypass_cloudflare=True)

D’après les benchmarks de ScrapingAnt, Botasaurus est plus furtif qu’undetected-chromedriver et puppeteer-stealth. C’est dire le niveau de sophistication atteint.

Un autre point fort de Botasaurus, c’est également la possibilité de transformer votre scraper en application desktop. En une journée, vous pouvez créer une app pour Windows, Mac et Linux avec une interface graphique complète. C’est génial, car ça vous éviter d’expliquer à vos clients comment lancer un script Python. Ils ont juste une app sur laquelle double-cliquer.

Le framework inclut aussi un serveur web intégré qui permet de créer une UI pour vos scrapers comme ça, avec quelques lignes de JavaScript, vous pouvez définir des formulaires d’input, des filtres, des exports en CSV/Excel, et même une API REST pour intégrer votre scraper ailleurs.

Ce framework brille donc particulièrement pour tout ce qui est :

  • Les sites avec protection Cloudflare basique à modérée
  • Le scraping local ou sur VPS avec peu de volume
  • La création rapide de scrapers avec UI
  • Les projets où l’anti-détection prime sur la performance pure

Par contre, pour du scraping massif à grande échelle ou contre des protections enterprise ultra-sophistiquées, vous devrez probablement combiner Botasaurus avec d’autres outils ou services.

Bref, c’est à tester !

IndieWeb - Le mouvement qui construit le vrai futur d'Internet (sans blockchain)

Par : Korben
24 juillet 2025 à 07:50

Pendant que tout le monde s’excite sur le Web3 et les cryptos, un mouvement bien plus intéressant construit tranquillement le futur d’Internet depuis 2010. Et devinez quoi, y’a pas besoin de blockchain pour reprendre le contrôle de vos données.

Ce mouvement, c’est l’IndieWeb, et l’idée de base c’est de refaire du web comme dans les années 90 où au lieu de publier vos contenus sur Facebook, Twitter ou Instagram, vous les publiez d’abord sur VOTRE site, puis vous les partagez ailleurs si vous voulez.

Alors oui, je sais ce que vous allez me dire : “Mais c’est exactement ce que tu fais depuis des années avec ton site !”. Et vous avez raison, je pratique les principes de l’IndieWeb depuis le début car mon site, c’est mon espace à moi, où je contrôle tout, et où personne ne peut me censurer ou supprimer mes articles parce qu’un algorithme a décidé que ça ne collait pas avec la politique du moment. D’ailleurs, si vous fouillez dans mes archives, vous verrez que les articles qui datent de plus de 20 ans sont toujours accessibles.

L’IndieWeb repose donc sur 3 principes fondamentaux qui vont vous parler. D’abord, votre contenu vous appartient. Ça paraît con dit comme ça, mais quand vous publiez sur Facebook, légalement, ils peuvent faire ce qu’ils veulent avec. Ils peuvent le supprimer, le monétiser, l’utiliser pour entraîner leurs IA… Ensuite, vous êtes connecté. Grâce à des protocoles comme les Webmentions (l’équivalent moderne des trackbacks pour les vieux comme moi), votre site peut recevoir des réactions d’autres sites, créant un vrai réseau décentralisé. Et enfin, vous avez le contrôle total : design, format, longueur… Vous n’êtes plus limité par les 280 caractères de Twitter ou le format carré d’Instagram.

Le truc vraiment cool avec l’IndieWeb, c’est qu’ils ont pensé à tout. Ils ont par exemple créé le concept de POSSE : Publish on your Own Site, Syndicate Elsewhere. En gros, vous publiez sur votre site, puis des outils comme Bridgy vous permettent de partager automatiquement sur les réseaux sociaux. Et les réactions sur ces réseaux peuvent ensuite être rapatriées sur votre site. C’est le meilleur des deux mondes.

Et ce mouvement fait une distinction intéressante entre le “Big Web” et le “Small Web”. Le Big Web, c’est ce qu’on connaît tous : les GAFAM qui vous transforment en produit, qui surveillent vos moindres faits et gestes, qui décident de ce que vous devez voir. Aral Balkan, un des penseurs du mouvement, compare même ça à de “l’élevage industriel d’humains”. Glauque…

Et le Small Web, c’est l’opposé. C’est votre serveur, votre domaine, vos règles. Pas de concept “d’utilisateurs”, on parle de “personnes”. Chaque site est unique, reflète la personnalité de son propriétaire. Bref, c’est le retour du web créatif des années 90/2000, mais avec les technologies modernes.

Pour cela, l’IndieWeb utilise des technologies simples et éprouvées. Les microformats pour structurer vos données, les Webmentions pour les interactions, Micropub pour publier depuis n’importe quelle app… Tout est basé sur des standards ouverts que n’importe qui peut implémenter.

Ce qui est marrant, c’est que la communauté IndieWeb a une position assez cash sur le Web3. Pour eux, c’est juste du marketing pour faire passer la pilule blockchain et ils rappellent à qui veut bien les écouter que le web est DÉJÀ décentralisé par nature, et que si on a perdu cette décentralisation, c’est pas un problème technique mais socio-économique. Pas besoin donc de réinventer la roue avec des tokens et des smart contracts.

En 2025, le mouvement commence vraiment à prendre de l’ampleur notamment avec l’explosion du Fediverse (Mastodon, Pixelfed, etc.). De plus en plus de gens comprennent l’intérêt de posséder leurs données et des outils comme Bridgy Fed permettent maintenant à votre site IndieWeb de communiquer directement avec Mastodon via ActivityPub. D’ailleurs, Bridgy Fed vient tout juste de devenir une organisation à but non lucratif pour pérenniser le projet. Votre blog devient littéralement une instance Mastodon à lui tout seul !

Maintenant, c’est sûr que l’IndieWeb, c’est pas pour Grand-Mamie Ginette qui veut juste voir les photos de ses petits-enfants. Ça demande un minimum de compétences techniques comme avoir son domaine, installer un CMS ou coder son site, comprendre les bases du HTML… Mais pour tous ceux qui ont déjà ces compétences ou ceux qui veulent en apprendre de nouvelles, c’est vraiment la voie à suivre.

Pour ma part, avec Korben.info, si demain Twitter disparaît (pardon, X), tous mes articles seront toujours là. Par contre, je dois avouer que je n’ai pas encore implémenté les Webmentions ou la syndication automatique mais ce sera peut-être un projet pour mes prochaines vacances ? Là, je suis trop occupé à rédiger mes articles sur les hackers pour le moment, mais c’est hyper inspirant.

Bref, l’IndieWeb, c’est à mon sens un vrai mouvement de résistance du web. Pendant que les corporations essaient de tout centraliser, que les gouvernements veulent tout surveiller, et que les cryptobros veulent tout financiariser, l’IndieWeb propose simplement de revenir aux fondamentaux : un web de personnes qui partagent leurs passions sur leurs propres espaces.

Donc si vous voulez vous lancer, commencez simple. Prenez un nom de domaine, installez un WordPress ou un Ghost, et commencez à publier. Rejoignez les discussions sur IndieWeb.org, participez aux IndieWebCamps… Et surtout, amusez-vous ! Parce que c’est ça l’essence du web : créer, partager, s’exprimer librement.

Alors oui, on sera toujours loin du million d’utilisateurs de TikTok ou d’Insta, mais franchement, est-ce que c’est vraiment ça l’objectif ? Moi je préfère mille fois avoir mon petit espace sur le web où je fais ce que je veux plutôt que d’être un numéro de plus dans la ferme de données de Meta.

Alors, prêts à reprendre le contrôle de votre présence en ligne ?

YouTube vs ad-blockers - Chronique d’un bras de fer sans fin

Par : Korben
24 juillet 2025 à 06:00

– Article en partenariat avec Surfshark

Depuis ses débuts, YouTube a été le terrain de jeu favori des créateurs, des viewers… et des publicitaires. Mais à mesure que les pubs se sont multipliées, les internautes ont sorti la boîte à outils : bloqueurs de pubs, scripts maison, applis alternatives. Rien de très grave pendant des années, mais depuis 2023, la plateforme vidéo a décidé de sortir l’artillerie lourde. Ce qui n’était qu’une escarmouche est devenu une vraie guerre de tranchées, avec des offensives, des contre-attaques, et des dégâts collatéraux.

2023 : les premiers coups de semonce

Fin 2023, YouTube passe à l’offensive et commence à afficher des avertissements aux utilisateurs d’ad-blockers. Un message s’incruste sur la vidéo : “Ad blockers violate YouTube’s Terms of Service.” Pour continuer, il faut désactiver le bloqueur ou passer à YouTube Premium. Au début, la mesure ne touche qu’une poignée d’utilisateurs, mais la riposte s’organise côté adblockers, qui adaptent leurs filtres pour masquer ce message.

En novembre, YouTube élargit la portée de sa campagne anti-adblockers à l’échelle mondiale. Les utilisateurs se retrouvent face à des vidéos qui refusent de se lancer, des pop-ups persistants, et des ralentissements artificiels du site. Les forums et réseaux sociaux s’enflamment, chacun cherchant la parade du moment.

2024 : La guerre totale

Début 2024, YouTube affine sa stratégie et use la lenteur comme arme psychologique. Plutôt que de bloquer frontalement, la plateforme introduit des ralentissements ciblés. Les vidéos mettent des plombes à charger, les miniatures refusent de s’afficher, le site devient “malade” dès qu’un adblocker est détecté. Officiellement, il s’agit d’une “expérience de visionnage sous-optimale”. Les utilisateurs, excédés, commencent à désinstaller leurs bloqueurs pubs par centaines de milliers, mais d’autres cherchent des alternatives ou migrent vers des navigateurs moins exposés.

Au printemps, YouTube s’attaque aux applications mobiles tierces qui intègrent un bloqueur de pubs. Les apps comme Vanced, NewPipe ou les fork alternatifs voient leur accès restreint, voire bloqué. Si l’appli ne respecte pas les conditions d’utilisation de l’API, c’est rideau : “The following content is not available on this app”. La manœuvre vise à couper l’herbe sous le pied des solutions qui permettaient encore de regarder YouTube sans pub sur mobile.

Comme toujours, les développeurs d’adblockers ne restent pas inactifs. Chaque nouvelle parade de YouTube est contournée par une mise à jour de filtre, un script, ou une astuce communautaire. Mais la fenêtre de répit se réduit à chaque fois : les correctifs ne tiennent parfois que quelques jours avant d’être à nouveau contournés par Google. Les utilisateurs s’adaptent, jonglent entre navigateurs, extensions, et méthodes alternatives.

2025 : YouTube sort le bazooka

En juin 2025, YouTube déploie une nouvelle salve technique. Les principaux anti-pubs voient leurs astuces neutralisées. Le site détecte désormais toute tentative de blocage d’annonces, que ce soit via extension ou application tierce, et réagit par différents moyens : parfois la vidéo ne démarre pas, parfois elle met cinq secondes à charger, parfois un message d’avertissement s’affiche. Ce n’est donc plus un blocage pur et simple, mais une expérience volontairement dégradée, avec des ralentissements ou des délais avant le lancement de la vidéo.

Les exceptions qui confirment la règle

Mais dans ce chaos, deux solutions tirent leur épingle du jeu. D’abord, la solution CleanWeb de Surfshark : malgré tous les efforts de Google, CleanWeb continue de bloquer efficacement les pubs sur YouTube, aussi bien sur navigateur que sur mobile, là où la plupart des autres bloqueurs sont mis en échec. Les tests menés en 2025 confirment que CleanWeb reste opérationnel pour filtrer les pubs Google et offrir une expérience fluide, sans ralentissement ni pop-up d’avertissement.

Autre survivant de la purge : le navigateur Brave. Grâce à son bloqueur de pubs intégré et à des mises à jour régulières, Brave parvient encore à bloquer les pubs sur YouTube, sans déclencher systématiquement les messages d’erreur ou les ralentissements imposés par Google.

Les conséquences : désinstallations massives et migration

Face à l’impasse, de nombreux utilisateurs abandonnent leurs adblockers. Les statistiques explosent : AdGuard, Ghostery, et consorts enregistrent des pics de désinstallations jamais vus, parfois plus de 50 000 en une seule journée. D’autres, lassés, finissent par céder à YouTube Premium, tandis qu’une minorité continue la résistance en cherchant des solutions temporaires ou en changeant de plateforme.

Les arguments de chaque camp

YouTube : “La pub, c’est la vie (de la plateforme)”. Pour Google, la justification est simple : la pub finance la plateforme et rémunère les créateurs. Pas de pub, pas de YouTube gratuit. L’entreprise martèle que les bloqueurs de pubs mettent en péril l’écosystème, et que l’alternative existe : payer pour YouTube Premium.

Les utilisateurs : “Trop, c’est trop”. De l’autre côté, la grogne monte. Les pubs sont jugées trop longues, trop intrusives, parfois même dangereuses (scams, malwares, etc.). Beaucoup dénoncent une expérience dégradée, l’impression d’être pris en otage, et le sentiment que la plateforme pousse à l’abonnement Premium par la contrainte plus que par la qualité du service.

Un bras de fer sans vainqueur ?

La guerre entre YouTube et les adblockers ressemble à une partie d’échecs sans fin. Chaque offensive de Google est suivie d’une contre-attaque des développeurs d’adblockers, mais la plateforme semble désormais avoir l’avantage technologique, surtout grâce à l’intégration des pubs côté serveur et à la fermeture des API tierces. La résistance continue, mais les fenêtres de tir se réduisent. Les utilisateurs doivent choisir : accepter les pubs, payer l’abonnement, migrer vers des alternatives… ou s’équiper d’outils comme CleanWeb ou Brave qui, à ce jour, restent les solutions les plus efficaces pour retrouver un YouTube sans pubs. Pour combien de temps, cela reste à voir.

Et maintenant ?

YouTube a remporté une manche, mais la guerre n’est jamais vraiment finie sur Internet. Les utilisateurs continueront de chercher des moyens de reprendre la main sur leur expérience, que ce soit via de nouveaux outils, des alternatives ou des changements d’habitude. Mais la question de fond demeure : jusqu’où une plateforme peut-elle aller pour imposer la pub, et à quel prix pour la liberté de ses utilisateurs ?

Pour celles et ceux qui veulent la tranquillité numérique sans multiplier les abonnements et les extensions, Surfshark propose donc une formule complète qui va bien au-delà du simple VPN. Avec un seul abonnement, vous bénéficiez non seulement d’un VPN rapide et fiable pour sécuriser vos connexions et contourner les censures, mais aussi de CleanWeb, ainsi que d’Alternative ID, un outil malin pour générer des identités virtuelles et éviter que vos vraies infos ne se baladent dans les bases de données des marketeurs ou des hackers. Tout cela à partir de 2.38€/mois TTC (abonnement 2 ans + 3 mois offert).

En résumé, un seul abonnement Surfshark, et vous profitez d’une navigation privée, sans pubs, sans tracking, sans censure et avec une couche supplémentaire d’anonymat pour toutes vos inscriptions en ligne. Le tout, sur un nombre illimité d’appareils, pour protéger toute la famille sans prise de tête. De quoi préparer la fin des vacances et la rentrée scolaire en toute décontraction du slip.

Darkdump - L'outil OSINT qui fouille le dark web pour vous

Par : Korben
22 juillet 2025 à 18:16

Si vous avez toujours voulu fouiller le dark web sans y passer 3 heures à chercher dans le noir, j’ai déniché un outil Python qui fait le boulot pour vous : Darkdump.

Créé par Josh Schiavone, Darkdump est une interface OSINT (Open Source Intelligence) qui permet de mener des investigations sur le deep web. En gros, vous tapez un mot-clé, et l’outil va scraper les sites .onion correspondants pour en extraire des emails, des métadonnées, des mots-clés, des images, des liens vers les réseaux sociaux, et j’en passe.

Darkdump utilise Ahmia.fi (un moteur de recherche pour le dark web) pour trouver les sites .onion pertinents, puis il les scrape quand vous êtes connecté via Tor. Bref, c’est Google pour le dark web, en ligne de commande et avec des super-pouvoirs.

Pour l’installer, rien de plus simple :

git clone https://github.com/josh0xA/darkdump
cd darkdump
python3 -m pip install -r requirements.txt
python3 darkdump.py --help

Mais attention, avant de vous lancer, il faut configurer Tor correctement. Sur Linux ou Mac, installez Tor (sudo apt install tor ou brew install tor), puis éditez votre fichier /etc/tor/torrc pour ajouter :

ControlPort 9051
HashedControlPassword [VotreMotDePasseHashé]

Pour générer le hash du mot de passe, utilisez tor --hash-password "mon_mot_de_passe". Ensuite, démarrez le service Tor et vous êtes prêt à explorer les profondeurs du web.

Ce qui est cool avec Darkdump, c’est sa flexibilité. Vous pouvez l’utiliser de plusieurs façons. Voici quelques exemples données dans la doc officielle :

  • Rechercher 10 liens et scraper chaque site : python3 darkdump.py -q "hacking" -a 10 --scrape --proxy
  • Juste récupérer 25 liens sans scraper (pas besoin de Tor) : python3 darkdump.py -q "free movies" -a 25
  • Chercher et télécharger les images : python3 darkdump.py -q "marketplaces" -a 15 --scrape --proxy -i

L’outil peut extraire pas mal de trucs intéressants comme des documents (PDF, DOC, XLS, PPT…), des adresses email, des métadonnées, et même des liens vers des profils de réseaux sociaux. C’est super pour les chercheurs en sécurité ou encore les journalistes d’investigation.

Maintenant, parlons un peu d’Ahmia.fi, le moteur qui fait tourner tout ça. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, vous n’avez pas besoin de Tor pour accéder à l’interface d’Ahmia… vous pouvez y aller directement depuis votre navigateur normal. Par contre, pour visiter les sites .onion qu’il trouve, là il vous faudra Tor Browser.

Le moteur de recherche Ahmia

Ce qui est bien avec Ahmia, c’est qu’ils filtrent le contenu illégal comme ça c’est pas le far west total. Ils essaient tant bien que mal de garder ça propre et légal.

En 2025, Ahmia reste donc l’un des moteurs de recherche du dark web les plus fiables, aux côtés de Torch, DuckDuckGo (version Tor), Haystak et Not Evil. Chacun a ses spécificités, mais Ahmia reste le préféré pour sa politique de filtrage du contenu illégal.

Bon, évidemment, je dois faire mon speech de prévention et Josh Schiavone lui-même précise : Il n’est pas responsable de l’utilisation que vous faites de son outil. Ne l’utilisez donc pas pour naviguer sur des sites illégaux selon les lois de votre pays. C’est un outil pour la recherche légitime, l’OSINT, la cybersécurité, pas pour faire n’importe quoi.

D’ailleurs, petite anecdote, la v3 de Darkdump a été mise à jour récemment, et apparemment il y a même des forks qui commencent à apparaître avec des mises à jour complètes. La communauté OSINT est active sur ce projet, ce qui est bon signe pour sa pérennité. Voilà, donc pour ceux qui veulent aller plus loin dans l’OSINT sur le dark web, Darkdump n’est qu’un logiciel parmi d’autres et fait partie d’une boîte à outils plus large qui comprend des trucs comme OnionScan, TorBot, ou encore Dark Web OSINT Tools. Mais pour débuter, c’est vraiment l’un des plus simples et des plus efficaces.

Ça ne transformera pas le dark web en votre terrain de jeu, mais au moins vous verrez où vous mettez les pieds. Et dans un monde où l’information est de plus en plus fragmentée et cachée, c’est pratique, mais souvenez-vous, avec un grand pouvoir vient une grande responsabilité donc utilisez-le à bon escient !

A découvrir ici !

LogTape - La bibliothèque de logging qui libère les devs JS

Par : Korben
26 juin 2025 à 05:09

Est-ce que j’ajoute des logs pour faciliter le debug, ou est-ce que je laisse mes utilisateurs se débrouiller dans le noir ?

C’est le dilemme classique du développeur de libs qui peut soit vous imposer une dépendance de logging que personne n’a demandée, soit vous priver de toutes les informations cruciales.

Eh bien, LogTape vient de résoudre ce casse-tête vieux comme le monde (enfin, vieux comme npm) avec une approche qui a la classe, vous allez voir !

Firefox 140 - Recherche personnalisée et onglets repensés

Par : Korben
25 juin 2025 à 07:52

Vous savez quoi les amis ? Mozilla vient de lâcher dans la nature Firefox 140 et y’a du lourd dans cette mise à jour donc c’est pour ça que je vous en parle ! Si vous en avez marre que votre navigateur décide pour vous quel moteur de recherche utiliser, ou si vous galérez avec 150 onglets ouverts qui bouffent toute votre RAM, cette version va vous réconcilier avec le renard de feu (Oui, c’est un renard. Oui il a le cul en feu. Non, ce n’est pas un panda roux. Le Panda roux est un animal. Le Firefox est un navigateur internet et pas un animal. Merci ^^)

PNG - Le grand retour du format qui refuse de mourir

Par : Korben
25 juin 2025 à 06:18

Bon, je sais ce que vous allez me dire : “PNG ? Sérieux Korben ? On est en 2025 et tu nous parles d’un format d’image qui date de l’époque où on écoutait encore Britney Spears sur nos lecteurs CD ?” Eh bah figurez-vous que ce bon vieux format PNG qui dormait tranquillement depuis 20 ans vient de se réveiller, et il a visiblement pris des vitamines pendant son sommeil !

Torserv - Le serveur web anonyme qui fait tout le boulot

Par : Korben
18 juin 2025 à 04:25

Vos serveurs web classiques, les censeurs les trouvent en 3 clics. Même avec un VPN foireux, même caché derrière CloudFlare, même en priant très fort, alors imaginez que vous voulez publier un truc sur le web sans que personne ne puisse remonter jusqu’à vous ? Et bien en fait c’est hyper simple avec torserv qui lance automatiquement votre site comme service caché Tor.

Il s’agit d’un serveur web statique durci qui intègre nativement Tor. Pas de base de données MySQL qui traîne, pas de PHP qui fuite, juste vos fichiers HTML, CSS et JavaScript servis proprement. Le truc génial, c’est la configuration zéro. Vous lancez le binaire et hop, votre site devient accessible via une adresse .onion automatiquement générée.

Google AI Overviews - Le massacre des éditeurs web

Par : Korben
13 juin 2025 à 18:06

Vous savez ce qui est formidable avec l’intelligence artificielle ? C’est qu’elle va peut-être réussir à faire quelque chose que même les pires virus ou nos députés n’ont jamais réussir à accomplir depuis toutes ces années : Tuer Internet de l’intérieur.

Et oui, alors que Google AI Overviews et Perplexity prétendent nous faciliter la vie en résumant absolument tout, ils viennent de signer (encore une fois) l’arrêt de mort de milliers de sites web qui nourrissaient justement leur IA sans contrepartie.

Surfshark Cleanweb - Le bloqueur de pubs nouvelle génération

Par : Korben
12 juin 2025 à 07:15

– Article en partenariat avec Surfshark

Internet ressemble de plus en plus à une brocante géante où chaque site veut vous vendre une brosse à dents connectée ou vous inviter à investir dans la crypto du futur. Même YouTube, autrefois havre de paix, vous envoie trois pubs pour chaque vidéo de chat de 2 minutes. Les bloqueurs de pubs classiques (uBlock Origin, AdGuard, Ghostery…) font le taf, mais la guerre est loin d’être gagnée. Les pubs natives, les scripts malins, les sites qui vous bloquent si vous bloquez leurs pubs… on tourne en rond.

Meta vous espionne même en mode incognito !

Par : Korben
10 juin 2025 à 21:11

Vous pensiez être invisible en mode incognito avec votre VPN ?

Et bien Meta vient de nous prouver que vous étiez aussi discret qu’un rhinocéros dans un magasin de porcelaine. En effet, leur dernière trouvaille technique transforme votre smartphone en mouchard et cette fois, ça pourrait leur coûter la bagatelle de 32 milliards d’euros d’amende.

L’affaire a éclaté en juin 2025 quand une équipe de cinq chercheurs a révélé au grand jour le “localhost tracking” de Meta. Tim Vlummens, Narseo Vallina-Rodriguez, Nipuna Weerasekara, Gunes Acar et Aniketh Girish ont découvert que Facebook et Instagram avaient trouvé le moyen de contourner toutes les protections d’Android pour vous identifier, même quand vous faites tout pour rester anonyme. VPN activé, mode incognito, cookies supprimés à chaque session… Meta s’en fichait complètement.

Internet Artifacts - Une plongée nostalgique dans les trésors oubliés des débuts du WEB

Par : Korben
16 mai 2025 à 12:19

Vous êtes vieux, je suis vieux et on a tous connu Internet à ses débuts. Mais on a tendance à oublier certains petits détails. Comme le son hypnotique du modem 56k qui tentait désespérément de se connecter pendant que vos parents hurlaient qu’ils attendaient un appel important. Ou ces magnifiques pages perso Geocities avec leurs fonds étoilés et leurs compteurs de visites.

C’est pourquoi aujourd’hui, je vous propose de vous rafraîchir la mémoire avec cette archive mise en ligne par Neal Agarwal qui présente une collection chronologique des “artefacts” qui ont marqué l’histoire d’Internet, depuis les premiers jours d’ARPANET jusqu’à la présentation de l’iPhone en 2007.

Anubis - Protégez votre site web contre les scrapers IA en moins de 15 minutes

Par : Korben
16 mai 2025 à 09:37

Si votre site web est devenu le buffet à volonté préféré des bots de sociétés IA, débarquant par milliers, se servant dans votre bande passante et repartant sans même dire vous laisser un mot sur l’oreiller, alors j’ai une solution pour vous ! Ça s’appelle Anubis, et c’est un outil qui vérifie si vos visiteurs sont de vrais humains ou des aspirateurs à données déguisés.

Car oui, personne n’est épargné ! Par exemple, le bon vieux site kernel.org a dû mettre en place une protection contre ces scrapers qui menaçaient sa disponibilité et ce n’est pas un cas isolé. Codeberg, ScummVM, FreeCAD et même certains sites de l’ONU ont adopté la même solution pour rester en ligne face à cette nouvelle forme de DDoS “légitime”.

Comment optimiser les performances de votre site avec o2switch ?

Par : Korben
25 avril 2025 à 09:00

– Article en partenariat avec o2switch

Hello à tous,

Dans une précédente vidéo, nous avions découvert ensemble comment créer et configurer un site WordPress avec o2switch, cet hébergeur français qui propose des offres complètes et adaptées à tous les types de projets web.

Et aujourd’hui, nous allons aller encore plus loin en explorant les outils d’optimisation de performances proposés par o2switch pour transformer votre site en véritable fusée !

Car vous le savez, la vitesse de chargement d’un site web est cruciale, non seulement pour l’expérience utilisateur mais aussi pour le référencement. En effet, Google pénalise les sites lents et récompense ceux qui s’affichent rapidement, alors c’est pourquoi il est essentiel d’optimiser au maximum les performances de votre site, que ce soit un WordPress ou autre chose.

OpenAI veut racheter Chrome - Révolution ou catastrophe ?

Par : Korben
24 avril 2025 à 07:44

Chrome c’est le navigateur dont je ne voudrais même pas sur mon ordinateur tellement il est pourri comparé à Firefox alors imaginez ma surprise quand j’ai appris qu’OpenAI voulait racheter cette bouze ! Et pas n’importe comment !! Ils le veulent uniquement si la justice américaine force Google à s’en séparer suite à ce fameux procès antitrust qui a déclaré Google comme détenteur d’un monopole illégal sur la recherche web.

Podcast - De l'Internet préhistorique à l'IA

Par : Korben
18 avril 2025 à 07:34

Il y a quelques semaines, j’ai eu l’occasion de participer au podcast ‘Derrière La Bulle’ de Léo Pereira et c’était vraiment sympa !

On a fait un voyage dans le temps, depuis l’époque où uploader une image de 50 Ko prenait une pause café jusqu’aux IA génératives du moment et comme j’ai vécu toute cette évolution des débuts chaotiques du HTML, à l’émergence des blogs, en passant par la montée du web social, et maintenant l’ère de l’IA, j’avais plein de trucs à raconter.

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