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MoMA and Mattel give high art masterpieces a pop culture makeover

Par : Ida Torres
11 octobre 2025 à 13:20

Whenever I visit museums, I always enjoy looking at the artworks, of course. But sometimes, I wish I could bring home a replica or even just a postcard or sticker to commemorate it and have a piece of it with me. Not all of them have something accessible like that, though. This new collaboration between the Museum of Modern Art (MoMA) and Mattel is bringing high art and popular culture together so that people can appreciate art more through playing and collecting.

This collaboration isn’t just a one-time thing, as it is a multi-year partnership between the global toy giant and one of the leading cultural institutions. The goal is not just to have something for collectors but also to bring modern and contemporary art to new audiences by creating interactive and accessible experiences. People will be able to view high art not just through the lenses of museums but actually interact with it and even take it home with them.

Designers: MoMA x Mattel Creations

The first capsule collection will be available this coming November 2025 and will feature seven iconic pieces inspired by some of the best masterworks from MoMA’s permanent collection. They will be available in MoMA Design Stores in New York and Japan, and on the MoMA and Mattel websites.

The centerpiece of this collection is a Barbie doll that’s inspired by the iconic “Starry Night” masterpiece by Vincent van Gogh. Barbie is dressed in a gown that serves as the canvas for the ethereal and dreamlike quality of the painting. You’ll see dreamy swirls, blue skies, and stars in the runway ready gown.

If your taste is more surrealist, then you’ll want to take home the Little People Collector featuring a Salvador Dalí duo. One is a self-portrait figure with his famous twirled mustache, while the other is still Dalí but with elements from his painting “The Persistence of Memory.”

Another Little People Collector set, this time, features impressionist master Claude Monet. One of the figures is him working in his studio, while the other is a three-dimensional self-portrait inspired by his “Water Lilies” paintings.

Part of the capsule is also a special edition of the Magic 8 Ball, but instead of the usual colors, you get a vibrant abstract tapestry on its surface by Alma Woodsey Thomas. Out of the twenty usual answers, nine have been updated with custom phrases by Thomas as well.

Car enthusiasts also have something to collect with Hot Wheels die-cast replicas of cars like the Citroën DS 23 Sedan, complete with an opening hood and custom Real Riders wheels. There is also a die-cast replica of the Jaguar E-Type Roadster, which is one of the earliest cars that MoMA exhibited in the 1950s.

Lastly, you can take home works from famed artists like Henri Matisse, Piet Mondrian, Claude Monet, and Vincent van Gogh, but this time in a UNO Canvas deck. The cards also include works by Sonia Delaunay and Liubov Popova for the Wild cards.

As we look ahead to this groundbreaking collaboration, it’s clear that the Mattel x MoMA partnership represents something much larger than a simple product launch. It’s a bold reimagining of how we can experience and connect with art in our daily lives. This five-year partnership promises to continue breaking down the barriers between high culture and everyday life, proving that great art doesn’t have to remain behind velvet ropes to maintain its power and beauty.

For those of us who have wandered through museum halls wishing we could take a piece of that inspiration home, this collection offers exactly that opportunity. Whether it’s displaying a van Gogh-inspired Barbie on your shelf, playing UNO with masterpieces in your hands, or racing Hot Wheels replicas of design icons, these pieces transform passive art appreciation into active, joyful engagement.

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La vraie vie - Le documentaire qui filme l'absurde dans un jeu vidéo

Par : Korben
1 octobre 2025 à 09:51

Voici un documentaire qui va vous faire tourner la tête. Ça s’appelle La vraie vie , et c’est une série ARTE réalisée par Ekiem Barbier et Guilhem Causse qui a embarqué le comédien Victor Assié dans une aventure complètement barrée. Le concept c’est de tourner un documentaire entièrement dans un jeu vidéo de simulation de vie.

Dans ce film, Victor découvre un serveur de jeu où les gens s’amusent volontairement à jouer les fonctionnaires, les policiers ou les garagistes dans une petite bourgade virtuelle qu’ils ont eux-mêmes construite. Victor doit alors se faire une place parmi ces joueurs, trouver du boulot, gagner de l’argent, respecter le code de la route.

Bref, refaire exactement ce qu’il fait déjà dans la vraie vie, mais avec son avatar 3D.

Les réalisateurs n’en sont pas à leur coup d’essai car en 2023, ils ont sorti Knit’s Island, un documentaire tourné dans DayZ qui a remporté le Prix du Jury et le Prix FIPRESCI au festival Visions du Réel en Suisse. Pour ce film, leurs avatars ont passé 963 heures dans ce monde post-apocalyptique à rencontrer des communautés de joueurs et à filmer leurs interactions. Le machinima , cette technique qui consiste à créer des films avec des moteurs 3D de jeux vidéo, existe depuis une trentaine d’années, mais Knit’s Island était le premier à tenter un format long pour le cinéma.

Barbier et Causse se connaissent depuis l’École des Beaux-Arts de Montpellier et en 2016, ils ont même formé un groupe de recherche qui questionne le rapport à la réalité dans les jeux vidéo en ligne. Leur premier film, Marlowe Drive en 2017, était déjà un documentaire exploratoire tourné dans GTA V Online.

Pour La vraie vie, ils ont donc choisi un serveur de jeu de rôle basé sur le moteur d’Arma 3. Contrairement aux serveurs GTA RP français sur FiveM qui simulent la vie urbaine avec des poursuites de police et du crime organisé, ce serveur mise tout sur l’absurde bureaucratique. Victor doit donc passer son permis de conduire, acheter un téléphone portable, trouver du travail. À un moment, il se fait même arrêter pour excès de vitesse et le policier lui fait tout un speech sur les dangers de sa conduite imprudente. Un autre fois, il essaie désespérément de faire un spectacle de théâtre mais personne ne veut l’écouter, alors il récite du texte au milieu de la route.

Ce qui ressort du documentaire, je trouve, c’est cette observation assez vertigineuse que certains préfèrent la vie dans une communauté virtuelle à la solitude du monde réel. Les joueurs parlent du serveur comme de leur île et appellent la réalité “le continent”. Sur l’île, il y a de l’inflation, des jobs de service, des contraintes administratives, exactement comme dans la vraie vie, mais avec le choix assumé d’y être.

La série fait 5 épisodes de 24 minutes et utilise le format machinima de bout en bout. Pas de coupures vers le monde réel, pas d’interviews face caméra. Juste Victor qui essaie de survivre dans ce monde étrange peuplé de vrais joueurs qui prennent leur rôle très au sérieux. La vraie vie a même été sélectionnée à Canneseries 2025 dans la compétition séries documentaires et aux Visions du Réel 2025 est est disponible sur arte.tv et YouTube.

Voilà, pour tous ceux qui s’intéressent aux mondes virtuels et à ce besoin irrésistible de trouver en ligne un exutoire à la vraie vie, ce documentaire pose pas mal de bonnes questions : Pourquoi rejouons-nous notre quotidien dans des jeux vidéo ? Qu’est-ce que ça dit de notre rapport au monde réel ? Et surtout, pourquoi certains trouvent plus de sens à conduire un camion virtuel qu’à faire la même chose dans la vraie vie ?

Après avoir vu le documentaire, on fini quand même par se demander si notre propre vie n’est pas déjà un jeu de rôle dont on a oublié les règles…

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