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Quantum Echoes - Fini le bullshit, l'informatique quantique devient enfin vérifiable !

Par : Korben
23 octobre 2025 à 09:48

Pendant 30 ans, les experts en informatique quantique vous demandaient de les croire sur parole du genre “Mon ordi quantique est 13 000 fois plus rapides que ton PC Windows XP…”. Mais bon, ils sont rigolo car c’était impossible à vérifier ce genre de conneries… M’enfin ça c’était jusqu’à présent car Google vient d’annoncer Quantum Echoes , et on va enfin savoir grâce à ce truc, ce que l’informatique quantique a vraiment dans le ventre.

Depuis 2019 et la fameuse “suprématie quantique” de Google , on était en fait coincé dans un paradoxe de confiance assez drôle. Google nous disait “regardez, on a résolu un problème qui prendrait 10 milliards de milliards d’années à un supercalculateur”. Bon ok, j’veux bien les croire mais comment on vérifie ? Bah justement, on pouvait pas ! C’est un peu comme les promesses des gouvernements, ça n’engage que les gros teubés qui y croient ^^.

Heureusement grâce à Quantum Echoes, c’est la fin de cette ère du “Faites-nous confiance” car pour la première fois dans l’histoire de l’informatique quantique, un algorithme peut être vérifié de manière reproductible . Vous lancez le calcul sur la puce Willow de Google, vous obtenez un résultat. Vous relancez, vous obtenez le même. Votre pote avec un ordi quantique similaire lance le même truc, et il obtient le même résultat. Ça semble basique, mais pour le quantique, c’est incroyable !!

Willow, la puce quantique de Google

L’algorithme en question s’appelle OTOC (Out-Of-Time-Order Correlator), et il fonctionne comme un écho ultra-sophistiqué. Vous envoyez un signal dans le système quantique, vous perturbez un qubit, puis vous inversez précisément l’évolution du signal pour écouter l’écho qui revient. Cet écho quantique se fait également amplifier par interférence constructive, un phénomène où les ondes quantiques s’additionnent et deviennent plus fortes. Du coup, ça permet d’obtenir une mesure d’une précision hallucinante.

En partenariat avec l’Université de Californie à Berkeley, Google a testé ça sur deux molécules, une de 15 atomes et une autre de 28 atomes et les résultats obtenus sur leur ordinateur quantique correspondaient exactement à ceux de la RMN (Résonance Magnétique Nucléaire) traditionnelle. Sauf que Quantum Echoes va 13 000 fois plus vite qu’un supercalculateur classique pour ce type de calcul.

En gros, ce qui aurait pris 3 ans sur une machine classique prend 2 heures sur un Willow.

Cette vitesse, c’est impressionnant mais ce qui change la donne dans cette annonce, c’est cette notion de vérifiabilité ! Bref, c’est fini le bullshit, maintenant la structure de systèmes quantiques (des molécules aux aimants en passant par les trous noirs) sera vérifiable et comparable.

Et les applications concrètes sont déjà plutôt bien identifiées : Découverte de médicaments, pour comprendre comment les molécules se lient à leurs cibles, la science des matériaux, pour caractériser la structure moléculaire de nouveaux polymères ou les composants de batteries, la fusion nucléaire…etc tout ce qui nécessite de modéliser des phénomènes quantiques avec une précision extrême !

Google compare ça à un “quantum-scope”, capable de mesurer des phénomènes naturels auparavant inobservables un peu comme l’ont été le télescope et le microscope qui nous ont donné accès à de nouveaux mondes invisibles. Le Quantum Echoes nous donne un accès ce monde quantique sauf que cette fois, on pourra vérifier que la réalité est identique à celle annoncée par les scientifiques.

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Des scientifiques ont réussi à INVERSER le vieillissement

Par : Korben
3 octobre 2025 à 13:50

Je pense qu’on est tous d’accord… vieillir c’est inévitable.

Hé bien visiblement, l’Académie Chinoise des Sciences n’était pas d’accord et ils viennent de le prouver avec des singes. Oui, de vrais singes, et pas des modèles informatiques ou des cultures de cellules dans des boîtes de Petri. Leurs macaques crabiers ont rajeuni pour de vrai !

Pour parvenir à ce résultat, ils ont bidouillé des cellules souches humaines afin de les rendre résistantes à la sénescence. La sénescence, c’est quand vos cellules arrêtent de se diviser et se mettent en mode zombie. Elles ne sont pas mortes, mais elles foutent le bordel en balançant des molécules inflammatoires partout. En gros, elles font vieillir tout le reste.

Les chercheurs ont donc pris le gène FoxO3 , un des rares gènes associés à la longévité qui marche vraiment chez tous les organismes tels que les vers, les mouches, les souris et les humains. Et si vous avez la bonne version de ce gène, vous avez 1,9 fois plus de chances de vivre au-delà de 95 ans. Du coup, ils ont introduit deux petites mutations dans ce gène, et hop, nous voilà avec des cellules souches qui résistent au vieillissement.

Ils ont donc testé ça sur des macaques crabiers âgés de 19 à 23 ans. À l’échelle humaine, c’est comme des gens de 60 à 70 ans. Ainsi, durant 44 semaines, soit environ 3 ans en équivalent humain, ils ont injecté ces cellules toutes les deux semaines et le résultat est assez dingue.

Les singes traités ont retrouvé la mémoire, leur cerveau a arrêté de rétrécir, et leurs os se sont reminéralisés. Toutes analyses ont ainsi montré que plus de 50% des 61 types de tissus analysés ont rajeuni. Le système reproductif, la peau, les poumons, les muscles, l’hippocampe. Tout a pris un coup de jeune !!

Le plus impressionnant, c’est que les horloges épigénétiques, ces outils de machine learning qui analysent l’ADN pour déterminer votre âge biologique, ont estimé que les neurones immatures avaient rajeuni de 6 à 7 ans. Et les ovocytes de 5 ans. Pas mal pour 44 semaines de traitement.

Pour bien capter comment ça fonctionne, il faut comprendre que FoxO3, c’est un peu le chef d’orchestre de la résistance au stress cellulaire. Il active des gènes qui protègent vos télomères, ces petits capuchons au bout de vos chromosomes qui raccourcissent à chaque division cellulaire et il booste aussi la télomérase, l’enzyme qui rallonge les télomères. Chez les porteurs de la variante longévité de FoxO3 , on voit donc émerger une protection contre le raccourcissement des télomères et des niveaux plus élevés de télomérase.

En plus, FoxO3 gère le stress oxydatif. Vous ne le savez peut-être pas, mais vos cellules produisent des radicaux libres quand elles respirent, et ces trucs endommagent tout ! FoxO3 active donc des antioxydants pour faire le ménage. Il joue aussi un rôle dans l’autophagie, ce processus où vos cellules recyclent leurs composants défectueux. Bref, c’est un gène qui fait plein de trucs utiles pour pas vieillir trop vite.

Cette année, d’autres équipes ont aussi trouvé des cocktails chimiques qui inversent l’âge des cellules en moins d’une semaine, sans toucher à l’ADN. Et une autre étude a utilisé le microARN miR-302b pour réactiver des cellules sénescentes et leur faire retrouver leur fonction . Chez les souris, ça a augmenté la durée de vie médiane de 892 à 1029 jours.

38% de réduction du risque de mort, c’est pas rien.

Bon, évidemment, tout ça c’est en labo mais les chercheurs chinois rapportent qu’il n’y a eu aucun effet secondaire grave chez les singes, et les cellules modifiées semblent même avoir des propriétés suppressives de tumeurs. Mais bon, concernant les effets à long terme, on ne les connaît pas encore. Et passer des singes aux humains, c’est jamais aussi simple qu’on voudrait…

À noter que ce type de recherche ouvre aussi des perspectives pour traiter les maladies neurodégénératives. Bah oui, si vous pouvez rajeunir les neurones de 6 ans, vous pouvez peut-être ralentir Alzheimer ou Parkinson. Même chose pour l’ostéoporose, les maladies cardiovasculaires, toutes ces saloperies qui viennent avec l’âge.

En attendant, les sénolytiques, ces médicaments qui éliminent les cellules sénescentes, sont déjà en essais cliniques pour des maladies comme la fibrose pulmonaire et l’arthrose. Les inhibiteurs de SASP , qui ciblent les signaux inflammatoires des cellules zombies, sont aussi en court de test pour Alzheimer et le cancer. Bref, on commence à avoir plusieurs approches qui marchent.

Voilà, donc si vous vous demandiez si on pouvait vraiment inverser le vieillissement, bah la réponse est oui, apparemment on peut. Maintenant reste à voir si ça marche aussi bien chez les humains et surtout combien ça va coûter. Parce que bon, se faire injecter des cellules souches génétiquement modifiées toutes les deux semaines pendant des années, ça risque de ne pas être donné…

Source et image

Des neurones artificiels fabriqués avec des bactéries qui parlent enfin le langage de nos cellules

Par : Korben
2 octobre 2025 à 05:13

Sam Altman, Elon Musk et leurs copains courent après l’IA qui “pense” comme nous grâce notamment à des machines qui calculent plus vite que nos cerveaux, mais on n’a jamais vraiment réussi à créer des circuits électroniques qui parlent VRAIMENT à nos cellules. Enfin, jusqu’à maintenant.

Des chercheurs de l’Université du Massachusetts viennent de publier une étude dans Nature Communications qui explique un truc assez dingue. Ils ont fabriqué des neurones artificiels qui fonctionnent exactement comme les vrais. Ce qui est fou, c’est pas qu’ils imitent le cerveau, c’est qu’ils utilisent le même langage que nos cellules.

Leur super astuce ? Des nanofils protéiques extraits d’une bactérie qui s’appelle Geobacter sulfurreducens. C’est une bactérie qui vit dans les sédiments et les sols anaérobies (là où y’a pas d’oxygène) et elle a un super-pouvoir qui est de produire de l’électricité. Les chercheurs Shuai Fu et Jun Yao ont donc eu l’idée de prendre ces nanofils protéiques pour construire des “memristors” (une sorte de résistance à mémoire) qui fonctionnent pile-poil aux mêmes voltages que nos neurones biologiques.

Avant, les neurones artificiels fonctionnaient donc à 0,5 volt minimum alors que les vrais neurones dans notre corps tournaient entre 70 et 130 millivolts (soit environ 0,1 volt). C’était donc comme essayer de parler anglais avec quelqu’un qui parle français en gueulant plus fort… ça marchait pas terrible.

Du coup, grâce à cette découverte, Jun Yao et son équipe ont réussi à créer le premier composant électronique qui parle exactement la même langue électrique que nos cellules. Et pour le prouver, ils ont fait un truc de malade. Ils ont branché ces neurones artificiels sur de vraies cellules cardiaques humaines (des cardiomyocytes)… et ça a marché ! Les neurones artificiels ont détecté en temps réel les changements d’activité des cellules quand elles étaient exposées à de la noradrénaline.

Ça ouvre ainsi la voie par exemple à des capteurs corporels qui comprennent vraiment ce que disent nos cellules, à des prothèses intelligentes qui réagissent naturellement, à des interfaces cerveau-machine qui ne forcent plus la communication…etc. Le neuromorphic computing devient enfin biocompatible.

Bon, évidemment je vous vois venir avec vos questions sur les implants cérébraux et tout le tralala futuriste à la Elon Musk mais calmos. On en est pas encore là. Mais on vient peut-être de franchir une frontière un peu bizarre qui est celle où nos machines arrêtent d’imiter le vivant pour commencer à vraiment dialoguer avec lui.

Et tout ça grâce à une bactérie qui bouffe du métal dans la boue sans oxygène…

C’est beau la science, non ?

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L'Australie veut créer une mer artificielle en plein milieu du continent

Par : Korben
19 septembre 2025 à 11:13

Vous savez ce qui manque à l’Australie ?

Non, c’est pas de la sauce au poivre pour manger avec leurs steaks de kangourou… Non, ce qui leur manque vraiment c’est plus d’eau !

Hé oui, sur ce continent-île de 25 millions d’habitants, cerné par trois océans, les habitants trouvent qu’il n’a pas assez d’eau, ce qui est vrai surtout au centre du pays. Du coup, ils ont un projet complètement dingue : créer une mer artificielle en plein milieu du désert. 200 milliards de dollars pour faire revenir leur ex d’il y a 140 millions d’années.

Hé oui car il y a 140 millions d’années, l’outback australien était recouvert par la mer Eromanga, une mer intérieure bien tranquille. Puis la nature a fait son truc, la mer s’est barrée, et hop, désert aride à perte de vue. Sauf que les Australiens ont remarqué un détail intéressant… leur arrière-pays est situé 15 mètres plus bas que le niveau de la côte. En gros, c’est comme une baignoire géante qui n’attend qu’à être remplie.

Aperçu de la taille de la mer Eromanga

Les Hollandais depuis des siècles, volent de la terre à la mer avec leurs polders, vivant courageusement sous le niveau de l’eau et les Australiens, eux, veulent faire exactement l’inverse c’est à dire voler de la mer à la terre. C’est le polder inversé, version XXL avec supplément koala.

Le plan est donc techniquement simple mais financièrement délirant. Un pipeline de 600 kilomètres pour pomper l’eau de l’océan et la balancer dans le désert. Le tout alimenté par des panneaux solaires tout le long du parcours, parce que l’Australie, c’est le pays où le soleil tape le plus fort au monde. Et d’après les ingénieurs qui ont pondu ce truc, une fois le lac formé, ça augmenterait les précipitations locales et transformerait le climat de toute la région.

Le hic c’est qu’après l’introduction de l’eau de mer, les terres seraient complètement salinisées. Adieu l’agriculture, bonjour les villes côtières en plein désert. C’est donc mort pour y faire pousser des tomates.

Et ce délire n’est pas nouveau car dans les années 1930, un ingénieur du nom de John Bradfield (celui qui a conçu le Sydney Harbour Bridge) avait déjà proposé le Bradfield Scheme, un projet similaire pour détourner les rivières du nord vers l’intérieur. Le projet n’a jamais vu le jour, et les études récentes montrent que même si c’était techniquement faisable, économiquement c’était du suicide.

Mais avec le changement climatique qui transforme l’outback en four géant, le projet revient sur la table. Car les températures grimpent très fort, la survie devient de plus en plus difficile, et soudain, claquer 200 milliards pour créer une mer artificielle ne semble plus si fou. Enfin si, c’est toujours complètement fou, mais c’est le genre de folie qui commence à avoir du sens quand votre pays brûle six mois par an.

Ce projet serait donc un genre Tamagotchi géologique qui consiste à créer un écosystème artificiel qu’il faudra nourrir en permanence avec de l’eau de mer pompée à 600 bornes, car sinon, c’est une mer entière qui risque de s’évaporer si on arrête de la nourrir. Et on se retrouverait avec une nouvelle mer morte…

Les Australiens sont donc encore en train de débattre pour savoir si c’est une bonne idée ou pas. D’un côté, ça pourrait créer de nouvelles opportunités économiques, du transport maritime intérieur, et potentiellement changer le climat local. Mais de l’autre, 200 milliards de dollars, c’est beaucoup de dollarydoos pour un projet qui pourrait transformer leur désert en marais salé géant.

Après si vous avez 200 milliards à claquer, peut-être commencer par quelque chose de plus simple, genre des usines de dessalement. Mais bon, c’est sûr, ça fait moins rêver qu’une mer artificielle, on est d’accord.

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Quand le MIT réalise un fantasme de science-fiction

Par : Korben
10 septembre 2025 à 14:25

AlterEgo, c’est la réponse du MIT au fantasme de la télépathie et contrairement à Neuralink qui nécessite une chirurgie pour implanter des électrodes dans le cerveau, cette petite merveille se porte simplement autour des oreilles comme une prothèse auditive.

Le principe est assez malin. Au lieu de lire directement dans vos pensées (ce qui reste de la science-fiction pour le moment…), AlterEgo détecte les micro-mouvements de votre bouche, de votre visage et de vos cordes vocales quand vous “parlez” silencieusement. La conduction osseuse fait le reste, transformant ces signaux en mots compréhensibles par un ordinateur.

Arnav Kapur, le scientifique qui dirige le projet, parle d’une “percée révolutionnaire” qui donnerait “le pouvoir de la télépathie, mais uniquement pour les pensées que vous voulez partager”. Ouf, on est sauvé ! Cette précision est importante car contrairement aux interfaces cerveau-machine plus agressives, là vous gardez le contrôle total sur ce que vous communiquez.

Cette idée a germé en 2018 comme projet de recherche au MIT, mais cette année l’équipe a franchi le cap en créant une start-up. Leur dispositif affiche une précision de 90%, ce qui reste impressionnant pour une technologie non-invasive. Bien sûr, chaque utilisateur doit encore calibrer l’appareil et s’entraîner, mais c’est un détail technique… En tout cas, ce qui rend AlterEgo particulièrement intéressant, c’est son potentiel pour les personnes atteintes de troubles de la parole comme la sclérose en plaques. Imaginez pouvoir communiquer naturellement malgré les limitations physiques… Ça changerait la vie de pas mal de monde, non ?

Mais les applications vont bien au-delà du médical car l’équipe envisage déjà des recherches Google silencieuses, des conversations discrètes entre deux utilisateurs, ou encore l’accès aux assistants IA sans sortir votre smartphone. Comme ça, plus besoin de tapoter frénétiquement sur un écran pour obtenir une information. Pour dicter ses SMS ou discuter avec son IA préférée dans les lieux public sans faire chier le monde, c’est l’idéal !

En tout cas, cette approche tranche radicalement avec ce qu’on voit chez la concurrence. C’est vrai qu’actuellement, les interfaces cerveau-machine sont en pleine effervescence avec pas loin de 25 essais cliniques en cours et certaines atteignent même jusqu’à 97% de précision pour la restauration de la parole, mais nécessitent quand même des interventions chirurgicales lourdes. Donc autant dire que c’est pas encore un truc que la police pourra utiliser tout de suite pour vous faire cracher des aveux ^^.

Voilà… alors que Neuralink vient de déposer des brevets pour “Telepathy”, “Blindsight” et “Telekinesis”, MIT propose son alternative chill, moins invasive mais tout aussi prometteuse et leur approche pourrait bien séduire ceux qui hésitent à franchir le pas de la chirurgie cérébrale.

L’avenir nous dira si cette approche “douce” saura rivaliser avec les méthodes plus directes, mais une chose est sûre, la course à la communication silencieuse ne fait que commencer…

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Nixite - Une webapp qui génère des scripts bash pour installer tous vos logiciels Linux d'un coup

Par : Korben
10 septembre 2025 à 08:11

Ce serait quand même bien quand on réinstalle Linux from scratch pour la énième fois, qu’il y ait un moyen rapide de résinstaller tous nos outils préférés sans avoir à se retaper toutes les commandes d’installation une par une.

Et bien, si vous avez le même rêve que moi, vous allez adore Nixite , un petit outil qui va faire plaisir aux linuxiens.

Le principe est simple. Vous cochez les logiciels que vous voulez installer sur une interface web , et Nixite vous génère un script bash prêt à l’emploi. Ce script gère automatiquement l’installation de tous vos programmes, que vous soyez sur Ubuntu ou Arch Linux.

Ce qui est vraiment cool, c’est que Nixite ne se contente pas d’enchaîner bêtement des commandes apt ou pacman. L’outil choisit intelligemment la meilleure méthode d’installation pour chaque logiciel. Si un programme est mieux maintenu sur Flatpak, il utilisera Flatpak. Si c’est un snap qui est plus à jour, il partira sur snap. Et pour les cas particuliers, il peut même exécuter des commandes bash personnalisées.

L’interface web propose déjà une belle collection de logiciels organisés par catégories : navigateurs web, outils de communication, développement, gaming, productivité… Vous avez Discord, Zoom, VS Code, Steam, GIMP, VLC et des dizaines d’autres. En gros, tout ce dont vous avez besoin pour transformer une installation Linux toute fraîche en un système fonctionnel pour votre boulot.

Chaque logiciel est défini dans un simple fichier TOML dans le dépôt GitHub et vous pouvez spécifier des instructions communes pour toutes les distributions ou des commandes spécifiques pour Ubuntu et Arch. Par exemple :

install_system = "firefox" # Utilisera apt sur Ubuntu, pacman sur Arch

[ubuntu]
install_system = "firefox-esr" # Version spécifique pour Ubuntu

[arch]
install_system = "firefox-developer-edition" # Version pour Arch

L’outil gère aussi les installations via Flatpak avec flatpak = true, Snap avec snap = true ou snap = "classic", et même des commandes personnalisées avec install_command. Pour éviter de réexécuter une installation custom, vous pouvez ajouter skip_if_exists = "/chemin/vers/fichier" qui vérifiera si le logiciel est déjà installé.

Le gestionnaire de paquets Pacman est généralement plus rapide que apt pour les installations en masse et Nixite sait tirer partie de cette rapidité en supprimant automatiquement les prompts de confirmation, ce qui permet d’avoir une installation réellement sans intervention humaine.

Une fois votre sélection faite, vous téléchargez le script nixite.sh et vous lancez simplement bash nixite.sh et le script s’occupe de tout : configuration du système, ajout des dépôts nécessaires, installation des logiciels dans l’ordre optimal. C’est hyper pratique quand vous devez configurer plusieurs machines ou que vous réinstallez souvent votre système.

Le projet inclut aussi un script nixite-updater qui met à jour tous vos gestionnaires de paquets et logiciels d’un coup comme ça plus besoin de jongler entre apt update, flatpak update, snap refresh… Une seule commande et tout est à jour.

Voilà, avec Nixite, vous préparez votre script une seule fois et vous pouvez le réutiliser à l’infini. L’outil est encore en développement évidemment, et Aspizu, son créateur, est ouvert aux suggestions donc n’hésitez pas !

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