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Networking Toolbox - La boite à outil open source de l'admin réseau

Par : Korben
7 novembre 2025 à 11:00

Vous êtes admin réseau et vous en avez marre de jongler entre différents outils pour calculer un masque de sous-réseau, vérifier un enregistrement DNS, ou tester une config DHCP ?

Ça tombe bien puisque Networking Toolbox débarque avec tous les outils réseau dont vous avez besoin dans une seule interface plutôt propre et carrée.

Le projet est développé par Alicia Sykes , une développeuse qui a déjà pas mal de projets open-source à son actif et son idée c’est de regrouper plus d’une centaine d’utilitaires réseau au même endroit, sans dépendances tierces, sans tracking, et avec une interface qui fonctionne aussi bien sur desktop que sur mobile.

Le site propose des outils dans cinq grandes catégories. Du calcul de sous-réseaux, avec des calculateurs IPv4 et IPv6, de la planification VLSM, des outils CIDR pour convertir des masques ou générer des plages IP. Ensuite, les diagnostics réseau : lookups DNS, vérifications TLS, tests de connectivité, analyses HTTP et email. Vous avez aussi des générateurs pour DHCP et DNS, avec création d’enregistrements, validation DNSSEC, et configuration de zones complètes. Et bien sûr, tout un tas d’utilitaires divers pour convertir, valider, et manipuler des données réseau.

Ce qui est pratique, c’est que vous pouvez bookmark n’importe quel outil avec un clic droit. Ça le rend accessible offline et l’épingle en haut de votre page d’accueil. Si vous utilisez souvent les mêmes choses, ça évite de naviguer dans les menus à chaque fois. L’interface supporte ausis plusieurs langues, plusieurs thèmes visuels, et se contrôle entièrement au clavier.

Niveau techno, c’est du Svelte avec TypeScript, compilé en SvelteKit. Les calculs se font côté client, donc pas de latence serveur et le code est publié sous licence MIT. Vous pouvez donc le déployer sur votre propre infrastructure si vous ne voulez pas utiliser l’instance publique.

3 options principales s’offrent à vous : un conteneur Docker qui se lance avec une ligne de commande, un déploiement sur des plateformes cloud comme Vercel ou Netlify, ou un build statique que vous hébergez où vous voulez.

Pour Docker, c’est hyper fastoche. Vous tapez

docker run -p 3000:3000 lissy93/networking-toolbox

et l’interface est alors accessible sur localhost:3000. Si vous préférez compiler depuis les sources, le repo est ici sur Codeberg . Vous le clonez, vous installez les dépendances avec yarn, et vous lancez le serveur de dev avec yarn dev. Le projet se compile en build statique, en build Node.js, ou avec des adaptateurs pour GitHub Pages et autres hébergeurs statiques…

Le plus intéressant, c’est que Networking Toolbox propose aussi une API gratuite, sans clé, sans restrictions CORS. Si vous développez vos propres outils ou scripts d’automatisation réseau, vous pouvez interroger l’API directement sans config particulière pour par exemple, convertir un masque, valider une plage IP, ou générer un enregistrement DNS programmatiquement !

Voilà, si vous administrez des réseaux ou si vous étudiez les infras, testez-le. Je pense que vous gagnerez du temps et vous arrêterez de chercher “subnet calculator” sur Google toutes les cinq minutes.

Merci à Lorenper pour l’info !

MocoLlamma - Ollama gérable depuis iPhone, iPad et Vision Pro

Par : Korben
7 novembre 2025 à 09:00

Vous avez installé Ollama sur votre Mac et vous êtes le plus joyeux de tous les mammifères car vous faites tourner Llama 3.x en local comme un chef. Et puis un soir, posé dans votre canapé avec votre iPad de bourgeois capitaliste, vous vous dites que ce serait bien de pull un nouveau modèle. Et là, vous réalisez qu’il va falloir sortir le MacBook, ouvrir un terminal, taper ollama pull mistral, attendre et attendre… Grosse flemme non ?

Hé oui, Ollama reste un outil en ligne de commande. C’est génial pour les devs, mais galère pour le reste et vous avez beau avoir de la puissance de calcul dans votre poche avec un iPhone ou un iPad, c’est impossible de gérer vos modèles sans SSH et sans Terminal.

Heureusement, MocoLlamma vient combler ce fossé. C’est une app de gestion Ollama pour macOS, iOS, iPadOS, et même visionOS si vous avez ce truc. C’est donc une vraie app native avec interface graphique, développée en Swift et SwiftUI dans laquelle ous ajoutez vos serveurs Ollama, et où vous gérez vos modèles, et vous testez vos LLM via un chat basique.

L’app s’organise autour de trois onglets. Le premier, Server, vous permet d’ajouter et de switcher entre plusieurs serveurs Ollama. Vous pouvez ainsi renommer chaque serveur, gérer les connexions, bref, tout ce qu’il faut pour jongler entre votre Mac local, votre serveur, ou votre instance cloud si vous en utilisez une.

Le second onglet, Model, affiche tous les modèles disponibles sur le serveur sélectionné. Vous voyez ainsi les infos de chaque modèle, vous pouvez les trier par taille, les ajouter ou les supprimer. Comme ça, plus besoin de taper ollama list pour savoir ce qui tourne. Tout est là, visuellement, avec la possibilité de gérer vos modèles d’un tapotage bien senti.

Le troisième onglet, Chat, permet de tester rapidement un modèle. C’est volontairement basique et l’idée n’est pas de remplacer ChatGPT ou Open WebUI, mais juste de vérifier qu’un modèle répond correctement. Genre, vous venez de pull Qwen 3, et vous voulez voir s’il fonctionne avant de l’intégrer dans votre workflow. Hop, quelques questions rapides dans le chat, et vous savez.

Il existe bien sûr des tonnes d’alternatives de GUI pour Ollama comme Open WebUI , LM Studio , Jan , GPT4All … Mais aucune ne supporte nativement visionOS ou les iPad / iPhone. Alors que MocoLlamma, si.

C’est actuellement la seule app qui vous permet de gérer vos LLM locaux depuis ces appareils Apple… C’est assez niche c’est vrai mais ça peut rendre service.

Le nom “MocoLlamma” est ce qu’on appelle un mot valise de “Model”, “Control”, “Ollama”, et “Manage”. C’est moche de ouf, c’est pas super à retenir, mais au moins ça décrit exactement ce que fait l’app.

Y’a la version gratuite qui est disponible sur GitHub, mais uniquement pour macOS (c’est sous license MIT) et la version payante, à 1,99 dollars sur l’App Store, supporte macOS, iOS, iPadOS, et visionOS. La différence principale pour l’app macOS c’est surtout les mises à jour automatiques. Vous payez 2 balles pour le confort.

Et là, un point crucial, sachez que MocoLlamma ne collecte AUCUNE donnée utilisateur. Bref, cette appli vient combler le trou qui se trouve entre “j’ai installé Ollama” et “je peux gérer mes modèles depuis mon iPhone”. Si vous avez ce besoin, c’est donc à considérer.

Merci à Lorenper pour la découverte.

Votre cerveau compresse les images 40 fois mieux qu'un algo

Par : Korben
7 novembre 2025 à 08:50

Vous avez, j’imagine, probablement des dizaines de milliers de photos sur votre disque dur. Ça représente peut-être quelques centaines de Go, peut-être 1 To si vous êtes à l’aise en espace de stockage. C’est beaucoup ?

Pas tant que ça si on pense un peu à votre cerveau. Lui, il stocke depuis toujours des décennies de souvenirs dans environ 1,5 kg de matière organique qui consomme moins qu’une ampoule LED.

Comment est-ce qu’il fait ?

Hé bien, une équipe du Weizmann Institute of Science vient peut-être de le découvrir et au passage, changer la compression d’images telle qu’on la connaît.

Le projet s’appelle Brain-IT , et leur idée c’est de reconstruire des images à partir des signaux fMRI (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle) de votre cerveau. En gros, ils scannent votre activité cérébrale pendant que vous regardez une image, et ils arrivent à reconstruire ce que vous avez vu. Le papier scientifique est dispo sur arXiv si vous parlez leur langue.

Évidemment, ce genre de recherche, c’est pas nouveau mais Brain-IT est plutôt un franc succès car le process permet d’obtenir les mêmes résultats que les méthodes précédentes avec seulement 1 heure de données fMRI, contre 40 heures pour les autres approches.

En gros, ça représente 97,5% de données en moins pour obtenir le même résultat. Trop fort non ?

En fait, si Brain-IT peut faire ça, c’est parce que les scientifiques ont découvert comment votre cerveau compresse les images de manière hyper efficace. Et d’ailleurs, ce truc pourrait bien inspirer de nouveaux algorithmes de compression pour nos ordis.

Brain-IT utilise en fait ce qu’ils appellent un “Brain Interaction Transformer” (BIT). C’est un système qui identifie des “clusters fonctionnels” de voxels cérébraux. Un voxel, c’est l’équivalent d’un pixel mais en 3D, et chaque voxel représente environ 1 million de cellules dans votre cerveau.

Le truc génial, c’est que ces clusters fonctionnels sont partagés entre différentes personnes, comme si nous avions tous la même bibliothèque de “primitives visuelles” câblée dans nos têtes. Ce sont des schémas de base que notre cerveau utilise pour reconstruire n’importe quelle image.

Brain-IT reconstruit donc les images en deux passes. D’abord les structures de bas niveau (les formes, les contours), puis les détails sémantiques de haut niveau (c’est un chat, c’est un arbre, c’est votre tante Huguette). C’est un peu comme le JPEG progressif que l’on voyait s’afficher lentement avec nos modem 56K, mais en infiniment plus smart.

Du coup, si on comprend comment le cerveau compresse les images, on pourrait créer de nouveaux formats vidéo ultra-légers. Imaginez un Netflix ou un Youtube qui streame en “brain-codec” à 1/40e de la bande passante actuelle. Ça changerait pas mal de choses… Et c’est pareil pour l’IA générative car actuellement, on entraîne des modèles avec des millions d’images durant des jours alors que notre cerveau, lui, apprend à reconnaître un visage en quelques expositions.

Et grâce à ses modèles de diffusion, Brain-IT est même capable de reconstruire visuellement ce que voit le cerveau ! Par contre, Brain-IT n’a pour le moment été testé que sur des images “vues” et pas des choses imaginées…

Mais les scientifiques n’écartent pas l’idée que ce soit possible donc ce n’est qu’une question de temps avant qu’on puisse capturer en image ses rêves par exemple.

Voilà, j’ai trouvé ça cool parce que ça montre que notre cerveau est probablement le meilleur système de compression d’images jamais créé et qu’on commence à peine à comprendre comment il fonctionne.

Merci Dame Nature !

Voilà, si vous voulez creuser, le code et les détails techniques sont sur la page du projet Brain-IT , et le paper complet est dispo sur arXiv .

Source

La véritable histoire des noms de domaine

Par : Korben
5 novembre 2025 à 15:12

Vous vous êtes déjà demandé comment on est passé de six extensions de domaine en 1985 à plusieurs milliers aujourd’hui ? Ou qui a enregistré le tout premier .com de l’histoire ? Hé bien vous allez pouvoir découvrir tout ça grâce au site dotcom.press qui a compilé 40 ans d’histoire des noms de domaine dans une chronologie interactive plutôt bien foutue.

Si comme moi, vous aimez vous plonger dans l’Histoire d’Internet, allez jeter un œil !

L’idée du projet, c’est donc de raconter l’évolution technique et humaine du web à travers le prisme des noms de domaine. Car derrière chaque .com, .org ou .net, il y a une histoire faite de batailles juridiques, de décisions politiques, d’arnaques monumentales, et parfois d’anecdotes complètement WTF.

La page couvre la période allant de 1983 à 2026, avec des événements clés présentés chronologiquement. Vous découvrirez par exemple que les 5 premières extensions (.com, .org, .edu, .gov, .mil) ont été définies en octobre 1984 dans la RFC 920, mais n’ont été mises en ligne qu’en 1985 accompagné de .net ajouté sur le tard. Ou encore que Network Solutions a eu le monopole complet de l’enregistrement des domaines jusqu’en 1999, quand l’ICANN a fini par leur imposer de la concurrence.

Le site explique aussi les enjeux autour des noms de domaine. Par exemple pourquoi Verisign détient toujours le monopole du .com et du .net en 2025, avec plus de 170 millions de domaines enregistrés et 1,5 milliard de dollars de revenus annuels. Ou comment le prix de gros d’un domaine est passé de 100 dollars dans les années 90 à 9 dollars en 1999, puis 6 dollars en 2000.

Il y a aussi des trucs plus exotiques comme l’histoire du .yu yougoslave volé pendant les guerres des Balkans ou comment voice.com a été acheté pour 30 millions de dollars en 2019, et n’affiche aujourd’hui qu’un texte moche et une adresse email.

Bref c’est une super timeline avec des images d’époque, des citations d’experts comme Tim Berners-Lee (évidemment), et des liens vers des tas de ressources complémentaires si vous voulez creuser un sujet.

Voilà, je me suis dit que si vous enseignez l’informatique, ou si vous bossez dans le web, ça devrait vous plaire.

Bonne lecture !

Screen Now - Le service de screencast qui met la honte à toute l'industrie

Par : Korben
4 novembre 2025 à 10:36

Un développeur qui s’ennuyait s’est dit qu’il allait se faire un petit side-projet histoire de s’occuper un peu. Rien de foufou, juste reproduire Screen Studio (30 balles par mois) dans un navigateur et en full gratos pour que tout le monde puisse en profiter !

Et je pense que le gars a créé quelque chose qui va forcement faire grincer pas mal de dents dans l’industrie du screen recording !

Screen Studio, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un peu la Rolls des outils d’enregistrement d’écran sous macOS. Des animations fluides, du zoom automatique, des effets 3D sympas, bref tout ce qu’il faut pour faire des vidéos de démo qui claquent la fesse molle de vos mamans et de vos papas. Le seul problème, c’est que ça coûte un cuy (c’est un rongeur ) et que c’est réservé aux utilisateurs Mac. Et ça, ça laisse quand même pas mal de monde sur le carreau.

Le créateur de Screen Now a donc eu l’idée de faire la même chose, mais gratuit, et utilisable directement dans le navigateur. Comme ça, pas d’installation, pas de compte à créer… Vous ouvrez Chrome (marche pas sous Firefox), vous allez sur le site, et vous lancez l’enregistrement de votre screencast.

La liste des fonctionnalités fait un peu peur parce qu’il y a beaucoup de choses mais vous allez voir c’est très cool. Y’a par exemple la possibilité de mettre votre vidéo d’écran en vue 3D avec perspective, rotation et contrôle d’angle, exactement comme avec les outils pros.

Y’a moyen aussi de mettre des animations d’entrée et de sortie personnalisables avec fade, slide et pop. Y’a aussi de l’upload de backgrounds personnalisés en PNG, JPG ou WebP (et une bonne liste de background proposés par l’outil). Du zoom amélioré avec timeline interactive, du Picture-in-Picture pour votre tête et des effets de flou sur l’arrière-plan de la caméra. La timeline pour le montage propose aussi de la duplication d’éléments.

Vous pouvez même capturer l’audio de votre système en même temps que votre micro, avec mixage automatique pour un son équilibré. Le cropping vidéo gère l’ajustement du ratio et les overlays texte sont entièrement personnalisables.

Le plus dingue, c’est que le projet a bénéficié d’optimisations techniques assez impressionnantes. Le rendering vidéo est maintenant 10 fois plus rapide qu’au début, le sync audio-vidéo a été corrigé pour éliminer 99% des problèmes de freezing à l’export et bien sûr, Screen Now est une PWA (Progressive Web Apps), ce qui signifie que vous pouvez l’installer comme une vraie application sur votre ordinateur tout en gardant les avantages du web.

L’auto-save fonctionne via le stockage du navigateur (local storage) et vous pouvez gérer plusieurs projets et exporter tout ça en MP4 ou GIF avec des réglages de qualité et résolution.

La forme de caméra peut être circulaire en plus des classiques rectangulaire et carrée et il y a des raccourcis clavier pour accélérer le workflow. Bref, tout ce qu’on attend d’un outil semi-pro.

Bref, si vous voulez vous lancer dans le screencast ou tout simplement enregistrer une démo rapide ou une explication dans le cadre d’un dépannage, l’outil est accessible sur screen.now .

Merci à Cg2i pour le partage de cette découverte.

L'apocalypse arrive et ça va bien se passer

Par : Korben
3 novembre 2025 à 11:33

En général, quand on parle de fin du monde, c’est soit du blabla philosophique autour d’une bière, soit c’est Bruce Willis qui sauve l’humanité avec une perceuse. Mais cette fois, on va aller un peu plus loin que ça… Car une équipe de chercheurs a trouvé le moyen d’observer pour de vrai comment les gens se comportent quand ils savent que tout va disparaître.

Pour cela, ils ont utilisé le MMORPG ArcheAge. C’est moins spectaculaire qu’un astéroïde géant ou qu’une guerre thermonucléaire, mais les données sont meilleures !

Ah Reum Kang de l’Université de Buffalo et ses collègues ont pour cela analysé 270 millions d’enregistrements de comportements durant la 4ème bêta fermée du jeu ArcheAge en 2011 et 2012. Le principe c’est qu’à la fin de la bêta fermée, tous les personnages sont supprimés, toute progression est perdue, tous les objets virtuels disparaissent… Vous avez passé 11 semaines à construire votre empire virtuel, à farmer vos légendaires, à monter votre guilde au top… Et pouf, tout disparait et y’a pas de Ctrl+Z possible. Désolé.

Pour les 81 000 joueurs testeurs, c’était comme vivre dans un monde avec une date d’expiration connue à l’avance. Et contrairement aux études philosophiques classiques basées sur des sondages et des suppositions, là on avait des données brutes, précises, et massives sur ce que les gens font vraiment.

Les chercheurs se sont appuyés sur ce qu’ils appellent le mapping principle. L’idée c’est que les joueurs agissent en ligne comme dans la vraie vie. Bon, c’est vrai que perdre son avatar n’est pas exactement comme perdre sa vie (quoique, allez expliquer ça à un joueur qui vient de perdre son level 50 avec full stuff épique, ok les boomers ? ^^). Mais quand vous avez investi 300 heures à bâtir votre royaume virtuel, la claque psychologique reste bien réelle. C’est un peu comme effacer votre disque dur sans backup, mais avec plus de dragons et de sortilèges.

Et les résultats sont plutôt encourageant pour notre prochaine fin du monde. En effet, y’a pas eu de chaos généralisé. On aurait pu croire que tout le monde allait se transformer en psychopathe, tuer son voisin, piller les maisons virtuelles et foutre le feu à tout ce qui bouge. Mais non. La plupart des joueurs n’ont pas vraiment changé leur comportement… Même en sachant que demain tout disparaissait, ils ont continué à jouer normalement.

C’est presque décevant, non ?

Alors vous allez me dire “Moi je suis pas comme ça, si mon serveur WoW ferme demain je vais tout péter ! J’suis un déglingo, un fou dans ma tête !!”. Mouais. Les stats sont contre vous les amis. Vous allez probablement juste continuer à farmer vos objets rares et à spammer le chat de guilde comme d’habitude.

Par contre c’est vrai, quelques marginaux ont bien pété les plombs. Les chercheurs ont détecté une hausse du PK (player killing, c’est quand vous tuez un autre joueur de votre propre camp, ce qui est considéré comme un meurtre dans le jeu…) mais ça a concerné seulement 334 joueurs sur 81 000. Donc pas vraiment American nightmare…

Ceux qui on abandonné le navire en cours de route, genre 3 semaines avant l’apocalypse, sont ceux qui sont devenus les plus toxiques pour la communauté. Ceux qui sont restés jusqu’au bout par contre, ont gardé une forme de loyauté envers la communauté, même quand ils savent que tout va disparaître. C’est assez révélateur sur l’attachement social.

Par exemple, en analysant les chats du jeu, les chercheurs ont mesuré ce qu’ils appellent le valence score. C’est un indicateur de positivité dans le langage et devinez quoi ? Hé bien au lieu de devenir déprimants ou agressifs, les échanges dans les canaux sociaux sont devenus légèrement plus joyeux à l’approche de la fin. Les joueurs ont augmenté leurs interactions… plus de messages échangés, plus de groupes formés pour des quêtes. Un peu comme si, face à l’apocalypse, les gens se rapprochaient au lieu de s’éloigner.

Mais alors, est-ce qu’on continue à se battre pour s’améliorer quand on sait que demain tout s’efface ?

Martin Luther aurait dit “Même si je savais que le monde disparaît demain, je planterais quand même mon pommier”. Et bien les joueurs d’ArcheAge, eux, n’ont pas planté de pommiers et encore moins mangé de la compote… Non, l’étude montre en réalité une grosse baisse des activités de progression. Il y a eu moins de quêtes complétées, moins de montées de niveau, moins de changements de compétences. Les joueurs ont carrément abandonné tout ce qui concerne l’amélioration de leur personnage.

Bah oui pourquoi s’emmerder à farmer de l’XP pendant 8 heures si demain votre magnifique niveau 50 redevient niveau 0 ?

Par contre, ils n’ont pas arrêté de jouer pour autant. Ils ont juste changé leurs priorités. Plus de construction de maisons (parce que bon, une maison virtuelle qui va être détruite dans 3 jours, autant la construire et en profiter maintenant), plus de crafting d’items, plus d’interactions sociales. Bref, des activités qui apportent une satisfaction immédiate plutôt qu’un bénéfice à long terme.

Alors posez-vous la question. Est ce que vous êtes plutôt team “je reste jusqu’au dernier screenshot avec ma guilde” ou de la team “je me barre 2 semaines avant insultant tout le monde” ?

Parce que statistiquement, si vous êtes du genre à ragequit, vous avez 78% de chances de devenir un serial killer virtuel avant de partir. Les scientifiques l’ont prouvé, bon courage pour votre karma de merde ^^.

Bon après, il faut quand même relativiser car ArcheAge n’est qu’un jeu vidéo, et pas la vraie vie. Les chercheurs le reconnaissent eux-mêmes, personne ne meurt pour de vrai à la fin de la bêta (heureusement quand même ^^) mais cette recherche a des implications concrètes.

Pour les développeurs de jeux, ça aide à comprendre quels comportements peuvent servir de signaux d’alerte pour détecter les joueurs qui vont quitter le jeu. Si quelqu’un commence à supprimer ses personnages et à PK à tour de bras, c’est probablement qu’il est sur le départ ! Pour les chercheurs en sciences sociales, c’est également une mine d’or. Avoir accès à 270 millions de décisions humaines dans un contexte de fin annoncée, avec des règles du jeu parfaitement contrôlées et connues, c’est le genre de dataset dont on ne peut que rêver dans les études traditionnelles.

Et pour nous, simples mortels ?

Et bien ça confirme quelque chose d’assez réconfortant. Face à la fin du monde, la plupart des gens ne deviennent pas des monstres. Ils se rapprochent des autres, renforcent leurs liens sociaux, et arrêtent juste de se projeter dans un futur qui n’existe plus.

Donc si demain on vous annonce que la vraie apocalypse arrive (pas celle du jeu vidéo hein, la vraie avec les robots tueurs de Trump, les zombies de Poutine ou l’astéroïde piloté par des aliens dont parlent les complotistes en ce moment), vous n’allez probablement pas piller le supermarché du coin mais plutôt appeler vos potes pour une dernière soirée pizza-bière.

Source

Hackez votre mémoire en modifiant votre visage

Par : Korben
3 novembre 2025 à 09:46

Utkarsh Gupta, chercheur à l’Anglia Ruskin University de Cambridge, vient de publier une étude dans Scientific Reports de Nature qui va vous faire halluciner. Pour retrouver vos souvenirs d’enfance, il suffit de hacker votre propre visage ! Hé oui, on peut littéralement débloquer sa mémoire avec un simple filtre photo de vous plus jeune.

Car votre cerveau garde vos souvenirs d’enfance derrière une porte verrouillée dont votre visage d’enfant est la clé !

Le principe est simple… vous prenez 50 adultes, vous leur montrez leur propre visage en live sur un écran, mais modifié par un filtre pour ressembler à leur tête de gamin. Ce genre de filtres bébé qui traînent sur Snapchat et Instagram…

Et là, résultat de malade : ceux qui ont vu leur visage d’enfant se sont souvenus de beaucoup plus de détails de leur enfance que ceux qui voyaient leur visage d’adulte. Vraiment beaucoup plus !

Cette technique s’appelle l’enfacement illusion. C’est une illusion cognitive où votre cerveau se fait avoir. Il pense que le visage qu’il voit sur l’écran, c’est le vôtre, comme si vous vous regardiez dans un miroir. D’habitude, l’enfacement illusion sert aux neuroscientifiques pour étudier la plasticité de la représentation de soi mais là, les chercheurs l’ont détournée pour créer une sorte de machine à remonter le temps low-tech.

Votre mémoire est comme un trousseau de clés où chaque visage que vous avez eu dans votre vie correspond à une clé différente. Avec votre tête d’adulte, vous n’avez accès qu’aux souvenirs récents, c’est à dire les titres qui passent en boucle sur votre playlist mentale. Mais avec votre visage d’enfant, vous accédez aux deep cuts, aux morceaux oubliés tout au fond de votre disque dur cérébral.

Une sorte de reverse engineering de la mémoire, si vous voulez.

L’enfacement illusion fonctionne grâce à une stimulation multisensorielle synchrone. Concrètement, vous voyez des touches tactiles sur le visage à l’écran en même temps que vous sentez ces touches sur votre propre visage. Votre cerveau fait alors la connexion et se dit : “Ok, ce visage là-bas, c’est moi”. C’est exactement le même mécanisme que l’illusion de la main en caoutchouc, vous savez, quand on arrive à vous faire croire qu’une fausse main posée sur une table est la vôtre.

Du coup, qui êtes-vous vraiment ? Votre tête actuelle ? Toutes vos tronches du passé ? Ou la somme de toutes ces versions ?

Si vous voulez tester ça vous même, trouvez un bon filtre et suivez ce tuto de Utkarsh :

Cette méthode pourrait beaucoup aider dans tout ce qui est travail thérapeutique ou pour aider les victimes de traumatismes à accéder à des souvenirs enfouis. Et si vous savez coder une application mobile, vous pouvez même devenir très riche en proposant la première app qui débloque vos souvenirs d’enfance ;-)))

Bon, il y a quand même un truc à garder en tête c’est que cette technique ouvre des portes, mais il faut faire attention à ce qui se cache derrière. La recherche a montré par exemple que des enfants exposés à de la réalité virtuelle pouvaient développer de faux souvenirs… Donc manipuler la perception corporelle pour accéder aux souvenirs, c’est très puissant, mais ça demande quand même un peu de précautions.

Je sais pas si vous allez essayer mais si ça marche, faites moi un mail, je suis vraiment curieux.

Source

Lemokey Keyboard With Analog Keys Triggers 4 Actions Per Press

Par : JC Torres
7 novembre 2025 à 11:07

The mechanical keyboard market has split into factions that rarely speak to each other. Gaming boards chase millisecond advantages with features most people will never configure, while design-focused options prioritize clean lines at the expense of functionality. Premium keyboards exist in both categories, but they seldom bridge the gap between looking appropriate in a minimalist workspace and delivering the kind of technical depth that competitive players actually use.

The Lemokey L1 HE addresses this gap with a CNC-milled aluminum chassis that weighs nearly two kilograms and looks deliberate rather than flashy. Available in white with yellow accents, black, or silver, the 75% layout includes macro keys and a programmable roller on the left side that defaults to volume control but accepts custom assignments. The metal construction and clean lines work on desks where aesthetics matter.

Designer: Lemokey (Keychron)

The switches underneath are where things get interesting. Gateron’s double-rail magnetic switches use Hall Effect sensors instead of physical contact points, which sounds technical until you realize what it enables. Every key’s activation point adjusts from feather-light to deliberate across a 3.6mm range. Set your movement keys to hair-trigger sensitivity. Configure typing keys deeper so resting fingers don’t accidentally fire off characters. The keyboard adapts to how you work rather than forcing adaptation the other way.

Press a key partway, and one action triggers. Press deeper, and a different command fires. Deeper still, another. Release at the right depth and a fourth activates. This isn’t theoretical; it changes how certain games and workflows operate once you stop thinking in binary keypresses. Walking versus running becomes pressure instead of separate keys. Multi-key shortcuts collapse into single presses with varying depth. Finger gymnastics get replaced by pressure control.

Switching to analog mode turns the keyboard into something closer to a controller. Racing games suddenly respond to how deeply you press acceleration keys, not just whether they’re pressed at all. The magnetic switches detect these pressure variations smoothly enough that steering feels genuine rather than approximated. People who prefer keyboards over controllers gain functionality that previously required switching input methods entirely.

The web-based configurator runs through any modern browser without installation, working identically across operating systems. Remapping happens quickly. Macros are built through straightforward menus. The keyboard connects wirelessly at 1000Hz polling for gaming or switches between three Bluetooth devices for productivity. Battery lasts long enough that charging becomes a weekly task rather than a daily concern.

Typing produces sounds that feel dampened and substantial rather than hollow or sharp. Multiple foam layers and gasket mounting create that quality, along with stabilizers that keep larger keys smooth. The double-shot PBT keycaps handle daily wear without developing shine, and the metal body prevents any flex during aggressive typing sessions. RGB lighting exists but stays subdued enough not to dominate the aesthetic.

The L1 HE occupies unusual territory between gaming keyboards and professional boards. It delivers rapid trigger modes and analog control alongside a build quality and appearance that work in spaces where RGB unicorn vomit would draw complaints. The programmable roller, magnetic switches, and four-action keys make it technically ambitious, while the design keeps it visually restrained.

The post Lemokey Keyboard With Analog Keys Triggers 4 Actions Per Press first appeared on Yanko Design.

I Replaced My iPhone Alarm with this Literature Clock and it made my mornings 5x Stress-Free

Par : Sarang Sheth
7 novembre 2025 à 02:45

Your phone tells you it’s 7:23 AM and cloudy. NovellaMate tells you the same information through a passage from Dickens or Neruda, transforming raw data into something you actually want to read. The difference matters more than you’d think, because most of us have forgotten that time and weather aren’t just functional details to be consumed and discarded. They’re the backdrop to our lives, the quiet constants that shape mood, memory, and even creativity. A clock that treats them like poetry instead of spreadsheets isn’t just a novelty; it’s a quiet rebellion against the way we’ve been conditioned to interact with technology.

I’ll admit, when I first heard about the NovellaMate being a smart clock, my skepticism flared up like a bad WiFi connection. Another “smart” gadget for the nightstand? Another Kickstarter darling promising to revolutionize the way we wake up? But then I watched the demo video, and something clicked. This isn’t about smarter alarms or better sleep tracking. It’s about designing an object that respects the ritual of timekeeping, that understands how deeply literature can embed itself in the mundane, and that for some people, life isn’t a routine, it’s a movie or a book being played out as the main character. The kind of thing that makes you pause mid-morning, coffee in hand, because the clock just read you a line from One Hundred Years of Solitude that somehow fits the way the light is slanting through your window. That’s not a feature; that’s an experience. And in a market flooded with devices that prioritize efficiency over emotion, an experience like the NovellaMate feels magical.

Designers: Mark Chow, Jueer Lee, Stan Lee & Natto Kang

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The specs, when you dig into them, reveal a product that’s been thought through with unusual care. NovellaMate’s database doesn’t just pull random quotes from a generic pool; it’s a curated collection of handpicked literary passages, each tied to a specific minute of the day or a weather condition. Rain at 3:47 PM? There’s a quote for that. Clear skies at dawn? Another. The clock doesn’t just tell you it’s 10:12 AM; it finds a way to make 10:12 AM feel like a moment worth noticing. The team behind it claims to have spent over a year compiling and categorizing these quotes, working with literary experts to ensure the selections aren’t just famous but meaningful. That’s the kind of detail that separates a gimmick from something genuinely compelling, the difference between a product that gets used for a week and one that becomes part of your daily rhythm.

NovellaMate inspires us everyday.

Unlike most smart displays that shout information at you, NovellaMate leans into subtlety. The time and weather are presented through literature, either displayed in text or read aloud in a voice that’s designed to feel more like a friend sharing a favorite passage than a robot reciting data. The audio is paired with soft, adaptive lighting and ambient music, creating a wake-up routine that’s closer to a sunrise than an alarm. NovellaMate compares it to being nudged awake by a particularly thoughtful librarian, which, let’s be honest, is a vibe we could all use more of. The physical design reinforces this ethos: walnut grain, vegan leather, a warm glow that acts as an earthy antithesis to the plastic, glass, and metal boxes we associate with IoT devices today.

NovellaMate telling the time.

Of course, the elephant in the room is whether this thing actually works as a clock. The short answer is yes, but don’t expect this to replace your Swiss Chronograph. NovellaMate does tell the time, and it does so accurately, but it’s not designed for glance-and-go utility. If you’re the type of person who needs to know the exact second to time your morning sprint to the office, this isn’t for you. The device prioritizes immersion over immediacy- that’s a deliberate choice, one that forces you to slow down, which people with tight mechanical schedules will see as a trade-off, but to the target audience, it feels like being a protagonist of a book. The weather functionality relies on an internet connection to pull local data, so if your WiFi is acting up, you might get a generic quote instead of one tailored to a sudden downpour. These aren’t dealbreakers, but they’re worth noting if you’re someone who values precision over poetry.

NovellaMate telling the weather.

And sure, with time the same quotes may just become a tad bit repetitive, which is why the NovellaMate promises to constantly add newer quotes to its vast database. The team has hinted at regular updates, with new quotes and even seasonal themes added over time, which suggests they’re thinking long-term. There’s also the quote-saving feature, which lets you build a personal collection of favorites, turning the device into a kind of interactive anthology. That’s a smart move, because it gives users a reason to keep engaging with the clock beyond the initial charm. Still, the success of this hinges on execution. If the updates are sparse or the quotes start repeating too often, the illusion shatters.

What’s most striking about NovellaMate is how it reframes the role of technology in our lives. So much of what we interact with daily is designed to optimize, to streamline, to make us more efficient. NovellaMate does the opposite. It asks us to linger. It turns the act of checking the time into an opportunity for reflection, a tiny pause in the rush of the day. Given how all our devices are constantly demanding our attention, a clock that whispers instead of shouts feels like a small act of resistance, a refreshing reminder that technology can do more than just solve problems. Sometimes, it can make life a little more beautiful.

The NovellaMate comes in across 2 variants – an 8GB one and a 16GB one, which determines how vast its internal database of quotes will be. The 8GB variant is priced at $179, while the 16GB costs $199 (just an extra 20 bucks). Each NovellaMate ships with a 1-year warranty, starting January 2026, so your new year can begin on a much more poetic note!

Click Here to Buy Now: $179 $279 ($100 off). Hurry, only 142 of 150 left!

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A Rectangular Bladeless Fan? This Design Breaks All the Rules

Par : Ida Torres
7 novembre 2025 à 01:30

You know how some designs just make you stop scrolling? That’s exactly what happened when I came across this bladeless fan by Foshan Perfect Industrial Design. It’s not your typical circular fan that we’ve all gotten used to seeing since Dyson popularized the concept. This one’s rocking a square base, and honestly, it’s kind of genius.

Let me explain why this caught my attention. We’ve been conditioned to think that fans, bladeless or not, should be round. It makes sense, right? Air flows in circular patterns, so circular fans seem like the natural choice. But here’s where this design gets interesting. The team behind this fan decided to challenge that assumption and built their concept around a square-based design language. And it’s not just about being different for the sake of standing out.

Designer: Foshan Perfect Industrial Design

The real innovation here is what they’re calling 5D air circulation. Now, I’ll admit that sounds like marketing speak at first, but stick with me. Traditional bladeless fans work by hiding a propeller in the base that sucks air in and pushes it through a ring-shaped opening. The expelled air creates what’s called negative pressure, which pulls even more surrounding air through the ring, multiplying the airflow by up to 15 times.

This square design takes that concept and apparently amplifies it with a focused air duct system. Instead of just sending air in one general direction like circular fans tend to do, this focused duct system accelerates and directs the airflow more precisely. Think of it like the difference between a garden hose with a regular nozzle versus one with a spray gun attachment. Same water source, but way more control and power.

What I find particularly clever about the square form factor is how it fits into modern living spaces. Most of our furniture, shelves, and room layouts are based on right angles and straight lines. A square-based fan just sits more naturally on a desk, side table, or shelf without that awkward “where do I put this round thing” moment we’ve all experienced. It’s one of those design decisions that seems obvious once you see it, but took real creative thinking to actually execute.

The bladeless fan category itself has come a long way since it first hit the market. These devices are safer than traditional fans because there are no exposed blades that curious kids or pets can stick their fingers into. They’re also typically quieter and more energy-efficient. But they’ve mostly followed the same aesthetic playbook, which is why seeing a square interpretation feels refreshing.

This design won recognition from the MUSE Design Awards, which celebrates innovative product design across categories. And it’s not hard to see why. It takes an established product category and reimagines it in a way that’s both functional and aesthetically interesting. The square form doesn’t just look different, it potentially offers better spatial efficiency and air direction control. I think what makes this design work is that it doesn’t sacrifice function for form. The square base isn’t just a stylistic choice; it’s integrated with the technical improvements like that focused air duct system. That’s the sweet spot in product design, where aesthetics and engineering work together rather than competing for attention.

For anyone who’s into tech, design, or just appreciating when everyday objects get thoughtfully reimagined, this fan is worth a second look. It’s a reminder that even in mature product categories, there’s still room for innovation when designers are willing to question the assumptions we’ve all been making. Sometimes the best ideas come from asking the simplest questions, like “does a fan really need to be round?” Whether this square bladeless fan becomes the new standard or remains a cool design experiment, it’s already succeeded in making us think differently about an appliance we barely notice. And that’s kind of the whole point of good design, isn’t it?

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UK Government Commissions Skills Review for AI in Finance

6 novembre 2025 à 14:52

Firms and policymakers must act now to ensure the UK workforce “is equipped to lead the way in digitisation, innovation, and adoption.”

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Logitech's sleek G515 Lightspeed TKL keyboard delivers "no-fuss, low-profile" gaming without the bulk or the big bucks

Newegg is offering a limited-time 31% discount for the Logitech G515 Lightspeed, along with a $15 discount code for it, giving PC gamers a chance to own this slickly designed, well-performing TKL keyboard for less.

Image of the Logitech G515 LIGHTSPEED TKL Wireless Gaming Keyboard.

What is AMD's 'Gorgon Point' APU? Here's what I know so far about the next-gen chip.

Rumors and leaks suggest that AMD is working on a new Gorgon Point APU for 2026. Here's everything I know so far.

Lisa Su, chair and chief executive officer of Advanced Micro Devices Inc. (AMD), holds an artificial intelligence processor during the Computex conference in Taipei, Taiwan, on Monday, June 3, 2024.

Handy - Un outil de reconnaissance vocale incroyable (et open source)

Par : Korben
28 octobre 2025 à 07:38

Je suis dégoûté parce que je viens de payer un abonnement pour un logiciel qui fait exactement ça, sauf que bah là, Handy , c’est gratuit. L’idée derrière ce logiciel, c’est un outil de speech to text qui fonctionne uniquement en local. Pas d’abonnement, tout est gratuit, et pas de cloud… il faut juste configurer un raccourci clavier. Et ensuite vous parlez et le texte apparaît comme par magie.

A la base, l’idée de cet outil est venue d’un accident. CJ se casse le doigt et il est plâtré pendant six semaines. Du coup il lui est impossible de taper normalement. Il cherche alors des outils de transcription vocale.

Par exemple, Dragon NaturallySpeaking, mais bon, 100 balles, ça fait chier. Google Docs aussi propose ce genre de fonctionnalités, mais uniquement en ligne. Et ça envoie tout dans le cloud, donc bonjour à confidentialité. Quant à Windows Speech Recognition, c’est bugué et assez limité. Bref, toutes les alternatives qu’il a trouvées étaient soit payantes, soit nécessité une connexion permanente vers des serveurs tiers.

Alors CJ a fait ce que font les devs quand un problème les agace. Non pas aller sur Reddit pour dire de la merde random sur moi, mais plutôt coder une solution qui fonctionne super bien !

Et au lieu de la garder pour lui ou de la rendre payante lui il a décidé de tout mettre en open source avec une licence MIT.

Et ce que vous êtes en train de lire précisément maintenant, et bien je suis en train de le dicter. Et ça marche dans les emails, les formulaires web, les éditeurs de texte, peu importe. Et comme je vous le disais, toute la transcription se fait localement sur votre machine. Et tout ça grâce à quoi ? Et bien grâce à Whisper d’OpenAI, dont je vous ai déjà parlé beaucoup de fois.

Handy est codé en Rust pour la performance et la sécurité et surtout cross plateforme, c’est-à-dire qu’il marche ou Linux, macOS et Windows. Et au niveau de la config, il y a quelques options comme le choix de la langue ou le mode d’enregistrement avec le raccourci clavier, soit vous faites du push to talk, soit vous faites une écoute en continu.

Ce truc est génial aussi bien pour l’accessibilité que pour la reconnaissance vocale en elle-même qui est plutôt utile dans la vie de tous les jours. D’ailleurs, il y a plusieurs modèles IA disponibles, comme tous les modèles Whisper, mais aussi un modèle que je ne connaissais pas, qui s’appelle Parakeet et qui franchement fonctionne très bien. C’est celui que j’utilise actuellement.

Testez si ce truc fonctionne bien sur votre vieux PC mais moi en tout cas sur mon Mac de dernière génération c’est encore plus rapide que ce que j’avais avec un modèle Whisper sur mon outil payant.

Voilà, si vous cherchiez un outil de reconnaissance vocale, vous pouvez vous arrêter là parce que vous venez de trouver. Et non pas parce qu’il est parfait, mais parce que comme c’est open source, vous pouvez vous-même le rendre parfait pour vos usages (Le code est sur GitHub ).

Merci à Lilian pour le partage de ce projet absolument génial !

Article dictée intégralement à l’aide de Handy (et corrigé manuellement pour les quelques erreurs de transcription)

Nike Just Made a Puffer Jacket You Can Inflate in 15 Seconds

Par : Ida Torres
29 octobre 2025 à 14:20

Remember when Nike put air bubbles in sneakers and everyone thought it was the coolest thing ever? Well, the Swoosh just did it again, but this time with a jacket that you can literally pump up or deflate like an air mattress. Meet the Therma-Fit Air Milano Jacket, and yes, it’s as wild as it sounds.

The jacket, which Nike is calling its most technically engineered garment ever, features what the brand has dubbed A.I.R. Technology (that stands for Adapt. Inflate. Regulate., not artificial intelligence). At first glance, it looks like any other sleek Nike puffer. But here’s the clever part: you can adjust how puffy it actually is depending on how cold you are. No more sweating through your coat after walking up a flight of stairs or shivering because you dressed for the wrong temperature.

Designer: Nike

The concept is brilliantly simple. Instead of stuffing the jacket with down feathers or synthetic insulation like traditional puffers, Nike filled the baffles with air. Using a small pump (think inflatable pool toy, but make it fashion), you can inflate the jacket in about 15 seconds. Deflate it, and it compresses down to something closer to a lightweight windbreaker. Nike is marketing it as “four jackets in one,” which honestly isn’t far off.

This isn’t Nike’s first rodeo with inflatable outerwear. The brand experimented with air bladders in jackets for about two decades, most notably with the 2008 ACG Airvantage jacket that’s now a grailed collector’s item. But the Air Milano takes those early experiments and refines them with nearly five decades of Nike Air innovation (the same tech that revolutionized sneakers in 1978).

What makes this jacket particularly interesting from a design perspective is how it breaks free from traditional puffer construction. Most down jackets are limited by horizontal quilting patterns because you need those channels to keep the insulation evenly distributed. With air as the insulator, Nike’s designers could create body-mapped volumes and customize the jacket’s shape without those constraints. The result is a two-layer composite laminate material that can transition from slim to puffy in seconds while maintaining its structure.

Team USA athletes will debut the Air Milano at the 2026 Winter Olympics in Milan as part of their official medal ceremony look, which feels fitting given the jacket’s name. It’s a smart showcase for technology that sits at the intersection of performance, design, and just plain cool factor. After all, watching someone pump up their jacket courtside or in the stands is going to turn heads.

The jacket integrates with Nike’s broader FIT system, working alongside familiar technologies like Dri-Fit moisture-wicking and Storm-Fit weather protection. This positions the Air Milano not as some gimmicky one-off, but as part of Nike’s ongoing commitment to performance innovation that actually solves real problems. And the problem here is universal: temperature regulation during activity is annoying. You’re either too hot or too cold, constantly adding or removing layers like some sort of fashion onion. According to Danielle Kayembe, Expert in Apparel Product Innovation Management at Nike, the jacket represents a blend of athlete science and data-driven design to create responsive, engineered garments. The brand studied years of data illustrating the challenges of competing in cold weather before landing on this solution.

The big question, of course, is whether this will hit the consumer market, and if so, when. Nike hasn’t announced a release date yet, though they’ve confirmed it won’t be cheap when (or if) it does launch. For now, it remains a Team USA exclusive. Beyond the practical applications, the Air Milano is just fun. In an era where so much tech feels either invisible or overly complicated, there’s something refreshingly tactile about pumping up your jacket. It’s the kind of design that makes people ask, “Wait, what is that?” And in a market saturated with similar-looking puffers, that’s no small feat.

Whether the Air Milano becomes as iconic as the Air Max or remains a fascinating footnote in Nike’s innovation archives remains to be seen. But one thing’s certain: Nike just reminded us that sometimes the best innovations come from asking a simple question. If we can put air in shoes, why not jackets?

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7 Best Home Upgrades For Millennials Who Finally Have Disposable Income

29 octobre 2025 à 11:40

Millennials have reached their financial stride, and their homes are becoming canvases for expressing refined taste and technological sophistication. Gone are the days of hand-me-down furniture and makeshift solutions. Today’s design-conscious millennials seek products that blend cutting-edge functionality with museum-worthy aesthetics. These seven exceptional home upgrades represent the perfect intersection of form, function, and thoughtful innovation, transforming living spaces into personal sanctuaries.

The modern millennial home isn’t just about having nice things—it’s about curating experiences. Each piece serves multiple purposes: as an aesthetic statement, a conversation starter, and a genuine life enhancement. These products understand that luxury isn’t about excess but about precision, sustainability, and the kind of thoughtful design that makes everyday rituals feel extraordinary while addressing the unique challenges of contemporary living.

1. BØYD Espresso Machine

The BØYD espresso machine concept from NYZE Studio represents everything millennials crave in kitchen appliances: architectural beauty meets coffee perfection. This isn’t just another espresso maker hiding in the corner of your counter. With its bold geometric lines and sculptural presence, the BØYD commands attention while delivering the kind of café-quality coffee that transforms your morning routine into a mindful ritual. The minimalist aesthetic strips away visual noise, creating a centerpiece that enhances rather than clutters your carefully curated kitchen space.

Functionality drives every design decision, from the perfectly arched handle that fits naturally in your grip to the intuitive interface that eliminates morning fumbling. The BØYD understands that great design isn’t about showing off complexity but about making the complex feel effortless. Your guests will admire its museum-piece appearance, but you’ll appreciate how it simplifies the art of espresso making. This machine doesn’t just brew coffee; it elevates the entire experience of starting your day with intention and style.

What we like

  • Museum-quality design transforms the kitchen counter into a gallery space.
  • Intuitive interface eliminates complexity from morning coffee routine.

What we dislike

  • Concept status means availability remains uncertain for immediate purchase.
  • Minimalist design may lack traditional espresso machine features that some users expect.

2. Harmony Flame Lamp

 

The Harmony Flame Lamp brings the primal appeal of fire into your home with sophisticated safety and sustainability. Crafted using the same meticulous techniques employed by musical instrument makers, this brass beauty burns clean bioethanol fuel that produces no smoke, odor, or harmful emissions. The dancing flames create an ever-changing light show across the lamp’s reflective brass surface, casting warm shadows that transform any room into an intimate retreat. Whether positioned on your dining table during dinner parties or gracing your patio for evening conversations, it delivers authentic fire without installation headaches.

This handcrafted masterpiece represents the kind of artisanal quality that mass production cannot replicate. Each lamp bears the subtle variations that mark true craftsmanship, making your piece genuinely unique. The bioethanol fuel system means instant ambiance without dealing with gas lines, electrical connections, or ventilation requirements. Simply fill, light, and enjoy the mesmerizing flames that have captivated humans for millennia. The Harmony Flame Lamp proves that sustainable design doesn’t mean sacrificing the visceral pleasure of real fire.

Click Here to Buy Now: $239.00

What we like

  • Handcrafted brass construction ensures each piece is unique and durable.
  • No installation required allows flexible placement throughout the home and outdoor spaces.

What we dislike

  • Bioethanol fuel creates ongoing operational costs compared to electric alternatives.
  • Open flame requires careful attention and may not suit homes with small children or pets.

3. ClearFrame CD Player

The ClearFrame CD Player resurrects physical music media with the reverence it deserves. Housed in crystal-clear polycarbonate, this transparent design transforms album covers into miniature art exhibitions while exposing the elegant circuitry within. The square silhouette frames each CD like a gallery piece, celebrating both the music and the visual artistry that makes physical albums irreplaceable. With Bluetooth 5.1 connectivity and a seven-hour rechargeable battery, it adapts to modern listening habits while honoring the ritual of choosing, handling, and experiencing complete albums as artists intended them.

This player understands that music consumption has become too disposable, too disconnected from the artistic vision behind each release. By making the CD and its cover art visible elements of the listening experience, the ClearFrame encourages deeper engagement with music. The exposed black circuitry turns technology into art, creating visual interest even when silent.

Click Here to Buy Now: $199.00

What we like

  • Transparent design displays album artwork while playing, enhancing the visual music experience.
  • Multiple mounting options allow flexible integration into any room’s aesthetic.

What we dislike

  • CD-only playback limits compatibility with other physical formats like vinyl.
  • Battery life requires regular charging for extended listening sessions.

4. Dyson V8 Cyclone Cordless Vacuum

Dyson’s upgraded V8 Cyclone represents the evolution of cleaning technology that actually makes maintenance enjoyable. With thirty percent more suction power than its predecessor and up to sixty minutes of runtime, this cordless powerhouse eliminates the frustration of dragging heavy machines between rooms or hunting for outlets. The new trigger-free operation means no more hand fatigue during extended cleaning sessions, while compatibility with existing attachments protects your investment in the Dyson ecosystem. The upcoming self-emptying dock will further reduce hands-on maintenance, making this the ultimate set-and-forget cleaning solution.

Dyson’s cyclone technology maintains consistent suction throughout the battery life, ensuring the last room gets the same attention as the first. For millennials balancing demanding careers with home pride, the V8 Cyclone delivers professional-level cleaning without professional-level time investment.

What we like

  • Extended battery life and increased suction power cover larger areas more effectively.
  • Trigger-free operation eliminates hand fatigue during extended cleaning sessions.

What we dislike

  • Premium pricing positions it above many cordless vacuum alternatives.
  • Self-emptying dock availability timeline remains unclear for immediate purchase.

5. Invisible Shoehorn

The Invisible Shoehorn proves that even the most mundane objects deserve thoughtful design consideration. This stainless steel tool addresses the daily struggle of putting on shoes without bending over, protecting both your back and your socks from tears and snags. When placed in its transparent acrylic stand, the shoehorn virtually disappears, becoming an intriguing sculptural element rather than utilitarian clutter. The long handle eliminates lower back strain while the polished surface glides smoothly against delicate fabrics, making shoe-wearing effortless and elegant.

This design speaks to millennials who appreciate when everyday objects receive the same attention as statement pieces. The transparent stand creates visual magic, making the shoehorn seem to float in space while remaining easily accessible. The stainless steel construction ensures durability that outlasts cheaper alternatives, while the smooth finish prevents the sock damage that makes rushed mornings even more stressful. By hiding in plain sight, the Invisible Shoehorn maintains your carefully curated aesthetic while solving a genuine daily frustration with sophisticated engineering.

Click Here to Buy Now: $299.00

What we like

  • Transparent stand creates a floating illusion that enhances rather than clutters decor.
  • Ergonomic length eliminates back strain and makes shoe-wearing effortless for all ages.

What we dislike

  • Stainless steel material may feel cold during the winter months without warming.
  • Transparent design requires regular cleaning to maintain an invisible aesthetic appeal.

6. AEG FAVORIT Dishwasher

The AEG FAVORIT 9000 series redefines kitchen appliances by operating at whisper-quiet 35 decibels, quieter than most ambient household noise. This SuperSilent technology means running cycles during dinner parties, movie nights, or early morning routines without disrupting conversations or entertainment. The AquaSave system achieves ten percent better energy efficiency than EU A-class ratings while using as little as 8.4 liters per cycle. Smart spray arm activation distributes water only where needed, maximizing cleaning power while minimizing resource consumption, perfect for environmentally conscious millennials.

Open-plan living demands appliances that integrate seamlessly into social spaces rather than dominating them with mechanical noise. The FAVORIT’s engineered hydraulics and optimized software create an almost meditative washing experience that enhances rather than detracts from home ambiance. The targeted water distribution ensures sparkling results on full loads while the exceptional energy efficiency reduces both environmental impact and utility costs. For millennials hosting frequent gatherings or maintaining busy lifestyles, this dishwasher provides effortless cleanup without social disruption.

What we like

  • Ultra-quiet 35-decibel operation allows running cycles during social gatherings or entertainment.
  • AquaSave technology reduces water usage significantly while maintaining superior cleaning performance.

What we dislike

  • Premium engineering and quiet technology command a higher purchase price than standard models.
  • Advanced features may require a learning curve for optimal efficiency and performance.

7. Smart Tea Pot

The Smart Tea Pot revolutionizes tea preparation through app-connected precision and biometric personalization. Six advanced sensors analyze your heart rate, finger temperature, and environmental conditions to customize each brew for your current mood and physical state. The comprehensive tea database contains optimal brewing parameters for countless varieties, ensuring authentic flavor profiles whether you’re exploring new blends or perfecting familiar favorites. This technology transforms tea drinking from a routine beverage consumption into a personalized wellness ritual, delivering exactly what your body needs in each moment.

This intelligent brewing system eliminates guesswork while deepening your connection to tea culture and personal well-being. The app interface makes professional-grade tea accessible to beginners while providing customization options that satisfy expert preferences. Environmental sensors adjust brewing parameters for seasonal changes, altitude differences, and humidity variations, ensuring consistent results regardless of external conditions. For wellness-focused millennials seeking mindful moments in hectic schedules, this smart teapot creates perfect brewing experiences that support both physical health and mental clarity through personalized tea therapy.

Click Here to Buy Now: $349.00

What we like

  • Biometric sensors personalize each brew based on current mood and physical state.
  • Comprehensive database ensures optimal brewing for a wide variety of tea types and preferences.

What we dislike

  • Complex sensor technology may require regular calibration and software updates for accuracy.
  • App dependency means brewing capabilities are limited during connectivity or technical issues.

Curating the Perfect Millennial Home

These seven products represent more than home upgrades—they embody a generational shift toward thoughtful consumption and experiential living. Millennials aren’t just buying appliances; they’re curating lifestyles that reflect their values: sustainability, technology integration, aesthetic sophistication, and genuine functionality improvement. Each product addresses the unique challenges of modern living while delivering the kind of design excellence that turns daily routines into meaningful rituals.

The future of home design lies in products that seamlessly blend cutting-edge technology with timeless aesthetic principles. These seven upgrades prove that having disposable income isn’t about buying more—it’s about buying better, choosing pieces that enhance rather than complicate, and creating spaces that truly reflect who you are and how you want to live. For millennials who’ve waited to achieve financial stability, these pieces represent rewards for patience and foundations for decades of enhanced living experiences.

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Kensington Trackball Has a Scroll Ring and 16 Programmable Buttons

Par : JC Torres
29 octobre 2025 à 10:07

Most creative pros and power users know the pain of wrist fatigue and cluttered desks that come from long hours of editing, designing, or producing content. Traditional mice and trackpads force you to compromise between comfort, precision, and desk space, especially during marathon sessions where every movement adds up to strain and discomfort by the end of the day. Finding an input device that solves all three remains surprisingly difficult.

The Kensington Expert Mouse TB800 EQ is a new flagship trackball that rethinks the desktop experience for demanding professionals. With its award-winning design, ambidextrous form, and deep customization capabilities, it’s built to make demanding workflows feel effortless and even a little bit luxurious. Winner of both the iF Design and Red Dot Awards for 2025, it’s as much about visual presence as performance.

Designer: Kensington

The TB800 EQ stands out with a sculptural, symmetrical body, matte black finish, and a large 55mm trackball nestled at its center for precise control. The low, angled profile supports a natural hand position for both left- and right-handed users, actively minimizing fatigue and repetitive strain during extended use. Every detail, from the ribbed scroll ring to the smooth button layout, is crafted for both comfort and visual appeal.

The optical tracking system delivers ultra-precise, responsive control with minimal hand movement required, with a polling rate up to 1kHz for completely lag-free performance during intensive work. The adjustable scroll ring lets you switch effortlessly between smooth and line-by-line scrolling depending on the task, while two side scrolls handle horizontal movement and precise zoom control for navigating complex timelines or detailed designs.

Up to 16 programmable functions can be assigned using the free Kensington Konnect software, letting you tailor the trackball specifically for video editing, music production, CAD work, or any creative workflow that demands shortcuts. Plug-and-play works immediately out of the box for basic use, but power users can dive deep into customization to match their exact needs and preferred working style.

The TB800 EQ connects to up to four devices simultaneously through two Bluetooth connections, one 2.4GHz wireless connection, and one USB-C wired connection, so you can instantly switch between computers and tablets without re-pairing or fumbling with settings. The rechargeable battery lasts up to four months on a single charge, and USB-C charging means you never have to swap batteries or interrupt work mid-project.

Made with 47 percent post-consumer recycled plastic, the TB800 EQ balances professional performance with environmental responsibility. Registration unlocks an extended version of Avid Pro Tools Intro+ software, giving sound engineers access to industry-standard tools. Backed by a three-year warranty and Kensington’s professional support, this trackball is built for years of reliable, comfortable use in demanding creative environments.

For anyone who wants their desk to feel as good as it looks while maintaining precision control throughout long creative sessions, the TB800 EQ is a sculptural, functional upgrade that finally treats the trackball as both a tool and a design statement. It’s the kind of investment that pays dividends in comfort, efficiency, and workspace satisfaction for professionals who spend hours at the computer daily.

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Ambi - Du bruit blanc sous iOS sans débourser un centime

Par : Korben
20 octobre 2025 à 09:12

J’aime bien les bruits blancs pour me concentrer ou taper une petite sieste dans un endroit pas adapté pour ça :). Mon préféré c’est tout ce qui est bruit de cabine d’avion de ligne et je sais que d’autres préfèrent les effets genre feu qui crépite, bruit de la pluie…etc. Y’a des playlists entières de ça sur Spotify et même des applications même si en général elles sont un peu nazes.

Ces apps, ça démarre toujours avec une version gratuite limitée à 5 minutes, puis un vieux paywall pour débloquer les sons, et une notification tous les soirs à 22h pour vous rappeler de méditer. Sans parler des pubs qui cassent l’ambiance toutes les 10 minutes. Bref, c’est tellement relou qu’on finit par chercher “bruit de pluie 10 heures” sur YouTube comme un sauvage.

Mais y’en a quand même une qui sort du lot. Elle s’appelle Ambi et elle fait… du bruit. De la pluie, des vagues, des oiseaux, du bruit brun…etc. Y’a pas de coach virtuel à la con, pas de communauté à rejoindre, pas d’abonnement à payer… Elle fait juste du bruit et ça c’est cool car c’est plutôt rare de nos jours.

L’app fonctionne 100% offline. Tous les sons sont embarqués, et vous pouvez mixer plusieurs sons ensemble avec des volumes individuels pour chaque piste. Genre pluie + vagues + oiseaux si vous voulez recréer une plage tropicale sous l’orage. Vous avez aussi un timer qui va de 5 minutes à 10 heures, ou infini si vous voulez juste laisser tourner toute la nuit.

Puis comme c’est gratuit et sans tracker pourquoi s’en priver ?

Vous pouvez la télécharger ici sur l’ App Store .

Source

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