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Samsung's fastest gaming monitor just hit an all-time low — 500Hz for under $800

Samsung’s Odyssey OLED G6 gaming monitor is down to its lowest price yet, offering a 500Hz refresh rate, QD-OLED visuals, and burn-in protection for $799.99.

Samsung Odyssey OLED G6 gaming monitor deal graphic

Best controller for Call of Duty: Black Ops 7 — play like a pro on Xbox and PC, whatever your budget

Call of Duty: Black Ops 7 is still best played on controller, even on PC, but you're going to want to have the right one. Here are the best options right now for Xbox and PC.

Razer Raiju V3 Pro and Razer Wolverine V3 Pro

We gave this Xbox Ally case a perfect score, and we adore it even more with a Black Friday price tag — the Killswitch is flawless

There is a 60% discount deal being offered by dBrand for its Killswitch Ultra Kit, a protective case for gaming handhelds. We gave its Travel Edition a rare, perfect 5/5 review score.

dBrand Killswitch installed on a front facing Xbox Ally X and a back facing Xbox Ally.

Magicbrake - Handbrake en mode facile

Par : Korben
19 novembre 2025 à 08:34

HandBrake c’est un chef-d’œuvre open source qui fait, en gros, tout ce qu’on peut rêver en terme de conversion vidéo…

Ainsi, si vous voulez juste transformer une vidéo en MP4 qui marche sur votre téléphone, HandBrake est capable de vous proposer 147 options, 23 presets différents, des onglets pour les codecs, les sous-titres, les filtres, l’audio multi-pistes. Ensuite, vous cliquez sur OK en priant pour que le preset par défaut fasse le taf !

Et c’est ça le problème car c’est un super outil mais pour le maitriser, faut faire 18 formations ;-). Heureusement Magicbrake dit stop à cette folie !

Car Magicbrake c’est une app macOS qui ne permet de faire qu’UNE chose. Vous glissez une vidéo dessus, vous cliquez sur le bouton, et vous récupérez un MP4. Y’a pas de menu, pas d’options et encore moins de documentation à lire et ça c’est cool !

Techniquement, c’est un wrapper GUI qui utilise HandBrakeCLI avec le preset “Very Fast 1080p30” préconfigué. C’est con mais ça fera plaisir aux gens qui n’ont pas envie de se prendre la tête avec l’interface d’Handbrake qui ressemble à un cockpit d’Airbus.

Voilà, Magicbrake c’est juste un problème réel résolu avec le moins de code possible et également un bon rappel que des fois, la meilleure solution c’est la simplicité.

Bref, pour la majorité des gens qui veulent juste convertir une vidéo de leur GoPro, leur drone, ou récupérer un vieux fichier AVI des années 2000, Magicbrake fera bien le taf. Après vous voulez vous lancer dans le choix d’un bitrate ou l’incrust de sous titres, pas le choix, faudra aller sur Handbrake.

Le site officiel Magicbrake est ici !

Itoa - Pour convertir une image en ASCII Art

Par : Korben
19 novembre 2025 à 08:16

Vous avez un iPhone qui prend des photos 48 mégapixels, un écran Retina qui affiche 254 pixels par pouce, et des GPU qui font tourner des jeux en 4K mais ce que vous n’avez pas c’est Itoa , un outil web qui fait exactement l’inverse puisqu’il transforme vos images haute-définition en une grille de caractères ASCII monochrome / couleur de 10 symboles maximum (Par exemple : .:-=+*#%@).

Car l’ASCII art, c’est littéralement la mise à mort volontaire de l’image. Vous prenez quelque chose qui a besoin de millions de pixels pour exister et vous le réduisez à une poignée de caractères typographiques et en 2025, ça continue !

Sur que itoa (ça veut dire “image to ascii art”, au fait) fait ça très bien ! C’est donc, vous l’aurez compris, un convertisseur image-vers-ASCII codé en React et Vite qui tourne directement dans votre navigateur. Vous glissez dessus une image JPG, PNG ou GIF, et hop, l’outil vous la transforme en grille de caractères.

Deux modes sont dispo : monochrome pur et dur, ou couleur où chaque caractère hérite de la teinte du pixel d’origine. Vous pouvez aussi contrôler la taille de sortie (petit, moyen, grand) et exporter le résultat en PNG si vous voulez le partager ou l’imprimer.

Techniquement, itoa utilise l’API Canvas HTML5 pour analyser votre image. Ensuite, l’image est redimensionnée en gardant son ratio, puis chaque pixel est analysé. Pour le mode monochrome, l’algorithme calcule la luminance et ensuite l’outil mappe la valeur sur une échelle de caractères allant du plus clair (.) au plus foncé (@). Et pour le mode couleur, chaque pixel conserve sa couleur RGB d’origine via des balises HTML.

Bien sûr, itoa n’est pas le seul convertisseur ASCII du monde. Y’a pas exemple ManyTools.org qui fait le job depuis des années, Folge.me avec son interface moderne et ses options couleur, ou encore ASCII-Art-Generator.org qui peut exporter en SVG.

Bref, si vous aimez la nostalgie tech ou si vous voulez illustrer des .txt, c’est l’outil qu’il vous faut !

A découvrir ici !

iMessage Exporter - Pour faire un backup de vos conversations iMessage

Par : Korben
19 novembre 2025 à 07:29

Vous avez combien de messages iMessage sur votre Mac ?

10 000 ? 50 000 ? Plus ????

Vous en avez des amis, dites moi ! Et maintenant, petite question piège : Combien de ces messages pouvez-vous réellement exploiter en dehors de l’app Messages d’Apple ?

Hé bien la réponse va vous surprendre (non) : zéro !

Hé oui, car vos conversations sont stockées dans une base SQLite quelque part sur votre disque dur , mais Apple a fait en sorte que vous ne puissiez rien en faire. Les pièces jointes sont planqués dans des dossiers obscurs avec des noms aléatoires, les métadonnées sont éclatées sur une quinzaine de tables, et les timestamps sont au format Apple (pas Unix). Vous pouvez donc ouvrir la base avec DB Browser si vous voulez, mais vous allez juste pleurer du sang devant votre écran et perdre votre joie de vivre.

Et le plus beau dans tout ça c’est qu’Apple ne propose AUCUN moyen d’exporter vos messages. Y’a rien. Y’a des boutons d’export pour vos photos, pour vos mails, pour vos contacts, mais pour vos SMS et iMessages, c’est podzob !

Donc si vous voulez quitter l’écosystème Apple et migrer vers Android (mais qui fait ça ??? lol), bonne chance pour récupérer ces 10 ans de conversations torrides avec Monique de la compta. Et si vous avez besoin d’archiver des échanges professionnels pour raisons légales, à part faire des centaines de captures écran ou de copier coller, j’vois pas.

Heureusement, un dev nommé ReagentX en a eu marre de cette situation et a créé imessage-exporter, un outil open source en Rust qui fait exactement ce qu’Apple refuse de faire à savoir vous donner accès à VOS propres données dans un format lisible et portable.

L’outil tourne sur macOS évidemment, mais aussi sur Linux et Windows. Comme ça, même si vous avez viré votre Mac depuis 3 ans, vous pouvez quand même récupérer votre ancienne base iMessage et l’exporter tranquillement depuis votre machine Ubuntu ou Windows.

Et au niveau des formats d’export, vous avez le choix entre du txt et du html. Le format html est particulièrement bien foutu parce qu’il recrée l’interface visuelle d’iMessage avec vos bulles bleues et grises, les heures d’envoi, et surtout il préserve tous les médias : photos, vidéos, audios, tout y passe. Vous vous retrouvez avec un site html statique que vous pouvez ouvrir dans n’importe quel navigateur et parcourir comme si vous étiez dans l’app Messages, sauf que là c’est rien qu’à vous et personne peut vous le reprendre (sauf le karma ^^).

Pour l’install, si vous êtes à l’aise avec Rust, hop, un simple cargo install imessage-exporter fera l’affaire. Sinon y’a un package Homebrew (brew install imessage-exporter) ou des binaires précompilés sur la page du projet pour Mac Intel et Apple Silicon.

Notez qu’il vous faudra aussi installer ImageMagick et ffmpeg pour la conversion des pièces jointes, mais rien de sorcier. Ensuite, côté utilisation, c’est de la ligne de commande pure et dure. Par exemple, pour exporter toutes vos conversations en html avec les médias dans votre dossier personnel, vous tapez :

imessage-exporter -f html -c clone

Si vous voulez exporter uniquement les conversations avec un contact spécifique, vous pouvez filtrer par numéro de téléphone :

imessage-exporter -f html -c clone -t "0612345678"

Et si votre base iMessage est corrompue ou que vous soupçonnez des problèmes, l’outil intègre aussi une fonction diagnostic qui va scanner la base et vous remonter les anomalies.

Et l’outil gère iMessage, RCS, SMS, MMS, les conversations de groupe, les messages formatés, les threads de réponse, les messages édités, les traductions, les sondages, les votes, et même les arrière-plans de chat custom. C’est ouf ! Et ça c’est parce que ReagentX maintient ce projet depuis des années et suit les updates Apple en temps réel, ce qui n’est franchement pas une mince affaire vu qu’Apple change régulièrement le schéma de leur base.

Normal que ce projet cartonne !

Voilà si vous tenez un minimum à vos données, allez faire un tour sur le repo GitHub d’imessage-exporter … çaa prend 10 minutes à installer, et vous dormirez mieux en sachant que vos échanges et autres souvenir seront conservés bien au chaud sur votre prochain backup.

Et un grand merci à Lorenper de m’avoir signalé ce projet.

SimpMusic - L'app Android qui libère Youtube Music

Par : Korben
19 novembre 2025 à 06:37

Google a YouTube Music ave un budget illimité, des équipes entières de devs, des serveurs partout dans le monde… et pourtant une autre app Android open source fait mieux le job ! Cette app c’est SimpMusic et vous allez l’adorer !

Car oui, YouTube Music officiel , c’est bridé à mort. Y’a pas lecture possible en tâche de fond sans l’option premium, y’a des pubs et des trackers partout et pas de canvas comme sur Spotify (canvas, ce sont les petites vidéos qui tournent en boucle quand vous lisez une chanson). Bref, c’est pas ouf.

Du coup, le dev de SimpMusic a eu pour idée de balancer tout ce que YouTube Music officiel refuse de vous donner : De la lecture sans pub ET en tâche de fond (vous pouvez sortir de l’app et la musique continuera à jouer), de quoi vous balader dans les nouveaux podcasts et les tubes du moment et autres playlists et y’a même du cache offline et la possibilité de vous lancer dans la lecture de paroles synchronisées avec la musique. SimpMusic offre aussi un SponsorBlock intégré, et des fonctionnalités comme le retour des dislike, le support Android Auto, des suggestions et traduction IA, et un timer qui coupe tout au bout d’un moment si vous vous endormez en musique… Bref, que des bonnes idées !

Et tout cela est codé en Kotlin et utilise les API cachées de YouTube Music. C’est donc du bon gros reverse engineering pur et simple. D’où le côté beta de l’app qui peut parfois se comporter bizarrement. Mais si ça vous dit de tester, vous pouvez choper ça sur F-Droid, IzzyOnDroid, ou directement sur les releases GitHub. Évidemment, vous ne la trouverez pas sur le Play Store puisque Google n’aime pas ce genre d’app. Ils ont même banni Spotube de leur store officiel.

Quoiqu’il en soit, si un jour Google peut décider de couper les API “cachées” ou de bannir l’app, ça sera très facile pour eux. Comme d’hab, c’est un jeu du chat et de la souris entre les devs et le géant de la tech.

Merci à Lorenper de m’avoir signalé ce projet et chapeau à maxrave-dev pour avoir osé coder ce que Google refuse de donner.

Docker Manager - Pour gérer vos conteneurs depuis votre smartphone

Par : Korben
17 novembre 2025 à 10:09

Vous vous souvenez de la dernière fois où vous avez dû redémarrer un container Docker en urgence depuis votre téléphone, planqué dans les chiottes du resto un jour de St Valentin ?

Le minuscule clavier, la connexion SSH qui rame, les commandes qu’on tape mal parce que l’autocorrect veut absolument transformer “docker ps” en “docker pas”, l’écran trop petit pour lire les logs… Bref, la grosse merde !!

Heureusement, Docker Manager débarque pour transformer ce cauchemar en expérience qui fait plaisir aux yeux. C’est une app Android qui gère vos containers Docker à distance, et c’est tellement bien foutu que vous allez enfin arrêter d’ouvrir votre laptop n’importe où juste pour faire un simple restart.

C’est vrai que faire du SSH depuis un smartphone, ça a toujours été possible. Y’a même plein d’apps terminal mobiles, de clients fait pour ça, même des bidouilles pour se connecter à vos serveurs. Mais “possible” et “agréable”, c’est pas vraiment la même chose.

Grâce à Docker Manager ce sera donc possible ET agréable ! Vous gérez déjà Docker, vous connaissez déjà les commandes, vous savez ce que vous faites mais au lieu de vous faire taper des commandes dans un terminal de 5 pouces, l’app vous offre une interface utilisateur carrée avec des boutons, des statistiques en temps réel, des logs lisibles, et même un shell interactif quand vous en avez vraiment besoin !

Vous connectez donc vos serveurs via SSH (mot de passe ou clé, comme d’hab), et hop, vous aurez accès à tout. Start/stop/restart de containers, inspection des images, gestion des volumes et des networks, stats CPU/RAM en direct… Tout ce que vous feriez normalement en SSH, mais sans vous arracher les yeux sur un terminal mobile.

Autre truc sympa, l’app supporte plusieurs serveurs, donc vous pouvez switch entre votre VPS perso, votre homelab, et votre serveur de prod en deux tapotages ^^. Elle gère aussi les VPN comme Tailscale, donc si vos serveurs sont derrière un réseau privé, pas de problème. Elle propose même des thèmes light/dark, parce que oui, même en pleine nuit à 3h du matin quand un container plante, vous avez le droit à votre petit confort visuel.

L’app supporte aussi Podman. Vous configurez juste votre CLI Docker custom, et ça marche ! Et en plus, c’est open source ! Vous pouvez même faire du cleanup système pour virer les images et containers qui traînent histoire de faire un peu de ménage.

L’app est dispo sur le Play Store et sur GitHub pour ceux qui veulent build depuis les sources ou juste regarder le code. Testez, vous verrez, ça change la vie.

Merci à Friendly_0day pour le partage !

Freewrite Wordrunner Counts Words With Clicking Mechanical Wheels

Par : JC Torres
19 novembre 2025 à 09:45

Writers spend more time with their keyboards than any other tool, yet most options are either gaming boards covered in RGB lights or cheap office slabs optimized for cost rather than comfort. Neither category really thinks about what writers actually need, which is a keyboard that can keep up with long sessions without killing your wrists and maybe even help you stay focused when the blank page starts feeling oppressive.

Freewrite’s Wordrunner is a mechanical keyboard built specifically for writing, complete with a built-in mechanical word counter and sprint timer. It works with any device that accepts a USB or Bluetooth keyboard, from laptops and desktops to tablets and phones, and its core features live in the hardware rather than in yet another app or cloud service that you’ll forget to open halfway through your writing session.

Designer: Freewrite

The standout feature is the Wordometer, an eight-digit electromechanical counter with rotating wheels driven by a coreless motor and controlled by an internal microprocessor. It tracks words in real time using a simple algorithm based on spaces and punctuation, stays visible even when the keyboard is off, and can be reset with a mechanical lever to the left of the display. The counter makes a soft clicking sound as the wheels turn, giving you tactile and audible feedback every time you hit a milestone.

The keyboard also includes a built-in sprint timer that lets you run Pomodoro-style sessions or custom writing sprints without leaving your desk. Subtle red and green lights keep you on track, and you can configure the timer to count up or down depending on how you prefer to work. The standard function row has been replaced with writer-centric keys like Find, Replace, Print, and Undo, plus three programmable macro keys labeled Zap, Pow, and Bam for whatever shortcuts you use most.

The typing experience is what you’d expect from a premium mechanical keyboard. High-quality tactile switches, multiple layers of sound dampening, and a gasket mount design deliver what beta testers kept calling “so satisfying.” Each switch is rated for eighty million presses, which should be enough to see you through multiple novels without the keys wearing out. The die-cast aluminum body gives the board a heft and solidity that plastic keyboards can’t match, keeping it planted on your desk no matter how fast your fingers fly.

Tucked into the top right corner is a multi-directional joystick that controls media playback and volume, so you can adjust your music without touching the mouse or breaking flow. Connectivity is equally flexible. The Wordrunner supports wired USB-C and Bluetooth, pairs with up to four devices at once, and switches between them with a keystroke. It works with Windows, macOS, iPadOS, and Android without requiring special software, which means you can move it between machines without reconfiguring anything.

Wordrunner is designed for writers who want their keyboard to be more than a generic input device. It turns progress into something physical with the mechanical word counter, structures writing sessions with the built-in timer, and wraps it all in a solid, retro-industrial chassis that looks like a specialized tool rather than consumer electronics. It’s less about flashy features and more about making the act of writing feel intentional every time you sit down to work.

The post Freewrite Wordrunner Counts Words With Clicking Mechanical Wheels first appeared on Yanko Design.

HR’s Role in Preventing Insider Threats: 4 Best Practices

Par : Zac Amos
19 novembre 2025 à 06:25

Navigating insider threats is tricky for any company. The IT department might notice increased activity as a hacker attempts to breach databases from the outside, but those inside the organization? They already have access and trust.

The post HR’s Role in Preventing Insider Threats: 4 Best Practices appeared first on TechRepublic.

Networking Toolbox - La boite à outil open source de l'admin réseau

Par : Korben
7 novembre 2025 à 11:00

Vous êtes admin réseau et vous en avez marre de jongler entre différents outils pour calculer un masque de sous-réseau, vérifier un enregistrement DNS, ou tester une config DHCP ?

Ça tombe bien puisque Networking Toolbox débarque avec tous les outils réseau dont vous avez besoin dans une seule interface plutôt propre et carrée.

Le projet est développé par Alicia Sykes , une développeuse qui a déjà pas mal de projets open-source à son actif et son idée c’est de regrouper plus d’une centaine d’utilitaires réseau au même endroit, sans dépendances tierces, sans tracking, et avec une interface qui fonctionne aussi bien sur desktop que sur mobile.

Le site propose des outils dans cinq grandes catégories. Du calcul de sous-réseaux, avec des calculateurs IPv4 et IPv6, de la planification VLSM, des outils CIDR pour convertir des masques ou générer des plages IP. Ensuite, les diagnostics réseau : lookups DNS, vérifications TLS, tests de connectivité, analyses HTTP et email. Vous avez aussi des générateurs pour DHCP et DNS, avec création d’enregistrements, validation DNSSEC, et configuration de zones complètes. Et bien sûr, tout un tas d’utilitaires divers pour convertir, valider, et manipuler des données réseau.

Ce qui est pratique, c’est que vous pouvez bookmark n’importe quel outil avec un clic droit. Ça le rend accessible offline et l’épingle en haut de votre page d’accueil. Si vous utilisez souvent les mêmes choses, ça évite de naviguer dans les menus à chaque fois. L’interface supporte ausis plusieurs langues, plusieurs thèmes visuels, et se contrôle entièrement au clavier.

Niveau techno, c’est du Svelte avec TypeScript, compilé en SvelteKit. Les calculs se font côté client, donc pas de latence serveur et le code est publié sous licence MIT. Vous pouvez donc le déployer sur votre propre infrastructure si vous ne voulez pas utiliser l’instance publique.

3 options principales s’offrent à vous : un conteneur Docker qui se lance avec une ligne de commande, un déploiement sur des plateformes cloud comme Vercel ou Netlify, ou un build statique que vous hébergez où vous voulez.

Pour Docker, c’est hyper fastoche. Vous tapez

docker run -p 3000:3000 lissy93/networking-toolbox

et l’interface est alors accessible sur localhost:3000. Si vous préférez compiler depuis les sources, le repo est ici sur Codeberg . Vous le clonez, vous installez les dépendances avec yarn, et vous lancez le serveur de dev avec yarn dev. Le projet se compile en build statique, en build Node.js, ou avec des adaptateurs pour GitHub Pages et autres hébergeurs statiques…

Le plus intéressant, c’est que Networking Toolbox propose aussi une API gratuite, sans clé, sans restrictions CORS. Si vous développez vos propres outils ou scripts d’automatisation réseau, vous pouvez interroger l’API directement sans config particulière pour par exemple, convertir un masque, valider une plage IP, ou générer un enregistrement DNS programmatiquement !

Voilà, si vous administrez des réseaux ou si vous étudiez les infras, testez-le. Je pense que vous gagnerez du temps et vous arrêterez de chercher “subnet calculator” sur Google toutes les cinq minutes.

Merci à Lorenper pour l’info !

MocoLlamma - Ollama gérable depuis iPhone, iPad et Vision Pro

Par : Korben
7 novembre 2025 à 09:00

Vous avez installé Ollama sur votre Mac et vous êtes le plus joyeux de tous les mammifères car vous faites tourner Llama 3.x en local comme un chef. Et puis un soir, posé dans votre canapé avec votre iPad de bourgeois capitaliste, vous vous dites que ce serait bien de pull un nouveau modèle. Et là, vous réalisez qu’il va falloir sortir le MacBook, ouvrir un terminal, taper ollama pull mistral, attendre et attendre… Grosse flemme non ?

Hé oui, Ollama reste un outil en ligne de commande. C’est génial pour les devs, mais galère pour le reste et vous avez beau avoir de la puissance de calcul dans votre poche avec un iPhone ou un iPad, c’est impossible de gérer vos modèles sans SSH et sans Terminal.

Heureusement, MocoLlamma vient combler ce fossé. C’est une app de gestion Ollama pour macOS, iOS, iPadOS, et même visionOS si vous avez ce truc. C’est donc une vraie app native avec interface graphique, développée en Swift et SwiftUI dans laquelle ous ajoutez vos serveurs Ollama, et où vous gérez vos modèles, et vous testez vos LLM via un chat basique.

L’app s’organise autour de trois onglets. Le premier, Server, vous permet d’ajouter et de switcher entre plusieurs serveurs Ollama. Vous pouvez ainsi renommer chaque serveur, gérer les connexions, bref, tout ce qu’il faut pour jongler entre votre Mac local, votre serveur, ou votre instance cloud si vous en utilisez une.

Le second onglet, Model, affiche tous les modèles disponibles sur le serveur sélectionné. Vous voyez ainsi les infos de chaque modèle, vous pouvez les trier par taille, les ajouter ou les supprimer. Comme ça, plus besoin de taper ollama list pour savoir ce qui tourne. Tout est là, visuellement, avec la possibilité de gérer vos modèles d’un tapotage bien senti.

Le troisième onglet, Chat, permet de tester rapidement un modèle. C’est volontairement basique et l’idée n’est pas de remplacer ChatGPT ou Open WebUI, mais juste de vérifier qu’un modèle répond correctement. Genre, vous venez de pull Qwen 3, et vous voulez voir s’il fonctionne avant de l’intégrer dans votre workflow. Hop, quelques questions rapides dans le chat, et vous savez.

Il existe bien sûr des tonnes d’alternatives de GUI pour Ollama comme Open WebUI , LM Studio , Jan , GPT4All … Mais aucune ne supporte nativement visionOS ou les iPad / iPhone. Alors que MocoLlamma, si.

C’est actuellement la seule app qui vous permet de gérer vos LLM locaux depuis ces appareils Apple… C’est assez niche c’est vrai mais ça peut rendre service.

Le nom “MocoLlamma” est ce qu’on appelle un mot valise de “Model”, “Control”, “Ollama”, et “Manage”. C’est moche de ouf, c’est pas super à retenir, mais au moins ça décrit exactement ce que fait l’app.

Y’a la version gratuite qui est disponible sur GitHub, mais uniquement pour macOS (c’est sous license MIT) et la version payante, à 1,99 dollars sur l’App Store, supporte macOS, iOS, iPadOS, et visionOS. La différence principale pour l’app macOS c’est surtout les mises à jour automatiques. Vous payez 2 balles pour le confort.

Et là, un point crucial, sachez que MocoLlamma ne collecte AUCUNE donnée utilisateur. Bref, cette appli vient combler le trou qui se trouve entre “j’ai installé Ollama” et “je peux gérer mes modèles depuis mon iPhone”. Si vous avez ce besoin, c’est donc à considérer.

Merci à Lorenper pour la découverte.

Votre cerveau compresse les images 40 fois mieux qu'un algo

Par : Korben
7 novembre 2025 à 08:50

Vous avez, j’imagine, probablement des dizaines de milliers de photos sur votre disque dur. Ça représente peut-être quelques centaines de Go, peut-être 1 To si vous êtes à l’aise en espace de stockage. C’est beaucoup ?

Pas tant que ça si on pense un peu à votre cerveau. Lui, il stocke depuis toujours des décennies de souvenirs dans environ 1,5 kg de matière organique qui consomme moins qu’une ampoule LED.

Comment est-ce qu’il fait ?

Hé bien, une équipe du Weizmann Institute of Science vient peut-être de le découvrir et au passage, changer la compression d’images telle qu’on la connaît.

Le projet s’appelle Brain-IT , et leur idée c’est de reconstruire des images à partir des signaux fMRI (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle) de votre cerveau. En gros, ils scannent votre activité cérébrale pendant que vous regardez une image, et ils arrivent à reconstruire ce que vous avez vu. Le papier scientifique est dispo sur arXiv si vous parlez leur langue.

Évidemment, ce genre de recherche, c’est pas nouveau mais Brain-IT est plutôt un franc succès car le process permet d’obtenir les mêmes résultats que les méthodes précédentes avec seulement 1 heure de données fMRI, contre 40 heures pour les autres approches.

En gros, ça représente 97,5% de données en moins pour obtenir le même résultat. Trop fort non ?

En fait, si Brain-IT peut faire ça, c’est parce que les scientifiques ont découvert comment votre cerveau compresse les images de manière hyper efficace. Et d’ailleurs, ce truc pourrait bien inspirer de nouveaux algorithmes de compression pour nos ordis.

Brain-IT utilise en fait ce qu’ils appellent un “Brain Interaction Transformer” (BIT). C’est un système qui identifie des “clusters fonctionnels” de voxels cérébraux. Un voxel, c’est l’équivalent d’un pixel mais en 3D, et chaque voxel représente environ 1 million de cellules dans votre cerveau.

Le truc génial, c’est que ces clusters fonctionnels sont partagés entre différentes personnes, comme si nous avions tous la même bibliothèque de “primitives visuelles” câblée dans nos têtes. Ce sont des schémas de base que notre cerveau utilise pour reconstruire n’importe quelle image.

Brain-IT reconstruit donc les images en deux passes. D’abord les structures de bas niveau (les formes, les contours), puis les détails sémantiques de haut niveau (c’est un chat, c’est un arbre, c’est votre tante Huguette). C’est un peu comme le JPEG progressif que l’on voyait s’afficher lentement avec nos modem 56K, mais en infiniment plus smart.

Du coup, si on comprend comment le cerveau compresse les images, on pourrait créer de nouveaux formats vidéo ultra-légers. Imaginez un Netflix ou un Youtube qui streame en “brain-codec” à 1/40e de la bande passante actuelle. Ça changerait pas mal de choses… Et c’est pareil pour l’IA générative car actuellement, on entraîne des modèles avec des millions d’images durant des jours alors que notre cerveau, lui, apprend à reconnaître un visage en quelques expositions.

Et grâce à ses modèles de diffusion, Brain-IT est même capable de reconstruire visuellement ce que voit le cerveau ! Par contre, Brain-IT n’a pour le moment été testé que sur des images “vues” et pas des choses imaginées…

Mais les scientifiques n’écartent pas l’idée que ce soit possible donc ce n’est qu’une question de temps avant qu’on puisse capturer en image ses rêves par exemple.

Voilà, j’ai trouvé ça cool parce que ça montre que notre cerveau est probablement le meilleur système de compression d’images jamais créé et qu’on commence à peine à comprendre comment il fonctionne.

Merci Dame Nature !

Voilà, si vous voulez creuser, le code et les détails techniques sont sur la page du projet Brain-IT , et le paper complet est dispo sur arXiv .

Source

La véritable histoire des noms de domaine

Par : Korben
5 novembre 2025 à 15:12

Vous vous êtes déjà demandé comment on est passé de six extensions de domaine en 1985 à plusieurs milliers aujourd’hui ? Ou qui a enregistré le tout premier .com de l’histoire ? Hé bien vous allez pouvoir découvrir tout ça grâce au site dotcom.press qui a compilé 40 ans d’histoire des noms de domaine dans une chronologie interactive plutôt bien foutue.

Si comme moi, vous aimez vous plonger dans l’Histoire d’Internet, allez jeter un œil !

L’idée du projet, c’est donc de raconter l’évolution technique et humaine du web à travers le prisme des noms de domaine. Car derrière chaque .com, .org ou .net, il y a une histoire faite de batailles juridiques, de décisions politiques, d’arnaques monumentales, et parfois d’anecdotes complètement WTF.

La page couvre la période allant de 1983 à 2026, avec des événements clés présentés chronologiquement. Vous découvrirez par exemple que les 5 premières extensions (.com, .org, .edu, .gov, .mil) ont été définies en octobre 1984 dans la RFC 920, mais n’ont été mises en ligne qu’en 1985 accompagné de .net ajouté sur le tard. Ou encore que Network Solutions a eu le monopole complet de l’enregistrement des domaines jusqu’en 1999, quand l’ICANN a fini par leur imposer de la concurrence.

Le site explique aussi les enjeux autour des noms de domaine. Par exemple pourquoi Verisign détient toujours le monopole du .com et du .net en 2025, avec plus de 170 millions de domaines enregistrés et 1,5 milliard de dollars de revenus annuels. Ou comment le prix de gros d’un domaine est passé de 100 dollars dans les années 90 à 9 dollars en 1999, puis 6 dollars en 2000.

Il y a aussi des trucs plus exotiques comme l’histoire du .yu yougoslave volé pendant les guerres des Balkans ou comment voice.com a été acheté pour 30 millions de dollars en 2019, et n’affiche aujourd’hui qu’un texte moche et une adresse email.

Bref c’est une super timeline avec des images d’époque, des citations d’experts comme Tim Berners-Lee (évidemment), et des liens vers des tas de ressources complémentaires si vous voulez creuser un sujet.

Voilà, je me suis dit que si vous enseignez l’informatique, ou si vous bossez dans le web, ça devrait vous plaire.

Bonne lecture !

Screen Now - Le service de screencast qui met la honte à toute l'industrie

Par : Korben
4 novembre 2025 à 10:36

Un développeur qui s’ennuyait s’est dit qu’il allait se faire un petit side-projet histoire de s’occuper un peu. Rien de foufou, juste reproduire Screen Studio (30 balles par mois) dans un navigateur et en full gratos pour que tout le monde puisse en profiter !

Et je pense que le gars a créé quelque chose qui va forcement faire grincer pas mal de dents dans l’industrie du screen recording !

Screen Studio, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un peu la Rolls des outils d’enregistrement d’écran sous macOS. Des animations fluides, du zoom automatique, des effets 3D sympas, bref tout ce qu’il faut pour faire des vidéos de démo qui claquent la fesse molle de vos mamans et de vos papas. Le seul problème, c’est que ça coûte un cuy (c’est un rongeur ) et que c’est réservé aux utilisateurs Mac. Et ça, ça laisse quand même pas mal de monde sur le carreau.

Le créateur de Screen Now a donc eu l’idée de faire la même chose, mais gratuit, et utilisable directement dans le navigateur. Comme ça, pas d’installation, pas de compte à créer… Vous ouvrez Chrome (marche pas sous Firefox), vous allez sur le site, et vous lancez l’enregistrement de votre screencast.

La liste des fonctionnalités fait un peu peur parce qu’il y a beaucoup de choses mais vous allez voir c’est très cool. Y’a par exemple la possibilité de mettre votre vidéo d’écran en vue 3D avec perspective, rotation et contrôle d’angle, exactement comme avec les outils pros.

Y’a moyen aussi de mettre des animations d’entrée et de sortie personnalisables avec fade, slide et pop. Y’a aussi de l’upload de backgrounds personnalisés en PNG, JPG ou WebP (et une bonne liste de background proposés par l’outil). Du zoom amélioré avec timeline interactive, du Picture-in-Picture pour votre tête et des effets de flou sur l’arrière-plan de la caméra. La timeline pour le montage propose aussi de la duplication d’éléments.

Vous pouvez même capturer l’audio de votre système en même temps que votre micro, avec mixage automatique pour un son équilibré. Le cropping vidéo gère l’ajustement du ratio et les overlays texte sont entièrement personnalisables.

Le plus dingue, c’est que le projet a bénéficié d’optimisations techniques assez impressionnantes. Le rendering vidéo est maintenant 10 fois plus rapide qu’au début, le sync audio-vidéo a été corrigé pour éliminer 99% des problèmes de freezing à l’export et bien sûr, Screen Now est une PWA (Progressive Web Apps), ce qui signifie que vous pouvez l’installer comme une vraie application sur votre ordinateur tout en gardant les avantages du web.

L’auto-save fonctionne via le stockage du navigateur (local storage) et vous pouvez gérer plusieurs projets et exporter tout ça en MP4 ou GIF avec des réglages de qualité et résolution.

La forme de caméra peut être circulaire en plus des classiques rectangulaire et carrée et il y a des raccourcis clavier pour accélérer le workflow. Bref, tout ce qu’on attend d’un outil semi-pro.

Bref, si vous voulez vous lancer dans le screencast ou tout simplement enregistrer une démo rapide ou une explication dans le cadre d’un dépannage, l’outil est accessible sur screen.now .

Merci à Cg2i pour le partage de cette découverte.

L'apocalypse arrive et ça va bien se passer

Par : Korben
3 novembre 2025 à 11:33

En général, quand on parle de fin du monde, c’est soit du blabla philosophique autour d’une bière, soit c’est Bruce Willis qui sauve l’humanité avec une perceuse. Mais cette fois, on va aller un peu plus loin que ça… Car une équipe de chercheurs a trouvé le moyen d’observer pour de vrai comment les gens se comportent quand ils savent que tout va disparaître.

Pour cela, ils ont utilisé le MMORPG ArcheAge. C’est moins spectaculaire qu’un astéroïde géant ou qu’une guerre thermonucléaire, mais les données sont meilleures !

Ah Reum Kang de l’Université de Buffalo et ses collègues ont pour cela analysé 270 millions d’enregistrements de comportements durant la 4ème bêta fermée du jeu ArcheAge en 2011 et 2012. Le principe c’est qu’à la fin de la bêta fermée, tous les personnages sont supprimés, toute progression est perdue, tous les objets virtuels disparaissent… Vous avez passé 11 semaines à construire votre empire virtuel, à farmer vos légendaires, à monter votre guilde au top… Et pouf, tout disparait et y’a pas de Ctrl+Z possible. Désolé.

Pour les 81 000 joueurs testeurs, c’était comme vivre dans un monde avec une date d’expiration connue à l’avance. Et contrairement aux études philosophiques classiques basées sur des sondages et des suppositions, là on avait des données brutes, précises, et massives sur ce que les gens font vraiment.

Les chercheurs se sont appuyés sur ce qu’ils appellent le mapping principle. L’idée c’est que les joueurs agissent en ligne comme dans la vraie vie. Bon, c’est vrai que perdre son avatar n’est pas exactement comme perdre sa vie (quoique, allez expliquer ça à un joueur qui vient de perdre son level 50 avec full stuff épique, ok les boomers ? ^^). Mais quand vous avez investi 300 heures à bâtir votre royaume virtuel, la claque psychologique reste bien réelle. C’est un peu comme effacer votre disque dur sans backup, mais avec plus de dragons et de sortilèges.

Et les résultats sont plutôt encourageant pour notre prochaine fin du monde. En effet, y’a pas eu de chaos généralisé. On aurait pu croire que tout le monde allait se transformer en psychopathe, tuer son voisin, piller les maisons virtuelles et foutre le feu à tout ce qui bouge. Mais non. La plupart des joueurs n’ont pas vraiment changé leur comportement… Même en sachant que demain tout disparaissait, ils ont continué à jouer normalement.

C’est presque décevant, non ?

Alors vous allez me dire “Moi je suis pas comme ça, si mon serveur WoW ferme demain je vais tout péter ! J’suis un déglingo, un fou dans ma tête !!”. Mouais. Les stats sont contre vous les amis. Vous allez probablement juste continuer à farmer vos objets rares et à spammer le chat de guilde comme d’habitude.

Par contre c’est vrai, quelques marginaux ont bien pété les plombs. Les chercheurs ont détecté une hausse du PK (player killing, c’est quand vous tuez un autre joueur de votre propre camp, ce qui est considéré comme un meurtre dans le jeu…) mais ça a concerné seulement 334 joueurs sur 81 000. Donc pas vraiment American nightmare…

Ceux qui on abandonné le navire en cours de route, genre 3 semaines avant l’apocalypse, sont ceux qui sont devenus les plus toxiques pour la communauté. Ceux qui sont restés jusqu’au bout par contre, ont gardé une forme de loyauté envers la communauté, même quand ils savent que tout va disparaître. C’est assez révélateur sur l’attachement social.

Par exemple, en analysant les chats du jeu, les chercheurs ont mesuré ce qu’ils appellent le valence score. C’est un indicateur de positivité dans le langage et devinez quoi ? Hé bien au lieu de devenir déprimants ou agressifs, les échanges dans les canaux sociaux sont devenus légèrement plus joyeux à l’approche de la fin. Les joueurs ont augmenté leurs interactions… plus de messages échangés, plus de groupes formés pour des quêtes. Un peu comme si, face à l’apocalypse, les gens se rapprochaient au lieu de s’éloigner.

Mais alors, est-ce qu’on continue à se battre pour s’améliorer quand on sait que demain tout s’efface ?

Martin Luther aurait dit “Même si je savais que le monde disparaît demain, je planterais quand même mon pommier”. Et bien les joueurs d’ArcheAge, eux, n’ont pas planté de pommiers et encore moins mangé de la compote… Non, l’étude montre en réalité une grosse baisse des activités de progression. Il y a eu moins de quêtes complétées, moins de montées de niveau, moins de changements de compétences. Les joueurs ont carrément abandonné tout ce qui concerne l’amélioration de leur personnage.

Bah oui pourquoi s’emmerder à farmer de l’XP pendant 8 heures si demain votre magnifique niveau 50 redevient niveau 0 ?

Par contre, ils n’ont pas arrêté de jouer pour autant. Ils ont juste changé leurs priorités. Plus de construction de maisons (parce que bon, une maison virtuelle qui va être détruite dans 3 jours, autant la construire et en profiter maintenant), plus de crafting d’items, plus d’interactions sociales. Bref, des activités qui apportent une satisfaction immédiate plutôt qu’un bénéfice à long terme.

Alors posez-vous la question. Est ce que vous êtes plutôt team “je reste jusqu’au dernier screenshot avec ma guilde” ou de la team “je me barre 2 semaines avant insultant tout le monde” ?

Parce que statistiquement, si vous êtes du genre à ragequit, vous avez 78% de chances de devenir un serial killer virtuel avant de partir. Les scientifiques l’ont prouvé, bon courage pour votre karma de merde ^^.

Bon après, il faut quand même relativiser car ArcheAge n’est qu’un jeu vidéo, et pas la vraie vie. Les chercheurs le reconnaissent eux-mêmes, personne ne meurt pour de vrai à la fin de la bêta (heureusement quand même ^^) mais cette recherche a des implications concrètes.

Pour les développeurs de jeux, ça aide à comprendre quels comportements peuvent servir de signaux d’alerte pour détecter les joueurs qui vont quitter le jeu. Si quelqu’un commence à supprimer ses personnages et à PK à tour de bras, c’est probablement qu’il est sur le départ ! Pour les chercheurs en sciences sociales, c’est également une mine d’or. Avoir accès à 270 millions de décisions humaines dans un contexte de fin annoncée, avec des règles du jeu parfaitement contrôlées et connues, c’est le genre de dataset dont on ne peut que rêver dans les études traditionnelles.

Et pour nous, simples mortels ?

Et bien ça confirme quelque chose d’assez réconfortant. Face à la fin du monde, la plupart des gens ne deviennent pas des monstres. Ils se rapprochent des autres, renforcent leurs liens sociaux, et arrêtent juste de se projeter dans un futur qui n’existe plus.

Donc si demain on vous annonce que la vraie apocalypse arrive (pas celle du jeu vidéo hein, la vraie avec les robots tueurs de Trump, les zombies de Poutine ou l’astéroïde piloté par des aliens dont parlent les complotistes en ce moment), vous n’allez probablement pas piller le supermarché du coin mais plutôt appeler vos potes pour une dernière soirée pizza-bière.

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