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Dosdude1 ressuscite un Mac Mini DTK #hackintosh

Par : Korben
16 mai 2024 à 08:01

Dosdude1 est un hacker assez connu dans le petit monde du hackintosh et dernièrement, il a réussi un exploit : ressusciter un Mac Mini DTK ! Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce nom, le DTK est un prototype de Mac Mini équipé d’une puce A12Z, qu’Apple avait distribué à quelques développeurs triés sur le volet en 2020 pour qu’ils adaptent leurs applications à l’architecture ARM.

Ce DTK était donc censé être temporaire… les développeurs avaient le droit de le garder 6 mois, puis devaient le renvoyer à Apple pour destruction. Mais comme souvent, certains exemplaires ont fini par tomber du camion poubelle et se sont retrouvés en Chine pour y être recyclés. C’est là que l’histoire devient intéressante puisqueDosdude1 a réussi à mettre la main sur un de ces DTK en piteux état. La carte mère était sérieusement endommagée, les puces de stockage avaient disparu, bref ce n’était pas gagné.

Mais ce serait mal connaître notre bidouilleur de génie qui armé de patience et de talent, a entrepris un véritable travail d’orfèvre pour restaurer cette épave. En gros, il a réparé les circuits de la carte mère au dremel et à la lime, remplacé les condensateurs défectueux, et surtout il a ressoudé une nouvelle puce de stockage après l’avoir flashée avec le bon firmware. Un vrai travail de titan !

Après de longues heures de labeur, le verdict tombe : la machine démarre et s’affiche en DFU ! Bon, elle n’est pas encore complètement fonctionnelle, il faut encore restaurer macOS et l’activer mais quand on connaît le niveau de sécurité des puces Apple, c’est déjà un sacré exploit d’en arriver là !

Pour restaurer le DTK, dosdude1 va alors devoir ruser. Impossible de se servir des firmwares génériques comme pour un hackintosh, vu que la puce est verrouillée mais le bricoleur est ingénieux et décide d’utiliser les serveurs de récupération d’Apple pour obtenir les bons fichiers du DTK en se basant sur son numéro de série. Pas con 🙂

Une fois macOS restauré, il faut encore activer la machine et là, mauvaise surprise, ça ne marche pas ! En fait, le numéro de série a changé mais dosdude1 a plus d’un tour dans son sac. Il parvient à retrouver le numéro de série et l’adresse MAC d’origine en interrogeant une nouvelle fois les serveurs d’activation d’Apple puis il les réinjecte dans la puce de stockage, effectue une dernière restauration, et là… Ça fonctionne !

Le DTK est enfin pleinement opérationnel sous macOS 11.2, la dernière version supportée. En prime, il lui ajoute un boîtier complet de Mac Mini 2018 avec tous les accessoires et le résultat est incroyable ! On dirait un Mac Mini tout droit sorti d’usine !

Respect dosdude1 car malgré tous les efforts d’Apple pour verrouiller ses appareils, y’a toujours un mec qui réussira à les obstacles et ça c’est cool !

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Une visite guidée impressionnante des locaux de Comma.ai !

Par : Korben
15 mai 2024 à 23:52

Malgré l’heure tardive, j’espère que vous êtes bien réveillé parce que je vous emmène dans une visite incroyable au cœur des coulisses d’une entreprise que j’aime beaucoup : Comma.ai ! Les esprits brillants qui travaillent là bas, on eu la gentillesse d’ouvrir grand les portes de leurs bureaux à San Diego dans un live Youtube aujourd’hui, et croyez-moi, ça en vaut la peine !

Alors, pour ceux qui sont à la masse, Comma.ai c’est une startup fondée par George Hotz, qui carbure à l’innovation et qui s’attaque à rien de moins qu’au défi de la voiture autonome ! Et malgré ce qu’on pourrait penser quand on regarde les médias grands publics, on n’est pas du tout dans du vaporware puisque ça fonctionne très bien… D’ailleurs bien mieux que ce qu’il y a sur Tesla.

Avec ses algorithmes avancés d’apprentissage automatique et une intégration hardware plutôt sophistiquée et robuste, ce boitier transforme n’importe quelle voiture compatible en un véhicule semi-autonome (niveau 2 voire 2 et demi). D’ailleurs, leur produit est déjà opérationnel sur le terrain et utilisé par des milliers de personnes dont les retours sont très positif.

Mais ce qui fait la particularité de cette entreprise, c’est que leurs ingénieurs développent leur produit de A à Z, du hardware au logiciel en passant par les modèles IA…etc. C’est ce qu’on appelle une véritable boîte tech !

Et Comma.ai ne se contente pas de rêver, ils réalisent et ils livrent. Leur approche, qui allie matériel ouvert et logiciels libres, permet à une communauté mondiale de contributeurs d’améliorer leurs systèmes en continu. De plus, la transparence et la collaboration sont au cœur de leurs valeurs, ce qui permet de rendre les véhicules plus « intelligents », la conduite plus « chill » et les routes plus sûres.

Et si vous aimez les défis techniques, la conception, l’IA…etc et que vous êtes super bon, peu importe vos diplômes, sachez que Comma recrute à fond en ce moment… Je dis ça, je dis rien.

Et justement dans cette vidéo, vous allez découvrir leur fameux produit, le Comma 3, en pleine fabrication. Les gars nous font visiter leur « Comma Factory », là où la magie opère et où chaque élément est conçu avec une précision méticuleuse, de la conception des cartes à leur assemblage final. Vous aurez ainsi un aperçu unique de l’environnement de développement, mais également des défis techniques rencontrés et des innovations mises en place.

Enfin, si la sécurité en ligne vous intéresse, sachez qu’ils mettent un point d’honneur à protéger les informations de leurs utilisateurs et chaque ligne de code est scrutée à la loupe pour garantir une robustesse maximale contre les attaques potentielles.

Bref, retenez bien le nom de cette société car grâce à cette bande de geeks, le futur des voitures autonomes… c’est déjà le présent.

AMD Zen 5: Everything we know so far about next-gen Ryzen CPUs

AMD really hasn't officially confirmed anything at this point, but that doesn't mean we can't get an idea of what to expect from its upcoming Zen 5 hardware thanks to a bunch of leaks and rumors.

A rendered image of an AMD Ryzen CPU

Un GPU Intel Arc A750 sur un processeur ARM 64 cœurs ? C’était impossible, mais il l’a fait quand même !

Par : Korben
14 mai 2024 à 13:27

Vous pensiez que les cartes graphiques Intel Arc étaient réservées aux processeurs x86 ? Et bien détrompez-vous car un ingénieur de génie nommé Vladimir Smirnov, a réussi un exploit tout à fait inattendu. Il est parvenu à faire fonctionner un GPU Arc A750 sur un processeur ARM 64 cœurs Ampere Altra, et tout ça sous Linux !

Vladimir était en train de monter un serveur ARM avec une carte mère ASRock Rack et un processeur Ampere Altra et en attendant de recevoir toutes les pièces, il s’est dit qu’il allait tester différentes cartes graphiques qu’il avait sous la main : une vieille Radeon RX 550, une RX 5700 de minage et un Intel Arc A750 flambant neuf.

Pour la Radeon RX 550, pas de souci, installation simple et sans galère. Pour la RX 5700, petite compatibilité problématique avec le noyau Linux 6.1 sur ARM, en raison de registres non sauvegardés et d’un bug PCIe spécifique aux puces Ampere Altra. Heureusement pour lui, des correctifs ont été intégrés dans plusieurs distributions Linux, donc c’est facilement contournable.

Mais mais mais… Pour l’Intel Arc A750 c’est un autre délire. En effet, les pilotes (le i915) pour ce GPU d’Intel sont principalement conçus pour une architecture x86, ce qui pose problème sur ARM et malheureusement, le nouveau pilote Xe dédié aux cartes Arc pose aussi problème sur ARM.

Alors que faire ? Se rouler en boule dans un coin et pleurer ? Non ! Vladimir ne s’est pas laissé décourager. En commentant des bouts de code liés à la compatibilité avec les vieilles consoles VGA, il a pu obtenir une image via HDMI. Mais pas de 3D… snif… Il a donc fallu recompiler Mesa3D avec la version compatible Xe et appliquer des correctifs pour résoudre ces bugs spécifiques aux puces Ampere Altra. Et finalement, petit miracle 2024, l’Intel Arc A750 a pu afficher de la 3D sur son processeur ARM 64 cœurs !

Bien que cette configuration ne permette pas de jouer à des jeux extrêmement gourmands tels que Crysis en 8K, pouvoir faire tourner Doom 3 représente déjà un exploit ! Bravo Vlad, tu es notre héros

Bref, la prochaine qu’on vous dira « c’est pas possible« , fait comme Vlad, persévérez !

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This Core i7 laptop deal is perfect for students and travelers who want mobility without sacrificing screen space

This Newegg deal on a Lenovo IdeaPad Slim 5i 16 (Gen 8) keeps getting better the longer I look at it. A high-end model is currently cheaper than the entry option on Lenovo's website, and it's perfect for anyone who prefers to travel light.

Lenovo IdeaPad Slim 5i 16 (Gen 8)

L’incroyable record d’overclocking à 9,1 GHz sur Raptor Lake

Par : Korben
6 mai 2024 à 14:14

Voici l’histoire d’une incroyable prouesse technique réalisée par des overclockers complètement allumés qui ont réussi à pousser un processeur Intel Core i9-14900KS à la fréquence de dingue de 9,1 GHz ! C’est un record absolu qui explose le précédent record vieux de 17 ans.

Mais comment diable ont-ils réussi un tel exploit ? Eh bien les petits gars de chez Intel / ElmorLabs (pour Asus) ne sont pas étrangers à ce succès. Avec leur architecture Raptor Lake et le process i7 optimisé, ils ont fourni une base solide pour repousser les limites. Mais le vrai secret, c’est surtout une bonne dose de passion, des litres d’hélium liquide et des nerfs d’acier !

Car oui, pour atteindre ces fréquences stratosphériques, il faut refroidir le CPU à des températures à vous geler les doigts sur le clavier. On parle de -250°C, soit à peine 20° au-dessus du zéro absolu ! Pour y arriver, nos overclockers de l’extrême ont utilisé de l’hélium liquide, ce qui présente plusieurs avantages par rapport à l’azote liquide traditionnellement utilisé. L’hélium liquide permet en effet un transfert de chaleur plus efficace, ce qui est crucial pour maintenir la stabilité du CPU à ces fréquences extrêmes.

Attention cependant, overclocker à ces fréquences, ce n’est pas juste une histoire de matos. Il faut aussi et surtout avoir le CPU parfait, un véritable « golden sample » capable de supporter les basses températures, de bien réagir à l’augmentation du voltage pour viser les 9 GHz et plus. Un vrai petit bijou qui doit être chouchouté comme un bébé Yoda ! D’ailleurs, les ingénieurs ont dû tester des dizaines de CPU pour trouver les 3 pépites capables d’atteindre ces 9 GHz et plus.

Et quand enfin on a le CPU, le matériel et qu’on est prêt pour le grand saut, il ne faut pas se rater car avec seulement une heure d’autonomie à l’hélium liquide, chaque seconde compte ! C’est là qu’intervient l’incroyable préparation des overclockers, qui ont répété chaque étape, chaque réglage, pour être sûrs d’y arriver.

Mais ces records ne sont pas qu’une question de fréquence pure car mesurer de manière fiable un CPU à 9 GHz, c’est loin d’être évident ! Pour s’assurer de la stabilité et valider leur exploit, nos amis ont dû développer des outils sur-mesure, comme NOPBench, qui permet de tester la véracité des fréquences mesurées. Un travail de titan !

Alors bien sûr, tout ça c’est très impressionnant, mais aller au-delà des 9 GHz, c’est une autre paire de manches. Les CPUs actuels ont beau repousser les limites, on commence à atteindre des murs physiques difficiles à franchir. Il va falloir sûrement de nouvelles technologies de fabrication, comme le GAAFET ou le packaging 3D, pour espérer un jour voir un CPU à 10 GHz.

En espérant que cela motive Intel et AMD à continuer de repousser les limites dans les années à venir !

Et si vous voulez en savoir encore plus sur les dessous de ce record à 9,1 GHz, je vous invite à lire l’excellent article de Tom’s Hardware qui rentre un peu plus dans les détails techniques.

ASUS ROG Zephyrus G14 (2024) vs. Razer Blade 14 (2024): Which AMD gaming laptop is better for you?

The ASUS ROG Zephyrus G14 received a major refresh for 2024, making it one of the best gaming laptops you can buy today. Can the Razer Blade 14 keep up, or will its high price drive gamers to the more affordable ASUS laptop?

ASUS ROG Zephyrus G14 (2024) vs. Razer Blade 14 (2024)

Les disques durs seraient de plus en plus fiables

Par : Korben
3 mai 2024 à 07:26

Ça faisait un bail que je ne vous avais pas parlé stockage et j’ai reçu dans ma boite mail le dernier rapport de Backblaze sur les taux de panne des disques durs au premier trimestre 2024. Moi, ça m’intéresse toujours du coup, je vais vous faire un petit résumé de ce qu’ils racontent. Pour ceux qui ne connaissent pas, Backblaze c’est le gourou du stockage dans le cloud puisqu’ils ont des milliers et des milliers de disques dans leurs datacenters et publient régulièrement des stats sur leur fiabilité.

Alors, qu’est-ce que ça donne pour ce premier trimestre ?

Déjà, le taux de panne global est en baisse, et passe à 1,41% contre 1,53% au trimestre précédent. C’est plutôt une bonne nouvelle et ça s’explique notamment par le remplacement progressif des vieux disques de 4 To qui commençaient à fatiguer. Le taux de panne annualisé (AFR) des 4 To est ainsi passé de 2,33% à 1,36%. Comme quoi, la retraite, ça a du bon.

Mais le plus intéressant, c’est de regarder les taux par modèle et par fabricant. Et là, on a quelques surprises. D’abord, trois modèles Seagate n’ont eu aucune défaillance sur la période : le 16 To ST16000NM002J, le 8 To ST8000NM000A et le 6 To ST6000DX000. Chapeau bas même s’il faut nuancer un peu car l’intervalle de confiance est encore un peu haut sur les deux premiers. Mais le 6 To avec ses 9 ans de service sans broncher, c’est quand même impressionnant.

Côté déceptions, on retrouve des modèles avec des AFR au-dessus de 3,5%, notamment des Seagate 10 To et 14 To, des Toshiba 14 To et des HGST 12 To. Le pompon du fail revient au Seagate 12 To ST12000NM0007 avec un taux de panne annualisé de presque 13% ! Autant dire qu’il ne fait pas bon avoir ce modèle dans son NAS.

En regardant l’âge moyen de panne, on constate aussi une tendance intéressante. Il est passé de 2 ans et demi en 2023 à 2 ans et 10 mois début 2024. Bon, c’est encore tôt pour crier victoire et dire que les disques deviennent de plus en plus robustes, mais c’est un signal encourageant. D’autant que les modèles « actifs » (ceux encore en prod) ont maintenant une moyenne de 2 ans et 11 mois avant la panne. On se rapproche doucement des 3 ans, psychologiquement ça fait une différence.

Pour info, cette tendance suit ce qu’on appelle la courbe en baignoire (bathtub curve en anglais) qui modélise le taux de panne des disques durs au fil du temps. En gros, il y a pas mal de pannes au début (mortalité infantile), puis ça se stabilise pendant quelques années avant de remonter en fin de vie.

Si on zoome sur les disques hautes capacités, qui nous intéressent le plus car les plus fiables, voici ce qui se dégage :

  • En 12 To, les HGST (Hitachi) sont très fiables mais difficiles à trouver. Et les WD qui les ont remplacés commencent à faire leurs preuves.
  • En 14 To, les WD WUH721414ALE6L4, Toshiba MG07ACA14TA et Seagate ST14000NM001G sont de bonnes options. Les deux autres modèles 14 To par contre, bof bof.
  • En 16 To, le choix est large avec 6 modèles au top, surtout chez WD.

En bonus, le rapport nous livre quelques infos intéressantes :

  • Les 4 To, principalement des Toshiba MD04ABA400V qui ont tiré leur révérence, après des années de bons et loyaux services, ont été remplacés par des petits jeunes de 16 To.
  • Backblaze surveille la température des disques et vire ceux qui dépassent les specs du constructeur. Ils ont ainsi mis 275 disques au piquet ce trimestre. Si ça ce n’est pas du management thermique respecté, je sais pas ce que c’est !
  • Et il y a un groupe de 641 disques « à part », qui n’ont pas assez de jours au compteur pour être statistiquement pertinents. Mais ils les surveillent quand même du coin de l’oeil, des fois qu’un d’eux fasse des étincelles.

Voilà, vous savez tout sur ce rapport ! N’hésitez pas à le consulter, et Backblaze publie toutes les données brutes sur leur site. Vous pouvez jouer avec, faire vos propres analyses, identifier les pépites ou les boulets. C’est toujours intéressant de regarder sous le capot comment se comportent ces petites bêtes de stockage.

+ d’infos ici.

What is Snapdragon X Plus? A look at Qualcomm's more affordable Arm laptop processor.

Qualcomm has unveiled the Snapdragon X Plus SoC, a more affordable alternative to the X Elite. Both chips are made for Windows on Arm laptops, and they're expected to revolutionize the space when they start showing up in new PCs later this year.

Qualcomm Snapdragon X Plus

What is Snapdragon X Elite? Explaining Qualcomm's new flagship Arm laptop processors.

Qualcomm's Snapdragon X Elite is a powerful collection of processors designed to deliver outstanding performance and efficiency for all purposes, including AI. It's expected to revolutionize Windows on Arm.

Qualcomm Snapdragon X Elite

Surprise! Qualcomm has a second ARM64 processor that's less powerful—Snapdragon X Plus—but it's still faster than Apple's M3.

In addition to the forthcoming Snapdragon X Elite laptop CPU, Qualcomm has revealed another more budget-friendly Snapdragon X Plus chip. Despite not being as powerful as the X Elite, the new Snapdragon X Plus processor is still 10% faster than Apple's M3, found in the MacBook Pro.

Qualcomm's new Snapdragon X Plus processor

Un distributeur de CPU au Japon – Un Core i7-8700 pour 3 dollars !

Par : Korben
24 avril 2024 à 07:58

Vous pensiez avoir tout vu en matière de distributeurs automatiques ? Et bien le pays du Soleil Levant repousse une fois de plus les limites de l’imagination avec une machine pour le moins insolite : un distributeur de… CPU Intel ! Si, si, vous avez bien lu. Au pays des capsules toys, tout est possible même de tomber sur un Core i7-8700 pour la modique somme de 500 yens, soit environ 3 dollars.

La scène se passe devant une boutique d’informatique nommée 1’s PC, qui a visiblement eu l’idée farfelue de recycler ses vieux processeurs en les mettant dans un distributeur façon gacha. Le principe est simple : vous insérez une pièce, tournez la manivelle, et hop ! Voilà votre petite capsule contenant un CPU mystère. C’est comme une pochette surprise, mais avec des puces en silicium dedans. Évidemment, c’est la loterie : vous pouvez aussi bien tomber sur un vieux Celeron tout poussiéreux que sur une pépite comme ce fameux i7-8700.

Un YouTubeur japonais nommé Sawara-San a tenté sa chance et a eu la main particulièrement chanceuse en décrochant le précieux sésame pour seulement 500 yens. Ni une ni deux, notre bidouilleur s’est empressé de rentrer chez lui pour tester la bête et vérifier si le CPU est fonctionnel ou non. Parce que bon, à ce prix-là, on peut légitimement avoir des doutes.

Après un montage express sur une carte mère d’occasion, première tentative de boot et… rien. Nada. Que dalle. L’écran reste désespérément noir. Le CPU serait-il mort ? Que nenni ! Après quelques secondes de panique, notre cher Sawara-San s’est rendu compte qu’il avait juste oublié de brancher le câble d’alimentation du GPU. Une fois ce léger détail corrigé, l’ordinateur a enfin daigné s’allumer.

Direction le BIOS pour checker les infos CPU et là, bingo ! C’est bien un Core i7-8700 qui est détecté. Ce processeur possède 6 cœurs et 12 threads, avec une fréquence de base de 3.2 GHz et un boost jusqu’à 4.6 GHz. Il est compatible avec les cartes mères équipées d’un socket LGA 1151 et d’un chipset de la série 300. Maintenant, il faut installer Windows et vérifier que tout fonctionne correctement. Et c’est là que les choses se corsent un peu…

L’installation se passe sans accroc, mais une fois sur le bureau, Sawara-San remarque quelques artefacts graphiques suspects. Après investigation, il semblerait que la puce graphique intégrée du CPU ait morflé. Ces soucis semblent spécifiques à ce processeur en particulier et ne sont pas forcément représentatifs de tous les Core i7-8700. Bon, tant pis, il décide de passer outre et de lancer quelques benchmarks pour voir ce que le proc a dans le ventre.

Résultat : l’i7-8700 se comporte plutôt bien malgré son statut de rescapé d’un distributeur automatique ! Sous Cinebench R15, il atteint un score de 992 points en multi-thread. Certes, c’est un poil en-dessous d’un modèle fraîchement sorti d’usine, mais pour 3 dollars, on va éviter de faire la fine bouche, hein.

En fouillant un peu dans le Gestionnaire des tâches, Sawara-San se rend compte que le CPU ne compte que 5 cœurs actifs au lieu de 6. Étrange… Serait-ce un autre dommage collatéral ? Ni une ni deux, il fonce dans le BIOS et décide de désactiver manuellement le cœur défectueux. Et voilà, le tour est joué ! Windows ne voit plus que 5 cœurs, mais au moins, le système est stable.

Au final, ce Core i7-8700 bradé dans un distributeur aura fait le bonheur de Sawara-San qui, pour seulement une poignée de yens, a pu mettre la main sur un CPU encore vaillant. Certes, la puce a quelques défauts, comme son iGPU aux fraises et un cœur en moins, mais pour ce prix, c’est tout bonnement exceptionnel. Un vrai coup de bol !

Et vous, seriez-vous prêt à tenter votre chance dans ce drôle de distributeur de CPU ?

Qui sait, peut-être que la chance vous sourira aussi ! En attendant, si vous passez devant la boutique 1’s PC au Japon, n’hésitez pas à faire un petit tour au rayon gacha, car c’est peut-être vous le prochain gagnant d’un processeur haut de gamme pour le prix d’un café !

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