Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

L'histoire vraie de la clé Windows XP la plus célèbre du monde : FCKGW-RHQQ2-YXRKT-8TG6W-2B7Q8

Par : Korben
9 octobre 2025 à 15:53

Vous vous souvenez de FCKGW-RHQQ2-YXRKT-8TG6W-2B7Q8 ?

Si vous avez touché à un PC entre 2001 et 2005, y’a des chances que oui ! C’était LA clé magique qui activait Windows XP sans broncher, celle qui circulait sur tous les forums, qui était sur tous les CD gravés, et toutes les installations pirates de la planète ! Dave Plummer, le gars qui a créé le Gestionnaire des tâches et le système d’activation de produits Windows chez Microsoft, vient de raconter sur son compte X toute l’histoire et c’est un régal à lire !

Déjà, pour les djeuns qui n’ont pas connu cette époque bénie, je vais vous donner un peu de contexte… Windows XP est sorti en octobre 2001 avec un super système d’activation antipiratage. E n gros, vous installiez le système, vous tapiez votre clé produit, et normalement ça vérifiait que vous n’utilisiez pas la même clé sur 50 machines. Sauf que FCKGW, elle, passait partout…. Des installations illimitées, aucune vérification, aucun blocage. Bref, le saint Graal du piratage Windows.

Et pendant des années, personne ne savait vraiment d’où elle venait. Une fuite ? Un employé de Microsoft rebelle ? Un hack génial ? Hé bien selon Dave Plummer, la vérité est à la fois plus simple et plus embarrassante pour Microsoft. En fait, cette clé, c’était une VLK, c’est à dire une Volume License Key. Les VLK ce sont des clés qui étaient faites pour les grandes entreprises qui devaient installer Windows sur des centaines de machines sans se taper l’activation à chaque fois. Microsoft les whitelistait directement dans le code d’activation de l’OS pour qu’elles passent sans contrôle.

Le problème, ou plutôt le GROS FUCKING PROBLEME, c’est que FCKGW a fuité seulement 5 petites semaines AVANT la sortie officielle de Windows XP. Oups la boulette !

C’est le groupe warez devils0wn a mis la main dessus et l’a balancée dans la nature et comme elle était whitelistée, Microsoft ne pouvait pas la désactiver sans casser toutes les installations légitimes des entreprises qui l’utilisaient. Du coup, bah y’avait plus rien à faire et ils ont laissé comme ça…

Dave Plummer explique que ça a été l’un des plus gros échecs de sécurité de Microsoft… la clé a circulé pendant des années, installée sur des millions de machines à travers le monde. Vous alliez chez un pote pour “réparer son PC”, vous sortiez votre CD Windows XP gravé, vous tapiez la FCKGW, et hop, il avait une installation propre et activée. Pas besoin de crack ni de keygen douteux. C’était royal !

Le truc marrant, c’est que pas mal de monde connaissait cette clé par cœur. Perso, j’ai pas été loin non plus de savoir la réciter par cœur les yeux fermés, à force de la taper. FCKGW-RHQQ2-YXRKT-8TG6W-2B7Q8 est gravée dans la mémoire collective de toute une génération de bidouilleurs PC, au même titre que les codes de GTA ou que la mélodie du modem 56k.

Voilà pour cette jolie histoire… Aujourd’hui, Windows XP n’est plus supporté depuis 2014, et cette clé ne sert plus à rien et Microsoft s’en fout d’ailleurs probablement. Mais 20 ans plus tard, on s’en souvient encore et c’est devenu un fail légendaire de plus dans l’histoire de l’informatique !

Source

La vraie vie - Le documentaire qui filme l'absurde dans un jeu vidéo

Par : Korben
1 octobre 2025 à 09:51

Voici un documentaire qui va vous faire tourner la tête. Ça s’appelle La vraie vie , et c’est une série ARTE réalisée par Ekiem Barbier et Guilhem Causse qui a embarqué le comédien Victor Assié dans une aventure complètement barrée. Le concept c’est de tourner un documentaire entièrement dans un jeu vidéo de simulation de vie.

Dans ce film, Victor découvre un serveur de jeu où les gens s’amusent volontairement à jouer les fonctionnaires, les policiers ou les garagistes dans une petite bourgade virtuelle qu’ils ont eux-mêmes construite. Victor doit alors se faire une place parmi ces joueurs, trouver du boulot, gagner de l’argent, respecter le code de la route.

Bref, refaire exactement ce qu’il fait déjà dans la vraie vie, mais avec son avatar 3D.

Les réalisateurs n’en sont pas à leur coup d’essai car en 2023, ils ont sorti Knit’s Island, un documentaire tourné dans DayZ qui a remporté le Prix du Jury et le Prix FIPRESCI au festival Visions du Réel en Suisse. Pour ce film, leurs avatars ont passé 963 heures dans ce monde post-apocalyptique à rencontrer des communautés de joueurs et à filmer leurs interactions. Le machinima , cette technique qui consiste à créer des films avec des moteurs 3D de jeux vidéo, existe depuis une trentaine d’années, mais Knit’s Island était le premier à tenter un format long pour le cinéma.

Barbier et Causse se connaissent depuis l’École des Beaux-Arts de Montpellier et en 2016, ils ont même formé un groupe de recherche qui questionne le rapport à la réalité dans les jeux vidéo en ligne. Leur premier film, Marlowe Drive en 2017, était déjà un documentaire exploratoire tourné dans GTA V Online.

Pour La vraie vie, ils ont donc choisi un serveur de jeu de rôle basé sur le moteur d’Arma 3. Contrairement aux serveurs GTA RP français sur FiveM qui simulent la vie urbaine avec des poursuites de police et du crime organisé, ce serveur mise tout sur l’absurde bureaucratique. Victor doit donc passer son permis de conduire, acheter un téléphone portable, trouver du travail. À un moment, il se fait même arrêter pour excès de vitesse et le policier lui fait tout un speech sur les dangers de sa conduite imprudente. Un autre fois, il essaie désespérément de faire un spectacle de théâtre mais personne ne veut l’écouter, alors il récite du texte au milieu de la route.

Ce qui ressort du documentaire, je trouve, c’est cette observation assez vertigineuse que certains préfèrent la vie dans une communauté virtuelle à la solitude du monde réel. Les joueurs parlent du serveur comme de leur île et appellent la réalité “le continent”. Sur l’île, il y a de l’inflation, des jobs de service, des contraintes administratives, exactement comme dans la vraie vie, mais avec le choix assumé d’y être.

La série fait 5 épisodes de 24 minutes et utilise le format machinima de bout en bout. Pas de coupures vers le monde réel, pas d’interviews face caméra. Juste Victor qui essaie de survivre dans ce monde étrange peuplé de vrais joueurs qui prennent leur rôle très au sérieux. La vraie vie a même été sélectionnée à Canneseries 2025 dans la compétition séries documentaires et aux Visions du Réel 2025 est est disponible sur arte.tv et YouTube.

Voilà, pour tous ceux qui s’intéressent aux mondes virtuels et à ce besoin irrésistible de trouver en ligne un exutoire à la vraie vie, ce documentaire pose pas mal de bonnes questions : Pourquoi rejouons-nous notre quotidien dans des jeux vidéo ? Qu’est-ce que ça dit de notre rapport au monde réel ? Et surtout, pourquoi certains trouvent plus de sens à conduire un camion virtuel qu’à faire la même chose dans la vraie vie ?

Après avoir vu le documentaire, on fini quand même par se demander si notre propre vie n’est pas déjà un jeu de rôle dont on a oublié les règles…

Infohash - Le site qui liste TOUS les torrents possibles

Par : Korben
30 septembre 2025 à 06:45

Vous vous souvenez de keys.lol qui permettait de parcourir toutes les clés privées Bitcoin et Ethereum possibles ? Ou de everyuuid.com qui listait tous les UUID existants ? Hé bien voici la dernière création dans cette noble lignée de l’exhaustivité : infohash.lol , le site qui énumère tous les liens magnet BitTorrent possibles, teste le nombre de peers, et récupère les métadonnées.

Je me suis dit que ça pourrait vous intéresser, parce que ce projet est aussi chouette qu’absurde…

Faut d’abord savoir qu’un infohash BitTorrent, c’est un identifiant unique pour un torrent, calculé à partir du contenu du fichier .torrent. Infohash.lol génère tous les infohash possibles et les affiche par pages de 32. Alors ça fait combien de pages au total ? Hé bien, tenez-vous bien :

**45 671 926 166 590 716 193 865 151 022 383 844 364 247 891 968 pages. **

De quoi péter un câble si on devait tout parcourir 1 par 1 !

Pour chaque infohash généré, le site interroge le DHT BitTorrent (la table de hachage distribuée qui permet de trouver des peers sans serveur centralisé) pour voir s’il existe des peers qui répondent. Et c’est là que ça devient rigolo car beaucoup d’infohash affichent un seul peer solitaire. Des fantômes du DL qui répondent à l’appel sans qu’on sache vraiment ce qu’ils conservent. Le site tente aussi de récupérer les métadonnées associées, mais comme l’explique son créateur, il n’y a aucune garantie qu’un infohash corresponde à un vrai torrent car pas mal de crawlers et d’indexeurs annoncent régulièrement des infohash aléatoires sur le réseau, créant un genre de bruit de fond cosmique.

Du coup, chercher un torrent spécifique sur infohash.lol, c’est exactement comme chercher une aiguille dans une planète constituée de foin. En fait, même pas une planète, plutôt un univers entier de foin, quoi…

Mais ce qui est génial avec ce projet (et tous les projets similaires), c’est qu’il ne crée ni n’indexe vraiment l’information. Il la révèle, plutôt car tous ces infohash existent déjà dans l’espace mathématique, quelque part entre 0 et 2^160. Le DHT BitTorrent est conçu pour être difficile à énumérer complètement. Même si une extension (BEP 51) a été créée pour permettre aux indexeurs de sampler les infohash stockés par les nœuds, elle reste très peu implémentée et bruteforcer tous les infohash reste techniquement impossible avec nos moyens actuels. Mais mathématiquement ? Ils sont tous là, qui attendent.

Ça me fait penser à la Bibliothèque de Babel de Borges , cette histoire où une bibliothèque infinie contient tous les livres possibles, donc tous les textes jamais écrits et tous ceux qui ne le seront jamais. Infohash.lol, c’est un peu la même chose appliquée au BitTorrent et quelque part dans ces 45 septillions de pages, il y a l’infohash du torrent de votre film préféré, mais aussi l’infohash d’un torrent qui n’existe pas encore et qui ne sera créé que dans 10 ans.

Maintenant c’est sympa à essayer, en vrai, ça ne sert à rien. Enfin si, à deux ou trois trucs. Le site propose par exemple des exemples concrets comme l’infohash de Ubuntu 24.04.3 (d160b8d8ea35a5b4e52837468fc8f03d55cef1f7) ou du court métrage libre Sintel (08ada5a7a6183aae1e09d831df6748d566095a10) histoire de voir que ce n’est pas du flan. Vous pouvez aussi naviguer vers la première page, la dernière page, ou une page aléatoire mais l’immense majorité des infohash ne correspondent à rien du tout… C’est juste du vide.

C’est donc exactement le même paradoxe que keys.lol où toutes les clés privées Bitcoin et Ethereum entre 1 et 2^256 sont générées à la volée, avec vérification automatique des balances. En vert si le wallet a des fonds, en jaune s’il a été utilisé mais est vide, en rouge s’il n’a jamais servi. Techniquement, votre clé privée Bitcoin est quelque part sur ce site. Mais la trouver est impossible car l’espace des clés possibles est si vaste que tous les habitants de l’univers entier pourrait la chercher pendant des milliards d’années sans tomber dessus. C’est pour ça que la cryptographie moderne fonctionne… pas grâce à des murs infranchissables, mais grâce à l’impossibilité statistique pure.

Même délire avec everyuuid.com qui contient plus de 5 septillions d’UUID v4 possibles. Le site ne les stocke pas tous (évidemment), mais utilise un mapping bijectif où chaque index correspond à exactement un UUID et vice-versa. C’est, si vous préférez, un projet satirique sur l’absurdité de vouloir tout énumérer.

Et ces trois projets ont pour point commun de prouver concrètement POURQUOI la sécurité informatique moderne fonctionne si bien. Keys.lol démontre que votre Bitcoin est protégé par l’entropie mieux qu’aucun coffre-fort physique et Infohash.lol montre que le DHT BitTorrent est sécurisé par son propre chaos. La sécurité est dans l’impossibilité statistique de trouver la bonne combinaison parmi des trillions de trillions de possibilités.

Et contrairement aux collections physiques (timbres, cartes Pokémon, dates Tinder…etc), ces sites créent des collections où TOUT existe déjà mais où posséder n’a aucun sens. Vous ne pouvez pas collectionner tous les UUID parce qu’ils existent tous simultanément dans une abstraction mathématique. C’est l’anti-collection ultime… Un genre de musée où toutes les œuvres sont exposées mais où personne ne viendra jamais toutes les voir.

Bref, comme je vous le disais en intro, infohash.lol est un projet parfaitement inutile et totalement absurde. Mais ça nous fait réaliser l’échelle “cosmique” de la cryptographie…

Source

Quand le dodo s'éveille...

Par : Korben
19 septembre 2025 à 12:33

Quand j’étais petit, y’avait une émission à la télé avec un dodo qui présentait. Je ne me souviens de rien d’autre mais j’étais fan de cet animal. C’était vraiment mon préféré quand j’étais enfant, alors quand j’ai découvert qu’il avait disparu depuis bien avant ma naissance, j’étais triste et j’ai vécu ça comme un vrai deuil.

Je crois que c’est à ce moment là que j’ai pris conscience que l’humain détruisait la nature, et à chaque fois que j’apprends qu’une espèce animale a totalement été rayée de la planète, ça me brise le cœur exactement de la même manière.

Alors imaginez ma surprise quand je suis tombé sur l’annonce de Colossal Biosciences qui vient de faire une percée majeure pour ressusciter ce gros “pigeon” disparu de l’île Maurice en 1681.

Y’a quelques jours, cette boîte de biotechnologie texane a annoncé qu’elle avait réussi à cultiver des cellules germinales primordiales (PGC pour les intimes) de pigeon commun. Ça ne vous dit rien ? Normal, mais c’est pourtant l’étape cruciale qui manquait pour pouvoir bricoler génétiquement les oiseaux.

Jusqu’ici, on savait seulement faire ça avec les poules et les oies mais le pigeon, c’est une grande étape ! Car il devient maintenant “possible” de prendre le pigeon de Nicobar (le cousin vivant le plus proche du dodo), de modifier ses gènes pour lui redonner les caractéristiques du dodo, et hop, on va pouvoir faire naître des “quasi-dodos” via des poules porteuses à qui on a injecté des cellules modifiées.

Pigeon de Nicobar

Beth Shapiro, la directrice scientifique de Colossal, explique que cette percée était l’étape bloquante . Ils ont testé plus de 300 recettes différentes avant de trouver la bonne combinaison de facteurs de croissance qui permettent aux cellules germinales de pigeon de survivre 60 jours en culture.

Mais alors, est ce qu’on va vraiment revoir des dodos se balader ? Pas si vite !! Je suis en expert en film Jurassic Park et ma grande expérience me permet d’affirmer tout d’abord, ce ne seront pas de “vrais” dodos mais des hybrides génétiquement modifiés qui leur ressembleront. Donc ce ne sera pas le même animal… Il n’aura pas forcement la même robustesse ni les mêmes instincts… On ne pourra donc rien apprendre du Dodo en l’observant.

Ensuite, le processus complet prendra encore 5 à 7 ans selon Ben Lamm, le CEO de Colossal. Et surtout, il faut faire deux générations… C’est à dire d’abord créer les parents modifiés séparément, puis les faire se reproduire pour obtenir un oiseau avec toutes les modifications.

En plus de ça, Colossal vient aussi d’annoncer 120 millions de dollars de financement supplémentaire , ce qui porte leur levée totale à 555 millions depuis 2021. Car ils ne font pas que le Dodo… Ils ont pour objectif de ressusciter aussi les mammouths laineux, les tigres de Tasmanie , loups terribles … C’est le catalogue de la dé-extinction, version XXL.

Évidemment, vous vous en doutez, ça fait débat. Les critiques disent qu’on ne peut pas vraiment “ressusciter” une espèce éteinte, mais juste créer un animal génétiquement modifié qui y ressemble. Scott MacDougall-Shackleton de l’Université Western Ontario rappelle aussi que les animaux, c’est bien plus qu’un simple assemblage de gènes. Le développement embryonnaire, les interactions avec l’environnement, tout ça ne peut pas être reproduit à l’identique.

Mais bon, même si ce ne sera jamais le dodo de mon émission télé d’enfance, l’idée qu’on puisse un jour voir un gros oiseau pataud qui lui ressemble se balader dans un parc, ça reste assez dingue. Et puis les techniques développées par Colossal pourraient servir à sauver des espèces d’oiseaux en voie de disparition, ce qui serait déjà pas mal.

Bref, dans quelques années, on aura peut-être des simili-dodos qui se promèneront en liberté dans nos jardins. En tout cas, si vous en croisez un jour, pensez à m’envoyer une photo… le petit Korben qui regardait son dodo préféré à la télé, vous remerciera !

Source

AnyCrap - Le site qui vend des produits qui n'existent pas

Par : Korben
15 septembre 2025 à 08:26

Ce weekend, j’ai découvert un truc complètement barré qui risque de vous faire repenser tout ce que vous savez sur le e-commerce. Ça s’appelle AnyCrap , et c’est littéralement une boutique en ligne qui vend… rien. Enfin si, elle vend des concepts de produits qui n’existent pas. Et c’est plus que brillant, vous allez voir !

L’idée est simple comme bonjour mais fallait y penser : Vous tapez n’importe quel nom de produit débile qui vous passe par la tête, genre des chaussettes téléportantes ou du café qui rend invisible, et le site vous génère instantanément une fiche produit complète avec description, caractéristiques et même des avis clients. Le tout propulsé par l’IA, évidemment.

Screenshot

Sur la page d’accueil, on vous promet de “trouver vos produits à travers les dimensions parallèles”. Marketing génial ou folie douce ? Les deux mon capitaine. Le slogan “Tomorrow’s products, available today (not actually available)” résume d’ailleurs parfaitement l’esprit de ce site… on est dans l’absurde assumé et ça fait du bien.

Ce qui me fascine, c’est que pendant que le marché de l’IA dans l’e-commerce atteint 6,63 milliards de dollars avec des assistants shopping ultra-sérieux, AnyCrap prend complètement le contre-pied. Au lieu d’optimiser les conversions et de tracker chaque pixel, ils ont créé un anti-marketplace où l’objectif n’est pas de vendre mais de faire rêver.

Cette anti-marketplace propose même des catégories comme “Weird Tech Stuff” et “Snacks From Outer Space” où chaque produit généré est unique, avec sa propre mythologie et ses caractéristiques loufoques. Techniquement, on est probablement sur un mix de ChatGPT pour les descriptions et peut-être DALL-E ou Midjourney pour les visuels et ce concept rejoint un peu d’ailleurs ce que propose Writecream avec son générateur de reviews fictives , sauf qu’ici c’est tout l’écosystème commercial qui est fictif.

La promesse de “livraison instantanée” de concepts m’a fait aussi marrer. En gros, vous commandez une idée et vous la recevez immédiatement dans votre cerveau. Zéro émission carbone, zéro déchet, 100% satisfaction garantie puisque vous n’avez rien acheté de tangible.

Dans un monde où on nous vend des NFT de singes à des millions et où le metaverse était censé révolutionner le shopping, AnyCrap a au moins le mérite d’être honnête sur sa proposition : on ne vous vend rien, mais on le fait avec classe.

Le site propose même une newsletter pour recevoir des produits fictifs chaque semaine. Maintenant, si on creuse un peu, AnyCrap pose surtout des questions intéressantes sur la nature même du commerce. Qu’est-ce qu’on achète vraiment quand on fait du shopping en ligne ? L’objet ou l’idée de l’objet ? Le produit ou la dopamine liée à l’acte d’achat ? En vendant littéralement du vent, AnyCrap révèle peut-être quelque chose de plus profond sur notre société de consommation…

Et pour les créatifs, c’est une mine d’or. Scénaristes en panne d’inspiration pour un objet magique ? Game designers cherchant des idées d’items ? Publicitaires voulant brainstormer sur des concepts produits ? AnyCrap devient un générateur d’idées déguisé en boutique.

Le plus beau dans tout ça c’est que le site accepte même les paiements (enfin, il y a un bouton pour soutenir le créateur). Donc techniquement, vous pouvez payer pour ne rien acheter…

Bref, c’est super fun ! Allez faire un tour sur AnyCrap.shop , inventez le produit le plus débile possible, et savourez l’absurdité. C’est gratuit, et ça va bien vous occuper en ce chouette lundi matin !

DirSearch - Un scanner de chemins web

Par : Korben
12 septembre 2025 à 08:04

Vous savez quel est le problème avec les serveurs web mal configurés ? C’est qu’ils sont comme ces vieux greniers où on entasse tout et n’importe quoi en pensant que personne n’ira jamais fouiller. Sauf que sur Internet, il y a toujours quelqu’un pour venir mettre son nez dans vos affaires.

J’ai récemment découvert dans DirSearch et cet outil reste une valeur sûre. Pendant que tout le monde s’excite sur les dernières IA et les zero-days à 100k$, ce petit scanner Python continue tranquillement de faire le job depuis des années.

Le principe est simple comme bonjour. Vous lui donnez une URL et une wordlist, et il va tester méthodiquement tous les chemins possibles pour voir ce qui traîne. Des fichiers de backup oubliés, des répertoires d’admin planqués, des configs exposées… Le genre de trucs qui peuvent transformer une simple reconnaissance en jackpot pour un pentester.

Ce qui rend DirSearch efficace, c’est son approche multi-threadée. Là où un script basique va tester les chemins un par un comme un escargot sous Valium, lui peut balancer des centaines de requêtes simultanées. Le multithreading permet de tester des milliers d’entrées rapidement.

Mais attention, ce n’est pas qu’une histoire de vitesse brute. L’outil est assez malin pour gérer les redirections, les codes d’erreur personnalisés, et même les WAF qui essaient de vous bloquer. Il peut adapter ses requêtes, changer de User-Agent, utiliser des proxies… Bref, il sait se faire discret quand il faut.

Pour l’installer, rien de plus simple. Un petit pip install dirsearch et c’est parti. Ou alors vous clonez le repo GitHub si vous préférez avoir la version de développement. Dans les deux cas, c’est opérationnel en 30 secondes chrono.

L’utilisation basique ressemble à ça :

dirsearch -u https://target.com

L’outil va automatiquement utiliser sa wordlist par défaut et commencer à scanner. Mais évidemment, c’est en personnalisant les options qu’on obtient les meilleurs résultats.

Vous pouvez spécifier les extensions à tester avec -e php,asp,txt. Pratique quand vous savez que le serveur tourne sous une techno particulière. Le flag -r active la récursion pour explorer les sous-répertoires trouvés. Et avec --exclude-status 404,403, vous filtrez le bruit pour ne garder que les résultats intéressants.

025-09-12-dirsearch-scanner-web-paths-1.mp4" >}}

Un truc que j’aime bien, c’est la possibilité de sauvegarder les résultats dans différents formats. L’outil supporte plusieurs formats de sortie : JSON pour parser facilement, texte simple pour un rapport rapide, ou XML pour l’intégration dans d’autres outils.

Comparé à ses concurrents comme Gobuster (codé en Go) ou Dirb, DirSearch s’en sort bien avec sa gestion efficace des cas particuliers.

L’outil gère aussi les authentifications HTTP basiques, les cookies de session, les headers personnalisés… Tout ce qu’il faut pour scanner des applications web modernes qui demandent une authentification. Vous pouvez même lui passer un certificat client si le serveur l’exige.

Le projet est hébergé sur GitHub où vous pouvez contribuer ou signaler des bugs.

Bon par contre, comme tout outil de scanning, utilisez-le uniquement sur des systèmes que vous êtes autorisé à tester. Scanner le site de votre banque “pour voir”, c’est le meilleur moyen de vous attirer des ennuis. Et croyez-moi, expliquer à un juge que c’était “juste pour apprendre”, ça passe moyen.

Pour les pros du pentest, DirSearch s’intègre bien dans une méthodologie complète. Vous commencez par un scan de ports avec Nmap, vous identifiez les services web, et hop, DirSearch entre en jeu pour explorer l’arborescence. Combiné avec Burp Suite pour l’analyse approfondie des résultats intéressants, c’est redoutable.

Pas d’IA, pas de machine learning, pas de blockchain. C’est un outil classique de brute-force intelligent qui complète bien une méthodologie de test complète… et franchement, quand on voit le nombre de serveurs qui traînent encore des phpMyAdmin non protégés ou des .git exposés, on se dit que les basiques ont encore de beaux jours devant eux.

Source

Mark Zuckerberg dépense 250 millions d’euros pour se protéger de l’apocalypse, le bunker de luxe fait polémique

Par : Simon Aunai
15 décembre 2023 à 12:09
Une enquête révèle le projet fou de Mark Zuckerberg : un bunker luxueux coûtant des dizaines de millions de dollars survivre à la fin du monde. Entouré de secrets, ce chantier prenant place sur une petite île hawaïenne est particulièrement controversé,...

En Chine, on s’inspire de Mario Kart pour empêcher les automobilistes de s’endormir au volant

Par : Simon Aunai
7 novembre 2023 à 09:49
Un automobiliste chinois a récemment partagé une vidéo de son trajet de nuit sur une autoroute où se trouvent des rayons laser lumineux. Ce dernier explique que ce dispositif, aussi atypique soit-il, permet aux conducteurs de rester éveillés, grâce à...

Des crypto-bros se font brûler les yeux à un festival NFT, quand on vous dit qu’il faut lâcher l’affaire

Par : Simon Aunai
6 novembre 2023 à 14:06
Suite au ApeFest, un festival dédié à la collection NFT Bored Ape Yacht Club s’étant tenu ce week-end, plusieurs visiteurs du festival ont rapporté souffrir de sévères lésions aux yeux. Selon toute vraisemblance, celles-ci auraient été causées par des lumières...

Dans cette école de luxe, le professeur principal est désormais une IA

Par : Simon Aunai
6 novembre 2023 à 10:00
La Cottesmore School, en Angleterre, a fait un choix radical pour l’éducation de ses élèves. Désormais, le professeur principal est une intelligence artificielle. La direction argue que ce changement va aider le personnel enseignant à passer plus de temps avec...

Coca-Cola utilise l’IA pour créer une nouvelle boisson au goût “du futur”

15 septembre 2023 à 09:31
La célèbre boisson gazeuse Coca-Cola lance la Y3000, un breuvage créé en partie avec l'intelligence artificielle. L'idée est de permettre aux consommateurs de “goûter le futur”. À moins d'être un fan absolu, vous ignorez sûrement l'existence de la branche Coca-Cola...

Une IA publie une fake news sur World of Warcraft après s’être fait troller par des internautes

21 juillet 2023 à 16:19
Sous l'impulsion de membres du site communautaire Reddit, un site d'actualités générées par IA a publié un article sur World of Warcraft. Sauf que l'information rapportée était totalement inventée. Tout commence sur le site communautaire Reddit. L'utilisateur u/kaefer_kriegerin remarque que...

Son GPS lui indique le mauvais chemin, elle coule sa voiture dans la mer

Dans un incident étrange qui met en lumière les dangers potentiels de suivre aveuglément les indications du GPS, une touriste d'Hawaï s'est retrouvée dans une situation périlleuse lorsqu'elle a accidentellement conduit sa voiture directement dans l’eau dans un port. Il...

ChatGPT aurait deviné les numéros gagnants de la loterie pour ce joueur très chanceux

Par : Simon Aunai
14 avril 2023 à 08:02
Décidément, ChatGPT n’a pas fini de nous étonner. Parmi toutes les utilisations permises par l’IA, il y en a une que l’on n’avait pas soupçonnée : deviner les numéros gagnants de la loterie. C’est pourtant bien ce qui est arrivé à...

Les sandales de Steve Jobs ont trouvé preneur pour 212 000 € lors d’une vente aux enchères

Par : Andry Nirina
16 novembre 2022 à 15:41
Les Birkenstocks de Steve Jobs étaient mises en vente par la maison d’enchères Julien’s Auction. Proposées pour un prix de départ de 15 000 €, elles ont trouvé preneur en moins de deux minutes pour la modique somme de 212...

Microsoft s’adjuge une nouvelle fois le titre de pull de Noël le plus vilain, et il est à vendre

Par : Andry Nirina
15 novembre 2022 à 16:24
Le pull moche Microsoft Windows de l'an 2022 a pour thème Clippy, l'assistant Office en forme de trombone. La tenue est d'un gout si douteux qu'il est difficile de trouver pire sur Internet. Cela dit, Microsoft le vend pour la...

Elon Musk a désormais droit à sa propre statue, mais il a un corps de chèvre sur une fusée

Par : Simon Aunai
14 novembre 2022 à 08:43
On ne l’avait pas vu venir, et pourtant : des fans d’Elon Musk ont bel et bien construit une statue en hommage à leur star préférée. Si le projet est déjà en soi sujet à débat, l’esthétique choisie l’est encore plus....
❌
❌