Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

Bazzite - Le Linux gaming qui enterre Windows sur Steam Deck (et ailleurs)

Par : Korben
12 août 2025 à 06:15

Je viens de découvrir un truc qui pourrait bien changer votre façon de jouer sur PC. Ça s’appelle Bazzite et c’est un genre de SteamOS boosté aux stéroïdes compatible avec absolument tout. Oui, même votre vieille tour qui prend la poussière dans un coin.

L’idée de base est chouette puisqu’il s’agit de prendre Fedora Silverblue, cette distribution Linux “immutable” (en gros, impossible à casser même en faisant n’importe quoi), et la transformer en machine de guerre gaming. On obtient alors un OS qui démarre direct en mode Steam Big Picture si vous voulez, qui supporte le HDR sur AMD, et qui fait tourner vos jeux Windows sans que vous ayez à toucher une seule ligne de commande.

The Verge a testé et apparemment les jeux tournent souvent mieux que sous Windows. C’est plus fluide, moins gourmand en batterie, et y’a zéro tracas avec les mises à jour foireuses de Microsoft. Forbes va même jusqu’à dire que c’est “objectivement meilleur que Windows” sur les consoles portables comme le ROG Ally. Rien que ça.

Car contrairement à SteamOS qui est bloqué sur Steam Deck (et quelques rares configs), Bazzite fonctionne sur pratiquement n’importe quel PC x86 de la dernière décennie. Votre laptop gaming, votre tour, votre mini PC branché à la télé, et bien sûr toutes les consoles portables du marché : Steam Deck, ROG Ally, Legion Go, GPD Win, et j’en passe. D’après la documentation officielle, ils supportent même les dernières puces AMD 9070 et Strix Halo de 2025, c’est à dire celles que SteamOS ne peut même pas faire booter.

Le truc vraiment bien, c’est surtout le système d’updates atomiques. En gros, chaque mise à jour est une image complète du système. Si quelque chose foire, vous redémarrez et hop, retour à la version précédente. Fini les soirées à réparer un OS cassé par une mise à jour nvidia, surtout que ces mises à jour arrivent toutes les semaines, et pas tous les six mois comme sur SteamOS.

Pour les utilisateurs Steam Deck, c’est donc très intéressant car vous gardez le mode Gaming que vous aimez, mais vous gagnez un vrai desktop utilisable avec Wayland (donc un scaling correct sur écran haute résolution), le support d’Android via Waydroid pour faire tourner vos apps mobiles, et surtout la possibilité d’installer ce que vous voulez : Decky Loader, EmuDeck, RetroDECK, tout est disponible dès l’installation.

Le projet est porté par la communauté Universal Blue, des gens qui ont compris que Linux pouvait être simple sans sacrifier la puissance et ils ont créé différentes versions : Deck pour les consoles portables, Desktop avec KDE ou GNOME selon vos préférences, et même une version HTPC pour transformer votre PC salon en console de jeu.

Techniquement, tout est basé sur des conteneurs OCI (comme Docker si vous connaissez), ce qui permet d’avoir un système super stable avec des applications qui tournent dans leur bulle. Et les jeux, ça passe par Steam, Lutris ou Heroic Games Launcher, tous préinstallés. Les codecs propriétaires sont inclus et les drivers Nvidia sont déjà là si vous en avez besoin. Y’a même le support du ray tracing avec NVK sur les cartes récentes.

Ce qui est vraiment cool, c’est que vous pouvez tester sans rien casser. Vous gravez l’ISO sur une clé USB, vous bootez dessus, et vous voyez si ça vous plaît. Si c’est le cas, l’installation prend ensuite 20 minutes chrono. Sinon, vous redémarrez sous Windows et on n’en parle plus.

Pour les bidouilleurs, sachez que même si le système est, comme je vous le disais, “immutable”, vous pouvez toujours installer ce que vous voulez via Flatpak (le store Flathub est intégré), Distrobox pour des environnements isolés, ou même rpm-ostree pour des modifications système permanentes. C’est le meilleur des deux mondes puisque ça a la stabilité d’un Chromebook avec la flexibilité d’un Linux classique.

Après c’est cool mais c’est pas magique non plus car certains jeux avec anti-cheat ne fonctionneront jamais sous Linux (merci les éditeurs…) et le support VR est encore perfectible. Puis si vous êtes du genre à avoir besoin d’Adobe Creative Suite ou de logiciels Windows spécifiques, ça reste du Linux avec ses limitations.

Mais pour du gaming pur, c’est une tuerie. Les performances sont là, la stabilité aussi, et vous échappez à toute la télémétrie et les pubs de Windows 11. En plus, avec le kernel fsync modifié qu’ils utilisent, vous avez accès aux dernières optimisations gaming du noyau Linux.

Donc si vous voulez tenter l’aventure, direction bazzite.gg pour récupérer l’ISO qui correspond à votre matos. L’installation est vraiment simple, et la communauté sur Discord est super active si vous avez des questions.

C’est peut-être la preuve que Linux Desktop c’est peut-être plus uniquement un délire de barbu mal sevré de leur tétine, mais une vraie alternative crédible pour le gaming. Donc peut-être même que 2025 sera vraiment l’année du Linux desktop… au moins pour les gamers ! (C’est le marronnier de la presse tech, t’as capté ? ^^)

Merci à Newa pour la découverte !

Civilization VI Platinum Edition gratuit sur Epic Games Store - La totale pour 0€ !

Par : Korben
23 juillet 2025 à 07:28

Bon, j’ai une super nouvelle pour les fans de stratégie et ceux qui cherchent un nouveau jeu chronophage : Epic Games Store balance enfin du lourd pour son Summer Sale 2025 en offrant Civilization VI Platinum Edition gratuitement ! Et attention, l’offre se termine le 24 juillet à 17h (heure française), donc faut pas traîner.

Et le plus cool, c’est qu’ils n’offrent pas juste le jeu de base comme en 2020. Non non, là c’est la version Platinum complète avec toutes les extensions majeures et 6 packs de DLC. Valeur normale : 80 dollars. Et là c’est gratuit. Zéro. Nada. C’est Noël en juillet !

Pour ceux qui vivent dans une grotte, Civilization VI c’est LE jeu de stratégie 4X par excellence. Les 4X c’est quoi ? eXplore, eXpand, eXploit, eXterminate. En gros, vous prenez une civilisation de l’âge de pierre avec juste un colon et un guerrier, et vous la guidez jusqu’à l’ère spatiale. Ou jusqu’à la domination mondiale. Ou jusqu’à une victoire culturelle. Bref, vous avez le choix.

Le truc avec Civ VI, c’est que c’est addictif comme pas permis. C’est le genre de jeu où vous vous dites “allez, encore un tour” et hop, vous levez la tête, il est 4h du mat et vous n’avez plus de café. Mais quelle satisfaction quand votre empire s’étend sur trois continents et que Gandhi vous menace avec ses bombes nucléaires (oui, c’est un des running gag de la série). Comme tous les Civ, cet opus reste une référence absolue du genre.

Dans cette édition Platinum, vous avez donc le package complet avec le jeu de base qui est déjà énorme, mais surtout les deux extensions majeures qui transforment complètement l’expérience. Rise and Fall ajoute les âges d’or et sombres qui rythment votre progression, les gouverneurs pour gérer vos villes, et un système d’alliances amélioré. Gathering Storm, c’est encore plus fou : changement climatique, catastrophes naturelles, volcans qui peuvent détruire mais aussi fertiliser vos terres, et tout un système de diplomatie mondiale avec un congrès et des résolutions.

Ah et j’oubliais les 6 packs de civilisations inclus ! Vikings menés par Harald Hardrada, la Pologne de Jadwiga, l’Australie avec John Curtin, la Perse de Cyrus, la Macédoine d’Alexandre le Grand, la Nubie d’Amanitore, et enfin le Khmer et l’Indonésie. Chaque civilisation a ses propres unités, bâtiments uniques et bonus qui changent complètement votre façon de jouer.

Le gameplay de Civ VI est hyper profond sans être inaccessible et la grande nouveauté par rapport aux anciens Civ, c’est le système de districts. Au lieu d’empiler tous vos bâtiments dans le centre-ville, vous devez construire des quartiers spécialisés autour : campus pour la science, théâtre pour la culture, zone industrielle pour la production, etc. Ça ajoute une dimension puzzle super intéressante où le placement de vos villes devient crucial.

Vous devez aussi jongler avec 2 arbres de progression : les technologies classiques (de la roue aux robots géants de la mort) et l’arbre des dogmes sociaux qui débloque des gouvernements, des politiques et des bonus culturels. Chaque techno a également son moment “Eureka”, une mini-quête qui accélère la recherche. Genre construire une ville côtière pour booster la navigation…etc.

Pour les débutants qui flipperaient devant la complexité, pas de panique, puisque le jeu a un tutoriel intégré super bien fait et surtout la Civilopedia, une encyclopédie in-game qui explique absolument tout. C’est le gros point d’interrogation en haut de l’écran, votre meilleur ami pour comprendre les mécaniques.

Allez, je vais quand même vous donner quelques conseils de base pour bien démarrer : installez votre première ville près de l’eau fraîche (rivière, lac, oasis) pour le housing qui limite votre croissance de population. Explorez rapidement avec votre éclaireur pour trouver des villages tribaux (bonus gratuits), des merveilles naturelles et des cités-états. Et surtout, développez plusieurs villes rapidement plutôt qu’une seule mégalopole.

Le jeu propose 5 conditions de victoire, donc vous avez vraiment le choix de votre style. Domination militaire en conquérant toutes les capitales, victoire scientifique en partant coloniser Mars, victoire culturelle en devenant LA destination touristique mondiale, victoire religieuse en convertissant le monde entier, ou victoire diplomatique en gagnant des points au congrès mondial.

Bon par contre, petite déception pour certains, c’est uniquement pour Windows sur Epic. Pas de version Mac ou Linux dans cette offre. Et attention aussi, le New Frontier Pass qui ajoute encore plus de civilisations et de modes de jeu n’est pas inclus, c’est vendu séparément mais pour du gratuit, on va pas faire la fine bouche.

C’est quand même cool de voir que le jeu continue d’être supporté en 2025. Aspyr a sorti une grosse mise à jour en juin pour la version Android avec des pools de leaders personnalisables et Jules César comme nouveau leader pour Rome. Et même avec la sortie de Civilization VII, le VI reste ultra actif avec une communauté de moddeurs dingue.

Pour récupérer votre copie gratuite, c’est simple : foncez sur l’Epic Games Store avant le 24 juillet 11h ET (17h heure française). Cherchez Civilization VI Platinum Edition dans la section jeux gratuits, cliquez sur “Obtenir”, et c’est dans la poche. Sinon, vous cliquez ici, ce sera encore plus rapide ^^.

Une fois dans votre bibliothèque, c’est à vie, même si vous l’installez dans 3 ans.

Petite astuce, même si vous avez déjà le jeu de base (sur Steam par exemple), ça vaut quand même le coup de le chopper sur Epic pour les extensions car Rise and Fall et Gathering Storm coûtent encore cher vendues séparément, donc c’est vraiment une affaire en or.

Je vous préviens quand même juste, préparez-vous à perdre des heures de sommeil car ce truc est plus addictif que de manger des chips devant Netflix. Mais quel kiff !

Alors foncez, c’est vraiment LE bon plan gaming de la semaine. Et si vous hésitez, encore une fois, c’est gratuit et surtout, ça tourne sur des configs modestes (une HD 7970 de 2012 suffit) donc ne vous privez pas !

Source

LEGO Island Portable – Le retour du classique de 1997 sur toutes les plateformes

Par : Korben
27 juin 2025 à 12:10

Attention les nostalgiques ! Si vous avez grandi dans les années 90 avec un PC sous Windows 95 et que vous étiez fan de LEGO, y’a de fortes chances que vous ayez passé des heures sur LEGO Island. Ce jeu culte de 1997 où on incarnait Pepper Roni, le livreur de pizzas le plus cool de l’île, vient de recevoir une seconde jeunesse grâce au projet isle-portable.

Pour ceux qui ne connaissent pas, LEGO Island c’était LE jeu en monde ouvert avant l’heure. On pouvait se balader librement sur une île peuplée de personnages loufoques qui se démontaient dans tous les sens pour nous faire marrer. Entre les courses de jet-ski, les missions de dépannage et la fameuse poursuite en hélicoptère où on balançait des pizzas sur le méchant Brickster (oui, des pizzas, le truc qui l’avait aidé à s’échapper), c’était du grand n’importe quoi mais qu’est-ce qu’on adorait ça !

❌
❌