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Grsync – Une chouette interface pour rsync

Par : Korben
23 août 2024 à 07:00

Vous connaissez sûrement rsync, cet outil en ligne de commande hyper puissant mais pas toujours très intuitif ?

Et bien Grsync, c’est rsync avec une interface graphique claire et des options bien rangées.

Pour ceux qui débarquent, Grsync (et rsync donc…) permet de synchroniser des dossiers et des fichiers, que ce soit en local sur votre bécane ou avec des machines distantes. Vous pouvez créer des profils de synchronisation à volonté, chacun avec ses petits réglages : les dossiers source et cible, les filtres de fichiers, les options de transfert, etc. Une fois que c’est configuré, il vous suffit de cliquer sur un bouton et hop, il s’occupe de tout pendant que vous sirotez votre café (ou votre Club-Mate, pour rester dans le thème).

Ça sert surtout sauvegarder régulièrement vos données importantes sur un disque dur externe ou un NAS, histoire d’éviter les mauvaises surprises en cas de crash. Mais attention, pensez à tester régulièrement vos sauvegardes pour vous assurer qu’elles fonctionnent et peuvent être restaurées avec succès.

Mais ça peut aussi servir à synchroniser votre collection de musique entre votre PC et votre laptop. Ou encore à faire de la réplication de partitions, pour les plus geeks d’entre vous qui aiment jouer avec le feu. Bref, les possibilités sont quasi illimitées.

Ce que j’aime bien avec Grsync, c’est qu’il ne prend pas ses utilisateurs pour des débutants. Certes, l’interface graphique simplifie grandement les choses, mais vous avez quand même accès à un paquet d’options avancées d’rsync si vous voulez peaufiner vos réglages. Et si vous êtes un vrai ninja du terminal, vous pouvez même exporter la ligne de commande générée par l’outil pour la tweaker à la main.

C’est disponible dans les dépôts de la plupart des distributions Linux, il vous suffit donc d’utiliser votre gestionnaire de paquets favori. Sous Ubuntu par exemple, un petit

sudo apt install grsync

et le tour est joué. Évidemment, il vous faut aussi avoir rsync d’installé, mais normalement c’est déjà le cas sur la plupart des systèmes.

Et pour les paranos de la ligne de commande, je vous rassure : à tout moment vous pouvez voir la commande rsync qui sera exécutée et vous pouvez même l’exporter dans un script shell pour l’exécuter plus tard ou l’intégrer dans vos tâches planifiées. De quoi garder un contrôle total sur ce qui se passe.

Et voilà, vous pouvez maintenant dormir sur vos deux oreilles, vos documents sont en sécurité ! Pensez juste à brancher régulièrement votre disque externe et à cliquer sur Exécuter pour mettre à jour la sauvegarde. Vous pouvez même cocher « Trier les fichiers » et « Supprimer en premier » pour qu’il optimise la sauvegarde incrémentale.

Notez quand même que Grsync ne chiffre pas vos données, donc évitez de vous en servir pour synchroniser votre collection privée de photos de vous à poil sur un serveur public. Et il ne vérifie pas non plus l’intégrité des fichiers, donc il peut en théorie propager une corruption silencieuse. Pour vraiment mettre vos données à l’abri, pensez à les stocker sur plusieurs supports et à vérifier régulièrement que tout est ok.

Bref, c’est un chouette outil gratuit et open-source, qui fait bien ce qu’on lui demande et que vous pourrez trouver ici.

Notipix – La nouvelle référence des manuels de Jeux vidéo rétro

Par : Korben
15 août 2024 à 07:00

Ah, les jeux vidéo rétro… Toute une époque, tout un art ! Et qui dit jeux vidéo rétro, dit forcément manuels de jeux, ces petits livrets en vrai papier d’arbres morts qui nous expliquaient comment jouer, nous dévoilaient tous les secrets, et nous faisaient rêver avec leurs jolies illustrations. Malheureusement, avec le temps, beaucoup de ces précieux manuels ont été perdus ou abîmés. C’est là qu’intervient Notipix, un projet un peu fou mais nécessaire !

Ce site, c’est le pari audacieux de réunir en un seul endroit un maximum de manuels de jeux vidéo rétro, principalement des consoles 8 et 16 bits comme la NES, la Super Nintendo, la Mega Drive ou encore la PlayStation. Ainsi, en explorant le site de Notipix, vous allez littéralement vous retrouver propulsé dans le passé, au cœur de votre enfance ou adolescence vidéoludique avec déjà des centaines et des centaines de manuels numérisés avec soin en PDF que vous allez pouvoir relire avec amour.

Mais ce n’est pas qu’une simple bibliothèque en ligne car leur mission est avant tout de sauvegarder ce patrimoine vidéoludique si précieux, avant qu’il ne disparaisse à jamais. C’est donc un véritable travail d’archivage qu’ils réalisent, et croyez-moi, les générations futures leur en seront reconnaissantes !

C’est un projet complètement bénévole et sans pub donc pour que cette belle aventure puisse continuer, ils ont besoin de notre aide à tous et chacun peut contribuer à sa façon, que ce soit en faisant un don pour aider à financer l’hébergement du site ou en proposant ses propres scans de manuels pour enrichir la collection, ou tout simplement.

Bref, si comme moi vous êtes un passionné de jeux vidéo rétro foncez sur Notipix.

Hoarder – Tout sauvegarder mais surtout, tout retrouver…

Par : Korben
10 juillet 2024 à 07:00

Vous êtes un accumulateur compulsif de liens intéressants, d’articles à lire plus tard, de notes en vrac et d’images inspirantes ? Ça tombe bien, moi aussi et j’ai trouvé un super outil pour assouvir notre soif de collectionnite aiguë sans nous noyer dans le bordel : Hoarder !

C’est quoi Hoarder ? Et bien c’est une app open source et auto-hébergeable qui permet de sauvegarder en deux clics tout et n’importe quoi : des liens avec prévisualisation automatique, des notes de texte et même des images. Bon OK, je sais, y’a déjà 15000 apps de bookmarking et de prise de notes, alors pourquoi s’emballer pour Hoarder ?

Et bien parce qu’elle coche toutes les cases du cahier des charges de l’accumulateur exigeant :

  • 🔍 Une recherche full-text puissante pour retrouver en deux secondes la perle rare enfouie sous des tonnes de bookmarks.
  • 🏷️ Un étiquetage automatique par IA pour classer et organiser le bordel sans effort. Hoarder analyse le contenu et lui colle des tags pertinents. Magique !
  • 🌙 Un mode sombre (indispensable ^^).
  • 💾 La possibilité de tout héberger soi-même sur son serveur, pour garder le contrôle sur ses données.
  • 📱 Des apps mobiles (en plus du web) pour « hoarder » aussi depuis son smartphone.
  • 🆓 Tout ça gratuitement et avec une bonne tronche bien moderne, merci le design material.

Pour centraliser votre bordel numérique, c’est l’idéal. Vous pourrez sauvegarder tous les articles et threads Twitter intéressants que vous croisez, prendre des notes quand une idée vous traverse l’esprit (un jour peut-être ? ^^) et bien sûr y stocker tous les memes les plus drôles pour les ressortir au bon moment.

Le créateur de Hoarder, Mohamed Bassem, est un ingénieur système qui voulait garder la main dans le dev web tout en se faisant plaisir. Il utilisait Memos, une autre app de prise de notes, mais il lui manquait des features essentielles comme la prévisualisation des liens et le tagging automatique. Plutôt que de râler, il a retroussé ses manches et pondu sa propre solution. Respect.

D’ailleurs, Hoarder s’inspire beaucoup de Mymind, un produit commercial similaire, mais en y ajoutant la dimension auto-hébergement qui est primordiale pour les paranos de la vie privée dont je fais partie. Les alternatives open source comme Shiori ou LinkWarden ne proposent pas (encore) le tagging automatique par IA.

Et sous le capot, ça tourne avec des technos bien sexy comme Next.js, tRPC, Meilisearch et OpenAI.

Pour l’installer, c’est très simple : tout est packagé pour tourner facilement avec Docker et Docker Compose. Il vous faudra aussi une clé d’API OpenAI (pour le tagging) mais c’est optionnel et peu coûteux. Tous les détails sont dans la doc.

Vous pouvez aussi tester une démo en ligne si vous voulez vous faire une idée avant d’installer. Allez, je vous laisse, j’ai un paquet de liens à sauvegarder moi ! 😉

Merci à Lorenper pour l’info !

Monolith – L’outil parfait pour sauvegarder le web

Par : Korben
22 juin 2024 à 07:00

Je vais vous parler aujourd’hui d’un outil vraiment cool pour faire de l’archivage de pages web. Alors oui, je sais, on peut déjà enregistrer une page web avec le navigateur, mais cet outil baptisé Monolith permet de faire 1000 fois mieux que ça. Il va non seulement sauvegarder la page cible, mais aussi embarquer d’un coup tous les éléments CSS, images et JavaScript dans un seul et unique fichier HTML5.

Et contrairement à une sauvegarde classique ou même avec wget, Monolith intègre tous les assets en URLs de données. Ça veut dire que votre navigateur va pouvoir afficher la page exactement comme elle était sur le web, même sans connexion Internet !

Pour l’installer, c’est ultra simple. Que vous soyez sur Windows, macOS, GNU/Linux ou même sur des devices exotiques avec des processeurs ARM, ça marchera forcement :

  • Avec Cargo (cross-platform) : cargo install monolith
  • Via Homebrew (macOS et GNU/Linux) : brew install monolith
  • Avec Snapcraft (GNU/Linux) : snap install monolith
  • Et plein d’autres options encore…

Ensuite, pour sauvegarder par exemple cet article de mon site, il vous suffit d’entrer la commande suivante :

monolith https://korben.info/monolith-archivage-web-html-autonome.html -o monolith.html

Et paf, ça vous génère direct un fichier monolith.html avec tout ce qu’il faut dedans. Vous pouvez l’ouvrir tranquillou dans votre navigateur même sans accès internet, c’est magique.

Mais Monolith a encore plein d’autres tours dans son sac. Vous pouvez par exemple l’utiliser directement avec une entrée STDIN :

cat index.html | monolith -aMcIiFfv -b https://site.com/ - > result.html

Ici, on lui passe le contenu HTML via l’entrée standard, avec quelques options en plus :

  • -a pour virer les audios
  • -M pour ne pas ajouter les infos de date et d’URL
  • -c pour exclure les CSS
  • -I pour isoler le document
  • -i pour retirer les images
  • -F pour exclure les web fonts
  • -f pour zapper les frames
  • -v pour virer les vidéos

Bref, vous avez un contrôle total sur ce que vous voulez garder ou non.

Vous pouvez aussi spécifier les domaines autorisés ou interdits pour récupérer les assets, genre :

monolith -I -d example.com -d www.example.com https://example.com -o example-only.html

Là on autorise uniquement les domaines example.com et www.example.com. Tout ce qui vient d’ailleurs sera zappé. Ou à l’inverse, on peut dégager des domaines, typiquement ceux qui servent de la pub :

monolith -I -B -d .googleusercontent.com -d googleanalytics.com -d .google.com https://example.com -o example-no-ads.html

Après, faut savoir que Monolith n’embarque pas de moteur JavaScript. Donc pour les pages web un peu complexes qui vont chercher des données après le chargement initial, ça peut être limité. Mais pas de panique ! On peut utiliser un navigateur headless comme Chromium en amont, pour pré-processer la page avant de la passer à Monolith :

chromium --headless --incognito --dump-dom https://github.com | monolith - -I -b https://github.com -o github.html

Et hop, problème réglé !

Parfait donc pour les archivistes du web ou les data hoarders qui veulent garder une trace de tout, voire automatiser tout ça dans leurs scripts.

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