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Loki, l’outil open source qui vérifie les faits
Loki, ça vous dit quelque chose ? Non, je ne parle pas du dieu espiègle de la mythologie nordique, mais bien d’un outil qui pourrait bien révolutionner la façon dont on traque les fake news. C’est une solution open source capable de passer au crible de longs textes pour en extraire les affirmations douteuses et les vérifier en un clin d’œil.
Loki est un projet vraiment prometteur pour tous ceux qui ont à cœur la vérification des faits, que vous soyez journaliste, chercheur ou simplement un citoyen soucieux de démêler le vrai du faux. Son atout majeur, c’est un pipeline complet qui prend en charge tout le processus, de la décomposition des textes en affirmations individuelles jusqu’à la vérification finale.
Et concrètement alors, comment ça marche ?
Eh bien, Loki commence par découper un long texte en petits morceaux plus digestes, histoire d’y voir plus clair. Ensuite, tel un fin limier, il évalue chaque affirmation pour déterminer si elle mérite d’être vérifiée. Exit les déclarations vagues ou ambiguës, on se concentre sur le concret !
Une fois les affirmations intéressantes identifiées, Loki se transforme alors en super détective du web. Il génère des requêtes précises pour partir à la chasse aux preuves sur Internet, en s’appuyant sur divers modèles d’IA tels que le traitement du langage naturel (NLP), l’apprentissage automatique (ML) ou encore l’extraction d’informations. Comme ça, fini les heures passées à éplucher les sources, il s’occupe de tout !
Et une fois les preuves rassemblées, il enfile sa casquette d’enquêteur pour évaluer la véracité de chaque affirmation. Tel un juge impartial, il examine les éléments à charge et à décharge pour rendre son verdict. Fake news ou info fiable ? Vous le saurez en un instant ! Il faut cependant garder à l’esprit que même si Loki s’appuie sur des modèles d’IA performants, aucun outil n’est parfait. Une supervision humaine reste donc nécessaire pour garantir la fiabilité des résultats.
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L’interface est basique mais permet d’interagir directement avec le moteur de vérification. Pas besoin d’être un crack en informatique, c’est à la portée de tous.
Le top, c’est qu’il ne se contente pas de vous dire si une info est vraie ou fausse. Il vous explique aussi comment il est arrivé à cette conclusion, avec toute la transparence qu’on est en droit d’attendre de ce genre d’outils. Ça permet de sourcer et de justifier l’analyse. En prime, il sait se montrer pédagogue puisqu’en plus de débusquer les fake news, il vous proposera aussi une version corrigée et sourcée de l’information. De quoi devenir un pro de la vérification des faits en un rien de temps !
Si vous voulez tester Loki par vous-même, rien de plus simple. Il vous suffit de vous rendre sur le site https://loki.librai.tech/ pour découvrir toutes les possibilités offertes par cet outil. En attendant, voici un petit tutoriel pour bien démarrer avec Loki. Il vous faudra des clé API pour OpenAI, Anthropic et Serper.
Première étape : installez Python et Poetry en suivant les instructions sur le site officiel.
Ensuite, clonez le dépôt GitHub de Loki et lancez l’installation avec les commandes :
git clone https://github.com/Libr-AI/OpenFactVerification
cd OpenFactVerification
pip install -r requirements.txt
poetry install
Ça peut sembler un peu technique, mais promis, c’est à la portée de tous !
Une fois que tout est en place, vous pouvez commencer à jouer avec Loki.
Pour vérifier un texte, rien de plus simple :
python -m factcheck --modal text --input mon_texte.txt
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Et voilà, Loki va se mettre au travail et vous fournir une analyse complète du texte et vous livrer à la fin un gros JSON.
Vous pouvez aussi tester avec différents types de contenu (image, vidéo, audio…) en changeant l’option --modal
. Et si vous voulez personnaliser le modèle utilisé ou les sources de vérification, il vous suffit de passer un fichier de configuration en paramètre :
python -m factcheck --modal text --input mon_texte.txt --api_config ma_config.yaml
Notez aussi que tout ceci est dispo sous la forme d’une lib Python, donc facilement intégrable avec vos outils.
Avec ça, vous avez toutes les cartes en main pour devenir un pro de la vérification des faits. Alors, à vous de jouer ! Et si jamais vous avez besoin d’un coup de main, n’oubliez pas que la communauté Loki est là pour vous aider sur GitHub ou sur le serveur Discord dédié au projet.
imfile – Le gestionnaire de téléchargements multi-sources qui remplace Motrix
Oyez, oyez, amis geeks et bidouilleurs !
Aujourd’hui, je viens vous causer d’un petit outil bien pratique qui va vous simplifier la vie côté téléchargements. Son petit nom, c’est imfile, et c’est ni plus ni moins qu’un gestionnaire de téléchargements multi-sources qui vient prendre la relève de notre regretté Motrix.
Pour ceux qui auraient zappé l’épisode précédent, Motrix était un excellent logiciel basé sur aria2 qui permettait de télécharger via de nombreux protocoles : HTTP, FTP, torrents, liens magnet… Bref, un outil très complet ! Sauf que voilà, le projet a fini par péricliter, faute de mises à jour. Triste fin pour un logiciel si prometteur. 😢
Mais tel le phénix qui renaît de ses cendres, imfile est venu redonner vie à Motrix ! Grâce à l’héroïque développeur @chenjia404, le projet a été forké et c’est reparti pour un tour. Au menu des réjouissances :
- Un support complet de Windows, macOS et Android (pour Linux, il faudra compiler vous-mêmes pour le moment 😜)
- La possibilité de télécharger directement par hash (pratique pour retrouver un fichier)
- Une sauvegarde automatique des tâches pour ne rien perdre même en cas de plantage
- Des mises à jour et une maintenance régulières pour rester à la page
- Programmé en Go, Vue.js et Electron, avec une base de données SQLite
Et ça, c’est juste la version actuelle ! D’après le dev, on peut s’attendre à pas mal de fonctionnalités supplémentaires dans le futur, comme du streaming, de la recherche de ressources ou encore de la synchronisation multi-appareils. De quoi concurrencer sérieusement les ténors du téléchargement ! 🤩
Comparé à Motrix, imfile reprend les fonctionnalités essentielles (gestion des téléchargements HTTP/FTP/Torrent/Magnet) mais apporte aussi son lot de nouveautés comme le téléchargement par hash ou les sauvegardes automatiques. L’interface a été remaniée tout en restant dans le même esprit.
Maintenant direction le site officiel pour récupérer la version correspondant à votre OS, un petit clic pour lancer l’install et vous voilà parés pour ratisser le web à la recherche de tous les trésors cachés des internets.
Perso, j’ai testé la version Windows et franchement, ça fonctionne très bien ! J’ai lancé des téléchargements variés : ISO Linux, discographie, série TV… Tout est passé sans accroc. L’interface est claire et intuitive. Seul petit bémol : pas de recherche intégrée pour le moment, il faut trouver ses liens soi-même ^^. Mais ça viendra !
Le plus beau dans tout ça, c’est qu’imfile est un projet 100% open source !
Allez, trêve de bavardages, je vous laisse filer sur le site d’imfile pour tester tout ça.
Happy downloading à tous ! 🚀
Le répertoire ultime des logiciels auto-hébergés
Avez-vous déjà rêvé d’avoir votre propre petit coin de paradis numérique, loin des regards indiscrets des GAFAM et autres géants de la tech ? Eh bien votre rêve existe et s’appelle l’auto-hébergement !
Et ça tombe bien puisque je viens de tomber sur un site génial qui va vous faire gagner du temps dans le choix de vos outils : selfh.st. C’est un répertoire bien fourni de logiciels auto-hébergés, open source ou propriétaires et ce qui est top c’est qu’il y en a pour tous les goûts et tous les besoins.
Vous voulez monter votre propre serveur de messagerie ? Pas de problème, vous trouverez forcément votre bonheur parmi les nombreuses options proposées comme RainLoop ou Mailcow. Envie de créer votre cloud personnel pour stocker et synchroniser vos fichiers ? Là encore, vous aurez l’embarras du choix.
Et le côté pratique dans tout ça, c’est que le site propose des filtres bien pensés pour vous aider à trouver rapidement ce que vous cherchez. Vous pouvez trier les logiciels par catégorie, par langue, par nombre d’étoiles sur GitHub, ou même en fonction de leur dernière activité de développement. Comme ça, vous êtes sûr de mettre la main sur des projets actifs et de qualité.
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L’un des petits plus sympas de selfh.st, c’est qu’il vous propose aussi des alternatives auto-hébergeables aux services populaires du moment. Adieu Google Analytics, bonjour Matomo ! Bye bye Trello, et bienvenue à Wekan ! Vous voyez l’idée.
Et pour les plus geeks d’entre vous, sachez que toute la base de données derrière le répertoire est gérée de manière automatisée. Ainsi, les fiches techniques des différents logiciels sont mises à jour quotidiennement, ce qui vous garantit d’avoir toujours les dernières versions et les projets les plus récents sous la main.
En plus, l’auto-hébergement, c’est bon pour la planète. Si si, je vous assure ! En gérant vous-même vos services, vous optimisez les ressources et vous évitez le gaspillage énergétique des data centers géants. C’est un petit geste pour vous, un grand pas pour l’humanité.
Bon allez, je ne vais pas vous bassiner plus longtemps et je vous laisse filer sur selfh.st pour découvrir ce petit site par vous-même.
TranslateLocally – De la traduction rapide et sécurisée sur votre ordinateur
Aujourd’hui, on va causer d’un outil qui devrait vous plaire puisqu’il permet de traduire tout et n’importe quoi dans votre langue, tout ça en local. Cela s’appelle translateLocally et ça a été concocté avec amour par les génies de chez Marian et Bergamot, pour vous permettre de traduire en un clin d’œil 😉 n’importe quel texte, depuis n’importe quelle appli, directement sur votre ordi !
Plus besoin d’envoyer vos données perso sur des serveurs lointains, au risque qu’elles finissent entre les mains d’une personne mal intentionnée.
C’est dispo sur toutes les plateformes dignes de ce nom : Windows, Linux, Mac, en version web, en extension Chrome et Firefox… et même sur MS-DOS pour les plus nostalgiques d’entre vous (non, je déconne, quoique… 😜). Et le must du must, c’est que vous pouvez même ajouter vos propres modèles de traduction.
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TranslateLocally utilise la puissance combinée des bibliothèques marian et Bergamot pour faire des prouesses de traduction dignes d’un C-3PO polyglotte. Le tout est boosté par une quantification des modèles sur 8 bits, ce qui permet une exécution ultra-rapide, même sur un Raspberry Pi premier prix. Et grâce à une shortlist lexicale bien pensée, les traductions sont d’une précision redoutable.
Et pour les pro, il y a même une interface en ligne de commande à disposition : Traduction de fichiers, changement de modèles à la volée, options avancées… Tout y est !
Pour traduire une phrase, rien de plus simple :
./translateLocally -m <modèle> -i <texte> -o <sortie>
Ce qui donne un truc comme ça :
echo "Bonjour, monde !" | ./translateLocally -m fr-en-tiny
-m <modèle>
: Spécifier le modèle de traduction à utiliser (par exemple,de-en-tiny
pour l’allemand-anglais). La liste des modèles disponibles peut être obtenue avectranslateLocally -l
.-i <texte>
: Texte à traduire (peut être un fichier ou un flux d’entrée standard).-o <sortie>
: Fichier de sortie pour la traduction (peut être un fichier ou un flux de sortie standard).
Et si c’est carrément un fichier que vous voulez traduire :
./translateLocally -m fr-en-tiny input.txt output.txt
TranslateLocally peut également importer des modèles de traduction personnalisés au format marian. Pour importer un modèle :
- Placez le modèle dans un répertoire. La structure du répertoire d’un modèle translateLocally doit ressembler à ceci :
my-custom-model/
├── config.intgemm8bitalpha.yml
├── model_info.json
├── model.npz
└── vocab.deen.spm
- Ouvrez translateLocally et accédez à
Modifier -> Paramètres du traducteur -> Langues -> Importer un modèle
. - Sélectionnez le répertoire contenant le modèle que vous souhaitez importer.
Et voilà !
Pour les plus curieux d’entre vous, ça se télécharge sur le GitHub de translateLocally.
Radicle – La collaboration P2P basée sur Git
Je vais pas y aller par 4 chemins : Radicle, c’est comme Github mais en version totalement décentralisée et open source. C’est basé sur Git, le système de contrôle de version distribué par excellence, et l’outil y ajoute une couche peer-to-peer (P2P) qui permet aux utilisateurs de collaborer directement les uns avec les autres, sans passer par un intermédiaire.
Comme ça, terminé la dépendance à une plateforme unique qui peut censurer ou contrôler vos dépôts de code.
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Niveau fonctionnalités, il propose des outils de collaboration avancées, comme un système d’issues et de pull requests lui aussi entièrement décentralisé, ce qui vous permettra d’ouvrir des tickets, proposer des modifications et discuter avec vos collaborateurs, sans jamais quitter Radicle. Puis c’est sécurisé avec du chiffrement intégré directement dans le protocole Radicle.
C’est un outil qui offre une résilience et une disponibilité accrues par rapport aux plateformes centralisées car même si certains nœuds du réseau tombent en panne, vos dépôts resteront accessibles et vos collaborations pourront se poursuivre sans interruption.
Pour l’installer chez vous :
curl -sSf https://radicle.xyz/install | sh
Pour résumer, ses points forts sont donc la :
- Décentralisation : C’est entièrement décentralisé, ce qui signifie que vous n’êtes plus dépendant d’une plateforme centralisée unique. Vous collaborez directement avec vos pairs, sans intermédiaire.
- Souveraineté : Vous avez le contrôle total sur vos données et vos interactions. Vous décidez avec qui vous partagez votre code et comment vous collaborez, sans subir de règles imposées.
- Résilience : Grâce à son architecture peer-to-peer, il offre une grande résilience. Même si certains nœuds tombent en panne, vos dépôts restent accessibles et vos collaborations peuvent continuer.
- Ouverture : C’est open source, ce qui signifie que son code est auditable et transparent. Vous pouvez avoir confiance dans la plateforme que vous utilisez.
Bien que Radicle soit encore un projet relativement jeune, il a déjà attiré l’attention de nombreux développeurs qui cherchent une alternative plus libre et plus résiliente aux plateformes centralisées, surtout depuis que Github a été racheté par Microsoft. Des outils d’intégration pour les principaux IDEs et éditeurs de code sont également en cours de développement, ce qui rendra l’adoption de Radicle encore plus facile et transparente.
Bref, si vous êtes un développeur soucieux de votre indépendance et de la pérennité de vos projets, Radicle est certainement une plateforme à considérer.
Rendez-vous sur https://radicle.xyz pour en savoir plus.
Snapify – Enregistrez et partagez votre écran facilement
Ca va, pas trop chaud ? Allez aujourd’hui, on va parler de Snapify qui est un outil qui permet de capturer son écran en vidéo et de partager ça en deux clics.
Vous me direz, y’a déjà plein d’outils pour faire ça. Certes, mais avouez que c’est souvent une vraie galère. Soit c’est bourré de pub, soit ça plante toutes les 5 minutes, soit faut être ingénieur à la NASA pour comprendre comment ça marche. Bref, on est loin du truc idéal.
Avec Snapify c’est pas pareil, vous allez voir. Déjà, c’est 100% gratuit et open source et une fois installé, vous avez juste à lancer un enregistrement en appuyant sur une touche de votre clavier ou un bouton dans l’interface. Ça capture alors tout ce qui se passe sur votre écran (en totalité, juste une app ou juste un onglet de navigateur).
Et quand vous avez fini, vous stoppez l’enregistrement et là, magie, magie, vous obtenez directement un lien de partage. Vous balancez ça à qui vous voulez et le tour est joué. Pas besoin d’uploader la vidéo sur YouTube ou je ne sais où.
En plus, Snapify gère des trucs de pro comme l’incrustation webcam, la sélection de zone, le dessin en direct sur l’écran… Bref, si vous voulez faire des tutos, des démos ou même streamer vos games, c’est top !
Bon après, faut pas s’emballer non plus. Snapify ne remplace pas un bon vieux OBS pour faire de l’enregistrement vidéo poussé mais pour dépanner rapidement ou partager un truc à la volée, sans s’encombrer avec la technique c’est juste parfait.
Gitroom – Pour planifier et booster vos lancements open source
Vous êtes un développeur spécialisé dans l’open source et vous cherchez peut être à maximiser l’impact de vos projets en établissant une stratégie de lancement ?
Difficile de savoir par où commencer… Mais avec Gitroom, vous allez pouvoir organiser tout ça en programmant à l’avance tous vos contenus en un seul endroit. Publications sur les réseaux sociaux (Twitter, LinkedIn, Reddit et compagnie), articles de blog pour Dev.to, Hashnode ou Medium et annonces sur GitHub, le tout en respectant un timing parfait.
C’est un vrai bonheur pour les adeptes de l’organisation, tout ça dans une interface facile à utiliser qui vous permettra également de suivre en temps réel les tendances sur GitHub pour ajuster votre planning en conséquence. Vous recevez même des notifications quand votre projet cartonne et grimpe dans le classement des repos les plus populaires.
Mais Gitroom ne s’arrête pas là puisque vous pouvez aussi collaborer avec votre équipe directement sur la plateforme, comme ça, fini les échanges de mails sans fin et les documents perdus dans les méandres de Google Drive. Vous assignez des tâches, vous commentez, vous validez, le tout au même endroit.
Gitroom propose un généreux plan gratuit qui vous donne accès à l’essentiel des fonctionnalités et si vous voulez passer à la vitesse supérieure, les tarifs restent très abordables.
En plus, c’est open source ! Eh oui, vous pouvez héberger vous-même votre instance et profiter de toutes les fonctionnalités gratuitement. C’est pas beau ça ?
Bref, c’est l’outil qui manquait cruellement dans l’écosystème open source pour démocratiser et faciliter les lancements de projets. Avec son approche innovante et sa philosophie collaborative, Gitroom a tout pour devenir le compagnon indispensable des développeurs et des mainteneurs de projets.
Merci à Lorenper pour cette découverte de qualité.
Hoarder – Tout sauvegarder mais surtout, tout retrouver…
Vous êtes un accumulateur compulsif de liens intéressants, d’articles à lire plus tard, de notes en vrac et d’images inspirantes ? Ça tombe bien, moi aussi et j’ai trouvé un super outil pour assouvir notre soif de collectionnite aiguë sans nous noyer dans le bordel : Hoarder !
C’est quoi Hoarder ? Et bien c’est une app open source et auto-hébergeable qui permet de sauvegarder en deux clics tout et n’importe quoi : des liens avec prévisualisation automatique, des notes de texte et même des images. Bon OK, je sais, y’a déjà 15000 apps de bookmarking et de prise de notes, alors pourquoi s’emballer pour Hoarder ?
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Et bien parce qu’elle coche toutes les cases du cahier des charges de l’accumulateur exigeant :
- 🔍 Une recherche full-text puissante pour retrouver en deux secondes la perle rare enfouie sous des tonnes de bookmarks.
- 🏷️ Un étiquetage automatique par IA pour classer et organiser le bordel sans effort. Hoarder analyse le contenu et lui colle des tags pertinents. Magique !
- 🌙 Un mode sombre (indispensable ^^).
- 💾 La possibilité de tout héberger soi-même sur son serveur, pour garder le contrôle sur ses données.
- 📱 Des apps mobiles (en plus du web) pour « hoarder » aussi depuis son smartphone.
- 🆓 Tout ça gratuitement et avec une bonne tronche bien moderne, merci le design material.
Pour centraliser votre bordel numérique, c’est l’idéal. Vous pourrez sauvegarder tous les articles et threads Twitter intéressants que vous croisez, prendre des notes quand une idée vous traverse l’esprit (un jour peut-être ? ^^) et bien sûr y stocker tous les memes les plus drôles pour les ressortir au bon moment.
Le créateur de Hoarder, Mohamed Bassem, est un ingénieur système qui voulait garder la main dans le dev web tout en se faisant plaisir. Il utilisait Memos, une autre app de prise de notes, mais il lui manquait des features essentielles comme la prévisualisation des liens et le tagging automatique. Plutôt que de râler, il a retroussé ses manches et pondu sa propre solution. Respect.
D’ailleurs, Hoarder s’inspire beaucoup de Mymind, un produit commercial similaire, mais en y ajoutant la dimension auto-hébergement qui est primordiale pour les paranos de la vie privée dont je fais partie. Les alternatives open source comme Shiori ou LinkWarden ne proposent pas (encore) le tagging automatique par IA.
Et sous le capot, ça tourne avec des technos bien sexy comme Next.js, tRPC, Meilisearch et OpenAI.
Pour l’installer, c’est très simple : tout est packagé pour tourner facilement avec Docker et Docker Compose. Il vous faudra aussi une clé d’API OpenAI (pour le tagging) mais c’est optionnel et peu coûteux. Tous les détails sont dans la doc.
Vous pouvez aussi tester une démo en ligne si vous voulez vous faire une idée avant d’installer. Allez, je vous laisse, j’ai un paquet de liens à sauvegarder moi ! 😉
Merci à Lorenper pour l’info !
OpenCanary – Le pot de miel pour piéger les cyber criminels
OpenCanary, c’est le pot de miel nouvelle génération pour attraper tous ces satanés cybercriminels. Ce petit logiciel va simuler plein de services réseau, comme un serveur web, un partage Windows, un serveur SSH…etc Bref, un vrai buffet à appâts numériques et dès qu’un hacker tombe dans le panneau et interagit avec, paf, vous recevez une alerte !
L’outil est hyper léger et s’installe facilement, même sur un Raspberry Pi ou un VM. Et comme c’est du logiciel libre, vous pouvez l’adapter à vos besoins et surtout vous éviter une solution proprio payante.
Alors comment ça fonctionne ? Et bien c’est simple comme bonjour :
- Vous installez OpenCanary sur une machine de votre réseau interne
- Vous le configurez pour imiter les services qui vous bottent (serveur web, FTP, base de données…)
- Vous attendez patiemment qu’un hacker morde à l’hameçon
- Dès qu’il interagit avec le honeypot, vous recevez une belle alerte qui vous file son IP et plein d’infos sur l’intrusion
C’est pas beau ça ?
En plus, vous pouvez même envoyer les alertes par mail, SMS ou même les agréger dans un outil de monitoring. Bon, je vous cache pas qu’il faut quand même un minimum de connaissances techniques pour faire tourner le bouzin. Mais si vous n’avez pas peur de mettre les mains dans le cambouis et de jouer avec la ligne de commande, c’est à la portée de n’importe quel barbu un peu motivé.
Et puis c’est quand même super fun de tendre des pièges aux méchants hackers et de les voir se faire avoir comme des bleus. Mais attention hein, faut pas non plus tomber dans la paranoïa et transformer son réseau en véritable champ de mines. Faudra doser pour que ça reste digeste sinon, vous allez avoir beaucoup de bruit dans vos alertes.
En tout cas, moi je dis bravo aux petits gars de Thinkst qui nous ont pondu cet outil. Pour les plus motivés, voici le lien Github du projet : https://github.com/thinkst/opencanary.
Amusez-vous bien et happy hacking !
Send – Partagez des fichiers chiffrés de manière éphémère
Vous cherchez une solution pour partager des fichiers de manière sécurisée et confidentielle ? Ne cherchez plus, Send est là pour vous !
Cet outil open source, fork de Firefox Send, vous permet d’envoyer des fichiers chiffrés qui s’autodétruisent après un temps défini. C’est le rêve de tout paranoïaque de la vie privée comme vous !
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Avec Send, vous pouvez dire adieu aux services de partage de fichiers qui fouinent dans vos données. Ici, tout est chiffré de bout en bout et vos fichiers seront protégés tel le précieux anneau unique. Même Sauron ne pourra pas y accéder ^^ !
L’interface est simple comme bonjour. Vous glissez-déposez vos fichiers, définissez une limite de téléchargements et une date d’expiration, et boom ! Vous obtenez un lien à partager avec vos amis, collègues ou agents secrets.
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Le code est disponible sur GitHub ce qui vous permettra de monter votre propre instance de Send si vous le souhaitez. Et si c’est la flemme, rassurez-vous, y’a plein d’instances disponibles.
Pour l’installer :
- Clonez le dépôt GitHub de Send avec
git clone https://github.com/timvisee/send.git
- Installez les dépendances avec
npm install
- Configurez les variables d’environnement (voir la doc pour les détails)
- Lancez le serveur avec
npm start
- Accédez à l’interface web sur
http://localhost:8080
- Enjoy !
Alors n’attendez plus, c’est par ici : https://github.com/timvisee/send.
MicroBin – Le partage de fichiers simple et sécurisé
Si vous avez un gros fichier à envoyer à un pote, mais que les mails et la messagerie instantanée font la gueule… Pas de panique, MicroBin est là pour vous aider ! En deux clics, vous uploadez votre fichier dessus et hop, vous avez un lien à partager. Votre ami n’a plus qu’à cliquer dessus pour récupérer le précieux. Et le plus dingue, c’est que ça marche pour tous type de fichier : texte, image, vidéo, zip…
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Ce n’est pas qu’un bête hébergeur de fichiers puisque ça permet de chiffrer également vos uploads pour que personne d’autre que le destinataire ne puisse y accéder. Et si vous êtes du genre parano, vous pouvez même activer l’expiration automatique pour que votre fichier s’auto-détruise après un certain temps, comme dans Mission Impossible !
Et pour les geeks qui aiment bidouiller, vous allez adorer : MicroBin est entièrement open-source et super simple à installer sur votre propre serveur. Il vous suffit d’une ligne de commande et voilà, vous avez votre « mini-GitHub » perso pour héberger tous vos projets et snippets de code. Au revoir les galères de partage de config ou de libs !
bash <(curl -s https://microbin.eu/docker.sh)
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MicroBin fait également office de raccourcisseur d’URL ! Comme ça, fini les liens à rallonge impossible à retenir. En plus de ça, l’interface est hyper clean et user-friendly, et y’a même un mode sombre automatique pour ceux qui bossent la nuit 🙂
Bref, c’est simple, efficace et bourré de fonctionnalités bien pensées. Si ça vous intéresse, vous en saurez plus en allant sur le Github. Et si vous êtes flemmard, il y a même une instance publique pour tester directement.
Allez, amusez-vous bien et n’oubliez pas : Partager, c’est la vie !
VNote – Votre nouvel éditeur markdown
Vous en avez marre de vous battre avec 36 applis différentes pour gérer vos notes sur votre ordi, votre smartphone, votre tablette et votre grille-pain connecté ? Ça tombe bien, VNote est là pour vous sauver la mise puisqu’il vous permet de synchroniser vos notes sur tous vos appareils, que vous soyez sous Windows, macOS, Linux ou même dans l’espace !
Le truc génial avec VNote, c’est qu’il utilise le format Markdown, ce qui permet de mettre en forme votre texte même avec des formules de maths, des diagrammes, des images… sans vous prendre la tête et ensuite les exporter en HTML ou en PDF. Mais attention, ce n’est pas qu’un simple éditeur Markdown puisque ça permet aussi d’organiser vos notes dans des dossiers et des sous-dossiers à l’infini, les taguer, les chercher, les filtrer…
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L’outil propose également un mode Vi, la possibilité de splitter l’éditeur pour mettre des documents côte à côte, la numérotation des lignes et même des thèmes pour tous les goûts.
Et le meilleur dans tout ça, c’est que c’est entièrement gratuit et open source. Bref, si vous en avez assez d’Evernote, OneNote et autres Notepads, c’est un logiciel à essayer.
Planka – Le tableau kanban en temps réel pour votre suivi de projet
Vous cherchez une solution libre pour gérer vos projets ? Ne cherchez plus, Planka est là pour booster votre travail d’équipe !
Avec Planka, fini les tableaux de bord moches et mal foutus. Son interface est tellement intuitive et agréable qu’elle donnerait presque envie de bosser le dimanche. Mais on va quand même éviter hein, faut pas pousser mémé dans les orties. 😅
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En plus, l’appli est bourrée de fonctionnalités que je trouve bien pensées pour :
- Créer des projets, des tableaux, des listes, des cartes, des labels et des tâches à tire-larigot
- Assigner des membres à vos cartes, surveillez le temps passé, fixez des deadlines, ajoutez des pièces jointes et des commentaires pour tenir tout le monde informé
- Profiter du support du Markdown dans vos descriptions et commentaires pour mettre en forme vos idées de génie
- Filtrer vos cartes par membres et labels pour vous y retrouver dans votre joyeux bordel organisé
- Customiser le fond de vos projets pour coller à votre mood du jour (aujourd’hui ce sera papillons et arc-en-ciel 🌈)
- Savourer les joies des mises à jour en temps réel pour voir en direct qui a encore déplacé votre carte dans la mauvaise liste
- Recevoir des notifications pour ne rien louper, même quand vous faites semblant de bosser en télétravail comme tous les Thierry.
- Et bien sûr profiter de Planka dans votre langue favorite (même en Klingon si ça vous chante)
Sous le capot, Planka embarque une stack technique de premier choix avec du React, Redux, Semantic UI…etc. côté client et côté serveur, on retrouve Sails.js, Knex.js et PostgreSQL.
En plus, c’est simple à installer (Dockeeeer) -> Je vous invite à lire la doc et je vous dis à demain 🙂
RetroArch débarque sur iPhone, iPad et Apple TV
Attendez une petite seconde… Vous me dites que je peux transformer mon iPhone et mon Apple TV en Super Nintendo? En PlayStation? En Sega Master System ?? Incroyable ! Et oui mes petits rétro gamers, c’est désormais possible grâce à l’arrivée tant attendue de RetroArch sur l’App Store !
Pour ceux qui débarquent, c’est un programme qui vous permet de jouer à tous vos jeux rétro préférés sur une seule plateforme. Grâce à son système de « cores », vous pouvez émuler différentes consoles et retrouver vos jeux d’enfance sans problème.
Cette plateforme est open-source et multi-système et s’appuie sur l’API libretro pour fournir une interface uniforme pour l’émulation. Ce qui rend RetroArch unique, c’est son adoption de technologies modernes comme le support pour les shaders GPU avancés, le contrôle de taux dynamique, ou encore l’utilisation de l’API Vulkan pour un rendu graphique optimisé.
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Depuis son lancement initial, RetroArch n’a cessé de se développer et de s’améliorer, supportant désormais un éventail impressionnant de plateformes : Windows, macOS, Linux, Android, iOS, tvOS ainsi que des consoles comme la PlayStation et la Xbox.
Parmi ses fonctionnalités, on retrouve :
- Support avancé des shaders GPU
- Contrôle de la fréquence dynamique pour synchroniser l’audio et la vidéo
- Enregistrement vidéo avec FFmpeg
- Interface de configuration automatique des gamepads
- Netplay peer-to-peer pour jouer en ligne sans latence
- Fonctionnalités avancées de sauvegarde et de rembobinage du gameplay
- Superposition de boutons sur écran tactile
- Thumbnails des jaquettes de jeux
- Options pour réduire la latence d’entrée et audio
- Interfaces utilisateur multiples comme CLI, XMB, GLUI et Ozone
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L’émulation n’est pas sa seule spécialité puisque RetroArch englobe un large éventail d’applications, ce qui en fait une véritable toile pour les passionnés de rétro-gaming.
Pour la configuration et l’installation de RetroArch, c’est simple :
- Téléchargez RetroArch à partir de RetroArch.com. Ou si vous êtes sur un appareil Apple c’est par ici.
- Installez le logiciel en suivant les instructions spécifiques à votre système d’exploitation.
- Téléchargez et installez les cores (émulateurs) via RetroArch.
- Ajoutez vos ROMs en scannant votre répertoire de jeux.
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Une fois configuré, vous pouvez également profiter de fonctionnalités avancées telles que les shaders pour améliorer les graphismes, ou encore la configuration de manettes personnaliser votre gameplay. Et pour ceux qui aiment jouer en ligne, RetroArch propose également une fonction Netplay, permettant de jouer à vos jeux rétro préférés avec vos amis, quel que soit leur lieu géographique.
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Bref, n’attendez plus pour transformer votre iPhone, iPad, Apple TV, ou tout autre appareil compatible, en une véritable machine à remonter le temps du gaming. Pour plus de détails et de tutoriels, visitez le site officiel de RetroArch.
Amusez-vous bien !