Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

Légendes Pokémon Z-A : gameplay, exploration et captures, une aventure pleine de promesses ! Notre premier test en vidéo

6 octobre 2025 à 16:09
Légendes Pokémon Z-A marque un tournant pour la saga : pour la première fois, les combats se déroulent en temps réel, et la ville d’Illumis devient un véritable terrain de jeu à explorer. Entre captures, enquête et affrontements nocturnes contre des dresseurs, l’aventure promet de renouveler l’expérience...

OpenAI Sora - Obligés d'opt-out pour protéger vos droits

Par : Korben
1 octobre 2025 à 13:22

OpenAI vient de lancer Sora 2 , son générateur de vidéos par IA et le truc, c’est que si vous êtes créateur de contenu, vous devez opt-out manuellement pour éviter que vos œuvres servent à entraîner le modèle. Pas d’opt-in par défaut, pas de respect automatique du droit d’auteur. C’est à vous de faire la démarche pour dire non.

Selon Cartoon Brew , la politique d’OpenAI oblige donc les détenteurs de droits à signaler chaque violation spécifique. Pas de formulaire global genre “je refuse que vous utilisiez mes trucs”. Non, vous devez rapporter chaque contenu un par un si vous le trouvez dans les datasets d’entraînement…

Le problème, c’est que personne sait vraiment ce qu’OpenAI a utilisé pour entraîner Sora. Il y a des rumeurs sur l’utilisation massive de vidéos YouTube, de contenus de jeux vidéo, de films, mais OpenAI reste hyper flou sur les sources. Du coup, comment vous voulez opt-out de quelque chose dont vous ignorez l’existence dans leur base de données d’entrainement ?

Et malheureusement, cette approche opt-out est la norme chez les géants de l’IA… Meta, Google, OpenAI, tous adoptent le même principe qui est on prend d’abord, et vous vous opposez après si vous avez le courage. Le fardeau de la preuve et de la protection repose donc sur les créateurs, et pas sur les entreprises qui exploitent les contenus. De quoi faire encore grincer des dents !

Maintenant, pour les personnalités publiques, OpenAI a mis en place un système de cameo … Cela veut dire que si quelqu’un veut générer une vidéo avec votre visage ou votre voix, il faut votre permission explicite. C’est un début, mais ça ne couvre que les cas évidents… Il n’y a rien de tel par exemple pour les styles artistiques, les techniques de réalisation, les univers visuels créés par des artistes et j’en passe…

Bref, les experts juridiques commencent donc à s’inquiéter car ce modèle d’opt-out pose des problèmes de droit d’auteur majeurs, surtout dans des pays comme la France où le droit moral est inaliénable. Vous ne pouvez pas par exemple renoncer à vos droits d’auteur même si vous le voulez. Donc comment une politique opt-out peut-elle être légale alors qu’elle force la main aux créateurs pour abandonner leurs droits par défaut ?

Et la situation devient encore plus complexe avec les contenus sous licence restrictive car des chaînes YouTube ont des CGU qui interdisent l’utilisation commerciale de leurs vidéos et les jeux vidéos ont des EULA qui limitent l’exploitation de leurs assets. Cela veut donc dire que Sora s’assoit sur tout ça en considérant que l’absence d’opt-out équivaut à un consentement.

Pour sa défense, OpenAI nous explique que l’entraînement d’IA relève du fair use aux États-Unis mais le problème, c’est que cette jurisprudence n’existe pas partout. En Europe par exemple, le règlement sur l’IA impose des obligations de transparence et de traçabilité sur les données d’entraînement et OpenAI le sait très bien et joue avec ce flou entre les différentes juridictions.

Puis ce système de signalement proposé par OpenAI est aussi hyper critiquable car c’est, comme je vous l’expliquais, à vous de prouver que votre contenu a été utilisé pour l’entraînement. Mais alors comment faire quand les datasets ne sont pas publics ??? Comment vérifier que Sora a bien appris à partir de vos vidéos si vous n’avez pas accès aux données d’entraînement ???

Certains créateurs envisagent donc déjà des recours collectifs car si OpenAI a effectivement utilisé des millions de vidéos YouTube sans autorisation, ce serait une violation massives du droit d’auteur… Est-ce que développer une IA générative justifie de récupérer tout ce travail créatif humain sans apporter ni compensation ni consentement ?

OpenAI sembler penser que oui et mise sur l’inertie des créateurs et la complexité de ses démarches d’opt-out pour continuer son petit business…

Mais en attendant, si vous voulez protéger vos créations de Sora, vous devez aller sur le site d’OpenAI, trouver le formulaire de signalement , prouver que vous êtes le détenteur des droits, identifier chaque contenu concerné, et espérer qu’OpenAI respecte votre demande.

C’est donc la lose pour les créateurs, c’est sûr. Comme je le disais dans un de mes précédents articles sur le sujet, ce dont on a besoin maintenant c’est de cohérence et de clarté au niveau des lois, car là on discute des détails mais la question du “vol” par ces GAMMO (Google / Anthropic / Meta / Microsoft / OpenAI) n’est pas vraiment tranchée au niveau de la loi. J’ai l’impression que ça traine et que personne n’est pressé de trancher la question car ça arrange bien tout le monde (sauf les créateurs).

La vraie vie - Le documentaire qui filme l'absurde dans un jeu vidéo

Par : Korben
1 octobre 2025 à 09:51

Voici un documentaire qui va vous faire tourner la tête. Ça s’appelle La vraie vie , et c’est une série ARTE réalisée par Ekiem Barbier et Guilhem Causse qui a embarqué le comédien Victor Assié dans une aventure complètement barrée. Le concept c’est de tourner un documentaire entièrement dans un jeu vidéo de simulation de vie.

Dans ce film, Victor découvre un serveur de jeu où les gens s’amusent volontairement à jouer les fonctionnaires, les policiers ou les garagistes dans une petite bourgade virtuelle qu’ils ont eux-mêmes construite. Victor doit alors se faire une place parmi ces joueurs, trouver du boulot, gagner de l’argent, respecter le code de la route.

Bref, refaire exactement ce qu’il fait déjà dans la vraie vie, mais avec son avatar 3D.

Les réalisateurs n’en sont pas à leur coup d’essai car en 2023, ils ont sorti Knit’s Island, un documentaire tourné dans DayZ qui a remporté le Prix du Jury et le Prix FIPRESCI au festival Visions du Réel en Suisse. Pour ce film, leurs avatars ont passé 963 heures dans ce monde post-apocalyptique à rencontrer des communautés de joueurs et à filmer leurs interactions. Le machinima , cette technique qui consiste à créer des films avec des moteurs 3D de jeux vidéo, existe depuis une trentaine d’années, mais Knit’s Island était le premier à tenter un format long pour le cinéma.

Barbier et Causse se connaissent depuis l’École des Beaux-Arts de Montpellier et en 2016, ils ont même formé un groupe de recherche qui questionne le rapport à la réalité dans les jeux vidéo en ligne. Leur premier film, Marlowe Drive en 2017, était déjà un documentaire exploratoire tourné dans GTA V Online.

Pour La vraie vie, ils ont donc choisi un serveur de jeu de rôle basé sur le moteur d’Arma 3. Contrairement aux serveurs GTA RP français sur FiveM qui simulent la vie urbaine avec des poursuites de police et du crime organisé, ce serveur mise tout sur l’absurde bureaucratique. Victor doit donc passer son permis de conduire, acheter un téléphone portable, trouver du travail. À un moment, il se fait même arrêter pour excès de vitesse et le policier lui fait tout un speech sur les dangers de sa conduite imprudente. Un autre fois, il essaie désespérément de faire un spectacle de théâtre mais personne ne veut l’écouter, alors il récite du texte au milieu de la route.

Ce qui ressort du documentaire, je trouve, c’est cette observation assez vertigineuse que certains préfèrent la vie dans une communauté virtuelle à la solitude du monde réel. Les joueurs parlent du serveur comme de leur île et appellent la réalité “le continent”. Sur l’île, il y a de l’inflation, des jobs de service, des contraintes administratives, exactement comme dans la vraie vie, mais avec le choix assumé d’y être.

La série fait 5 épisodes de 24 minutes et utilise le format machinima de bout en bout. Pas de coupures vers le monde réel, pas d’interviews face caméra. Juste Victor qui essaie de survivre dans ce monde étrange peuplé de vrais joueurs qui prennent leur rôle très au sérieux. La vraie vie a même été sélectionnée à Canneseries 2025 dans la compétition séries documentaires et aux Visions du Réel 2025 est est disponible sur arte.tv et YouTube.

Voilà, pour tous ceux qui s’intéressent aux mondes virtuels et à ce besoin irrésistible de trouver en ligne un exutoire à la vraie vie, ce documentaire pose pas mal de bonnes questions : Pourquoi rejouons-nous notre quotidien dans des jeux vidéo ? Qu’est-ce que ça dit de notre rapport au monde réel ? Et surtout, pourquoi certains trouvent plus de sens à conduire un camion virtuel qu’à faire la même chose dans la vraie vie ?

Après avoir vu le documentaire, on fini quand même par se demander si notre propre vie n’est pas déjà un jeu de rôle dont on a oublié les règles…

L'histoire de celui qui a prédit la mort de DOOM

Par : Korben
17 septembre 2025 à 09:14

Et si je vous disais qu’un mec a réussi à prédire l’avenir avec la précision d’un oracle ? Et pas une vague prédiction à la Nostradamus où on peut interpréter n’importe quoi… Non, non, une vraie prédiction scientifique du style : “Ce truc devrait crasher vers septembre 2025”. Et devinez quoi ? Ça a effectivement crashé.

L’histoire commence en 2023, quand un certain Minki décide de tester une théorie complètement barrée. Le mec lit un article technique sur le moteur de DOOM et remarque un truc bizarre : une variable qui compte les démos du jeu qui s’incrémente en permanence, y compris quand une nouvelle démo commence. Cette variable se compare constamment avec sa valeur précédente, mais elle continue de grimper, encore et encore, jusqu’à… jusqu’à quoi exactement ?

Bah justement, c’est là que ça devient intéressant car Minki sort sa calculatrice et commence à faire ses petits calculs. Il sait que selon la documentation technique de DOOM , le moteur utilise des integers 16 bits pour optimiser les performances. Traduction pour les non-geeks : les nombres ont une limite, et quand on la dépasse, c’est le drame ! Un peu comme quand vous essayez de rentrer votre gros cul dans un ascenseur bondé. Sauf qu’ici, au lieu d’un ascenseur bloqué, on a un jeu qui explose.

Donc notre ami fait ses calculs et arrive à cette conclusion : DOOM devrait crasher après environ 2 ans et demi de fonctionnement continu. Et franchement, qui penserait à vérifier un truc pareil ? La plupart d’entre nous, on lance DOOM pour se défouler 30 minutes et on passe à autre chose. Mais minki, lui, il voit plus loin.

Alors il fait quoi ? Il prend un vieux PDA (si si, ces trucs qu’on utilisait avant les smartphones), il bricole une alimentation avec des batteries 18650 et un chargeur USB branché sur son routeur, et il lance DOOM. Puis il attend. Deux ans et demi. Pour de vrai.

Pendant ce temps, vous et moi, on a changé trois fois de téléphone, bingé 47 séries Netflix, survécu à François Bayrou, vu l’IA devenir mainstream… Et Minki ? Bah lui, il avait DOOM qui tournait dans un coin de son appart…

Et le plus dingue, c’est que ça a marché exactement comme prévu. Selon le post original sur LenOwO , le jeu a crashé “seulement quelques heures après avoir passé les deux ans et demi”. Boom. Prédiction confirmée. Le mec a calculé la mort de DOOM avec une précision chirurgicale.

Ici, pas besoin d’exploits sophistiqués ou d’outils de pentest dernier cri. Juste de la curiosité, des maths, et une patience de moine tibétain. Et c’est comme ça que Minki a transformé un bug théorique en prédiction concrète, puis en réalité observable.

En fait, les bugs d’overflow de DOOM sont légion . Si vous avez plus de 64 lignes défilantes, ça crash. Si une balle traverse plus de 128 objets, ça bug. Si vous construisez une zone de plus de 2500 unités de hauteur, le moteur panique. C’est un peu comme si le jeu était construit sur un château de cartes, où chaque limite non vérifiée est une catastrophe qui attend son heure.

Bref, vous l’aurez compris, cette expérience c’est bien plus qu’un simple “j’ai fait tourner DOOM pendant longtemps lol”. C’est une démonstration de la prédictibilité des systèmes informatiques. Ça montre que quand on comprend vraiment comment un programme fonctionne, on peut littéralement voir dans l’avenir…

Bien joué Minki !

Notée 93%, cette série vient de battre de record d'Emmy pour une comédie

16 septembre 2025 à 07:33
Avec 13 trophées raflés en une seule édition, The Studio, la satire hollywoodienne d’Apple TV+, a signé un triomphe inédit aux Emmy Awards 2025. Portée par Seth Rogen et Frida Perez, la série est devenue la comédie la plus récompensée de l’histoire de la cérémonie, établissant de nouveaux records dès...

StoryMotion - Créez des animations façon tableau blanc en quelques minutes

Par : Korben
11 septembre 2025 à 08:40

Avez-vous déjà passé des heures sur After Effects pour créer une simple animation de 30 secondes qui explique un concept. Entre nous, c’est un cauchemar. Jongler avec les keyframes, les courbes de bézier et 150 calques qui se battent en duel pour savoir lequel doit apparaître en premier, c’est bien relou et on finit par perdre plus de temps à se battre avec le logiciel qu’à créer du contenu.

Vous voyez de quoi je parle, non ?

Mais voilà, j’ai testé un truc qui s’appelle StoryMotion et qui permet de créer des animations façon tableau blanc aussi facilement que vous faites des slides PowerPoint. Pas de compétences professionnelles requises, pas de formation de 3 mois sur YouTube. Juste vous, vos idées, et un outil qui sait que votre temps est précieux.

L’idée de StoryMotion est venue à son créateur, Chun Rapeepat, après avoir utilisé Excalidraw et Keynote pendant des années pour créer des visuels pour ses articles de blogs techniques. Quand il a voulu passer à la vidéo, il s’est retrouvé à passer des heures interminables sur des logiciels complexes pour obtenir un résultat qu’il aurait pu dessiner à la main en 5 minutes.

Pour ceux qui ne connaissent pas, Excalidraw c’est un outil de dessin collaboratif open source qui a conquis le cœur des développeurs et créateurs tech, et qui permet de dessiner vos schémas, diagrammes ou illustrations directement sur un espèce de tableau blanc.

StoryMotion permet de faire la même chose mais est en plus équipé d’un éditeur de timeline. Avec cet éditeur, au lieu de jongler avec des dizaines de paramètres obscurs, vous assignez simplement des effets à vos éléments : zoom, fade, apparition progressive et la timeline vous permet d’ajuster la durée et le timing de chaque animation avec une simplicité t’as peur. C’est vraiment pensé pour ceux qui veulent créer du contenu, et pas devenir des experts en motion design.

Les cas d’usage sont nombreux. Vous pouvez par exemple expliquer un algorithme étape par étape, ou créer une animation qui montre comment fonctionne une recherche Google. Si vous voulez saire une vidéo explicative sur un concept technique complexe c’est aussi tout à fait possible ! Je vous invite à aller voir les exemples sur le site. C’est génial pour les créateurs de contenu éducatif qui veulent produire des vidéos de qualité sans y passer leur week-end.

Et une fois votre animation créée, vous pouvez l’exporter vers votre éditeur vidéo préféré, que ce soit Canva, CapCut, After Effects ou Premiere Pro. L’idée, vous l’aurez compris, n’est pas de tout faire dans StoryMotion, mais juste de gérer la partie la plus chronophage à savoir la création d’animations et cela de la manière la plus efficace possible.

L’outil est actuellement en early beta, ce qui signifie que de nouvelles fonctionnalités arrivent régulièrement et c’est gratuit pour le moment. Mais ne vous y trompez pas, dès que ça sortira de beta, ça passera payant je pense. Alors en attendant, autant en profiter !

Indiana Jones et le prototype perdu du Commodore 64

Par : Korben
8 septembre 2025 à 17:22

Je viens de tomber sur une pépite qui va faire chavirer le cœur des nostalgiques du Commodore 64 !

Le site Games That Weren’t a déniché un prototype jouable d’Indiana Jones and the Last Crusade ! Mais attention, ce n’est pas un prototype officiel de l’époque. Il s’agit d’une conversion fan-made de la version aventure point-and-click propulsée par le moteur SCUMM que les adeptes du C64 n’ont jamais eu la chance d’essayer à l’époque.

Mais avant de vous en dire plus, je vous emmène avec moi en 1989. Lucasfilm Games sort 2 jeux Indiana Jones. D’un côté, il y a le jeu d’action / plateforme qui a bel et bien débarqué sur C64. Et de l’autre, le jeu d’aventure graphique qui tourne grâce au fameux moteur SCUMM (oui, celui de Monkey Island, pour les connaisseurs). Mais voilà, coup dur pour les fans du C64 c’est que cette version aventure ne s’est jamais frayé un chemin jusqu’à leur machine chérie. Elle est malheureusement restée l’exclusivité des ordinateurs 16 bits.

Et en 2012, un certain Thorsten Harth, alias “Brick Bambi”, développeur allemand audacieux de son état, se dit : “Et si je portais ce jeu SCUMM sur Commodore 64 ?” Un défi de taille quand on mesure les limitations techniques de la bécane 8 bits face à ses homologues 16 bits. Le bonhomme s’est acharné pendant plusieurs années sur cette conversion homebrew, jonglant entre graphiques bitmap et caractères pour optimiser la mémoire. Il avait même réservé 4K de RAM juste pour le son (de $A000 à $AFFF pour les experts).

D’ailleurs, côté musique, Joachim Wijnhoven avait été recruté en 2016 pour s’occuper de la bande-son. Thorsten lui avait commandé la “Raiders March” pour l’écran titre et de fin, mais aussi toute une série de thèmes spécifiques : la musique de la carte, de Venise, des catacombes, du château Brunwald, la marche d’Hitler, le piano d’Henry, la salle du Graal… Un travail de titan ! Roland Hermans, une autre recrure devait même s’occuper des effets sonores comme les coups frappés dans la bibliothèque, la cascade ou les étagères qui tombent. Le jeu devait alors alterner entre musique et effets sonores… Hé oui, pas les deux en même temps, question de limitations techniques.

Mais voilà, malgré l’aide apportée par d’autres personnes, la réalité a fini par rattraper notre développeur. Entre trois jeunes enfants à élever et un job à assurer, Thorsten se retrouve à court de temps. En 2017, une sortie cartouche avait même été discutée, mais Thorsten avait répondu que la complexité du jeu demanderait encore plusieurs années… le problème n’était pas les limitations de la RAM ou le CPU, mais bien les limites de temps. Du coup, en 2018, le projet est annoncé comme abandonné…

Snif…

A l’époque, son objectif initial c’était de boucler au moins le premier chapitre complet : Barnet College, la maison d’Henry, Venise, la bibliothèque et les catacombes. Tout ce qui précède le château Brunwald en fait. Et bonne nouvelle : c’est exactement ce que contient le prototype de Thorsten qui vient d’être retrouvé ! Joachim Wijnhoven, qui avait reçu une preview en décembre 2018, l’a généreusement partagée avec Games That Weren’t. C’est d’ailleurs une démo impressionnante avec beaucoup de contenu et d’interactions possibles.

Pour les fans de l’époque, l’absence de la version SCUMM d’Indy III sur C64 sonnait comme le glas et beaucoup ont commencé à lorgner du côté de l’Amiga ou du PC après cette déception. Alors voir aujourd’hui ce prototype homebrew refaire surface, même s’il date de 2012-2018 et non de 1989, c’est comme déterrer un trésor perdu digne du Dr. Jones lui-même.

Ce prototype de Thorsten est donc désormais archivé et dispo pour tous les nostalgiques qui souhaitent explorer ce qui aurait pu être l’une des conversions homebrew les plus audacieuses du Commodore 64. Et en bonus, pour les amateurs, les musiques composées par Joachim ont été publiées en 2023 dans une release appelée “Archimedes’ Dial” , et vous pouvez même retrouver les vidéos originales de Brick Bambi sur YouTube montrant le jeu en action.

Voilà, qui sait, peut-être qu’un jour quelqu’un reprendra le flambeau pour finir cette conversion légendaire…

Bazzite - Le Linux gaming qui enterre Windows sur Steam Deck (et ailleurs)

Par : Korben
12 août 2025 à 06:15

Je viens de découvrir un truc qui pourrait bien changer votre façon de jouer sur PC. Ça s’appelle Bazzite et c’est un genre de SteamOS boosté aux stéroïdes compatible avec absolument tout. Oui, même votre vieille tour qui prend la poussière dans un coin.

L’idée de base est chouette puisqu’il s’agit de prendre Fedora Silverblue, cette distribution Linux “immutable” (en gros, impossible à casser même en faisant n’importe quoi), et la transformer en machine de guerre gaming. On obtient alors un OS qui démarre direct en mode Steam Big Picture si vous voulez, qui supporte le HDR sur AMD, et qui fait tourner vos jeux Windows sans que vous ayez à toucher une seule ligne de commande.

The Verge a testé et apparemment les jeux tournent souvent mieux que sous Windows. C’est plus fluide, moins gourmand en batterie, et y’a zéro tracas avec les mises à jour foireuses de Microsoft. Forbes va même jusqu’à dire que c’est “objectivement meilleur que Windows” sur les consoles portables comme le ROG Ally. Rien que ça.

Car contrairement à SteamOS qui est bloqué sur Steam Deck (et quelques rares configs), Bazzite fonctionne sur pratiquement n’importe quel PC x86 de la dernière décennie. Votre laptop gaming, votre tour, votre mini PC branché à la télé, et bien sûr toutes les consoles portables du marché : Steam Deck, ROG Ally, Legion Go, GPD Win, et j’en passe. D’après la documentation officielle, ils supportent même les dernières puces AMD 9070 et Strix Halo de 2025, c’est à dire celles que SteamOS ne peut même pas faire booter.

Le truc vraiment bien, c’est surtout le système d’updates atomiques. En gros, chaque mise à jour est une image complète du système. Si quelque chose foire, vous redémarrez et hop, retour à la version précédente. Fini les soirées à réparer un OS cassé par une mise à jour nvidia, surtout que ces mises à jour arrivent toutes les semaines, et pas tous les six mois comme sur SteamOS.

Pour les utilisateurs Steam Deck, c’est donc très intéressant car vous gardez le mode Gaming que vous aimez, mais vous gagnez un vrai desktop utilisable avec Wayland (donc un scaling correct sur écran haute résolution), le support d’Android via Waydroid pour faire tourner vos apps mobiles, et surtout la possibilité d’installer ce que vous voulez : Decky Loader, EmuDeck, RetroDECK, tout est disponible dès l’installation.

Le projet est porté par la communauté Universal Blue, des gens qui ont compris que Linux pouvait être simple sans sacrifier la puissance et ils ont créé différentes versions : Deck pour les consoles portables, Desktop avec KDE ou GNOME selon vos préférences, et même une version HTPC pour transformer votre PC salon en console de jeu.

Techniquement, tout est basé sur des conteneurs OCI (comme Docker si vous connaissez), ce qui permet d’avoir un système super stable avec des applications qui tournent dans leur bulle. Et les jeux, ça passe par Steam, Lutris ou Heroic Games Launcher, tous préinstallés. Les codecs propriétaires sont inclus et les drivers Nvidia sont déjà là si vous en avez besoin. Y’a même le support du ray tracing avec NVK sur les cartes récentes.

Ce qui est vraiment cool, c’est que vous pouvez tester sans rien casser. Vous gravez l’ISO sur une clé USB, vous bootez dessus, et vous voyez si ça vous plaît. Si c’est le cas, l’installation prend ensuite 20 minutes chrono. Sinon, vous redémarrez sous Windows et on n’en parle plus.

Pour les bidouilleurs, sachez que même si le système est, comme je vous le disais, “immutable”, vous pouvez toujours installer ce que vous voulez via Flatpak (le store Flathub est intégré), Distrobox pour des environnements isolés, ou même rpm-ostree pour des modifications système permanentes. C’est le meilleur des deux mondes puisque ça a la stabilité d’un Chromebook avec la flexibilité d’un Linux classique.

Après c’est cool mais c’est pas magique non plus car certains jeux avec anti-cheat ne fonctionneront jamais sous Linux (merci les éditeurs…) et le support VR est encore perfectible. Puis si vous êtes du genre à avoir besoin d’Adobe Creative Suite ou de logiciels Windows spécifiques, ça reste du Linux avec ses limitations.

Mais pour du gaming pur, c’est une tuerie. Les performances sont là, la stabilité aussi, et vous échappez à toute la télémétrie et les pubs de Windows 11. En plus, avec le kernel fsync modifié qu’ils utilisent, vous avez accès aux dernières optimisations gaming du noyau Linux.

Donc si vous voulez tenter l’aventure, direction bazzite.gg pour récupérer l’ISO qui correspond à votre matos. L’installation est vraiment simple, et la communauté sur Discord est super active si vous avez des questions.

C’est peut-être la preuve que Linux Desktop c’est peut-être plus uniquement un délire de barbu mal sevré de leur tétine, mais une vraie alternative crédible pour le gaming. Donc peut-être même que 2025 sera vraiment l’année du Linux desktop… au moins pour les gamers ! (C’est le marronnier de la presse tech, t’as capté ? ^^)

Merci à Newa pour la découverte !

Des scientifiques cachent des codes secrets dans la lumière pour piéger les deepfakes

Par : Korben
12 août 2025 à 05:48

Ce serait cool non, si on pouvait transformer n’importe quelle lampe de bureau en détecteur de deepfakes, non ?

Car le problème avec les deepfakes aujourd’hui, c’est qu’on court constamment après les faussaires. Ils ont accès aux mêmes vidéos authentiques que nous, aux mêmes outils d’édition ultra-sophistiqués, et l’IA apprend tellement vite qu’elle produit des faux quasi-indétectables. Il leur est donc très facile de reprendre une vraie vidéo et de la trafiquer légèrement pour manipuler les opinions.

Il faudrait donc une sorte de bouclier anti-manipulation-IA pour empêcher toute manip ultérieure d’une captation vidéo. Et bien c’est exactement ce que viennent de réussir des chercheurs de l’université Cornell, et leur technique est brillante… sans mauvais jeu de mots, vous me connaissez ^^.

Abe Davis, à gauche, professeur adjoint d’informatique au Cornell Ann S. Bowers College of Computing and Information Science, et Peter Michael, étudiant diplômé.

Comme l’explique Abe Davis de Cornell : “La vidéo était considérée comme une source de vérité, mais ce n’est plus une hypothèse qu’on peut faire”. Donc, plutôt que de jouer éternellement au chat et à la souris avec la connerie des gens et le talent des faussaires, l’équipe de Cornell a eu une idée géniale : Et si on marquait les vidéos dès leur création, avec un code secret planqué dans la lumière elle-même ?

Leur technologie, baptisée NCI pour “noise-coded illumination”, fonctionne en ajoutant des fluctuations microscopiques à l’éclairage. Ces variations sont totalement invisibles à l’œil nu car votre cerveau les interprète comme du bruit lumineux normal. Mais une caméra, elle pourra tout capter.

Le truc vraiment cool, c’est que chaque source lumineuse peut avoir son propre code secret comme ça vous pouvez programmer votre écran d’ordinateur, vos lampes de bureau, même l’éclairage d’une salle de conférence entière. Et pour les vieilles lampes qui ne sont pas connectées, une simple puce de la taille d’un timbre-poste suffit à les transformer en watermark lumineux.

Mais ensuite, comment ça détecte les fakes ? Et bien c’est là que ça devient vraiment intéressant car le watermark enregistre en permanence une version basse résolution de ce qui se passe sous cet éclairage, avec un horodatage. Les chercheurs appellent ça des “code videos”. Ainsi, quand quelqu’un manipule la vidéo, que ce soit pour insérer un deepfake, changer la vitesse, ou ajouter des éléments, les parties modifiées ne correspondent plus aux code videos. C’est comme si la lumière gardait un registre secret de tout ce qui s’est vraiment passé.

Comme ça, si un petit malin essaie de générer une fausse vidéo avec l’IA à partir d’une vraie vidéo, les code videos ressembleront alors à du charabia aléatoire, ce qui trahira immédiatement la supercherie. Et même si le faussaire connaît la technique et arrive à décoder les codes secrets, il devrait falsifier chaque code video séparément, et s’assurer qu’ils correspondent tous parfaitement entre eux. Autant dire que c’est mission impossible.

Peter Michael, l’étudiant qui a mené les travaux, a présenté cette innovation au SIGGRAPH 2025 à Vancouver et les tests sont vraiment impressionnant car la technique résiste aux compressions vidéo agressives, aux mouvements de caméra, aux flashs, et fonctionne même en extérieur avec différents tons de peau.

Pendant ce temps, la course à l’armement anti-deepfake continue. Le MIT a son projet Detect Fakes actif depuis 2020. Microsoft a son Video Authenticator qui analyse les pixels pour détecter les anomalies. Intel mise sur son FakeCatcher qui atteint 96% de précision en détectant les variations de flux sanguin dans les vidéos (parce que oui, même les meilleurs deepfakes n’arrivent pas encore à reproduire parfaitement les micro-changements de couleur de la peau dus à la circulation sanguine).

Reality Defender, de son côté, utilise une approche multi-modèle qui n’a pas besoin de watermarks préalables. Ils analysent images, vidéos, audio et texte en temps réel pour repérer les manipulations… C’est impressionnant, mais ça reste une approche défensive qui court après les faussaires et n’empêche pas leur “travail”.

Et c’est ça qui rend la solution de Cornell vraiment prometteuse… C’est parce qu’elle est proactive. Plus besoin d’analyser après coup si une vidéo est truquée puisque la preuve d’authenticité est encodée dedans dès le départ. On pourrait sécuriser comme ça des salles de presse équipées de ce système, des interviews officielles protégées par défaut, ou même le siège de l’ONU avec un éclairage anti-deepfake intégré.

Bien sûr, ce n’est pas la solution miracle et Davis lui-même admet que “c’est un problème qui ne va pas disparaître, et qui va même devenir plus difficile” car les faussaires trouveront de nouvelles parades, c’est certain. Mais pour l’instant, cette technologie donne une longueur d’avance cruciale aux défenseurs de la vérité.

Qui aurait cru qu’on combattrait les deepfakes avec une simple lampe de bureau ??

Source

Civilization VI Platinum Edition gratuit sur Epic Games Store - La totale pour 0€ !

Par : Korben
23 juillet 2025 à 07:28

Bon, j’ai une super nouvelle pour les fans de stratégie et ceux qui cherchent un nouveau jeu chronophage : Epic Games Store balance enfin du lourd pour son Summer Sale 2025 en offrant Civilization VI Platinum Edition gratuitement ! Et attention, l’offre se termine le 24 juillet à 17h (heure française), donc faut pas traîner.

Et le plus cool, c’est qu’ils n’offrent pas juste le jeu de base comme en 2020. Non non, là c’est la version Platinum complète avec toutes les extensions majeures et 6 packs de DLC. Valeur normale : 80 dollars. Et là c’est gratuit. Zéro. Nada. C’est Noël en juillet !

Pour ceux qui vivent dans une grotte, Civilization VI c’est LE jeu de stratégie 4X par excellence. Les 4X c’est quoi ? eXplore, eXpand, eXploit, eXterminate. En gros, vous prenez une civilisation de l’âge de pierre avec juste un colon et un guerrier, et vous la guidez jusqu’à l’ère spatiale. Ou jusqu’à la domination mondiale. Ou jusqu’à une victoire culturelle. Bref, vous avez le choix.

Le truc avec Civ VI, c’est que c’est addictif comme pas permis. C’est le genre de jeu où vous vous dites “allez, encore un tour” et hop, vous levez la tête, il est 4h du mat et vous n’avez plus de café. Mais quelle satisfaction quand votre empire s’étend sur trois continents et que Gandhi vous menace avec ses bombes nucléaires (oui, c’est un des running gag de la série). Comme tous les Civ, cet opus reste une référence absolue du genre.

Dans cette édition Platinum, vous avez donc le package complet avec le jeu de base qui est déjà énorme, mais surtout les deux extensions majeures qui transforment complètement l’expérience. Rise and Fall ajoute les âges d’or et sombres qui rythment votre progression, les gouverneurs pour gérer vos villes, et un système d’alliances amélioré. Gathering Storm, c’est encore plus fou : changement climatique, catastrophes naturelles, volcans qui peuvent détruire mais aussi fertiliser vos terres, et tout un système de diplomatie mondiale avec un congrès et des résolutions.

Ah et j’oubliais les 6 packs de civilisations inclus ! Vikings menés par Harald Hardrada, la Pologne de Jadwiga, l’Australie avec John Curtin, la Perse de Cyrus, la Macédoine d’Alexandre le Grand, la Nubie d’Amanitore, et enfin le Khmer et l’Indonésie. Chaque civilisation a ses propres unités, bâtiments uniques et bonus qui changent complètement votre façon de jouer.

Le gameplay de Civ VI est hyper profond sans être inaccessible et la grande nouveauté par rapport aux anciens Civ, c’est le système de districts. Au lieu d’empiler tous vos bâtiments dans le centre-ville, vous devez construire des quartiers spécialisés autour : campus pour la science, théâtre pour la culture, zone industrielle pour la production, etc. Ça ajoute une dimension puzzle super intéressante où le placement de vos villes devient crucial.

Vous devez aussi jongler avec 2 arbres de progression : les technologies classiques (de la roue aux robots géants de la mort) et l’arbre des dogmes sociaux qui débloque des gouvernements, des politiques et des bonus culturels. Chaque techno a également son moment “Eureka”, une mini-quête qui accélère la recherche. Genre construire une ville côtière pour booster la navigation…etc.

Pour les débutants qui flipperaient devant la complexité, pas de panique, puisque le jeu a un tutoriel intégré super bien fait et surtout la Civilopedia, une encyclopédie in-game qui explique absolument tout. C’est le gros point d’interrogation en haut de l’écran, votre meilleur ami pour comprendre les mécaniques.

Allez, je vais quand même vous donner quelques conseils de base pour bien démarrer : installez votre première ville près de l’eau fraîche (rivière, lac, oasis) pour le housing qui limite votre croissance de population. Explorez rapidement avec votre éclaireur pour trouver des villages tribaux (bonus gratuits), des merveilles naturelles et des cités-états. Et surtout, développez plusieurs villes rapidement plutôt qu’une seule mégalopole.

Le jeu propose 5 conditions de victoire, donc vous avez vraiment le choix de votre style. Domination militaire en conquérant toutes les capitales, victoire scientifique en partant coloniser Mars, victoire culturelle en devenant LA destination touristique mondiale, victoire religieuse en convertissant le monde entier, ou victoire diplomatique en gagnant des points au congrès mondial.

Bon par contre, petite déception pour certains, c’est uniquement pour Windows sur Epic. Pas de version Mac ou Linux dans cette offre. Et attention aussi, le New Frontier Pass qui ajoute encore plus de civilisations et de modes de jeu n’est pas inclus, c’est vendu séparément mais pour du gratuit, on va pas faire la fine bouche.

C’est quand même cool de voir que le jeu continue d’être supporté en 2025. Aspyr a sorti une grosse mise à jour en juin pour la version Android avec des pools de leaders personnalisables et Jules César comme nouveau leader pour Rome. Et même avec la sortie de Civilization VII, le VI reste ultra actif avec une communauté de moddeurs dingue.

Pour récupérer votre copie gratuite, c’est simple : foncez sur l’Epic Games Store avant le 24 juillet 11h ET (17h heure française). Cherchez Civilization VI Platinum Edition dans la section jeux gratuits, cliquez sur “Obtenir”, et c’est dans la poche. Sinon, vous cliquez ici, ce sera encore plus rapide ^^.

Une fois dans votre bibliothèque, c’est à vie, même si vous l’installez dans 3 ans.

Petite astuce, même si vous avez déjà le jeu de base (sur Steam par exemple), ça vaut quand même le coup de le chopper sur Epic pour les extensions car Rise and Fall et Gathering Storm coûtent encore cher vendues séparément, donc c’est vraiment une affaire en or.

Je vous préviens quand même juste, préparez-vous à perdre des heures de sommeil car ce truc est plus addictif que de manger des chips devant Netflix. Mais quel kiff !

Alors foncez, c’est vraiment LE bon plan gaming de la semaine. Et si vous hésitez, encore une fois, c’est gratuit et surtout, ça tourne sur des configs modestes (une HD 7970 de 2012 suffit) donc ne vous privez pas !

Source

Memflix – Transformez vos données en vidéos MP4 consultables instantanément

Par : Korben
27 juin 2025 à 15:08

Ça va, pas trop chaud ? Alors tant mieux, parce que je vais vous faire avoir une petite suée tellement ce truc est cool ! Ça s’appelle Memflix et c’est une bibliothèque JavaScript qui transforme vos documents texte en… fichiers vidéo MP4 ! Oui, vous avez bien lu. Et le plus fou, c’est que vous pouvez ensuite faire des recherches sémantiques ultra-rapides dans ces vidéos.

L’idée est tellement simple qu’elle en devient géniale car au lieu de stocker vos données dans une base de données traditionnelle, Memflix encode tout dans des QR codes qui sont ensuite intégrés frame par frame dans une vidéo. Résultat ? Un stockage 10 fois plus efficace qu’une base de données classique et des recherches qui prennent moins d’une seconde, même sur des millions de chunks de texte.

LEGO Island Portable – Le retour du classique de 1997 sur toutes les plateformes

Par : Korben
27 juin 2025 à 12:10

Attention les nostalgiques ! Si vous avez grandi dans les années 90 avec un PC sous Windows 95 et que vous étiez fan de LEGO, y’a de fortes chances que vous ayez passé des heures sur LEGO Island. Ce jeu culte de 1997 où on incarnait Pepper Roni, le livreur de pizzas le plus cool de l’île, vient de recevoir une seconde jeunesse grâce au projet isle-portable.

Pour ceux qui ne connaissent pas, LEGO Island c’était LE jeu en monde ouvert avant l’heure. On pouvait se balader librement sur une île peuplée de personnages loufoques qui se démontaient dans tous les sens pour nous faire marrer. Entre les courses de jet-ski, les missions de dépannage et la fameuse poursuite en hélicoptère où on balançait des pizzas sur le méchant Brickster (oui, des pizzas, le truc qui l’avait aidé à s’échapper), c’était du grand n’importe quoi mais qu’est-ce qu’on adorait ça !

Breath of the Wild et Tears of the Kingdom reviennent sur Switch 2 dans leur plus bel apparel, notre vidéo-test

28 juin 2025 à 05:26
Huit ans après sa sortie, Breath of the Wild revient sur Switch 2 aux côtés de Tears of the Kingdom dans une version rééditée. Pas un remake, mais un vrai lifting technique : 60 FPS stables, meilleure résolution, distance d’affichage améliorée… Ces améliorations transforment la sensation de jeu sans...

Midjourney Video Model V1 - L'IA qui fait bouger vos images

Par : Korben
19 juin 2025 à 05:33

La question existentielle qu’on se pose tous avec l’IA générative, c’est quand est-ce qu’on va pouvoir enfin créer des films entiers depuis son canapé ?

Ça tombe bien car Midjourney vient de faire un pas de géant dans cette direction avec le lancement de son modèle vidéo V1, que j’ai pu tester dans tous les sens. Je vous spoile un peu, c’est impressionnant mais pas encore prêt pour les Oscars.

Midjourney a toujours été la référence en génération d’images IA, mais l’équipe avait une vision bien plus large dès le départ. Leur objectif ultime ? Créer des systèmes capables de simuler des mondes 3D en temps réel où vous pourrez vous déplacer, interagir et faire évoluer l’environnement à la volée. Pour y arriver, ils construisent méthodiquement leurs building blocks d’abord les images (ça c’est fait), puis les faire bouger (c’est fait aussi), ensuite la 3D, et enfin le temps réel.

Video2X - Upscaling vidéo IA efficace & gratuit

Par : Korben
12 juin 2025 à 09:07

Franchement, voir des animés pixellisés en 2025, c’est un peu comme écouter des MP3 à 96 kbps… ça fait mal aux yeux et surtout ça fait mal au coeur ! Heureusement, Video2X vient de sortir en version 6.4 avec sa dose d’intelligence artificielle pour transformer vos vidéos dégeu en chef-d’oeuvre 4K, et en plus c’est gratuit !

Après des années de galère avec la version 5.0.0 beta qui plantait plus souvent qu’elle ne fonctionnait, cette réécriture complète en C/C++ marque enfin l’avènement de l’upscaling vidéo accessible à tous ! Et ça c’est cool, vous allez voir !

❌
❌