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Marta – Un gestionnaire de fichiers rapide et personnalisable pour macOS

Par : Korben
7 août 2024 à 07:00

Voici un gestionnaire de fichiers pour macOS qui va vous faire oublier le Finder et dont le petit nom est Marta.

Il s’agit d’une application 100% native pour Mac, entièrement développée en Swift, ce qui permet d’avoir une expérience authentiquement macOS avec d’excellentes perfs, bien plus qu’avec le Finder. Marta est également entièrement personnalisable, surtout au niveau des contrôles clavier. Il y a également des thèmes plutôt joli et si le coeur vous en dit, vous pouvez même concevoir le vôtre aux petits oignons.

Concernant les archives genre zip et compagnie, ce Finder nouvelle génération les gère comme si c’étaient de simples dossiers, ce qui permet d’ouvrir et modifier des fichiers dans des archives imbriquées sans même avoir à les extraire.

Marta dispose aussi d’une API de plugins en Lua ce qui vous permet d’étendre ses fonctionnalités comme on le ferait avec OBS pour ceux qui le scriptent un peu. Comme ça, vous pouvez créer vos propres commandes et les partager avec la communauté si le coeur vous en dit.

Avec le panneau d’actions, accessible via ⌘⇧P (CMD MAJ P), vous aurez accès à toutes les commandes en un clin d’œil et grâce à son moteur de recherche ultra performant, vous trouvez vos fichiers en un éclair, que ce soit avec une simple chaîne de caractères ou une expression régulière.

Voici quelques-uns des raccourcis clavier les plus utiles qui sont calqués pour la plupart sur ce qu’offre le Finder d’Apple :

  • Les flèches pour naviguer dans vos dossiers
  • Entrée pour ouvrir un fichier
  • Retour arrière pour remonter d’un niveau
  • Barre d'espace pour avoir un aperçu du fichier sans l’ouvrir
  • ⌘ Entrée pour ouvrir le fichier avec l’application de votre choix, sans toucher à la souris

Et si vous avez besoin d’ouvrir plusieurs fenêtres et onglets ou afficher les fichiers cachés, c’est également possible avec un raccourci clavier. Vous ne toucherez quasiment plus à la souris avec cet outil.

Marta vous offre même un aperçu des fichiers en survolant simplement le nom, et vous pouvez choisir le type d’aperçu avec ⇧ Espace et y’a même un terminal intégré directement dans l’application que vous pouvez appeler avec la commande ⌘O. C’est super pratique !

Découvrez Marta par vous-même ici. Vous devriez gagner un peu en productivité 🙂

PrivateBin – L’outil préféré des dev pour partager des informations en toute sécurité

Par : Korben
31 juillet 2024 à 07:00

Vous en avez ras le bol que vos données personnelles se baladent à poil sur Internet, scrutées par les GAFAM et aspirées par la NSA ?

Alors PrivateBin est fait pour vous ! Cette alternative open source et respectueuse de la vie privée à Pastebin permet de partager du texte et des fichiers de façon ultra sécurisée. Lors de la création d’un paste, le contenu est chiffré directement dans votre navigateur en utilisant AES-256 et même les petits gars de PrivateBin ne peuvent pas mettre leur nez dans vos affaires. C’est ça qu’on appelle le « zero knowledge« , mes amis !

La clé de chiffrement est générée à partir du contenu lui-même et n’est jamais transmise au serveur. Seul le contenu chiffré est stocké. Ainsi, lorsqu’un utilisateur souhaite accéder au paste, il récupère le contenu chiffré et le déchiffre dans son navigateur.

Et l’outil ne fait pas les choses à moitié question sécurité. Il embarque des fonctionnalités de ouf comme le chiffrement des discussions, la protection par mot de passe, des options d’expiration du contenu, et même la possibilité de « burn after reading« . Côté utilisateur, rien de plus simple. Une interface toute bête, tu colles ton texte ou tes fichiers, tu personnalises les options de sécurité et de confidentialité, et bam, t’as un lien à partager. On peut même faire son 007 en scannant un QR code pour transférer direct le lien sur notre smartphone.

De plus, PrivateBin s’installe en deux coups de cuillère à pot grâce à son script d’installation et sa configuration sécurisée par défaut. Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour mettre en place son propre serveur privé et si vous êtes encore plus parano, vous pouvez même l’installer sur un serveur onion (Tor).

D’un point de vue plus technique, c’est écrit en PHP mais pas de panique, les développeurs ont optimisé le bouzin pour le rendre plus rapide et efficace. Ils ont même intégré un système de cache pour améliorer les performances. Et grâce à l’utilisation de bibliothèques éprouvées comme GnuPG pour le chiffrement et Twig pour le templating, le code est propre et maintenable.

Les pastes sont automatiquement supprimés après 30 jours par défaut (mais vous pouvez choisir une durée plus courte) et pour l’utiliser au mieux, il y a même un client CLI (en ligne de commande), qui vous permettra de créer et récupérer de la donnée via PrivateBin sans quitter votre terminal.

Alors, prêt à tester PrivateBin ?

Cloudzip – Montez un zip distant et accédez à ses fichiers sans tout télécharger

Par : Korben
29 juillet 2024 à 07:00

Imaginons que vous ayez une énooorme archive zip stockée quelque part dans le cloud, disons sur un bucket S3, et vous avez besoin d’accéder à quelques fichiers précis à l’intérieur. Qu’est-ce que vous faites ? Et bien comme tout le monde, vous téléchargez les 32 Go en entier, vous dézippez le bazar et tout ça pour récupérer 3 malheureux fichiers…

Et ben figurez-vous que j’ai déniché un p’tit outil bien sympa qui va vous faciliter la vie : Cloudzip ! Ca permet de monter votre archive zip distante directement sur votre machine, comme un disque dur externe, comme ça, vous pouvez accéder aux fichiers dont vous avez besoin, les copier, les utiliser, tout ça sans avoir à télécharger l’intégralité de l’archive.

Exemple :

cz ls s3://example-bucket/path/to/archive.zip

Plutôt cool, non ?

Le fonctionnement de Cloudzip est assez ingénieux. Il se base sur deux principes simples mais diablement efficaces :

  1. Les fichiers zip permettent un accès aléatoire en lecture. Ils ont un « répertoire central » stocké à la fin de l’archive qui décrit tous les fichiers contenus, avec leurs offsets. Pas besoin de lire l’archive en entier pour trouver un fichier.
  2. La plupart des serveurs HTTP et des services de stockage dans le cloud (S3, Google Cloud Storage, Azure Blob Storage, etc.) supportent les requêtes HTTP avec des « range » headers. En gros, ça permet de ne récupérer qu’une partie d’un fichier distant.

En combinant ces deux principes, Cloudzip est capable de récupérer juste le répertoire central de votre archive zip (qui ne pèse que quelques Ko) pour avoir la liste des fichiers, et ensuite de télécharger uniquement les bouts de fichiers dont vous avez besoin au moment où vous y accédez !

Pour l’installer :

git clone https://github.com/ozkatz/cloudzip.git
cd cloudzip
go build -o cz main.go

Puis copiez le binaire cz dans un endroit accessible via votre $PATH :

cp cz /usr/local/bin/

Et là ou ça devient encore plus dingue (oups pardon, je voulais dire « intéressant ») c’est qu’avec le paramètre mount, Cloudzip peut carrément monter votre archive zip distante comme un répertoire local. En fait, il va démarrer un petit serveur NFS en local, et monter ce répertoire NFS dans le dossier de votre choix.

Encore un exemple :

cz mount s3://example-bucket/path/to/archive.zip some_dir/

Comme ça, vous avez accès à tous tes fichiers comme s’ils étaient en local, vous pouvez les ouvrir direct dans vos applications, les traiter, et tout ça sans jamais avoir eu à télécharger l’archive en entier.

Et le plus beau dans tout ça, c’est que Cloudzip fonctionne avec à peu près tous les stockages distants qu’on peut imaginer. Bien sûr, il y a S3, mais aussi HTTP, HTTPS, GCS, Azure, et même… roulement de tambour… Kaggle !

Ah Kaggle, ce repaire de Data Scientists où les datasets sont plus gros que le compteur électrique d’un mineur de Bitcoin… Cloudzip est capable d’utiliser l’API de Kaggle pour récupérer directement le zip d’un dataset sans avoir à le télécharger. Vous pouvez donc littéralement monter un dataset Kaggle en local et commencer à bosser dessus dans la seconde. Et si jamais vous avez besoin d’un fichier particulier pour tester un truc, pas de souci, il sera téléchargé à la demande.

Alors bien sûr, ce n’est pas parfait. Le montage NFS, par exemple, n’est disponible que sous Linux et macOS pour l’instant. Et faut pas s’attendre à des performances dingues non plus, on parle quand même de télécharger des bouts de fichiers à travers le réseau. Mais pour tous ces cas où vous avez besoin d’accéder à quelques fichiers dans une archive zip énorme, c’est parfait !

Et en plus, c’est est open-source (vous pensiez quand même pas que j’allais vous recommander un truc propriétaire, hein !). Vous pouvez retrouver le projet sur GitHub.

Arx – L’outil d’archivage qui surpasse Tar

Par : Korben
16 juillet 2024 à 07:00

Vous utilisez Tar pour archiver vos fichiers et dossiers et vous trouvez ça un peu lent ? Alors ça tombe bien puisqu’aujourd’hui, je vous présente Arx. C’est un outil d’archivage nouvelle génération développé par le talentueux Jubako, qui va vous bluffer par ses performances et ses fonctionnalités.

Arx met la vitesse au cœur de son fonctionnement grâce à son algorithme hyper optimisé, ce qui lui permet de traiter vos fichiers à une vitesse fulgurante, laissant tar sur place. Par exemple, pour accéder à un fichier individuel dans une archive contenant l’intégralité du code source de Linux, Arx est jusqu’à 5 692 fois plus rapide que tar ! Plus l’archive est volumineuse, plus l’écart se creuse.

Mais la rapidité n’est pas le seul atout d’Arx puisqu’il offre également un accès aléatoire direct aux fichiers archivés. Cela permet de récupérer n’importe quel fichier de votre archive en un clin d’œil, sans avoir à la décompresser entièrement. C’est moins de temps perdu à naviguer dans des archives monolithiques. Et comme le temps c’est de l’argent, vous serez rapidement riche ^^.

Les commandes sont simples à capter, vous permettant de créer, mettre à jour et extraire vos archives sans avoir besoin de vous prendre la tête avec des options obscures. D’ailleurs, Arx regorge de petites astuces qui vont vous faire gagner un temps précieux comme pouvoir ajouter des fichiers à une archive existante sans avoir à la recréer entièrement ou encore, extraire seulement les fichiers modifiés depuis le dernier archivage.

L’outil est également également économe en ressources puisqu’il permet d’obtenir des archives compactes sans compromis sur la qualité. C’est votre disque dur qui vous remerciera et vous pourrez en stocker encore plus !!

Si ça vous branche de le tester, c’est dispo sur Github ici ou vous pouvez l’installer avec Cargo (oui c’est du Rust) :

cargo install arx

Ensuite, pour commencer à créer une archive, lancez la commande suivante :

arx create -o mon_archive.arx -r mon_repertoire

Cela génèrera un fichier mon_archive.arx contenant le répertoire mon_repertoire.

Pour extraire (décompresser) une archive, utilisez la commande :

arx extract mon_archive.arx -C mon_repertoire_de_sortie

Et si vous souhaitez lister le contenu (la liste des fichiers) de l’archive, lancez :

arx list mon_archive.arx

Pour accéder au contenu d’un seul fichier, vous pouvez également utiliser les commandes suivantes :

arx dump mon_archive.arx mon_repertoire/chemin/vers/mon_fichier > mon_fichier
# ou
arx dump mon_archive.arx mon_repertoire/chemin/vers/mon_fichier -o mon_fichier

Si vous êtes sous Linux, vous avez aussi la possibilité de monter l’archive en utilisant fuse :

mkdir point_de_montage
arx mount mon_archive.arx point_de_montage

Notez que arx sera en cours d’exécution jusqu’à ce que vous démontiez point_de_montage.

Et pour convertir un zip en une archive arx, utilisez la commande :

zip2arx -o mon_archive.arx mon_archive_zip.zip

De même, pour convertir une archive tar en une archive arx, lancez :

tar2arx -o mon_archive.arx mon_archive_tar.tar.gz

Voilà, vous savez tout !

WhatTheDuck – Exécutez des requêtes SQL sur vos fichiers CSV depuis votre navigateur

Par : Korben
9 juillet 2024 à 07:00

Vous cherchez un moyen simple et efficace d’analyser vos données stockées dans des fichiers CSV ? Ça tombe bien puisqu’il y a un service qui s’appelle WhatTheDuck et qui vous permet d’exécuter des requêtes SQL directement sur vos CSV, le tout depuis votre navigateur web. Plutôt cool, non ?

Le concept est simple : vous uploadez vos fichiers CSV sur le site (vous pouvez en charger plusieurs d’un coup), puis vous écrivez vos requêtes SQL dans l’éditeur prévu à cet effet. Et là, magie, WhatTheDuck exécute vos requêtes et vous affiche les résultats ! Vous pouvez même télécharger le résultat de votre requête au format CSV.

L’interface est super intuitive et l’éditeur SQL dispose de la coloration syntaxique pour vous aider à écrire vos requêtes sans vous planter. C’est l’outil idéal pour faire des analyses de données rapides sans avoir à installer tout un environnement sur votre machine. Imaginons par exemple que vous ayez un fichier CSV qui contient les ventes de votre boutique en ligne…. vous pouvez en quelques clics avoir les stats des produits les plus vendus, calculer votre chiffre d’affaires par mois ou encore lister les clients qui ont passé le plus de commandes. Les possibilités sont quasi illimitées !

WhatTheDuck supporte un sous-ensemble du langage SQL, ce qui est largement suffisant pour faire des requêtes basiques. Si vous êtes un pro des bases de données, vous trouverez peut-être l’outil un peu limité, mais pour la plupart des utilisations c’est juste ce qu’il faut.

Autre exemple : vous avez récupéré un gros fichier CSV qui liste tous les restos de votre ville avec leurs coordonnées et le type de cuisine. Plutôt que de vous farcir tout le fichier à la main, vous pouvez utiliser cet outil pour filtrer les données et trouver en deux secondes tous les restos italiens dans votre quartier. Pratique pour organiser votre prochaine pizza party !

Seul petit bémol, il faut que vos fichiers CSV soient bien formatés pour que ça fonctionne. Il faut que votre fichier ait une ligne d’en-tête qui liste les noms des colonnes. Mais bon, c’est généralement le cas donc ça ne devrait pas poser de problème.

Bref, je vous laisse explorer toutes les possibilités offertes par What The Duck. C’est gratuit et open source, donc n’hésitez pas à jeter un oeil au code si vous êtes curieux de voir comment c’est fait.

Un grand merci à Lorenper pour m’avoir fait découvrir ce petit bijou

Happy SQL !

Send – Partagez des fichiers chiffrés de manière éphémère

Par : Korben
28 juin 2024 à 07:00

Vous cherchez une solution pour partager des fichiers de manière sécurisée et confidentielle ? Ne cherchez plus, Send est là pour vous !

Cet outil open source, fork de Firefox Send, vous permet d’envoyer des fichiers chiffrés qui s’autodétruisent après un temps défini. C’est le rêve de tout paranoïaque de la vie privée comme vous !

Avec Send, vous pouvez dire adieu aux services de partage de fichiers qui fouinent dans vos données. Ici, tout est chiffré de bout en bout et vos fichiers seront protégés tel le précieux anneau unique. Même Sauron ne pourra pas y accéder ^^ !

L’interface est simple comme bonjour. Vous glissez-déposez vos fichiers, définissez une limite de téléchargements et une date d’expiration, et boom ! Vous obtenez un lien à partager avec vos amis, collègues ou agents secrets.

Le code est disponible sur GitHub ce qui vous permettra de monter votre propre instance de Send si vous le souhaitez. Et si c’est la flemme, rassurez-vous, y’a plein d’instances disponibles.

Pour l’installer :

  1. Clonez le dépôt GitHub de Send avec git clone https://github.com/timvisee/send.git
  2. Installez les dépendances avec npm install
  3. Configurez les variables d’environnement (voir la doc pour les détails)
  4. Lancez le serveur avec npm start
  5. Accédez à l’interface web sur http://localhost:8080
  6. Enjoy !

Alors n’attendez plus, c’est par ici : https://github.com/timvisee/send.

MicroBin – Le partage de fichiers simple et sécurisé

Par : Korben
24 juin 2024 à 07:00

Si vous avez un gros fichier à envoyer à un pote, mais que les mails et la messagerie instantanée font la gueule… Pas de panique, MicroBin est là pour vous aider ! En deux clics, vous uploadez votre fichier dessus et hop, vous avez un lien à partager. Votre ami n’a plus qu’à cliquer dessus pour récupérer le précieux. Et le plus dingue, c’est que ça marche pour tous type de fichier : texte, image, vidéo, zip…

Ce n’est pas qu’un bête hébergeur de fichiers puisque ça permet de chiffrer également vos uploads pour que personne d’autre que le destinataire ne puisse y accéder. Et si vous êtes du genre parano, vous pouvez même activer l’expiration automatique pour que votre fichier s’auto-détruise après un certain temps, comme dans Mission Impossible !

Et pour les geeks qui aiment bidouiller, vous allez adorer : MicroBin est entièrement open-source et super simple à installer sur votre propre serveur. Il vous suffit d’une ligne de commande et voilà, vous avez votre « mini-GitHub » perso pour héberger tous vos projets et snippets de code. Au revoir les galères de partage de config ou de libs !

bash <(curl -s https://microbin.eu/docker.sh)

MicroBin fait également office de raccourcisseur d’URL ! Comme ça, fini les liens à rallonge impossible à retenir. En plus de ça, l’interface est hyper clean et user-friendly, et y’a même un mode sombre automatique pour ceux qui bossent la nuit 🙂

Bref, c’est simple, efficace et bourré de fonctionnalités bien pensées. Si ça vous intéresse, vous en saurez plus en allant sur le Github. Et si vous êtes flemmard, il y a même une instance publique pour tester directement.

Allez, amusez-vous bien et n’oubliez pas : Partager, c’est la vie !

FlyingCarpet – Pour transférer des fichiers sans connexion et sans câble

Par : Korben
27 mai 2024 à 07:00

Quand on n’a pas de réseau sous la main pour se transférer un gros fichier, c’est souvent galère. Faut trouve une clé USB et quand c’est pour balancer un truc d’un smartphone à un ordinateur, c’est mission impossible. Heureusement, FlyingCarpet pourrait bien devenir votre nouvel allié dans ce genre de situations !

Disponible sur Android, iOS, Linux, macOS et Windows, cette application libre permet d’échanger des fichiers entre tous ces appareils sans avoir besoin d’un réseau WiFi commun ou d’une connexion mobile. Il suffit que les deux terminaux soient assez proches et équipés d’une puce WiFi.

Le principe est simple : l’un des appareils crée un réseau ad hoc auquel l’autre se connecte. La connexion est sécurisée par WPA2 et un mot de passe échangé via un QR Code. Les données sont même chiffrées de bout en bout avec AES-256 et tout ça sans avoir besoin d’être un expert !

Une fois appairés, les deux appareils peuvent alors s’envoyer des fichiers dans les deux sens, comme s’ils étaient sur un réseau local classique. Les débits sont suffisants pour transférer rapidement plusieurs gigaoctets et c’est même l’idéal pour déplacer de gros fichiers entre différents systèmes de fichiers sans avoir à configurer un partage réseau.

L’outil gère les reprises en cas de déconnexion et affiche une barre de progression pendant les transferts. Sur ordinateur, on peut même envoyer des dossiers entiers de manière récursive. Alors évidemment, cela désactive la connexion internet sur certaines plateformes mais la restaure une fois le transfert terminé. Sur Android, l’appareil qui crée le réseau peut même continuer à accéder au web en partageant sa connexion cellulaire.

C’est open source et disponible sur GitHub pour ceux qui veulent.

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