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ImgInn - Pour consulter anonymement Instagram

Par : Korben
6 octobre 2025 à 12:34

Besoin d’aller voir le profil Instagram de quelqu’un en scrèd, sans que cette personne ne le sache ? Hé bien plus besoin de vous créer un faux compte grâce à ImgInn . En effet, ce site vous laisse surfer sur Instagram de manière totalement anonyme, sans même avoir besoin de vous connecter.

Vous allez sur ImgInn, vous tapez le nom d’utilisateur Instagram qui vous intéresse, et hop, vous accédez à tout son contenu public : posts, stories, Reels, highlights et même les photos de profil. Vous pouvez ainsi mater tout ça tranquillement sans laisser de traces.

En plus de la visualisation anonyme, ImgInn permet également de télécharger tout le contenu que vous voulez. Photos en résolution originale, vidéos en HD, stories qui vont disparaître dans 24 heures, vous pouvez tout récupérer en quelques clics. Par contre, ça ne fonctionne pas avec les comptes verrouillés (non publics).

Notez quand même qu’Instagram interdit formellement dans ses conditions d’utilisation le scraping de données et l’usage d’outils tiers qui imitent les fonctionnalités de la plateforme, donc sachez le, ImgInn viole clairement les règles d’Instagram.

Mais bon, quand on veut rester anonyme, notamment auprès de Meta, la question elle est vite répondue ^^. Notez aussi que même que si le site prétend garantir votre anonymat, il collecte forcément certaines données pour fonctionner comme votre adresse IP, les comptes que vous consultez, etc. Et bien sûr, rien ne garantit que ces informations restent vraiment confidentielles ou qu’elles ne soient pas partagées avec des tiers. Donc à utiliser avec parcimonie.

Et si ImgInn vous branche pas, y’a toute une ribambelle d’autres viewers du même genre. Dumpor propose par exemple une interface assez complète avec recherche par profil, localisation ou hashtag. SmiHub sépare carrément la partie visualisation et téléchargement en deux menus. Picuki va même jusqu’à intégrer des outils d’édition de photos. Pixnoy se concentre surtout sur les Reels, et Storistalker prétend même récupérer les posts supprimés.

A voir donc… Et pour me suivre sur Instagram c’est par ici !

Des scientifiques ont réussi à INVERSER le vieillissement

Par : Korben
3 octobre 2025 à 13:50

Je pense qu’on est tous d’accord… vieillir c’est inévitable.

Hé bien visiblement, l’Académie Chinoise des Sciences n’était pas d’accord et ils viennent de le prouver avec des singes. Oui, de vrais singes, et pas des modèles informatiques ou des cultures de cellules dans des boîtes de Petri. Leurs macaques crabiers ont rajeuni pour de vrai !

Pour parvenir à ce résultat, ils ont bidouillé des cellules souches humaines afin de les rendre résistantes à la sénescence. La sénescence, c’est quand vos cellules arrêtent de se diviser et se mettent en mode zombie. Elles ne sont pas mortes, mais elles foutent le bordel en balançant des molécules inflammatoires partout. En gros, elles font vieillir tout le reste.

Les chercheurs ont donc pris le gène FoxO3 , un des rares gènes associés à la longévité qui marche vraiment chez tous les organismes tels que les vers, les mouches, les souris et les humains. Et si vous avez la bonne version de ce gène, vous avez 1,9 fois plus de chances de vivre au-delà de 95 ans. Du coup, ils ont introduit deux petites mutations dans ce gène, et hop, nous voilà avec des cellules souches qui résistent au vieillissement.

Ils ont donc testé ça sur des macaques crabiers âgés de 19 à 23 ans. À l’échelle humaine, c’est comme des gens de 60 à 70 ans. Ainsi, durant 44 semaines, soit environ 3 ans en équivalent humain, ils ont injecté ces cellules toutes les deux semaines et le résultat est assez dingue.

Les singes traités ont retrouvé la mémoire, leur cerveau a arrêté de rétrécir, et leurs os se sont reminéralisés. Toutes analyses ont ainsi montré que plus de 50% des 61 types de tissus analysés ont rajeuni. Le système reproductif, la peau, les poumons, les muscles, l’hippocampe. Tout a pris un coup de jeune !!

Le plus impressionnant, c’est que les horloges épigénétiques, ces outils de machine learning qui analysent l’ADN pour déterminer votre âge biologique, ont estimé que les neurones immatures avaient rajeuni de 6 à 7 ans. Et les ovocytes de 5 ans. Pas mal pour 44 semaines de traitement.

Pour bien capter comment ça fonctionne, il faut comprendre que FoxO3, c’est un peu le chef d’orchestre de la résistance au stress cellulaire. Il active des gènes qui protègent vos télomères, ces petits capuchons au bout de vos chromosomes qui raccourcissent à chaque division cellulaire et il booste aussi la télomérase, l’enzyme qui rallonge les télomères. Chez les porteurs de la variante longévité de FoxO3 , on voit donc émerger une protection contre le raccourcissement des télomères et des niveaux plus élevés de télomérase.

En plus, FoxO3 gère le stress oxydatif. Vous ne le savez peut-être pas, mais vos cellules produisent des radicaux libres quand elles respirent, et ces trucs endommagent tout ! FoxO3 active donc des antioxydants pour faire le ménage. Il joue aussi un rôle dans l’autophagie, ce processus où vos cellules recyclent leurs composants défectueux. Bref, c’est un gène qui fait plein de trucs utiles pour pas vieillir trop vite.

Cette année, d’autres équipes ont aussi trouvé des cocktails chimiques qui inversent l’âge des cellules en moins d’une semaine, sans toucher à l’ADN. Et une autre étude a utilisé le microARN miR-302b pour réactiver des cellules sénescentes et leur faire retrouver leur fonction . Chez les souris, ça a augmenté la durée de vie médiane de 892 à 1029 jours.

38% de réduction du risque de mort, c’est pas rien.

Bon, évidemment, tout ça c’est en labo mais les chercheurs chinois rapportent qu’il n’y a eu aucun effet secondaire grave chez les singes, et les cellules modifiées semblent même avoir des propriétés suppressives de tumeurs. Mais bon, concernant les effets à long terme, on ne les connaît pas encore. Et passer des singes aux humains, c’est jamais aussi simple qu’on voudrait…

À noter que ce type de recherche ouvre aussi des perspectives pour traiter les maladies neurodégénératives. Bah oui, si vous pouvez rajeunir les neurones de 6 ans, vous pouvez peut-être ralentir Alzheimer ou Parkinson. Même chose pour l’ostéoporose, les maladies cardiovasculaires, toutes ces saloperies qui viennent avec l’âge.

En attendant, les sénolytiques, ces médicaments qui éliminent les cellules sénescentes, sont déjà en essais cliniques pour des maladies comme la fibrose pulmonaire et l’arthrose. Les inhibiteurs de SASP , qui ciblent les signaux inflammatoires des cellules zombies, sont aussi en court de test pour Alzheimer et le cancer. Bref, on commence à avoir plusieurs approches qui marchent.

Voilà, donc si vous vous demandiez si on pouvait vraiment inverser le vieillissement, bah la réponse est oui, apparemment on peut. Maintenant reste à voir si ça marche aussi bien chez les humains et surtout combien ça va coûter. Parce que bon, se faire injecter des cellules souches génétiquement modifiées toutes les deux semaines pendant des années, ça risque de ne pas être donné…

Source et image

Des neurones artificiels fabriqués avec des bactéries qui parlent enfin le langage de nos cellules

Par : Korben
2 octobre 2025 à 05:13

Sam Altman, Elon Musk et leurs copains courent après l’IA qui “pense” comme nous grâce notamment à des machines qui calculent plus vite que nos cerveaux, mais on n’a jamais vraiment réussi à créer des circuits électroniques qui parlent VRAIMENT à nos cellules. Enfin, jusqu’à maintenant.

Des chercheurs de l’Université du Massachusetts viennent de publier une étude dans Nature Communications qui explique un truc assez dingue. Ils ont fabriqué des neurones artificiels qui fonctionnent exactement comme les vrais. Ce qui est fou, c’est pas qu’ils imitent le cerveau, c’est qu’ils utilisent le même langage que nos cellules.

Leur super astuce ? Des nanofils protéiques extraits d’une bactérie qui s’appelle Geobacter sulfurreducens. C’est une bactérie qui vit dans les sédiments et les sols anaérobies (là où y’a pas d’oxygène) et elle a un super-pouvoir qui est de produire de l’électricité. Les chercheurs Shuai Fu et Jun Yao ont donc eu l’idée de prendre ces nanofils protéiques pour construire des “memristors” (une sorte de résistance à mémoire) qui fonctionnent pile-poil aux mêmes voltages que nos neurones biologiques.

Avant, les neurones artificiels fonctionnaient donc à 0,5 volt minimum alors que les vrais neurones dans notre corps tournaient entre 70 et 130 millivolts (soit environ 0,1 volt). C’était donc comme essayer de parler anglais avec quelqu’un qui parle français en gueulant plus fort… ça marchait pas terrible.

Du coup, grâce à cette découverte, Jun Yao et son équipe ont réussi à créer le premier composant électronique qui parle exactement la même langue électrique que nos cellules. Et pour le prouver, ils ont fait un truc de malade. Ils ont branché ces neurones artificiels sur de vraies cellules cardiaques humaines (des cardiomyocytes)… et ça a marché ! Les neurones artificiels ont détecté en temps réel les changements d’activité des cellules quand elles étaient exposées à de la noradrénaline.

Ça ouvre ainsi la voie par exemple à des capteurs corporels qui comprennent vraiment ce que disent nos cellules, à des prothèses intelligentes qui réagissent naturellement, à des interfaces cerveau-machine qui ne forcent plus la communication…etc. Le neuromorphic computing devient enfin biocompatible.

Bon, évidemment je vous vois venir avec vos questions sur les implants cérébraux et tout le tralala futuriste à la Elon Musk mais calmos. On en est pas encore là. Mais on vient peut-être de franchir une frontière un peu bizarre qui est celle où nos machines arrêtent d’imiter le vivant pour commencer à vraiment dialoguer avec lui.

Et tout ça grâce à une bactérie qui bouffe du métal dans la boue sans oxygène…

C’est beau la science, non ?

Source

Neko - Le navigateur virtuel partagé qui tourne dans Docker

Par : Korben
1 octobre 2025 à 12:43

Vous voulez regarder une vidéo YouTube avec des potes qui habitent à l’autre bout du monde sans que ça rame ? Ou vous devez faire une démo produit à un client sans avoir à lui envoyer 50 captures d’écran ? Ou mieux vous avez besoin d’un navigateur jetable qui ne laisse aucune trace après utilisation ?

Et bien pour tout ça et plus encore, voici Neko , un navigateur virtuel auto-hébergé qui tourne dans Docker et utilise WebRTC pour streamer l’écran à plusieurs utilisateurs en même temps. C’est un outil développé par m1k1o et ça permet de créer très facilement des sessions de navigation partagées avec une latence inférieure à 300 millisecondes.

Vous lancez donc Neko sur votre serveur Docker, vous accédez à l’interface web, et vous avez un navigateur complet qui tourne dans le cloud. Plusieurs personnes peuvent se connecter à la même session et voir exactement le même écran en temps réel. L’hôte de la session peut également donner ou retirer le contrôle aux participants. Un peu comme quand on partage son écran sur Zoom, mais en mieux parce que tout le monde voit le même flux avec une qualité parfaite.

D’ailleurs, la technologie derrière est plutôt intéressante puisque ça utilise du WebRTC. Ainsi, le flux média ne transite pas par un serveur centralisé mais directement en peer-to-peer entre les navigateurs. Les médias circulent via SRTP et les données via SCTP, du coup, vous avez un streaming ultra-fluide avec synchronisation audio et vidéo impeccable.

Neko affiche sur son site plusieurs cas d’usage assez pratiques. Vous pouvez par exemple organiser des watch party pour regarder des films ou séries ensemble. Vous pouvez aussi pourquoi pas faire des présentations interactives où tout le monde voit la même chose en direct. Vous pouvez l’utiliser pour du support technique à distance en montrant exactement sur quoi cliquer. Ou tout pour du debugging collaboratif quand vous galérez sur un bug avec un collègue.

Le projet supporte aussi l’automatisation avec Playwright ou Puppeteer, donc vous pouvez scripter des actions dans le navigateur virtuel. Pratique si vous devez faire des tests automatisés ou des interactions complexes sur des sites web.

Niveau sécurité et vie privée, Neko propose deux modes. Le mode persistent browser garde les sessions entre les connexions, donc vous pouvez retrouver vos onglets et votre historique. Et le mode throwaway browser qui crée une session isolée qui est détruite après utilisation, sans historique, cookies ou cache. Zéro trace !

Vous pouvez aussi l’utiliser comme jump host (hôte relais quoi…) pour accéder à des ressources internes de votre réseau sans exposer directement ces ressources. Ou pour protéger la propriété intellectuelle en permettant à des gens de consulter des documents sensibles sans pouvoir les télécharger ou les copier.

L’installation se fait via Docker avec plusieurs images disponibles puisque vous avez le choix entre Firefox, Chrome, Brave et d’autres navigateurs. Le projet est d’ailleurs assez complet avec des projets satellites comme Neko Rooms pour gérer plusieurs salles, Neko Apps pour créer un environnement virtuel complet dans le navigateur, et Neko VPN pour des connexions sécurisées. Vous pouvez même broadcaster sur Twitch, YouTube ou n’importe quel service compatible RTMP directement depuis Neko.

Notez que Neko ne se limite pas qu’aux navigateurs puisque vous pouvez faire tourner n’importe quelle application Linux dedans, comme VLC par exemple. C’est en réalité plutôt une machine virtuelle streamée qu’un simple navigateur.

Le projet est sous licence Apache 2.0, donc c’est complètement open source et il y a aussi un serveur Discord actif pour échanger avec la communauté.

Bref, si vous cherchez une alternative aux solutions propriétaires pour le partage d’écran ou les watch party, Neko fera le job. Et comme c’est auto-hébergeable et hyper flexible, vous gardez le contrôle sur vos données tout en ayant une grande liberté sur l’usage que vous en ferez ! A tester donc !

Merci à Lorenper pour le partage.

API Abilities - Le langage universel de Wordpress pour unifier les composants IA

Par : Korben
1 octobre 2025 à 06:42

Vous avez un site WordPress et vous voulez ajouter de l’IA dedans ?

Alors pour faire ça, vous installez un super plugin qui utilise ChatGPT. Parfait ! Sauf que 2 mois après, vous découvrez l’existence d’un nouvelle version de Claude qui est bien meilleure. Ou Gemini sort une fonctionnalité que vous voulez absolument..

Mais bon, votre plugin est marié avec OpenAI, et impossible de divorcer. Du coup, vous êtes coincé. Bienvenue dans le grand bordel de l’IA, où chaque outil parle sa propre langue et refuse de discuter avec les autres.

Heureusement, WordPress vient de sortir un truc qui pourrait bien changer tout ça. En gros, ils ont créé trois outils qui fonctionnent ensemble pour transformer WordPress en “traducteur universel” pour les IA. Ça s’appelle l’Abilities API, le PHP AI Client SDK, et le support du MCP (Model Context Protocol).

D’après l’annonce officielle sur Make WordPress , l’idée c’est donc de créer un registre central où toutes les capacités de WordPress sont décrites de manière lisible par les machines. Jonathan Bossenger explique que l’Abilities API ne se limite pas à découvrir les capacités du site, mais gère aussi les permissions et l’exécution de manière sécurisée. Votre site peut dire à une IA “Voilà ce que je sais faire, voilà ce que tu peux toucher, et voilà comment tu exécutes ça”.

// N'importe quel plugin peut enregistrer ses capacités avec le hook `init`.
wp_register_ability( 'my-seo-plugin/analyze-content-seo', [
 'label' => __( 'Analyser le SEO du contenu', 'my-seo-plugin' ),
 'description' => __( 'Analyse le contenu de l\'article pour améliorer le SEO.', 'my-seo-plugin' ),
 'thinking_message' => __( 'Analyse de votre contenu en cours !', 'my-seo-plugin' ),
 'success_message' => __( 'Contenu analysé avec succès.', 'my-seo-plugin' ),
 'execute_callback' => [ 'MySEOPlugin', 'analyze_content' ],
 'input_schema' => [
 'type' => 'object',
 'properties' => [
 'post_id' => [
 'type' => 'integer',
 'description' => __( 'L\'identifiant de l\'article.', 'my-seo-plugin' ),
 'required' => true
 ],
 ],
 'additional_properties' => false,
 ],
 'output_schema' => [
 'type' => 'number',
 'description' => __( 'Le score du contenu en pourcentage.', 'my-seo-plugin' ),
 'required' => true,
 ],
 'permission_callback' => 'edit_posts',
] );

Le truc marrant, c’est que WordPress a la réputation d’être la technologie “has-been” du web. Les hipsters du dev vous disent que c’est un dinosaure, qu’il faut passer à Next.js ou je ne sais quoi, et pourtant, c’est ce dino qui devient le premier CMS à adopter le MCP, qui est quand même un standard ultra-récent. Si vous n’avez jamais entendu parlé de MCP, c’est développé par Anthropic et ça permet de standardiser la façon dont les IA communiquent avec les outils externes.

WordPress a intégré le MCP en quelques mois et je vous explique rapidmeent comment ça marche, parce que c’est pas si compliqué. Le PHP AI Client SDK v0.1.0 est en fait une interface unifiée pour parler à n’importe quelle IA. Vous écrivez votre code une fois, et ça fonctionne avec OpenAI, Claude, Gemini, ou même un modèle local que vous faites tourner chez vous. Ce SDK se charge donc de traduire vos requêtes dans le langage de chaque provider.

C’est donc surtout un truc pour les développeurs, les agences, les gens qui codent des plugins et des thèmes custom. Et si vous êtes un utilisateur lambda de Wordpress (qui ne code pas dans cet écosystème), sachez quand même que les plugins et thèmes que vous utiliserez demain seront construits là-dessus.

Donc indirectement, ça va influencer votre expérience car vous aurez des plugins qui vous laisseront choisir votre fournisseur de LLM IA dans les réglages. Par exemple, un plugin de rédaction pourra utiliser Claude pour le style, GPT-4 pour la structure, et Gemini pour la recherche d’images, tout en même temps si vous le souhaitez… Ce sera un peu comme le Bluetooth ou l’électricité : vous ne savez pas vraiment comment ça marche, mais vous l’utiliserez tous les jours sans y penser.

Ce SDK est déjà disponible via Composer pour les devs qui veulent tester et WordPress 6.9 intégrera l’Abilities API directement dans son core. Après ça, on devrait donc voir une explosion de plugins qui utiliseront plusieurs IA simultanément.

Après si vous n’utilisez pas Wordpress, rassurez-vous, c’est pas juste une feature de chez eux… C’est un standard qui pourra être adopté également par d’autres CMS. Un peu comme RSS à l’époque qui a commencé dans un coin, puis que tout le monde a adopté parce que c’était ouvert et pratique. Et bien là, c’est pareil, l’Abilities API et le MCP sont open source donc n’importe qui peut les implémenter dans ses outils.

A voir maintenant comment les projets concurrents vont réagir… Wix va-t-il continuer à pousser son intégration exclusive avec ChatGPT ? Shopify va-t-il ouvrir son API IA ? Ou est-ce qu’ils vont tous regarder WordPress prendre une longueur d’avance et se dire “Merde, on a peut-être loupé un truc” ?

Bref, moi je trouve ça cool car WordPress aurait pu faire comme les autres, c’est à dire un beau partenariat exclusif avec OpenAI, un joli chèque, et enfermer 43% du web dans un écosystème propriétaire… Mais au lieu de ça, ils ont créé un standard ouvert et gratuit comme ça, c’est la communauté qui décide.

Et ça c’est beau ! Donc si vous êtes dev et que vous voulez tester, le repo GitHub du PHP AI Client est dispo ici avec toute la doc. Et si vous êtes juste utilisateur curieux, gardez un œil sur les plugins qui sortiront après WordPress 6.9 car ça va devenir intéressant…

PictureMe - Plus besoin de Photoshop pour vous refaire la gueule

Par : Korben
29 septembre 2025 à 11:31

Si vous aimez les IA génératives, je pense que vous n’êtes pas passé à côté de Nano Banana, le nouveau générateur d’images de Google. Ce truc est incroyable ! On peut vraiment faire des choses très réalistes et qui respectent le sujet initial… Plus besoin de Photoshop avec ce truc. Suffit d’avoir une idée et de lui donner.

Mais si on n’a pas d’idée, qu’est ce qu’on peut faire ? Hé bien un dev a codé une app Google Gemini qui permet de transformer votre photo en ce que vous voulez…

Soit en dessin, soit vous donner un look années 70 / 80 / 90, soit changer votre coupe de cheveux, soit même vous mettre dans situations cheloues voire faire de vous un gros tas de Mac&Cheese bien dégoutant.

Je vous laisse avec mes essais plus ou moins sympas :

Pour vous amuser, suffit donc d’aller ici , d’uploader votre photo ou d’activer votre webcam pour en prendre une bien fraiche et de choisir ce que vous voulez comme résultat.

Et le code est complètement ouvert, donc vous pouvez aussi le récupérer et le modifier pour ajouter par exemple de nouveaux prompts ou modifier les prompts existants.

Et si vous voulez encore d’idées ou tout simplement voir les possibilités de Nano Banana, rendez-vous ici, y’a des dizaines de prompts que vous n’avez plu qu’à copier coller !

Merci à Lorenper pour le partage !

L'Australie veut créer une mer artificielle en plein milieu du continent

Par : Korben
19 septembre 2025 à 11:13

Vous savez ce qui manque à l’Australie ?

Non, c’est pas de la sauce au poivre pour manger avec leurs steaks de kangourou… Non, ce qui leur manque vraiment c’est plus d’eau !

Hé oui, sur ce continent-île de 25 millions d’habitants, cerné par trois océans, les habitants trouvent qu’il n’a pas assez d’eau, ce qui est vrai surtout au centre du pays. Du coup, ils ont un projet complètement dingue : créer une mer artificielle en plein milieu du désert. 200 milliards de dollars pour faire revenir leur ex d’il y a 140 millions d’années.

Hé oui car il y a 140 millions d’années, l’outback australien était recouvert par la mer Eromanga, une mer intérieure bien tranquille. Puis la nature a fait son truc, la mer s’est barrée, et hop, désert aride à perte de vue. Sauf que les Australiens ont remarqué un détail intéressant… leur arrière-pays est situé 15 mètres plus bas que le niveau de la côte. En gros, c’est comme une baignoire géante qui n’attend qu’à être remplie.

Aperçu de la taille de la mer Eromanga

Les Hollandais depuis des siècles, volent de la terre à la mer avec leurs polders, vivant courageusement sous le niveau de l’eau et les Australiens, eux, veulent faire exactement l’inverse c’est à dire voler de la mer à la terre. C’est le polder inversé, version XXL avec supplément koala.

Le plan est donc techniquement simple mais financièrement délirant. Un pipeline de 600 kilomètres pour pomper l’eau de l’océan et la balancer dans le désert. Le tout alimenté par des panneaux solaires tout le long du parcours, parce que l’Australie, c’est le pays où le soleil tape le plus fort au monde. Et d’après les ingénieurs qui ont pondu ce truc, une fois le lac formé, ça augmenterait les précipitations locales et transformerait le climat de toute la région.

Le hic c’est qu’après l’introduction de l’eau de mer, les terres seraient complètement salinisées. Adieu l’agriculture, bonjour les villes côtières en plein désert. C’est donc mort pour y faire pousser des tomates.

Et ce délire n’est pas nouveau car dans les années 1930, un ingénieur du nom de John Bradfield (celui qui a conçu le Sydney Harbour Bridge) avait déjà proposé le Bradfield Scheme, un projet similaire pour détourner les rivières du nord vers l’intérieur. Le projet n’a jamais vu le jour, et les études récentes montrent que même si c’était techniquement faisable, économiquement c’était du suicide.

Mais avec le changement climatique qui transforme l’outback en four géant, le projet revient sur la table. Car les températures grimpent très fort, la survie devient de plus en plus difficile, et soudain, claquer 200 milliards pour créer une mer artificielle ne semble plus si fou. Enfin si, c’est toujours complètement fou, mais c’est le genre de folie qui commence à avoir du sens quand votre pays brûle six mois par an.

Ce projet serait donc un genre Tamagotchi géologique qui consiste à créer un écosystème artificiel qu’il faudra nourrir en permanence avec de l’eau de mer pompée à 600 bornes, car sinon, c’est une mer entière qui risque de s’évaporer si on arrête de la nourrir. Et on se retrouverait avec une nouvelle mer morte…

Les Australiens sont donc encore en train de débattre pour savoir si c’est une bonne idée ou pas. D’un côté, ça pourrait créer de nouvelles opportunités économiques, du transport maritime intérieur, et potentiellement changer le climat local. Mais de l’autre, 200 milliards de dollars, c’est beaucoup de dollarydoos pour un projet qui pourrait transformer leur désert en marais salé géant.

Après si vous avez 200 milliards à claquer, peut-être commencer par quelque chose de plus simple, genre des usines de dessalement. Mais bon, c’est sûr, ça fait moins rêver qu’une mer artificielle, on est d’accord.

Source

Installer et mettre à jour des applications macOS en ligne de commande

Par : Korben
17 septembre 2025 à 13:23

Vous le savez, j’ai toujours eu un faible pour les outils qui font des trucs qu’ils ne devraient pas pouvoir faire. Et mas-cli , c’est exactement ça : un petit utilitaire en ligne de commande qui permet d’automatiser le Mac App Store depuis votre terminal

Si vous êtes sous Mac et que comme moi, vous trouvez l’App Store d’Apple lent et peu pratique, cet outil open-source écrit en Swift va peut-être vous changer la vie. Il utilise des frameworks Apple privés non-documentés pour automatiser un store qui n’a jamais été pensé pour ça. C’est beau comme du Bruno Le Maire dans le texte…

Les développeurs Mac, supposés accepter l’expérience voulue par Apple, recréent donc secrètement leur propre système de paquets à la Unix. L’amour c’est compliqué, je sais…

Installation

L’installation se fait très simplement via Homebrew :

brew install mas

Vous pouvez aussi récupérer directement le binaire si vous préférez.

Utilisation au quotidien

Une fois installé, vous pouvez vous connecter à l’App Store directement depuis un terminal avec :

mas signin [email protected]

Pour lister vos applications installées via l’App Store :

mas list

Lancer une recherche d’app :

mas search MOTCLÉ

capture-decran-2017-02-03-10-51-43

Et installer l’application de votre choix en utilisant son ID :

mas install 123456789

Gestion des mises à jour

Pour lister les applications qui n’ont pas été mises à jour :

mas outdated

Pour mettre une application spécifique à jour, utilisez l’ID de l’app en question :

mas upgrade 123456789

Et pour tout mettre à jour d’un coup :

mas upgrade

L’automatisation ultime

Là où ça devient vraiment intéressant, c’est que mas-cli, avec son intégration à homebrew-bundle, permet de scripter complètement l’installation d’un nouvel environnement Mac. Vous pouvez définir dans un Brewfile toutes vos apps, y compris celles du Mac App Store, et tout installer d’un coup. C’est exactement ce dont rêvent tous les développeurs qui passent leur vie dans un terminal.

Ça va être particulièrement pratique pour scripter 2 ou 3 trucs afin de gérer au mieux la mise à jour de vos applications ou la récupération régulière d’une liste de softs installés. Tout ça depuis votre terminal, sans jamais ouvrir l’interface graphique du Mac App Store.

Les limites à connaître

Comme l’expliquent les développeurs eux-mêmes , mas-cli utilise des frameworks Apple privés non-documentés qui peuvent changer sans préavis. C’est génial sur le papier, mais dans la réalité, vous ne saurez jamais si ça marchera encore demain car Apple peut décider de changer ses API.

Mais bon, en attendant que ça casse, profitons-en pour automatiser tout ce qui peut l’être !

Merci à Lorenper pour le partage.

Article paru initialement le 09/02/2017, mis à jour le 17/09/2025

Step Inside this Giant Kaleidoscope That Feels Like it Descended From Krypton

Par : Sarang Sheth
20 septembre 2025 à 00:30

When Li Hao’s Pop Star View Platform first appeared in the landscape, it probably broke a few people’s brains. This isn’t your typical public art installation that politely sits in a corner being contemplative. Instead, it’s a massive crystalline beast that looks like it crash-landed from Krypton, all faceted surfaces and impossible geometry that shifts from alien fortress to disco ball depending on the light. The structure is based on an icosahedron, but Li Hao has exploded and reconstructed it into something that feels both mathematically precise and completely otherworldly. You’re looking at what happens when someone takes sacred geometry and runs it through a kaleidoscope filter.

The visual impact is absolutely bonkers in the best possible way. Those iridescent panels catch and fracture sunlight into a spectrum that would make a prism jealous, creating this constantly shifting light show that transforms throughout the day. At sunset, the thing becomes a beacon of pure color that radiates across the landscape like some kind of interdimensional lighthouse. The dichroic glass or film coating on each facet creates that oil-slick rainbow effect, where purples bleed into teals, oranges melt into magentas, and the whole structure seems to pulse with its own internal energy.

Designer: Li Hao

What’s brilliant about Pop Star is how it plays with scale and perception. From a distance, it reads as this monolithic alien artifact, but as you get closer, the complexity of the internal structure reveals itself. Those black steel frames create a secondary geometric pattern within each colored panel, adding depth and visual texture that keeps your eye engaged. The mesh or perforated elements in some sections let you see through the structure, creating layers of transparency that make the whole thing feel less solid and more like a hologram materializing in space.

Creating a structure this large with so many angled surfaces while maintaining structural integrity requires serious computational design work. Each joint has to handle complex load distributions, and the panel mounting system needs to accommodate thermal expansion while keeping those pristine edges aligned. The fact that it doubles as a viewing platform means the internal framework has to support human traffic, adding another layer of complexity to what could have been just a sculptural statement.

Pop Star View Platform earned its Golden A’ Design Award by doing something most public art fails at: it creates genuine wonder without being pretentious about it. Whether you’re a design nerd who appreciates the mathematical elegance or just someone walking by who stops dead because holy shit, what is that thing, the installation delivers. It’s Instagram-ready spectacle with serious conceptual depth, proving that sometimes the most effective way to make people think about space, light, and perception is to build something so visually arresting they can’t look away.

The post Step Inside this Giant Kaleidoscope That Feels Like it Descended From Krypton first appeared on Yanko Design.

Ruby Law’s Unfolding Cube Transforms Terence Lam’s “White Summer” Concert into a Live-Stage Narrative

Par : Ida Torres
12 septembre 2025 à 08:45

The Hong Kong Coliseum turned into a kinetic storytelling arena on September 10, 2025 when Ruby Law, founder of RULA Design Studio, unveiled a seven‑meter white cube that folds, glows and morphs throughout Terence Lam’s “White Summer” concert. The sculptural centerpiece sits beneath two circular LED screens, creating a striking contrast between the rigid square and the surrounding round light panels—a visual metaphor for the show’s theme of duality, where light and shadow, joy and melancholy intertwine .

From the opening act, the cube dominates the stage as a static, pristine block. Its stark white surface reflects the blinding summer sun projected from the overhead screens, casting deep shadows that echo the concert’s exploration of contrast. As the performance progresses, the cube begins to unfold, its panels swinging outward to reveal a glowing “+” symbol on the floor. This simple cross becomes a sign of unison, a visual cue that disparate elements are converging into a single narrative thread .

Designer: Ruby Law (photos by Right Eyeball Studio)

The circular LED screens above the stage act like abstract glasses, framing fragments of a love story that unfold in projected memories. Audiences watch tender moments turn bittersweet as Terence Lam, positioned outside the cube, observes past relationship scenes playing within the transparent interior. A backward‑running clock punctuates the segment, reminding viewers of the impossibility of reversing time with a loved one.

Colour gradually seeps into the scene, breaking the initial black‑and‑white palette. This shift mirrors the transition from memory to present emotion, while the audience’s light sticks synchronize with a smaller, 360‑degree flying prop—a miniature replica of the main cube—that changes hue in real time. The shared illumination blurs the line between performer and spectator, forging a moment of collective unity.

Aerial choreography defines the concert’s second half. Terence Lam lies on a bed as his “soul” lifts away, rising into a suspended space where his shadow drifts above him. The floating fragments of memory, rendered as weightless shapes, interact with the audience’s light, creating a sensation of gravity‑free movement. The design draws on Daoist ideas of transcendence, suggesting that letting go of past attachments can lead to a higher state of being .

Behind the spectacle, a dedicated engineering and construction crew rebuilt the flying mechanisms after a three‑year venue restriction. Their effort made possible the seamless transitions, rapid unfolding of the massive cube, and precise aerial lifts that kept the performance fluid and safe . The visual language of “White Summer” hinges on the interplay of geometric forms—square versus circle, static versus kinetic—and the emotional journey from recollection to renewal. Ruby Law’s modular cube not only serves as a stage prop but also as a narrative device, framing the concert’s story of love, loss and the hope of moving forward. The unfolding cube stands as a testament to innovative stage design, proving that a simple geometric shape, when engineered with imagination, can become a powerful conduit for storytelling.

The post Ruby Law’s Unfolding Cube Transforms Terence Lam’s “White Summer” Concert into a Live-Stage Narrative first appeared on Yanko Design.

StoryMotion - Créez des animations façon tableau blanc en quelques minutes

Par : Korben
11 septembre 2025 à 08:40

Avez-vous déjà passé des heures sur After Effects pour créer une simple animation de 30 secondes qui explique un concept. Entre nous, c’est un cauchemar. Jongler avec les keyframes, les courbes de bézier et 150 calques qui se battent en duel pour savoir lequel doit apparaître en premier, c’est bien relou et on finit par perdre plus de temps à se battre avec le logiciel qu’à créer du contenu.

Vous voyez de quoi je parle, non ?

Mais voilà, j’ai testé un truc qui s’appelle StoryMotion et qui permet de créer des animations façon tableau blanc aussi facilement que vous faites des slides PowerPoint. Pas de compétences professionnelles requises, pas de formation de 3 mois sur YouTube. Juste vous, vos idées, et un outil qui sait que votre temps est précieux.

L’idée de StoryMotion est venue à son créateur, Chun Rapeepat, après avoir utilisé Excalidraw et Keynote pendant des années pour créer des visuels pour ses articles de blogs techniques. Quand il a voulu passer à la vidéo, il s’est retrouvé à passer des heures interminables sur des logiciels complexes pour obtenir un résultat qu’il aurait pu dessiner à la main en 5 minutes.

Pour ceux qui ne connaissent pas, Excalidraw c’est un outil de dessin collaboratif open source qui a conquis le cœur des développeurs et créateurs tech, et qui permet de dessiner vos schémas, diagrammes ou illustrations directement sur un espèce de tableau blanc.

StoryMotion permet de faire la même chose mais est en plus équipé d’un éditeur de timeline. Avec cet éditeur, au lieu de jongler avec des dizaines de paramètres obscurs, vous assignez simplement des effets à vos éléments : zoom, fade, apparition progressive et la timeline vous permet d’ajuster la durée et le timing de chaque animation avec une simplicité t’as peur. C’est vraiment pensé pour ceux qui veulent créer du contenu, et pas devenir des experts en motion design.

Les cas d’usage sont nombreux. Vous pouvez par exemple expliquer un algorithme étape par étape, ou créer une animation qui montre comment fonctionne une recherche Google. Si vous voulez saire une vidéo explicative sur un concept technique complexe c’est aussi tout à fait possible ! Je vous invite à aller voir les exemples sur le site. C’est génial pour les créateurs de contenu éducatif qui veulent produire des vidéos de qualité sans y passer leur week-end.

Et une fois votre animation créée, vous pouvez l’exporter vers votre éditeur vidéo préféré, que ce soit Canva, CapCut, After Effects ou Premiere Pro. L’idée, vous l’aurez compris, n’est pas de tout faire dans StoryMotion, mais juste de gérer la partie la plus chronophage à savoir la création d’animations et cela de la manière la plus efficace possible.

L’outil est actuellement en early beta, ce qui signifie que de nouvelles fonctionnalités arrivent régulièrement et c’est gratuit pour le moment. Mais ne vous y trompez pas, dès que ça sortira de beta, ça passera payant je pense. Alors en attendant, autant en profiter !

Quand le MIT réalise un fantasme de science-fiction

Par : Korben
10 septembre 2025 à 14:25

AlterEgo, c’est la réponse du MIT au fantasme de la télépathie et contrairement à Neuralink qui nécessite une chirurgie pour implanter des électrodes dans le cerveau, cette petite merveille se porte simplement autour des oreilles comme une prothèse auditive.

Le principe est assez malin. Au lieu de lire directement dans vos pensées (ce qui reste de la science-fiction pour le moment…), AlterEgo détecte les micro-mouvements de votre bouche, de votre visage et de vos cordes vocales quand vous “parlez” silencieusement. La conduction osseuse fait le reste, transformant ces signaux en mots compréhensibles par un ordinateur.

Arnav Kapur, le scientifique qui dirige le projet, parle d’une “percée révolutionnaire” qui donnerait “le pouvoir de la télépathie, mais uniquement pour les pensées que vous voulez partager”. Ouf, on est sauvé ! Cette précision est importante car contrairement aux interfaces cerveau-machine plus agressives, là vous gardez le contrôle total sur ce que vous communiquez.

Cette idée a germé en 2018 comme projet de recherche au MIT, mais cette année l’équipe a franchi le cap en créant une start-up. Leur dispositif affiche une précision de 90%, ce qui reste impressionnant pour une technologie non-invasive. Bien sûr, chaque utilisateur doit encore calibrer l’appareil et s’entraîner, mais c’est un détail technique… En tout cas, ce qui rend AlterEgo particulièrement intéressant, c’est son potentiel pour les personnes atteintes de troubles de la parole comme la sclérose en plaques. Imaginez pouvoir communiquer naturellement malgré les limitations physiques… Ça changerait la vie de pas mal de monde, non ?

Mais les applications vont bien au-delà du médical car l’équipe envisage déjà des recherches Google silencieuses, des conversations discrètes entre deux utilisateurs, ou encore l’accès aux assistants IA sans sortir votre smartphone. Comme ça, plus besoin de tapoter frénétiquement sur un écran pour obtenir une information. Pour dicter ses SMS ou discuter avec son IA préférée dans les lieux public sans faire chier le monde, c’est l’idéal !

En tout cas, cette approche tranche radicalement avec ce qu’on voit chez la concurrence. C’est vrai qu’actuellement, les interfaces cerveau-machine sont en pleine effervescence avec pas loin de 25 essais cliniques en cours et certaines atteignent même jusqu’à 97% de précision pour la restauration de la parole, mais nécessitent quand même des interventions chirurgicales lourdes. Donc autant dire que c’est pas encore un truc que la police pourra utiliser tout de suite pour vous faire cracher des aveux ^^.

Voilà… alors que Neuralink vient de déposer des brevets pour “Telepathy”, “Blindsight” et “Telekinesis”, MIT propose son alternative chill, moins invasive mais tout aussi prometteuse et leur approche pourrait bien séduire ceux qui hésitent à franchir le pas de la chirurgie cérébrale.

L’avenir nous dira si cette approche “douce” saura rivaliser avec les méthodes plus directes, mais une chose est sûre, la course à la communication silencieuse ne fait que commencer…

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Nixite - Une webapp qui génère des scripts bash pour installer tous vos logiciels Linux d'un coup

Par : Korben
10 septembre 2025 à 08:11

Ce serait quand même bien quand on réinstalle Linux from scratch pour la énième fois, qu’il y ait un moyen rapide de résinstaller tous nos outils préférés sans avoir à se retaper toutes les commandes d’installation une par une.

Et bien, si vous avez le même rêve que moi, vous allez adore Nixite , un petit outil qui va faire plaisir aux linuxiens.

Le principe est simple. Vous cochez les logiciels que vous voulez installer sur une interface web , et Nixite vous génère un script bash prêt à l’emploi. Ce script gère automatiquement l’installation de tous vos programmes, que vous soyez sur Ubuntu ou Arch Linux.

Ce qui est vraiment cool, c’est que Nixite ne se contente pas d’enchaîner bêtement des commandes apt ou pacman. L’outil choisit intelligemment la meilleure méthode d’installation pour chaque logiciel. Si un programme est mieux maintenu sur Flatpak, il utilisera Flatpak. Si c’est un snap qui est plus à jour, il partira sur snap. Et pour les cas particuliers, il peut même exécuter des commandes bash personnalisées.

L’interface web propose déjà une belle collection de logiciels organisés par catégories : navigateurs web, outils de communication, développement, gaming, productivité… Vous avez Discord, Zoom, VS Code, Steam, GIMP, VLC et des dizaines d’autres. En gros, tout ce dont vous avez besoin pour transformer une installation Linux toute fraîche en un système fonctionnel pour votre boulot.

Chaque logiciel est défini dans un simple fichier TOML dans le dépôt GitHub et vous pouvez spécifier des instructions communes pour toutes les distributions ou des commandes spécifiques pour Ubuntu et Arch. Par exemple :

install_system = "firefox" # Utilisera apt sur Ubuntu, pacman sur Arch

[ubuntu]
install_system = "firefox-esr" # Version spécifique pour Ubuntu

[arch]
install_system = "firefox-developer-edition" # Version pour Arch

L’outil gère aussi les installations via Flatpak avec flatpak = true, Snap avec snap = true ou snap = "classic", et même des commandes personnalisées avec install_command. Pour éviter de réexécuter une installation custom, vous pouvez ajouter skip_if_exists = "/chemin/vers/fichier" qui vérifiera si le logiciel est déjà installé.

Le gestionnaire de paquets Pacman est généralement plus rapide que apt pour les installations en masse et Nixite sait tirer partie de cette rapidité en supprimant automatiquement les prompts de confirmation, ce qui permet d’avoir une installation réellement sans intervention humaine.

Une fois votre sélection faite, vous téléchargez le script nixite.sh et vous lancez simplement bash nixite.sh et le script s’occupe de tout : configuration du système, ajout des dépôts nécessaires, installation des logiciels dans l’ordre optimal. C’est hyper pratique quand vous devez configurer plusieurs machines ou que vous réinstallez souvent votre système.

Le projet inclut aussi un script nixite-updater qui met à jour tous vos gestionnaires de paquets et logiciels d’un coup comme ça plus besoin de jongler entre apt update, flatpak update, snap refresh… Une seule commande et tout est à jour.

Voilà, avec Nixite, vous préparez votre script une seule fois et vous pouvez le réutiliser à l’infini. L’outil est encore en développement évidemment, et Aspizu, son créateur, est ouvert aux suggestions donc n’hésitez pas !

1 milliard de dollars de puces Nvidia "tombées du camion" se retrouvent en Chine

Par : Korben
25 juillet 2025 à 13:50

Bon, apparemment il suffit que des puces Nvidia soient “tombées du camion” pour qu’un milliard de dollars de GPU ultra puissants se retrouvent sur le marché noir chinois. Le Financial Times a enquêté et ce qu’ils ont découvert est assez dingue.

Alors que les États-Unis font tout pour empêcher la Chine d’accéder aux dernières technologies d’IA, des B200, H100 et H200 de Nvidia circulent tranquillement sur les réseaux sociaux chinois. Leur prix ? 50% au-dessus du tarif normal, mais visiblement ça ne freine personne. Les vendeurs proposent même des racks pré-assemblés avec 8 puces B200, prêts à brancher dans un datacenter. Genre tu commandes sur WeChat et hop, tu reçois ton rack de 150 kilos à 560 000 dollars.

D’après l’enquête du FT, rien qu’entre avril et juin 2025, c’est plus d’un milliard de dollars de matos qui aurait transité. Les puces passent par la Thaïlande, la Malaisie, et d’autres pays d’Asie du Sud-Est où les contrôles sont… disons plus souples. La Malaisie a d’ailleurs vu ses importations de GPU avancés exploser de 3400% début 2025. Coïncidence ? Je ne crois pas…

Le plus ironique dans l’histoire, c’est que ces restrictions viennent juste d’être assouplies pour les puces moins puissantes comme la H20. Mais bon, pourquoi se contenter d’une 2CV quand on peut avoir une Ferrari, même au marché noir ?

Une boîte chinoise basée à Shanghai, “Gate of the Era” (ça ne s’invente pas), créée en février juste avant que les restrictions ne tombent (le timing est parfait), aurait à elle seule écoulé pour 400 millions de dollars de systèmes B200. Ils vendent même des racks complets entre 3,9 et 3,95 millions de yuans pièce.

Un rack de B200

Et Nvidia, de son côté, fait la sourde oreille. Leur réponse officielle ? “Nous ne fournissons support et service qu’aux produits Nvidia autorisés”. Traduction : démerdez-vous avec vos GPU de contrebande. Mais bon, avec une valorisation de 4000 milliards de dollars, ils vont pas trop pleurer sur quelques puces qui s’égarent.

Ce qui est fascinant, c’est comment les Chinois ont industrialisé le contournement. Les vendeurs testent même les puces avant de les vendre pour garantir qu’elles fonctionnent. Service après-vente inclus apparemment. Un opérateur de datacenter chinois l’a dit cash au FT : “Les contrôles à l’export n’empêcheront pas les produits les plus avancés de Nvidia d’entrer en Chine. Ça ajoute juste de l’inefficacité et crée d’énormes profits pour les intermédiaires prêts à prendre des risques.

Pendant ce temps, DeepSeek et d’autres boîtes d’IA chinoises prétendent faire aussi bien que les modèles américains avec beaucoup moins de ressources, mais visiblement, ça ne les empêche pas de quand même vouloir mettre la main sur les derniers joujoux de Nvidia.

Jensen Huang, le CEO de Nvidia né à Taiwan, voit toujours la Chine comme une opportunité énorme. C’est d’ailleurs lui qui aurait négocié avec Trump pour assouplir certaines restrictions. Mais pour les B200 et H100, c’est toujours un niet officiel !

Le gouvernement américain essaie surtout pendant ce temps de boucher les trous. Le Department of Commerce envisage par exemple d’imposer des contrôles plus stricts sur des pays comme la Thaïlande dès septembre. Mais franchement, quand y’a autant d’argent en jeu, croyez-moi, les contrebandiers trouveront toujours un moyen.

Au final, cette histoire montre bien les limites d’une guerre commerciale technologique. C’est un peu comme la drogue… Tu peux interdire, restreindre, sanctionner, mais quand la demande est là et que les profits sont juteux, le marché trouve toujours un chemin où les seuls qui s’enrichissent vraiment, ce sont les intermédiaires qui prennent leur commission de 50% au passage.

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Des chercheurs crackent la sécurité des eSIM - 2 milliards de puces vulnérables au clonage

Par : Korben
11 juillet 2025 à 08:42

Très mauvaise nouvelle les amis… Des chercheurs polonais viennent de péter la sécurité des eSIM et ça fait froid dans le dos puisqu’on parle de 2 milliards de puces compromises qui permettent de cloner votre carte SIM à distance.

L’équipe de Security Explorations, un labo de recherche en sécurité basé en Pologne, vient en effet de publier leurs trouvailles et c’est pas joli joli puisqu’ils ont réussi à exploiter une vulnérabilité dans les puces eSIM de Kigen, un des plus gros fournisseurs du marché.

Les nouvelles distrib Linux à ne pas manquer en 2025

Par : Korben
11 juin 2025 à 17:20

Si vous pensiez que Linux c’était compliqué, attendez de voir ce que les développeurs nous ont concocté pour 2025. Entre les systèmes “immutables” qui changent tout le temps (je vous explique juste après) et les distros spécialisées gaming qui font tourner Cyberpunk mieux que Windows, on n’est pas sortis de l’auberge ! Mais rassurez-vous, c’est pour le meilleur !

Terminé le temps où on se contentait d’Ubuntu avec un nouveau fond d’écran d’animal chelou, maintenant, les nouvelles distributions qui sortent sont ultra spécialisées et n’ont d’autre objectif que de bien faire leur taf. Et la plupart adoptent même une approche révolutionnaire : les mises à jour atomiques 💥. Concrètement, ça veut dire que vous pouvez tester une nouvelle version sans risquer de planter votre installation et si ça foire (parce que ça foire toujours), un redémarrage et vous revoilà sur la version précédente. C’est exactement ce dont je rêvais depuis des années pour pouvoir expérimenter sans stress.

Surfshark VPN : outil indispensable face aux restrictions Internet en 2025

Par : Korben
19 mai 2025 à 17:00

– Article en partenariat avec Surfshark

En 2025, l’accès à un internet libre et sans censure est devenu une denrée de plus en plus rare dans de nombreux pays. Des gouvernements imposent des restrictions drastiques sur les réseaux sociaux, les plateformes de streaming, ou même l’ensemble d’internet pour contrôler l’information et limiter les mouvements populaires. Face à ces blocages, la première solution qui émerge systématiquement, ce sont les VPN (Virtual Private Networks).

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