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Aujourd’hui — 16 mai 2024Généralistes

Jailbreakez votre PS4 avec une simple TV LG !

Par : Korben
16 mai 2024 à 13:01

Jailbreaker une PS4, ça vous paraît compliqué ? Je suis sûr que vous pensez qu’il faut un matériel compliqué et des compétences de hacker pour y arriver ?

Et bien détrompez-vous ! Vous pouvez maintenant le faire avec un outil des plus improbables : votre TV LG !

Alors tout d’abord, il faut préciser que vous aurez besoin d’un modèle Smart TV LG webOS relativement récent et qu’avant de pouvoir bidouiller votre PlayStation, il faudra rooter votre TV ! Et oui, il va falloir commencer par cracker le système de votre télé mais c’est un jeu d’enfant grâce à ce petit guide bien pratique.

Une fois votre TV libérée, délivrée de ses chaînes, vous allez pouvoir y installer le fameux outil qui va faire des miracles : PPLGPwn. Cet astucieux programme s’appuie sur une faille baptisée PPPwn et adaptée pour les TVs LG par Zauceee et xfangfang.

Ensuite, il vous suffit de relier votre PS4 et votre TV LG par un simple câble Ethernet, et simplement en lançant l’exploit depuis la TV et en demandant à la console de configurer le réseau en PPPoE, votre PlayStation sera automatiquement jailbreakée !

Avouez que c’est quand même balèze de faire ça avec une simple télé.

Bien sûr, certains geeks vous diront qu’il existe d’autres techniques pour craquer une PS4 sans passer par l’électroménager (les possesseurs de TV LG en PLS ^^). Mais vous avouerez que la méthode a le mérite d’être originale et amusante en plus d’impressionnez vos potes…

Et avec ça, vous allez pouvoir installer des homebrews, lancer des backups, et euuh… Bref, faire les 400 coups sur votre PS4 ! Mais toujours avec sagesse et modération, hein ?

Qui parmi vous aurait cru, qu’un jour, on se servirait d’une TV pour contourner la sécurité d’une console ? Faut croire en ses rêves mes amis, faut croire en ses rêves…

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Protégez votre équipe avec Surfshark VPN

Par : Korben
16 mai 2024 à 08:30

Surfshark VPN

— Article en partenariat avec Surfshark

On a tendance à souvent présenter un VPN sous l’angle de la protection personnelle : comment il permet de garder nos informations privées, comment il va nous permettre d’accéder au catalogue mondial Amazon Prime, etc. On va aussi penser à la protection de toute sa famille et/ou de son parc de machines perso. On pense moins souvent à l’outil dans son application au domaine professionnel, alors que c’est tout aussi (si pas plus) important.

Surfshark VPN a récemment décidé de mettre un peu plus le focus sur cet aspect communautaire. Et après tout pourquoi pas, tous les intervenants sont gagnants (« iz a win win zituazion » comme disent les ricains). Aussi bien les entreprises qui vont du coup sécuriser leurs données et leurs employés, que ceux-ci qui auront une couche de protection offerte par la boite. C’est encore plus indispensable depuis la démocratisation du télétravail, les appareils et lieux de connexions sont beaucoup plus nombreux et variés qu’auparavant.

Et c’est d’autant plus simple à gérer avec Surfshark qu’il est le seul (avec IPVanish à ma connaissance) à proposer un abonnement qui prend en compte un nombre illimité d’appareils. Quelle que soit la taille de votre équipe (à partir de 5 personnes minimum) il n’y a pas de surcouts cachés à prévoir, de quota de trafic ou autres limitations, ce qui est plutôt appréciable. De plus il est l’un des plus flexibles du marché, il supporte toutes les plateformes et systèmes d’exploitation : Windows, macOS, Linux, Android, iOS, mais aussi la plupart des navigateurs, consoles de jeux, routeurs et autres smart TV. Téléphone, desktop, laptop ou tablette … quelle que soit la manière de travailler de chacun, il sera là.

L’interface sera toutefois légèrement différente de la version classique. Elle va permettre à un référent (le geek informaticien de la société ou le chef, à tout hasard) de superviser l’ensemble. Il disposera d’un certain nombre d’invitations, en fonction de la taille de l’abonnement, et il pourra alors donner des accès, en supprimer, gérer les droits … Ce qui permet de superviser un peu le tout sans que cela ne devienne trop le boxon. Plus d’excuse de « la mauvaise connexion » ou « je ne pouvais pas avoir accès depuis le pays ou j’étais, le site y est censuré » 😉 Avec plus de 3200 serveurs répartis dans 100 pays, quasi tous passés à des débits de 10 Gb/s, difficile de ne pas trouver ce qu’il vous faut.

L’interface pour la gestion des équipes

Bien entendu l’un des plus gros bénéfices est le même que si vous prenez Surfshark VPN en mode personnel : le chiffrement des données. Et dans le cadre d’informations d’entreprises parfois sensibles, cela peut être encore plus important. Chiffrement AES-256-GCM, protocole IKEv2/IPsec, possibilité d’utiliser OpenVPN, WireGuard ou L2TP … du côté sécurité toute la panoplie est là.

Vous bénéficiez aussi de toutes les fonctionnalités classiques (mode camouflage pour votre FAI, création d’identité alternative, multiHop, rotation d’IP, bouton kill switch, Surfshark Nexus …). Et si vous voulez encore mieux protéger votre équipe, vous avez la possibilité d’ajouter l’option Surfshark One. Cette dernière comprend un antivirus en temps réel (avec surveillance de hack potentiel de la webcam), un moteur de recherche privé (sans flicage et sans pubs), ainsi qu’un système d’alerte par mail. Celui-ci pourra s’avérer intéressant, car il va surveiller en continu les tréfonds du web pour vous prévenir si l’adresse d’un membre de votre société a fuité quelque part.

Le télétravail, meilleure invention de l’humanité

Et comme nous parlons ici d’un cadre plutôt pro, je ne dirai rien concernant les accès aux services VOD (et musique) du monde qui sont accessibles. Les connexions Surfshark ne sont pas bloquées par Netflix, YouTube, Amazon, Spotify…etc. En fonction du pays du serveur que vous choisirez, vous aurez accès à des catalogues de contenus sans restrictions géographiques. Non, n’insistez pas, je resterai motus et bouche cousue. Nada, je n’en parlerai pas. Pas envie d’avoir des soucis avec votre patron.

J’en profite d’ailleurs pour mentionner une petite nouveauté du côté de l’antivirus sur Windows, la fonctionnalité Web Protection. Celle-ci n’a rien de révolutionnaire, mais est plutôt axée pratico-pratique. Elle permet de vérifier vos logiciels et applications et scanner toutes urls avant que vous n’accédiez aux sites. Et bloquer celles qui pourraient s’avérer dangereuses, ce qui limitera les risques de phishing ou de téléchargements de malwares de la part des plus distraits.

Bref si vous cherchez à mieux protéger vos salariés adorés, vous pouvez utiliser directement le formulaire sur le site Surfshark (bouton rouge « Demander un devis ») pour recevoir une offre. Mais la démarche peut venir de votre côté si vous êtes salarié et que vous pensez que votre protection n’est pas assurée ou suffisante. N’hésitez pas à en parler avec votre boss pour attirer son attention sur le sujet.

Prenez soin de vos employés avec Surfshak VPN !

Dosdude1 ressuscite un Mac Mini DTK #hackintosh

Par : Korben
16 mai 2024 à 08:01

Dosdude1 est un hacker assez connu dans le petit monde du hackintosh et dernièrement, il a réussi un exploit : ressusciter un Mac Mini DTK ! Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce nom, le DTK est un prototype de Mac Mini équipé d’une puce A12Z, qu’Apple avait distribué à quelques développeurs triés sur le volet en 2020 pour qu’ils adaptent leurs applications à l’architecture ARM.

Ce DTK était donc censé être temporaire… les développeurs avaient le droit de le garder 6 mois, puis devaient le renvoyer à Apple pour destruction. Mais comme souvent, certains exemplaires ont fini par tomber du camion poubelle et se sont retrouvés en Chine pour y être recyclés. C’est là que l’histoire devient intéressante puisqueDosdude1 a réussi à mettre la main sur un de ces DTK en piteux état. La carte mère était sérieusement endommagée, les puces de stockage avaient disparu, bref ce n’était pas gagné.

Mais ce serait mal connaître notre bidouilleur de génie qui armé de patience et de talent, a entrepris un véritable travail d’orfèvre pour restaurer cette épave. En gros, il a réparé les circuits de la carte mère au dremel et à la lime, remplacé les condensateurs défectueux, et surtout il a ressoudé une nouvelle puce de stockage après l’avoir flashée avec le bon firmware. Un vrai travail de titan !

Après de longues heures de labeur, le verdict tombe : la machine démarre et s’affiche en DFU ! Bon, elle n’est pas encore complètement fonctionnelle, il faut encore restaurer macOS et l’activer mais quand on connaît le niveau de sécurité des puces Apple, c’est déjà un sacré exploit d’en arriver là !

Pour restaurer le DTK, dosdude1 va alors devoir ruser. Impossible de se servir des firmwares génériques comme pour un hackintosh, vu que la puce est verrouillée mais le bricoleur est ingénieux et décide d’utiliser les serveurs de récupération d’Apple pour obtenir les bons fichiers du DTK en se basant sur son numéro de série. Pas con 🙂

Une fois macOS restauré, il faut encore activer la machine et là, mauvaise surprise, ça ne marche pas ! En fait, le numéro de série a changé mais dosdude1 a plus d’un tour dans son sac. Il parvient à retrouver le numéro de série et l’adresse MAC d’origine en interrogeant une nouvelle fois les serveurs d’activation d’Apple puis il les réinjecte dans la puce de stockage, effectue une dernière restauration, et là… Ça fonctionne !

Le DTK est enfin pleinement opérationnel sous macOS 11.2, la dernière version supportée. En prime, il lui ajoute un boîtier complet de Mac Mini 2018 avec tous les accessoires et le résultat est incroyable ! On dirait un Mac Mini tout droit sorti d’usine !

Respect dosdude1 car malgré tous les efforts d’Apple pour verrouiller ses appareils, y’a toujours un mec qui réussira à les obstacles et ça c’est cool !

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Ebury – Un cheval de Troie Linux furtif qui court depuis 15 ans

Par : Korben
16 mai 2024 à 07:36

C’est vraiment une histoire incroyable que je découvre là… Un groupe de cyber criminels a réussi l’exploit de pirater plus de 400 000 serveurs Linux depuis 15 ans, et tout le monde est passé à côté. Et tout cela grâce à un cheval de Troie appelé Ebury qui se planque discrètement dans le système.

Techniquement, Ebury s’infiltre via OpenSSH, le protocole qui permet de se connecter à distance à un serveur et une fois installé, ce parasite ouvre une porte dérobée pour que les pirates puissent entrer et sortir comme dans un moulin. Et le pire, c’est qu’il est super discret : il efface ses traces et se fait passer pour un processus légitime. Un vrai caméléon !

Très contents de mettre la main sur tous ces serveurs, les hackers ont aussi réussi à récupérer les mots de passe chiffrés de plus de 500 utilisateurs. Un trésor de guerre qui leur a permis de craquer la moitié des comptes et de se balader tranquille sur les machines infectées. D’après les experts en sécurité d’Eset, Ebury aurait commencé à sévir dès 2009, en s’attaquant aux serveurs de kernel.org, le sanctuaire du noyau Linux. Puis au fil des années, il s’est propagé un peu partout, en passant par des fournisseurs d’accès, des hébergeurs web, jusqu’à créer un méga botnet de plus de 400 000 zombies. Un peu flippant quand même…

Mais alors pourquoi personne n’a rien vu pendant tout ce temps ?

Eh bien, en 2011 déjà, des petits malins avaient repéré un truc louche et donné l’alerte. Les boss de kernel.org avaient alors promis de mener l’enquête… mais sans jamais donner de nouvelles. Un silence radio qui en dit long sur l’ampleur de la catastrophe !

Le pire dans tout ça, c’est qu’Ebury est toujours actif et continue de contaminer de nouvelles victimes grâce notamment à des failles 0-day dans des outils d’administration, du phishing, des attaques par dictionnaire sur SSH… Bref, l’attirail classique du parfait petit pirate. Sans oublier une méthode bien vicieuse : le gang vole carrément les identifiants d’autres cybercriminels et les utilise pour louer des serveurs et brouiller les pistes.

Ainsi, une fois qu’ils ont mis la main sur un maximum de machines, ils minent de la cryptomonnaie, volent des données bancaires, envoient du spam et redirigent du trafic web pour se faire du blé. La routine du cybercriminel, quoi… Mais rassurez-vous, il y a quand même des trucs à faire pour éviter de se faire piéger comme un bleu.

Déjà, oubliez le mot de passe unique et passez à l’authentification multi-facteurs sur SSH. Ensuite, surveillez vos logs et les connexions douteuses. Et si vous êtes sysadmin, appliquez direct les patchs de sécurité et surveillez régulièrement vos serveurs. Pour vous dire à quel point ces mecs sont doués, réussir à passer inaperçu pendant 15 piges et pirater autant de serveurs, c’est quand même pas rien ! Alors c’est pas une raison pour baisser la garde en touillant votre petit café !

Pour en savoir plus sur Ebury et ses impacts, n’hésitez pas à consulter ce rapport détaillé disponibles en ligne.

Bon courage 🙂

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Planka – Le tableau kanban en temps réel pour votre suivi de projet

Par : Korben
16 mai 2024 à 07:00

Vous cherchez une solution libre pour gérer vos projets ? Ne cherchez plus, Planka est là pour booster votre travail d’équipe !

Avec Planka, fini les tableaux de bord moches et mal foutus. Son interface est tellement intuitive et agréable qu’elle donnerait presque envie de bosser le dimanche. Mais on va quand même éviter hein, faut pas pousser mémé dans les orties. 😅

En plus, l’appli est bourrée de fonctionnalités que je trouve bien pensées pour :

  • Créer des projets, des tableaux, des listes, des cartes, des labels et des tâches à tire-larigot
  • Assigner des membres à vos cartes, surveillez le temps passé, fixez des deadlines, ajoutez des pièces jointes et des commentaires pour tenir tout le monde informé
  • Profiter du support du Markdown dans vos descriptions et commentaires pour mettre en forme vos idées de génie
  • Filtrer vos cartes par membres et labels pour vous y retrouver dans votre joyeux bordel organisé
  • Customiser le fond de vos projets pour coller à votre mood du jour (aujourd’hui ce sera papillons et arc-en-ciel 🌈)
  • Savourer les joies des mises à jour en temps réel pour voir en direct qui a encore déplacé votre carte dans la mauvaise liste
  • Recevoir des notifications pour ne rien louper, même quand vous faites semblant de bosser en télétravail comme tous les Thierry.
  • Et bien sûr profiter de Planka dans votre langue favorite (même en Klingon si ça vous chante)

Sous le capot, Planka embarque une stack technique de premier choix avec du React, Redux, Semantic UI…etc. côté client et côté serveur, on retrouve Sails.js, Knex.js et PostgreSQL.

En plus, c’est simple à installer (Dockeeeer) -> Je vous invite à lire la doc et je vous dis à demain 🙂

RetroArch débarque sur iPhone, iPad et Apple TV

Par : Korben
16 mai 2024 à 05:13

Attendez une petite seconde… Vous me dites que je peux transformer mon iPhone et mon Apple TV en Super Nintendo? En PlayStation? En Sega Master System ?? Incroyable ! Et oui mes petits rétro gamers, c’est désormais possible grâce à l’arrivée tant attendue de RetroArch sur l’App Store !

Pour ceux qui débarquent, c’est un programme qui vous permet de jouer à tous vos jeux rétro préférés sur une seule plateforme. Grâce à son système de « cores », vous pouvez émuler différentes consoles et retrouver vos jeux d’enfance sans problème.

Cette plateforme est open-source et multi-système et s’appuie sur l’API libretro pour fournir une interface uniforme pour l’émulation. Ce qui rend RetroArch unique, c’est son adoption de technologies modernes comme le support pour les shaders GPU avancés, le contrôle de taux dynamique, ou encore l’utilisation de l’API Vulkan pour un rendu graphique optimisé.

Depuis son lancement initial, RetroArch n’a cessé de se développer et de s’améliorer, supportant désormais un éventail impressionnant de plateformes : Windows, macOS, Linux, Android, iOS, tvOS ainsi que des consoles comme la PlayStation et la Xbox.

Parmi ses fonctionnalités, on retrouve :

  • Support avancé des shaders GPU
  • Contrôle de la fréquence dynamique pour synchroniser l’audio et la vidéo
  • Enregistrement vidéo avec FFmpeg
  • Interface de configuration automatique des gamepads
  • Netplay peer-to-peer pour jouer en ligne sans latence
  • Fonctionnalités avancées de sauvegarde et de rembobinage du gameplay
  • Superposition de boutons sur écran tactile
  • Thumbnails des jaquettes de jeux
  • Options pour réduire la latence d’entrée et audio
  • Interfaces utilisateur multiples comme CLI, XMB, GLUI et Ozone

L’émulation n’est pas sa seule spécialité puisque RetroArch englobe un large éventail d’applications, ce qui en fait une véritable toile pour les passionnés de rétro-gaming.

Pour la configuration et l’installation de RetroArch, c’est simple :

  1. Téléchargez RetroArch à partir de RetroArch.com. Ou si vous êtes sur un appareil Apple c’est par ici.
  2. Installez le logiciel en suivant les instructions spécifiques à votre système d’exploitation.
  3. Téléchargez et installez les cores (émulateurs) via RetroArch.
  4. Ajoutez vos ROMs en scannant votre répertoire de jeux.

Une fois configuré, vous pouvez également profiter de fonctionnalités avancées telles que les shaders pour améliorer les graphismes, ou encore la configuration de manettes personnaliser votre gameplay. Et pour ceux qui aiment jouer en ligne, RetroArch propose également une fonction Netplay, permettant de jouer à vos jeux rétro préférés avec vos amis, quel que soit leur lieu géographique.

Bref, n’attendez plus pour transformer votre iPhone, iPad, Apple TV, ou tout autre appareil compatible, en une véritable machine à remonter le temps du gaming. Pour plus de détails et de tutoriels, visitez le site officiel de RetroArch.

Amusez-vous bien !

Viginum – La sentinelle cyber qui lutte contre les ingérences étrangères

Par : Korben
16 mai 2024 à 00:52

Vous avez déjà entendu parler de Viginum ?

Alors, non, ce n’est pas un nouveau personnage dans Fortnite, mais le service de vigilance de l’État contre les ingérences numériques étrangères. Et en ce moment, ils ont du pain sur la planche, notamment en Nouvelle-Calédonie !

D’un côté, y’a la Chine, la Russie et l’Azerbaïdjan qui s’amusent à mettre leur grain de sel dans le débat public calédonien, via des campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux. De l’autre, une petite équipe de geeks qui chez Viginum essaie de démêler le vrai du faux dans ce joyeux bordel numérique. Pas facile en effet de faire le tri entre les fake news des trolls russes, les mèmes des fermes à clics azerbaïdjanaises et la propagande des membres du « 50 Cent Party » (ou 五毛党 en chinois).

Dans ce contexte tendu, l’actualité brûlante et le blocage unilatéral de TikTok soulèvent des questions plutôt complexes c’est vrai. D’un côté, le réseau social étant détenu par l’entreprise chinoise ByteDance, il existe un risque réel d’ingérence de la part du gouvernement chinois. Bloquer TikTok pourrait donc être vu comme une mesure de protection de la souveraineté numérique. Mais d’un autre côté, couper l’accès à une application aussi populaire, surtout auprès des jeunes, pourrait être perçu comme une atteinte à la liberté d’expression et renforcer la défiance envers l’État.

De plus, les utilisateurs (et les trolls) finiront simplement par se disperser vers d’autres réseaux sociaux, ce qui rendra la mesure inefficace. Plutôt qu’une censure brutale, je pense qu’une approche plus nuancée, axée sur l’éducation aux médias et la lutte contre la désinformation, aurait été préférable. Mais bon, vu la situation d’urgence, c’est surement trop tard… Il aurait fallu se réveiller avant.

Face à ces défis, Viginium dispose d’un arsenal technique impressionnant. Ils collectent des données sur les réseaux sociaux en analysant notamment les métadonnées afin d’identifier les flux massifs d’informations suspectes venant de l’étranger. Par exemple, si un flot soudain de tweets pro-indépendance en Nouvelle-Calédonie provient de comptes basés à l’étranger, c’est un signal d’alarme pour eux. Notez quand même qu’ils ne se posent pas en arbitre de la vérité : leur rôle est simplement de détecter ces anomalies. Leurs alertes permettent ensuite au gouvernement d’étayer ses décisions.

Mais à quoi bon se donner tant de mal ?

L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de la souveraineté nationale. En effet, des campagnes de désinformation bien orchestrées peuvent déstabiliser le débat public et influencer des résultats critiques, comme lors des référendums d’indépendance en Nouvelle-Calédonie. Le dernier, qui a eu lieu en décembre 2021, avait d’ailleurs fait l’objet d’une surveillance étroite de Viginum pour repérer les activités en ligne suspectes.

Bien qu’équipés de technologies avancées (algorithmes de détection de bots, OSINT…), les experts de Viginum opèrent dans un cadre légal bien défini, garantissant ainsi le respect des libertés individuelles. La législation actuelle encadre strictement leur actions : la collecte des données est soumise à décrets, leur conservation est limitée à six mois, et un comité éthique, présidé par un haut conseiller d’État, veille au respect des règles. Cet équilibre entre efficacité et protection des droits des citoyens est essentiel pour maintenir la confiance envers cette institution de notre cybersécurité nationale.

En fin de compte, Viginum joue un rôle plutôt méconnu mais crucial dans la défense de la souveraineté française face aux ingérences étrangères et je trouvais ça intéressant de vous en parler un peu. Vous trouverez plus d’infos ici.

Une visite guidée impressionnante des locaux de Comma.ai !

Par : Korben
15 mai 2024 à 23:52

Malgré l’heure tardive, j’espère que vous êtes bien réveillé parce que je vous emmène dans une visite incroyable au cœur des coulisses d’une entreprise que j’aime beaucoup : Comma.ai ! Les esprits brillants qui travaillent là bas, on eu la gentillesse d’ouvrir grand les portes de leurs bureaux à San Diego dans un live Youtube aujourd’hui, et croyez-moi, ça en vaut la peine !

Alors, pour ceux qui sont à la masse, Comma.ai c’est une startup fondée par George Hotz, qui carbure à l’innovation et qui s’attaque à rien de moins qu’au défi de la voiture autonome ! Et malgré ce qu’on pourrait penser quand on regarde les médias grands publics, on n’est pas du tout dans du vaporware puisque ça fonctionne très bien… D’ailleurs bien mieux que ce qu’il y a sur Tesla.

Avec ses algorithmes avancés d’apprentissage automatique et une intégration hardware plutôt sophistiquée et robuste, ce boitier transforme n’importe quelle voiture compatible en un véhicule semi-autonome (niveau 2 voire 2 et demi). D’ailleurs, leur produit est déjà opérationnel sur le terrain et utilisé par des milliers de personnes dont les retours sont très positif.

Mais ce qui fait la particularité de cette entreprise, c’est que leurs ingénieurs développent leur produit de A à Z, du hardware au logiciel en passant par les modèles IA…etc. C’est ce qu’on appelle une véritable boîte tech !

Et Comma.ai ne se contente pas de rêver, ils réalisent et ils livrent. Leur approche, qui allie matériel ouvert et logiciels libres, permet à une communauté mondiale de contributeurs d’améliorer leurs systèmes en continu. De plus, la transparence et la collaboration sont au cœur de leurs valeurs, ce qui permet de rendre les véhicules plus « intelligents », la conduite plus « chill » et les routes plus sûres.

Et si vous aimez les défis techniques, la conception, l’IA…etc et que vous êtes super bon, peu importe vos diplômes, sachez que Comma recrute à fond en ce moment… Je dis ça, je dis rien.

Et justement dans cette vidéo, vous allez découvrir leur fameux produit, le Comma 3, en pleine fabrication. Les gars nous font visiter leur « Comma Factory », là où la magie opère et où chaque élément est conçu avec une précision méticuleuse, de la conception des cartes à leur assemblage final. Vous aurez ainsi un aperçu unique de l’environnement de développement, mais également des défis techniques rencontrés et des innovations mises en place.

Enfin, si la sécurité en ligne vous intéresse, sachez qu’ils mettent un point d’honneur à protéger les informations de leurs utilisateurs et chaque ligne de code est scrutée à la loupe pour garantir une robustesse maximale contre les attaques potentielles.

Bref, retenez bien le nom de cette société car grâce à cette bande de geeks, le futur des voitures autonomes… c’est déjà le présent.

Le casse du siècle sur Ethereum – 2 frères dévalisent la blockchain en 12 secondes chrono !

Par : Korben
15 mai 2024 à 21:29

Grosse panique sur la blockchain Ethereum ! Alors qu’on pensait la technologie des registres distribués imparable, voilà qu’elle se fait braquer en un clin d’œil par deux petits génies de l’informatique. Anton et James Peraire-Bueno, deux frérots qui ont étudié au MIT, une des facs les plus prestigieuses des States, ont mis au point un plan diabolique pour s’enrichir sur le réseau Ethereum.

Les frangins ont bien travaillé et ont réussi à exploiter une vulnérabilité dans le protocole mev-boost, qui permet aux validateurs de vendre leur espace de bloc à un marché ouvert d’acteurs spécialisés appelés « builders ». En se faisant passer pour des validateurs légitimes, les frères ont pu accéder au contenu des blocs avant leur publication et en extraire des transactions lucratives !

Résultat des courses : 20 millions de dollars de cryptos qui s’envolent en quelques secondes chrono. Un casse éclair daté du 3 avril 2023, qui en laisse plus d’un sur le carreau et qui pourrait bien faire trembler tout l’écosystème. C’est que la confiance, c’est la base des échanges sur ces réseaux !

Mais attention, les frères Peraire-Bueno sont loin d’être des enfants de chœur. Pour planquer leur magot, ces petits malins ont tout prévu : des sociétés-écrans, des comptes dans tous les sens et même un plan d’attaque en règle pour brouiller les pistes. Sauf que c’était sans compter sur les fins limiers du fisc américain, qui ont flairé l’embrouille et décortiqué tout le stratagème. Parce que bon, faire des recherches sur Google pour savoir comment blanchir du pognon, c’est un peu cramé comme technique… Bref, les frangins risquent maintenant 20 ans à l’ombre pour chaque chef d’accusation. Pas sûr que ça valait le coup !

Mais au-delà de l’histoire rocambolesque, c’est toute la sécurité des blockchains qui est remise en question. Si même le sacro-saint Ethereum peut se faire dépouiller en deux temps trois mouvements, où va-t-on ? Les experts s’écharpent déjà sur les forums pour savoir si c’est un bug isolé ou une faille béante dans le système de « proposer-builder separation » (PBS) utilisé par mev-boost.

Heureusement, la communauté Ethereum réagit rapidement. Un patch a été déployé dès le 3 avril pour colmater la brèche exploitée par les frères Peraire-Bueno. D’autres vulnérabilités potentielles ont aussi été identifiées et des contre-mesures mises en place, comme l’ajout d’un délai limite pour empêcher les validateurs malveillants de demander un bloc trop tard.

Mais bon, il reste encore du boulot alors on espère que les développeurs, chercheurs en sécurité, opérateurs de relais mev-boost… travailleront main dans la main pour renforcer le protocole mev-boost et les futures implémentations de PBS.

Pour en savoir plus sur les détails de cette affaire, vous pouvez consulter l’annonce du Department of Justice et l’acte d’accusation officiel. Et pour aller plus loin, jetez un oeil au dépôt GitHub de mev-boost et aux discussions de la communauté autour de cet incident.

Android renforce sa sécurité avec de nouvelles protections antivol

Par : Korben
15 mai 2024 à 21:00

Google vous connaît bien et il sait que vous adorez votre smartphone Android… Mais il sait aussi que vous êtes ce genre de boulet qui le laisse dans sa poche arrière ou trainer sur une table en terrasse… Heureusement, voici quelques nouvelles fonctionnalités impressionnantes conçues pour vous protéger des voleurs de smartphones.

Premièrement, Android renforce la dissuasion. La protection par réinitialisation d’usine est améliorée pour rendre un téléphone volé inutilisable et invendable sans vos identifiants. Comme chez Apple donc. De plus, il sera possible de vous créer un espace privé caché et verrouillé par un code pour y planquer vos applis sensibles. Et pour modifier les paramètres critiques comme le délai de mise en veille, il faudra s’authentifier. Comme ça, pas touche à vos réglages ! Bref, de quoi faire réfléchir à deux fois les pickpockets !

Ensuite, place à la protection automatique dès que votre téléphone vous fausse compagnie. La fonction Theft Detection Lock utilise l’IA de Google pour détecter si un voleur vous arrache votre précieux des mains et se fait la malle. Si c’est le cas, hop, écran verrouillé direct, même pas le temps de dire ouf ! Et si le voleur essaie de couper la connexion, le Offline Device Lock se déclenche pour protéger vos données.

Enfin, si malgré toutes ces précautions votre téléphone finit quand même par se faire la belle, pas de panique. Vous pourrez le verrouiller à distance en deux clics, juste avec votre numéro, ce qui vous laissera le temps de traquer le fuyard depuis l’outil de localisation de votre appareil et atomiser toutes vos données à distance. Et si le brigand essaie de deviner votre code une fois de trop, bim, écran verrouillé.

Vous l’aurez compris, toutes ces nouveautés de folie débarqueront sur les appareils Android à partir de la version 10 dans le courant de l’année, et certaines seront même exclusives à Android 15. Bref, quand vous vous ferez voler votre téléphone celui-ci sera surement recyclé par le voleur pour ses pièces détachées mais au moins, vos données seront en sécurité. Enfin, j’espère…

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Hier — 15 mai 2024Généralistes

Project IDX – L’IDE nouvelle génération de Google arrive en bêta publique !

Par : Korben
15 mai 2024 à 14:17

Project IDX, le petit dernier de Google dans la famille des IDE, sort enfin de sa phase d’incubation pour se frotter au grand public ! Fini le club sélect des happy few triés sur le volet, maintenant tout le monde peut mettre les mains dans le cambouis de cet environnement de dev’ d’un nouveau genre.

Oubliez vos bon vieux IDE installés sur votre bécane, là on parle d’un Visual Studio Code en ligne propulsé à l’IA Google, c’est à dire Gemini 1.5. IDX intègre une armada d’outils et de fonctionnalités censées vous faciliter la vie : templates pour les frameworks tendances du moment (React, Vue, Angular, Flutter…), autocomplétion et suggestions de code intelligentes, debugger intégré, prévisualisation en direct, et même des émulateurs iOS et Android pour tester vos créations immédiatement.

Mais la vraie star du show, c’est donc Gemini, le modèle d’IA de Google spécialisé en dev. Cette petite merveille est capable de comprendre votre code, de vous aider à le débugger ou à l’optimiser, et même de générer des bouts de programme entiers à partir de vos instructions en langage naturel.

Par exemple, vous lui dites « crée-moi une todolist en Rust » (ce que j’ai fait) et hop, Gemini vous sort le code presque clé en main mais pas trop quand même !

Car après avoir testé la bête, je vais pas vous mentir, c’est pas encore totalement au point. Des fois Gemini part en vrille et sort du code incomplet ou bancal.

Et l’ergonomie générale de l’IDE est parfois un peu brouillonne. Ça se voit que c’est encore une bêta. Perso, j’ai une petite préférence pour l’IDE Cursor (payant) qui intègre aussi de l’IA (GPT-4o ou Claude ou ce que vous voulez) mais de façon plus fonctionnel et efficace je trouve. Mais bon, ça c’est l’avis de quelqu’un qui a ses petites habitudes. Je ne doute pas que Google va rapidement améliorer et peaufiner son bébé.

Bref, si vous voulez essayer le dernier joujou à la mode, foncez sur idx.dev pour vous inscrire et mettre les mains dans vos premiers Project IDX.

Amusez-vous bien et codez bien !

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Vers une télépathie artificielle ? Des chercheurs décodent la parole interne

Par : Korben
15 mai 2024 à 12:30

Vous avez déjà rêvé de communiquer par la pensée ? Eh bien, accrochez-vous à vos 2 neurones, car la télépathie pourrait bien devenir réalité plus vite que prévu ! En effet, des chercheurs de l’Institut de Technologie de Californie (Caltech) viennent de franchir une étape cruciale en créant un dispositif capable d’e lire et de traduire d’interpréter la petit voix qu’on a l’intérieur de la tête. Et oui, ils ont réussi à décoder les mots qui se baladent dans votre cerveau !

Alors, comment ça marche ? Et bien les scientifiques ont recruté 2 personnes atteintes de lésions de la moelle épinière et leur ont implanté des électrodes dans le gyrus supramarginal (à vos souhaits), une région du cerveau impliquée dans la formation de la parole interne. Pendant 3 jours, les participants ont été entraînés à s’imaginer prononcer une série de six mots (champ de bataille, cow-boy, python, cuillère, natation et téléphone) et 2 termes absurdes (nifzig et bindip), pendant que leur activité cérébrale était enregistrée.

Ensuite, les données ont été intégrées à un modèle informatique qui a essayé de décoder et d’interpréter les signaux cérébraux des participants lorsqu’ils pensaient à ces mots. Et devinez quoi ? Ça a marché ! Le modèle a réussi à prédire la parole interne du premier sujet avec une précision de 79% et celle du deuxième avec une précision de 23%. Bon, ok, ce n’est pas parfait, mais c’est un début prometteur !

a) Diagramme de l’algorithme de décodage. Premièrement, l’activité neuronale (franchissements de seuils multi-unités et puissance de la bande de spikes) est segmentée temporellement et lissée sur chaque électrode. Deuxièmement, un RNN convertit une série temporelle de cette activité neuronale en une série temporelle de probabilités pour chaque phonème (plus la probabilité d’un jeton de « silence » entre les mots et d’un jeton « vide » associé à la procédure de formation de classification temporelle connexionniste). Le RNN est une architecture à cinq couches d’unités récurrentes à portes, entraînée avec TensorFlow 2. Enfin, les probabilités des phonèmes sont combinées avec un modèle linguistique à large vocabulaire (un modèle trigramme personnalisé de 125 000 mots implémenté dans Kaldi) pour décoder la phrase la plus probable. Les phonèmes dans ce diagramme sont notés en utilisant l’Alphabet Phonétique International.
b) Les cercles ouverts indiquent les taux d’erreur de mots pour deux modes de parole (vocalisé versus silencieux) et différentes tailles de vocabulaire (50 versus 125 000 mots). Les taux d’erreur de mots ont été agrégés sur 80 essais par jour pour le vocabulaire de 125 000 mots et 50 essais par jour pour le vocabulaire de 50 mots. Les lignes verticales indiquent les intervalles de confiance (IC) à 95 %.
c) Même chose que dans b, mais pour le taux de parole (mots par minute).
d) Un essai d’exemple en boucle fermée démontrant la capacité du RNN à décoder des séquences sensées de phonèmes (représentées en notation ARPABET) sans modèle linguistique. Les phonèmes sont décalés verticalement pour lisibilité, et ‘’ indique le jeton de silence (que le RNN a été entraîné à produire à la fin de tous les mots). La séquence de phonèmes a été générée en prenant les phonèmes à probabilité maximale à chaque étape temporelle. Notez que les erreurs de décodage de phonèmes sont souvent corrigées par le modèle linguistique, qui infère toujours le mot correct. Les phonèmes et mots incorrectement décodés sont indiqués en rouge.

Les chercheurs ont ainsi confirmé que le gyrus supramarginal joue un rôle clé dans la production de la parole interne. Mais il reste encore beaucoup à découvrir sur le fonctionnement de nos cerveaux dans ce domaine. On est encore loin de pouvoir utiliser cette technologie pour permettre à des personnes privées de communication, comme celles atteintes du syndrome d’enfermement, de s’exprimer efficacement. Mais ça ouvre déjà des perspectives médicales et technologiques impressionnantes ! 🚀

Bientôt, on pourra peut-être carrément faire communiquer nos cerveaux à distance grâce à ce genre d’interfaces ! Plus besoin de parler ou d’écrire, il suffira de penser très fort « Hé mec, tu me passes le sel ? » pour que votre ami vous envoie la salière par télépathie. Bon, j’exagère un peu, mais avouez que ça serait quand même super cool !

Et ce n’est qu’un début. Les chercheurs planchent déjà sur des améliorations de leur système. Ils espèrent notamment réussir à distinguer les lettres individuelles de l’alphabet. Une sorte de T9 cérébral pour écrire des SMS par la pensée, vous imaginez ?

Bien sûr, tout cela soulève aussi des questions éthiques sur la vie privée et le contrôle de nos pensées et aç signe probablement l’arrêt de mort prochain de votre couple ^^. Mais en attendant, on ne peut que s’émerveiller devant ces avancées qui nous rapprochent un peu plus de la science-fiction. Qui sait, peut-être qu’un jour, on n’aura même plus besoin de se parler pour se comprendre ?

Si vous voulez en savoir plus sur cette étude fascinante, je vous invite à consulter l’article original publié dans Nature Medicine 📖

Allez, maintenant je vais penser à un truc très fort dans ma tête et vous allez devoir le deviner…

**** gniiiiiii ****

Alors ? Bravo, vous avez trouvé !

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Waydroid – Pour exécuter des applications Android sous Linux comme un pro !

Par : Korben
15 mai 2024 à 07:00

Si vous avez très très envie de faire tourner des applications Android sur votre Linux, ne cherchez plus, Waydroid est là pour réaliser votre rêve !

Waydroid peut fonctionner en multi-tâche et grâce à son mode multi-fenêtres, vous pourrez utiliser vos applications Android et Linux en même temps, côte à côte. Et si vous êtes plutôt du genre « une app à la fois », pas de problème, Waydroid propose aussi un mode plein écran pour une expérience 100% Android.

En utilisant Wayland et la version AOSP de Mesa, il tire également le meilleur parti de votre matériel pour une expérience fluide et réactive. Donc, fini les lags et les ralentissements que vous avez d’habitude avec vos émulateurs Android, même avec les jeux les plus gourmands. C’est comme si vous aviez un vrai appareil Android entre les mains.

Avant de vous lancer, assurez-vous d’avoir une distribution basée sur Ubuntu ou Debian. Ça tombe bien, c’est ce qu’on utilise tous, non ?

Ensuite, ouvrez un terminal et tapez ces petites commandes magiques :

sudo apt update

sudo apt upgrade

sudo apt install waydroid

Et voilà, Waydroid est prêt à l’emploi ! Maintenant, passons aux choses sérieuses : installer une application Android.

Première étape, récupérez le fichier APK de l’application que vous voulez installer. Vous pouvez le télécharger depuis le Play Store ou depuis des sites spécialisés comme APKMirror.

Une fois votre précieux APK en poche, retournez dans le terminal et entrez la commande suivante :

waydroid app install chemin/vers/votre/fichier.apk

Et boom ! L’application est installée et prête à être utilisée. Vous la retrouverez dans votre menu d’applications habituel.

Maintenant si vous voulez épater vos amis en lançant l’application depuis le terminal comme un vrai pro, c’est possible aussi ! Il vous suffit de connaître le nom du paquet de l’application (com.exemple.app) et de taper :

waydroid app launch com.exemple.app

Un petit conseil quand même avant de vous lancer : les fichiers APK qu’on trouve sur le web sont souvent uniquement compatibles avec les processeurs ARM. Donc si vous avez un processeur x86_64, ça risque de coincer. Mais sinon, vous êtes parés pour profiter d’Android sur votre Linux adoré !

Bref, avec Waydroid, vous avez le meilleur des deux mondes : la flexibilité de Linux et la richesse de l’écosystème Android. Pour plus d’infos, je vous conseille de jeter un œil au site officiel de Waydroid

Allez, amusez-vous bien et n’oubliez pas : dans le doute, sudo !

VMware Workstation et Fusion passent en gratuits pour les usages personnels !

Par : Korben
14 mai 2024 à 16:16

Alerte bon plan pour tous les passionnés de technologie ! VMware, le spécialiste de la virtualisation, a mis en ligne de nouvelles versions de ses logiciels Workstation et Fusion. La grande nouvelle, c’est que l’utilisation personnelle est désormais totalement gratuite ! Vous pouvez créer des machines virtuelles à profusion sur votre PC Windows, Linux ou votre Mac sans débourser un centime.

Si vous ne connaissez pas encore VMware Workstation et Fusion, il s’agit de logiciels conçus pour les administrateurs système et les développeurs capablent de faire tourner plusieurs systèmes d’exploitation différents sur la même machine, chacun dans son environnement isolé. Windows 10, Linux, Windows XP, et même FreeBSD ou Solaris, tout ça sur le même ordinateur en gros… C’est super pratique pour tester des trucs. Perso, c’est le logciel de Virtualisation que je préfère.

Du haut de ses 20 ans d’expérience, VMware est d’ailleurs reconnu pour ses solutions performantes, stables et sécurisées. Leurs produits ont d’abord été conçus pour les serveurs, mais les éditions Workstation pour PC et Fusion pour Mac sont rapidement devenues populaires. Ces outils sont géniaux pour tester des configurations sans risquer d’endommager son environnement principal… par exemple, j’utilise souvent VMware pour essayer de nouvelles distributions Linux, jouer à d’anciens jeux pas trop gourmands, ou tester des logiciels un peu risky.

Et jusqu’à présent, Workstation et Fusion étaient payants pour les particuliers, avec seulement des versions d’évaluation disponibles pendant 30 jours. Les prix variaient entre 100 et 200 euros et je sais de quoi je parle puisque j’ai une licence payante. Autant dire que cela pouvait freiner certains qui apprécient bidouiller sans forcément avoir un budget pour ça.

Mais bon, ils ont changé de politique et c’est gratuit pour un usage personnel, sans restriction de durée. Il vous suffit de créer un compte sur le site de VMware pour obtenir un numéro de série gratuit, puis installer le logiciel et voilà, vous pouvez commencer à virtualiser tant que vous voulez !

Après pour les professionnels, l’utilisation de Workstation et Fusion reste payante. VMware propose d’ailleurs un abonnement annuel à 120 dollars par utilisateur, incluant les mises à jour. Cela reste raisonnable pour les entreprises qui utilisent ces outils dans le cadre du développement ou de l’administration système.

Bref, c’est pas tous les jours que c’est Noël, et ça va vous permettre de découvrir autre chose que Virtualbox.

Bien sûr, faut pas se leurrer, VMware a bien évidemment une stratégie marketing derrière cette décision. Populariser leurs outils gratuits pour les particuliers est un excellent moyen de fidéliser les utilisateurs. Ceux qui adopteront Workstation ou Fusion sur leur machines perso seront plus susceptibles de vouloir la même solution dans un contexte professionnel, ce qui génèrera des revenus pour VMware. Puis c’est toujours plus de comptes utilisateurs et de données récupérées. C’est la technique Microsoft 🙂

Bref, trêve de bla-bla, pour télécharger tout ça :

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Vidéosurveillance algorithmique – Pas le temps de souffler, l’Assemblée prépare déjà son extension !

Par : Korben
14 mai 2024 à 13:58

À peine un an après avoir validé une première « expérimentation » de vidéosurveillance algorithmique (VSA) pour les JO 2024, nos chers députés élevés au grain, reviennent avec une nouvelle proposition de loi pour étendre ces jouets de flicage high-tech aux transports publics. Et moi qui pensais qu’on aurait le droit à un petit répit le temps de voir les dérives des premiers déploiements de VSA et leurs conséquences sur nos libertés, c’est raté ! Le rouleau compresseur sécuritaire est lancé à pleine vitesse et visiblement, impossible de l’arrêter.

L’année dernière, pour soi-disant « sécuriser » les Jeux Olympiques, le gouvernement et sa clique de députés ont voté une loi qui autorise, de manière « expérimentale » bien sûr, l’utilisation d’algorithmes de reconnaissance de comportements suspects dans l’espace public. En gros, on vous colle des caméras high-tech partout capables de repérer toutes seules si quelqu’un a un comportement bizarre, agressif ou menaçant. Un sac abandonné, un déplacement en zigzag dans la foule, des gestes brusques… bref, si l’algo vous trouve louche, vous avez droit à un petit contrôle d’identité ! C’est beau la technologie, non ?

Le hic, c’est que comme d’hab’ et comme pour FR-Alert hier, on met la charrue avant les bœufs. Les premières autorisations pour utiliser ces logiciels de surveillance viennent à peine de tomber et on n’a strictement aucun retour sur leur efficacité ou leurs dangers. Rien, nada, que dalle mais ça n’empêche pas nos valeureux élus de foncer tête baissée pour en remettre une couche. Mercredi, ils vont donc plancher sur un nouveau torchon qui vise à légaliser une autre forme de vidéosurveillance algorithmique, cette fois-ci dans les transports.

Il s’agit d’autoriser la RATP et la SNCF (coucou Valérie !) à utiliser des algorithmes pour faire des recherches automatisées dans leurs enregistrements vidéos afin de répondre à des réquisitions judiciaires. Vous voyez le délire ? Quelqu’un commet un petit délit dans le métro, les flics balancent sa description à l’algo qui va alors passer au peigne fin des heures de vidéos pour le retrouver en quelques minutes. Ça peut aussi retracer son trajet en repérant les correspondances qu’il a empruntées.

Ça peut paraitre super cool comme techno quand on s’appelle Batman et qu’on veut botter le cul du Joker, mais évidemment, ce type de surveillance de masse complètement automatisée est illégal. Mais si vous croyez que ça va gêner le gouvernement, vous êtes bien innocent… car lieu de taper sur les doigts des 200 villes françaises qui utilisent déjà ce genre de logiciels en toute illégalité, ils préfèrent leur dérouler le tapis rouge en faisant mine d' »expérimenter ».

C’est un peu comme si vous annonciez vouloir « expérimenter » le braquage de banque ou la nationale à côté de chez vous à 260 km/h… Si on expérimente, y’a pas de souci non ?

L’année dernière, pour faire passer la pilule de la loi sur les JO, ils nous avaient déjà juré la main sur le cœur que c’était juste pour « voir » et qu’il y aurait une vraie évaluation avant d’aller plus loin. Mais à quoi bon tenir ses promesses quand on peut faire voter ce qu’on veut par une Assemblée aux ordres ? Circulez y a rien à voir !

Bref, vous l’aurez compris, ce nouveau texte n’est qu’une étape de plus vers la généralisation de la surveillance algorithmique de l’espace public. Aujourd’hui les transports, demain ça sera les écoles, les hôpitaux, les centres commerciaux… jusqu’à ce qu’on ne puisse plus faire un pas dans la rue sans être scruté, analysé, fiché…et noté par des algorithmes !

Alors évidemment, il est plus que temps de se bouger les fesses et de gueuler un bon coup ! La Quadrature du Net est sur le pont et, je le rappelle, a lancé une grande campagne de mobilisation avec plein d’outils pour mettre des bâtons dans les roues de Big Brother. Donc ils comptent sur vous pour relayer à fond, interpeller vos élus, informer vos potes… Bref, ne les laissez pas transformer nos villes en gigantesques panoptiques !

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Un GPU Intel Arc A750 sur un processeur ARM 64 cœurs ? C’était impossible, mais il l’a fait quand même !

Par : Korben
14 mai 2024 à 13:27

Vous pensiez que les cartes graphiques Intel Arc étaient réservées aux processeurs x86 ? Et bien détrompez-vous car un ingénieur de génie nommé Vladimir Smirnov, a réussi un exploit tout à fait inattendu. Il est parvenu à faire fonctionner un GPU Arc A750 sur un processeur ARM 64 cœurs Ampere Altra, et tout ça sous Linux !

Vladimir était en train de monter un serveur ARM avec une carte mère ASRock Rack et un processeur Ampere Altra et en attendant de recevoir toutes les pièces, il s’est dit qu’il allait tester différentes cartes graphiques qu’il avait sous la main : une vieille Radeon RX 550, une RX 5700 de minage et un Intel Arc A750 flambant neuf.

Pour la Radeon RX 550, pas de souci, installation simple et sans galère. Pour la RX 5700, petite compatibilité problématique avec le noyau Linux 6.1 sur ARM, en raison de registres non sauvegardés et d’un bug PCIe spécifique aux puces Ampere Altra. Heureusement pour lui, des correctifs ont été intégrés dans plusieurs distributions Linux, donc c’est facilement contournable.

Mais mais mais… Pour l’Intel Arc A750 c’est un autre délire. En effet, les pilotes (le i915) pour ce GPU d’Intel sont principalement conçus pour une architecture x86, ce qui pose problème sur ARM et malheureusement, le nouveau pilote Xe dédié aux cartes Arc pose aussi problème sur ARM.

Alors que faire ? Se rouler en boule dans un coin et pleurer ? Non ! Vladimir ne s’est pas laissé décourager. En commentant des bouts de code liés à la compatibilité avec les vieilles consoles VGA, il a pu obtenir une image via HDMI. Mais pas de 3D… snif… Il a donc fallu recompiler Mesa3D avec la version compatible Xe et appliquer des correctifs pour résoudre ces bugs spécifiques aux puces Ampere Altra. Et finalement, petit miracle 2024, l’Intel Arc A750 a pu afficher de la 3D sur son processeur ARM 64 cœurs !

Bien que cette configuration ne permette pas de jouer à des jeux extrêmement gourmands tels que Crysis en 8K, pouvoir faire tourner Doom 3 représente déjà un exploit ! Bravo Vlad, tu es notre héros

Bref, la prochaine qu’on vous dira « c’est pas possible« , fait comme Vlad, persévérez !

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Une promo pCloud pour la journée de la famille 2024

Par : Korben
14 mai 2024 à 13:00

— En partenariat avec pCloud

Quoi de mieux que de protéger sa famille ET faire des économies en même temps ? Pas grand-chose (bon OK l’Euromillion c’est bien aussi). Et c’est ce que je vais vous proposer avec l’aide de pCloud, partenaire du site depuis plusieurs années, qui va vous gâter avec une remise allant jusqu’à 65% !

pCloud vous connaissez peut-être déjà, j’en ai parlé plusieurs fois. Mais si ce n’est pas le cas, il s’agit d’un service de stockage qui nous vient de Suisse et qui existe depuis 2013. Et qui dit Suisse dit souvent qualité et bonne réputation (pensez au chocolat, à la raclette ou encore au fameux Älplermagronen). C’est aussi le cas de pCloud, reconnu depuis de nombreuses années comme un des services les plus fiables en ce qui concerne le stockage de données sécurisées (20 millions d’utilisateurs).

Bon l’étiquette « Suisse » ce n’est pas juste pour la vanne facile. Vous le savez peut-être, mais c’est l’un des pays qui possèdent les lois les plus hardcores en ce qui concerne les données personnelles. Ils respectent du coup le RGPD ainsi que plusieurs normes ISO, et leurs partenaires sont tous certifiés. Quant au stockage vous pouvez choisir entre 2 centres, l’un au Luxembourg et l’autre au Texas.

En rapport avec la journée de la famille (le 15 mai), l’outil helvète propose donc une remise assez massive sur l’abonnement familial (quasi 2/3 du prix). Disponible du 13 au 18 mai aux formats 2 To, 5 To (nouvelle formule en édition limitée) ou 10 To. Soit moins de 399€ au lieu de 1119€ sur l’offre 2 To, 599€ pour la 5 To ou 1049€ au lieu de 2480 sur celle à 10 To. Avec en plus le service de chiffrement pCloud Encryption inclus. Je le rappelle, mais un abonnement chez eux, c’est à vie. Celui-ci peut convenir pour une famille jusqu’à 5 personnes, chacun ayant son espace personnel pour y faire ce qu’il veut.

pCloud à -65% journée de la famille 2024

Et pour faciliter la vie de tout le monde, chaque religion d’OS ou de plateforme est supportée (Windows, macOS/iOS, Linux, Android …). Qui dit famille, dit gens de tous les âges. pCloud propose donc une interface ultra simple pour que tout le monde s’y retrouve facilement (versioning, architecture en arbre classique, visionneuses diverses …). Pour les mobiles on trouve aussi une fonctionnalité de synchronisation qui permet d’envoyer automatiquement des fichiers sur son disque virtuel et donc libérer de l’espace régulièrement sans devoir y penser. Plutôt pratique au quotidien ! Surtout accompagné de la sauvegarde automatisée multiple (pCloud backup). Bref l’outil fait tout pour vous.

Si vous l’utilisez de manière collaborative avec vos proches, les fichiers (texte, vidéo, audio, streaming …) pourront être synchro entre les appareils de tout le monde. Vous pourrez aussi partager certains contenus avec des gens de l’extérieur (parce qu’il y a des humains hors de votre cercle intime … enfin parait qu’il y a des gens qui ont des amis/collègues/etc., mais j’ai des doutes). Niveau compatibilité avec d’autres services, vous avez les grands classiques comme Dropbox, Google Drive, OneDrive, Facebook …

Vous vous posez la question de la sécurité ? Bonne question. Sachez que tout est chiffré en mode confidentialité zéro connaissance, donc vous restez l’unique personne à connaitre vos clés de chiffrement privées. Les serveurs tournent avec l’algorithme AES-256, le protocole TLS/SSL … et vont backups sont en 5 exemplaires. Autant dire que ça peut résister à une tonne de problématiques diverses. Pas toutes, mais pas loin.

Comme vous l’avez compris, c’est un service que j’utilise moi-même depuis longtemps (j’en parlais déjà en 2018) et qui a fait ses preuves ! Et je rappelle que le paiement c’est un one-shot. Une fois que c’est réglé, c’est bon jusqu’à la fin de votre vie … quelle que soit l’inflation d’ici là ^^. Avoir pCloud c’est comme avoir votre disque dur externe, sans les inconvénients de celui-ci : pas de matériel à remplacer, pas de casse possible, pas de vol, un accès à tout moment et de partout, etc.

Vous n’êtes pas encore 100% certain de vous ? N’hésitez pas à tester la version gratuite pour vous faire une idée concrète ! Vous aurez droit à 10 Gigas d’espace, de quoi faire. Et pour la belle promo actuelle (ne tardez pas elle ne dure que 5 jours !), cela vous reviendra à moins de 2.7€/mois pour l’ensemble de votre famille (calculé sur une période de 10 ans, mais à vie ça veut dire beaucoup plus donc encore moins cher).

Allez tchusssss !

Profitez de la promo familiale à -65% !

Megalopolis – La bande annonce de l’épopée cinématographique de Francis Ford Coppola

Par : Korben
14 mai 2024 à 12:40

Megalopolis. Un nom qui résonne dans l’esprit des cinéphiles depuis plus de 40 ans. Le projet de rêve, l’œuvre totale, la quête ultime de Francis Ford Coppola, le légendaire réalisateur du Parrain et d’Apocalypse Now. Et après des décennies de préparation, des centaines de réécritures du script, des castings étoilés ayant défilé au fil des années, des tournages avortés et des financements introuvables, Megalopolis va enfin voir le jour.

La première mondiale aura lieu le 16 mai au Festival de Cannes et autant vous dire que l’attente et les attentes sont énormes.

Pour ceux qui l’auraient raté, Megalopolis est annoncé comme un film de science-fiction épique se déroulant dans un New York futuriste et décadent. L’histoire s’inspire librement de la conjuration de Catilina, une tentative de coup d’état dans la Rome antique. Rien que ça… et pour incarner cette fresque visionnaire, Coppola a rassemblé un casting cinq étoiles : Adam Driver, Nathalie Emmanuel, Laurence Fishburne, Giancarlo Esposito, Aubrey Plaza, Shia LaBeouf, Dustin Hoffman ou encore le vétéran Jon Voight.

Mais alors pourquoi on n’en a pas entendu parler plus tôt de ce film ?? Et bien la réponse tient en 3 mots : Francis Ford Coppola. Le bonhomme est tellement perfectionniste qu’il n’a rien voulu lâcher. Megalopolis, c’est son bébé, son précieux, son obsession depuis plus de 40 ans. Il a commencé à y penser pendant le tournage d’Apocalypse Now, vous vous rendez compte ?

Depuis, il n’a cessé de le développer, de l’écrire et le réécrire – on parle d’environ 300 versions du script, rien que ça !

Mais voilà, les studios ne suivaient pas, trouvant le projet trop risqué et trop cher pour un film de science-fiction sans licence donc Coppola a dû se débrouiller tout seul, quitte à vendre une partie de son domaine viticole pour financer lui-même les 100 millions de dollars de budget ! Une folie qui rappelle la production chaotique d’Apocalypse Now, pour ceux qui ont vu le passionnant documentaire Aux cœurs des ténèbres.

Et visiblement, même avec les moyens du bord, le tournage de Megalopolis n’a pas été de tout repos. On parle de retards, d’équipes d’effets spéciaux qui démissionnent, de méthodes old school incompatibles avec les techniques modernes. Il y a même un producteur qui aurait lâché cette petite phrase assassine : « On avait parfois l’impression que ce type n’avait jamais fait de film de sa vie ! » Ouch.

Heureusement, ce bon vieux Francis a plus d’un tour dans son sac et il a su s’entourer d’une équipe de choc. À commencer par son fils Roman, véritable prodige des effets visuels, qui a travaillé sans relâche pour donner vie à la vision de son père.

Et puis il y a le casting, bien sûr, qui semble avoir adhéré au projet corps et âme. Adam Driver en tête, qui campe l’idéaliste architecte César, sorte de Jedi urbain capable d’arrêter le temps ! Un Driver qu’on n’est pas prêt de désinstaller… euh d’oublier, si vous voulez mon avis… Surtout quand on voit les images époustouflantes de la bande annonce : des statues qui bougent, une cité néo-romaine hallucinée, des scènes de club ultra-stylisées façon Studio 54. Coppola nous promet le spectacle d’une vie.

Certains commentaires ont été moins enthousiastes après des projections privées, certains parlant de « film de dingue pompeux ». Mais en même temps, vous vous attendiez à quoi du mec qui a fait Le Parrain ou Apocalypse Now qui avait été conspué par la critique avant de rafler la Palme d’or !

Ce genre de folie artistique, ça force quand même le respect. Et puis ce casting, ces thèmes visionnaires sur la technologie, la politique, l’urbanisme et la nature humaine, je suis sûr que ça va donner un truc de fou même si ça peut aussi partir en vrille totale façon Dune de David Lynch. Bref, le quitte ou double d’un artiste qui n’a plus rien à prouver. Et vu le CV de FF Coppola, ce serait vraiment dommage de ne pas lui laisser une chance de nous en mettre plein la vue.

Bref, le rendez-vous est pris le 16 mai sur la Croisette (mais pas pour moi, j’ai du boulot). Megalopolis est déjà le film le plus attendu du Festival de Cannes, et sans doute de l’année. Et même si la critique le descend en flammes, il est déjà entré dans la légende : Le film qu’un génie a passé sa vie à essayer de faire, une œuvre testamentaire, son cadeau au monde, qu’il dédie à sa femme Eleanor, décédée juste avant la fin du tournage :'(.

Du coup, je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai hâte de découvrir ce mystérieux Megalopolis, en espérant qu’on n’aura pas à attendre 10 ans de plus pour le voir, comme Apocalypse Now à l’époque !

Sur ce, ciao et merci Lorenper 😉

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Rooms – Créez des mondes 3D étonnants

Par : Korben
14 mai 2024 à 11:00

Vous cherchez un nouveau terrain de jeu créatif ?

Alors laissez-moi vous présenter Rooms, une application qui va vous permettre de libérer votre imagination en 3D au travers d’un immense bac à sable virtuel, avec des milliers d’éléments à votre disposition, le tout, sans débourser un centime.

Avec Rooms, vous pouvez vous amuser à créer une grande variété de contenus, des petits dioramas mignons aux jeux d’évasion tordus, en passant par des environnements tranquilles pour se détendre. Votre seule limite, c’est votre créativité !

L’application se distingue par sa simplicité d’utilisation. Pas besoin d’être un expert de la 3D, il suffit de faire glisser des éléments depuis l’immense bibliothèque de plus de 6000 modèles 3D fournie, puis de les personnaliser. Et si vous ne trouvez pas votre bonheur, vous pouvez toujours créer vos propres modèles from scratch avec l’éditeur intégré. De quoi faire votre safe place virtuelle.

Cette bibliothèque collaborative est vraiment un des points forts de Rooms. Chacun peut y contribuer et partager ses créations, ouvrant des possibilités infinies de remix et de collaborations entre utilisateurs. Et il y a même des choses un peu plus évoluées comme des jeux ou des Rooms plus complexes.

Mais Rooms, ce n’est pas qu’un simple éditeur 3D. C’est aussi un réseau social créatif où chaque monde que vous créez a sa propre URL unique, facilement partageable. Vous pouvez bien sûr aussi explorer les créations des autres, pour vous inspirer ou simplement vous émerveiller.

Pour vous donner un aperçu du potentiel de Rooms, voici un mini tutoriel pour créer votre premier monde :

  1. Rendez-vous sur rooms.xyz et cliquez sur « Create ». Vous arrivez dans une pièce vide, votre toile blanche !
  2. Cliquez sur « Edit » puis sur l’icône « + » en bas à gauche pour accéder à la bibliothèque de modèles 3D.
  3. Parcourez les catégories et faites glisser les modèles qui vous plaisent dans votre scène.
  4. Une fois vos modèles en place, sélectionnez-les pour ajuster leur position, rotation et échelle grâce aux poignées qui apparaissent.
  5. Pour aller plus loin, vous pouvez également modifier son style et son comportement, y compris à travers du code.
  6. Quand votre création est terminée, y’a plus qu’à sauvegarder et partager fièrement le lien.

Et voilà, c’est aussi simple que ça de devenir un artiste 3D avec Rooms. Il y a plein d’autres fonctionnalités à découvrir, comme le mode caméra pour prendre des photos ou la possibilité de remixer les mondes des autres.

Techniquement, Rooms est construit sur le moteur de jeu Unity et utilise le langage de programmation Lua dans son éditeur de code. L’application fonctionne directement dans le navigateur web, ce qui la rend accessible à la plupart des ordinateurs et elle est aussi disponible en version mobile sur iOS.

Un grand merci à Lorenper pour m’avoir suggéré cette app. Maintenant j’attends de voir ta room 🙂

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