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BugStalker – Le debugger Rust puissant et convivial

Par : Korben
3 septembre 2024 à 07:00

Je sais, convivial c’est un mot bizarre pour parler d’un outil de débogage, mais celui-ci va vous faire kiffer si vous codez en Rust. Ça s’appelle BugStalker et c’est juste le debugger qu’il vous faut pour traquer les bugs vicieux dans vos programmes puisqu’il comprend toutes les subtilités du langage.

Ça veut dire qu’il sait gérer les types Rust complexes comme les vecteurs, les pointeurs intelligents et même les variables locales des threads. Et il ne fait pas que les afficher joliment, il vous permet carrément d’interagir avec !

Vous pouvez poser des breakpoints où vous voulez dans votre code, que ce soit sur une ligne précise, une fonction ou même une instruction assembleur. Et quand votre programme s’arrête sur un breakpoint, vous pouvez contrôler son exécution pas à pas, rentrer dans les fonctions ou les sauter, tout ça à la volée.

Et si vous avez besoin d’inspecter les données de votre programme, il a ce qu’il vous faut dans le ventre. Vous pouvez par exemple évaluer des expressions pour afficher les variables locales et globales, les arguments des fonctions, et même découper des tableaux ou des vecteurs pour voir ce qui se cache dedans.

L’outil vous propose deux interfaces au choix : une classique en ligne de commande, et une interface graphique en mode TUI (Text User Interface) qui claque. Et le kif, c’est que vous pouvez passer de l’une à l’autre quand vous voulez pendant une session de débogage !

Ah et j’allais oublier un truc énorme : les Oracles ! Non, je ne parle pas de la boîte qui fait des bases de données, mais d’une fonctionnalité trop stylée de BugStalker. En gros, c’est des modules qui viennent se greffer au debugger pour vous filer des infos sur des aspects spécifiques de votre programme. Par exemple, l’Oracle Tokio vous donne des insights sur le runtime Tokio si vous faites de l’asynchrone, sans avoir à modifier votre code. Trop fort !

Bon allez, je vais pas vous faire languir plus longtemps. Si vous voulez essayer, c’est tout simple, vous installez ça avec cargo :

cargo install bugstalker

et hop, vous êtes prêts à déboguer comme des pros. Et si jamais vous avez un souci avec la dépendance libunwind, y a même une version sans, mais entre nous, libunwind c’est quand même mieux.

Franchement, je « ne contracte pas » quand je vous dis que BugStalker c’est le debugger qu’il vous faut pour vos projets Rust. Avec lui, traquer les bugs c’est presque devenu un sport national, alors go sur https://github.com/godzie44/BugStalker , votre code Rust vous dira merci !

Allez, sur ce je vous laisse, j’ai un programme à déboguer moi (non, mon code est parfait).

Plandex – L’assistant qui dev

Par : Korben
22 août 2024 à 07:00

Plandex est un open-source, qui se pilote directement depuis votre terminal, qui grâce à ses agents intelligents tournant en tâche de fond, est capable de prendre en charge des tâches complexes qui s’étalent sur plusieurs fichiers et nécessitent de nombreuses étapes.

Le principe est simple : vous balancez une tâche à Plandex, et il se charge de la découper en sous-tâches plus digestes qu’il va réaliser une par une jusqu’à ce que le job soit bouclé. C’est encore mieux qu’un stagiaire ^^.

Plandex vous permet d’avancer plus rapidement sur votre backlog, de vous débloquer quand vous séchez sur une techno et de passer moins de temps sur les trucs chiants, tout ça sans risque, puisque les modifications sont d’abord appliquées dans un bac à sable protégé (sandbox) que vous pouvez valider avant de les intégrer à votre projet. Et grâce à son système de gestion de versions, vous pouvez facilement revenir en arrière ou tester différentes approches en parallèle.

Autre point fort de Plandex : la gestion du contexte. Vous pouvez ajouter des fichiers ou des dossiers entiers au contexte de l’IA en un clin d’œil, et ils seront automatiquement mis à jour au fur et à mesure de votre travail. Comme ça, vous êtes sûr que l’IA a toujours accès à l’état le plus récent de votre projet pour un résultat optimal.

Plandex est compatible avec les principaux OS du marché (Mac, Linux, Windows…) et se lance directement depuis un exécutable standalone, sans dépendances. Il suffit de l’installer, de lui refiler votre clé d’API OpenAI, et c’est parti mon kiki !

Mais attention, Plandex ne va pas coder votre projet à votre place du début à la fin. Il faut le voir comme un assistant qui va vous mâcher le boulot et vous faire gagner un temps précieux, mais vous devrez quand même garder un œil sur ce qu’il fait. Les mises à jour de fichiers automatiques peuvent parfois avoir besoin d’un petit coup de polish manuel.

Mais dans l’ensemble, les résultats sont plutôt satisfaisants surtout quand on prend le temps de bien formuler ses instructions et de sélectionner les bons fichiers à mettre dans le contexte. C’est sûr que si vous balancez votre projet en vrac dans sa totalité, l’IA va avoir du mal à s’y retrouver et à produire un code propre mais utilisé intelligemment, ça peut vite devenir votre meilleur pote.

D’ailleurs, les mecs derrière le projet ne manquent pas d’idées pour améliorer leur bébé. Support des modèles open-source, intégration avec d’autres providers d’IA comme Google ou Anthropic, plugins communautaires… Les chantiers en cours ne manquent pas, et c’est tant mieux !

Jetez un œil au repo GitHub du projet, y’a de quoi s’amuser !

Les outils de crise indispensables pour Linux

Par : Korben
27 juin 2024 à 07:00

Aujourd’hui, on va causer d’un sujet qui nous tient tous à cœur (du moins je l’espère 😅) : les outils de crise sous Linux ! Parce que quand ça part en sucette et que les serveurs rament, pas question de perdre un temps précieux. C’est que souvent, quand la caca-strophe pointe le bout de son nez, vous vous rendez compte que vous n’avez pas les bons outils installés. Et là, c’est le drame… SSH qui rame, les serveurs qui répondent plus, les paquets qui veulent pas s’installer, le firewall qui fait des siennes… Un vrai calvaire !

Alors, quels sont ces fameux outils qu’il est impératif d’avoir sous la main quand le caca touche le ventilo ? Je dirais que y a déjà les classiques comme ps, vmstat, top et compagnie pour avoir un aperçu rapide de ce qui cloche. Rien que ça, ça peut déjà vous sauver les miches.

Mais si vous voulez jouer dans la cour des grands, va falloir sortir l’artillerie lourde. Je parle bien sûr des outils de tracing comme perf, bpftrace, opensnoop, execsnoop et toute la clique. Ça vous permettra de tracer en live ce qui se passe sur votre système, de débusquer les coupables et de mettre fin au carnage. Le top du top !

Voici comment procéder à grand coups d’apt install…

Étape 1 : Installer les packages de base

  • procps : fournit ps, vmstat, uptime, top pour les stats de base
  • util-linux : dmesg, lsblk, lscpu pour les logs systèmes et infos matérielles
  • sysstat : iostat, mpstat, pidstat, sar pour les stats disques/CPU
  • iproute2 : ip, ss, nstat, tc, les outils réseau recommandés
  • numactl : numastat pour les stats NUMA

Commande : sudo apt install procps util-linux sysstat iproute2 numactl

Étape 2 : Ajouter les outils réseaux

  • tcpdump : sniffer réseau
  • nicstat : stats interfaces réseau
  • ethtool : infos interfaces

Commande : sudo apt install tcpdump nicstat ethtool

Étape 3 : Outils de profilage et de traçage

  • linux-tools-common et linux-tools-$(uname -r) : perf, turbostat
  • bpfcc-tools (ou bcc) : une suite d’outils eBPF puissants
  • bpftrace : un outil de scripting eBPF dynamique
  • trace-cmd : outil en ligne de commande pour ftrace

Commande : sudo apt install linux-tools-common linux-tools-$(uname -r) bpfcc-tools bpftrace trace-cmd

Étape 4 (optionnelle) : Outils spécifiques au matériel

Selon vos serveurs, installez les outils d’analyse pour :

  • GPU Intel : intel-gpu-tools
  • GPU NVIDIA : nvidia-smi
  • Autres accélérateurs éventuels

Par contre, méfiez-vous, c’est pas donné à tout le monde de dompter ces bêtes-là. Ça demande un peu de bouteille et de la jugeote. Mais une fois que vous les maîtrisez, vous serez parés pour affronter les pires galères. Les plantages intempestifs, les I/O de l’enfer, les fuites mémoire vicieuses… plus rien ne vous résistera !

Bref, croyez-moi, le mieux c’est d’avoir tout ce bazar installé d’office sur vos machines. Comme ça, pas de mauvaise surprise le jour J. Évidemment, ça a un petit coût en espace disque. Mais franchement, c’est que dalle comparé au temps que vous allez perdre à galérer pour installer tout ça en pleine crise.

Sur ce, je vous laisse méditer là-dessus. Et n’oubliez pas, dans le monde merveilleux de l’informatique, il vaut mieux prévenir que guérir ! Allez, à plus les linuxiens et un grand merci à Brendan Gregg pour son article éclairant à ce sujet.

Créez facilement des livres électroniques avec mdBook

Par : Korben
7 juin 2024 à 07:00

Vous rêvez de créer votre propre livre électronique ou une bonne grosse documentation technique mais vous ne savez pas par où commencer ?

Ne cherchez plus, mdBook est là pour vous !

Il s’agit d’un outil codé en Rust, qui a l’aide de quelques commandes simples, vous permettra d’initialiser la structure de votre ouvrage, de rédiger votre contenu en Markdown, de personnaliser le rendu et de le mettre en ligne. Voici un exemple de ce que ça peut donner comme rendu.

Pour démarrer votre aventure avec mdBook, rien de plus simple. Installez l’outil en suivant les instructions sur le site officiel, puis lancez la commande suivante dans un terminal :

mdbook init mon-premier-livre

Et voilà, le squelette de votre chef-d’œuvre est prêt et vous n’avez plus qu’à rédiger !

mdBook regorge de fonctionnalités pour mettre en forme votre contenu. Vous pouvez organiser vos chapitres dans le fichier SUMMARY.md, ajouter une page d’introduction dans README.md, créer votre propre template, et même inclure des images et autres ressources. Et une fois votre prose finalisée, vous pourrez donner vie à votre livre à l’aide de la commande :

mdbook serve

Celui-ci va alors générer une version web interactive accessible via un serveur web, avec une navigation et moteur de recherche intégré, de vos écrits. Et la commande

mdbook build

… vous permettra de générer une version HTML de votre bouquin.

Je trouve ça très satisfaisant de passer par le markdown pour la rédaction et la mise en forme. Je le faisais pour des prez style Powerpoint mais full markdown à l’époque où je faisais des confs, et c’était un vrai gain de temps.

Mais le véritable atout de mdBook, c’est sa capacité à automatiser la publication de votre livre. Grâce à l’intégration continue, chaque modification que vous apportez peut être instantanément mise en ligne. Comme ça, fini les mises à jour manuelles bien reloues !

Bref, vous l’aurez compris, mdBook est un excellent outil pour les auteurs qui aiment partager leur travail avec leur communauté. Ah, j’allais oublier ! Si vous avez besoin d’inspiration, n’hésitez pas à explorer la documentation officielle de mdBook. Vous y trouverez des astuces, des exemples et même des témoignages d’auteurs conquis.

Fabric – Un framework open source pour travailler main dans la main avec l’IA

Par : Korben
8 mai 2024 à 07:00

Depuis que l’IA a débarqué dans nos vies, il est maintenant possible de lui déléguer une grande partie de nos tâches fastidieuses et chronophages, ce qui nous permet de nous concentrer sur l’essentiel. Des outils comme ChatGPT ont évidemment démocratisé l’accès à cette technologie, mais ses capacités vont bien au-delà d’un simple agent conversationnel.

En effet, l’IA peut devenir un véritable assistant personnel pour booster à la fois notre créativité et notre productivité. Perso, je ne peux plus m’en passer, et que vous soyez développeur, designer, écrivain ou entrepreneur, il existe de nombreuses façons de l’intégrer dans vos workflows. Génération de code, création de visuels, rédaction et correction de texte, analyse de données, relecture de contrats, automatisation de tâches… La liste est infinie pour peu que vous ayez un peu d’imagination.

C’est là qu’entre en scène le projet open-source Fabric qui permet justement de créer des workflows basés sur l’IA totalement sur-mesure en combinant différents modèles et différentes APIs. Comme ça vous pourrez concevoir vos propres assistants adaptés à vos propres besoins.

Concrètement, Fabric fonctionne comme un framework avec différents composants réutilisables :

  • Des Patterns qui sont des templates de prompts répondant à un besoin précis (ex : résumer un article, extraire les idées clés d’une vidéo, etc).
  • Des Stitches qui permettent d’enchaîner plusieurs Patterns pour créer des workflows avancés.
  • Un serveur central appelé Mill qui héberge et sert les Patterns.
  • Des apps clientes appelées Looms qui invoquent les Patterns via des APIs.

Plutôt que d’utiliser des services IA fermés, Fabric vous donne le contrôle total sur vos workflows. Comme ça, vous pouvez héberger vous-même les différents composants et garder vos données en local. Le tout étant bien sûr basé sur des standards ouverts et interopérables.

L’idée pour les gens derrière Fabric, c’est de rendre l’intégration de l’IA aussi simple que l’utilisation de commandes Unix. Par exemple, pour résumer le contenu d’une page web avec l’IA, il vous suffit de chaîner les deux commandes suivantes :

curl https://example.com | fabric --pattern summarize

Vous pouvez même créer des aliases pour vos patterns les plus utilisés. Par exemple pour analyser un article :

alias analyze="fabric --pattern analyze" cat article.txt | analyze

Bien sûr, tout ceci nécessite un peu de pratique et de changements dans vos habitudes de travail mais une fois les bons réflexes pris, le gain de temps sera considérable.

Certains craignent que l’IA nous mette tous au chomage mais je pense au contraire qu’elle va surtout nous aider à torcher rapidement les tâches ingrates pour nous permettre d’être plus créatifs et de bosser sur les sujets de fond avec plus de valeur ajoutée.

Si ça vous dit d’essayer Fabric, la doc est ici.

Sécurité : Créer facilement des mots de passe efficaces

5 février 2023 à 14:00

Malgré la mise en place un peu partout de l’authentification multifacteur, nous avons besoin de mots de passe efficaces et pratiques pour nos téléphones, courriels, connexion à l’ordi, banque, etc.

Une grande majorité d’entre nous utilise le même mot de passe pour tous les sites web visités, parce qu’avouons-le, c’est beaucoup plus facile d’avoir à se rappeler d’un seul mot de passe, mais avouons-le, cela peut-être très pénalisant.
Le problème, c’est que nous sommes de plus en plus connectés, et donc devenons de plus en plus vulnérables au vol d’identité, aux fraudes, etc..
Raison de plus pour choisir des mots de passe efficaces et en même temps faciles à retenir, mais comment procéder ?

En utilisant une bonne méthode de construction de mot de passe.

mots de passes efficaces

One rule to rule them all

Cette règle devra vous permettre d’avoir un mot de passe qui :

  1. Soit spécifique au site web auquel il “s’adresse” : 2 sites web ne devraient pas avoir le même mot de passe ;
  2. Soit “lié” à vous : 2 personnes suivant la même méthode de construction de mot de passe ne devraient pas arriver au même résultat.

On va donc partir sur 2 choses :

  1. le nom du site web pour lequel vous voulez avoir un mot de passe
  2. un mot ou une expression qui vous est propre

Libre à vous de trouver une règle à appliquer à votre partie fixe, une règle pour le site web et une manière de combiner les 2.
Par exemple, si Eurédicte Ictor veut s’inscrire sur Le blog du Wis et recherche un mot de passe, il pourrait procéder comme suit :

  1. Prendre ces initiales (“E” et “I“)
  2. Prendre les 2 premières et les 2 dernières lettres du site (“Le” et “is“) et les retourner (“eL” et “si“)
  3. Combiner le tout : EeLIsi

La même règle donne EaYIoo pour Yahoo par exemple, ou EmAIno pour Amazon.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer

Ces mots de passe sont déjà suffisamment différents d’un site à l’autre, mais on peut grandement améliorer la complexité de ceux-ci en rajoutant 2 ou 3 choses :

  1. Choisir aussi des chiffres dans la partie “personnelle” ;
  2. Placer un ou plusieurs caractères non alphabétiques dans le mot de passe ;

On arrive par exemple à EeL#81Isi juste parce que Eurédicte est né en 1981.
Une dernière chose qui peut encore plus complexifier le mot de passe est l’utilisation du leet speak, c’est-à-dire le remplacement de lettre par des combinaisons de chiffres et de ponctuation.

Par exemple, remplacer “I” par “1” ou “E” par “3” ou “D” par “|)“.

Au final, avec la règle de construction suivante :

  1. Prendre les initiales de mon prénom et de mon nom (E, I)
  2. leeter” le “E” (3)
  3. Prendre les 2 premières et les 2 dernières lettres du site web (Le, is)
  4. Les inverser (eL, si)
  5. Placer les parties dans cet ordre : Initiale1, Site1, #81, Initiale2, Site2

les mots de passe d’Eurédicte seront :

  • Pour Le blog du Wis : 3eL#81Isi
  • pour Yahoo: 3aY#81Ioo
  • pour Amazon : 3mA#81Ino

Et si Shunn Pol 😆utilise la même méthode qu’Eurédicte, ses mots de passe seront :

  • pour Le blog du Wis : 5eL_1985Psi
  • pour Yahoo : 5aY_1985Poo
  • pour Amazon : 5mA_1985Pno

On remarque que les mots de passe sont différents d’un site à l’autre et d’une personne à l’autre.

On n’est, bien sûr, pas obliger d’aller aussi loin, surtout s’il y a une autre couche de sécurité. Il faut juste choisir une bonne règle de génération en fonction d’une partie fixe et d’une autre changeante afin que vos mots de passe soient le plus efficaces possible.

À voir également : Microsoft 365 : Activer l’authentification Multifacteur (MFA)

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Cloudflare : Ajouter un domaine

Par : Wisy
11 octobre 2022 à 10:00

Comment ajouter un domaine sur Cloudflare ?
Cloudflare est une entreprise leader en solutions de sécurité et de performances web contribuant à une meilleure qualité de l’internet global.
Composé de plus d’une centaine de data centers gérant plus de 10 000 milliards de requêtes par mois, Cloudflare exploite l’un des plus vastes réseaux au monde.

Car oui, cloudflare ne sert pas juste a géré la zone DNS de votre domaine, la plateforme propose plusieurs services gratuits ou payants tels que la protection DDoS, le Pare-feu pour les applications Web, le serveur de proxy inversé, etc.


Mais alors, comment ajoute-t-on son domaine ?

Attention : À la fin de cette procédure, votre zone DNS ne sera plus gérée par votre service de domaine, mais pas Cloudflare.

Ajouter un domaine

  1. Connectez-vous à Cloudflare ou créer un compte si ce n’est pas déjà fait : https://dash.cloudflare.com/login
    Se connecter à Cloudflare
  2. Ajouter votre domaine en cliquant sur “Ajouter un site” depuis le menu “Sites web” :
    Cloudflare - Ajouter un site
  3. Taper ensuite, le nom de votre domaine (exemple : leblogduwis.com).

    Note : Si Cloudflare est incapable d’identifier votre domaine comme un domaine enregistré, assurez-vous d’utiliser un domaine de premier niveau ( .com, .fr, .ca, .net ou autres ).

  4. Choisissez l’offre gratuite (tout en bas) cependant, si vous souhaitez plus de fonctionnalités, commencez par la version pro ($20 US/mois) qui offre une sécurité renforcée, de l’optimisation sans perte d’images, etc.
  5. Cloudflare va alors rechercher vos entrées DNS déjà enregistré chez votre hébergeur de domaine actuel
  6. Vous aurez alors le nom des serveurs à mettre à jour chez votre hébergeur de domaine actuel:
    Noms de serveur

Mettre à jour votre serveur de noms

  1. Connectez-vous à votre hébergeur de domaine (exemple : OVH, Godaddy, Hostpapa, etc.)
  2. Changez alors les “Serveurs de noms” par ceux donner par Cloudflare ( exemple : brad.ns.cloudflare.com, gina.ns.cloudflare.com ).

    Note : Les changements peuvent prendre plus de temps selon l’hébergement que vous utilisez cependant, le fait de déjà avoir vos entrées DNS chez Cloudflare empêchera une coupure inopinée de votre site web.

  3. Dès que l’opération sera terminée, vous recevrez un courriel de Cloudflare vous indiquant que votre domaine est actif !

Bravo : Vous avez réussi ! Vous savez maintenant comment activé un domaine avec Cloudflare

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PowerToys : Des utilitaires pour les plus expérimentés

Par : Wisy
12 janvier 2022 à 11:32

Powertoys est un ensemble d’utilitaires proposés par Microsoft permettant l’ajout de nouvelles fonctionnalités à son système d’exploitation.


PowerToys existait depuis Windows 95 et le concept a été suivi jusqu’à Windows XP mais ce n’est qu’en 2019 que Microsoft annonça la remise à disposition de ces outils sous Windows 10. Microsoft a alors publié le code source sur GitHub, ce qui a permis à la communauté de procéder à des améliorations.

Nous sommes aujourd’hui à la version 0.53 de cet ensemble d’utilitaires et grâce à cette communauté open source, les utilisateurs expérimentés ont désormais une version de PowerToys adapté à Windows 11.

Je vais alors profiter pour vous présenter ces nouvelles fonctionnalités telles que “Always On Top” ou la recherche Web avec le lanceur.

Note : Le lien de téléchargement est en fin d’article.

Bienvenue dans PowerToys !

Menu Powertoys

Always On Top

Je dirais qu’avec le nom, on s’est a peu près de quoi il s’agit !
C’est un ajout à la fonctionnalité multitâche de Windows 11. Elle permet que n’importe quel application soient toujours visibles au premier plan.
Pour utiliser cette fonctionnalité, il vous suffit d’appuyer sur les touches de votre clavier : WIN + CTRL + T.

Always On Top

Le Mode Awake

Ce mode vous permet de garder votre PC actif à la demande sans avoir à gérer vos paramètres d’alimentation.
Pour l’activer, vous devez ouvrir les Paramètres PowerToys et l’activer.

Awake mode

Color Picker 💚

L’une des meilleurs outils selon moi, car il permet de rapidement sélectionner des couleurs à l’échelle de votre système d’exploitation.
Pour l’activer, appuyer sur les touches de votre clavier WIN + SHIFT + C. Voilà comment je met rapidement des couleurs à mes articles 😎.

PowerToys - Color Picker

FancyZones

Il s’agit d’un gestionnaire d’ancrage de fenêtre un peu plus complexe que celui présenter avec Windows 11. Elle vous permet d’agencer des fenêtres sur plusieurs écrans sans compter la possibilité de modifier les dispositions selon vos choix.
Pour ouvrir l’éditeur FanzyZones, appuyer sur les touches de votre clavier : WIN + SHIFT + È.

Fancyzones

Extensions de l’Explorateur des fichiers

Cette fonctionnalité va vous permettre de gérer vos gestionnaires d’aperçu personnalisé dans l’explorateur de fichiers Windows.
Vous pouvez, par exemple, ajouter l’aperçu des fichiers PDF ou G-code.

Pour l’activer, il faudra Ouvrir les paramètres.

Explorateur de fichiers

Image Resizer

Image Resizer vous permet avec un simple clic droit sur une image de l’a redimensionner sans avoir a ouvrir un logiciel de traitement d’image quelconque.
A l’installation de PowerToys, cette fonctionnalité est prête à l’emploi.

Image Resizer

Et bien d’autres fonctionnalités

Je vous invite à découvrir les autres fonctionnalités comme l’utilitaire de souris, le PowerRename ou le PowerToys Run avec la nouvelle gestion du Web.

lanceur

Attention : Cet ensemble d’utilitaires est réservé aux personnes expérimentées donc qui sont assez avancées sur l’utilisation de leur système d’exploitation

Liens utiles

GitHub du projet

Télécharger PowerToys

À voir également : Windows 11 : Activer le mode sombre

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