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Flyde – Comme scratch mais pour les vrais dev

Par : Korben
23 avril 2024 à 07:00

Bonne nouvelle ! Flyde, un nouvel outil de programmation visuelle pour les développeurs, vient de sortir en Alpha et ça déchire grave !

Bon, je vous vois venir : « Encore un énième outil low-code à la mode… » Que nenni ! Flyde est vraiment unique et a été conçu pour s’intégrer parfaitement à votre base de code existante, que ce soit pour du back-end, du front, des scripts d’automatisation ou même des outils en ligne de commande.

Le truc de ouf avec Flyde, c’est qu’il permet de visualiser et de créer facilement les flux haut-niveau (flows en anglais) de votre application, tout en gardant votre code textuel pour ce qui est bas-niveau. En gros, il sublime votre code « de plomberie » qui intègre plusieurs API de manière hyper concurrente. Vos diagrammes sur Powerpoint deviennent enfin une réalité !

Et les avantages sont multiples :

  • La collaboration avec les profils non-dev (product owners, QA, support…) devient hyper intuitive. C’est comme si Zapier et votre base de code avaient un bébé !
  • Les flux servent de documentation vivante et toujours à jour pour les nouveaux membres de l’équipe.
  • La programmation visuelle ouvre de nouveaux modes de réflexion sur le code. Les nœuds s’illuminent même quand les données les traversent, c’est hypnotique !
  • Et les données de monitoring sont directement sur le « code » lui-même. Ainsi, le débogage n’a jamais été aussi rapide.

Mais alors comment ça marche ce truc ?

Et bien Flyde est composé d’un éditeur visuel (extension VS Code ou standalone), d’une bibliothèque d’exécution et d’une bibliothèque plutôt bien fournie de composants prêts à l’emploi.

Dans l’éditeur visuel, on construit des flux en connectant des nœuds via une interface « nodes-and-wires ». On peut alors mixer des nœuds customs et ceux de la bibliothèque de composants. Une fois un flux créé, on peut ensuite l’exécuter depuis son code en utilisant la bibliothèque d’exécution de Flyde. Et c’est là que la magie opère !

Car Flyde ne cherche pas à remplacer vos workflows existants mais à les sublimer. Contrairement à d’autres outils low-code qui vivent en dehors de votre base de code, Flyde s’y intègre complètement. Les fichiers de flux sont committés dans votre gestionnaire de version comme n’importe quel autre fichier, les branches, les pull requests, les revues de code fonctionnent de manière transparente, les flux sont exécutés depuis votre base de code, en réutilisant votre environnement de prod. Comme ça, pas besoin de gérer une plateforme externe ni de vous soucier de la sécurité. Enfin, ces même flux peuvent être testés avec vos frameworks de test habituels. Vous pouvez même écrire des tests en Flyde qui testent votre code traditionnel !

L’intégration avec le code existant se fait de deux manières astucieuses : Premièrement, les noeuds Flyde peuvent être des noeuds visuels ou des noeuds basés sur du code. On peut donc wrapper n’importe quelle fonction de sa base de code dans un noeud Flyde utilisable dans un flux.

Secondo, les flux de Flyde peuvent s’exécuter depuis votre code. Par exemple, si vous construisez my-cool-flow.flyde, il faudra appeler execute('my-cool-flow') dans votre code puis gérer la réponse. Les cas d’usage sont infinis : Gestionnaire de requêtes HTTP, bot, scripts, etc.

Bon, vous l’aurez compris, Flyde s’inspire des principes de programmation basée sur les flux (FBP) mais d’autres outils font déjà ça, comme Node-RED ou NoFlo, bien avant l’arrivée du bouzin.

Quelle est la plus-value de Flyde du coup ?

Déjà, Flyde adopte une approche plus pragmatique et simple que NoFlo qui était un poil trop inspiré par la vision puriste de J. Paul Morrison, l’inventeur du FBP. Ensuite, l’éditeur est une extension VS Code, donc intégré à votre IDE, alors que les autres ont des éditeurs indépendants voire carréement datés. Et surtout Flyde est davantage taillé pour coexister avec les bases de code traditionnelles et toucher un public de développeurs plus large sur des projets variés.

Si vous voulez vous faire la main sur Flyde, le mieux est d’aller direct sur la sandbox en ligne qui permet de créer et d’exécuter des flux dans le navigateur. Puis jetez un œil aux tutos pour intégrer Flyde dans un vrai projet.

Perso, je vois plusieurs cas d’usage hyper prometteurs pour Flyde. C’est d’abord un super accélérateur pour les juniors et les non-devs qui pourront prototyper rapidement des trucs qui claquent sans se prendre la tête. Ca permet également de booster la collaboration en ouvrant sa base de code aux gens du marketing ou à l’équipe produit.

De plus, c’est un formidable outil pédagogique aussi ludique que scratch pour enseigner des concepts de programmation avancés aux étudiants. Sans oublier le gain de productivité pour les devs expérimentés qui aiment bien avoir une vue d’ensemble sur des architectures d’API ou de microservices complexes.

Bref, je suis convaincu que Flyde (ou un de ses futurs fork) va changer notre façon de coder dans les années à venir. Si vous couplez ça à l’IA, ça va faire un malheur.

Plane – Une bonne alternative à JIRA, Asana ou Linear pour mener vos projets à bien !

Par : Korben
18 janvier 2024 à 08:00

Vous êtes vous déjà demandé pourquoi tous vos projets partaient en couille ?

C’est probablement parce que vous n’avez pas encore trouvé le bon outil pour les planifier ! C’est pourquoi aujourd’hui, je tiens à vous présenter un projet open source à autohéberger qui s’appelle Plane !

Oui, comme l’avion. Bien qu’encore en développement, cet outil, est déjà suffisamment cool pour vous donner envie de l’utiliser afin de suivre vos tâches, vos sprints et autres feuilles de route.

L’interface est plutôt agréable et vous permettra d’afficher les projets, d’y ajouter des pièces jointes, de créer des workflows maison, mais également d’importer toutes les tâches directement depuis d’autres outils comme Github ou Jira. Et bien sûr recevoir des notifs dans Slack, Discord et vos propres outils puisqu’il y a même une API.

Vous pouvez également utiliser des cycles pour planifier des sprints, diviser les projets en modules et créer des filtres personnalisés pour trier les informations comme bon vous semble. Plane offre également la possibilité de faire de la documentation directement au fur et à mesure du développement de votre projet et tout s’intègre parfaitement à Github pour conserver à la fois votre code et vos issues synchronisées avec Plane.

Vous verrez, Plane est assez plaisant à prendre en main puisqu’il y a même Command K, un genre d’interface rapide à Spotlight pour chercher des tâches, créer de nouvelles actions….etc. sans oublier un petit bloc-notes propulsé à base de ChatGPT pour les grosses feignasses qui n’aiment pas écrire.

Si ça vous branche, il n’y a plus qu’à découvrir Plane et kiffer la vie de projets ! Pour apprendre à l’installer avec Docker, c’est par ici.

Tinfoleak – Un outil OSINT / SOCMINT pour Twitter (X)

Par : Korben
6 janvier 2024 à 08:00

Twitter, ou devrais-je dire X est un réseau social qui permet d’en apprendre beaucoup sur les gens qui l’utilisent. Mais avec autant de données, c’est difficile de faire des analyses correctes sans aucun outil.

Heureusement, il y a Tinfoleak, un outil d’OSINT / SOCMINT open source capable d’automatiser l’extraction d’informations à partir de X et de faciliter l’analyse qui en découle.

Ainsi, à partir d’un identifiant utilisation, de coordonnées géographiques ou d’un simple mot clé, Tinfoleak est capable d’extraire l’ensemble des informations depuis Twitter (pour peu que vous ayez une clé Oauth) et de vous cracher de la donnée structurée.

Tinfoleak excelle donc dans l’extraction d’une large gamme d’informations de Twitter, notamment :

  • Informations sur le compte : ID utilisateur, nom d’utilisateur, description du profil, emplacement et date de création
  • Activité des utilisateurs : Tweets, retweets, likes, abonnements et abonnés
  • Mesures de protection : Tweets protégés, comptes vérifiés et paramètres de géolocalisation
  • Relations entre utilisateurs : Abonnés, amis, mentions et réseaux de retweets
  • Applications sources : Dispositifs et plateformes utilisés pour accéder à Twitter
  • Fréquence d’utilisation : Fréquence de publication de tweets, modèles d’activité quotidienne et tendances d’utilisation
  • Hashtags et mentions : Analyse des sujets tendance, des hashtags pertinents et des utilisateurs engagés
  • Analyse du texte : Analyse du sentiment, fréquence des mots et thèmes clés
  • Médias et métadonnées : Analyse des médias intégrés, des images et du contenu vidéo
  • Emplacements des utilisateurs : Lieux visités, itinéraires et principaux emplacements
  • Réseaux sociaux et identités numériques : Liens vers d’autres profils de médias sociaux et présence en ligne
  • Utilisateurs géolocalisés et utilisateurs tagués : Identification des utilisateurs par emplacement et des individus tagués
  • Abonnés et amis : Analyse des réseaux d’abonnés et d’amis, des relations et du comportement
  • Listes et collections : Enquête sur les listes et collections sélectionnées et l’adhésion
  • Conversations : Compréhension des discussions en cours, des interactions et des dynamiques de groupe

Si vous utilisez Kali ou ce genre de distrib Linux spécialisée en sécurité, vous le connaissez peut-être puisque c’est inclu dedans.

Sinon, pour l’installer, ouvrez un terminal et installez tout ce qu’il faut :

sudo apt install python-pip python-dev build-essential python2.7-dev python-pyexiv2 python-openssl
sudo pip install --upgrade pip 
sudo pip install --upgrade virtualenv 
sudo pip install --upgrade tweepy
sudo pip install --upgrade pillow
sudo pip install --upgrade exifread
sudo pip install --upgrade jinja2 
sudo pip install --upgrade oauth2

Ainsi, vous pourrez mieux comprendre les tendances sociales et l’opinion publique en analysant les hashtags populaires, les mentions…etc. Vous pourrez également identifier les influenceurs cl&s dans les domaines que vous ciblez, voire évaluer les menaces en fonction des mentions de sujets sensibles. Et si c’est plutôt la guerre commerciale qui vous intéresse, vous pourrez analyser la concurrence.

Bref, plein d’usages très cool pour peu que vous preniez le temps de vous y intéresser…

Chob – Pour rechercher des applications Linux (Flatpack, Snap et AppImage)

Par : Korben
24 décembre 2023 à 08:00

Maintenant que Linux c’est devenu main-stream, il faut des outils adaptés aux gens qui s’habille normalement, prennent des douches et ont des amis.

Et Chob, même s’il est en ligne de commande, en fait partie puisqu’il permet de chercher un outil dont vous auriez besoin sous la forme d’un paquet facile à installer. Ce genre de paquets, vous les connaissez, c’est du Flatpack, Snap ou encore AppImage et c’est pratique car ça bave moins sur votre système puisque ça encapsule toutes les dépendances.

Alors comment l’utiliser ?

Et bien téléchargez le fichier exécutable pour votre distribution Linux depuis les Releases. Puis accordez les permissions d’exécution au fichier téléchargé en utilisant la commande

chmod +x chob-linux.

Lancez ensuite Chob en exécutant la commande suivante en remplaçant « PROGRAMME » par le nom du paquet que vous cherchez.:

./chob-linux PROGRAMME

Comme ça, plus besoin d’aller sur un site ou un autre pour trouver le bon truc. Vous avez tout sous la main pour récupérer du Snap, du Flatpak ou du AppImage en une simple commande.

X-Pipe – Le hub pour vos connexions shell et votre gestion de fichiers à distance

Par : Korben
22 décembre 2023 à 08:00

Vous êtes tranquille sur votre ordinateur, en mode « c’est moi le boss du shell » mais à chaque fois que vous voulez vous connecter à distance sur un serveur ou transférer un fichier, c’est parti pour quelques minutes de lignes de commande à taper et de chemins d’accès, d’adresse IP et d’identifiants à retrouver.

Et si on se simplifiait un peu la vie ?

Avec X-Pipe, un logiciel gratuit si vous l’utilisez uniquement avec des outils non commerciaux, vous allez pouvoir centraliser dans une espèce de hub, toutes les connexions à vos machines distantes. Les informations de connexion conservées par Pipe-X sont évidemment chiffrées et stockées uniquement sur votre ordinateur et ce hub va vous permettre de rapidement vous connecter et de rapidement passer d’un environnement à l’autre. Il permet même de créer des raccourcis à mettre sur votre bureau, qui une fois cliqués ouvriront instantanément les connexions d’un groupe dans un terminal.

La particularité d’XPipe est qu’il s’intègre parfaitement avec nos outils existants en déléguant toutes les tâches à nos éditeurs de texte/code préférés et autres outils en ligne de commande.

Mais ce n’est pas tout puisque X-Pipe est également un gestionnaire de fichiers à distance. Cela veut dire que vous pouvez interagir avec le système de fichiers de n’importe lequel de vos serveurs, directement depuis l’outil. En un clic, vous pourrez même lancer une session ou encore éditer des fichiers. Et si un script n’est pas accessible pour des questions de droits, vous pouvez même le lancer directement via sudo.

Et le plus beau là-dedans; c’est qu’il y a même un système de scripting assez évolué qui permet de créer des script réutilisables ou des templates de scripts à lancer sur les systèmes distants.

Pour installer XPipe, il existe des versions d’installation pour les systèmes d’exploitation les plus populaires comme Windows, Linux et MacOS.

Mais aucun souci si vous préférez utiliser des versions portables…

Ou l’installer à l’aide d’une simple ligne de commande sous Windows :

powershell -ExecutionPolicy Bypass -Command iwr "https://raw.githubusercontent.com/xpipe-io/xpipe/master/get-xpipe.ps1" -OutFile "$env:TEMP\get-xpipe.ps1" ";"  "&" "$env:TEMP\get-xpipe.ps1"

ou sous macOS (vous pouvez faire aussi un brew : brew install –cask xpipe-io/tap/xpipe) :

bash <(curl -sL https://raw.githubusercontent.com/xpipe-io/xpipe/master/get-xpipe.sh)

À découvrir ici

GPT fdisk – L’outil ultime pour gérer vos disques GPT

Par : Korben
12 novembre 2023 à 08:00

Si vous cherchez un outil qui va vous aider à vous débarrasser de vos vieux MBR et à embrasser l’ère moderne des disques GPT, j’ai ce qu’il vous faut !!

Vous vous demandez peut-être de quoi je parle ?

Le format de table de partition GPT (GUID Partition Table) est le successeur des tables de partition de type Master Boot Record (MBR) utilisées depuis les années 1980. Les GPT offrent des avantages importants, comme une meilleure gestion des partitions et une meilleure prise en charge des disques de grande capacité.

GPT fdisk est donc un clone de fdisk qui embarque plusieurs outils (gdisk, cgdisk, sgdisk, et fixparts) et qui va vous permettre de réaliser différentes opérations très cool avec vos disques GPT (ou MBR).

Vous pourrez par exemple convertir un disque MBR en GPT sans aucune perte de données (ni de sommeil ^^) et même convertir les disklabels BSD en GPT sans rien casser. Vous pourrez également éditer les tables de partitions GPT aussi bien sous Linux que FreeBSD, macOS ou encore Windows.

Mais là où cet outil devient vraiment incontournable, c’est qu’il va vous permettre de réparer les structures de données GPT (ou MBR) malencontreusement endommagées.

Gardez quand même à l’esprit que si vous êtes sous macOS, la protection de l’intégrité du système (SIP) sur macOS 10.11 ou supérieur limitera les capacités de l’outil. Et si vous êtes sous Windows, votre machine devra être compatible UEFI pour pouvoir booter sur un disque GPT. Autrement, toute la documentation se trouve ici ! Je vous recommande d’y jeter un oeil pour comprendre comment vous servir des différents outils.

Bref, un super outil pour les administrateurs système qui pourront effectuer des opérations de maintenance directement depuis l’interface de GPT fdisk ou simplement en ligne de commande.

Sécurité : Créer facilement des mots de passe efficaces

5 février 2023 à 14:00

Malgré la mise en place un peu partout de l’authentification multifacteur, nous avons besoin de mots de passe efficaces et pratiques pour nos téléphones, courriels, connexion à l’ordi, banque, etc.

Une grande majorité d’entre nous utilise le même mot de passe pour tous les sites web visités, parce qu’avouons-le, c’est beaucoup plus facile d’avoir à se rappeler d’un seul mot de passe, mais avouons-le, cela peut-être très pénalisant.
Le problème, c’est que nous sommes de plus en plus connectés, et donc devenons de plus en plus vulnérables au vol d’identité, aux fraudes, etc..
Raison de plus pour choisir des mots de passe efficaces et en même temps faciles à retenir, mais comment procéder ?

En utilisant une bonne méthode de construction de mot de passe.

mots de passes efficaces

One rule to rule them all

Cette règle devra vous permettre d’avoir un mot de passe qui :

  1. Soit spécifique au site web auquel il “s’adresse” : 2 sites web ne devraient pas avoir le même mot de passe ;
  2. Soit “lié” à vous : 2 personnes suivant la même méthode de construction de mot de passe ne devraient pas arriver au même résultat.

On va donc partir sur 2 choses :

  1. le nom du site web pour lequel vous voulez avoir un mot de passe
  2. un mot ou une expression qui vous est propre

Libre à vous de trouver une règle à appliquer à votre partie fixe, une règle pour le site web et une manière de combiner les 2.
Par exemple, si Eurédicte Ictor veut s’inscrire sur Le blog du Wis et recherche un mot de passe, il pourrait procéder comme suit :

  1. Prendre ces initiales (“E” et “I“)
  2. Prendre les 2 premières et les 2 dernières lettres du site (“Le” et “is“) et les retourner (“eL” et “si“)
  3. Combiner le tout : EeLIsi

La même règle donne EaYIoo pour Yahoo par exemple, ou EmAIno pour Amazon.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer

Ces mots de passe sont déjà suffisamment différents d’un site à l’autre, mais on peut grandement améliorer la complexité de ceux-ci en rajoutant 2 ou 3 choses :

  1. Choisir aussi des chiffres dans la partie “personnelle” ;
  2. Placer un ou plusieurs caractères non alphabétiques dans le mot de passe ;

On arrive par exemple à EeL#81Isi juste parce que Eurédicte est né en 1981.
Une dernière chose qui peut encore plus complexifier le mot de passe est l’utilisation du leet speak, c’est-à-dire le remplacement de lettre par des combinaisons de chiffres et de ponctuation.

Par exemple, remplacer “I” par “1” ou “E” par “3” ou “D” par “|)“.

Au final, avec la règle de construction suivante :

  1. Prendre les initiales de mon prénom et de mon nom (E, I)
  2. leeter” le “E” (3)
  3. Prendre les 2 premières et les 2 dernières lettres du site web (Le, is)
  4. Les inverser (eL, si)
  5. Placer les parties dans cet ordre : Initiale1, Site1, #81, Initiale2, Site2

les mots de passe d’Eurédicte seront :

  • Pour Le blog du Wis : 3eL#81Isi
  • pour Yahoo: 3aY#81Ioo
  • pour Amazon : 3mA#81Ino

Et si Shunn Pol 😆utilise la même méthode qu’Eurédicte, ses mots de passe seront :

  • pour Le blog du Wis : 5eL_1985Psi
  • pour Yahoo : 5aY_1985Poo
  • pour Amazon : 5mA_1985Pno

On remarque que les mots de passe sont différents d’un site à l’autre et d’une personne à l’autre.

On n’est, bien sûr, pas obliger d’aller aussi loin, surtout s’il y a une autre couche de sécurité. Il faut juste choisir une bonne règle de génération en fonction d’une partie fixe et d’une autre changeante afin que vos mots de passe soient le plus efficaces possible.

À voir également : Microsoft 365 : Activer l’authentification Multifacteur (MFA)

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Cloudflare : Ajouter un domaine

Par : Wisy
11 octobre 2022 à 10:00

Comment ajouter un domaine sur Cloudflare ?
Cloudflare est une entreprise leader en solutions de sécurité et de performances web contribuant à une meilleure qualité de l’internet global.
Composé de plus d’une centaine de data centers gérant plus de 10 000 milliards de requêtes par mois, Cloudflare exploite l’un des plus vastes réseaux au monde.

Car oui, cloudflare ne sert pas juste a géré la zone DNS de votre domaine, la plateforme propose plusieurs services gratuits ou payants tels que la protection DDoS, le Pare-feu pour les applications Web, le serveur de proxy inversé, etc.


Mais alors, comment ajoute-t-on son domaine ?

Attention : À la fin de cette procédure, votre zone DNS ne sera plus gérée par votre service de domaine, mais pas Cloudflare.

Ajouter un domaine

  1. Connectez-vous à Cloudflare ou créer un compte si ce n’est pas déjà fait : https://dash.cloudflare.com/login
    Se connecter à Cloudflare
  2. Ajouter votre domaine en cliquant sur “Ajouter un site” depuis le menu “Sites web” :
    Cloudflare - Ajouter un site
  3. Taper ensuite, le nom de votre domaine (exemple : leblogduwis.com).

    Note : Si Cloudflare est incapable d’identifier votre domaine comme un domaine enregistré, assurez-vous d’utiliser un domaine de premier niveau ( .com, .fr, .ca, .net ou autres ).

  4. Choisissez l’offre gratuite (tout en bas) cependant, si vous souhaitez plus de fonctionnalités, commencez par la version pro ($20 US/mois) qui offre une sécurité renforcée, de l’optimisation sans perte d’images, etc.
  5. Cloudflare va alors rechercher vos entrées DNS déjà enregistré chez votre hébergeur de domaine actuel
  6. Vous aurez alors le nom des serveurs à mettre à jour chez votre hébergeur de domaine actuel:
    Noms de serveur

Mettre à jour votre serveur de noms

  1. Connectez-vous à votre hébergeur de domaine (exemple : OVH, Godaddy, Hostpapa, etc.)
  2. Changez alors les “Serveurs de noms” par ceux donner par Cloudflare ( exemple : brad.ns.cloudflare.com, gina.ns.cloudflare.com ).

    Note : Les changements peuvent prendre plus de temps selon l’hébergement que vous utilisez cependant, le fait de déjà avoir vos entrées DNS chez Cloudflare empêchera une coupure inopinée de votre site web.

  3. Dès que l’opération sera terminée, vous recevrez un courriel de Cloudflare vous indiquant que votre domaine est actif !

Bravo : Vous avez réussi ! Vous savez maintenant comment activé un domaine avec Cloudflare

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PowerToys : Des utilitaires pour les plus expérimentés

Par : Wisy
12 janvier 2022 à 11:32

Powertoys est un ensemble d’utilitaires proposés par Microsoft permettant l’ajout de nouvelles fonctionnalités à son système d’exploitation.


PowerToys existait depuis Windows 95 et le concept a été suivi jusqu’à Windows XP mais ce n’est qu’en 2019 que Microsoft annonça la remise à disposition de ces outils sous Windows 10. Microsoft a alors publié le code source sur GitHub, ce qui a permis à la communauté de procéder à des améliorations.

Nous sommes aujourd’hui à la version 0.53 de cet ensemble d’utilitaires et grâce à cette communauté open source, les utilisateurs expérimentés ont désormais une version de PowerToys adapté à Windows 11.

Je vais alors profiter pour vous présenter ces nouvelles fonctionnalités telles que “Always On Top” ou la recherche Web avec le lanceur.

Note : Le lien de téléchargement est en fin d’article.

Bienvenue dans PowerToys !

Menu Powertoys

Always On Top

Je dirais qu’avec le nom, on s’est a peu près de quoi il s’agit !
C’est un ajout à la fonctionnalité multitâche de Windows 11. Elle permet que n’importe quel application soient toujours visibles au premier plan.
Pour utiliser cette fonctionnalité, il vous suffit d’appuyer sur les touches de votre clavier : WIN + CTRL + T.

Always On Top

Le Mode Awake

Ce mode vous permet de garder votre PC actif à la demande sans avoir à gérer vos paramètres d’alimentation.
Pour l’activer, vous devez ouvrir les Paramètres PowerToys et l’activer.

Awake mode

Color Picker 💚

L’une des meilleurs outils selon moi, car il permet de rapidement sélectionner des couleurs à l’échelle de votre système d’exploitation.
Pour l’activer, appuyer sur les touches de votre clavier WIN + SHIFT + C. Voilà comment je met rapidement des couleurs à mes articles 😎.

PowerToys - Color Picker

FancyZones

Il s’agit d’un gestionnaire d’ancrage de fenêtre un peu plus complexe que celui présenter avec Windows 11. Elle vous permet d’agencer des fenêtres sur plusieurs écrans sans compter la possibilité de modifier les dispositions selon vos choix.
Pour ouvrir l’éditeur FanzyZones, appuyer sur les touches de votre clavier : WIN + SHIFT + È.

Fancyzones

Extensions de l’Explorateur des fichiers

Cette fonctionnalité va vous permettre de gérer vos gestionnaires d’aperçu personnalisé dans l’explorateur de fichiers Windows.
Vous pouvez, par exemple, ajouter l’aperçu des fichiers PDF ou G-code.

Pour l’activer, il faudra Ouvrir les paramètres.

Explorateur de fichiers

Image Resizer

Image Resizer vous permet avec un simple clic droit sur une image de l’a redimensionner sans avoir a ouvrir un logiciel de traitement d’image quelconque.
A l’installation de PowerToys, cette fonctionnalité est prête à l’emploi.

Image Resizer

Et bien d’autres fonctionnalités

Je vous invite à découvrir les autres fonctionnalités comme l’utilitaire de souris, le PowerRename ou le PowerToys Run avec la nouvelle gestion du Web.

lanceur

Attention : Cet ensemble d’utilitaires est réservé aux personnes expérimentées donc qui sont assez avancées sur l’utilisation de leur système d’exploitation

Liens utiles

GitHub du projet

Télécharger PowerToys

À voir également : Windows 11 : Activer le mode sombre

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