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Linux Foundation Announces Initiative to Support Chromium Ecosystem

Par : Megan Crouse
13 janvier 2025 à 22:06
The open-source Chromium architecture is the backbone of many internet browsers, including Google’s Chrome. Google, Microsoft, and others have expressed support for the initiative.

5 Best Linux CentOS Replacement Options & Alternatives

30 septembre 2024 à 19:00
Red Hat's decision to end CentOS is forcing most developers and companies to find an alternative OS. In this guide, learn about the top competitors' features.

PumpkinOS – Un système alternatif à PalmOS

Par : Korben
14 septembre 2024 à 07:00

Ah, PalmOS… Ce bon vieux système d’exploitation qui a équipé nos PDA adorés dans les années 90-2000. Ça ne nous rajeunit pas tout ça ! Et bien figurez-vous qu’un passionné a décidé de lui redonner vie à travers un projet complètement dingue : PumpkinOS.

Derrière ce nom qui fleure bon l’automne et la tarte à la citrouille se cache en fait une réimplémentation moderne de PalmOS. Mais je ne parle pas ici d’un simple émulateur comme on en trouve des tonnes sur Internet puisque PumpkinOS a l’ambition de faire tourner de vraies applications PalmOS, les fameuses applications m68k, sur nos machines actuelles. Et cela qu’elles soient équipées de processeurs x86 ou ARM.

Le créateur de PumpkinOS, un certain Miguel Letto a publié une série d’articles passionnants sur son blog pour détailler les différents aspects de son projet. Je vous mets le lien juste ici, ça vaut vraiment le détour.

Mais alors, qu’est-ce que PumpkinOS a dans le ventre ?

Et bien déjà, on retrouve un launcher, ce fameux écran d’accueil qui liste toutes les applications mais aussi une appli Preferences pour configurer le système à votre sauce. Et le plus excitant (lol), c’est la présence des 4 applications phares de PalmOS : le carnet d’adresse (AddressBook), le mémo (MemoPad), la liste de tâches (ToDoList) et l’agenda (DateBook).

Miguel est allé repêcher le code source de ces applications dans les SDK de PalmOS et les a adaptées pour qu’elles puissent compiler et s’exécuter correctement sous PumpkinOS. Un travail de titan quand on imagine le nombre de lignes de code et les différences d’architecture entre les vénérables m68k et nos processeurs modernes.

Il explique qu’il reste des petits bugs par ci par là et que certaines fonctionnalités n’ont pas été testées de fond en comble mais il a déjà sacrément avancé dans son projet.

Bon, maintenant que je vous ai mis l’eau à la bouche, vous vous demandez sûrement comment faire pour mettre la main dessus et surtout comment l’installer ? Eh bien, il va falloir retrousser vos manches et compiler le bouzin vous-même donc aller chercher les sources sur GitHub et ouvrir votre plus beau terminal.

Mais rassurez-vous, Miguel a pensé à tout puisqu’il a écrit un guide pour compiler PumpkinOS sur Windows avec MSYS2. Et pour les accros de Linux, c’est aussi possible de compiler ça sous votre OS préféré. Une fois compilé, il ne vous reste plus qu’à lancer PumpkinOS et à profiter de la nostalgie de l’interface de PalmOS. Le dev a d’ailleurs prévu des scripts de lancement pour Windows, Linux et même WSL, histoire que tout le monde puisse en profiter.

Et pour installer une appli PalmOS dessus, c’est très simple. Sous Windows, il suffit de glisser-déposer le fichier PRC de l’application sur la fenêtre de PumpkinOS et hop, magie, ça s’installe tout seul ! Bon et bien sûr sous Linux, c’est un peu moins automatisé car il faudra copier le PRC à la main dans le répertoire vfs/app_install et relancer PumpkinOS mais comme c’est vous les plus intelligents de la Terre, les linuxiens, je pense pas que ce soit un souci.

Amusez-vous bien !

SearXNG – Le métamoteur de recherche open source qui protège votre vie privée

Par : Korben
8 septembre 2024 à 07:00

SearXNG est un métamoteur de recherche open source est un véritable couteau suisse de la recherche en ligne. Imaginez un peu : il agrège les résultats de plusieurs moteurs de recherche comme Google, Bing et DuckDuckGo, mais sans collecter vos données personnelles.

Avec cet outil, vous pouvez dire adieu aux cookies indiscrets et aux trackers qui vous collent à la peau. Ce métamoteur génère un profil de navigateur aléatoire pour chaque requête, rendant votre recherche totalement anonyme et les requêtes sont également envoyées via un serveur proxy pour cacher votre adresse IP.

En plus de protéger votre vie privée, SearXNG vous offre une expérience de recherche personnalisable à souhait. Ainsi, vous pouvez choisir vos moteurs de recherche préférés, ajuster les paramètres de confidentialité et même customiser l’interface. C’est vous le boss !

Sur le site, vous trouverez également d’une liste d’instances publiques que vous pouvez utiliser directement, sans avoir à installer quoi que ce soit mais si vous voulez vraiment avoir le contrôle total, vous pouvez suivre le guide d’installation pour créer votre propre instance privée.

Et rappelez-vous, comme le disait Edward Snowden : « Dire que vous n’avez rien à cacher car vous n’avez rien à vous reprocher, c’est pareil que de dire que vous vous fichez de la liberté d’expression parce que vous n’avez rien à dire.« 

Alors, prêt à faire de SearXNG votre nouveau moteur de recherche ?

Zsh-copilot – Et votre terminal devient intelligent

Par : Korben
5 septembre 2024 à 07:00

Perso, je lance pas mal de commandes dans tous les sens chaque jour dans mon terminal et entre les petits paramètres que j’oublie, les enchainements de commandes un peu complexes ou les commandes à rallonge, ce que je peux vous dire, c’est que ça me prend un peu de temps.

Mais heureusement, zsh-copilot a débarqué dans ma vie il y a quelques mois et je ne peux plus m’en passer.

Ce plugin génial utilise la puissance de l’IA, directement intégrée à votre fidèle Zsh grâce zsh-autosuggestions.

Pour en profiter, rien de plus simple. Installez les dépandances suivantes :

Clonez le repo zsh-copilot dans votre dossier de plugins Zsh :

git clone https://github.com/Myzel394/zsh-copilot.git ~/.zsh-copilot

Puis ajoutez la ligne suivante dans votre fichier .zshrc avec cette commande :

echo "source ~/.zsh-copilot/zsh-copilot.plugin.zsh" >> ~/.zshrc

N’oubliez pas de relancer votre shell pour prendre en compte les changements.

Ah oui, j’oubliais ! Pour que la magie opère, vous aurez aussi besoin d’une clé API OpenAI. Ça coûtera donc un peu de sous, mais vu tout ce que ce plugin va vous apporter, ça vaut largement le coup d’investir dedans !

Une fois que tout est en place, vous n’avez plus qu’à commencer à taper vos commandes habituelles, et à presser Ctrl+Z dès que vous avez besoin d’un coup de main. Et là, c’est Merlin l’enchanteur qui entre en scène ! zsh-copilot va analyser ce que vous êtes en train de faire, et vous proposer la suite la plus pertinente. Vous pouvez même carrément lui demander ce que vous cherchez à faire et lui vous proposera la commande qui va bien.

Vous verrez, c’est bluffant. Au début, on a un peu l’impression de tricher, mais très vite, on se rend compte à quel point c’est pratique. J’en ai même fait une vidéo pour mes patreons d’amour :

Puis par la même occasion, j’ai découvert Zsh AutoSuggestions qui est également super pratique pour retrouver les commandes qu’on tape régulièrement.

Bref, comme d’hab, productivité x10 avec ce genre de petits tools. Rendez-vous sur le github pour en savoir plus.

GIFtube – Convertissez des vidéos YouTube en GIF de haute qualité

Par : Korben
1 septembre 2024 à 07:00

Vous êtes un amateur de GIF comme moi, et vous aimeriez pouvoir créer vos propres animations à partir de vos vidéos YouTube préférées ? Alors laissez-moi vous présenter GIFtube, un petit script Bash qui permet de choisir précisément la portion de la vidéo que vous voulez transformer, régler la résolution et le nombre d’images par seconde, et hop, le tour est joué ! Votre GIF est prêt à être partagé.

Pour faire son job, GIFtube utilise plusieurs outils bien connus des bidouilleurs : yt-dlp pour télécharger la vidéo YouTube, ffmpeg pour l’encodage et la génération du GIF, et gifsicle pour l’optimisation du fichier final. Et pas besoin d’être un champion de la ligne de commande pour utiliser GIFtube puisque le script s’occupe d’installer lui-même les dépendances nécessaires si elles ne sont pas déjà présentes sur votre système (enfin, seulement si vous êtes sous Ubuntu, Debian ou macOS, pour les autres, va falloir retrousser vos manches).

Bon, assez parlé, passons à la pratique ! Voici comment utiliser GIFtube :

  1. Téléchargez le script sur https://github.com/Gords/GIFtube et sauvegardez-le quelque part sur votre ordinateur.
  2. Ouvrez un terminal et rendez-vous dans le dossier où se trouve le script. Tapez ./make_gif.sh pour le lancer.
  3. Quand le script vous le demande, collez l’URL de la vidéo YouTube que vous voulez convertir.
  4. Indiquez le nombre d’images par seconde que vous voulez pour votre GIF. Un chiffre entre 10 et 30 est généralement un bon compromis entre fluidité et taille du fichier.
  5. Précisez le moment de la vidéo où vous voulez que le GIF commence, en secondes. Par exemple, si vous voulez démarrer à 1 minute et 30 secondes, tapez 90.
  6. Indiquez la durée que vous voulez pour votre GIF, toujours en secondes.
  7. Choisissez un nom pour votre fichier GIF.
  8. Enfin, sélectionnez la résolution de votre GIF : 1080p, 720p, 480p ou 240p.

Et voilà, GIFtube s’occupe du reste ! Le script va télécharger la vidéo, générer une palette de couleurs optimisée, encoder le GIF selon vos réglages et l’optimiser pour réduire sa taille. Quelques instants plus tard, votre GIF est prêt !

Avec un peu d’imagination, les possibilités sont infinies. Vous pouvez par exemple créer des GIF à partir de vos répliques de films préférées pour réagir avec style sur les réseaux sociaux, ou encore capturer les meilleurs moments d’un tutoriel vidéo pour l’intégrer dans un tutoriel écrit.

Vous l’aurez compris, GIFtube est un chouette petit outil à avoir sous la main pour tous les amateurs de GIF. Son côté ligne de commande peut rebuter les moins à l’aise avec le terminal, mais moi j’aime bien 🙂

Sur ce, je vous laisse, j’ai une subite envie de me refaire l’intégrale de Stargate moi. Je sens que je vais avoir besoin de GIFtube pour immortaliser certains moments cultes.

Allez, à plus et bon GIF !

Unch – Dissimulez vos messages avec des caractères invisibles

Par : Korben
28 août 2024 à 07:00

Vous cherchez un moyen astucieux et discret de dissimuler des messages dans vos écrits ? Ca tombe bien, Unch vous permet de cacher du texte dans un autre texte en utilisant des caractères Unicode invisibles. C’est comme une encre sympathique numérique !

Concrètement, Unch utilise les caractères de sélection de variante (Variation Selector) de l’Unicode, allant de \nE0100 à \nE01EF, pour masquer votre message secret. Votre texte en clair sert de couverture et le tour est joué ! Seuls ceux qui connaissent la combine pourront révéler le véritable contenu.

Mais comment ça marche ?

  • 1. Votre message est d’abord encodé en Base64
  • 2. Puis pour chaque caractère du résultat, on ajoute un sélecteur de variante
  • 3. Ce texte ésotérique est ensuite inséré dans votre message anodin

Et hop, vous obtenez un texte d’apparence banale mais qui recèle un secret bien gardé ! Vos destinataires n’y verront que du feu.

Pour utiliser Unch, rien de plus simple. Vous pouvez :

  • Télécharger un binaire précompilé depuis la page des releases GitHub
  • Compiler vous-même le code source en Go (version 1.22.0 ou supérieure requise)
  • Utiliser l’image Docker officielle

Ensuite, il suffit de lancer la commande unch en lui passant votre message et le texte de couverture. Par exemple :

unch "Mon message secret" "Coucou, quoi de neuf ?"

Vous pouvez aussi utiliser des options pour décoder un message caché avec -d ou --decode ou encore générer un faux texte aléatoire avec -l ou --lorem et même supprimer le saut de ligne final avec -n

Quelques exemples d’utilisation :

unch "Rendez-vous à 22h" "On se fait un ciné ce soir ?"
unch -l "Je suis un agent secret"
unch -d "On se fait un ciné ce soir ?"

Comme ça, avec Unch, vous pourrez échanger des infos avec vos amis ou vos collègues pour vous amuser (mais pas critiques non plus, c’est pas chiffré, je le rappelle.)

A découvrir ici.

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