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Toutes les formes de gouvernements expliquées en 10 Minutes

Par : Korben
12 septembre 2024 à 07:00

Je suis tombé sur cette vidéo YouTube qui explique les différentes formes de gouvernement en seulement 10 minutes chrono et je vous la partage parce que je pense que c’est le genre de vidéo qu’on devrait tous regarder pour comprendre un peu mieux les différents régimes politiques, de manière ludique.

Le youtubeur passe en revue tous les systèmes politiques imaginables, de l’oligarchie à la noocracie en passant par la ploutocratie et l’anarchie et chaque concept est expliqué de façon simple et imagée, avec des exemples concrets.

Ce que j’ai kiffé, c’est que la vidéo ne se contente pas d’aligner les définitions comme dans un dico poussiéreux puisqu’on a droit à des petites anecdotes historiques et des traits d’humour, ce qui rend le tout super digeste, même pour les néophytes en politique comme moi.

Bref, à mater !

uv – L’installateur Python ultra-rapide

Par : Korben
26 août 2024 à 07:00

Vous en avez assez d’attendre des heures pour installer vos dépendances Python ? Et la nuit, dans vos draps humides, vous rêvez d’un outil qui rendrait ce processus ultra-rapide et indolore ?

Ne cherchez plus, uv est là pour vous !

Écrit en Rust par les mêmes qui ont fait Ruff, uv est un installateur Python et un résolveur de dépendances d’une rapidité époustouflante. Conçu comme une alternative à pip et pip-tools, il offre des performances jusqu’à 100 fois supérieures et il est aussi facile à utiliser que pip. Vous pouvez l’installer en un clin d’œil avec curl, pip, pipx ou même Homebrew. Une fois en place, créez votre environnement virtuel avec uv venv, activez-le, et vous voilà prêt à installer des packages en un temps record grâce à des commandes intuitives comme

uv pip install flask

uv gère également la génération de fichiers de dépendances verrouillés, pour garantir la reproductibilité de votre environnement sur n’importe quelle plateforme.

Avec

uv pip compile

vous pouvez générer un fichier requirements.txt à partir de diverses sources : requirements.in, pyproject.toml, setup.py ou même l’entrée standard. Et pour synchroniser votre environnement avec ce fichier, rien de plus simple :

uv pip sync requirements.txt

Mais ce n’est pas tout. uv regorge de fonctionnalités avancées pour répondre à tous vos besoins. Vous pouvez définir des overrides de versions de dépendances, choisir entre différentes stratégies de résolution, gérer les dépendances Git avec une authentification simplifiée, et même installer dans des environnements Python arbitraires grâce à l’option --python.

Côté performances, le secret d’uv réside dans son utilisation intelligente du cache. Les dépendances déjà téléchargées sont stockées de manière optimisée, et uv se base sur des informations comme les en-têtes de cache HTTP ou les hachages Git pour déterminer si une dépendance doit être retéléchargée. Vous pouvez contrôler finement le comportement du cache avec des options comme --refresh ou --no-cache.

Autre avantage indéniable d’uv : sa gestion avancée de l’authentification. Que ce soit pour les dépôts Git privés ou les registres de packages, uv vous permet de vous authentifier de multiples façons : SSH, HTTPS avec nom d’utilisateur et mot de passe ou token, fichier netrc, et même le keyring de votre système !

C’est également un outil multi-plateforme qui fonctionne de manière optimale sur macOS, Linux et Windows, avec un support de premier ordre pour les architectures x86_64. Et si vous utilisez une plateforme plus exotique, il y a de grandes chances qu’uv soit également disponible grâce à une compatibilité étendue.

C’est vraiment à tester si vous faites du python.

A découvrir ici : https://github.com/astral-sh/uv

Grsync – Une chouette interface pour rsync

Par : Korben
23 août 2024 à 07:00

Vous connaissez sûrement rsync, cet outil en ligne de commande hyper puissant mais pas toujours très intuitif ?

Et bien Grsync, c’est rsync avec une interface graphique claire et des options bien rangées.

Pour ceux qui débarquent, Grsync (et rsync donc…) permet de synchroniser des dossiers et des fichiers, que ce soit en local sur votre bécane ou avec des machines distantes. Vous pouvez créer des profils de synchronisation à volonté, chacun avec ses petits réglages : les dossiers source et cible, les filtres de fichiers, les options de transfert, etc. Une fois que c’est configuré, il vous suffit de cliquer sur un bouton et hop, il s’occupe de tout pendant que vous sirotez votre café (ou votre Club-Mate, pour rester dans le thème).

Ça sert surtout sauvegarder régulièrement vos données importantes sur un disque dur externe ou un NAS, histoire d’éviter les mauvaises surprises en cas de crash. Mais attention, pensez à tester régulièrement vos sauvegardes pour vous assurer qu’elles fonctionnent et peuvent être restaurées avec succès.

Mais ça peut aussi servir à synchroniser votre collection de musique entre votre PC et votre laptop. Ou encore à faire de la réplication de partitions, pour les plus geeks d’entre vous qui aiment jouer avec le feu. Bref, les possibilités sont quasi illimitées.

Ce que j’aime bien avec Grsync, c’est qu’il ne prend pas ses utilisateurs pour des débutants. Certes, l’interface graphique simplifie grandement les choses, mais vous avez quand même accès à un paquet d’options avancées d’rsync si vous voulez peaufiner vos réglages. Et si vous êtes un vrai ninja du terminal, vous pouvez même exporter la ligne de commande générée par l’outil pour la tweaker à la main.

C’est disponible dans les dépôts de la plupart des distributions Linux, il vous suffit donc d’utiliser votre gestionnaire de paquets favori. Sous Ubuntu par exemple, un petit

sudo apt install grsync

et le tour est joué. Évidemment, il vous faut aussi avoir rsync d’installé, mais normalement c’est déjà le cas sur la plupart des systèmes.

Et pour les paranos de la ligne de commande, je vous rassure : à tout moment vous pouvez voir la commande rsync qui sera exécutée et vous pouvez même l’exporter dans un script shell pour l’exécuter plus tard ou l’intégrer dans vos tâches planifiées. De quoi garder un contrôle total sur ce qui se passe.

Et voilà, vous pouvez maintenant dormir sur vos deux oreilles, vos documents sont en sécurité ! Pensez juste à brancher régulièrement votre disque externe et à cliquer sur Exécuter pour mettre à jour la sauvegarde. Vous pouvez même cocher « Trier les fichiers » et « Supprimer en premier » pour qu’il optimise la sauvegarde incrémentale.

Notez quand même que Grsync ne chiffre pas vos données, donc évitez de vous en servir pour synchroniser votre collection privée de photos de vous à poil sur un serveur public. Et il ne vérifie pas non plus l’intégrité des fichiers, donc il peut en théorie propager une corruption silencieuse. Pour vraiment mettre vos données à l’abri, pensez à les stocker sur plusieurs supports et à vérifier régulièrement que tout est ok.

Bref, c’est un chouette outil gratuit et open-source, qui fait bien ce qu’on lui demande et que vous pourrez trouver ici.

Notipix – La nouvelle référence des manuels de Jeux vidéo rétro

Par : Korben
15 août 2024 à 07:00

Ah, les jeux vidéo rétro… Toute une époque, tout un art ! Et qui dit jeux vidéo rétro, dit forcément manuels de jeux, ces petits livrets en vrai papier d’arbres morts qui nous expliquaient comment jouer, nous dévoilaient tous les secrets, et nous faisaient rêver avec leurs jolies illustrations. Malheureusement, avec le temps, beaucoup de ces précieux manuels ont été perdus ou abîmés. C’est là qu’intervient Notipix, un projet un peu fou mais nécessaire !

Ce site, c’est le pari audacieux de réunir en un seul endroit un maximum de manuels de jeux vidéo rétro, principalement des consoles 8 et 16 bits comme la NES, la Super Nintendo, la Mega Drive ou encore la PlayStation. Ainsi, en explorant le site de Notipix, vous allez littéralement vous retrouver propulsé dans le passé, au cœur de votre enfance ou adolescence vidéoludique avec déjà des centaines et des centaines de manuels numérisés avec soin en PDF que vous allez pouvoir relire avec amour.

Mais ce n’est pas qu’une simple bibliothèque en ligne car leur mission est avant tout de sauvegarder ce patrimoine vidéoludique si précieux, avant qu’il ne disparaisse à jamais. C’est donc un véritable travail d’archivage qu’ils réalisent, et croyez-moi, les générations futures leur en seront reconnaissantes !

C’est un projet complètement bénévole et sans pub donc pour que cette belle aventure puisse continuer, ils ont besoin de notre aide à tous et chacun peut contribuer à sa façon, que ce soit en faisant un don pour aider à financer l’hébergement du site ou en proposant ses propres scans de manuels pour enrichir la collection, ou tout simplement.

Bref, si comme moi vous êtes un passionné de jeux vidéo rétro foncez sur Notipix.

Hoarder – Tout sauvegarder mais surtout, tout retrouver…

Par : Korben
10 juillet 2024 à 07:00

Vous êtes un accumulateur compulsif de liens intéressants, d’articles à lire plus tard, de notes en vrac et d’images inspirantes ? Ça tombe bien, moi aussi et j’ai trouvé un super outil pour assouvir notre soif de collectionnite aiguë sans nous noyer dans le bordel : Hoarder !

C’est quoi Hoarder ? Et bien c’est une app open source et auto-hébergeable qui permet de sauvegarder en deux clics tout et n’importe quoi : des liens avec prévisualisation automatique, des notes de texte et même des images. Bon OK, je sais, y’a déjà 15000 apps de bookmarking et de prise de notes, alors pourquoi s’emballer pour Hoarder ?

Et bien parce qu’elle coche toutes les cases du cahier des charges de l’accumulateur exigeant :

  • 🔍 Une recherche full-text puissante pour retrouver en deux secondes la perle rare enfouie sous des tonnes de bookmarks.
  • 🏷️ Un étiquetage automatique par IA pour classer et organiser le bordel sans effort. Hoarder analyse le contenu et lui colle des tags pertinents. Magique !
  • 🌙 Un mode sombre (indispensable ^^).
  • 💾 La possibilité de tout héberger soi-même sur son serveur, pour garder le contrôle sur ses données.
  • 📱 Des apps mobiles (en plus du web) pour « hoarder » aussi depuis son smartphone.
  • 🆓 Tout ça gratuitement et avec une bonne tronche bien moderne, merci le design material.

Pour centraliser votre bordel numérique, c’est l’idéal. Vous pourrez sauvegarder tous les articles et threads Twitter intéressants que vous croisez, prendre des notes quand une idée vous traverse l’esprit (un jour peut-être ? ^^) et bien sûr y stocker tous les memes les plus drôles pour les ressortir au bon moment.

Le créateur de Hoarder, Mohamed Bassem, est un ingénieur système qui voulait garder la main dans le dev web tout en se faisant plaisir. Il utilisait Memos, une autre app de prise de notes, mais il lui manquait des features essentielles comme la prévisualisation des liens et le tagging automatique. Plutôt que de râler, il a retroussé ses manches et pondu sa propre solution. Respect.

D’ailleurs, Hoarder s’inspire beaucoup de Mymind, un produit commercial similaire, mais en y ajoutant la dimension auto-hébergement qui est primordiale pour les paranos de la vie privée dont je fais partie. Les alternatives open source comme Shiori ou LinkWarden ne proposent pas (encore) le tagging automatique par IA.

Et sous le capot, ça tourne avec des technos bien sexy comme Next.js, tRPC, Meilisearch et OpenAI.

Pour l’installer, c’est très simple : tout est packagé pour tourner facilement avec Docker et Docker Compose. Il vous faudra aussi une clé d’API OpenAI (pour le tagging) mais c’est optionnel et peu coûteux. Tous les détails sont dans la doc.

Vous pouvez aussi tester une démo en ligne si vous voulez vous faire une idée avant d’installer. Allez, je vous laisse, j’ai un paquet de liens à sauvegarder moi ! 😉

Merci à Lorenper pour l’info !

Monolith – L’outil parfait pour sauvegarder le web

Par : Korben
22 juin 2024 à 07:00

Je vais vous parler aujourd’hui d’un outil vraiment cool pour faire de l’archivage de pages web. Alors oui, je sais, on peut déjà enregistrer une page web avec le navigateur, mais cet outil baptisé Monolith permet de faire 1000 fois mieux que ça. Il va non seulement sauvegarder la page cible, mais aussi embarquer d’un coup tous les éléments CSS, images et JavaScript dans un seul et unique fichier HTML5.

Et contrairement à une sauvegarde classique ou même avec wget, Monolith intègre tous les assets en URLs de données. Ça veut dire que votre navigateur va pouvoir afficher la page exactement comme elle était sur le web, même sans connexion Internet !

Pour l’installer, c’est ultra simple. Que vous soyez sur Windows, macOS, GNU/Linux ou même sur des devices exotiques avec des processeurs ARM, ça marchera forcement :

  • Avec Cargo (cross-platform) : cargo install monolith
  • Via Homebrew (macOS et GNU/Linux) : brew install monolith
  • Avec Snapcraft (GNU/Linux) : snap install monolith
  • Et plein d’autres options encore…

Ensuite, pour sauvegarder par exemple cet article de mon site, il vous suffit d’entrer la commande suivante :

monolith https://korben.info/monolith-archivage-web-html-autonome.html -o monolith.html

Et paf, ça vous génère direct un fichier monolith.html avec tout ce qu’il faut dedans. Vous pouvez l’ouvrir tranquillou dans votre navigateur même sans accès internet, c’est magique.

Mais Monolith a encore plein d’autres tours dans son sac. Vous pouvez par exemple l’utiliser directement avec une entrée STDIN :

cat index.html | monolith -aMcIiFfv -b https://site.com/ - > result.html

Ici, on lui passe le contenu HTML via l’entrée standard, avec quelques options en plus :

  • -a pour virer les audios
  • -M pour ne pas ajouter les infos de date et d’URL
  • -c pour exclure les CSS
  • -I pour isoler le document
  • -i pour retirer les images
  • -F pour exclure les web fonts
  • -f pour zapper les frames
  • -v pour virer les vidéos

Bref, vous avez un contrôle total sur ce que vous voulez garder ou non.

Vous pouvez aussi spécifier les domaines autorisés ou interdits pour récupérer les assets, genre :

monolith -I -d example.com -d www.example.com https://example.com -o example-only.html

Là on autorise uniquement les domaines example.com et www.example.com. Tout ce qui vient d’ailleurs sera zappé. Ou à l’inverse, on peut dégager des domaines, typiquement ceux qui servent de la pub :

monolith -I -B -d .googleusercontent.com -d googleanalytics.com -d .google.com https://example.com -o example-no-ads.html

Après, faut savoir que Monolith n’embarque pas de moteur JavaScript. Donc pour les pages web un peu complexes qui vont chercher des données après le chargement initial, ça peut être limité. Mais pas de panique ! On peut utiliser un navigateur headless comme Chromium en amont, pour pré-processer la page avant de la passer à Monolith :

chromium --headless --incognito --dump-dom https://github.com | monolith - -I -b https://github.com -o github.html

Et hop, problème réglé !

Parfait donc pour les archivistes du web ou les data hoarders qui veulent garder une trace de tout, voire automatiser tout ça dans leurs scripts.

Video DownloadHelper – Une mise à jour à ne pas manquer !

Par : Korben
26 mai 2024 à 16:03

Ça y est, la nouvelle version de Video DownloadHelper est enfin disponible !

Ça fait plus de 15 ans que Mig et son équipe bossent d’arrache-pied sur cette extension de téléchargement de vidéos, et ça se voit puisque des années après, elle drainent encore et toujours des millions d’utilisateurs sur Firefox, Chrome et Edge. Video DownloadHelper est un incontournable.

Pour cette version 9, l’équipe a fait appel à Paul Rouget (Salut Paul !), un vétéran de chez Mozilla qui a passé 17 ans à enrichir Firefox… alors, autant vous dire qu’avec un tel CV, il s’y connaît en extensions ! Et concrètement, qu’est-ce que ça nous apporte ?

Eh bien, un paquet de nouveautés bien intéressantes.

Déjà, l’interface a eu droit à un bon coup de polish. C’est plus moderne, ça supporte enfin les thèmes sombres (indispensable pour préserver nos petits yeux fatigués), et en prime, c’est navigable au clavier pour une meilleure accessibilité.

Mais la fonctionnalité la plus cool, c’est la barre latérale dans laquelle vous pouvez accrocher Video DownloadHelper pour avoir une vue en temps réel des vidéos disponibles au téléchargement, de celles en cours de download et des vidéos déjà récupérées. C’est hyper pratique pour garder un œil sur ses téléchargements sans quitter la page sur laquelle on est.

Et si vous souhaitez juste récupérer l’audio d’une vidéo pour créer une playlist ou écouter un discours sans stocker la vidéo complète, c’est maintenant possible puisque Video DownloadHelper peut extraire uniquement la piste audio, ce qui est parfait pour gagner en espace disque et vous créer des petits podcasts personnels à écouter en voiture ou dans les transports.

En parlant de format, la dernière version gère également la conversion d’un format à l’autre (merci FFmpeg) et supporte tout un tas de qualités (de l’Ultra HD à la basse définition) et de conteneurs (MKV, MP4, WebM, etc.). Bref, vous aurez l’embarras du choix.

De plus, l’extension supporte le téléchargement de vidéos depuis plus de 1 000 sites web, y compris les vidéos YouTube et les flux en direct, ce qui vous permettra de mater tout ça offline tranquillement plus tard.

Bref, vous l’aurez compris, l’équipe de Video DownloadHelper a vraiment mis les petits plats dans les grands pour nous offrir une version 9 de haute volée. C’est chouette de voir une extension durer aussi longtemps et continuer d’évoluer pour toujours mieux répondre aux besoins. Et le taf de Paul sur cette release se ressent vraiment surtout au niveau de l’interface qui est vraiment hyper agréable et hyper pratique à utiliser.

Bref, si ça fait longtemps que vous n’avez pas jeté un œil à Video DownloadHelper, je pense que c’est le moment de la réinstaller et de retester le téléchargement de vidéo sur votre site préféré (Youtube, X, Facebook, Vimeo…etc.)

Encore bravo à Mig, à Paul et à tous ceux qui participent à ce projet, pour ce nouvel opus de qualité !

A télécharger ici !

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Viginum – La sentinelle cyber qui lutte contre les ingérences étrangères

Par : Korben
16 mai 2024 à 00:52

Vous avez déjà entendu parler de Viginum ?

Alors, non, ce n’est pas un nouveau personnage dans Fortnite, mais le service de vigilance de l’État contre les ingérences numériques étrangères. Et en ce moment, ils ont du pain sur la planche, notamment en Nouvelle-Calédonie !

D’un côté, y’a la Chine, la Russie et l’Azerbaïdjan qui s’amusent à mettre leur grain de sel dans le débat public calédonien, via des campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux. De l’autre, une petite équipe de geeks qui chez Viginum essaie de démêler le vrai du faux dans ce joyeux bordel numérique. Pas facile en effet de faire le tri entre les fake news des trolls russes, les mèmes des fermes à clics azerbaïdjanaises et la propagande des membres du « 50 Cent Party » (ou 五毛党 en chinois).

Dans ce contexte tendu, l’actualité brûlante et le blocage unilatéral de TikTok soulèvent des questions plutôt complexes c’est vrai. D’un côté, le réseau social étant détenu par l’entreprise chinoise ByteDance, il existe un risque réel d’ingérence de la part du gouvernement chinois. Bloquer TikTok pourrait donc être vu comme une mesure de protection de la souveraineté numérique. Mais d’un autre côté, couper l’accès à une application aussi populaire, surtout auprès des jeunes, pourrait être perçu comme une atteinte à la liberté d’expression et renforcer la défiance envers l’État.

De plus, les utilisateurs (et les trolls) finiront simplement par se disperser vers d’autres réseaux sociaux, ce qui rendra la mesure inefficace. Plutôt qu’une censure brutale, je pense qu’une approche plus nuancée, axée sur l’éducation aux médias et la lutte contre la désinformation, aurait été préférable. Mais bon, vu la situation d’urgence, c’est surement trop tard… Il aurait fallu se réveiller avant.

Face à ces défis, Viginium dispose d’un arsenal technique impressionnant. Ils collectent des données sur les réseaux sociaux en analysant notamment les métadonnées afin d’identifier les flux massifs d’informations suspectes venant de l’étranger. Par exemple, si un flot soudain de tweets pro-indépendance en Nouvelle-Calédonie provient de comptes basés à l’étranger, c’est un signal d’alarme pour eux. Notez quand même qu’ils ne se posent pas en arbitre de la vérité : leur rôle est simplement de détecter ces anomalies. Leurs alertes permettent ensuite au gouvernement d’étayer ses décisions.

Mais à quoi bon se donner tant de mal ?

L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de la souveraineté nationale. En effet, des campagnes de désinformation bien orchestrées peuvent déstabiliser le débat public et influencer des résultats critiques, comme lors des référendums d’indépendance en Nouvelle-Calédonie. Le dernier, qui a eu lieu en décembre 2021, avait d’ailleurs fait l’objet d’une surveillance étroite de Viginum pour repérer les activités en ligne suspectes.

Bien qu’équipés de technologies avancées (algorithmes de détection de bots, OSINT…), les experts de Viginum opèrent dans un cadre légal bien défini, garantissant ainsi le respect des libertés individuelles. La législation actuelle encadre strictement leur actions : la collecte des données est soumise à décrets, leur conservation est limitée à six mois, et un comité éthique, présidé par un haut conseiller d’État, veille au respect des règles. Cet équilibre entre efficacité et protection des droits des citoyens est essentiel pour maintenir la confiance envers cette institution de notre cybersécurité nationale.

En fin de compte, Viginum joue un rôle plutôt méconnu mais crucial dans la défense de la souveraineté française face aux ingérences étrangères et je trouvais ça intéressant de vous en parler un peu. Vous trouverez plus d’infos ici.

Android renforce sa sécurité avec de nouvelles protections antivol

Par : Korben
15 mai 2024 à 21:00

Google vous connaît bien et il sait que vous adorez votre smartphone Android… Mais il sait aussi que vous êtes ce genre de boulet qui le laisse dans sa poche arrière ou trainer sur une table en terrasse… Heureusement, voici quelques nouvelles fonctionnalités impressionnantes conçues pour vous protéger des voleurs de smartphones.

Premièrement, Android renforce la dissuasion. La protection par réinitialisation d’usine est améliorée pour rendre un téléphone volé inutilisable et invendable sans vos identifiants. Comme chez Apple donc. De plus, il sera possible de vous créer un espace privé caché et verrouillé par un code pour y planquer vos applis sensibles. Et pour modifier les paramètres critiques comme le délai de mise en veille, il faudra s’authentifier. Comme ça, pas touche à vos réglages ! Bref, de quoi faire réfléchir à deux fois les pickpockets !

Ensuite, place à la protection automatique dès que votre téléphone vous fausse compagnie. La fonction Theft Detection Lock utilise l’IA de Google pour détecter si un voleur vous arrache votre précieux des mains et se fait la malle. Si c’est le cas, hop, écran verrouillé direct, même pas le temps de dire ouf ! Et si le voleur essaie de couper la connexion, le Offline Device Lock se déclenche pour protéger vos données.

Enfin, si malgré toutes ces précautions votre téléphone finit quand même par se faire la belle, pas de panique. Vous pourrez le verrouiller à distance en deux clics, juste avec votre numéro, ce qui vous laissera le temps de traquer le fuyard depuis l’outil de localisation de votre appareil et atomiser toutes vos données à distance. Et si le brigand essaie de deviner votre code une fois de trop, bim, écran verrouillé.

Vous l’aurez compris, toutes ces nouveautés de folie débarqueront sur les appareils Android à partir de la version 10 dans le courant de l’année, et certaines seront même exclusives à Android 15. Bref, quand vous vous ferez voler votre téléphone celui-ci sera surement recyclé par le voleur pour ses pièces détachées mais au moins, vos données seront en sécurité. Enfin, j’espère…

Source

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