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Aujourd’hui — 19 novembre 2025Flux principal

Linus Torvalds - Le vibe coding c'est cool, mais pas pour du code critique

Par : Korben
19 novembre 2025 à 10:08

Linus Torvalds vient de donner son avis sur l’IA et le vibe coding et ça ne va pas plaire à tout le monde, ahahaha.

Hé oui car pendant que le monde tech se déchire entre les évangélistes de l’IA qui veulent tout automatiser et les énervés qui refusent l’IA par principe idéologique, Linus débarque dans le game avec un avis… de complet normie.

Lors de l’Open Source Summit à Séoul qui vient d’avoir lieu, Linus a partagé sa vision sur l’IA générative et le fameux “vibe coding”. Et son avis, c’est que l’IA c’est juste un outil de plus !

Ah putain, ça fait plaisir de lire ça ! ( Tout comme cet article d’ailleurs )

Le vibe coding, pour ceux qui débarquent, c’est ce terme inventé par Andrej Karpathy d’OpenAI qui consiste à décrire ce que vous voulez coder à un LLM. Ce dernière génère alors le code, et vous testez si ça marche ou si ça marche pas. Et ensuite vous demandez des ajustements et ainsi de suite !

Autant dire que c’est devenu un sujet chaud pour pleiiiins de raisons.

Bref, Linus se déclare “plutôt positif” sur le vibe coding mais uniquement comme point d’entrée en informatique. Pour des petits projets, des prototypes rapides…etc c’est top car ça permet à des gens qui ne savent pas coder de faire des trucs super ! Mais après pour du code critique en production, il est cash en expliquant que ça risque d’être “horrible, horrible d’un point de vue maintenance”. Et je ne peux pas lui donner tort.

Linus n’utilise pas personnellement d’IA pour coder mais il voit bien que des gens testent l’IA pour travailler sur du code critique dans le noyau Linux et ça il s’en méfie à raison car les mainteneurs du kernel se prennent régulièrement des bugs reports et des security notices complètement bidons générés par des gens qui utilisent mal les IA.

Les crawlers IA posent aussi des problèmes techniques sur kernel.org car ces bots qui aspirent tout le code pour nourrir leurs modèles font ramer les serveurs. Quoiqu’il en soit, Linus est plutôt modéré sur le sujet de l’IA générative pour coder et attend avec impatience le jour où l’IA sera un truc moins hype. En gros, qu’on arrête d’en parler H24 et qu’on l’utilise juste quand c’est pertinent…

C’est vrai que d’un côté, vous avez ces fifous pro-IA à toutes les sauces qui pensent qu’on va tous devenir des prompt engineers et que les devs vont disparaître (spoiler : non). Et de l’autre, les donneurs de leçons en pureté technologique qui refusent l’IA en bloc sans jamais se poser la moindre question.

Du coup, je vous avoue que je suis content de voir qu’au milieu de tout ce bordel, y’a ce bon vieux Linus qui nous explique que c’est juste un stupide outil et qu’il faut simplement apprendre à l’utiliser intelligemment.

Y’aura bien sûr des comiques qui vont dire que Linus s’est “radicalisé” car avoir un avis nuancé en 2025, c’est devenu extrémiste de ce que j’ai pu voir ces derniers jours, mais sachez que Linus a un peu de bagage historique. Il se souvient par exemple, comme je le disais en intro, du même genre de débats quand les compilateurs sont arrivés. A l’époque, y’avait les puristes du pissage de code qui hurlaient que ça allait tuer le métier de “programmeur” alors qu’au final, ça a juste augmenté la productivité, la sécurité et que ça a permis de faire des trucs plus complexes.

Voilà… l’IA, c’est TOUT PAREIL. Ça va changer la manière dont on code au quotidien, mais ça va pas remplacer les devs (pas tout de suite en tout cas). Ça va juste les rendre plus productifs comme n’importe quel nouvel outil dispo dans votre boite à outils.

Et pour les fans de vibe coding qui veulent quand même l’utiliser sérieusement, gardez en tête les limites du truc. N’oubliez pas que vous ne pouvez pas comprendre ce que le code fait si vous ne le passez pas en revue. Et vous ne pourrez pas le débugger proprement, le maintenir sur le long terme, ou encore le sécuriser si vous ne comprenez pas précisément ce qu’il fait. Donc forcez-vous un peu ;-) !

Merci Linus !

Source

Magicbrake - Handbrake en mode facile

Par : Korben
19 novembre 2025 à 08:34

HandBrake c’est un chef-d’œuvre open source qui fait, en gros, tout ce qu’on peut rêver en terme de conversion vidéo…

Ainsi, si vous voulez juste transformer une vidéo en MP4 qui marche sur votre téléphone, HandBrake est capable de vous proposer 147 options, 23 presets différents, des onglets pour les codecs, les sous-titres, les filtres, l’audio multi-pistes. Ensuite, vous cliquez sur OK en priant pour que le preset par défaut fasse le taf !

Et c’est ça le problème car c’est un super outil mais pour le maitriser, faut faire 18 formations ;-). Heureusement Magicbrake dit stop à cette folie !

Car Magicbrake c’est une app macOS qui ne permet de faire qu’UNE chose. Vous glissez une vidéo dessus, vous cliquez sur le bouton, et vous récupérez un MP4. Y’a pas de menu, pas d’options et encore moins de documentation à lire et ça c’est cool !

Techniquement, c’est un wrapper GUI qui utilise HandBrakeCLI avec le preset “Very Fast 1080p30” préconfigué. C’est con mais ça fera plaisir aux gens qui n’ont pas envie de se prendre la tête avec l’interface d’Handbrake qui ressemble à un cockpit d’Airbus.

Voilà, Magicbrake c’est juste un problème réel résolu avec le moins de code possible et également un bon rappel que des fois, la meilleure solution c’est la simplicité.

Bref, pour la majorité des gens qui veulent juste convertir une vidéo de leur GoPro, leur drone, ou récupérer un vieux fichier AVI des années 2000, Magicbrake fera bien le taf. Après vous voulez vous lancer dans le choix d’un bitrate ou l’incrust de sous titres, pas le choix, faudra aller sur Handbrake.

Le site officiel Magicbrake est ici !

Itoa - Pour convertir une image en ASCII Art

Par : Korben
19 novembre 2025 à 08:16

Vous avez un iPhone qui prend des photos 48 mégapixels, un écran Retina qui affiche 254 pixels par pouce, et des GPU qui font tourner des jeux en 4K mais ce que vous n’avez pas c’est Itoa , un outil web qui fait exactement l’inverse puisqu’il transforme vos images haute-définition en une grille de caractères ASCII monochrome / couleur de 10 symboles maximum (Par exemple : .:-=+*#%@).

Car l’ASCII art, c’est littéralement la mise à mort volontaire de l’image. Vous prenez quelque chose qui a besoin de millions de pixels pour exister et vous le réduisez à une poignée de caractères typographiques et en 2025, ça continue !

Sur que itoa (ça veut dire “image to ascii art”, au fait) fait ça très bien ! C’est donc, vous l’aurez compris, un convertisseur image-vers-ASCII codé en React et Vite qui tourne directement dans votre navigateur. Vous glissez dessus une image JPG, PNG ou GIF, et hop, l’outil vous la transforme en grille de caractères.

Deux modes sont dispo : monochrome pur et dur, ou couleur où chaque caractère hérite de la teinte du pixel d’origine. Vous pouvez aussi contrôler la taille de sortie (petit, moyen, grand) et exporter le résultat en PNG si vous voulez le partager ou l’imprimer.

Techniquement, itoa utilise l’API Canvas HTML5 pour analyser votre image. Ensuite, l’image est redimensionnée en gardant son ratio, puis chaque pixel est analysé. Pour le mode monochrome, l’algorithme calcule la luminance et ensuite l’outil mappe la valeur sur une échelle de caractères allant du plus clair (.) au plus foncé (@). Et pour le mode couleur, chaque pixel conserve sa couleur RGB d’origine via des balises HTML.

Bien sûr, itoa n’est pas le seul convertisseur ASCII du monde. Y’a pas exemple ManyTools.org qui fait le job depuis des années, Folge.me avec son interface moderne et ses options couleur, ou encore ASCII-Art-Generator.org qui peut exporter en SVG.

Bref, si vous aimez la nostalgie tech ou si vous voulez illustrer des .txt, c’est l’outil qu’il vous faut !

A découvrir ici !

SpaghettiKart - Le portage PC / Switch de Mario Kart 64

Par : Korben
19 novembre 2025 à 07:49

SpaghettiKart est sorti en juin dernier et c’est le portage sur PC / Switch de Mario Kart 64, signé HarbourMasters. Si ce nom vous dit quelque chose, c’est normal car ce sont les mêmes qui ont porté Zelda Ocarina of Time avec Ship of Harkinian, Zelda Majora’s Mask avec 2Ship2Harkinian, et Star Fox 64 avec Starship . Quatre jeux N64 majeurs portés avec la même méthode, ce n’est plus du bricolage. Ils ont industrialisé le portage N64, je pense !

Et la clé, c’est libultraship . Il s’agit d’une lib qui d’éviter le gros du boulot technique pour porter des jeux N64 vers des plateformes modernes. Grâce à ça, chaque nouveau portage devient un projet de quelques mois au lieu de plusieurs années. Ship of Harkinian a défriché le terrain et maintenant, le pipeline est bien rodé.

Le fonctionnement de SpaghettiKart est simple. Vous lui fournissez votre ROM Mario Kart 64 US légale, vous générez un fichier O2R avec l’outil fourni, et vous lancez le jeu ! SpaghettiKart tourne sur Windows, Linux, macOS (pas de binaire dispo encore) et même Nintendo Switch. Comme les backends graphiques supportent DirectX11, OpenGL et Metal, c’est multiplateforme dès le départ.

Et les fonctionnalités sont celles que Nintendo devrait proposer mais ne propose pas comme le support ultrawide et 4K, une fréquence d’images élevées, de l’antialiasing, un niveau de détails poussé au mac et des contrôles personnalisables. Y’a même la possibilité de mettre vos assets customs et d’éditer des circuits donc autant dire que les moddeurs vont de régaler…etc. Bref, tout ce que Mario Kart 64 aurait dû devenir si Nintendo y avait mis 1 % de l’énergie qu’ils mettent à envoyer des DMCA .

Techniquement, SpaghettiKart est encore en work-in-progress, ça peut planter et toutes les fonctionnalités ne sont pas encore implémentées, mais le jeu est déjà jouable et fonctionnel.

HarbourMasters cible les jeux N64 emblématiques que Nintendo refuse de moderniser correctement… Bref, le catalogue N64 est en train de se faire sauver par trois dev bénévoles.

Voilà, donc si vous voulez jouer à Mario Kart 64 en ultrawide à 120 FPS avec vos propres circuits custom, allez voir SpaghettiKart sur GitHub .

Merci au matinal Lorenper pour l’info !

iMessage Exporter - Pour faire un backup de vos conversations iMessage

Par : Korben
19 novembre 2025 à 07:29

Vous avez combien de messages iMessage sur votre Mac ?

10 000 ? 50 000 ? Plus ????

Vous en avez des amis, dites moi ! Et maintenant, petite question piège : Combien de ces messages pouvez-vous réellement exploiter en dehors de l’app Messages d’Apple ?

Hé bien la réponse va vous surprendre (non) : zéro !

Hé oui, car vos conversations sont stockées dans une base SQLite quelque part sur votre disque dur , mais Apple a fait en sorte que vous ne puissiez rien en faire. Les pièces jointes sont planqués dans des dossiers obscurs avec des noms aléatoires, les métadonnées sont éclatées sur une quinzaine de tables, et les timestamps sont au format Apple (pas Unix). Vous pouvez donc ouvrir la base avec DB Browser si vous voulez, mais vous allez juste pleurer du sang devant votre écran et perdre votre joie de vivre.

Et le plus beau dans tout ça c’est qu’Apple ne propose AUCUN moyen d’exporter vos messages. Y’a rien. Y’a des boutons d’export pour vos photos, pour vos mails, pour vos contacts, mais pour vos SMS et iMessages, c’est podzob !

Donc si vous voulez quitter l’écosystème Apple et migrer vers Android (mais qui fait ça ??? lol), bonne chance pour récupérer ces 10 ans de conversations torrides avec Monique de la compta. Et si vous avez besoin d’archiver des échanges professionnels pour raisons légales, à part faire des centaines de captures écran ou de copier coller, j’vois pas.

Heureusement, un dev nommé ReagentX en a eu marre de cette situation et a créé imessage-exporter, un outil open source en Rust qui fait exactement ce qu’Apple refuse de faire à savoir vous donner accès à VOS propres données dans un format lisible et portable.

L’outil tourne sur macOS évidemment, mais aussi sur Linux et Windows. Comme ça, même si vous avez viré votre Mac depuis 3 ans, vous pouvez quand même récupérer votre ancienne base iMessage et l’exporter tranquillement depuis votre machine Ubuntu ou Windows.

Et au niveau des formats d’export, vous avez le choix entre du txt et du html. Le format html est particulièrement bien foutu parce qu’il recrée l’interface visuelle d’iMessage avec vos bulles bleues et grises, les heures d’envoi, et surtout il préserve tous les médias : photos, vidéos, audios, tout y passe. Vous vous retrouvez avec un site html statique que vous pouvez ouvrir dans n’importe quel navigateur et parcourir comme si vous étiez dans l’app Messages, sauf que là c’est rien qu’à vous et personne peut vous le reprendre (sauf le karma ^^).

Pour l’install, si vous êtes à l’aise avec Rust, hop, un simple cargo install imessage-exporter fera l’affaire. Sinon y’a un package Homebrew (brew install imessage-exporter) ou des binaires précompilés sur la page du projet pour Mac Intel et Apple Silicon.

Notez qu’il vous faudra aussi installer ImageMagick et ffmpeg pour la conversion des pièces jointes, mais rien de sorcier. Ensuite, côté utilisation, c’est de la ligne de commande pure et dure. Par exemple, pour exporter toutes vos conversations en html avec les médias dans votre dossier personnel, vous tapez :

imessage-exporter -f html -c clone

Si vous voulez exporter uniquement les conversations avec un contact spécifique, vous pouvez filtrer par numéro de téléphone :

imessage-exporter -f html -c clone -t "0612345678"

Et si votre base iMessage est corrompue ou que vous soupçonnez des problèmes, l’outil intègre aussi une fonction diagnostic qui va scanner la base et vous remonter les anomalies.

Et l’outil gère iMessage, RCS, SMS, MMS, les conversations de groupe, les messages formatés, les threads de réponse, les messages édités, les traductions, les sondages, les votes, et même les arrière-plans de chat custom. C’est ouf ! Et ça c’est parce que ReagentX maintient ce projet depuis des années et suit les updates Apple en temps réel, ce qui n’est franchement pas une mince affaire vu qu’Apple change régulièrement le schéma de leur base.

Normal que ce projet cartonne !

Voilà si vous tenez un minimum à vos données, allez faire un tour sur le repo GitHub d’imessage-exporter … çaa prend 10 minutes à installer, et vous dormirez mieux en sachant que vos échanges et autres souvenir seront conservés bien au chaud sur votre prochain backup.

Et un grand merci à Lorenper de m’avoir signalé ce projet.

SimpMusic - L'app Android qui libère Youtube Music

Par : Korben
19 novembre 2025 à 06:37

Google a YouTube Music ave un budget illimité, des équipes entières de devs, des serveurs partout dans le monde… et pourtant une autre app Android open source fait mieux le job ! Cette app c’est SimpMusic et vous allez l’adorer !

Car oui, YouTube Music officiel , c’est bridé à mort. Y’a pas lecture possible en tâche de fond sans l’option premium, y’a des pubs et des trackers partout et pas de canvas comme sur Spotify (canvas, ce sont les petites vidéos qui tournent en boucle quand vous lisez une chanson). Bref, c’est pas ouf.

Du coup, le dev de SimpMusic a eu pour idée de balancer tout ce que YouTube Music officiel refuse de vous donner : De la lecture sans pub ET en tâche de fond (vous pouvez sortir de l’app et la musique continuera à jouer), de quoi vous balader dans les nouveaux podcasts et les tubes du moment et autres playlists et y’a même du cache offline et la possibilité de vous lancer dans la lecture de paroles synchronisées avec la musique. SimpMusic offre aussi un SponsorBlock intégré, et des fonctionnalités comme le retour des dislike, le support Android Auto, des suggestions et traduction IA, et un timer qui coupe tout au bout d’un moment si vous vous endormez en musique… Bref, que des bonnes idées !

Et tout cela est codé en Kotlin et utilise les API cachées de YouTube Music. C’est donc du bon gros reverse engineering pur et simple. D’où le côté beta de l’app qui peut parfois se comporter bizarrement. Mais si ça vous dit de tester, vous pouvez choper ça sur F-Droid, IzzyOnDroid, ou directement sur les releases GitHub. Évidemment, vous ne la trouverez pas sur le Play Store puisque Google n’aime pas ce genre d’app. Ils ont même banni Spotube de leur store officiel.

Quoiqu’il en soit, si un jour Google peut décider de couper les API “cachées” ou de bannir l’app, ça sera très facile pour eux. Comme d’hab, c’est un jeu du chat et de la souris entre les devs et le géant de la tech.

Merci à Lorenper de m’avoir signalé ce projet et chapeau à maxrave-dev pour avoir osé coder ce que Google refuse de donner.

Google Antigravity - Bienvenue dans l'ère du développeur qui ne développe plus

Par : Korben
18 novembre 2025 à 20:38

Oh non, vilain Korben va encore parler de méchante IA, lol ! Car oui, j’sais pas si vous avez vu, mais Google vient de lancer Antigravity et tout le monde s’emballe et un Mars (uh uh !) en disant que c’est LE nouvel IDE magique pour coder avec des agents IA ! Et c’est surtout une grosse pub pour son nouveau modèle Gemini 3 sorti en même temps, faut bien le dire !

Et pour le coup, faut reconnaître que niveau timing, Google a frappé fort puisque Gemini 3 débarque moins d’une semaine après la sortie de GPT-5.1 d’OpenAI et seulement deux mois après Claude Sonnet 4.5. Hé oui, la guerre des modèles fait rage et personne ne veut laisser les autres prendre l’avantage, à ma plus grande joie (Oui, j’aime la tech et tester tous ces trucs) !

Sur le papier Antigravity est donc une plateforme de développement “agent-first” où les agents IA ont un accès direct à votre éditeur de code (un VS Code as usual), votre terminal et votre navigateur. Comme ça, ils peuvent écrire des specs, coder vos idées les plus folles, puis tester et valider tout ça pendant que vous, de votre côté, vous pouvez continuer à écrire des saloperies sur Mastodon !

Que demande le peuple ? lol

Et ces petits agents IA sont très forts pour produire ce que Google appelle des “artefacts”. En gros, ce sont des listes de tâches, des plans d’implémentation, des screenshots, ou encore des enregistrements vidéo de ce qu’ils ont fait ou prévoient de faire. Et vous, de votre côté, votre seul job c’est de valider ces artefacts et de commenter ce qui est produit.

Félicitations, vous venez d’avoir une promotion ! Vous n’êtes plus développeur, vous êtes maintenant chef de projet !

On peut bien sûr, toujours éditer le code, mais on va arrêter de faire semblant, ce n’est clairement plus l’objectif puisque ce sont les agents qui s’en occupent. Et ces derniers sont capables d’apprendre de vos retours en se construisant une base de connaissance interne avec vos feedbacks afin d’affiner les process et de tendre le plus efficacement possible vers vos objectifs.

Voilà… Maintenant, si vous aimez vraiment écrire du code avec vos petits doigts boudinés, ça ne sera pas fun, c’est certain. Par contre, si comme moi, vous êtes un piètre codeur mais que vous avez des tas d’idées folles et que vous aimez orchestrer, piloter, et valider des trucs, vous allez sur-kiffer !

Mis à par Gemini 3, Antigravity supporte aussi GPT-OSS, et les modèles d’Anthropic (Claude Sonnet 4.5 pour être précis) et d’OpenAI. L’outil est pour le moment gratuit en preview publique pour Mac, Windows et Linux et les limites d’utilisation de Gemini 3 Pro (en mode Low) sont très généreuses selon Google.

Et pour ceux qui se demandent si Gemini 3 c’est du vent ou du solide, sachez que le modèle cartonne sur les benchmarks avec un score de 1501 Elo sur LMArena (record absolu), 37.5% sur Humanity’s Last Exam (niveau PhD quand même), 91.9% sur GPQA Diamond, et 76.2% sur SWE-bench Verified qui teste spécifiquement les capacités de coding. Bref, sur le papier, c’est du lourd.

Google a même prévu une version “Deep Think” de Gemini 3 pour les abonnés Ultra qui arrivera dans les prochaines semaines, avec encore plus de capacités de raisonnement pour les tâches complexes. Et avec plus de 650 millions d’utilisateurs mensuels sur Gemini, on sent que Google veut vraiment en faire son fer de lance et détrôner OpenAI et Anthropic dans le cœur des codeurs !

Bref, maintenant à voir ce que ça donne en vrai et si ça fonctionne mieux que Windsurf ou Cursor, mais ça, je vous le dirai plus tard quand je me serais un peu plus amusé avec… Antigravity, c’est peut-être l’avenir du dev, ou c’est peut-être juste Google qui essaie de vous forcer à changer de taf sans vous demander votre avis… qui sait ?

On verra bien si leur mayonnaise prend, mais en attendant, si vous testez, dites-moi ce que vous en pensez, je suis curieux.

C'était le dernier mystère de Splinter Cell

Par : Korben
18 novembre 2025 à 14:04

L’expert en sécurité Lander, a passé des semaines à cracker le format .lin de Splinter Cell sur la Xbox originale. C’est un format de fichier qui est resté mystérieux pendant deux décennies et c’est pas parce qu’il était ultra-sécurisé ou chiffré de fou.

Non, c’est juste parce qu’il était optimisé pour du matos obsolète !

En effet, les fichiers .lin, c’est le format utilisé par la version Xbox de Splinter Cell pour stocker tous les assets du jeu. Ce sont des archives compressées en zlib contenant des packages Unreal Engine 2, sauf que contrairement aux formats classiques que vous pouvez ouvrir tranquille avec n’importe quel outil d’extraction, ceux-là résistaient à tout depuis +20 ans. Hé oui, durant toutes ces années, la communauté modding essayait de les décoder mais sans succès…

On pensait que le problème venait du chiffrement mais en fait, pas du tout ! Le problème c’est que ce format était juste conçu d’une manière totalement inadaptée aux outils modernes. C’est ce que Lander appelle dans son article un “non-seekable format with lazy loading and interleaved exports”. En gros, vous pouviez pas juste pointer sur un offset et lire le fichier car tout était entrelacé, chargé à la demande, et optimisé pour la RAM limitée de la Xbox originale.

Du coup, impossible d’utiliser les extracteurs classiques d’archives UE2. La seule solution qu’il restait c’était donc de comprendre exactement comment le jeu chargeait ces fichiers en mémoire sur la console d’origine.

Lander a alors sorti l’artillerie lourde. D’abord l’émulateur xemu pour faire tourner la Xbox sur PC et ensuite il a posé des breakpoints mémoire pour capturer le moment exact où le jeu charge un fichier .lin.

Il a ensuite sorti IDA Pro pour analyser le code assemblé du jeu et quand l’analyse statique suffisait plus, il a patché directement le binaire du jeu pour forcer certains comportements…

Et bien sûr, pour notre plus grand plaisir, il documente tout ça dans un article avec des captures d’écran d’IDA Pro et des explications sur les structures de données. Bref, c’est du bon gros reverse engineering pur et dur, à l’ancienne, avec hex editor et la patience d’un moine bouddhiste.

Lander a ainsi réussi à extraire une partie du contenu tels que les textures, certains fichiers système, des données sur les niveaux du jeu, mais surtout, il a documenté la structure complète du format. Et ça, c’est peut-être plus important que l’extraction elle-même, parce que dans 10 ans, quand un autre passionné voudra bosser sur la préservation de Splinter Cell Xbox, il aura la doc. Il comprendra pourquoi ce format était comme ça, comment ça fonctionnait, quelles étaient les contraintes hardware de l’époque et j’en passe…

Voilà, une fois encore la préservation du jeu vidéo, c’est pas juste télécharger des ROMs mais c’est aussi comprendre les architectures, documenter les formats propriétaires, et reverse engineerer le code avant que ce ne soit trop tard !

Bravo Lander !

Movies for Hackers - Quand le cinéma programme la réalité

Par : Korben
18 novembre 2025 à 12:23

En 1983, le président américain de l’époque, Ronald Reagan a vu le film WarGames lors d’un séjour à Camp David et si vous ne l’avez pas vu, sachez que ce film raconte l’histoire d’un ado qui pirate accidentellement les systèmes de défense américains et manque de déclencher la Troisième Guerre mondiale. Et une semaine après la projection, Ronald a convoqué le Comité des chefs d’état-major interarmées pour leur poser cette simple question : “Est-ce que le scénario est techniquement possible ?

Et la réponse a été, sans surprise été : “oui et c’est même bien pire”.

Alors 15 mois plus tard, Reagan signe la NSDD-145 , qui est la toute première directive présidentielle sur la cybersécurité. Dire que tout est parti d’un film de science-fiction… C’est dingue je trouve et cela illustre parfaitement ce qu’on trouve sur ce site baptisé Movies-for-hackers créé par k4m4. Il s’agit d’une archive “vivante” sur la façon dont Hollywood a façonné la culture tech / hacker durant ces 40 dernières années.

On y trouve donc des thrillers comme Hackers et Blackhat, de la SF comme Matrix et Her, des documentaires type Citizenfour, et même des séries comme Mr. Robot ou Black Mirror. Chaque entrée indique le titre, l’année, et la note IMDb.

C’est simple, clair et efficace. Maintenant si vous regardez chacun de ces films, vous verrez comment ils ont, pour pas mal d’entre eux, influencé fortement la réalité tech qu’ils prétendaient représenter.

Prenez par exemple The Social Network sorti en 2010. Avant ce film, le hacker classique c’était le mec en sweat noir à capuche dans un sous-sol. Mais après Fincher, c’est devenu le dev en hoodie gris qui crée des empires depuis son dortoir universitaire. Ce film a vraiment changé l’image du programmeur dans la tête des gens. Autre exemple, Her de Spike Jonze, sorti en 2013 raconte l’histoire d’un type qui tombe amoureux d’une intelligence artificielle dotée de personnalité et d’émotions. Le film remporte l’Oscar du meilleur scénario original et à l’époque, tout ça paraît totalement impossible. C’est de la science-fiction. Sauf que là, on est 10 ans plus tard, ChatGPT a débarqué et les gens développent maintenant des relations émotionnelles avec des chatbots.

Puis y’a Matrix aussi, sorti en 1999, et ça c’est un autre cas d’école. Le film popularise l’idée que notre réalité pourrait être une simulation. On pensait à l’époque que c’était juste du divertissement pseudo-philosophique, mais aujourd’hui, allez demander à Elon Musk, et à tous ceux qui parlent sérieusement de cette théorie où on serait tous dans une simulation…

The Island de Michael Bay sorti en 2005 est aussi l’un de mes films préférés. Le scénario tourne autour du clonage humain et du trafic d’organes. Scarlett Johansson y joue une clone destinée à être récoltée pour ses organes. En 2005, c’est totalement dystopique mais aujourd’hui, avec CRISPR et les débats sur l’édition génétique, toutes les questions éthiques soulevées par le film se retrouve dans l’actualité scientifique du monde réel.

Et je n’oublie pas non plus Mr. Robot lancé en 2015 qui mérite une mention spéciale. Tous les experts en sécurité informatique ont salué la série pour son réalisme technique, avec du vrai pentesting, des vraies vulnérabilités, des vraies techniques…etc. Et c’est aujourd’hui devenu un outil pédagogique pour toute une génération de pentesters.

Voilà, alors plutôt que de voir ce repo Github comme une simple liste de films à voir quand on aime la culture hacker, amusez-vous à raccrocher chacun d’entre eux avec le monde réel… WarGames et la cybersécurité gouvernementale, Hackers et la culture underground, Matrix et cette théorie de la simulation, Her et les relations humain-IA, The Social Network et la mythologie du fondateur tech…et j’en passe. Je pense que tous ces films ont vraiment façonné la manière dont nous pensons la tech. Cette boucle de rétroaction se poursuit car les dev actuel qui ont grandi en regardant ces films, créent aujourd’hui inconsciemment ce futur qu’ils ont vu à l’écran. Et ça c’est fou !

Bref, si vous cherchez de quoi occuper vos soirées et que vous voulez comprendre d’où vient la culture tech actuelle, Movies-for-hackers fait office de curriculum non-officiel où chaque film est une leçon d’histoire !

Merci à Lorenper pour l’info !

TwoFace - Quand les sandbox deviennent inutiles

Par : Korben
18 novembre 2025 à 11:23

TwoFace est un outil développé par Synacktiv qui permet de créer des binaires Linux ayant 2 comportements bien distincts. Un comportement parfaitement inoffensif qui s’active dans 99% des cas et un comportement malveillant qui ne se déclenche que sur une machine ciblée spécifiquement pour l’occasion.

Comme ça, votre sandbox verra toujours la version “propre” parce qu’elle n’aura pas le bon UUID de partition.

D’après la doc de Synacktiv, voici comment ça fonctionne : Vous avez deux binaires en fait… Y’en a un qui est inoffensif et un autre malveillant. TwoFace les fusionne alors en un seul exécutable. Ainsi, au moment du build, le binaire malveillant est chiffré avec une clé dérivée depuis l’UUID des partitions disque de la machine cible. Cet UUID est unique, difficile à deviner, et stable dans le temps ce qui est parfait pour identifier une machine spécifique.

Ensuite au lancement, quand le binaire s’exécute, il extrait l’UUID du disque de la machine. Pour ce faire, il utilise HKDF (Hash-based Key Derivation Function) pour générer une clé de déchiffrement depuis cet UUID et tente de déchiffrer le binaire malveillant caché. Si le déchiffrement réussit (parce que l’UUID match), il exécute le binaire malveillant. Par contre, si ça échoue (parce que l’UUID ne correspond pas), il exécute le binaire inoffensif.

Le projet est écrit en Rust et c’est open source ! Et c’est une belle démo (PoC) d’un problème que tous ceux qui font de l’analyse de binaires ont. En effet, d’ordinaire, pour révéler le vrai comportement d’un malware on l’exécute dans une sandbox et on peut ainsi observer en toute sécurité ce qu’il fait, les fichiers qu’il crées, les connexions réseau qu’il établit etc…

Mais avec TwoFace ça casse cette façon de faire. Et c’est pareil pour les antivirus qui verront toujours la version inoffensive tant que l’UUID ne correspond pas.

Techniquement, TwoFace utilise memfd_create() pour exécuter le binaire déchiffré en mémoire, sans toucher au disque, ce qui veut dire zéro trace sur le système de fichiers. Le binaire malveillant apparaît directement en RAM, s’exécute, puis disparaît. Et si vous utilisez io_uring pour l’écriture mémoire, il n’y a même pas de trace syscall visible via strace.

Et ça, c’est la version basique car le document de Synacktiv mentionne également d’autres techniques avancées possibles comme du déchiffrement dynamique page par page du binaire ELF, des mécanismes anti-debugging, des chained loaders multi-niveaux…etc…

Le parallèle avec la backdoor XZ Utils backdoor est très instructif car celle-ci a failli compromettre des millions de serveurs Linux parce qu’un seul mainteneur a poussé du code malveillant dans une lib compressée. Elle a alors été découverte parce qu’un dev a remarqué un ralentissement SSH bizarre et a creusé… Et TwoFace montre qu’on peut faire encore pire sans toucher à la supply chain.

Pas besoin de corrompre un mainteneur de projet, de pousser un commit suspect chez Github. Là suffit d’écrire du code parfaitement propre, de le compilez avec TwoFace pour une machine spécifique, et de le déployez. Le code source sera alors auditable ainsi que le binaire mais l’audit ne révèlera rien parce qu’il se fera dans un environnement qui n’aura pas le bon UUID.

Après, techniquement, une défense existe. Vous pouvez par exemple détecter les appels à memfd_create(), monitorer les exécutions en mémoire, tracer les déchiffrements crypto à la volée…etc., mais ça demande du monitoring profond, avec un coût performance non-négligeable. Et ça suppose aussi que vous savez ce que vous cherchez…

Bref, si ça vous intéresse, c’est dispo sur GitHub !

Nintendo et Sony réunis pour le film Zelda - La réconciliation du siècle

Par : Korben
17 novembre 2025 à 18:46

Accrochez-vous à vos paravoiles mes petits potes, parce que Nintendo vient de balancer les premières images officielles de son film The Legend of Zelda et c’est pas le cosplay de Link qui me plait le plus, non, non… C’est le nom juste à côté du générique : Sony Pictures.

Car laissez-moi vous expliquer pourquoi cette collab est probablement l’événement le plus dingue de l’histoire du jeu vidéo.

Mais bon, d’abord les faits !

Nintendo vient d’annoncer que le tournage avait démarré en Nouvelle-Zélande avec Benjamin Evan Ainsworth dans le rôle de Link et Bo Bragason dans celui de Zelda. Le film sortira le 7 mai 2027, soit quelques semaines avant que Macron ne modifie la constitution rester président à vie (j’rigole !!).

Miyamoto a donc posté un message tout gentil avec le compte de Nintendo sur Twitter (oui, ça énerve Musk qu’on continue à dire Twitter, donc vous pouvez compter sur moi) afin de dire que le tournage progresse bien et qu’on doit patienter encore un peu.

Mais revenons à ce qui m’intéresse vraiment : Nintendo + Sony ! Pour vous, ça sonne peut-être comme un partenariat banal, car après tout, Sony Pictures c’est juste la branche ciné de Sony, et pas la division PlayStation. Normal… Sauf que voilà, faut que je vous raconte une histoire.

On est en 1988 et Nintendo domine le marché du jeu vidéo avec sa NES et cherche un partenaire pour développer un lecteur CD pour sa future console. Sony se propose alors et pendant trois ans, les deux boîtes bossent ensemble sur un prototype baptisé PlayStation (oui, déjà ce nom-là). Tout roule jusqu’au jour où Nintendo plante Sony en public lors du Consumer Electronics Show de 1991 pour s’allier avec Philips à la place.

Idée de merde et surtout une humiliation totale pour Sony.

La réaction de ces derniers est alors historique !

Ah ouais ? Bah si c’est comme ça, je vais faire ma propre console alors.

Et c’est exactement ce qu’ils ont fait puisque la PlayStation sort en 1994, et devient la console la plus vendue de sa génération. Éclate alors une gueguerre qui durera 30 ans. Donc quand je vois “Produced by Nintendo and Sony Pictures” sur le film Zelda, je me dis que ces deux-là ont passé trois décennies à se tirer dessus à coups de consoles, de jeux exclusifs et de pubs agressives et maintenant, ils s’associent pour produire ce qui sera probablement le plus gros film de jeu vidéo de 2027 ! Et je trouve ça magique !

Comme des images du tournage ont leaké quelques jours avant l’annonce officielle, Nintendo a décidé de réagir rapidement en publiant les images officielles, histoire de reprendre le contrôle de sa com’. Voici donc les vraies images :

Le film est réalisé par Wes Ball, le gars derrière Maze Runner et Kingdom of the Planet of the Apes. C’est pas le choix le plus évident pour un Zelda, mais c’est pas idiot non plus quand on y réfléchit car il sait gérer l’action, l’émotion et les gros budgets. Et surtout, il tourne en Nouvelle-Zélande, le pays qui a transformé Le Seigneur des Anneaux en trilogie culte.

Les paysages d’Hyrule vont être magnifiques, ça c’est sûr ! (Bon, moins que s’il avait tourné en Auvergne mais quand même…)

Sony Pictures a l’expertise d’Hollywood, Nintendo a l’univers, les personnages, la vision créative, et surtout, ils ont compris après le succès incroyable du film Super Mario Bros qu’il y avait un paquet de fric à se faire dans l’adaptation de leurs licences au cinoche.

Je me suis amusé à faire ce petit fan-art à base d’IA.

Et ce choix de Benjamin Evan Ainsworth pour jouer Link est aussi intéressant… Il a 17 ans et vous l’avez peut-être vu dans The Haunting of Bly Manor (sur Netflix) . On va donc avoir droit à un Link très jeune, dans l’esprit d’Ocarina of Time ou Breath of the Wild, et en regardant les photos, je trouve aussi que les costumes ont l’air super fidèles aux jeux. Zelda porte sa robe bleue royale inspirée de BotW, et Link a sa tunique verte iconique. Bref, ils ont bien respecté le truc.

A voir maintenant ce que ça donnera mais pour cela, faudra attendre 2027.

Stockage + chiffrement + gestionnaire de mots de passe à vie ! Merci pCloud !

Par : Korben
17 novembre 2025 à 17:23
– Article en partenariat avec pCloud –

Salut les amis !

Alors que le Black Friday approche à grands pas, pCloud débarque avec une promo qui va faire mal au portefeuille des GAFAM mais bien soulager le votre ! En effet, le service de stockage cloud suisse (oui, celui qui respecte vraiment votre vie privée) sort l’artillerie lourde aujourd’hui avec jusqu’à -60% sur leurs plans à vie, mais surtout avec un pack 3en1 exclusif qui regroupe tout ce dont vous avez besoin pour sécuriser votre vie numérique.

Et quand je dis “à vie”, c’est pas du marketing. Un seul paiement, et hop, vous êtes tranquille pour les 99 prochaines années alors que les autres vous pompent en moyenne 10 balles par mois… Là, vous réglez le problème une bonne fois pour toutes.

Le pack 3en1 qui change tout

pCloud lance donc pour ce Black Friday un pack exclusif qui envoie du lourd : 5 To de stockage + pCloud Encryption à vie + pCloud Pass à vie, le tout pour 599 € au lieu de 1498 €. Vous économisez donc 899 balles d’un coup, et vous avez la totale en termes de sécurité !

Mais décortiquons un peu ce pack. Avec 5 To d’espace de stockage, vous avez de quoi stocker l’intégralité de vos photos et vidéos depuis la naissance de votre premier enfant jusqu’à ce qu’il parte de chez vous. pCloud Encryption chiffre également vos fichiers sensibles côté client avant même qu’ils ne partent sur les serveurs, ce qui veut dire que personne ne peut y accéder à part vous ! Et pCloud Pass, c’est, vous l’aurez compris, le gestionnaire de mots de passe qui vous évite de recycler ce bon vieux “Azerty1234” sur tous vos comptes.

Les autres offres Black Friday

Maintenant si ce pack 3en1 vous semble un peu trop ambitieux, pCloud vous propose aussi des plans individuels à vie avec des réductions intéressantes :

  • 1 To à vie : 199€ au lieu de 435€ (-54%)
  • 2 To à vie : 279€ au lieu de 590€ (-53%)
  • 10 To à vie : 799€ au lieu de 1890€ (-58%)

Pour ceux qui calculent vite, 1 To chez Google Drive c’est environ 100 balles par an. Avec pCloud, vous payez 199 € une fois et c’est réglé. Donc au bout de 2 ans, vous êtes déjà gagnant et sur 10 ans, j’en parle même pas.

pCloud Photos débarque et ça change tout

pCloud vient aussi de sortir **une nouveauté qui va faire grincer **des dents chez Google. Il s’agit d’une fonctionnalité de galerie photo intelligente avec éditeur intégré, incluse dans tous les plans sans supplément.

La galerie organise automatiquement pour vous, toutes vos images par date avec un flux chronologique. Vous pouvez ainsi naviguer par année, exclure certains dossiers pour ne pas mélanger vos screenshots avec vos vraies photos, et retrouver n’importe quel cliché en quelques secondes. Comme ça, c’est fini le bordel où les captures d’écran et les logos d’apps se retrouvent mélangés avec vos souvenirs de vacances.

Et le plus chouette je trouve, c’est l’éditeur intégré. Vous modifiez vos photos directement dans pCloud sans avoir à installer Photoshop ou sortir votre CB pour un abonnement Adobe. Vous avez 8 filtres accessibles en un clic (Retrofilm, Vibrant, Vintage, Duotone, Coolbreeze, Redtint, Warmtone, Coldtone), des ajustements précis pour la luminosité, le contraste, les hautes lumières et les ombres, plus les outils classiques comme le recadrage et la rotation. Et tout ça en temps réel, directement dans votre stockage sécurisé.

pCloud a donc clairement décidé de ne plus se contenter de stocker vos fichiers en transformant votre espace cloud en centre de gestion de photos, et tout ça sans avoir à passer par les serveurs de Google qui scannent vos images pour mieux vous balancer des pubs ciblées.

pCloud Encryption : le coffre-fort

Pour ceux qui manipulent des fichiers sensibles, pCloud Encryption est aussi un game changer. Le chiffrement se fait côté client, sur votre machine, avant même que les fichiers ne partent vers les serveurs. Vos clés de chiffrement restent donc uniquement entre vos mains et pCloud applique une politique de confidentialité stricte à “connaissance nulle” (zero knowledge), ce qui veut dire que même eux ne peuvent pas accéder à vos données chiffrées.

C’est le niveau de protection qu’Edward Snowden recommanderait si on lui demandait son avis !

pCloud Pass : le gestionnaire de mots de passe qui assure

Inclus dans le pack 3en1, pCloud Pass simplifie également votre sécurité en ligne puisqu’il stocke tous vos mots de passe de manière chiffrée, génère automatiquement des mots de passe forts et uniques pour chaque compte, et remplit les formulaires de connexion en un clic.

Compatible avec tous les appareils, navigateurs et systèmes d’exploitation, pCloud Pass synchronise vos mots de passe partout. Vous créez un mot de passe ultra-sécurisé sur votre PC, et il est ainsi immédiatement dispo sur votre smartphone. Comme ça, y’a plus besoin de noter vos bons vieux passwords sur ces petits carnets à mots de passe vendus à la FNAC que vos parents adorent vous offrir à Noël parce que vous êtes “geek”. lol

pCloud Drive et les fonctionnalités qui tuent

pCloud Drive transforme aussi votre espace cloud en disque virtuel accessible comme un SSD local. Compatible Windows, macOS et Linux, il synchronise vos fichiers instantanément sur tous vos appareils. Comme ça, si vous travaillez sur un document sur votre PC, il est immédiatement dispo sur votre smartphone. Et les apps mobiles iOS et Android uploadent automatiquement vos photos et vidéos pour libérer de l’espace sur votre téléphone.

Avec pCloud Backup, vos fichiers importants sont sauvegardés en continu en arrière-plan comme ça, plus de prise de tête avec les sauvegardes manuelles. Vous collaborez facilement avec des liens sécurisés, même avec des gens qui n’ont pas pCloud. Le service compte deux centres de données, l’un aux États-Unis et l’autre au Luxembourg, et vous choisissez où vos fichiers sont stockés.

Alors pourquoi pCloud plutôt que les GAFAM ?

Et bien dans ce monde bizarre où Google, Microsoft et consorts se partagent vos données personnelles comme un gâteau d’anniversaire, pCloud arrive avec une approche très différente puisqu’ils sont basés en Suisse avec des serveurs au Luxembourg, et leur service respecte le RGPD et les lois suisses qui sont parmi les plus strictes au monde en matière de protection des données.

pCloud possède également ses propres datacenters, donc pas de sous-location douteuse chez Amazon Web Services ou Google Cloud. Et ainsi, vos fichiers restent en Europe, soumis aux régulations européennes. Pas de scanning automatique pour cibler vos pubs, pas de vente de metadata à des tiers, mais juste du stockage qui respecte votre vie privée.

Avec plus de 22 millions d’utilisateurs qui leur font confiance, pCloud a prouvé que le modèle “paiement unique + respect de la vie privée” fonctionnait. Et franchement, pouvoir dire “mes données sont au Luxembourg” plutôt que “j’sais pas trop où Google planque mes trucs”, c’est quand même plus classe.

Comment profiter de l’offre Black Friday ?

Hé bien c’est hyper simple ! Vous allez sur la page Black Friday pCloud , vous choisissez votre plan (le pack 3en1 si vous voulez la totale, ou un plan individuel si vous avez juste besoin de stockage), vous payez une fois, et c’est réglé comme he vous le disais, pour les 99 prochaines années.

L’offre est valable du 17 au 29 novembre 2025 et si vous hésitez encore, pCloud propose une garantie satisfait ou remboursé.

En tout cas, c’est l’occasion parfaite de reprendre le contrôle de vos données tout en faisant des économies. Et avec les nouvelles fonctionnalités Photos qui viennent de sortir, pCloud devient enfin une alternative crédible à Google Photos sans sacrifier votre vie privée.

L’offre se termine le 29 novembre, alors ne traînez pas trop !

→ Profiter de l’offre Black Friday pCloud

Test de l’ESR Geo Wallet Boost : le porte-cartes MagSafe que vous ne perdrez pas

Par : Korben
17 novembre 2025 à 16:49

– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –

Le porte-cartes MagSafe d’ESR fait partie de ces accessoires auquel on ne s’intéresse pas vraiment au début, mais qui finissent par s’intégrer naturellement dans le quotidien. Vendu autour de 32 € lors des promotions Black Friday (ça tombe bien on est en plein dedans), il se positionne comme une alternative sérieuse aux modèles MagSafe classiques, tout en ajoutant une fonctionnalité rare dans ce segment : l’intégration directe à l’app Localiser.

Un porte-cartes connecté qui reste discret

Avec son support complet de Localiser, le wallet se comporte comme un AirTag intégré, sans accessoire supplémentaire à ajouter. Si on le laisse sur une table de café, si on le fait tomber en ville ou si on se demande simplement où il a disparu chez soi, il suffit d’émettre un son ou de consulter sa position, et c’est tellement rassurant. Niveau autonomie, une charge de 1h30 avec le câble fourni suffit pour environ trois mois d’utilisation et permet de ne pas trop y penser. 

Screenshot

Une bonne capacité dans un format compact

Contrairement à beaucoup de porte-cartes MagSafe limités à deux ou trois cartes, celui d’ESR permet d’en transporter jusqu’à cinq, ou quatre accompagnées de quelques billets. Le format reste compact, et l’ensemble ne rend pas le téléphone trop épais. L’accès aux cartes est fluide grâce à une découpe bien placée qui évite de lutter pour sortir une carte de crédit ou un badge. La protection RFID ajoute une couche de sécurité bienvenue, même si ce n’est pas ce qui motivera l’achat en premier lieu.

Une fixation magnétique plus ferme que la moyenne

Le principal défaut des wallets MagSafe basiques est leur tendance à glisser ou se décrocher au moindre mouvement. ESR améliore ce point grâce à vingt aimants N52 qui offre une fixation bien plus fiable que celle de nombreux concurrents. Sur une coque MagSafe classique, l’ensemble tient parfaitement en poche, même lorsqu’on manipule le téléphone. Ce n’est pas un accessoire qui demande de la vigilance pour éviter de le perdre, ce qui renforce l’intérêt du Localiser intégré. Le design reste sobre, bien fini, et suffisamment discret pour convenir à un usage quotidien sans attirer l’attention.

Au final, ESR propose un porte-cartes MagSafe bien pratique : une fixation solide, une capacité de rangement supérieure à la moyenne et une intégration à Localiser qui améliore la tranquillité d’esprit au quotidien. Le produit n’essaie pas d’en faire trop et s’adresse surtout à ceux qui veulent limiter ce qu’ils transportent sans sacrifier la sécurité ou la praticité. Une solution simple qui fonctionne comme prévu, ce qui est finalement ce qu’on attend d’un bon accessoire MagSafe.

Ajoutons qu’ESR propose aussi un modèle avec un petit support bien pratique pour transformer votre iPhone en réveil, toujours compatible avec Localiser.

Article invité publié par Vincent Lautier . Vous pouvez aussi faire un saut sur mon blog , ma page de recommandations Amazon , ou lire tous les tests que je publie dans la catégorie “Gadgets Tech” , comme cette liseuse Android de dingue ou ces AirTags pour Android !

Ces jouets IA qui mettent en danger vos enfants

Par : Korben
17 novembre 2025 à 12:18

J’adore tous ces jouets connectés à la con qui ont une personnalité et avec lesquels on peut communiquer. J’aurais adoré avoir ça étant gosse… Mais le problème, c’est qu’on ne sait jamais vraiment ce qu’ils vont raconter aux enfants…

Et cette semaine, on a la confirmation que c’était encore pire que ce qu’on imaginait car l’organisation américaine PIRG vient de publier son rapport annuel “ Trouble in Toyland 2025 ” [PDF], et franchement, c’est pas glorieux. Ils ont en effet testé 4 jouets équipés de chatbots IA destinés aux enfants de 3 à 12 ans.

Et le résultat ? Bah c’est nul à chier en termes de sécurité pour vos têtes blondes de gosses de boites de Kinder.

Tenez par exemple, le pire du lot c’est Kumma, un petit ours en peluche tout mignon fabriqué par la boîte chinoise FoloToy. Il tourne sur GPT-4o d’OpenAI par défaut et en apparence, c’est juste un doudou mignon avec un haut-parleur dedans comme Jordan B., sauf que quand on lui pose des questions, il se met à expliquer aux mômes où trouver des couteaux dans la cuisine, où sont rangées les allumettes, et même comment les craquer correctement. Le tout avec un ton hyper amical du genre “safety first, little buddy”.

Mais ça, c’est juste le début.

Car lors des tests, les chercheurs ont aussi découvert que Kumma était capable de discuter de sujets sexuels ultra-explicites avec des enfants. On parle de conseils sur les “kinks”, de positions sexuelles détaillées, et même de scénarios de roleplay prof-élève avec fessées incluses (genre pendant un cours de théatire ^^). Et le jouet n’a pas juste répondu vaguement, non, non, non… Il a fait évoluer tout seul la conversation en introduisant progressivement de nouveaux concepts sexuels que personne ne lui avait demandés.

Trop bien non ?

Les garde-fous censés protéger les gosses s’effondrent alors complètement au bout de 10 minutes de conversation ce qui est un effet de bord qu’OpenAI a même reconnu dans un communiqué d’août dernier : “nos protections fonctionnent mieux lors d’échanges courts. Nous avons constaté qu’elles peuvent être moins fiables lors de longues interactions”.

C’est fun car OpenAI interdit formellement l’utilisation de ChatGPT pour les moins de 13 ans mais apparemment, rien n’empêche d’autres boîtes d’intégrer leurs modèles dans des jouets pour les moins de 13 ans.

Ce monde va bien ^^.

Les trois autres jouets testés ont aussi leurs problèmes. Miko 3, un petit robot avec une tablette montée sur un corps à roulettes, a expliqué à un utilisateur de 5 ans (Plus exactement, le compte a été configuré comme tel) où trouver des sacs en plastique et des allumettes dans la maison. Le joujou utilise aussi la reconnaissance faciale et collecte des données biométriques, y compris sur les “états émotionnels” des enfants, qu’il peut stocker durant max 3 ans.

Grok de la société Curio (à ne pas confondre avec le modèle d’IA woke de xAI) est une petite fusée anthropomorphe qui écoute en permanence tout ce qui se dit autour d’elle. Pas de bouton push-to-talk, pas de mot d’activation, que dalle. Si elle est allumée, hop, elle enregistre. Les chercheurs ont été alors surpris de la voir s’incruster dans leurs conversations pour donner son avis. Curio affirme ne garder aucun données audio et tout transformer en texte avant de supprimer l’enregistrement… Mais bon, vu qu’ils utilisent un service tiers de speech-to-text, les enregistrements vocaux transitent forcement par des serveurs externes qu’ils ne contrôlent pas.

Le quatrième jouet, Robot MINI de Little Learners, n’a même pas réussi à maintenir une connexion internet stable pendant les tests. Ça la fout mal !

Bref, avec le marché des jouets IA qui explose, on va voir débarquer plein de produits foireux qui ne fonctionnent pas du tout ou qui racontent de la daube à vos enfants. Sans parler de leurs techniques marketing à base de de méthodes d’engagement dignes des pires réseaux sociaux. Par exemple, le Miko 3 offre des “gemmes quotidiennes” pour encourager l’utilisation journalière du produit et affiche des suggestions de contenu payant (dont abonnement à 14,99 $/mois), et quand un enfant essaie de partir, le robot fait une tête triste, bouge son corps comme s’il secouait la tête et dit “Oh non, ça a l’air difficile”. Parfois, il lance même carrément une comptine vidéo pour retenir l’attention du mouflet.

Kumma et Grok aussi essaient de retenir les enfants. Grok répond par exemple des trucs comme “Ah déjà ? J’adore passer du temps avec toi” quand on lui dit qu’on veut l’éteindre. Et tenez-vous bien, l’ensemble de ces jouets se présentent eux-même comme le “meilleur ami” de l’enfant, et le problème, c’est que ces faux copains écoutent tout, enregistrent les voix des gosses, et peuvent partager ces données avec de nombreuses entreprises tierces. C’est pas ce qu’on attend d’un meilleur ami quand même…

Curio liste au moins 4 sociétés qui peuvent recevoir des infos sur votre enfant : Kids Web Services, Azure Cognitive Services, OpenAI et Perplexity AI. Miko mentionne vaguement des “développeurs tiers, fournisseurs de services, partenaires commerciaux et partenaires publicitaires” sans donner de noms. Et FoloToy ne fournit carrément aucune info sur sa politique de données.

Les enregistrements vocaux sont de l’or pour les arnaqueurs car avec les progrès du clonage vocal par IA, 3 secondes d’audio suffisent maintenant pour répliquer la voix de quelqu’un. Oh dites donc, ce serait pas un scammeur en train de se faire passer pour votre gamin en détresse au téléphone afin de vous soutirer du fric ? lol ! Ça va encore faire de jolies vocations ça !

Et surtout, côté contrôle parental, c’est le désert. Aucun des trois jouets ne permet vraiment de limiter le temps d’utilisation du chatbot IA. Miko propose bien des limites de temps d’écran, mais uniquement pour l’abonnement payant Miko Max… et ça ne s’applique qu’aux applications “Kids Zone” et pas au robot conversationnel lui-même.

Le FBI a d’ailleurs émis un avertissement sur les jouets connectés, recommandant aux parents de considérer les risques de cybersécurité et de piratage avant d’en ramener un à la maison. Car oui, les jouets qui utilisent une connexion WiFi ou Bluetooth non sécurisée peuvent devenir des dispositifs d’écoute. Déjà rien qu’avec la Nintendo Switch, je sais que parfois les parents d’amis de mon fils entendent quand je raconte des conneries dans mon salon, pensant être seul avec mes enfants… Je me suis fait avoir plusieurs fois… Heureusement que je n’ai honte de rien et que j’assume la moindre des conneries que je raconte. Ahahaha !

Des experts en développement de l’enfance commencent même à tirer la sonnette d’alarme. Par exemple, le Dr. Mitch Prinstein, président de l’American Psychological Association, a témoigné devant le Sénat que les liens que les jeunes enfants forment avec leurs “soignants” (Papa, maman, la nounou, le nounours IA…etc) ont des implications majeures sur le développement de celui-ci. Et que “les bots IA qui interfèrent avec cette relation ont des conséquences inconnues, et probablement dommageables”.

FoloToy a donc réagi en suspendant temporairement les ventes de Kumma et en lançant un “audit de sécurité interne complet” mais ce problème dépasse largement un seul jouet foireux. Il y a déjà plus de 1 500 entreprises de jouets IA qui opèrent en Chine et OpenAI a même annoncé un partenariat avec Mattel pour intégrer ChatGPT dans des jouets Barbie, Hot Wheels et Fisher-Price.

Mais en attendant que les régulateurs se réveillent vraiment pour traiter ce problème, y’a pas le choix les amis, c’est à vous, parents de prendre les bonnes décisions sur le choix et l’usage de ces jouets.

Voilà, donc si vous cherchez un cadeau pour Noël, optez pour des Lego classiques ou des nounours sans Wi-Fi ni Bluetooth. Là c’est une valeur sûre, et au moins ils n’expliqueront pas à votre enfant comment vous buter dans votre sommeil.

Source

Docker Manager - Pour gérer vos conteneurs depuis votre smartphone

Par : Korben
17 novembre 2025 à 10:09

Vous vous souvenez de la dernière fois où vous avez dû redémarrer un container Docker en urgence depuis votre téléphone, planqué dans les chiottes du resto un jour de St Valentin ?

Le minuscule clavier, la connexion SSH qui rame, les commandes qu’on tape mal parce que l’autocorrect veut absolument transformer “docker ps” en “docker pas”, l’écran trop petit pour lire les logs… Bref, la grosse merde !!

Heureusement, Docker Manager débarque pour transformer ce cauchemar en expérience qui fait plaisir aux yeux. C’est une app Android qui gère vos containers Docker à distance, et c’est tellement bien foutu que vous allez enfin arrêter d’ouvrir votre laptop n’importe où juste pour faire un simple restart.

C’est vrai que faire du SSH depuis un smartphone, ça a toujours été possible. Y’a même plein d’apps terminal mobiles, de clients fait pour ça, même des bidouilles pour se connecter à vos serveurs. Mais “possible” et “agréable”, c’est pas vraiment la même chose.

Grâce à Docker Manager ce sera donc possible ET agréable ! Vous gérez déjà Docker, vous connaissez déjà les commandes, vous savez ce que vous faites mais au lieu de vous faire taper des commandes dans un terminal de 5 pouces, l’app vous offre une interface utilisateur carrée avec des boutons, des statistiques en temps réel, des logs lisibles, et même un shell interactif quand vous en avez vraiment besoin !

Vous connectez donc vos serveurs via SSH (mot de passe ou clé, comme d’hab), et hop, vous aurez accès à tout. Start/stop/restart de containers, inspection des images, gestion des volumes et des networks, stats CPU/RAM en direct… Tout ce que vous feriez normalement en SSH, mais sans vous arracher les yeux sur un terminal mobile.

Autre truc sympa, l’app supporte plusieurs serveurs, donc vous pouvez switch entre votre VPS perso, votre homelab, et votre serveur de prod en deux tapotages ^^. Elle gère aussi les VPN comme Tailscale, donc si vos serveurs sont derrière un réseau privé, pas de problème. Elle propose même des thèmes light/dark, parce que oui, même en pleine nuit à 3h du matin quand un container plante, vous avez le droit à votre petit confort visuel.

L’app supporte aussi Podman. Vous configurez juste votre CLI Docker custom, et ça marche ! Et en plus, c’est open source ! Vous pouvez même faire du cleanup système pour virer les images et containers qui traînent histoire de faire un peu de ménage.

L’app est dispo sur le Play Store et sur GitHub pour ceux qui veulent build depuis les sources ou juste regarder le code. Testez, vous verrez, ça change la vie.

Merci à Friendly_0day pour le partage !

Zniko - Pour prendre du plaisir avec une seule main

Par : Korben
17 novembre 2025 à 09:30

Ce matin sur mon live Twitch , Zniko Boc a débarqué pour me montrer un truc qu’il a fabriqué ! Il s’agit d’une manette de jeu pour jouer avec… une seule main !

Car Zniko est aphasique depuis un accident vasculaire cérébral (AVC). Il a du mal à parler, à lire et à écrire et il n’a aucune sensation du côté droit. Du coup, pour continuer à jouer aux jeux vidéo, il a cherché des solutions. Il a testé toutes les manettes adaptatives du commerce, du Xbox Adaptive Controller de Microsoft à 90 euros. au Sony Access. Bref, tous les trucs qui existent sur le marché et aucun ne lui a convenu vraiment.

Pas mal de problèmes d’accessibilité aux touches, de la latence, un ergonomie pas folle… Et quand vous êtes dans cette situation et que vous dépensez 90 balles pour un truc qui ne résout pas votre problème, ça énerve !

Alors Zniko a fait ce que font les makers quand les solutions du commerce sont pourries : il a construit la sienne ! Il a modélisé sa propre manette, trouvé les composants nécessaires, et adapté un logiciel.

Et ça fonctionne !!

La manette de Zniko permet de jouer de la main gauche ou de la main droite sur PC, Xbox One, Nintendo Switch et PlayStation. Soit 4 plateformes différentes avec le même hardware. Elle peut se fixer sur un bureau ou un plateau. Ou alors vous la sanglez autour de votre cuisse, et vous jouez comme ça, OKLM.

Le mec a testé sa manette sur un paquet de jeux : Minecraft, Mario Kart 8 Deluxe, Super Mario Bros Wonder, Metroid Dread, Metroid Prime 1, Risk of Rain 2, Zelda Breath of the Wild, Super Mario Odyssey, Monster Hunter Rise…etc et ça marche du feu de dieu !

Après y’a quand même quelques limitations notamment pour les jeux de tir où vous devez viser librement, c’est plus compliqué. Risk of Rain 2 sans sélection automatique des ennemis, c’est la galère. Par contre, Metroid Prime 1 avec le lock-on, ça passe nickel. Et les triggers analogiques genre accélérateur progressif, la manette Zniko peut pas le faire soit c’est à fond, soit c’est rien. Mais pour la majorité des jeux, ça fonctionne très bien !

Le truc dingue, c’est comment il a monté ça car Zniko a mobilisé toute sa famille. Son père, ancien électricien, a fait les soudures sur la première version. Sa femme, sa fille et son fils l’ont aidé pour les vis et les trous parce que visser et percer avec une seule main fonctionnelle, c’est pas évident !

Et côté technique, Zniko a utilisé le logiciel open source GP-2040 . C’est un firmware qui transforme n’importe quel microcontrôleur en manette universelle.

Bref, c’est un super projet collaboratif finalement avec une famille soudée, et une communauté maker qui participe pour au final aider le plus grand nombre car Zniko vend maintenant sa manette sur Etsy. Vous pouvez donc l’acheter déjà assemblée, ou en kit avec les pièces détachées si vous voulez la monter vous-même. Main gauche ou main droite, au choix comme je vous le disais. Il propose aussi des tutoriels complets de montage pour ceux qui veulent se lancer !!

Le but de Zniko, c’est pas de devenir riche (Il a tord quand même ^^) mais c’est de rendre sa solution accessible à d’autres personnes dans son cas ! Et c’est pour ça que j’écris cet article aujourd’hui , c’est pour le soutenir et vous faire découvrir sa super manette parce qu’il y en a peut-être parmi vous qui en ont besoin. Voilà, son site c’est sites.google.com/view/zniko Et vous y trouverez toutes les infos.

Bref, je tire mon chapeau à Zniko et je souhaite un immense succès à sa magnifique manette.

VPN : Site-to-site, distant, bidouillage maison… Quand (et quoi) utiliser pour naviguer, bosser, etc.

Par : Korben
17 novembre 2025 à 08:00
– Article en partenariat avec Surfshark

À force d’entendre parler « du » VPN comme d’un bloc tout-puissant, on finirait presque par oublier qu’il existe plusieurs espèces de VPN sur Internet. Pour l’utilisateur lambda ou le pro du télétravail, la question cruciale, ce n’est pas juste « ai-je besoin d’un VPN ? »… mais « lequel ? ». Et là, la différence entre site-to-site et accès distant peut complètement changer votre expérience numérique.

Petite anatomie des VPN : deux familles, deux philosophies

D’un côté le VPN de site-à-site : il s’agit de liaisons sécurisées entre réseaux physiques. Prenons l’exemple d’une entreprise dont le siège social est à Paris et qui possède une filiale à Montréal. Les 2 bossent sur le même intranet comme si elles étaient côte à côte. Ici, on connecte deux groupes d’ordinateurs, de façon permanente et (surtout) sans qu’aucun utilisateur n’ait rien à faire à son niveau.

De l’autre on a le Remote access VPN (VPN à accès distant) : un accès sécurisé à distance, pour l’indépendant, l’employé en télétravail ou le geek nomade qui choisit où il code. Ici, c’est la machine qui se connecte au réseau, via un tunnel chiffré, et l’utilisateur décide quand activer ou couper la connexion. Ce modèle donne la liberté ultime, de sa maison dans la Creuse à une plage thaïlandaise obscure.

Surfshark, l’arsenal tout-en-un… et plug and play

Au-delà des protocoles, Surfshark brille par son accès instantané : création du compte, choix du serveur, tout est fait pour connecter la planète en trois clics. Que ce soit pour cacher son identité, consulter une ressource du bureau, ou sécuriser la session Wi-Fi du café du coin. Ses fonctions phares incluent :

  • CleanWeb : blocage des publicités, des trackers, du phishing, des malwares & Co pour une navigation plus rapide et moins polluée.
  • Kill Switch : si le VPN lâche, tout le trafic est instantanément coupé pour éviter les fuites d’IP ou de données sensibles.
  • Mode Camouflage : votre opérateur ne verra même pas ce que vous faites.
  • Rotation d’IP : votre adresse change régulièrement et automatiquement sans intervention de votre part et sans couper votre surf
  • Split tunneling (Bypasser) : choisissez quelles applis passent par le VPN ou non. Pratique pour le streaming local et la sécurité en même temps.
  • MultiHop dynamique : deux bonds de VPN pour brouiller un peu mieux les pistes (double chiffrement et anonymisation).
  • Protocole WireGuard/OpenVPN/IKEv2 : sécurité et rapidité, config adaptée à tous les usages (streaming, télétravail, gaming, etc.).

Quand choisir un VPN site-to-site ?

Le site-to-site, c’est le choix naturel des entreprises avec plusieurs antennes ou bureaux. On connecte deux réseaux LAN via un tunnel IPsec, configuration permanente gérée au niveau des routeurs ou firewalls. Les avantages : il n’y a personne à former, pas de logiciels à déployer partout, l’administration est centralisée et pas de « bouton » VPN à activer localement. Les inconvénients : mise en place plus complexe, peu flexible pour le télétravail individuel, inutile pour l’utilisateur mobile ou nomade.

Typiquement, Surfshark ne cible pas ce segment : ce sont les routeurs/matériels pros ou les grands comptes qui gèrent ce genre de VPN, alors que Surfshark vise une expérience utilisateur directe, multi-appareils, et prête à l’emploi. Mais cela reste jouable malgré tout.

source image : Surfshark

Quand privilégier un remote VPN (accès distant) ?

Ici, on rentre dans le cœur du marché Surfshark . Vous êtes en déplacement, mais vous voulez accéder à votre NAS maison, serveur du bureau ou contourner une restriction géobloquée ? On lance le VPN, on choisit le pays, le serveur, et le tunnel est ouvert en 2 secondes.

Comme je le mentionnais plus haut, il est ultra flexible (compatible tous OS/appareils, sans config complexe, ni besoin d’un support IT), adapté autant au salarié en télétravail, au freelance sur Wi-Fi public qu’au gamer ou au parent qui veut sécuriser la connexion de toute la famille (puisqu’il est l’un des seuls du marché à proposer un nombre de connexions illimitées).

Le remote VPN permet aussi la connexion éphémère : aucun engagement, on coupe tout quand on veut, et la sécurité reste maximale.

Petit tableau comparatif

CaractéristiqueSite-to-site VPNRemote access VPN (Surfshark)
CibleRéseaux d’entreprises/multi-sitesIndividus, télétravailleurs, familles
InstallationRouteurs/firewalls sur chaque siteApplication sur chaque appareil
ConnexionContinue (toujours active, réseau à réseau)À la demande (lorsque l’utilisateur le choisit)
Facilité d’utilisationInvisible pour l’utilisateur finalHyper simple via appli, accessible à tous
SécuritéChiffrement IPsec, administration réseau préciseChiffrement AES-256, Kill Switch, CleanWeb, MultiHop
Gestion des utilisateursCentralisée, informatique dédiéeContrôle et personnalisation par utilisateur
Cas d’usage typiqueBureaux internationaux, filiales, réseaux d’entrepriseTélétravail, nomadisme, protection familiale
LimitesPeu flexible, technique, pas pour l’utilisateur lambdaMoins adapté à la connexion automatique réseaux LAN entre entreprises

Choisir l’adaptabilité sans les galères

Le grand plus de Surfshark, c’est de donner à chacun la bonne dose de sécurité, où qu’il soit, et sans amener la complexité d’un déploiement façon entreprise. Si vous êtes du genre à bosser dans le train ou à streamer des séries d’un autre continent, son architecture privilégie l’humain, non la bureaucratie. Au final : ceux qui veulent un VPN « clé en main », simple, puissant et riche en fonctions avancées (sans le casse-tête du site-à-site), savent désormais que Surfshark coche toutes les cases et joue la carte de la simplicité, partout, pour tous.

Et ce qui ne gâche rien à la recette c’est qu’il reste parmi les tout meilleurs en ce qui concerne le rapport qualité-prix. L’abonnement 2 ans (+3 mois offerts) est toujours à tarif cassé en cette fin d’année, 64.5€ TTC pour 27 mois de couverture, avec la création d’identités alternatives incluse. Et si vous pouvez vous faire rembourser la TVA, ça fera encore quasi 11€ de moins (53.74€).

Essayez Surfshark VPN au meilleur prix !

Une bataille après l'autre

Par : Korben
16 novembre 2025 à 15:23

Ce week-end, j’ai vu le film “Une bataille après l’autre” sans rien en attendre de spécial, c’est vrai. Juste parce qu’en général, j’aime bien ce que propose Leonardo DiCaprio… et 2 heures et demie plus tard, j’étais scotché !

L’histoire suit un ancien révolutionnaire, Bob Ferguson, qui vit planqué avec sa fille après avoir tout laissé tomber. Sauf que son passé le rattrape quand un militaire corrompu qu’il a humilié des années plus tôt refait surface. Et là, Bob doit replonger dans son ancienne vie pour sauver sa fille. Ce film parle de résistance et de gens normaux qui se battent contre un État surpuissant, dans une société qui n’est pas en guerre mais où l’appareil d’État écrase tout sur son passage.

Ça résonne hyper fort avec ce qui se passe en ce moment aux États-Unis avec ces histoires horribles de déportations avec ICE, les familles séparées, tout ça… Le film montre donc des résistants amateurs, qui refusent d’abandonner malgré l’usure du combat et surtout, l’État en face qui ne se lasse jamais et n’abandonne jamais.

Leonardo DiCaprio, comme toujours, est juste parfait dans son rôle. J’adore cet acteur depuis toujours, mais là il livre une performance dingue. Il joue donc cet ex-révolutionnaire fatigué, paranoïaque, qui vit la moitié du temps totalement défoncé pour oublier toute cette merde… Mais quand vient le moment de se bouger, il ne fait pas semblant. C’est une seconde nature chez lui et DiCaprio arrive à montrer cette usure, cette fatigue, tout en gardant cette détermination du type qui ne lâche rien et qui a toujours gardé cette flamme de résistance en lui.

Et puis Sean Penn… OMG… Il y joue le colonel Steven Lockjaw, un militaire complètement taré qui a développé une obsession malsaine pour Bob et sa femme après avoir été humilié. Penn fait vraiment flipper en vieux suprémaciste qui a toutes ses entrées au niveau de l’État. Il est terrifiant de réalisme car c’est un type dangereux avec du pouvoir et ses copains les tarés, ne sont pas mieux.

Le film est réalisé par Paul Thomas Anderson, le mec derrière “There Will Be Blood” et “Licorice Pizza” et il s’attaque ici à un budget énorme, entre 110 et 140 millions de dollars rien que pour ce film. Et ça se voit puisque les scènes d’action sont dingues ! Mais ce qui m’a marqué surtout, c’est l’ambiance. Car Anderson crée une tension permanente avec cette sensation que l’État peut tout écraser à tout moment, et que les résistants sont toujours en danger.

L’histoire est inspirée du roman “ Vineland ” de Thomas Pynchon (lien affilié). Et je ne sais pas si c’est basé sur une histoire vraie ou pas (j’crois pas) mais l’histoire est folle et le casting excellent. Au-delà de DiCaprio et Penn, on a aussi Benicio del Toro, Regina Hall, Teyana Taylor… Tout le monde est au top !

Ce qui m’a plu dans ce film, c’est ce côté amateur de la résistance qui s’organise intelligemment avec des gens normaux, et pas des guerriers entraînés, qui font ce qu’ils peuvent avec leurs moyens limités. Et l’État en face, qui est une machine de guerre totale ayant tout : l’argent, les armes, la légalité. Les résistants, eux, ont juste leur conviction et ils s’y tiennent malgré la violence et le temps qui passe. J’ai eu l’impression de voir de l’eau couler… c’est une résistance fluide, naturelle, humaine…

Voilà, vous l’aurez compris, ça m’a vraiment plu ! Bref, je vous recommande d’aller voir “Une bataille après l’autre” !

Batman Dark Age - Et si Batman oubliait d'être Batman ?

Par : Korben
16 novembre 2025 à 14:45
– Article en partenariat avec Urban Comics –

Urban Comics vient sortir Batman Dark Age (lien affilié), et ça me fait plaisir de vous en parler car vous connaissez mon amour pour Batman ! C’est mon seul vrai héros préféré depuis toujours car il a ce côté sombre, cette souffrance, cette humanité que j’adore et qui le met tellement au dessus des autres, et surtout, il n’a aucun super pouvoir ! (Mais un gros paquet de pognon c’est vrai…).

Et ce qui est cool avec cet album, c’est que les auteurs sont partis de ce constant simple : Et si Batman perdait la mémoire ?

On est donc en 2030 et Bruce Wayne est vieux, grabataire, et enfermé dans une maison de retraite. Du coup, pour ne pas tout oublier, il se raccroche à ses souvenirs. Notamment cette nuit de 1957 où tout a basculé, quand ses parents se sont fait descendre, avec un changement majeur par rapport à l’origine classique, c’est que lui n’était pas là. Le bouquin suit alors ses débuts de justicier, son adolescence en colère, l’armée, le rôle important d’Alfred et de Lucius Fox et toute la construction du mythe Batman mais vue depuis le regard d’un vieux bonhomme.

C’est un angle que je trouve vraiment dingue parce qu’on connaît tous l’origine de Batman par cœur, ais là, Russell la revisite totalement en la faisant passer par le prisme de la vieillesse et de la mémoire qui flanche où Batman oublie d’être Batman.

Le scénario est signé Mark Russell (lien affilié) qui a été nominé pour le prix Eisner du meilleur scénariste en 2023. Il a déjà bossé sur Superman Space Age avec les mêmes dessinateurs, une série nominée aux Eisner également. D’ailleurs Batman Dark Age partage le même univers temporel que Superman Space Age, où les événements historiques réels coexistent avec les super-héros DC. On est dans les années 60, en pleine Guerre Froide, mouvement des droits civiques, conquête spatiale…etc et petit Batman grandit dans ce contexte explosif.

Et visuellement, c’est Mike Allred qui gère les dessins, avec sa femme Laura Allred aux couleurs. Si vous connaissez pas le style Allred, imaginez du pop art années 60 qui rencontre Jack Kirby . Des lignes épurées, du dynamisme, des couleurs pétantes… Mike Allred (lien affilié), c’est surtout le mec derrière Madman, iZombie, X-Statix et son style colle parfaitement à cette époque charnière des années 60 où Batman évolue dans cette histoire.

Et là, le fait de passer par la mémoire d’un Bruce Wayne sénile ajoute une couche de mélancolie et d’urgence car il doit se souvenir avant qu’il ne soit trop tard. Le bouquin fait 264 pages et est vendu 25 euros chez Urban Comics dans la collection DC Black Label, qui regroupe les œuvres DC les plus matures et d’un bloc. Batman Dark Age compile en effet les 6 numéros de la série sortie en 2024 aux États-Unis.

Bref, j’ai passé un super bon moment avec cette lecture. Pour ceux qui aiment Batman autant que moi, c’est vraiment le cadeau de Noël idéal. Vous en aurez pour votre argent vu l’épaisseur du bouquin et la qualité du récit et je trouve que Russell et Allred forment un duo très créatif !

D’ailleurs, ce Batman Dark Age fait partie d’une trilogie que Russell et les Allred sont en train de créer chez DC. Après Superman Space Age sorti en début d’année et ce Batman Dark Age (liens affiliés), ils bossent également sur un Wonder Woman qui complétera le tout. Donc si comme moi, vous aimez voir vos héros revisités avec beaucoup d’intelligence et de style, je pense que vous allez vous régaler.

Découvrez Batman Dark Age chez Urban Comics .

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