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Une faille Spotlight vieille de 10 ans permet toujours de voler vos données sur Mac

Par : Korben
18 septembre 2025 à 15:08

Si vous êtes sous Mac, je pense que comme moi, vous passez votre temps à chercher des fichiers ou lancer des applications avec Spotlight… Si vous ne connaissez pas cet outil, c’est un truc super pratique d’Apple qui indexe tout votre disque dur pour vous faire gagner du temps. Command+Espace, trois lettres tapées, et hop, votre document apparaît. Pratique, non ?

Sauf que voilà, depuis presque 10 ans maintenant, ce même Spotlight peut servir de cheval de Troie pour siphonner vos données les plus privées. Et le pire, c’est qu’Apple le sait et n’arrive toujours pas à vraiment colmater la brèche.

Patrick Wardle, le chercheur en sécurité derrière plusieurs outils populaires comme LuLu , vient d’expliquer sur son blog Objective-See une technique ahurissante qui permet à un plugin Spotlight malveillant de contourner toutes les protections TCC de macOS. Pour info, TCC (Transparency, Consent and Control), c’est le système qui vous demande si telle application peut accéder à vos photos, vos contacts, votre micro… Bref, c’est censé être le garde du corps de votre vie privée sous Mac.

Alors comment ça marche ?

Hé bien au lieu d’essayer de forcer les portes blindées du système, le plugin malveillant utilise les notifications Darwin comme une sorte de morse numérique. Chaque byte du fichier à voler est encodé dans le nom d’une notification (de 0 à 255), et un processus externe n’a qu’à écouter ces notifications pour reconstruire le fichier original, octet par octet. C’est du génie dans sa simplicité !

Ce qui rend cette histoire encore plus dingue, c'est que cette vulnérabilité a été présentée pour la première fois par Wardle lui-même lors de sa conférence #OBTS v1.0 en 2018. Il avait déjà montré comment les notifications pouvaient permettre aux applications sandboxées d'espionner le système.

Plus récemment, Microsoft a “redécouvert” une variante de cette technique cette année et l’a baptisée “ Sploitlight ”. Ils ont même obtenu un joli CVE tout neuf (CVE-2025-31199) pour leur méthode qui consistait à logger les données dans les journaux système. Apple a corrigé cette variante dans macOS Sequoia 15.4… mais la méthode originale de Wardle fonctionne toujours, même sur macOS 26 (Tahoe) !

Et sinon, savez-vous ce que ces plugins peuvent voler exactement ?

Il y a notamment un fichier bien particulier sur votre Mac, caché dans les profondeurs du système, qui s’appelle knowledgeC.db. Cette base de données SQLite est littéralement le journal intime de votre Mac. Elle contient tout :

  • Quelles applications vous utilisez et pendant combien de temps
  • Vos habitudes de navigation web avec Safari (historique détaillé, fréquence des visites, interactions)
  • Quand vous branchez votre téléphone
  • Quand vous verrouillez votre écran
  • Vos trajets en voiture avec CarPlay
  • Vos routines quotidiennes et patterns comportementaux

C’est le genre de données qui raconte votre vie mieux que vous ne pourriez le faire vous-même. Et avec les nouvelles fonctionnalités d’Apple Intelligence dans macOS Tahoe, cette base de données alimente directement l’IA d’Apple pour personnaliser votre expérience.

Avec ce fichier, quelqu’un pourrait non seulement voir ce que vous faites maintenant sur votre Mac, mais aussi reconstituer vos habitudes des 30 derniers jours. À quelle heure vous commencez votre journée, quelles apps vous lancez en premier, combien de temps vous passez sur tel ou tel site… C’est le rêve de n’importe quel espion ou publicitaire, et c’est accessible via une simple vulnérabilité Spotlight.

Apple a bien sûr essayé de corriger le tir. Dans macOS 15.4, ils ont ajouté de nouveaux événements TCC au framework Endpoint Security pour mieux surveiller qui accède à quoi. Ils ont aussi corrigé la variante découverte par Microsoft (CVE-2025-31199).

Mais… la vulnérabilité de base présentée par Wardle fonctionne toujours sur macOS 26 (Tahoe), même en version Release Candidate avec SIP activé ! C’est comme ajouter une serrure supplémentaire sur la porte alors que tout le monde passe par la fenêtre depuis 10 ans.

Wardle a une idée toute simple pour régler définitivement le problème : Apple pourrait exiger une notarisation pour les plugins Spotlight, ou au minimum demander l’authentification et l’approbation explicite de l’utilisateur avant leur installation. Actuellement, n’importe quel plugin peut s’installer tranquillement dans ~/Library/Spotlight/ et commencer à espionner vos données, sans même nécessiter de privilèges administrateur.

Alors bien sûr, avant que vous ne couriez partout comme une poule sans tête, il faut relativiser :

  1. Cette attaque nécessite un accès local à votre système - on ne parle pas d’une vulnérabilité exploitable à distance
  2. Il faut qu’un malware ou un attaquant installe d’abord le plugin malveillant sur votre Mac
  3. La “bande passante” est limitée - transmettre octet par octet n’est pas très efficace pour de gros fichiers
  4. macOS affiche une notification quand un nouveau plugin Spotlight est installé (même si cette alerte peut être contournée)

Ça fait quand même quelques conditions… mais le fait que cette faille existe depuis près de 10 ans et fonctionne toujours sur la dernière version de macOS reste préoccupant.

Cette histoire nous rappelle que les outils les plus dangereux sont souvent ceux auxquels on fait le plus confiance… Wardle fournit même un proof-of-concept complet sur son site pour que la communauté puisse tester et comprendre le problème. Espérons qu’Apple prendra enfin cette vulnérabilité au sérieux et implémentera les mesures de sécurité suggérées.

En attendant, restez vigilants sur les applications que vous installez et gardez un œil sur les notifications système concernant l’installation de nouveaux plugins Spotlight !

Oboe - Une plateforme d'apprentissage par IA qui vous génère un cours en quelques secondes

Par : Korben
15 septembre 2025 à 09:11

Vous vous souvenez d’Anchor, cette plateforme qui avait permis de simplifier la création de podcasts avant de se faire racheter par Spotify pour 150 millions de dollars ? Eh bien ses créateurs, Nir Zicherman et Michael Mignano, sont de retour avec un nouveau projet qui pourrait bien changer l’apprentissage en ligne. Leur nouvelle création s’appelle Oboe et permet de créer des cours éducatifs personnalisés en quelques secondes grâce à l’IA.

Une fois sur Oboe, vous tapez un prompt du genre “Histoire de l’IA”, “Comment réaliser des pâtisseries” ou même “Préparer mon déménagement au Japon” et hop, Oboe vous génère instantanément un cours complet adapté à vos besoins. C’est le premier outil d’apprentissage généralisé par IA qui permet vraiment de créer des formations sur n’importe quel sujet, d’une manière plus personnalisée et efficace que tout ce qui existe aujourd’hui.

Mon cours sur les échecs

Ce qui rend Oboe vraiment intéressant, c’est son architecture multi-agents développée from scratch. Sur TechCrunch , Zicherman explique que leur système fait tourner plusieurs agents IA en parallèle qui s’occupent de tout : développer l’architecture du cours, vérifier les informations de base, écrire le script pour les podcasts, récupérer des images pertinentes sur Internet et même auditer le contenu pour garantir sa qualité et son exactitude. Tout ça en quelques secondes chrono.

Au lancement, Oboe propose déjà 9 formats de cours différents ( Cours classique, épisode de podcast, points clés à retenir, livre audio, FAQ, flashcards, quiz, etc…) capables de couvrir des domaines aussi variés que les sciences, l’histoire, les langues étrangères, l’actualité, la pop culture ou même la préparation aux changements de vie selon ce que vous lui demandez. Chaque cours combine du texte, des visuels, des conférences audio, des quiz interactifs et même des jeux. Vous avez deux modes audio disponibles : un format de conférence traditionnelle ou une expérience plus conversationnelle façon podcast, un peu comme NotebookLM de Google.

Le nom “Oboe” n’a pas été choisi au hasard. Il s’inspire de la racine du mot japonais qui signifie “apprendre”. Une jolie référence qui colle parfaitement à leur mission de rendre l’humanité plus intelligente. Encore faudrait-il qu’elle souhaite “apprendre”, cette humanité…

Niveau business model, Oboe adopte une approche freemium assez classique. Vous pouvez créer jusqu’à 2 cours par mois et si vous voulez aller plus loin, deux forfaits payants sont disponibles : Oboe Plus à 12$/mois pour 30 cours supplémentaires et Oboe Pro à 32$/mois pour 100 cours.

Au lieu d’avoir des cours statiques créés par des experts et consommés passivement, Oboe permet à chacun de générer instantanément du contenu éducatif ultra-personnalisé, comme un prof particulier capable de créer un programme sur mesure en temps réel, quel que soit le sujet qui vous intéresse.

Perso, j’ai testé et j’ai trouvé les 2 formations que ça m’a généré de très bonne qualité. Et si vous creusez un peu sur Google, vous pouvez aussi trouver certains cours générés par d’autres utilisateurs : inurl:https://oboe.fyi/courses/

Quand on voit la qualité de ce que peuvent générer les IA aujourd’hui, l’idée d’avoir une plateforme capable de créer des cours complets et structurés en quelques secondes, c’est assez cool, surtout avec leur système multi-agents qui vérifie la qualité et l’exactitude des informations. Ça pourrait vraiment changer les choses dont on apprend de nouvelles compétences ou dont on explore de nouveaux sujets.

Reste maintenant à voir si Oboe réussira à s’imposer face aux géants de l’éducation en ligne mais avec l’expérience des fondateurs, ils ont clairement quelques atouts dans leur manche.

Rocket-inspired 3D Printed Plant Pot Launches Playful Style for Indoor Gardens

Par : JC Torres
2 mai 2025 à 14:20

If you’ve dived into indoor gardening recently, you’re probably no stranger to the endless parade of pots and planters on the market. From starkly minimalist ceramics to high-tech self-watering planters, there’s no shortage of options for every plant lover. Still, so many of these designs play it safe, focusing on pure function or understated looks. Sometimes, your green space just needs a little extra lift-off.

That’s where the RocketPot comes in, ready to propel your plant collection to new heights, literally and figuratively. This rocket-inspired plant pot is all about personality, standing out with a retro-futuristic design that looks straight out of a sci-fi adventure. With RocketPot, your favorite succulent graduates from being a houseplant into a brave explorer, charting new territory from your windowsill or desk.

Designer: HpInvent

The pot’s playful design starts with its three-legged base, giving the whole piece a stable yet dynamic, ready-for-launch stance. The “capsule” top sits right above the “engine” module, so watering, cleaning, and repotting are easier than ever. This two-part construction means you can care for your plants without fuss or mess, and the removable design adds to the fun of assembling your own tiny rocket.

RocketPot doesn’t skimp on the details, either. Look closely and you’ll spot vent-like grooves and sleek, fin-shaped legs—clear nods to classic sci-fi rockets from your favorite movies or cartoons. These touches turn the planter into a little work of art, perfect for anyone who wants their decor to tell a playful story.

Of course, it’s not all about looks. The base includes a well-designed drainage tray, featuring a starburst pattern that keeps roots healthy and your shelves dry. Whether you’re nurturing herbs, succulents, or small leafy plants, RocketPot is available in several sizes to suit any greenery you want to launch into your indoor universe.

For plant fans with a love of space, design, or just a good sense of humor, RocketPot lets you show off your love for growing things in the most imaginative way. It transforms the humble plant pot into a little mission to spark joy, creativity, and maybe even a few conversations whenever friends come over. With RocketPot, your indoor garden can finally reach for the stars, figuratively only, of course.

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Pipedrive Review: Features, Pricing, Pros & Cons

27 février 2025 à 12:06
Explore this Pipedrive review for an extensive breakdown of its features and capabilities, and discover how this CRM compares to other tools.

Capsule CRM Review (2024): Features, Pricing, Pros and Cons

8 octobre 2024 à 13:30
Capsule CRM helps users attract and manage leads, track sales, and build ongoing relationships with customers. Learn more about Capsule CRM with this in-depth review.

7 Best Enterprise CRM Systems For Your Business in 2024

23 septembre 2024 à 16:30
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How to make Clay Pottery look like Cardboard

Par : Sarang Sheth
19 août 2024 à 19:15

Inspired by the designs of Jacques Monneraud, YouTuber Mia Mueller decided to put her skills to the test, making pottery that mimics the delicate, craft-like feel of corrugated cardboard. While Monneraud’s pieces look fantastic (and probably feel just as incredible to hold), Mueller’s approach actually guides us through the process, helping regular-folk understand the nuances of building clay pieces that look like cardboard. Mueller’s YouTube channel, Pottery To The People, is absolute gold for terracotta/ceramic enthusiasts, and although a lot of her content is centric to traditional use of the potter’s wheel, this particular project took a less conventional approach, but yielded results that look genuinely fantastic! Watch the video above to see how she did it, or just scroll to read more.

Designer: Pottery To The People

Mueller’s attempt at cardboard pottery is a part of her ‘steal like an artist’ video series, where she mimics the styles of pottery artists online. Monneraud’s designs have taken the internet by storm over the last few weeks and it only made sense for Mueller to give it a shot too, to see how easy it was, and whether the resulting pieces were, in fact, functional as pottery goods.

Choosing the right clay was perhaps the most crucial starting step. Different clays take on different hues after firing, so ensuring you’re left with the right cardboard-like color at the end of the firing process is key to nailing that illusion. Mueller used an Indian clay, known for its perfect cardboard-like brown hue.

Once selecting and softening the clay, she took to the potter’s wheel, throwing and shaping the clay in a fairly geometric style. Paper doesn’t bend in complex curves, so Mueller ensured most of her designs had straight lines and sharp edges. Ridges were then ‘stamped’ with the corrugated design, and details like grips, handles, and spouts were given a ridged design using a set of specialized roller-pins with ridges on them.

A few keys to nailing the aesthetic were ensuring the clay dries out significantly before stamping details onto them. Paper isn’t seamless either, so each paper part had to have a distinct start and end, which meant not blending in the edge lines. Even when joining multiple parts together, it’s instinctive to blend them in, making sure the joint is strong. However, cardboard doesn’t ‘blend’ either, so edges where different parts joined had to be left unblended, allowing the edge-line to show. Sure, this results in a fairly weak end-product, but then again, this entire endeavor is an aesthetic-driven one, not a functionality-driven one. The resulting pots are great for looking at, maybe even using as bouquet holders, but aren’t meant for holding water or any liquid. Since they’re unglazed, they’re still incredibly porous and will absorb water too, which means it’s best left displayed on a shelf as a statement piece rather than being put to use.

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The 5 Best AI CRM Software in 2024

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Mapu Speakers bring technology and craftsmanship together

Par : Ida Torres
8 juin 2024 à 19:15

There are people that love to pit technology against art or craftsmanship but those of us who know better know that the two can actually complement each other. There are products and designers out there who seek to fuse the two together and even bring innovation and improvements to the two worlds. One such product is a speaker that uses natural materials and is created by traditional craftspeople.

Designer: Mapu

The Mapu Speakers is a line of speakers that are made from natural materials like clay, wood, cork, and wool and handcrafted by traditional craftsmen in Chile and Portugal The goal is to create a new generation of craftspeople, “building a bridge between ancestral knowledge and technology”. Aside from having quality speakers so you can listen to your music, audiobooks, and podcasts, you also get a piece of art that you can display in your space.

The wooden cones and caps that are in the center of the driveractually optimize the high frequencies so you get a “vivid, spatial, and engaging sound”. The wool is used for the internal acoustic insulation while the leather and cork are also ideal for insulation due to their high tensile strength and heat resistance. The spherical shape of the vessel also adds to the sound quality that you get so you know that it’s not just beautiful but you get a pretty good speaker.

The Mapu Speakers are also 80% biodegradable so that’s another bonus for those who are looking for something pretty different for their speakers. The Mapuguaquén is already sold out on their website but the Mapu Preto and the Mapu Soenga, available in mono and stereo versions. The vessel-like shapes of the speaker line make it pretty attractive even if you don’t know yet the handicraft story behind it.

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