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Aujourd’hui — 3 mai 2024Flux principal

Edward Snowden lance un dernier avertissement sur la confidentialité du Bitcoin

Par : Korben
3 mai 2024 à 12:00

Le célèbre lanceur d’alerte Edward Snowden vient de tirer la sonnette d’alarme sur Twitter. Selon lui, les développeurs de Bitcoin ont intérêt à se bouger les fesses pour intégrer des fonctionnalités de confidentialité au niveau du protocole, sinon ça va sentir le roussi !

Snowden a balancé ça en réponse à une annonce de Wasabi Wallet qui a dû suspendre ses services pour les utilisateurs américains. Eh oui, les autorités US s’attaquent en ce moment à plusieurs projets qui osent protéger un tant soit peu la vie privée des utilisateurs de cryptos. Même Trezor, le célèbre fabricant de hardware wallets, a dû mettre un terme à sa fonctionnalité CoinJoin qui permettait d’anonymiser un peu les transactions.

C’est la suite logique de l’arrestation des fondateurs de Tornado Cash il y a quelques jours que le département de la justice américain (DOJ) accuse carrément de blanchiment d’argent et de complot ! Tout ça parce qu’ils ont développé un outil pour protéger la vie privée des utilisateurs…

Mais c’est la définition même de « service de transmission monétaire » qui pose problème puisque les procureurs US ont décidé de l’étendre à toutes les sauces, même aux développeurs de wallets qui n’ont aucun contrôle direct sur les fonds des utilisateurs. Autant dire que ça fout un sacré bordel.

Coin Center, un groupe de défense des libertés numériques, parle carrément de violation de la liberté d’expression et de la vie privée et estime que la position du DOJ est une interprétation agressive et démesurée de la loi. Même le FBI s’y met en mettant en garde les Américains contre l’utilisation de services non enregistrés.

Alors qu’est ce que ça implique concrètement pour les utilisateurs lambda ? Eh bien, disons que si vous tenez à votre vie privée, il va falloir redoubler de prudence parce que les plateformes qui exigent une vérification d’identité (le fameux KYC) sont de véritables pièges ! Une fois que votre wallet perso a interagi avec l’une d’entre elles, c’est foutu puisque tout votre historique de transactions en plus d’être exposée au grand jour, est forcement lié à votre identité.

Heureusement, il existe encore quelques solutions pour garder un semblant d’anonymat. Les monnaies confidentielles comme Monero ou Zcash par exemple, qui intègrent des mécanismes de confidentialité directement dans leur protocole. Mais attention, même ces outils ne sont pas parfaits et nécessitent de bien savoir ce qu’on fait.

En attendant, on ne peut qu’espérer que les développeurs de Bitcoin et des autres cryptos prennent au sérieux cet avertissement de Snowden et se bougent pour intégrer des fonctionnalités de confidentialité robustes au cœur même des protocoles. Des mécanismes comme les preuves à divulgation nulle de connaissance (zk-SNARKs) pourraient permettre d’avoir une vraie confidentialité au niveau protocolaire.

En tout cas, une chose est sûre : la bataille pour la vie privée est loin d’être gagnée et il va falloir rester vigilants si vous ne voulez pas vous retrouver à poil sur la blockchain !

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Sopwith – Le jeu d’avion rétro culte fête ses 40 ans !

Par : Korben
3 mai 2024 à 07:38

Sopwith, ce nom ne vous dit peut-être rien, mais ce petit jeu d’avion rétro vient tout juste de souffler ses 40 bougies ! Pour l’occasion, je vous propose donc un petit voyage dans le temps, direction 1984.

À l’époque, les ordis avaient encore une drôle de tête. L’IBM PC, sorti 3 ans plus tôt, était le roi de la jungle informatique et c’est dans ce contexte que David L. Clark, un programmeur de génie chez BMB Compuscience, a pondu Sopwith. Le concept était simple mais diablement efficace : vous pilotez un biplan vu de côté, comme dans les bons vieux scrolling shooters, et vous devez exploser un max d’ennemis.

Jusque-là, rien de bien original… Mais Sopwith avait plus d’un tour dans son sac ! Déjà, le jeu était jouable en réseau, via un système appelé Imaginet. Une vraie prouesse technique pour l’époque et niveau gameplay, c’était top puisque le coucou pouvait lâcher des bombes pour démolir les bâtiments ennemis, exécuter des figures aériennes du feu de dieu pour semer ses adversaires, et même récolter des power-ups pour upgrader son arsenal. Le tout avec une maniabilité aux petits oignons et des graphismes hauts en couleurs pour l’époque.

Résultat des courses, Sopwith est vite devenu un classique sur les IBM PC de l’époque. Les geeks s’arrachaient littéralement le jeu, au point que des copies pirates ont commencé à circuler sous le manteau. D’ailleurs, BMB Compuscience n’a jamais vraiment cherché à le commercialiser, préférant s’en servir comme vitrine technologique.

Et vous savez quoi ? 40 ans après, Sopwith est toujours là !

Grâce à SDL, un clone open source du jeu a pu voir le jour et vous pouvez y jouer directement dans votre navigateur ou sur votre Windows, macOS, Linux, BeOS…etc. Et je peux vous dire que les sensations sont intactes et le plaisir de jeu aussi. Si j’abusais, je dirais que ce jeu n’a pas pris une ride. Mais je n’abuse jamais, je sais rester raisonnable comme garçon.

Bref, si vous voulez replonger dans la grande époque des jeux rétro ou simplement découvrir un morceau d’histoire du jeu vidéo, foncez sur Sopwith. C’est gratuit et c’est fun, et si vous voulez en savoir plus sur l’histoire fascinante de ce jeu culte, jetez un œil à cette page rétrospective sur les 40 ans de Sopwith

Les disques durs seraient de plus en plus fiables

Par : Korben
3 mai 2024 à 07:26

Ça faisait un bail que je ne vous avais pas parlé stockage et j’ai reçu dans ma boite mail le dernier rapport de Backblaze sur les taux de panne des disques durs au premier trimestre 2024. Moi, ça m’intéresse toujours du coup, je vais vous faire un petit résumé de ce qu’ils racontent. Pour ceux qui ne connaissent pas, Backblaze c’est le gourou du stockage dans le cloud puisqu’ils ont des milliers et des milliers de disques dans leurs datacenters et publient régulièrement des stats sur leur fiabilité.

Alors, qu’est-ce que ça donne pour ce premier trimestre ?

Déjà, le taux de panne global est en baisse, et passe à 1,41% contre 1,53% au trimestre précédent. C’est plutôt une bonne nouvelle et ça s’explique notamment par le remplacement progressif des vieux disques de 4 To qui commençaient à fatiguer. Le taux de panne annualisé (AFR) des 4 To est ainsi passé de 2,33% à 1,36%. Comme quoi, la retraite, ça a du bon.

Mais le plus intéressant, c’est de regarder les taux par modèle et par fabricant. Et là, on a quelques surprises. D’abord, trois modèles Seagate n’ont eu aucune défaillance sur la période : le 16 To ST16000NM002J, le 8 To ST8000NM000A et le 6 To ST6000DX000. Chapeau bas même s’il faut nuancer un peu car l’intervalle de confiance est encore un peu haut sur les deux premiers. Mais le 6 To avec ses 9 ans de service sans broncher, c’est quand même impressionnant.

Côté déceptions, on retrouve des modèles avec des AFR au-dessus de 3,5%, notamment des Seagate 10 To et 14 To, des Toshiba 14 To et des HGST 12 To. Le pompon du fail revient au Seagate 12 To ST12000NM0007 avec un taux de panne annualisé de presque 13% ! Autant dire qu’il ne fait pas bon avoir ce modèle dans son NAS.

En regardant l’âge moyen de panne, on constate aussi une tendance intéressante. Il est passé de 2 ans et demi en 2023 à 2 ans et 10 mois début 2024. Bon, c’est encore tôt pour crier victoire et dire que les disques deviennent de plus en plus robustes, mais c’est un signal encourageant. D’autant que les modèles « actifs » (ceux encore en prod) ont maintenant une moyenne de 2 ans et 11 mois avant la panne. On se rapproche doucement des 3 ans, psychologiquement ça fait une différence.

Pour info, cette tendance suit ce qu’on appelle la courbe en baignoire (bathtub curve en anglais) qui modélise le taux de panne des disques durs au fil du temps. En gros, il y a pas mal de pannes au début (mortalité infantile), puis ça se stabilise pendant quelques années avant de remonter en fin de vie.

Si on zoome sur les disques hautes capacités, qui nous intéressent le plus car les plus fiables, voici ce qui se dégage :

  • En 12 To, les HGST (Hitachi) sont très fiables mais difficiles à trouver. Et les WD qui les ont remplacés commencent à faire leurs preuves.
  • En 14 To, les WD WUH721414ALE6L4, Toshiba MG07ACA14TA et Seagate ST14000NM001G sont de bonnes options. Les deux autres modèles 14 To par contre, bof bof.
  • En 16 To, le choix est large avec 6 modèles au top, surtout chez WD.

En bonus, le rapport nous livre quelques infos intéressantes :

  • Les 4 To, principalement des Toshiba MD04ABA400V qui ont tiré leur révérence, après des années de bons et loyaux services, ont été remplacés par des petits jeunes de 16 To.
  • Backblaze surveille la température des disques et vire ceux qui dépassent les specs du constructeur. Ils ont ainsi mis 275 disques au piquet ce trimestre. Si ça ce n’est pas du management thermique respecté, je sais pas ce que c’est !
  • Et il y a un groupe de 641 disques « à part », qui n’ont pas assez de jours au compteur pour être statistiquement pertinents. Mais ils les surveillent quand même du coin de l’oeil, des fois qu’un d’eux fasse des étincelles.

Voilà, vous savez tout sur ce rapport ! N’hésitez pas à le consulter, et Backblaze publie toutes les données brutes sur leur site. Vous pouvez jouer avec, faire vos propres analyses, identifier les pépites ou les boulets. C’est toujours intéressant de regarder sous le capot comment se comportent ces petites bêtes de stockage.

+ d’infos ici.

Flowise – Créez des applications LLM sans coder

Par : Korben
3 mai 2024 à 07:00

Ce serait quand même cool si on pouvait créer des applications basées sur l’IA sans avoir à écrire la moindre ligne de code, vous ne trouvez pas ?

Ah mais attendez, c’est possible en fait ! Et comment ? Et bien grâce à Flowise, un outil open source dont la mission est de démocratiser l’accès aux grands modèles de langage (LLM) comme GPT-3 ou LLaMA.

Grâce à une interface intuitive de type drag & drop, Flowise permet aux développeurs de tous niveaux de concevoir et déployer rapidement des agents conversationnels évolués capables de répondre à des requêtes complexes. Comme ça, fini le temps perdu à coder des fonctionnalités de base, votre job c’est juste d’innover et de vous amuser !

Parmi les fonctionnalités phares de Flowise, on retrouve donc :

  • Une bibliothèque de plus de 100 intégrations prêtes à l’emploi (Langchain, LlamaIndex…) pour enrichir vos agents
  • Un éditeur visuel pour orchestrer et enchaîner facilement les différents composants de vos apps
  • La possibilité de créer des agents autonomes, capables d’effectuer des tâches complexes en utilisant différents outils et sources de données
  • Un système de cache et de mise en mémoire pour optimiser les performances et les coûts
  • Des options de déploiement flexibles (API, SDK, widget) pour intégrer vos créations dans n’importe quelle application

Pour vous donner quelques idées, Flowise peut vous aider à créer aussi bien un chatbot spécialisé pour votre boutique en ligne, qu’un assistant personnel pour gérer votre productivité ou encore un outil de recherche intelligent pour votre base de connaissances.

Comme je le disais, la plateforme est entièrement open source et peut même fonctionner en mode « air-gapped » (sans connexion au net) avec des modèles tournant en local, ce qui est pratique si vous avez des projets plus sensibles.

Pour bien débuter avec Flowise, rien de plus simple :

  1. Installez Node.js (version 18.15.0 ou supérieure)
  2. Exécutez la commande npm install -g flowise pour l’installer
  3. Lancez l’application avec npx flowise start
  4. Ouvrez votre navigateur à l’adresse http://localhost:3000 et c’est parti mon kiki.

Vous pouvez aussi utiliser l’image Docker si vous préférez.

Ensuite, pour vous familiariser avec l’outil, vous pourrez utiliser l’un des templates fourni pour faire un agent conversationnel avec mémoire, un chatbot capable d’analyser des documents PDF et Excel ou encore un assistant personnel multi-tâches. Et pour les plus aventureux, Flowise propose également une API et un SDK complet pour intégrer vos créations dans n’importe quel projet.

Si ça vous branche, rendez-vous sur le site officiel.

Faille Android – L’attaque Dirty Stream met en danger vos apps

Par : Korben
2 mai 2024 à 18:13

Mauvaise nouvelle, Microsoft vient de mettre en lumière une faille bien vicieuse qui se planque dans un paquet d’applications Android… enfin, quand je dis un paquet, je parle quand même de plus de 4 milliards d’installations concernées.

Cette saleté, baptisée « Dirty Stream« , permet à une app malveillante d’écrire tranquillou dans le répertoire d’une autre app et d’exécuter du code comme bon lui semble.

Mais comment c’est possible ce bazar ?

Eh bien figurez-vous que sous Android, les apps peuvent partager des données entre elles grâce à un système de « fournisseur de contenu ». Jusque là, tout va bien, sauf que certains petits malins ont trouvé le moyen de contourner les contrôles de sécurité en utilisant des « intents personnalisés » mal ficelées.

En clair, une app malveillante envoie un fichier avec un nom ou un chemin trafiqué à une app légitime qui, sans méfiance, l’exécute ou le stocke gentiment dans l’un de ses dossiers critiques. Et paf, l’attaquant peut alors faire mumuse avec les données de l’app cible, voler des infos sensibles comme les identifiants SMB et FTP stockés dans le fichier rmt_i.properties, ou carrément prendre le contrôle de l’app. Bref, c’est le boxon.

Et le pire, c’est que ce genre de boulettes est monnaie courante. Les chercheurs de Microsoft ont épinglé plusieurs apps populaires, comme le gestionnaire de fichiers de Xiaomi (1 milliard d’installations, tout de même) qui utilise un chemin spécifique /files/lib pour sauvegarder les fichiers, ce qui peut être détourné par un attaquant. Autant dire que ça fait un sacré paquet de téléphones exposés.

Heureusement, après avoir prévenu Google et les éditeurs concernés, des correctifs ont été déployés en vitesse. Mais ça la fout mal surtout quand on sait que selon l’équipe de recherche sur la sécurité des applications Android de Google, 20% des apps Android seraient vulnérables à ce type d’attaque. Ouch !

Alors, que faire pour se protéger ?

Et bien commencez par mettre à jour vos apps via le Google Play Store, à vérifier les permissions des app installées et surtout évitez d’installer des appli louches surtout si ça vient d’un store alternatif ou un APK tombé du camion. Et si vous êtes dev Android, il va falloir blinder vos apps en suivant ces bonnes pratiques :

  • Ignorer le nom retourné par le fournisseur de fichiers distant lors de la mise en cache du contenu reçu
  • Utiliser des noms générés aléatoirement ou assainir le nom de fichier avant d’écrire un fichier en cache
  • Vérifier que le fichier en cache se trouve dans un répertoire dédié avant d’effectuer une opération d’écriture
  • Utiliser File.getCanonicalPath et valider le préfixe de la valeur retournée pour s’assurer que le fichier est au bon endroit

Voilà, vous savez tout pour ne pas vous faire dirty streamer dans les grandes largeurs !

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Bercy part en chasse aux crypto-fraudeurs grâce à l’IA

Par : Korben
2 mai 2024 à 16:33

Attention, arnaqueurs et fraudeurs de crypto en tout genre, Big Brother Bercy vous surveille ! Le ministère de l’Économie s’apprête à dégainer un nouveau texte de loi antifraude, avec un focus particulier sur ces fameux crypto-actifs qui font tant fantasmer.

Le problème, c’est que visiblement, pas mal de petits malins se croient plus intelligents que l’administration fiscale. Sur les quelques 5 millions de Français qui joueraient avec des cryptos selon la BCE, seuls 150 000 auraient daigné le déclarer au fisc. Oups, il y a comme qui dirait un petit décalage… Selon Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des Comptes publics, environ 400 millions d’euros de fraudes ont été constatées rien que pour le dispositif MaPrimeRénov, destiné à encourager la rénovation énergétique des logements.

Du coup, Bercy sort l’artillerie lourde et compte bien aligner les contrôles sur les cryptos avec ce qui se fait déjà pour les comptes à l’étranger. Au programme : des délais de reprise rallongés, des contrôles renforcés et des sanctions qui vont faire mal au portefeuille. Fini de jouer au plus malin avec le fisc !

Et pour traquer les tricheurs, Bercy mise sur un allié de choix : l’intelligence artificielle ! Comme l’explique cet article de Decrypt, des chercheurs ont prouvé qu’un modèle d’IA bien entraîné pouvait rapidement scanner l’immense blockchain Bitcoin et y détecter des schémas de blanchiment d’argent. Une aubaine pour les services fiscaux !

Concrètement, l’IA va apprendre à reconnaître les transactions légitimes et louches, puis suivre les liens entre les portefeuilles suspects pour mettre à jour des réseaux de fraude. Une analyse de masse qui serait impossible humainement vu le volume de données de la blockchain.

Évidemment, rien ne dit que Bercy utilisera exactement cette technique, mais une chose est sûre : les geeks de Bercy bossent dur pour ne rien laisser passer. Personnellement, j’espère juste que leur algo de traque aux cryptos frauduleuses sera un poil plus efficace que celui utilisé pour détecter les piscines non déclarées. Parce que pour le coup, c’était un beau ratage… Un nombre incalculable de fausses piscines détectées, des tonnes de réclamations, bref la lose.

Mais bon, gardons espoir. Peut-être que Bercy va nous pondre un modèle d’IA révolutionnaire capable de déceler la moindre petite fraude crypto, tout en épargnant les honnêtes citoyens (J’ai des doutes). Qui sait, on aura peut-être même droit à un petit chatbot sympa façon ChatGPT qui nous guidera gentiment dans nos déclarations de cryptos. « Bonjour, je suis Bercy-GPT, votre assistant fiscal bienveillant. Déclarez-moi tous vos bitcoins, et promis, pas d’amende ! » Bon, j’avoue, j’ai aussi des doutes…

En attendant, un conseil les amis : si vous avez des cryptos planqués sous le matelas numérique, c’est peut-être le moment de régulariser votre situation avant que Bercy-GPT ne vous tombe dessus. Sinon, gare aux nunchakus fiscaux de Bercy !

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Éliminez les publicités de Windows 11 avec OFGB (Oh Frick Go Back)

Par : Korben
2 mai 2024 à 16:24

Vous savez, ce bon vieux Windows 11, c’est vraiment un super OS ^^… Mais ces satanées pubs qui s’incrustent partout, ça commence à être bien relou. Vous ouvrez le menu Démarrer pour lancer un programme, et PAF ! Une pub sauvage apparaît ! Vous farfouillez dans l’explorateur de fichiers, et re-PAF ! Encore une pub ! C’est à se taper la tête contre les murs (non, ne faites pas ça ^^).

Mais attendez, ne sortez pas encore vos tronçonneuses pour détruire de rage votre PC car je vous ai dégoté un petit outil qui va nous sortir de cette misère : OFGB, pour « Oh Frick Go Back ».

Ce p’tit logiciel magique, c’est la solution qui va exaucer votre vœu de retrouver un Windows tout beau, tout propre, sans pubs qui viennent vous casser les bonbons. Et en plus, c’est gratuit et open-source !

Avec OFGB, on peut donc virer les pubs qui pullulent un peu partout :

  • Les « suggestions » lourdingues dans le menu Démarrer ✅
  • Les conseils pas si « Life-Changing » que ça dans les paramètres ✅
  • Les pubs qui squattent l’écran de verrouillage ✅
  • Et même ces satanés « conseils » dans l’explorateur de fichiers ✅

Bref, ce truc est une vraie cure de détox pour Windows !

Alors comment faire ? Et bien vous allez sur le GitHub du projet juste ici, vous téléchargez le .exe qui va bien et vous lancez « OFGB-Deps.exe » (si Windows râle avec un message chelou, dites-lui d’aller se faire cuire un œuf et cliquez sur « Exécuter quand même »)

Et là, la magie opèrera ! Vous aurez une interface toute simple avec des cases à cocher pour activer/désactiver les différentes options publicitaires.

Et si un jour Microsoft décide de rajouter de nouvelles pubs dans des endroits encore inexplorés de Windows, y’a des chances que le développeur d’OFGB (un certain xMaddy, qui a l’air bien sympathique) mette à jour son bébé pour contrer ces nouvelles invasions publicitaires.

Ah et j’oubliais, vu qu’OFGB est open-source, si vous avez des compétences en développement et que vous voulez mettre la main à la pâte pour améliorer le machin, y’a moyen de contribuer !

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Une faille de sécurité massive liée à la reconnaissance faciale dans des bars australiens

Par : Korben
2 mai 2024 à 16:13

Imaginez… Vous vous pointez tranquillou au bar du coin pour siroter une petite mousse entre potes et là, surprise ! Pendant que vous trinquez gaiement, une borne de reconnaissance faciale vous scanne en douce pour vérifier si vous avez bien l’âge légal, que vous n’êtes pas accro aux machines à sous et encore moins Xavier Dupont de Ligonnès. Sympa l’ambiance, non ?

C’est exactement ce qui se passe depuis quelque temps dans certains bars et clubs en Australie, grâce (ou à cause, c’est selon) de la société Outabox et de ses bornes biométriques magiques. Le hic, c’est qu’un méchant pirate a visiblement réussi à mettre la main sur la base de données des joyeux fêtards, avec au menu les données de reconnaissance faciale, les scans de permis de conduire, les signatures, les infos d’adhésion au club, les adresses, les dates de naissance, les numéros de téléphone et même l’historique d’utilisation des machines à sous pour certains. Bref, de quoi ruiner une réputation en quelques clics !

Selon les informations rapportées par le site web « Have I Been Outaboxed », plus d’un million de personnes auraient été affectées par cette fuite de données. Le site affirme également que ces données sensibles se seraient baladées sur un bête tableau Excel sans protections. Cependant, ces déclaration sont à prendre avec précaution, car leur véracité n’a pas pu être confirmée de manière indépendante.

Les flics australiens sont sur le coup et ont déjà alpagué un individu qui risque de passer un sale quart d’heure mais le mal est fait et des tas de gens risquent de se faire spammer, arnaquer ou subir du chantage s’ils ont eu le malheur de mettre les pieds dans l’un des 19 clubs équipés de ces satanées bornes.

Les experts en sécurité et les défenseurs de la vie privée montent au créneau et dénoncent les dérives de ces technologies de surveillance, surtout quand c’est géré avec les pieds. Ça soulève pas mal de questions : à quel point peut-on faire confiance à des entreprises pour stocker ce genre de données ultra-sensibles ? Est-ce bien raisonnable de balancer sa trombine et ses infos persos à tout va pour pouvoir aller boire un coup ? Qui contrôle vraiment l’usage de ces systèmes ? Les régulateurs ont-ils les moyens de vérifier ce qui se passe derrière les écrans ?

Des initiatives commencent même à émerger pour mieux encadrer le déploiement de la reconnaissance faciale dans l’espace public. Certaines villes ou États l’ont carrément interdit mais dans l’ensemble, c’est encore un peu le Far West et les entreprises font un peu ce qu’elles veulent. Il y a sans doute un équilibre à trouver entre les usages légitimes (sécurité, prévention de la fraude…) et le respect de la vie privée des citoyens.

En attendant, méfiance ! Si vous passez en Australie pour les vacances et que vous voyez une borne louche vous faire de l’œil à l’entrée de votre bar préféré, n’hésitez pas à râler un bon coup pour éviter que ces pratiques se généralisent. Après tout, les données personnelles et la vie privée, c’est précieux et pas question de les brader sur l’autel de la techno-sécurité !

Et si un barman vous demande un selfie, COUP DE BOULE ! lol

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La Quadrature du Net contre-attaque face à la surveillance algorithmique

Par : Korben
2 mai 2024 à 15:28

Plic, ploc, plic, ploc… Vous entendez ce bruit ? C’est celui de nos libertés qui s’érodent, goutte après goutte, sous les assauts répétés de la surveillance généralisée. Et le dernier tsunami en date n’est autre que la vidéosurveillance algorithmique (VSA), ce monstre tentaculaire qui s’apprête à transformer nos rues en un gigantesque panoptique à ciel ouvert. Mais heureusement, tel un David numérique face au Goliath de la Technopolice, La Quadrature du Net sort sa fronde et ses plus belles pierres pour contre-attaquer !

Première salve : le lancement d’une grande campagne de sensibilisation et de mobilisation citoyenne. L’idée est d’informer le grand public sur les dangers de ce 1984 à la sauce 2024 et donner des outils concrets pour riposter. Au menu : une brochure détaillée à diffuser sans modération, des affiches choc à placarder sur tous les murs, et même un compte Mastodon dédié, Attrap’Surveillance, pour suivre l’évolution de la menace et organiser la résistance. Ce compte analyse les recueils des actes administratifs des préfectures pour détecter les premières expérimentations de vidéosurveillance algorithmique, autorisées localement par des arrêtés préfectoraux dans le cadre de la loi du 24 janvier 2023. Parce que face à la prolifération des caméras biométriques, il va falloir plus que quelques bouts de scotchs ou coups de peinture sur les objectifs des caméras pour sauver notre vie privée !

Deuxième salve : le dépôt d’une plainte contre le projet Prevent PCP devant la CNIL. C’est quoi encore ce truc ? Et bien c’est une expérimentation grandeur nature de la reconnaissance biométrique dans les gares, présentée comme un outil miraculeux pour détecter les bagages abandonnés. Ce dispositif suit les personnes qui ont déposé un bagage à travers l’ensemble des caméras en utilisant de la reconnaissance de caractéristiques physiques. Sauf que derrière cette jolie vitrine se cache un véritable cheval de Troie sécuritaire, mené en catimini par un consortium d’entreprises et d’institutions publiques (dont ces chères SNCF et RATP). Un projet totalement illégal, en somme, que La Quadrature entend bien renvoyer sur les rails de l’État de droit.

Car ne nous y trompons pas, derrière les jolis slogans sur la « sécurité augmentée » et la « smart city » notamment survendue dans le cadre des Jeux Olympiques, c’est bien de contrôle social qu’il s’agit. Ces dispositifs de vidéosurveillance « intelligents » sont en réalité programmés pour repérer automatiquement certaines catégories d’événements, comme le franchissement ou la présence d’une personne dans une zone interdite ou sensible, une densité trop élevée de personnes, un mouvement de foule ou encore la présence d’objets abandonnés.

Autant d’informations précieuses pour ficher, tracer et réprimer toute personne ou comportement jugé « anormal » ou « à risque » par les autorités. Sans oublier les inévitables biais, bugs et détournements inhérents à ces technologies opaques et faillibles, qui risquent de transformer nos villes en véritables usines à discrimination et à exclusion.

Face à cette dystopie qui n’a plus rien de fictive, il est donc urgent de se mobiliser et de résister au contrôle permanent de nos faits et gestes. Et c’est précisément ce que propose La Quadrature avec sa campagne percutante et ses actions juridiques ciblées.

Bref n’attendez plus et rejoignez le combat, diffusez l’information, et montrez à Big Brother que la liberté n’est pas soluble dans ses algorithmes.

Android ou iOS, qui est le plus bavard ?

Par : Korben
2 mai 2024 à 14:02

Aujourd’hui, on va causer d’un sujet qui tient à cœur de tout le monde : la sécurité et la confidentialité de nos smartphones ! Ernestas Naprys, un journaliste de Cybernews, s’est amusé à comparer les systèmes Android et iOS pour voir lequel était le plus sûr et le résultat ne manque pas de piquant !

Avant de rentrer dans le vif du sujet, petit rappel quand même : nos téléphones ne font pas que nous tenir compagnie la nuit dans le lit… non, non.. ils en profitent aussi pour fureter à gauche et à droite, accédant à nos données et discutant avec des serveurs du monde entier, parfois même jusqu’en Russie !

Bref, notre Sherlock a installé le top 100 des applis iOS et Android sur des téléphones remis à zéro, les a lancé et laissé comater tranquillos pendant 5 jours.

L’objectif ? Tracer chaque petite connexion sortante pour voir à qui elle cause en douce.

Résultat des courses : L’iPhone se révèle être un sacré bavard, engrangeant 3308 requêtes par jour en moyenne, contre 2323 pour son rival Android. Mais attention, le diable se cache dans les détails ! Si iOS papote plus, il le fait principalement avec ses potes de chez Apple (60% du trafic quand même). Android, lui, est beaucoup plus partageur et distribue ses requêtes à tout va, surtout via des applis tierces.

Autre fait marquant, quand il s’agit de taper la discute avec des serveurs situés en Russie ou en Chine, Android est un vrai moulin à paroles ! Là où l’iPhone n’envoie qu’un petit coucou quotidien en terre de Poutine, le robot vert se fend d’un joyeux « Priviet ! » pas moins de 39 fois en 3 jours. Et côté Chine, c’est la même : Android ça y va tranquille tandis qu’iOS lui fait l’impasse complète et n’envoie rien vers l’Empire du Milieu.

Côté applis douteuses niveau confidentialité, là encore, c’est pas la même sauce ! Facebook ? 200 requêtes par jour sur Android, seulement 20 sur iOS. TikTok ? 800 check quotidiens pour le Android, 36 en tout sur 5 jours pour la pomme.

Alors, comment expliquer cet écart de comportement entre les deux systèmes ?

Notre expert avance 2 hypothèses :

Tout d’abord un App Store mieux tenu, avec moins d’applis potentiellement malveillantes ou intrusives, mais également une politique bien plus stricte d’Apple envers les développeurs qui voudraient mettre leur nez dans nos petites affaires.

Bon mais qu’est-ce qu’on fait nous du coup ?

Et bah comme d’hab’, le mieux c’est d’avoir le moins d’applis possibles, et de privilégier celles qui ont pignon sur rue. Évitez de synchroniser tous vos comptes et toutes vos données dans tous les sens, et pensez à faire un petit coup de ménage de temps en temps dans vos applis. Moins y a de bordel, mieux c’est.

Autre chose : privilégiez le bon vieux navigateur web plutôt que les mini-browsers intégrés dans les applis, qui sont de vraies passoires. Voici un petit tuto pour voir par vous-même à qui causent vos applis :

  1. Allez sur le site https://InAppBrowser.com depuis votre navigateur web.
  2. Copiez le lien et collez-le dans une de vos applis qui utilise un navigateur intégré (comme Whatsapp, Instagram, Facebook, etc).
  3. Ouvrez ce lien depuis l’appli sélectionnée.
  4. Vous devriez voir s’afficher la liste des commandes JavaScript injectées par l’appli sur la page web ! 😱

Bon courage !

À partir d’avant-hierFlux principal

Durdraw – Un éditeur ASCII pour faire l’art rétro dans votre terminal

Par : Korben
26 avril 2024 à 07:00

Attention, pépite de l’espace à vous faire découvrir aujourd’hui ! Ça s’appelle Durdraw et c’est un éditeur de folie pour créer de l’art ASCII, ANSI et Unicode dans votre terminal !

Imaginez pouvoir dessiner des animations old school avec une palette de 16 ou 256 couleurs, en mixant allègrement les caractères CP437 de l’époque MS-DOS avec de l’Unicode moderne. Le tout avec le support de thèmes customisés et de l’export en HTML et mIRC.

Si comme moi vous avez grandi avec des softs de légende comme TheDraw et PabloDraw, vous allez retrouver direct vos repères, mais avec la puissance et la souplesse du monde Unix en plus.

Durdraw est codé en Python donc pour l’installer c’est ultra simple, un petit coup de pip ou de git clone et vous êtes parés pour entrer dans la 4ème dimension de l’ANSI art 😎.

git clone https://github.com/moneamis/durdraw-demo

cd durdraw-demo

./setup.sh

durdraw -p demo.dur

Les devs ont même pensé à inclure une config d’exemple et des thèmes bien sentis pour pas être largué en arrivant. Une fois lancé, préparez-vous à entrer dans la matrice : ça fourmille de raccourcis clavier dans tous les sens pour éditer au caractère et à la couleur près. Les nostalgiques des BBS apprécieront les commandes à base d’échappement, pendant que les plus modernes pourront même utiliser la souris pour peaufiner leurs chef d’oeuvres.

Et là où Durdraw se pose, c’est qu’il gère les animations image par image avec un contrôle total du timing. Fini l’époque où on dépendait du débit du modem, maintenant on créé des petits flip book ASCII qui restent stables même quand on redimensionne le terminal à la volée. Ça c’est de la qualité mes p’tits potes !

Bon après faut pas se leurrer, Durdraw ne rendra pas votre minitel compatible avec Unreal Engine 5 hein. Mais entre nous, est-ce qu’on a vraiment besoin d’aller jusque là quand on peut déjà pousser l’art ANSI dans ses derniers retranchements ? En plus l’auteur est hyper réactif sur GitHub pour améliorer son bébé au fil des contributions. C’est ça aussi la magie de l’open-source !

Bref, foncez sur https://durdraw.org, et lâchez-vous dans les créations bien rétro !

Merci à Lorenper pour l’info.

Multitasking MS-DOS 4 – L’OS oublié de Microsoft

Par : Korben
26 avril 2024 à 06:00

Multitasking MS-DOS 4. Rien que le nom ça fait rêver. Un nom qui respire le futur, qui transpire l’innovation. Mais c’est quoi en fait ?

Et bien au début des années 80, alors qu’on se battait encore en duel avec des disquettes 5″1/4, Microsoft avait dans ses cartons un projet d’OS révolutionnaire baptisé Multitasking MS-DOS 4. Bon, ce n’est pas le nom le plus sexy de l’histoire de l’informatique mais derrière cette appellation austère se cachait un système d’exploitation qui promettait déjà le multitâche et tout un tas de fonctionnalités incroyables pour l’époque !

L’histoire commence en 1983 lorsque Microsoft rassemble une équipe de développeurs talentueux pour plancher sur la nouvelle version de MS-DOS, qui doit apporter un max de nouveautés pour l’époque : multitâche, multi-threading, pipes, sémaphores… Tout ça sur les modestes processeurs 8086/8088 qui avaient une mémoire limitée.

Le projet s’appelle d’abord MS-DOS 3.0 avant d’être renommé MS-DOS 4.0 en avril 1984. En parallèle, Microsoft travaille sur le « vrai » DOS 3.0 qui sortira en août 1984. Vous suivez ? C’est un peu le bazar mais c’est ça qui est bon !

Puis en juin 1984, une première beta de Multitasking DOS 4 est envoyée à quelques privilégiés. Et autant vous dire que ça décoiffe ! Le multitâche fonctionne déjà, géré par un composant baptisé « Session Manager ». On peut lancer jusqu’à 6 applications en même temps en leur attribuant des raccourcis clavier. Le Session Manager gère aussi les fameuses « erreurs fatales » qui pouvaient faire planter tout le système. Avec lui, si un programme plante, il n’embarque pas tout le système avec lui. C’est un concept révolutionnaire pour l’époque !

MS-DOS 4.0 apportait également son lot d’améliorations comme une meilleure gestion de la mémoire, le support des disques durs de plus de 10 Mo (si si, à l’époque c’était énorme !), une API étendue, et même un système de fichiers réseau (Microsoft Networks).

Le développement de ce MS-DOS 4.0 s’est fait en étroite collaboration avec IBM car le géant informatique planchait à l’époque sur son propre OS avec une architecture similaire à MS-DOS 4.0. Mais plutôt que de se faire concurrence, Microsoft et IBM ont décidé de joindre leurs forces. MS-DOS 4.0 a ainsi servi de base au développement d’IBM PC-DOS 4.0. Les deux OS partageaient une grande partie de leur code source et étaient compatibles entre eux. Une belle démonstration du partenariat entre Microsoft et IBM !

Malheureusement, malgré toutes ses qualités, MS-DOS 4.0 n’a jamais été commercialisé. Son développement a été stoppé au profit d’OS/2, le nouveau projet de Microsoft et IBM et la plupart de ses fonctionnalités ont été recyclées dans ce nouvel OS.

Multitasking MS-DOS 4 est ainsi resté à l’état de projet, même si certaines de ses innovations ont survécu dans d’autres OS. Son code source est longtemps resté dans les cartons de Microsoft, jusqu’à ce que la société décide de le libérer en open source, sous licence MIT. Un joli cadeau pour les passionnés d’histoire de l’informatique !

Alors si vous êtes curieux d’essayer MS-DOS 4.0 par vous-même, sachez que c’est possible ! Grâce à la libération du code source, des passionnés ont pu recompiler l’OS et le faire tourner sur des machines modernes via des émulateurs comme DOSBox.

Voici les étapes pour lancer MS-DOS 4.0 sur votre PC :

  1. Téléchargez l’émulateur DOSBox sur le site officiel
  2. Installez DOSBox sur votre machine
  3. Récupérez une image disque de MS-DOS 4.0. Vous pouvez en trouver sur des sites d’archives comme WinWorldPC
  4. Ouvrez DOSBox et montez l’image disque de MS-DOS 4.0 avec la commande :
    mount c /chemin/vers/image_dos4.img -t iso
  5. Démarrez MS-DOS 4.0 en tapant : c:

Sinon, vous pouvez le tester directement en ligne ici.

Et voilà, vous pouvez maintenant explorer ce morceau d’histoire de l’informatique et découvrir par vous-même les prémices du multitâche sous DOS !

Amusez-vous bien !

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Adobe VideoGigaGAN – L’IA qui transforme vos vidéos floues en HD !

Par : Korben
25 avril 2024 à 08:37

Vous avez une vieille vidéo toute pourrie, floue à souhait, qui date de Mathusalem et bien avec VideoGigaGAN d’Adobe, elle va se transformer en une magnifique séquence HD, avec des détails si nets que vous pourrez compter les poils de nez des gens qui sont dessus !

VideoGigaGAN est ce qu’on appelle un modèle d’IA génératif. En gros, ce machin est capable de deviner les détails manquants dans une vidéo pourrave pour la rendre méga classe. Les petits gars d’Adobe ont balancé des exemples sur leur GitHub et franchement, c’est impressionnant. On passe d’une vidéo degueulasse à un truc ultra net, avec des textures de peau hallucinantes et des détails de fou !

En plus, cette IA est capable d’upscaler les vidéos jusqu’à 8 fois leur résolution d’origine, par contre, faut pas s’emballer car pour le moment, c’est juste une démo de recherche et y’a pas encore de date de sortie officielle. Mais connaissant Adobe, y’a moyen que ça finisse dans Premiere Pro un de ces quatre. Je vais pouvoir améliorer mes vidéos tournées à l’époque au format 3GP \o/.

D’ici là, va falloir continuer à se taper des vidéos de chat toutes pixelisées sur les réseaux sociaux.

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OpenELM – Apple sort ses modèles IA légers et open-source

Par : Korben
25 avril 2024 à 08:19

Vous connaissez OpenELM ? Non, normal, ça vient de sortir. Et c’est une famille de modèles IA open-source made in Apple conçus pour tourner directement sur vos appareils, sans passer par le cloud. En gros, c’est de l’IA maison dans nos iPhone, iPad et Mac…etc.

OpenELM combine plusieurs modèles de langage naturel (LLMs) utilisant des algorithmes évolutionnistes qui exploitent les principes techniques suivants :

  1. Layer-wise scaling strategy : Cette stratégie consiste à allouer les paramètres dans les couches d’un modèle transformeur pour améliorer l’exactitude. Les modèles sont pré-alourés avec un budget de paramètres de 270 millions, 450 millions, 1,1 milliard et 3 milliards.
  2. Pré-entraînement : Les modèles ont été pré-entraînés à l’aide d’une combinaison de datasets, incluant une sous-ensemble de Dolma v1.6, RefinedWeb, deduplicated PILE et une sous-ensemble de RedPajama. Ce dataset contient environ 1,8 trillion de tokens.
  3. Evolutionary algorithms : Les algorithmes évolutionnistes sont utilisés pour combiner les modèles LLM et améliorer l’exactitude. Cela permet d’exploiter les forces combinées des modèles pré-alourés et d’améliorer leur précision.

Alors évidemment, Apple arrive un peu après la bataille dans l’IA, pendant que Microsoft et Google déboulent à fond la caisse. Mais bon, mieux vaut tard que jamais, et puis ils compensent avec du lourd, soit 8 modèles OpenELM au total, dont 4 pré-entraînés avec CoreNet et 4 fine-tunés. Et avec leur stratégie de scaling par couche ça optimise à fond l’allocation des paramètres.

Allez, je traduits… En gros, ça veut dire qu’ils sont hyper efficaces et précis. Prenez le modèle à 1 milliard de paramètres et bien bah il explose un modèle équivalent comme OLMo de 2,36% en précision, avec 2 fois moins de tokens en pré-entraînement. Et ce qui est top, c’est qu’Apple balance tout : code, logs d’entraînement, configuration…etc et pas juste le modèle final. Et vu qu’ils utilisent des datasets publics, c’est top en matière de transparence et vérification des biais.

En tout cas, une chose est sûre, avec OpenELM, Apple nous prouve qu’ils sont dans la course, et qu’ils comptent bien mettre le paquet sur l’IA

Et Merci à Letsar pour l’info, c’est lui qui m’a mis la puce à l’oreille sur OpenELM. Tu gères !

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Quels sont les différents types de data brokers et comment lutter ?

Par : Korben
25 avril 2024 à 08:00

Bannière Incogni

— Article en partenariat avec Incogni

Ah, les data brokers, ces entreprises mystérieuses dont on entend parler à peine plus souvent que de la météo sur Pluton (jamais en gros). Pourtant, ces entités obscures ont les mains (ou plutôt les serveurs) pleines de données, récoltées dans les plus sombres recoins numériques. J’ai déjà abordé le sujet sur ce site, mais comment opèrent-ils concrètement ? Voyage dans les entrailles du web pour percer le mystère des data brokers et comment lutter avec l’aide d’Incogni.

Qui sont-ils et que font-ils ?

Les data brokers, ce sont un peu les fantômes du cyberespace. On les connait rarement de nom, mais ils traquent nos traces numériques comme des chasseurs de primes à la recherche d’informations. Ils collectent des données de toutes sortes, du registre foncier à notre historique d’achat en passant par nos profils sociaux et nos activités en ligne. Une fois leur butin amassé, ils compilent le tout pour dresser un portrait-robot le plus précis possible et le revendent ou le partagent avec des tiers. Faisant de notre petite personne la cible d’un jeu de piste numérique. Tout ça pour quelques brouzoufs (enfin quelques … parfois ça peut se compter en centaines voire milliers d’euros). Le marché de la data étant en pleine phase d’expansion, ce marché juteux devrait quasiment doubler d’ici la fin de la décennie pour atteindre plus de 450 milliards de $.

Les types de data brokers

Et oui, contrairement à ce que vous pensez peut-être, tous les data brokers ne sont pas tous taillés dans le même moule. Ils offrent une variété de produits aux acheteurs. Cela va des informations financières à votre santé personnelle, en passant par le marketing et la publicité. Voici un petit tour d’horizon des espèces les plus répandues qui peuplent cet écosystème obscur.

Les brokers en recherche de personnes

Vous vous souvenez de ces annuaires téléphoniques épais et lourd comme un parpaing ? Eh bien ce type de broker fait la même chose, mais en version 2.0. Ils vous permettent de fouiller dans les profils d’autres consommateurs, de retrouver d’anciens amis ou de déterrer des secrets bien enfouis. Et pas besoin de sonner à leur porte pour qu’ils vous livrent leurs trouvailles, tout est en ligne et à portée de clic. Sans doute les brokers les plus visibles pour tous. Notamment accessibles sur des sites comme PeekYou, Spokeo ou White Pages. Une sorte de niveau 1 de l’espionnage, la base.

Les courtiers en marketing et publicité

C’est un peu comme la cour de récré pour les marketeurs. Ils segmentent les consommateurs en fonction de leur comportement et de leurs préférences, offrant des cibles sur un plateau d’argent aux annonceurs. Ils peuvent même enrichir nos profils avec des informations supplémentaires pour un ciblage ultra-précis (comme les géolocalisations ou le groupe ethnique). C’est pas cool, mais limite ce sont quasi les moins dangereux de l’histoire.

Les courtiers en informations financières

Si je vous cite des noms comme Experian, Equifax et Transunion il y a de grandes chances que cela ne vous dise rien. Pourtant, imaginez-les comme les trois mousquetaires de la data financière. Ils rassemblent tout ce qui s’y rapporte, que ce soit des rapports de crédit, des historiques de paiement et des informations sur les comptes débiteurs. Leur but ? Vendre les données aux institutions financières afin que celle-ci puisse prendre des décisions. Ils sont régis par diverses lois (notamment en Europe), mais ça ne les empêche pas de jouer les acrobates avec nos données. Un exemple concret ? Si l’on vous refuse un crédit de manière répétitive sans que vous compreniez trop pourquoi, c’est peut-être parce que les banques ont en stock vos précédents comportements et qu’ils n’ont pas assez confiance.

Les brokers en gestion des risques

Ces petits malins détectent les différentes fraudes que vous auriez pu commettre et vérifient les identités des clients en un clin d’œil. Avec des outils sophistiqués, ils peuvent traiter des millions de transactions par heure, gardant un œil vigilant sur nos activités et notre historique. Nos remboursements de crédit, nos salaires, les attestations ou amendes reçues, les découverts et autres agios, etc.

Les courtiers en santé

Ah, la santé, un sujet cher à nos cœurs et à nos portefeuilles. Ces brokers traquent par exemple nos achats de médicaments en vente libre, nos recherches sur les symptômes d’une maladie, nos abonnements à des magazines de santé, l’installation de certaines applications, etc. Ils vendent alors ces informations à des compagnies pharmaceutiques et d’assurance santé, faisant de notre bien-être une marchandise à échanger.

Mais d’où viennent ces données ?

Vous vous demandez peut-être comment ces brokers mettent la main sur nos données. Eh bien, c’est un peu comme un jeu de piste géant, avec des indices cachés dans tous les coins du web, parfois là où l’on ne s’y attend pas (voir mon article sur les différents leaks du milieu de l’automobile).

Les sources gouvernementales

Les gouvernements sont généreux avec nos informations, fournissant des données sur tout, des naissances aux décès en passant par les permis de conduire. Les data brokers se servent à pleines mains dans ce buffet à volonté de données publiques, construisant des profils détaillés sans jamais nous demander notre avis. Et je ne parle même pas de ces derniers mois ou les organismes officiels de notre cher gouvernement sont entrés en mode « grande braderie » (fuites France Travail, Urssaf, etc.). Servez-vous ma bonne dame, 80% de la population française est à portée de clavier, livrée de bon coeur.

Les sources commerciales

Les entreprises aussi sont des donneurs généreux. Elles fournissent des historiques d’achat, des données de garantie et même des informations de carte de fidélité. Et comme un bon ami qui prête sans jamais demander à être remboursé, elles donnent tout ça gracieusement aux data brokers, qui se régalent sans se poser de questions.

Les sources publiquement disponibles

Nos vies numériques (ou tout du moins une partie) sont des sortes de livres ouverts pour les data brokers. Ils parcourent nos profils sociaux, nos messages sur les forums et nos commentaires sur les blogs pour trouver des indices sur nos vies. Des enquêteurs privés, mais avec des algorithmes à la place de loupes. Le point positif c’est qu’au moins sur cet aspect nous avons notre mot à dire. Nous pouvons limiter les informations que nous partageons, utiliser des identités alternatives, sécuriser et chiffre nos échanges, etc.

Le pistage web

Et enfin, il y a le traçage en ligne, la cerise sur le gâteau des data brokers. Avec des cookies et des identifiants publicitaires, ils suivent nos moindres mouvements sur le web, collectant des informations sur nos habitudes de navigation et nos achats en ligne, récupèrent la liste des applications que nous utilisons, etc. Comme si Big Brother avait embauché des paparazzis pour nous suivre partout où nous allons. Mais là encore nous avons une part de responsabilité et nous pouvons agir de manière proactive (navigateur sans traqueurs, VPN …).

C’est déjà trop tard ?

Peut-être, mais cela peut éventuellement changer. Ils sont partout, ils savent tout, et nous, on est là, à ne pas trop savoir quoi faire. Mais nous pouvons décider d’au moins leur donner du fil à retordre. Déjà en faisant attention à ce que nous partageons en ligne, en utilisant les bons outils, etc. Et en faisant appel à un service comme Incogni pour tout ce qui est déjà dans la nature et que l’on ne peut rattraper.

Incogni, le désormais bien connu outil de Surfshark, propose un abonnement pour vous aider à nettoyer les données personnelles des bases de données des courtiers en données et des entreprises qui les stockent. Basé sur des réglementations comme le RGPD en Europe et la CCPA en Californie, Incogni impose aux courtiers en données de supprimer les informations des utilisateurs. Ces données peuvent être des choses comme vos noms, adresses, numéros de téléphone, etc.

Incogni Surfshark

Son gros avantage est de tout automatiser. Vous n’avez pas besoin de contacter chaque broker pour lui demander de vous supprimer de sa base de données. Incogni va le faire pour vous et surtout, va s’assurer que le retrait perdure. Un autre aspect intéressant du tableau de bord de l’outil est que vous allez visionner très rapidement les différents niveaux de dangerosité des courtiers. Mais aussi de connaitre le champ d’action de chacun d’entre eux et si vous trainez plutôt du côté des données de santé ou de la publicité.

Concrètement pour voir comment cela se passe, je vous redirige vers mon test Incogni sur une période d’un an. On va dire que le gros du travail se fait sur les 3 premiers mois, et qu’ensuite les récalcitrants finissent pas craquer au fil des relances du service. En ce moment ce dernier est d’ailleurs à moins de 95€ TTC par an, environ 7.8€/mois.

Essayez Incogni !

Localsumm – L’extension Chrome qui résume vos articles en local avec Phi-3

Par : Korben
25 avril 2024 à 07:20

Localsumm est un générateur de résumés nouvelle génération qui tourne direct dans votre navigateur Chrome, sans envoyer vos données sur le cloud. Sous le capot, cette petite extension magique utilise un modèle de langage maison développé par Microsoft : le fameux Phi-3. C’est une sorte de cousin du célèbre GPT, mais en version allégée et spécialisée dans le résumé de texte.

Pour tester cette merveille, c’est assez simple. Déjà, il faut avoir Chrome (ou un clone open source comme Brave ou Chromium) puis :

  1. Installez et lancez Ollama
  2. Entrez la commande ollama run phi3 dans le terminal pour déployer le modèle Phi-3
  3. Bidouillez un peu les paramètres CORS de votre navigateur (voici un tuto récent pour le faire proprement)
  4. Clonez le code source de Localsumm depuis GitHub avec Git :
    git clone https://github.com/samrawal/localsumm.git
  5. Allez dans les extensions Chrome (chrome://extensions), activez le mode développeur, cliquez sur « Charger l’extension non empaquetée » et sélectionnez le dossier localsumm

Et voilà, vous avez votre assistant de lecture perso, prêt à croquer des articles et recracher des résumés bien juteux !

Localsumm est encore tout jeune et son code est en cours de développement, alors forcément il y a quelques bugs et fonctionnalités manquantes. Perso, j’ai déjà quelques idées d’amélioration :

  • Ajouter la génération automatique d’un tweet avec les points clés de l’article, pour envoyer sur mes réseaux
  • Intégrer les résumés dans le moteur de recherche de l’historique Chrome, pour retrouver facilement les derniers trucs que j’ai lu
  • Pouvoir partager un résumé en 1 clic avec ses contacts
  • Créer une version mobile de l’extension pour résumer le web sur son smartphone
  • Et bien sûr un portage sur Firefox parce que moi, j’utilise surtout ce navigateur là.

En tout cas, je trouve que Localsumm est vraiment une chouette idée pour les gens pressés.

A vous de tester maintenant !

CSS Compatibility Checker – Votre allié pour un code parfaitement compatible avec tous les navigateurs

Par : Korben
25 avril 2024 à 07:00

Et si aujourd’hui, on parlait un peu de l’extension CSS Compatibility Checker pour Visual Studio Code ? Un outil juste dingue qui va vous aider à voir en un clin d’œil si votre code est compatible avec tous les navigateurs. Plus besoin de passer des heures à éplucher la doc ou de croiser les doigts en espérant que ça passe, cette petite merveille va vous changer la vie !

Imaginez un peu le topo : vous êtes tranquillou en train de tapoter votre CSS, vous balancez une propriété backdrop-filter pour flouter votre background avec classe et là bim 💥, l’extension vous remonte direct que c’est pas compatible avec certaines vieilles versions de navigateurs.

Ou alors vous utilisez un mot-clé un peu exotique genre unset et hop, elle vous alerte que c’est potentiellement casse-gueule. C’est ti pas beau ça ?

CSS Compatibility Checker s’adresse donc aux développeurs frontend un peu soucieux de la compatibilité de son code. Je sais, ils ne sont pas nombreux ^^. En un survol de souris, vous avez accès à toutes les infos dont vous avez besoin : si telle syntaxe, fonction ou propriété est dépréciée, non-standard, expérimentale ou pas supportée partout. Et c’est valable pour un tas de versions de navigateurs différentes !

Pour en profiter, vous devrez installer l’extension depuis la marketplace de VS Code, et ensuite il vous suffit d’ouvrir un fichier CSS, SCSS ou LESS et de laisser le curseur survoler l’élément qui vous intéresse. Et là, magie, une petite bulle s’affiche avec toutes les infos de compatibilité. De quoi prendre les bonnes décisions pour votre projet !

Alors certes, CSS Compatibility Checker ne va pas non plus révolutionner le monde du développement web du jour au lendemain mais pour tous ceux qui en ont un peu ras la casquette de se farcir des heures de tests sur 15 versions d’Internet Explorer, c’est définitivement une extension à avoir sous la main. Et puis c’est gratuit et open-source en plus, alors que demande le peuple ?

Merci à Lorenper pour le partage !

L’IA du MIT qui prédit les actions humaines

Par : Korben
24 avril 2024 à 18:00

Imaginez un monde où les ordinateurs pourraient prédire ce que vous allez faire avant même que vous ne le fassiez. Ça peut sembler tout droit sorti d’un film de science-fiction du style de Minority Report, mais les chercheurs du célèbre MIT (Massachusetts Institute of Technology) sont en train de rendre ça possible ! En effet, ils ont mis au point un modèle d’IA (intelligence artificielle) qui est capable d’analyser les limitations d’un agent, qu’il soit humain ou artificiel, pour en déduire ses actions futures les plus probables.

Dingue, non ?

Mais comment ce modèle s’y prend-il pour jouer les madame Irma ? En fait, tout est une question de limites. Nan, je ne parle pas des limites de vitesse ou des dates de péremption, hein. Je parle des contraintes qui pèsent sur un agent peu importe sa nature, biologique ou numérique.

Prenons un exemple concret : Vous êtes en train de jouer aux échecs contre un ordinateur. Vous avez vos propres contraintes : votre niveau de jeu, votre connaissance des ouvertures et des fins de partie, votre capacité à anticiper les coups de l’adversaire… Bref, tout un tas de facteurs qui limitent vos possibilités d’action. Eh bien, c’est exactement ce que le modèle d’IA du MIT analyse !

En se basant sur ces fameuses limites, il est capable d’inférer les coups que vous avez le plus de chances de jouer. Pas besoin d’être Garry Kasparov pour comprendre à quel point c’est bluffant. Votre ordinateur sera bientôt meilleur que vous aux échecs… et dans plein d’autres domaines !

Mais attention, le modèle du MIT ne prétend pas prédire l’avenir avec une précision de 100%. Il s’agit plutôt d’identifier des tendances et des schémas de comportement en fonction des limitations d’un agent. Ça reste néanmoins un outil très puissant pour anticiper les actions les plus probables.

D’ailleurs, les applications de cette technologie vont bien au-delà des jeux de société. Je pense par exemple au voitures autonomes qui pourraient anticiper les mouvements des piétons et des autres véhicules, des assistants virtuels qui sauraient exactement ce que vous allez leur demander avant même que vous n’ouvriez la bouche, des robots industriels capables de s’adapter en temps réel aux changements de leur environnement… Les possibilités sont infinies !

Bien sûr, tout cela soulève aussi son lot de questions éthiques. Est-ce qu’on a vraiment envie que les machines lisent dans nos pensées comme dans un livre ouvert ? Est-ce que ça ne risque pas de créer de sacrés problèmes de vie privée et de manipulation ? Imaginez que votre enceinte connectée décide de vous commander une pizza quatre fromages parce qu’elle a deviné que vous aviez un petit creux… Flippant, non ?

Mais bon, on n’en est pas encore là. Pour l’instant, les chercheurs du MIT sont encore en train de plancher sur leur modèle pour le perfectionner et étendre ses capacités. Et croyez-moi, c’est loin d’être un long fleuve tranquille ! L’IA a beau faire des progrès de géant, prédire le comportement humain reste un sacré défi. On est tellement imprévisibles et irrationnels, nous autres mortels…

En attendant de pouvoir déléguer toutes nos décisions à une machine, le modèle du MIT nous offre un aperçu de ce que pourrait être le futur de l’interaction homme-machine. Un futur où les ordinateurs nous comprendraient mieux que nous-mêmes, pour le meilleur et pour le pire. Perso, j’oscille entre fascination et inquiétude.

Et vous ?

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EB corbos Linux – Le premier OS open source certifié pour l’automobile

Par : Korben
24 avril 2024 à 17:13

Figurez-vous qu’Elektrobit, le géant allemand de l’électronique automobile, vient de nous pondre un truc qui va faire plaisir aux fans de libre : EB corbos Linux, le premier système d’exploitation open source qui respecte les normes de sécurité les plus pointues du monde de la bagnole.

En gros, les constructeurs en ont marre de se trimballer des kilomètres de câbles et des centaines de boîtiers noirs dans leurs caisses-. L’idée, c’est de tout centraliser sur quelques « super ordinateurs » qu’ils appellent des « plateformes de calcul haute performance ». Et chacun gère son domaine : la conduite, l’info-divertissement, les aides à la conduite… Bref, ça simplifie le bordel et ça permet de faire évoluer les fonctionnalités sans toucher au hardware.

Le hic, c’est que tout ce bazar logiciel doit être hyper sécurisé. Parce que si votre autoradio plante, c’est pas bien grave, mais si c’est votre direction assistée qui décide de partir en vacances, bonjour les dégâts ! C’est là qu’EB corbos Linux entre en scène.

Grâce à son architecture unique, ce système d’exploitation prend Linux et le rend compatible avec les exigences les plus draconiennes en matière de sécurité automobile, genre les normes ISO 26262 et IEC 61508 en utilisant un hyperviseur et un système de monitoring externe qui valide les actions du noyau. En gros, Linux peut continuer à évoluer tranquillou sans compromettre la sécurité.

Comme cette distrib est basé sur du bon vieux Linux, il profite de toute la puissance de l’open source. Genre les milliers de développeurs qui bossent dessus, les mises à jour de sécurité en pagaille, la flexibilité, la rapidité d’innovation… Tout ça dans une distrib’ véhicule-compatible, c’est quand même cool. En plus, Elektrobit a développé ce petit miracle main dans la main avec l’équipe d’ingénieurs d’Ubuntu Core chez Canonical. Autant dire que c’est du lourd !

Elektrobit a pensé à tout puisqu’ils proposent même une version spéciale pour les applications critiques, genre les trucs qui peuvent tuer des gens s’ils plantent. Ça s’appelle EB corbos Linux for Safety Applications, et c’est le premier OS Linux à décrocher la certification de sécurité automobile auprès du TÜV Nord.

Mais le plus cool, c’est qu’avec cet OS, vous pouvez laisser libre cours à votre créativité de développeur automobile. Vous voulez intégrer les dernières technos de conduite autonome, d’intelligence artificielle, de reconnaissance vocale… Pas de problème, Linux a tout ce qu’il faut sous le capot.

Imaginez que vous bossiez sur un système de reconnaissance de panneaux pour aider à la conduite. Avec ça, vous pouvez piocher dans les bibliothèques open source de traitement d’image, de machine learning, etc. Vous adaptez tout ça à votre sauce, en respectant les contraintes de sécurité, et voilà ! En quelques sprints, vous avez un truc qui déchire, testé et approuvé pour la route. Et si un autre constructeur veut l’utiliser, il peut, c’est ça la beauté de l’open source !

Autre exemple, vous voulez développer un système de monitoring de l’état de santé du conducteur, pour éviter les accidents dus à la fatigue ou aux malaises. Là encore, EB corbos Linux est votre allié. Vous pouvez utiliser des capteurs biométriques, de l’analyse vidéo, des algorithmes de détection… Tout en étant sûr que votre code ne mettra pas en danger la vie des utilisateurs.

Bref, vous l’aurez compris, c’est le meilleur des deux mondes avec d’un côté, la puissance et la flexibilité de Linux, de l’open source, de la collaboration à grande échelle et de l’autre, la rigueur et la sécurité indispensables au monde automobile, où la moindre erreur peut coûter des vies.

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