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Des icônes datant de l'époque de Windows 95 sont encore présentes dans Windows 11

Par : Korben
22 octobre 2025 à 07:37

Vous vous souvenez de Windows 95 et de ses icônes ? A cette époque, moi je passais des heures à explorer chaque fichier .dll et .exe pour y découvrir des trésors cachés ( Resource Hacker qui se souvient ?).

Et bien tenez-vous bien, il y en a une bien nostalgique qui existe toujours dans Windows 11. Elle s’appelle pifmgr.dll, elle pèse 36 Ko, et elle a été créée “juste pour rire” il y a 30 ans.

Raymond Chen, un ingénieur Microsoft légendaire qui tient le blog The Old New Thing depuis des années, vient de raconter l’histoire de ce fichier qui refuse de crever et c’est une histoire assez marrante parce qu’elle dit beaucoup sur la façon dont Microsoft gère son propre bordel historique !

À l’origine, pifmgr.dll a été créée pour Windows 95 et son job officiel c’était de gérer les fichiers PIF, c’est-à-dire les Program Information Files qui décrivaient comment lancer une session MS-DOS virtuelle pour faire tourner vos vieux programmes DOS sous Windows. Je m’en souviens bien car à cette époque pour lancer certains jeux DOS sous Windows, il fallait configurer manuellement la mémoire étendue et la mémoire conventionnelle afin que ça démarre correctement…

Mais Raymond Chen, ce coquin, a décidé de planquer dedans une petite collection d’icônes 16 couleurs totalement inutiles. Des fenêtres, des balles, des trompettes, des chapeaux de magicien, des blocs de jeu avec des lettres, des nuages. Je suis sûr que ça va vous rappeler des souvenirs !! C’est le genre de trucs qu’on mettait sur nos raccourcis foireux quand on voulait customiser notre bureau Windows avec des icônes qui claquaient ^^.

Y’a même une pomme croquée du côté gauche… Ça ne vous rappelle rien ? C’est le genre de petite vanne passive-agressive que les développeurs Microsoft aimaient mettre partout dans les années 90.

Les nuages aussi, c’est pas un hasard. C’était le thème visuel de Windows 95. Vous vous souvenez du ciel bleu avec les nuages blancs qui s’affichait au démarrage ? Bah voilà, ils ont mis des icônes de nuages dans pifmgr.dll pour rester dans le mood.

Bref, aucune utilité pratique à tout ça, mais juste du fun. Et aujourd’hui, 30 ans plus tard (ouin ! on est vieux.), cette dll existe toujours dans Windows 11.

Et pas parce que Microsoft a voulu préserver l’histoire ou rendre hommage aux pionniers de Windows 95, non, la vraie raison, c’est que Microsoft a la flemme de la virer . Supprimer un fichier comme ça, ça coûte plus cher en tests et en compatibilité plutôt que de le laisser traîner.

Car oui, quelque part dans le monde, il y a forcément un script d’entreprise qui référence cette dll, ou un vieux raccourci qui pointe vers une de ces icônes. Et si Microsoft supprime le fichier, ben ça va péter quelque part, et ça va générer des tickets de support.

Donc Microsoft préfère garder ce petit fichier de 36 Ko qui ne fait de mal à personne. En plus, c’est tellement léger que ça ne vaut même pas le coup d’en discuter. Du coup, pifmgr.dll continue sa petite vie tranquille, planquée dans les profondeurs de Windows 11, comme une capsule temporelle des années 90 que personne n’a demandée mais que tout le monde garde par pure flemme.

Marrant non ?

Donc si vous voulez voir ces icônes de vos propres yeux, vous pouvez aller chercher pifmgr.dll dans votre installation Windows car elle est toujours là, avec ses 16 couleurs et ses gros pixels.

Merci à Lorenper pour ce partage qui m’a fait replonger dans mes souvenirs de Windows 95 !

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Xeres - Pas de serveur, pas de compte… et pourtant ça marche !

Par : Korben
3 octobre 2025 à 12:49

Vous en avez marre de WhatsApp, Telegram ou Discord qui lisent vos messages, stockent vos données et décident de qui peut parler à qui ? Ça tombe bien car il existe une alternative radicale qui vient de sortir en version 1.0.

Ça s’appelle Xeres , et contrairement à tout ce que vous utilisez aujourd’hui, ça ne passe par aucun serveur. Que dalle.

Il s’agit d’un vrai réseau Friend-to-Friend, c’est à dire que vous ne vous connectez qu’aux gens que vous connaissez vraiment. Pas de serveur central qui pourrait tomber, être saisi par le FBI ou décider de vendre vos conversations à des annonceurs. Juste vous et vos potes, en direct, chiffrés de bout en bout avec du PGP v4 et du RSA 3072 bits. Votre IP est uniquement visible par vos amis directs, et si vous voulez parler à un ami de votre ami, ça passe par des tunnels anonymes.

Le truc, c’est que Xeres est compatible avec Retroshare , ce vieux de la vieille du P2P décentralisé qui existe depuis des années. Donc si vous avez des potes qui utilisent déjà Retroshare 0.6.6 ou plus récent, vous pouvez vous connecter à eux sans problème. C’est un peu comme si Signal et BitTorrent avaient eu un enfant qui aurait grandi dans les années 90 en écoutant du punk et en lisant des manifestes crypto-anarchistes.

Mais alors comment ça marche techniquement, me direz-vous ? Et bien c’est simple. Vous installez Xeres sur votre machine (Windows, Linux, macOS, ou même Android), vous générez votre identité cryptographique, et vous échangez vos certificats avec vos amis. Pas de login, pas de mot de passe à retenir, pas de numéro de téléphone à fournir. Juste un échange de clés comme au bon vieux temps.

Une fois connecté, vous avez alors accès à tout un tas de services décentralisés. Du chat bien sûr, mais aussi des salons de discussion, des forums, du partage de fichiers, et même la possibilité de discuter avec des gens que vous ne connaissez pas directement via les fameux tunnels anonymes dont je vous parlais. C’est votre propre petit bout d’Internet privé avec vos amis, quoi.

Cette nouvelle release qui vient de sortir apporte pas mal d’améliorations . Meilleures perf avec Java, support macOS restauré, stickers dans les chats, alias de discussion, et même un système de mise à jour automatique sous Windows. Les versions précédentes avaient déjà ajouté un client Android pour se connecter à distance à votre instance qui tourne chez vous, du support pour les architectures ARM sous Linux, et plein d’autres trucs sympas.

D’ailleurs, parlons un peu de cette histoire de Friend-to-Friend (F2F) vs P2P classique. Dans un réseau P2P normal, tout le monde connaît l’IP de tout le monde. Pratique pour partager des fichiers, mais niveau anonymat et vie privée, c’est moyen. Dans un réseau F2F , vous ne voyez que vos contacts directs, et le reste du réseau vous est invisible. Ça limite un peu la portée, mais ça renforce énormément la sécurité et l’anonymat.

Xeres va même plus loin en supportant les transports via Tor et I2P en mode client. Donc si vous voulez vraiment rester anonyme, vous pouvez faire passer toutes vos connexions par ces réseaux. Ainsi vos amis directs ne verront même pas votre vraie IP. Oui, c’est pour les paranos, mais c’est top !

Maintenant pour l’installer, rendez-vous sur la page de téléchargement et choisissez la version qui correspond à votre système. Il y a des installeurs pour Windows, des paquets .deb pour Ubuntu, des images DMG pour macOS (Intel et Apple Silicon), et même une image Docker si vous voulez faire tourner ça sur un serveur en mode headless.

Toutes les releases sont signées avec une clé PGP, donc vous pouvez vérifier que personne n’a trafiqué le fichier que vous téléchargez. Donc prenez 30 secondes pour vérifier la signature, ça vaut le coup pour un logiciel de communication chiffré.

Et une fois installé, vous verrez, l’interface est plutôt moderne avec plusieurs thèmes au choix. Rien à voir avec les vieilles interfaces des logiciels P2P des années 2000. C’est propre, c’est réactif, et ça utilise JavaFX pour l’accélération matérielle. Oui, c’est du Java moderne qui ne fait pas ramer votre machine.

Le projet est disponible en open source sur GitHub sous licence GPL-3.0.

Bref, l’idée derrière Xeres, c’est de promouvoir la liberté d’expression en créant une alternative aux plateformes centralisées qui peuvent censurer, surveiller ou tout simplement disparaître du jour au lendemain. C’est un peu radical, mais vu l’état actuel de la centralisation du web, c’est pas plus mal d’avoir ce genre d’alternative.

Vous trouverez toute la documentation sur le site officiel , avec des guides de démarrage, des explications sur l’architecture, et des options de ligne de commande pour ceux qui veulent pousser le truc plus loin. Il y a même un mode client/serveur pour que votre instance tourne en permanence chez vous et que vous puissiez vous y connecter depuis votre téléphone Android.

Sympa non ?

Quand le set LEGO Game Boy prend vie

Par : Korben
2 octobre 2025 à 12:32

J’espère que votre semaine se passe bien. Moi c’est la course comme d’hab… Mais je viens de tomber sur un truc que j’ai trouvé super cool et je ne résiste pas à l’envie de partager ça avec vous. Vous avez vu le nouveau set LEGO Game Boy officiel (lien affilié) qui vient de sortir ? 421 pièces, une soixantaines d’euros, une réplique à l’échelle 1:1 avec des cartouches Link’s Awakening et Super Mario Land faits de briques… C’est joli, c’est nostalgique, mais ça ne fait strictement rien. C’est juste décoratif.

Et bien selon The Verge , une moddeuse australienne du nom de Natalie the Nerd a trouvé ça carrément abusé, alors elle a fait ce que ferait n’importe quel geek qui se respecte : elle l’a transformé en vraie console Game Boy fonctionnelle. Et attention, je ne vous parle pas d’un vulgaire Raspberry Pi Zero planqué dedans avec un émulateur. Non, non, non, elle y a mis des vrais morceaux de Game Boy, avec de VRAIES cartouches qui tournent, ainsi qu’un circuit imprimé qu’elle a conçu elle-même.

Bah oui, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Pour arriver à ses fins, elle a dû miniaturiser toute la logique d’une Game Boy sur un PCB de la taille d’un timbre-poste. Elle a installé l’écran le plus petit du marché (ce qui l’a obligée à retirer quelques briques LEGO au passage), passé un port USB-C pour l’alimentation, et même prévu des boutons totalement fonctionnels.

D’ailleurs, en août dernier, Natalie avait fait aussi le buzz avec une Game Boy Color entièrement transparente , circuit imprimé inclus. Elle a conçu un PCB en matériau acrylique transparent où on voit tous les fils de cuivre flotter dans le vide. Super beau, super technique, mais elle-même disait que c’était juste un projet artistique pour montrer son travail, et pas quelque chose de très pratique.

Elle a même fondé le Modded Gameboy Club , une communauté avec un Discord et un Wiki où les gens partagent leurs tutos pour réparer, modifier, upgrader leurs vieilles consoles Nintendo. Elle vend aussi des composants de seconde main pour les modders et partage ses designs de circuits en open source.

Et bonne nouvelle pour ceux qui voudraient reproduire sa version fonctionnelle de la LEGO Game Boy puisqu’elle a annoncé qu’elle publierait les schémas et les plans une fois qu’elle serait satisfaite du résultat final. Donc si vous avez des compétences en soudure et que l’idée de fabriquer un PCB custom ne vous fait pas peur, vous pourrez bientôt tenter l’aventure.

En tout cas, moi je trouve ça trop super méga génial !

Arrival Radar - 128 pixels pour découvrir le contrôle aérien

Par : Korben
19 septembre 2025 à 09:30

Si vous avez déjà joué avec des simulateurs de contrôle aérien, vous savez à quel point ça peut vite devenir un super casse-tête… Des écrans remplis d’informations, des interfaces complexes, des dizaines de paramètres à gérer… Et puis, il y a Arrival Radar , un petit jeu de simulation qui tient dans un carré de 128x128 pixels et qui vous fait comprendre l’essence même du métier d’aiguilleur du ciel en quelques minutes.

Ce jeu, créé par xkqr, c’est tout le contraire de ce qu’on pourrait attendre d’un simulateur moderne. Y’a pas de graphismes photoréalistes, pas d’interface bourré de boutons, pas de tuto de 45 minutes. Non, y’a juste l’essentiel, la base de la base à savoir faire atterrir des avions en évitant qu’ils se rentrent dedans.

Arrival Radar tourne sur PICO-8 , cette fameuse “console fantasy” qui imite volontairement les limitations techniques des années 80. En gros si vous ne connaissaient pas, PICO-8 c’est un petit univers clos où les développeurs s’imposent des contraintes drastiques telles qu’une palette de 16 couleurs, une résolution de 128x128 pixels, une mémoire limitée…etc

Mais alors comment on joue à Arrival Radar ? Hé bien comme je vous le disais, votre boulot, c’est de guider les avions qui arrivent vers leur approche finale. Et comme vous ne pouvez pas donner de cap ou d’altitude aux pilotes, à la place, vous assignez chaque avion à une route d’arrivée standard.

Les commandes tiennent en quelques touches : les flèches gauche/droite pour sélectionner un avion, haut/bas pour choisir sa route d’arrivée, X pour confirmer l’instruction et Z pour ajuster le point d’entrée sur cette route. Vous pouvez même accélérer le temps en maintenant X enfoncé. C’est tout. Pas de menus cachés, pas de raccourcis clavier chelou à mémoriser. Le développeur a passé seulement quelques heures à créer ce simulateur, mais pourtant il capture parfaitement l’essence du métier.

Et l’interface vous montre des lignes grises qui projettent la trajectoire de chaque avion pour la minute suivante,c e qui en fait un peu votre boule de cristal pour anticiper les croisements dangereux. Le jeu recommande de maintenir au moins 30 secondes d’écart entre les appareils, et croyez-moi, ça paraît simple dit comme ça, mais quand vous avez 6 avions qui convergent vers le même aéroport… C’est chaud, de fou.

Bref, Arrival Radar c’est de la créativité contrariée, qui permet de se concentrer sur l’essentiel : le gameplay pur. Pas de surcharges graphiques pour masquer un game design bancal, pas d’effets spéciaux pour compenser un manque d’inspiration… Juste une idée brute, mise en forme avec les moyens du bord.

Et vous verrez comme les bonnes bornes d’arcade des années 80, Arrival Radar s’apprend en 30 secondes mais demande des heures pour être maîtrisé…

A vous de jouer maintenant !

Kodak Charmera is a tiny, retro digital camera that you can hang on your bag

Par : Ida Torres
11 septembre 2025 à 19:15

I remember receiving single‑use Kodak cameras when I was young and the excitement of never knowing how the photo I took would turn out until it was developed. Of course, cameras now are much more advanced, with most people using their phone’s camera or other digital cameras to capture memories. Some still print those photos in a fun mix of analog and digital. Kodak is bringing a touch of nostalgia with its newest product and merging it with a current trend that several brands are following.

Charmera is a mini digital camera that resembles the Kodak Fling single‑use camera from the 80s and 90s. It’s the same size and follows a similar retro look, but instead of disposing of it after use, you can keep it and recharge it when the battery runs out. It also has a blind‑box element: you don’t know which camera design you’ll get when you buy one.

Designer: Kodak

This camera is small enough that you can use it as a charm on your bag thanks to its keychain loop. It measures about 2.2 inches and weighs just 30 grams. You can easily pull it out when you want to take a photo—or even a video. But don’t expect the polished look you get from most cameras, as it only has a 1.6‑megapixel CMOS sensor that produces photos at 1440 × 1080 resolution and videos at 30 fps. Think of it as taking grainy, noisy photos and videos, similar to what you could achieve with disposable cameras.

On its own, the Charmera can store only two photos, but you can attach a microSD card to take many more. It charges via a USB cable. The camera also includes a few filters, themed frames, and a date stamp to give it a retro feel. As for the blind‑box aspect, you don’t know which of the seven vintage designs you’ll receive. There’s even a “secret edition”, a camera with a transparent shell, that is the rarest of them all. If you want to collect all six other designs, you can purchase a complete set that contains every style without repetition.

So, whether you’re a longtime Kodak fan who still keeps those faded prints in a shoebox, a millennial who loves the tactile joy of a “surprise” unboxing, or a collector hunting for that perfect retro‑meets‑digital treasure, the Charmera camera lands right in the sweet spot. It invites you to pause the endless scroll of perfect‑pixel feeds and instead savor a little imperfection: a grainy snap, a quirky filter, and a date‑stamp that feels like a tiny time capsule.

The post Kodak Charmera is a tiny, retro digital camera that you can hang on your bag first appeared on Yanko Design.

Ouf, les 54 jeux de l'iPod Click Wheel sont sauvés !

Par : Korben
11 septembre 2025 à 07:18

En septembre de l’année dernière, une mission d’apparence impossible s’est achevée avec succès ! Tous les 54 jeux iPod classic / nano équipés de la molette cliquable (Click Wheel) ont été sauvés de l’extinction numérique par une équipe de développeurs passionnés . Le dernier rescapé, Real Soccer 2009, a même rejoint récemment cette arche de Noé numérique après des mois d’efforts acharnés.

L’histoire commence en réalité il y a près de deux décennies. En 2006, Apple lance les premiers jeux pour iPod via l’iTunes Store. 9 titres débarquent d’abord : Bejeweled, Cubis 2, Mahjong, Mini Golf, Pac-Man, Tetris, Texas Hold ‘Em, Vortex et Zuma.

Mais voilà le drame. Apple stoppe la vente de l’iPod équipé de cette molette en 2011, supprimant les jeux de l’iTunes Store. Les propriétaires ne peuvent plus re-télécharger leurs achats et pire encore, le système DRM Fairplay d’Apple lie chaque jeu à la fois au compte iTunes ET à l’ordinateur qui l’a téléchargé. Un double verrouillage insurmontable et à 4,99 $ pièce, ça représente quand même 270 $ pour la collection complète des jeux. Les boules.

Mais c’est là qu’intervient Olsro, développeur français à qui la communauté des fans d’iPod doit cette prouesse. Avec l’aide de Quix, un autre passionné, ils découvrent une faille dans le système de protection d’Apple. Ainsi en créant une machine virtuelle QEMU, ils parviennent à autoriser et synchroniser les jeux sur n’importe quel iPod compatible.

La VM stocke alors les clés de déchiffrement et peut fonctionner entièrement hors ligne et cela garantit que les jeux resteront accessibles “pour l’éternité”, même si Apple décide de fermer définitivement ses serveurs d’authentification.

La quête du dernier jeu, Real Soccer 2009, a même tourné au cauchemar technique. Disques durs défaillants, corruption de données, échecs répétés mais la persévérance a payé et le saint Graal a finalement rejoint la collection.

Ce projet de préservation des jeux **iPod **fonctionne avec les iPod Nano 3G à 5G et les iPod Classic 5G à 7G, ce qui couvre l’essentiel du parc iPod capable de faire tourner ces jeux.

Mais au-delà de l’exploit technique, cette initiative soulève encore une fois la question de la propriété numérique. Combien de logiciels, de jeux, d’œuvres numériques disparaissent chaque année faute de préservation ?? Ces 54 titres iPod représentent pour les historiens du jeu vidéo un moment charnière dans l’histoire du divertissement portable, juste avant l’avènement de l’écosystème iPhone.

Heureusement, ce projet GitHub rassemble aujourd’hui tous les outils nécessaires. Machine virtuelle pré-configurée, instructions détaillées, fichiers de jeux et la communauté peut désormais synchroniser ces pépites du gaming portable sur leurs iPod vintage.

Voilà, si vous avez l’un de ces vieux iPod qui traine dans un tiroir, vous allez pouvoir lui réinstaller vos jeux préférés payés rubis sur l’ongle très facilement !

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1517 clones open source de vos jeux cultes préférés - Le trésor caché des gamers nostalgiques

Par : Korben
10 septembre 2025 à 09:52

Depuis que j’ai découvert OSGameClones, je kiffe chercher et retrouver certains de mes jeux d’enfance en version open source et bien sûr gratuite !

Car oui, le projet OSGameClones c’est un peu la caverne d’Ali Baba pour tous ceux qui ont grandi avec une manette dans les mains (ou un clavier pour ma part). Le site répertorie méticuleusement tous les remakes, clones et réimplémentations open source de jeux commerciaux, et le meilleur c’est que la plupart sont jouables sur des machines modernes, y compris Linux et même votre Steam Deck.

Vous y retrouvez donc des pépites comme OpenRCT2 pour RollerCoaster Tycoon 2, qui non seulement fait tourner le jeu original mais ajoute le support des hautes résolutions et du multijoueur. Ou encore OpenMW qui réimplémente complètement le moteur de Morrowind avec des graphismes améliorés. Sans oublier CorsixTH pour Theme Hospital, qui fonctionne maintenant sur n’importe quel OS moderne.

Le projet est hébergé sur GitHub , et est activement maintenu. Tout est organisé dans des fichiers YAML structurés qui catégorisent les jeux par langages de programmation (50+ langages différents !), genres (30+ catégories), et même par thèmes comme fantasy ou sci-fi.

Ce qui est vraiment cool je trouve, c’est surtout la distinction que fait le site entre les différents types de projets. Un “remake” c’est quand l’exécutable et parfois les assets sont recréés en open source. Un “clone” c’est un jeu très similaire ou inspiré par l’original. Et parfois on trouve même des “projets officiels” où les créateurs originaux ont libéré le code source eux-mêmes.

D’ailleurs, pour les fans de jeux de stratégie, vous avez OpenXcom qui réimplémente UFO: Enemy Unknown et X-COM: Terror From the Deep. Pour les amateurs d’action, DevilutionX fait revivre Diablo sur pratiquement n’importe quelle plateforme. Et si vous êtes plutôt RPG, Daggerfall Unity a recréé tout Daggerfall dans le moteur Unity avec des mods et des améliorations graphiques de malade.

Tous ces projets sont utiles pour les joueurs ayant des machines peu puissantes ou pour ceux qui veulent faire tourner leurs classiques préférés sous Linux. C’est aussi top pour la préservation du patrimoine JV, vu que beaucoup de ces vieux jeux ne fonctionnent de toute façon plus sur les systèmes modernes.

Un autre aspect sympa, c’est que comme tout est open source, n’importe qui peut contribuer à améliorer ces jeux. Vous pouvez donc corriger des bugs qui existaient dans l’original, ajouter de nouvelles fonctionnalités, ou même porter le jeu sur de nouvelles plateformes.

Et pour ceux qui veulent explorer d’autres ressources similaires, il existe aussi Awesome Game Remakes sur GitHub, qui est une liste maintenue activement de remakes open source ainsi que cette page de SensCritique qui recense des remakes open source vraiment chouettes, même si la plupart nécessitent les données du jeu original pour fonctionner.

Puis quand on voit des projets comme Julius pour Caesar III, fheroes2 pour Heroes of Might and Magic II, ou OpenTTD pour Transport Tycoon Deluxe, je le dit que la communauté open source fait un boulot incroyable pour préserver et améliorer ces classiques. Ces développeurs permettent à toute une génération de redécouvrir ces jeux mythiques sans avoir à galérer avec DOSBox ou des émulateurs.

Le plus impressionnant reste peut-être re3 et ses dérivés qui ont reverse-engineered GTA III et Vice City, même si Rockstar n’a pas vraiment apprécié l’initiative et l’a fait disparaitre. Ou OpenJK qui maintient et améliore Jedi Academy et Jedi Outcast pour la communauté Star Wars.

Voilà et si vous cherchez par où commencer, le site propose des tags “complete” et “playable” pour identifier rapidement les projets les plus aboutis. Vous pouvez aussi filtrer par langage de programmation si vous voulez contribuer à un projet dans votre langage de prédilection.

Bref, OSGameClones c’est la ressource ultime pour tous les nostalgiques du gaming qui veulent revivre leurs souvenirs d’enfance tout en profitant des bénéfices du monde de l’open source !

Il connecte Animal Crossing à l'IA en hackant la mémoire de sa GameCube

Par : Korben
10 septembre 2025 à 07:09

20 ans plus tard, les vieilles consoles continuent de nous surprendre… La preuve avec ce hack complètement barré qui transforme une GameCube de 2001 en client pour nos IA modernes.

Josh Fonseca a en effet réussi l’exploit de connecter ChatGPT à Animal Crossing via l’émulateur Dolphin. Pas de mod de la cartouche, pas de modification du code original, mais juste du bon vieux Python qui lit et écrit dans la RAM émulée pendant que le jeu tourne.

Hé oui, le mec n’a même pas touché une seule ligne du code original du jeu. Il a “simplement” identifié les adresses mémoire où le jeu stocke les dialogues (0x81298360 pour les curieux) et remplacé le texte à la volée. L’émulateur Dolphin pense faire tourner les dialogues d’origine, mais en fait il affiche du contenu généré par une IA qui tourne sur un serveur cloud.

Techniquement, c’est malin comme approche puisque la GameCube n’a que 24 MB de RAM et un processeur PowerPC à 485 MHz. Il lui est donc impossible de faire tourner un LLM dessus. Du coup il a créé une sorte de pont mémoire entre l’émulateur et le LLM. Son script Python surveille cette adresse en mémoire via le processus Dolphin, récupère le contexte du dialogue, l’envoie à l’IA, et réinjecte la réponse dans la mémoire émulée.

Ce qui complique vraiment les choses, c’est qu’Animal Crossing n’utilise pas du texte brut pour ses dialogues. Le jeu a son propre langage de contrôle avec des codes pour les pauses, les émotions, les effets sonores. Un peu comme du HTML mais version Nintendo 2001, ce qui fait qu’il a fallu créer deux IA : une première qui génère le dialogue créatif (le “Writer AI”) et une autre qui ajoute tous les codes techniques (le “Director AI”).

Voici un extrait :

# A small sample of the control codes I had to encode/decode
CONTROL_CODES = {
 0x00: "<End Conversation>",
 0x03: "<Pause [{:02X}]>", # e.g., <Pause [0A]> for a short pause
 0x05: "<Color Line [{:06X}]>", # e.g., <Color Line [FF0000]> for red
 0x09: "<NPC Expression [Cat:{:02X}] [{}]>", # Trigger an emotion
 0x59: "<Play Sound Effect [{}]>", # e.g., <Play Sound Effect [Happy]>
 0x1A: "<Player Name>",
 0x1C: "<Catchphrase>",
}

# The magic byte that signals a command is coming
PREFIX_BYTE = 0x7F

Je trouve ça cool comme projet car les joueurs rêvent depuis longtemps de dialogues plus variés dans Animal Crossing. En effet, si comme moi, vous n’êtes pas pro-gamer sur Animal Crossing, vous ignorez surement que Nintendo limite les villageois à 8 types de personnalité, ce qui rend les conversations hyper répétitives après quelques heures de jeu.

Avec ce hack, les villageois peuvent donc maintenant discuter de l’actualité mondiale, critiquer Tom Nook sur ses pratiques immobilières douteuses, ou même avoir des conversations philosophiques sur le sens de la vie dans votre village virtuel. Le mod est sur Github pour ceux qui veulent tester sur émulateur.

Notez que la communauté de décompilation d’Animal Crossing a joué un rôle crucial dans ce projet car sans leur travail pour convertir le code PowerPC en C lisible, identifier ces adresses mémoire spécifiques aurait été un cauchemar. C’est grâce donc à eux que le développeur a pu comprendre comment le jeu gère ses dialogues en interne.

Bref, je trouve ça assez marrant qu’une console vielle de +20 ans capable de fonctionner totalement offline (car à l’époque Nintendo était allergique à Internet), soit finalement indirectement “connectée” (via l’émulateur) pour utiliser ce qui se fait de plus hype en ce moment, à savoir l’IA (les LLMs plus exactement).

Comme je vous le disais, pour l’instant, ce hack fonctionne sur la version GameCube originale du jeu via l’émulateur Dolphin. L’auteur mentionne qu’une adaptation sur du vrai matériel serait possible avec le Broadband Adapter officiel, mais nécessiterait beaucoup plus de travail. Les versions ultérieures sorties sur DS, Wii ou Switch utiliseraient une architecture mémoire différente, mais techniquement, rien n’empêche d’adopter une approche similaire.

Comme quoi, avec un peu d’ingéniosité, on peut moderniser n’importe quel jeu rétro !

Indiana Jones et le prototype perdu du Commodore 64

Par : Korben
8 septembre 2025 à 17:22

Je viens de tomber sur une pépite qui va faire chavirer le cœur des nostalgiques du Commodore 64 !

Le site Games That Weren’t a déniché un prototype jouable d’Indiana Jones and the Last Crusade ! Mais attention, ce n’est pas un prototype officiel de l’époque. Il s’agit d’une conversion fan-made de la version aventure point-and-click propulsée par le moteur SCUMM que les adeptes du C64 n’ont jamais eu la chance d’essayer à l’époque.

Mais avant de vous en dire plus, je vous emmène avec moi en 1989. Lucasfilm Games sort 2 jeux Indiana Jones. D’un côté, il y a le jeu d’action / plateforme qui a bel et bien débarqué sur C64. Et de l’autre, le jeu d’aventure graphique qui tourne grâce au fameux moteur SCUMM (oui, celui de Monkey Island, pour les connaisseurs). Mais voilà, coup dur pour les fans du C64 c’est que cette version aventure ne s’est jamais frayé un chemin jusqu’à leur machine chérie. Elle est malheureusement restée l’exclusivité des ordinateurs 16 bits.

Et en 2012, un certain Thorsten Harth, alias “Brick Bambi”, développeur allemand audacieux de son état, se dit : “Et si je portais ce jeu SCUMM sur Commodore 64 ?” Un défi de taille quand on mesure les limitations techniques de la bécane 8 bits face à ses homologues 16 bits. Le bonhomme s’est acharné pendant plusieurs années sur cette conversion homebrew, jonglant entre graphiques bitmap et caractères pour optimiser la mémoire. Il avait même réservé 4K de RAM juste pour le son (de $A000 à $AFFF pour les experts).

D’ailleurs, côté musique, Joachim Wijnhoven avait été recruté en 2016 pour s’occuper de la bande-son. Thorsten lui avait commandé la “Raiders March” pour l’écran titre et de fin, mais aussi toute une série de thèmes spécifiques : la musique de la carte, de Venise, des catacombes, du château Brunwald, la marche d’Hitler, le piano d’Henry, la salle du Graal… Un travail de titan ! Roland Hermans, une autre recrure devait même s’occuper des effets sonores comme les coups frappés dans la bibliothèque, la cascade ou les étagères qui tombent. Le jeu devait alors alterner entre musique et effets sonores… Hé oui, pas les deux en même temps, question de limitations techniques.

Mais voilà, malgré l’aide apportée par d’autres personnes, la réalité a fini par rattraper notre développeur. Entre trois jeunes enfants à élever et un job à assurer, Thorsten se retrouve à court de temps. En 2017, une sortie cartouche avait même été discutée, mais Thorsten avait répondu que la complexité du jeu demanderait encore plusieurs années… le problème n’était pas les limitations de la RAM ou le CPU, mais bien les limites de temps. Du coup, en 2018, le projet est annoncé comme abandonné…

Snif…

A l’époque, son objectif initial c’était de boucler au moins le premier chapitre complet : Barnet College, la maison d’Henry, Venise, la bibliothèque et les catacombes. Tout ce qui précède le château Brunwald en fait. Et bonne nouvelle : c’est exactement ce que contient le prototype de Thorsten qui vient d’être retrouvé ! Joachim Wijnhoven, qui avait reçu une preview en décembre 2018, l’a généreusement partagée avec Games That Weren’t. C’est d’ailleurs une démo impressionnante avec beaucoup de contenu et d’interactions possibles.

Pour les fans de l’époque, l’absence de la version SCUMM d’Indy III sur C64 sonnait comme le glas et beaucoup ont commencé à lorgner du côté de l’Amiga ou du PC après cette déception. Alors voir aujourd’hui ce prototype homebrew refaire surface, même s’il date de 2012-2018 et non de 1989, c’est comme déterrer un trésor perdu digne du Dr. Jones lui-même.

Ce prototype de Thorsten est donc désormais archivé et dispo pour tous les nostalgiques qui souhaitent explorer ce qui aurait pu être l’une des conversions homebrew les plus audacieuses du Commodore 64. Et en bonus, pour les amateurs, les musiques composées par Joachim ont été publiées en 2023 dans une release appelée “Archimedes’ Dial” , et vous pouvez même retrouver les vidéos originales de Brick Bambi sur YouTube montrant le jeu en action.

Voilà, qui sait, peut-être qu’un jour quelqu’un reprendra le flambeau pour finir cette conversion légendaire…

When Crisis Becomes Canvas: The Q Timex 1972 Time Machine Reissue Proves Accessible Design Never Goes Out of Style

19 août 2025 à 22:30

When time travel costs less than your phone bill, something interesting happens to our perception of value and design. The Q Timex 1972 Time Machine Reissue carries the DNA of design born from chaos, back when the watchmaking industry faced what historians call the Quartz Crisis , a technological upheaval that threatened to destroy centuries of Swiss mechanical tradition. While European manufacturers scrambled to preserve their heritage, American brand Timex saw opportunity where others saw disaster.

Designer: Timex

This new reissue, priced at $249 for the silver variant and $279 for the gold , represents more than nostalgic throwback marketing. The watch embodies a moment when crisis forced innovation, when accessibility became a design philosophy rather than a compromise. In a world where good design often carries prohibitive price tags, the Time Machine Reissue stands as proof that democratic design principles still matter.

Design Democracy in a 39mm Package

The original 1972 Q Timex emerged during American watchmaking’s most defining period. Swiss manufacturers, comfortable with their mechanical supremacy, initially dismissed quartz technology as a passing fad . Timex took the opposite approach, embracing the precision of quartz while wrapping it in bold, unapologetically American aesthetics. The hexagonal link bracelet wasn’t trying to mimic Swiss elegance. The tonneau case didn’t apologize for its unconventional proportions.

These design choices reflected a different philosophy entirely. Where Swiss watches emphasized exclusivity and tradition, the Q Timex prioritized accessibility and forward-thinking design. The floating hour markers, achieved through applied indices that cast subtle shadows around the dial , created visual depth without requiring expensive manufacturing techniques. Each element served both functional and aesthetic purposes.

The wood-grain dial pattern, available in deep red on the gold-toned case, represented pure design confidence. This wasn’t subtle or understated. The Time Machine demanded attention, celebrating its quartz precision rather than hiding it. For a brand targeting everyday Americans, this boldness made perfect sense.

The coin-operated battery hatch on the caseback tells its own story about user-centered design. In 1972, when the original cost $125 (equivalent to roughly $800 today) , Timex understood that luxury shouldn’t require specialized service. Users could replace their own batteries using a simple coin, eliminating the need for expensive watchmaker visits.

Disruption as Creative Catalyst

Understanding the Quartz Crisis context makes the Time Machine’s design choices even more meaningful. Between 1970 and 1985, Swiss watch industry employment plummeted from 89,450 to just 32,000 workers . Traditional watchmaking faced an existential threat as Japanese companies like Seiko introduced accurate, affordable quartz movements that outperformed mechanical alternatives.

Timex, already positioned as an accessible American brand, adapted faster than established players. The company recognized that quartz technology offered more than just accuracy. It enabled new design possibilities, freed from the size constraints of mechanical movements. The Time Machine’s distinctive case shape, measuring 39mm wide and 43mm long , maximized visual impact while maintaining comfortable wearability.

The acrylic crystal choice reflected both practical and aesthetic considerations. While mineral or sapphire crystals offered superior scratch resistance, acrylic provided the domed profile that defined 1970s watch design . This wasn’t cost-cutting but conscious design decision, preserving the authentic visual character that made the original distinctive.

Modern production techniques allow the reissue to improve on certain aspects while maintaining historical accuracy. The applied hour markers now sit higher above the dial surface, creating more dramatic shadows and enhanced legibility . The quartz movement delivers accuracy within milliseconds per day , far exceeding the precision possible with 1970s technology.

Each design element reflects the original’s democratic philosophy. The 20mm lug width accepts standard straps, ensuring easy customization. Water resistance to 50 meters provides practical everyday protection without unnecessary complexity. The stainless steel construction, now made from recycled materials , demonstrates how responsible manufacturing can coexist with accessible pricing.

The tonneau case shape deserves particular attention for its ergonomic intelligence. Unlike round cases that can feel disconnected from the wrist’s natural curves, the Time Machine’s elongated profile follows the arm’s contours. This creates a more integrated wearing experience, especially important for a watch designed for daily use rather than occasional display.

Sustainability Meets Storytelling

The recycled stainless steel used in both case and bracelet represents thoughtful evolution rather than marketing gimmick . Timex didn’t simply recreate the 1972 original but adapted its principles for contemporary concerns. The steel maintains identical durability and finish quality while reducing environmental impact, proving that sustainable practices can enhance rather than compromise design integrity.

This approach reflects broader shifts in how we understand luxury and value. The original Time Machine succeeded because it delivered premium design elements at accessible prices. The reissue maintains this philosophy while addressing modern sustainability expectations. The result feels both historically authentic and contemporarily relevant.

The gold-tone option, available for $279, demonstrates how surface treatments can dramatically alter a watch’s character without changing fundamental proportions. Against the wood-grain red dial, the warm metal creates a distinctly 1970s aesthetic that feels both retro and timeless. The silver version offers more versatility for contemporary styling while maintaining the same design DNA.

When History Becomes Tomorrow

The Time Machine’s revival coincides with broader renewed interest in 1970s design across multiple industries. Architecture, furniture, and automotive design all show influence from this period’s bold geometric forms and expressive color palettes. The watch industry’s embrace of vintage-inspired designs reflects this cultural shift, but few brands execute it with the Time Machine’s historical authenticity.

Perfect timing meets perfect proportions. The 39mm case size, considered large for 1972, now aligns perfectly with contemporary preferences . This sizing sweet spot works across different wrist sizes, offering substantial presence without overwhelming smaller arms. The proportional relationship between case, dial, and bracelet creates visual harmony that transcends temporal fashion trends. Unlike many modern watches that chase ever-larger dimensions, the Time Machine found its ideal size decades ago.

Modern watch enthusiasts appreciate the Time Machine’s honesty about its quartz movement. Electronic precision takes center stage rather than hiding behind mechanical mimicry. The clean dial layout, punctuated by the date window at 3 o’clock, prioritizes legibility over ornamentation. This functional approach feels refreshingly direct in an era of increasingly complex watch designs. No complications clutter the face, no subdials demand attention.

Those hexagonal bracelet links deserve recognition for their ergonomic sophistication. Each link articulates smoothly around the wrist’s curves while maintaining structural integrity. The polished surfaces catch and reflect light dynamically, creating visual interest without relying on precious metals or gem settings. Thoughtful engineering creates luxury-level aesthetics at accessible price points. The bracelet flows like liquid metal, conforming to your wrist’s natural movement patterns. Even after extended wear, comfort never becomes an issue.

Success comes from understanding that good design should be democratic rather than exclusive. The Q Timex 1972 Time Machine Reissue delivers hand-finished details, quality materials, and distinctive aesthetics typically reserved for watches costing significantly more. At $249, it challenges industry assumptions about pricing and quality relationships. Contemporary design culture increasingly values authenticity over artificial scarcity. The Time Machine demonstrates market appetite for products that prioritize genuine design merit over manufactured exclusivity.

Timex preserved the original’s essential character while adapting it for modern manufacturing and usage patterns. Superficial vintage styling gets replaced by respectful historical translation. The Q Timex 1972 Time Machine Reissue proves that crisis-born design can transcend its origins to become genuinely timeless. Democracy wins over exclusivity. Innovation trumps tradition. For $249, you get wearable proof that good design belongs to everyone.

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Uxn - La machine virtuelle de 100 lignes qui fait tourner des apps sur votre Game Boy

Par : Korben
12 août 2025 à 07:33

C’est l’histoire d’un couple d’artistes développeurs qui largue les amarres pour vivre sur un voilier dans le Pacifique Nord. Pas de connexion internet stable, pas d’électricité illimitée, juste l’océan et quelques panneaux solaires…

C’est dans ces conditions que Devine Lu Linvega et Rek Bell de 100 Rabbits ont créé Uxn, une machine virtuelle qui tient en 100 lignes de C et qui fait tourner des applications graphiques complètes sur à peu près n’importe quoi, de votre vieille Game Boy Advance à votre Raspberry Pi Pico.

Le truc vraiment génial avec Uxn, c’est qu’elle ne prend que 64KB en RAM. Pour vous donner une idée, c’est environ 65 000 fois moins que ce que Chrome bouffe juste pour afficher cette page. Et pourtant, avec ces 64KB, vous pouvez faire tourner un éditeur de texte complet, un logiciel de dessin, un environnement de livecoding musical, et même des jeux comme Oquonie ou Donsol.

Sorcellerie me direz-vous ? Et bien non, c’est tout à fait possible en revenant aux fondamentaux de l’informatique et en appliquant les principes du permacomputing.

L’idée du permacomputing, c’est de créer des systèmes informatiques résilients et durables. Au lieu de racheter un nouveau PC tous les 3 ans parce que le dernier Windows rame, vous créez des logiciels qui tourneront encore dans 20 ans sur le matériel d’aujourd’hui. C’est une philosophie qui maximise la durée de vie du hardware et minimise la consommation énergétique. Et Uxn incarne parfaitement cette approche.

Pour programmer sur Uxn, vous devez utilise Uxntal, un langage assembleur basé sur une stack machine avec notation postfixe. Par exemple, au lieu d’écrire 3 + 4, vous écrivez 3 4 +. Ça peut paraître bizarre au début, mais c’est redoutablement efficace. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, Uxntal supporte même des concepts avancés comme les fonctions lambda et la programmation fonctionnelle.

Ce qui est vraiment cool avec cet OS, c’est sa portabilité. Le même fichier ROM Uxn peut tourner sur votre PC Linux avec SDL2, sur une Nintendo DS, sur un navigateur web, sur DOS, sur une PlayStation Vita, et même sur des trucs complètement barrés comme un télétypographe ou un STM32. C’est exactement comme les ROMs des vieilles consoles en fait… Vous créez votre programme une fois, et il tourne partout où il y a un émulateur Uxn.

Les applications disponibles sont d’ailleurs impressionnantes. Il y a Left, un éditeur de texte graphique, Noodle qui permet de dessiner, Orca qui est un environnement de livecoding pour créer de la musique, Nasu qui édite des sprites, Turye qui crée des polices de caractères. Et tout ça dans des fichiers de 10 à 15KB maximum.

L’écosystème Uxn est aussi super accessible pour les développeurs. La documentation sur GitHub liste des dizaines d’émulateurs, d’outils et de tutoriels. Il y a même des compilateurs comme Dotal et Funktal qui permettent d’écrire dans des langages de plus haut niveau et de compiler vers Uxntal. La communauté est aussi très active sur IRC (#uxn sur libera.chat) et Discord, et les workshops d’introduction sont excellents pour débuter.

Maintenant, pour installer Uxn sur votre machine, c’est super simple. Sur Linux, vous installez SDL2 (sudo apt install libsdl2-dev sur Ubuntu), vous téléchargez l’émulateur, et vous lancez vos ROMs. Vous pouvez même développer directement sur Uxn avec Bicycle, un REPL interactif, ou Dexe, un éditeur hexadécimal.

Ce que j’adore avec Uxn, c’est que ça remet en question tout ce qu’on considère comme acquis dans le développement moderne. On n’a pas besoin de 8GB de RAM et d’un framework JavaScript de 500MB pour faire une calculatrice. On peut créer des outils puissants et élégants avec des contraintes extrêmes. Et le fait que tout ça vienne de deux personnes vivant sur un bateau, alimentées par de l’énergie solaire, ça rajoute une dimension poétique au projet.

Donc si vous cherchez une alternative radicale à la course à la puissance, si vous voulez explorer ce qu’on peut faire avec des systèmes minimaux, ou si vous êtes juste curieux de voir comment on peut faire tenir un OS complet dans moins de mémoire qu’une photo Instagram, Uxn vaut vraiment le détour.

Car parfois, c’est bon d’en enlever un peu pour retrouver l’essentiel.

Commodore 64 Ultimate Returns in Style with Glowing and Gold Editions

Par : JC Torres
15 juillet 2025 à 11:02

The Commodore 64 was one of those computers that defined an entire generation’s relationship with technology, complete with its chunky beige case and that satisfying mechanical keyboard that made every keystroke feel deliberate. These days, most of our computing happens on sleek, minimalist devices that prioritize function over personality, which makes the new Commodore 64 Ultimate series feel like a breath of fresh air.

What makes this modern revival particularly interesting is how it doesn’t just slap some retro styling onto contemporary hardware and call it a day. Instead, the Ultimate series comes in three distinct flavors, each designed to appeal to different types of nostalgia seekers while actually being useful computers you can plug into your modern setup.

Designer: Commodore

The BASIC Beige edition is probably what most people picture when they think of a faithful C64 recreation. It sports that familiar cream-colored plastic case that screams 1980s home computing, complete with a proper mechanical keyboard that delivers the same tactile satisfaction as the original. Of course, underneath that nostalgic exterior, you’ll find modern conveniences like HDMI output and USB ports, so you won’t have to hunt down vintage monitors or deal with finicky RF connections.

Then there’s the Starlight Edition, which takes the retro concept in a completely different direction. This version features a translucent case packed with sound-reactive LEDs that pulse and change colors based on whatever game or music you’re playing. The effect is pretty spectacular, especially when you consider they’ve also created the world’s first translucent mechanical keyboard PCB, allowing the internal lighting to shine through each key as you type.

The real showstopper, however, is the Founders Edition, which is limited to just 6,400 units. This golden beauty takes inspiration from the legendary millionth C64 that Commodore produced back in the day, featuring a translucent amber case that gives off a warm, premium glow. The attention to detail here is impressive, with 24k gold-plated badges, satin gold keycaps, and a comprehensive collector’s package that includes everything from a commemorative certificate to an exclusive t-shirt and even a gold dog tag necklace.

All three editions share the same modernized guts, which means you get contemporary features like SD card slots for easy game loading, Ethernet connectivity, and compatibility with both vintage peripherals and modern accessories. The mechanical keyboards across all versions aren’t just for show either, they’re fully functional and maintain compatibility with original C64 software, so these aren’t just expensive display pieces gathering dust on your shelf.

What’s particularly clever about this approach is how it taps into the growing trend of technostalgia without falling into the trap of being purely decorative. Sure, these computers look fantastic sitting on your desk, but they’re also genuinely useful for anyone interested in retro computing, programming, or just experiencing what home computing felt like before everything moved to touchscreens and cloud services.

That said, you’ll need to be prepared for some compromises. The limited production runs mean these won’t be cheap, and the Founders Edition in particular is clearly aimed at serious collectors rather than casual users. The translucent cases and LED lighting, while visually striking, might not appeal to everyone’s aesthetic preferences either.

The Commodore 64 Ultimate series succeeds because it understands that good retro design isn’t just about copying old aesthetics. Instead, it takes the best parts of the original experience, the tactile keyboard, the distinctive case design, the immediate boot-up satisfaction, and combines them with modern reliability and connectivity. The result is something that feels both familiar and fresh, proving that sometimes the best way forward is to take a thoughtful look backward.

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Tata yoyo, le jeu vidéo

Par : Korben
11 juillet 2025 à 17:00

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

Vous fouillez une brocante et vous trouvez une vieille console portable… Un modèle que vous ne connaissez pas. En parfait état et pas chère, qu’est-ce que vous faites ? Vous l’achetez et une fois rentré chez vous, hop on met quelques piles et on lance le seul jeu fourni avec : Pipistrello and the Cursed Yoyo !

Voilà pour le contexte, en fait, je crois que ça sert simplement à expliquer pourquoi le jeu est “à l’ancienne”, en pixel art, musiques 8-bit, la myriade d’options graphiques, etc. Comme si on avait besoin d’explications ?! Peu importe, le jeu est lancé, alors autant y jouer. :)

Infinite Mac vous permet d'intégrer un vieux Mac dans vos pages web

Par : Korben
11 juillet 2025 à 09:11

Vous savez ce qui manquait vraiment à Internet ? La possibilité de coller un Mac System 1.0 de 1984 dans n’importe quelle page web. Et bien c’est maintenant possible grâce à Mihai Parparita, le génie derrière Infinite Mac, qui vient de sortir une fonctionnalité qui va faire kiffer tous les nostalgiques et les passionnés d’histoire informatique.

Son projet, qui permet déjà d’émuler tous les Mac OS de 1984 à 2005 directement dans le navigateur, peut maintenant être intégré dans n’importe quelle page web. Genre comme une vidéo YouTube, mais avec un Mac dedans.

LEGO Island Portable – Le retour du classique de 1997 sur toutes les plateformes

Par : Korben
27 juin 2025 à 12:10

Attention les nostalgiques ! Si vous avez grandi dans les années 90 avec un PC sous Windows 95 et que vous étiez fan de LEGO, y’a de fortes chances que vous ayez passé des heures sur LEGO Island. Ce jeu culte de 1997 où on incarnait Pepper Roni, le livreur de pizzas le plus cool de l’île, vient de recevoir une seconde jeunesse grâce au projet isle-portable.

Pour ceux qui ne connaissent pas, LEGO Island c’était LE jeu en monde ouvert avant l’heure. On pouvait se balader librement sur une île peuplée de personnages loufoques qui se démontaient dans tous les sens pour nous faire marrer. Entre les courses de jet-ski, les missions de dépannage et la fameuse poursuite en hélicoptère où on balançait des pizzas sur le méchant Brickster (oui, des pizzas, le truc qui l’avait aidé à s’échapper), c’était du grand n’importe quoi mais qu’est-ce qu’on adorait ça !

Saramonic Air Wireless Mic Brings Retro-Futuristic Flair to Creators’ Toolkits

Par : JC Torres
26 juin 2025 à 08:45

Audio equipment typically prioritizes function over form, leaving content creators with gear that performs well but looks utterly forgettable. The new Saramonic Air wireless microphone system breaks this convention entirely, wrapping professional-grade recording capabilities inside a design that genuinely deserves attention. This dual-channel system transforms the mundane necessity of wireless audio into something that actually enhances your creative setup.

The design language speaks volumes about Saramonic’s intentions here. Rather than following the typical black-box approach, the Air system embraces retro-futuristic aesthetics with refined metal shells and carefully considered proportions. The galactic gray finish catches light beautifully, while subtle internal illumination adds a sophisticated touch that suggests premium engineering. Every curve and angle feels intentional, creating visual harmony that complements modern cameras and mobile devices.

Designer: Saramonic

Weighing just 11 grams each, the transmitters practically disappear when clipped onto clothing, yet their compact form houses impressive technical capabilities. The 9.7mm lavalier microphone features a 6mm diaphragm that captures significantly more detail than standard alternatives. This larger surface area translates into richer audio reproduction, from deep bass tones to crisp high frequencies that bring interviews and dialogue to life.

The charging case deserves particular recognition as a design masterpiece. Its transparent lid reveals the transmitters inside like precious instruments, while LED battery indicators provide essential information without cluttering the aesthetic. The pocket-friendly dimensions ensure portability never becomes a compromise, and the automatic charging function eliminates workflow interruptions. This attention to both form and function exemplifies thoughtful industrial design.

Technical sophistication hides beneath the beautiful exterior. Two-level intelligent noise cancellation suppresses ambient sound without introducing unwanted artifacts, while customizable EQ modes enhance vocal clarity naturally. The built-in limiter protects against audio spikes, and a safety track provides additional security for critical recordings. These features work transparently, allowing creators to focus on content rather than technical adjustments.

Connectivity options reflect modern production needs perfectly. USB-C, Lightning, and traditional 3.5mm outputs ensure compatibility across virtually any device combination. The system can simultaneously feed two devices, supporting workflows where creators need to record for both professional cameras and social media platforms. The receiver’s full-color display provides real-time monitoring without requiring separate apps or complicated setup procedures.

The front-facing pickup design minimizes plosives while maintaining a clean on-camera appearance. This consideration for visual aesthetics extends the design philosophy beyond mere technical specifications. Content creators can confidently feature the microphone system in their shots, knowing it enhances rather than detracts from production value.

Professional creators will appreciate how the Air system elevates their entire kit’s visual appeal. The retro-futuristic design suggests serious attention to craft, while the compact form factor respects the mobile nature of modern content creation. At $139 to $169 depending on configuration, this system delivers both striking aesthetics and genuine performance improvements that justify the investment for creators who value both sound quality and visual design.

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Naviguez dans un océan de rétro-computing avec ce site qui propose + de 59,6 To de logiciels vintage !

Par : Korben
21 mai 2025 à 09:17

Bonne nouvelle : Le site discmaster a réouvert ses portes !

Voici un site expérimental absolument génial qui va vous permettre de naviguer et rechercher des programmes anciens, des jeux rétro, et des magazines vintage dispo sur archive.org. Imaginez pouvoir retrouver les pépites de votre jeunesse et les jeux et applications qui vous ont fait rêver à l’époque des ordinateurs 8-bits. Et bien, c’est désormais possible !

Le site en question, c’est discmaster.textfiles.com, et il recense pas moins de 968 541 579 fichiers totalisant 59,6 To de données. Autant dire que vous avez de quoi faire ! Ce qui est vraiment cool, c’est que ce site est compatible avec les navigateurs modernes mais également vintage, ce qui signifie que vous pourrez l’utiliser aussi bien sur votre ordinateur actuel que sur votre vieille machine de guerre.

Comment modder une Game Boy avec du matos basique de chez basique

Par : Korben
24 avril 2025 à 09:40

Quand j’étais jeune, j’ai eu la chance d’avoir une Game Boy originale et au fil des années, j’avais accumulé pas mal de jeux. Malheureusement un jour, un membre malfaisant de ma famille a quasiment tout volé pour les revendre à je ne sais qui, mais j’ai quand même réussi à sauver ma GB d’origine et surtout Tetris qui est, encore aujourd’hui, mon jeu préféré.

Je n’y joue pas souvent, mais je sais que si un jour elle tombe en panne, grâce à ce projet, je pourrais la réparer sans souci et même avoir de nouvelles fonctionnalités super cools. D’ailleurs qui n’a jamais rêvé de pimper sa bonne vieille Game Boy tout en conservant son look d’origine indémodable ?

Knight on the Moon - Un nouveau clone de Zelda version SF sur la NES

Par : Korben
15 avril 2025 à 16:50

Savez-vous ce qu’on peut faire avec 2 MHz de puissance de calcul, 2 Ko de RAM et une palette de 52 couleurs ? Non ? Et bien avec ça, en 1986, Nintendo créait The Legend of Zelda, le chef-d’œuvre qui a changé nos vies !

Et en 2025 pendant que certains perdent leur temps à emmerder le monde avec leurs obsessions pathologiques, d’autres comme le développeur kn56k ont décidé de relever le même défi que Nintendo à l’époque pour créer de nouvelles aventures. C’est le cas de Knight on the Moon, un jeu qui transpose le gameplay légendaire de Zelda sur une mystérieuse lune extraterrestre. Exit Hyrule et la fantasy médiévale, bonjour les vaisseaux spatiaux et les aliens hostiles !

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