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Hier — 6 octobre 2025Flux principal

IKEA ÖDLEBLAD Lamp Puts a Twist on Flatpack Lighting and the Allen Key

Par : JC Torres
6 octobre 2025 à 13:20

The IKEA Allen key has become an unlikely icon of modern DIY culture, synonymous with flatpack furniture assembly and the satisfying challenge of building your own furniture. For decades, this humble hexagonal tool has been the bridge between a box of parts and a finished piece of furniture. Yet despite its essential role in IKEA’s success, the Allen key often represents the barrier between customers and their completed projects.

The ÖDLEBLAD lamp flips this relationship on its head in the most delightfully ironic way possible. This new pendant light draws direct inspiration from the Allen key’s form and function, but eliminates the need for any tools whatsoever during assembly. The lamp celebrates the tool that made IKEA famous while proving that sometimes the best design solutions come from making things simpler rather than more complex.

Designer: David Wahl (IKEA)

The assembly experience feels almost magical in its simplicity. The birch veneer shade arrives as a flat bundle of wooden slats, each piece designed with integrated twist-and-lock mechanisms that mirror the action of an Allen key. You simply twist the pieces into place, creating a layered, sculptural shade without fumbling for tools or hunting for missing screws.

The irony isn’t lost on anyone familiar with IKEA’s assembly process. Here’s a lamp inspired by the very tool that has challenged countless customers, yet it assembles without requiring that tool at all. This playful contradiction makes the ÖDLEBLAD feel like both a celebration of and a gentle joke about IKEA’s flatpack heritage.

Of course, the lighting quality matches the clever assembly method. The layered birch veneer slats create beautiful patterns of light and shadow, casting warm, organic textures across walls and surfaces. The white inner shade ensures even light distribution, while the natural wood adds warmth and character that works beautifully in dining areas, bedrooms, or living spaces.

The sustainable material choices reinforce IKEA’s environmental commitments. The renewable birch veneer and minimal packaging reduce environmental impact, while the tool-free assembly means fewer metal components and simpler manufacturing processes. The flatpack efficiency also reduces shipping costs and storage requirements, making the entire product lifecycle more sustainable.

That said, the real genius lies in how the ÖDLEBLAD democratizes good lighting design. By eliminating tools and complicated assembly steps, IKEA makes quality pendant lighting accessible to anyone, regardless of their DIY confidence or tool collection. The lamp assembles in minutes and can be just as easily disassembled for moving or storage.

You’ll notice how this approach reflects IKEA’s broader design philosophy of removing barriers between people and good design. The ÖDLEBLAD lamp demonstrates how even the most familiar design challenges can inspire fresh thinking. You can appreciate both the clever engineering and the gentle humor of a product that honors the Allen key by making it completely unnecessary.

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À partir d’avant-hierFlux principal

Vous vous souvenez du web d'avant ?

Par : Korben
2 octobre 2025 à 15:39

Mais siiii, celui où on cliquait sur un lien et hop, la page s’affichait. Sans popup de cookies, sans overlay “Abonnez-vous à notre newsletter”, sans ce message agaçant “Désactivez votre bloqueur de pub pour continuer” ou “Abonnez-vous pour lire cet article”. Bref, l’époque bénie où internet était juste… internet.

Le RGPD devait nous sauver de la surveillance mais le résultat c’est qu’on passe notre vie à cliquer sur des bouton “Tout refuser” ou à chercher le bouton caché derrière 47 onglets de paramètres. L’enfer est pavé de bonnes intentions réglementaires, il parait… Mais heureusement, des extensions comme PopUpOFF existent pour réparer ce que cette loi a cassé.

Ce que fait cette extension pour Chrome et Firefox, c’est virer les popups, les overlays, les bannières de cookies et toutes ces merdes qui transforment la navigation en parcours du combattant. RomanistHere, le dev derrière le projet, a créé ça tout seul dans son coin et son extension est dispo en open-source sur GitHub .

PopUpOFF propose donc 3 modes de blocage : agressif, modéré et délicat. Le mode agressif, c’est le rouleau compresseur… il dégomme tout ce qui bouge. C’est super pratique quand vous êtes pressé.

Le mode modéré quant à lui fait le tri entre les popups légitimes (genre, celles de votre banque) et les overlays parasites. Et le mode délicat, lui, intervient uniquement quand vous le décidez manuellement.

Ainsi, vous gardez le contrôle total, ce qui change des extensions qui décident de tout ça à votre place.

Alors bien sûr, tout n’est pas parfait et l’extension peut parfois rater des overlays invisibles ou péter l’affichage de certains sites, notamment les PWA (Progressive Web Apps), mais pour 90% des cas d’usage, ça fait le job impeccable.

À l’opposé des mastodontes type Ghostery ou uBlock Origin (qui sont excellents, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit…), RomanistHere a misé sur le minimalisme radical. Pas de filtres à mettre à jour toutes les semaines, pas de liste de 50 000 domaines à bloquer, pas de consommation RAM de malade. Non, c’est juste un script intelligent qui détecte les patterns d’overlays et les neutralise.

Notez qu’en bonus, l’extension peut parfois débloquer du contenu payant sur certains sites qui utilisent des overlays pour bloquer la lecture. Ce n’est pas son objectif principal, mais vu que beaucoup de paywalls reposent sur des overlays CSS basiques, bah… PopUpOFF les vire aussi. Je dis pas que vous devriez l’utiliser pour contourner les abonnements (soutenez vos médias préférés, toussa toussa), mais sachez que techniquement, ça peut arriver.

À noter que PopUpOFF n’est pas seul sur ce créneau. Il y a aussi “ I Don’t Care About Cookies ” (racheté par Avast, ce qui a refroidi pas mal de gens), ou encore la fonction “ Never-Consent ” de Ghostery qui auto-rejette les cookies via les CMP (Consent Management Platforms). Ces alternatives ont chacune leurs forces, mais PopUpOFF reste le champion du rapport efficacité/poids.

Bref, si vous en avez marre de perdre 15 secondes par page à fermer des popups de merde, PopUpOFF mérite clairement sa place dans votre navigateur. C’est léger, c’est open-source, c’est gratuit, et ça fait exactement ce qu’on lui demande…

PictureMe - Plus besoin de Photoshop pour vous refaire la gueule

Par : Korben
29 septembre 2025 à 11:31

Si vous aimez les IA génératives, je pense que vous n’êtes pas passé à côté de Nano Banana, le nouveau générateur d’images de Google. Ce truc est incroyable ! On peut vraiment faire des choses très réalistes et qui respectent le sujet initial… Plus besoin de Photoshop avec ce truc. Suffit d’avoir une idée et de lui donner.

Mais si on n’a pas d’idée, qu’est ce qu’on peut faire ? Hé bien un dev a codé une app Google Gemini qui permet de transformer votre photo en ce que vous voulez…

Soit en dessin, soit vous donner un look années 70 / 80 / 90, soit changer votre coupe de cheveux, soit même vous mettre dans situations cheloues voire faire de vous un gros tas de Mac&Cheese bien dégoutant.

Je vous laisse avec mes essais plus ou moins sympas :

Pour vous amuser, suffit donc d’aller ici , d’uploader votre photo ou d’activer votre webcam pour en prendre une bien fraiche et de choisir ce que vous voulez comme résultat.

Et le code est complètement ouvert, donc vous pouvez aussi le récupérer et le modifier pour ajouter par exemple de nouveaux prompts ou modifier les prompts existants.

Et si vous voulez encore d’idées ou tout simplement voir les possibilités de Nano Banana, rendez-vous ici, y’a des dizaines de prompts que vous n’avez plu qu’à copier coller !

Merci à Lorenper pour le partage !

Arrival Radar - 128 pixels pour découvrir le contrôle aérien

Par : Korben
19 septembre 2025 à 09:30

Si vous avez déjà joué avec des simulateurs de contrôle aérien, vous savez à quel point ça peut vite devenir un super casse-tête… Des écrans remplis d’informations, des interfaces complexes, des dizaines de paramètres à gérer… Et puis, il y a Arrival Radar , un petit jeu de simulation qui tient dans un carré de 128x128 pixels et qui vous fait comprendre l’essence même du métier d’aiguilleur du ciel en quelques minutes.

Ce jeu, créé par xkqr, c’est tout le contraire de ce qu’on pourrait attendre d’un simulateur moderne. Y’a pas de graphismes photoréalistes, pas d’interface bourré de boutons, pas de tuto de 45 minutes. Non, y’a juste l’essentiel, la base de la base à savoir faire atterrir des avions en évitant qu’ils se rentrent dedans.

Arrival Radar tourne sur PICO-8 , cette fameuse “console fantasy” qui imite volontairement les limitations techniques des années 80. En gros si vous ne connaissaient pas, PICO-8 c’est un petit univers clos où les développeurs s’imposent des contraintes drastiques telles qu’une palette de 16 couleurs, une résolution de 128x128 pixels, une mémoire limitée…etc

Mais alors comment on joue à Arrival Radar ? Hé bien comme je vous le disais, votre boulot, c’est de guider les avions qui arrivent vers leur approche finale. Et comme vous ne pouvez pas donner de cap ou d’altitude aux pilotes, à la place, vous assignez chaque avion à une route d’arrivée standard.

Les commandes tiennent en quelques touches : les flèches gauche/droite pour sélectionner un avion, haut/bas pour choisir sa route d’arrivée, X pour confirmer l’instruction et Z pour ajuster le point d’entrée sur cette route. Vous pouvez même accélérer le temps en maintenant X enfoncé. C’est tout. Pas de menus cachés, pas de raccourcis clavier chelou à mémoriser. Le développeur a passé seulement quelques heures à créer ce simulateur, mais pourtant il capture parfaitement l’essence du métier.

Et l’interface vous montre des lignes grises qui projettent la trajectoire de chaque avion pour la minute suivante,c e qui en fait un peu votre boule de cristal pour anticiper les croisements dangereux. Le jeu recommande de maintenir au moins 30 secondes d’écart entre les appareils, et croyez-moi, ça paraît simple dit comme ça, mais quand vous avez 6 avions qui convergent vers le même aéroport… C’est chaud, de fou.

Bref, Arrival Radar c’est de la créativité contrariée, qui permet de se concentrer sur l’essentiel : le gameplay pur. Pas de surcharges graphiques pour masquer un game design bancal, pas d’effets spéciaux pour compenser un manque d’inspiration… Juste une idée brute, mise en forme avec les moyens du bord.

Et vous verrez comme les bonnes bornes d’arcade des années 80, Arrival Radar s’apprend en 30 secondes mais demande des heures pour être maîtrisé…

A vous de jouer maintenant !

QUB Candlestick Concept Holds Two Candle Types in Minimalist Stone

Par : JC Torres
20 août 2025 à 14:20

Candlelight has this timeless way of making any space feel warmer and more intimate, but finding the perfect candlestick that works for different moods and candle types can be surprisingly tricky. Ross Sorokovyi’s QUB candlestick concept tackles this challenge with refreshingly simple geometry.

The QUB is basically a perfect 60mm stone cube, but here’s where it gets clever. Each cube has two different-sized holes on different faces, so you can hold either a standard taper candle or a tealight depending on which way you orient it. Need dramatic height for dinner? Pop in a taper candle. Want something cozy for reading? Flip it over and drop in a tealight.

Designer: Ross Sorokovyi (Mudu Studio)

What makes this design genuinely smart is how it strips away everything unnecessary while actually adding functionality. Most candlesticks lock you into one candle type forever, but QUB adapts to whatever vibe you’re going for. The cube form feels both ancient and contemporary, like something that could have existed centuries ago but still looks perfectly at home on a modern table.

These are carved from natural stone, and each piece shows off the material’s unique character. The images reveal gorgeous variations in marble and granite, from deep green with dramatic veining to soft gray with subtle patterns. The surface treatment mixes smooth polished areas with ribbed, chiseled sections that add visual texture and give your hands something interesting to feel.

The ribbed quarter-cylinder cut into each cube’s base does double duty, too. It lightens the visual weight so these don’t look like boring blocks, and it creates this modular quality where multiple QUBs can nest together or stack in interesting patterns. You can arrange them in grids, align the ribbed sections for rhythm, or mix different stone colors for contrast.

This modularity turns individual candle holders into something more sculptural and architectural. Instead of just lighting one candle, you’re creating these little landscapes of light and shadow. The weight of the stone keeps everything stable, while the compact size means you can easily rearrange them as your space or mood changes.

The concept celebrates that honest, tactile quality of natural stone where no two pieces look exactly alike. Those natural imperfections and variations become features rather than flaws, giving each QUB its own personality. The substantial weight makes them feel permanent and valuable rather than disposable.

Of course, this remains a concept design, so questions about heat resistance, cleaning, and real-world durability haven’t been tested yet. The sharp edges might also be less forgiving than traditional, rounded candlesticks if you accidentally bump into them in dim light.

But as a design statement, QUB succeeds brilliantly at reimagining something as basic as a candle holder. It proves that even the simplest objects can benefit from thoughtful reconsideration. For anyone who appreciates when form and function work together seamlessly, QUB offers a compelling vision of what everyday objects could become with just a little more creative thinking.

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Uxn - La machine virtuelle de 100 lignes qui fait tourner des apps sur votre Game Boy

Par : Korben
12 août 2025 à 07:33

C’est l’histoire d’un couple d’artistes développeurs qui largue les amarres pour vivre sur un voilier dans le Pacifique Nord. Pas de connexion internet stable, pas d’électricité illimitée, juste l’océan et quelques panneaux solaires…

C’est dans ces conditions que Devine Lu Linvega et Rek Bell de 100 Rabbits ont créé Uxn, une machine virtuelle qui tient en 100 lignes de C et qui fait tourner des applications graphiques complètes sur à peu près n’importe quoi, de votre vieille Game Boy Advance à votre Raspberry Pi Pico.

Le truc vraiment génial avec Uxn, c’est qu’elle ne prend que 64KB en RAM. Pour vous donner une idée, c’est environ 65 000 fois moins que ce que Chrome bouffe juste pour afficher cette page. Et pourtant, avec ces 64KB, vous pouvez faire tourner un éditeur de texte complet, un logiciel de dessin, un environnement de livecoding musical, et même des jeux comme Oquonie ou Donsol.

Sorcellerie me direz-vous ? Et bien non, c’est tout à fait possible en revenant aux fondamentaux de l’informatique et en appliquant les principes du permacomputing.

L’idée du permacomputing, c’est de créer des systèmes informatiques résilients et durables. Au lieu de racheter un nouveau PC tous les 3 ans parce que le dernier Windows rame, vous créez des logiciels qui tourneront encore dans 20 ans sur le matériel d’aujourd’hui. C’est une philosophie qui maximise la durée de vie du hardware et minimise la consommation énergétique. Et Uxn incarne parfaitement cette approche.

Pour programmer sur Uxn, vous devez utilise Uxntal, un langage assembleur basé sur une stack machine avec notation postfixe. Par exemple, au lieu d’écrire 3 + 4, vous écrivez 3 4 +. Ça peut paraître bizarre au début, mais c’est redoutablement efficace. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, Uxntal supporte même des concepts avancés comme les fonctions lambda et la programmation fonctionnelle.

Ce qui est vraiment cool avec cet OS, c’est sa portabilité. Le même fichier ROM Uxn peut tourner sur votre PC Linux avec SDL2, sur une Nintendo DS, sur un navigateur web, sur DOS, sur une PlayStation Vita, et même sur des trucs complètement barrés comme un télétypographe ou un STM32. C’est exactement comme les ROMs des vieilles consoles en fait… Vous créez votre programme une fois, et il tourne partout où il y a un émulateur Uxn.

Les applications disponibles sont d’ailleurs impressionnantes. Il y a Left, un éditeur de texte graphique, Noodle qui permet de dessiner, Orca qui est un environnement de livecoding pour créer de la musique, Nasu qui édite des sprites, Turye qui crée des polices de caractères. Et tout ça dans des fichiers de 10 à 15KB maximum.

L’écosystème Uxn est aussi super accessible pour les développeurs. La documentation sur GitHub liste des dizaines d’émulateurs, d’outils et de tutoriels. Il y a même des compilateurs comme Dotal et Funktal qui permettent d’écrire dans des langages de plus haut niveau et de compiler vers Uxntal. La communauté est aussi très active sur IRC (#uxn sur libera.chat) et Discord, et les workshops d’introduction sont excellents pour débuter.

Maintenant, pour installer Uxn sur votre machine, c’est super simple. Sur Linux, vous installez SDL2 (sudo apt install libsdl2-dev sur Ubuntu), vous téléchargez l’émulateur, et vous lancez vos ROMs. Vous pouvez même développer directement sur Uxn avec Bicycle, un REPL interactif, ou Dexe, un éditeur hexadécimal.

Ce que j’adore avec Uxn, c’est que ça remet en question tout ce qu’on considère comme acquis dans le développement moderne. On n’a pas besoin de 8GB de RAM et d’un framework JavaScript de 500MB pour faire une calculatrice. On peut créer des outils puissants et élégants avec des contraintes extrêmes. Et le fait que tout ça vienne de deux personnes vivant sur un bateau, alimentées par de l’énergie solaire, ça rajoute une dimension poétique au projet.

Donc si vous cherchez une alternative radicale à la course à la puissance, si vous voulez explorer ce qu’on peut faire avec des systèmes minimaux, ou si vous êtes juste curieux de voir comment on peut faire tenir un OS complet dans moins de mémoire qu’une photo Instagram, Uxn vaut vraiment le détour.

Car parfois, c’est bon d’en enlever un peu pour retrouver l’essentiel.

Des hackers exploitent encore une faille Apache de 2021 pour miner de la crypto

Par : Korben
22 juillet 2025 à 16:43

Bon, si vous tournez encore sur du Apache 2.4.49 en 2025, j’ai une mauvaise nouvelle : des hackers utilisent probablement votre serveur pour miner du Monero depuis 4 ans et vous ne le savez même pas.

L’histoire commence avec la CVE-2021-41773, une faille de type “path traversal” dans Apache HTTP Server qui permet aux attaquants de naviguer dans l’arborescence de votre serveur comme s’ils étaient chez eux. Cette vulnérabilité a évidemment été patchée en octobre 2021 avec la version 2.4.51 mais on est en juillet 2025, et visiblement, y’a encore du monde qui n’a pas eu le mémo.

Les cybercriminels derrière cette campagne déploient actuellement un cryptominer baptisé Linuxsys. Pour ce faire, ils scannent le net à la recherche de serveurs Apache vulnérables, exploitent la faille pour y déposer leur miner, et hop, votre serveur se met à bosser pour eux.

Le truc marrant (enfin, façon de parler), c’est que cette opération rapporte des cacahuètes car d’après les analyses, le wallet des hackers reçoit environ 0,024 XMR par jour, soit à peu près 8 dollars. C’est le SMIC du cryptomining illégal… Mais bon, quand vous avez 400 serveurs qui bossent pour vous H24, ça finit par faire un petit pécule.

Techniquement, la faille CVE-2021-41773 permet donc de contourner les protections mises en place par Apache pour empêcher l’accès aux fichiers sensibles. En gros, au lieu de taper “../../../etc/passwd” (ce que Apache bloque), les attaquants encodent le deuxième point en “.%2e” et bim, ça passe. C’est con mais ça marche.

Voici à quoi ressemble une attaque typique :

GET /cgi-bin/.%2e/.%2e/.%2e/.%2e/etc/passwd HTTP/1.1

Et si vous avez le module mod_cgi activé avec “Require all granted” dans votre config (ce qui est une très mauvaise idée), les attaquants peuvent carrément exécuter du code sur votre machine. Là, c’est la fête du slip.

Et les cybercriminels ne stockent pas leur malware sur leurs propres serveurs. Non, non, ils compromettent des sites WordPress légitimes et s’en servent comme dépôt. Du coup, quand votre serveur télécharge le cryptominer, il le fait depuis un site avec un certificat SSL valide qui a l’air tout ce qu’il y a de plus normal.

Le script d’installation est d’ailleurs assez basique. Il télécharge le binaire “linuxsys”, un fichier de config, et installe une tâche cron pour que le miner redémarre automatiquement après un reboot. Les commentaires dans le code sont en soundanais (une langue indonésienne), ce qui donne une petite idée de l’origine des attaquants. Et les mecs derrière Linuxsys ne se contentent pas d’exploiter CVE-2021-41773 car ils ont tout un arsenal de vulnérabilités dans leur besace :

  • CVE-2024-36401 sur GeoServer
  • CVE-2023-22527 sur Atlassian Confluence
  • CVE-2023-34960 sur Chamilo LMS
  • CVE-2023-38646 sur Metabase
  • Et même des failles récentes sur les pare-feux Palo Alto

En gros, si vous avez un truc pas à jour qui traîne sur Internet, y’a de bonnes chances que Linuxsys finisse par toquer à votre porte.

Alors, comment se protéger de cette merde ? C’est pas sorcier :

  1. Patchez Apache, bordel ! La version 2.4.51 date d’octobre 2021. Si vous êtes encore en 2.4.49 ou 2.4.50, vous méritez presque de vous faire pwn.
  2. Bloquez les domaines malveillants dans votre firewall, notamment repositorylinux.org et les sites WordPress compromis connus.
  3. Surveillez votre CPU. Si votre serveur se met à consommer comme un gamer qui lance Cyberpunk 2077 en ultra, c’est louche.
  4. Checkez vos connexions sortantes. Si vous voyez du trafic TLS vers pool.hashvault.pro, c’est mort, vous minez pour les autres.
  5. Désactivez les modules Apache inutiles et surtout, ne mettez JAMAIS “Require all granted” sur tout votre filesystem. C’est comme laisser vos clés sur la porte d’entrée.

Le plus rageant dans cette histoire, c’est que cette campagne dure depuis 2021. Mêmes attaquants, même méthode, même malware. Ils ont juste à attendre que de nouveaux serveurs mal configurés apparaissent sur le net et voilà.

Et n’oubliez pas. Si vous gérez des serveurs, abonnez-vous aux alertes de sécurité d’Apache et des autres softs que vous utilisez. Ça prend 2 minutes et ça peut vous éviter de finir en sueur dans un article comme celui-ci.

Bref, ces méchants hackers n’ont pas besoin d’être des génies, ils ont juste besoin que vous soyez négligents… Alors allez vérifier vos versions d’Apache maintenant !

Source

This Tiny Cabin Is Designed For Sustainable & Serene Living Amid Romania’s Forested Hills

4 juillet 2025 à 23:30

Situated in the forested hills of Valea lui Enache, the CL02 Cabin by Vinklu beautifully shows us how minimalism can be both inspiring and deeply functional. The first impression is a sense of calm—a dark, understated silhouette softened by the filtered light of the surrounding trees. In this surreal cabin, less isn’t an aesthetic; it is intended to be a deliberate gesture toward finding contentment in simplicity. Every line and every finish supports the idea that a home should serve its inhabitants without demanding attention, quietly enabling the rituals of daily life.

The 55-square-meter structure stands where an earlier project failed, and it’s clear that Vinklu approached this second chance with a sense of reverence. The layout is straightforward: a ground floor with an open living area, a full kitchen, and a bathroom, and an upper level for rest. Each space is compact but never feels cramped, thanks to a vaulted ceiling and panoramic windows that extend the interior outward, inviting the forest in. The circular kitchen window frames a shifting tableau of leaves and light, turning even the most routine meal into an act of quiet observation.

Designer: Vinklu

The full-size kitchen is a luxury, especially in a home of this scale. It’s designed for those who find joy in cooking—ample countertop space, integrated appliances, and just enough storage to keep things tidy. The kitchen’s natural finishes echo the palette outside, blurring the boundary between interior and landscape.

The cabin is clad in dark, weather-resistant timber, allowing it to recede into the forest’s shadows. Inside, pale wood and minimal detailing create a sense of light and openness. There’s restraint in every decision, but also an invitation: to touch, to pause, to notice the subtle changes in the quality of light as the day moves on. The living area is open yet intimate, with just enough room for a small table and a pair of chairs. The focus isn’t on filling space but on creating an environment that feels both nurturing and uncluttered.

 

The CL02 Cabin’s relationship to its site is its most fabulous feature. The structure neither dominates nor disappears; it exists in dialogue with the landscape, responding to its contours and rhythms. Sustainability is embedded in the design—efficient insulation, passive solar orientation, and natural ventilation reduce the need for mechanical intervention. The house feels like a gentle addition to the hillside, its presence marked by sensitivity rather than intrusion.

Living in the CL02 Cabin is an exercise in mindful reduction. It’s not about doing without, but about having enough—and knowing that enough can be generous. There are compromises, of course: storage is limited, and the seasonal design may not suit every lifestyle. But for those drawn to clarity and contemplation, this is a space that offers both refuge and inspiration.

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Gemini CLI - L'IA de Google directement dans votre terminal

Par : Korben
26 juin 2025 à 07:02

Google vient de sortir Gemini CLI, un outil qui va vous permettre de transformer votre terminal en assistant IA surpuissant grâce à toute la puissance de Gemini. Plus besoin d’ouvrir 36 onglets dans votre navigateur ou de jongler entre différentes interfaces. Tout se passe dans votre terminal préféré, comme au bon vieux temps où on faisait tout en mode texte (ah, la nostalgie du DOS…).

Ce qui est vraiment sympa avec cet outil, c’est qu’il peut analyser des bases de code entières avec un contexte allant jusqu’à 1 million de tokens !! Et attention, c’est pas juste un chatbot de plus qui fait semblant de comprendre votre code, non, un peu comme Claude Code, c’est un truc qui peut vraiment explorer votre architecture, implémenter des features à partir d’issues GitHub, et même générer des applications complètes à partir d’un simple PDF ou d’un croquis.

BYOK is an ultra-minimalist distraction-free writing device with a curious twist

Par : JC Torres
16 juin 2025 à 13:20

BYOK is an ultra-minimalist distraction-free writing device with a curious twist. With so many gadgets shouting for your attention, there is a growing number of devices promising a quiet space for words. From chunky electronic typewriters to sleek E Ink tablets with keyboard cases, the options seem endless. Yet as focused as these tools may be, there is often one big catch: they all come with someone else’s choice of keyboard, and that can make every sentence feel like a struggle.

The clever move with BYOK is to toss the keyboard question right back in your court. Instead of forcing you to adapt to built-in keys, this little device skips the keyboard altogether. What you get is a screen, and nothing but a screen, a pocket-sized monochrome LCD that is just big enough to show what you have written, and nothing more. It is a refreshing take, stripping away every possible barrier between you and your thoughts, leaving only the essentials.

Designer: BYOK

Choosing a keyboard is almost a personal ritual these days. Everyone has a favorite; some like the clack and snap of mechanical switches, and others want a featherlight touch or fancy split layouts. It is as much about comfort as it is about flow. BYOK, short for “Bring Your Own Keyboard,” lets you honor your own style. Whether you are loyal to an old friend or like to mix things up, this device never gets in the way. You pick the keyboard, the device simply follows your lead.

BYOK’s design is as simple as it gets. The thick, candy-bar-shaped device is about the size of a smartphone, but with a bit more bulk and heft. Its monochrome LCD is easy on the eyes and quick to refresh, showing just four lines of text at a time. Pair it up with your favorite keyboard using Bluetooth or USB-C. If your keyboard is old-school USB-A, just grab an adapter and you are set. The magnetic mount on the back is a neat touch, letting you stick BYOK onto any metal surface or pop it onto a stand for the perfect angle. It is the kind of flexibility that feels almost luxurious in its simplicity.

There is a trade-off for all this minimalism. BYOK’s built-in software is as basic as they come. You can type, scroll, and make tiny edits. That is it. Larger edits, organization, and polish all happen later in the companion app. While the device itself keeps your work local or syncs to the cloud, unlocking the app’s full powers means signing up for a subscription, which nudges the price up a bit. Still, for anyone who writes best without noise or clutter, BYOK is a breath of fresh air. It puts the tools in your hands and gets out of the way, making every writing session feel a little more like home.

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Bird-Like Lamp Design Combines Artful Lighting with Playful Character

Par : JC Torres
22 avril 2025 à 10:07

A fresh twist on functional design, the Tiki lamp brings a lively sense of whimsy into any interior space. Instantly recognizable with its bird-like silhouette, Tiki perches elegantly, inviting both admiration and interaction. For lamp collectors, designers, and anyone with an appreciation for playful details, it’s a delightful addition that easily becomes a talking point in the room.

What truly makes Tiki stand out is its approach to arrangement. Rather than sitting alone, these lamps are meant to be clustered together, forming flocks that animate tables, shelves, or any chosen setting. Each bird-shaped lamp seems to communicate with the others, bringing a sense of movement and connection. This flocking concept encourages creativity, letting you design your own illuminated landscape with personality and charm.

Designer: Nao Tamura

The essence of Tiki lies in its expertly carved form. Using robotic techniques, each lamp is sculpted from milky-white acrylic, creating a flawless, translucent body that feels both delicate and futuristic. The shade is perfectly balanced above a geometric metal base, making for a dynamic visual pairing. This careful meeting of materials and textures adds to the overall sense of refinement while still keeping things lighthearted.

The lamp uses a built-in, rechargeable LED, powered by a custom battery that ensures lasting brightness. Charging is a breeze thanks to the magnetic base, which easily connects with a USB-C cable; no fiddling with cords or awkward plugs. These practical upgrades mean you can move your Tiki lamp anywhere: bedside, coffee table, or workspace, without worrying about wires.

The interactive experience is where Tiki truly shines. Adjusting the brightness is as simple as rotating the bird’s body on top of its perch, making the act of lighting up a space playful and intuitive. The motion is smooth and invites touch, transforming a mundane action into a small daily pleasure. This tactile control not only adds charm but also makes Tiki accessible to a variety of users.

Tiki’s updated palette introduces a fresh batch of colors that suit any taste, from matte warm white and striking blue to gentle olive green, alongside the classic gloss-black finish. These shades accentuate the sculptural curves and ensure the lamp looks just as good as a solo piece as it does in a flock.

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Teenage Engineering-inspired flashlight concept breaks the mold with a boxy design

Par : JC Torres
27 janvier 2025 à 14:20

In the course of using some everyday products, we probably seldom stop to question why things are designed the way they are. Why are appliances like speakers and air purifiers traditionally rectangular and boxy while flashlights and lamps are cylindrical? Sometimes, the answers lie in history and practicality, but other times it’s just a matter of convention and the lack of motivation to think outside the box.

This flashlight design concept, however, isn’t afraid to dare to be different, perhaps even to the point of sacrificing some ergonomics. Embracing a trending design aesthetic, it isn’t just breaking the mold by throwing out most conventions. It is also challenging those conventions to see what’s possible if we’re not afraid to ask “What if?”

Designer: Nikhil Kapoor

Industrial design aesthetics has carried a rather negative connotation of being cold and impersonal, but recent trends have cast a more positive light on modern renditions of the design language. Teenage Engineering’s products, in particular, have presented a certain flavor of minimalism that embraced the cold surface of metal, the angular and sharp edges of boxes, and an intentionally limited color palette.

The FL-1 flashlight concept embraces these design elements to shock and confound. Instead of the conventional barrel form, it comes in a box that will admittedly be cumbersome to hold for long periods of time, at least depending on the size. It could easily fit in the palm of your hand, as many EDC flashlights do these days, but the sharp edges could bite into your skin over time.

The design does have a few interesting features beyond its industrial aesthetic. The rectangular shape gives it enough room to fit two LED lights, which can be turned on individually or together with a simple sliding switch mechanism. There’s also a display to show the remaining battery charge so you’re never caught unaware. The flashlight is charged via USB-C, which is the only reference to the correct scale of the object.

Like Teenage Engineering’s designs, the FL-1 practically uses only two colors, or three if you count the contrasting shade of gray. A vibrant orange backside increases its visibility, but only if it’s upside down, while there’s no method for seeing the flashlight in the dark if it’s right side up. The concept definitely has its flaws, but it is still a worthwhile thought experiment on how we can challenge the status quo and come up with designs that aren’t just different but also even better.

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