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Comment se débarrasser de Liquid Glass sous macOS 26 Tahoe ?

Par : Korben
21 octobre 2025 à 09:53

Apple a sorti il y a quelques jours macOS 26 Tahoe avec sa nouvelle interface “Liquid Glass” qui est censée “révolutionner votre expérience utilisateur”. Mais bon ça plait pas à grande monde… Y’a soit les gars comme moi à qui ça en touche une sans faire bouger l’autre. J’ai même pas trop vu la différence à vrai dire. Puis y’a les gens qui veulent la désactiver le plus vite possible.

Le problème c’est que quand Apple lance un truc “révolutionnaire” que tout le monde cherche à virer, c’est jamais simple !

Pour ceux qui en sont encore à se demander s’il faut passer sous Windows 11, sachez que Liquid Glass, c’est cette nouvelle couche visuelle qu’Apple a plaquée sur macOS 26. C’est de mon point de vue, une bonne grosse idée marketing pour nous vendre de la transparence, de la luminosité, des effets de flou artistique partout. Ça fait joli dans les keynotes avec les animations fluides et des transitions qui brillent sauf qu’en vrai, sur le Mac, ça donne surtout des menus où on voit que dalle et des fenêtres où le texte est en partie illisible.

Voilà donc le premier vrai gros problème de Liquid Glass, c’est la lisibilité. Les menus sont tellement transparents que vous ne voyez plus ce qui est écrit dedans et le Centre de contrôle c’est une abomination, avec des couches de blanc sur du blanc et juste une petite ombre portée ridicule pour différencier les éléments.

Et le pire, c’est que c’est pas un design pensé pour Mac. C’est un design iOS qu’Apple a voulu coller de force sur macOS. Les boutons arrondis façon Liquid Glass qui sont super réactifs sur un écran tactile, bah sur Mac avec une souris, c’est juste des boutons tout naze et vu que les barres d’outils c’est partout dans macOS, on se tape ça en permanence !

Certains utilisateurs bien OuinOuin relous se plaignent même de fatigue oculaire. Le contraste bas, la transparence excessive et l’encombrement visuel font que tout se mélange dans leur petit cerveau tout mou et au final on passe plus de temps à plisser les yeux pour lire un menu qu’à bosser. Et c’est pas Apple qui va rembourser les séances chez l’orthoptiste !

Heureusement, y’a des solutions pour virer toute cette merde. La première c’est la méthode officielle via les réglages d’accessibilité. Vous ouvrez Réglages Système, vous allez dans Accessibilité puis Affichage, et vous cochez “Réduire la transparence”. Ça désactive pas complètement Liquid Glass mais ça réduit l’intensité de l’effet. C’est mieux que rien.

Mais si vous voulez vraiment tuer Liquid Glass dans l’œuf, y’a une commande qui fait le taf très bien. Vous ouvrez un Terminal et vous tapez :

defaults write -g com.apple.SwiftUI.DisableSolarium -bool YES

Vous redémarrez ensuite votre Mac et hop, Liquid Glass sera un lointain souvenir. Ce qui est marrant, c’est que cette commande suggère que Liquid Glass n’est qu’un simple skin plaquée par-dessus l’interface classique de macOS… donc au final toute cette révolution visuelle incroyable c’est juste un bon gros vernis qui va même surement jaunir avec le temps.

Et pour ceux qui veulent aller encore plus loin, y’a SolidGlass , un petit utilitaire gratuit et open-source qui vous permet de désactiver Liquid Glass soit pour tout le système, soit app par app. Vous le téléchargez, vous lui donnez les permissions d’accessibilité (oui, ça demande pas mal d’accès mais c’est open-source donc vous pouvez vérifier le code), et il vous liste toutes vos apps installées avec des cases à cocher.

Vous cochez une app, vous la relancez, et bim, plus de Liquid Glass sur cette app. C’est parfait si vous voulez garder l’effet sur certaines apps et le virer sur d’autres par contre attention, certaines apps système sont obligées de garder leur effet Liquid Glass. C’est donc parfois impossible à virer mais c’est comme ça. (Merci Apple ^^)

Puis si ça vous plait pas, c’est peut-être le moment de retourner sous Windows ou d’aller découvrir les plaines sauvages de Linux !

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Github Copilot pour Xcode est sorti - Et c'est Microsoft qui l'a fait !

Par : Korben
21 octobre 2025 à 09:20

Pendant qu’Apple peaufine son IA maison pour Xcode (sans date de sortie, évidemment), Microsoft vient tranquillou installer ses petites affaires dans l’écosystème le plus verrouillé du marché en sortant son extension officielle Github Copilot pour Xcode , pile-poil au moment où les rumeurs nous soufflent qu’Apple travaille aussi sur sa propre solution locale.

Cette extension de Github pour Xcode propose trois fonctionnalités principales. Tout d’abord de la complétion de code en temps réel. Ensuite, pendant que vous tapez, un tchat vous permet de poser des questions sur votre code, et il y a également un mode Agent qui peut modifier directement vos fichiers et lancer des commandes terminal. C’est gratuit jusqu’à 2000 complétions et 50 messages tchat par mois, donc largement de quoi rendre accro la majorité des devs iOS avant qu’Apple ne sorte son propre truc !

Maintenant pour utiliser un outil Microsoft dans un IDE Apple, vous devez accorder trois permissions macOS sacrées : Background, Accessibilité, et Xcode Source Editor Extension. Hé oui, Apple force littéralement ses développeurs à ouvrir toutes ces portes et niveau permissions, c’est l’Accessibilité qui pose régulièrement problème, car faut souvent la désactiver puis la réactiver pour que ça fonctionne correctement.

Ensuite l’installation est assez classique. Soit via Homebrew ou en téléchargeant le DMG directement depuis le dépôt GitHub.

brew install --cask github-copilot-for-xcode

Vous glissez ensuite l’app dans Applications, vous accordez les trois permissions système, vous activez l’extension dans les préférences Xcode, et hop, vous signez ça avec votre compte GitHub Copilot.

Un autre projet communautaire existait déjà intitni/CopilotForXcode , non officiel mais fonctionnel, qui supportait GitHub Copilot, Codeium et ChatGPT mais comme Microsoft sort maintenant sa version officielle pour contrôler le territoire comme un dealer dans son quartier, j’imagine que cette dernière ne va plus faire long feu.

Les tests comparatifs montrent que Copilot reste plus rapide et plus précis que le système de prédiction local d’Apple intégré dans Xcode car Apple mise uniquement sur du traitement local avec un modèle embarqué (pas de cloud donc, tout est sur votre Mac), surtout que Microsoft a déjà des années d’avance sur l’entraînement de ses IA et la rapidité de ses serveurs.

Donc voilà, les développeurs iOS se retrouvent maintenant à choisir entre attendre un hypothétique Copilot d’Apple sans date de sortie, ou donner les clés de leur Xcode à Microsoft dès maintenant. Ou alors continuer à coder sans IA comme les hommes de Cro-Magnon à l’époque !

En tout cas, avec 2000 complétions gratuites par mois comme dose pour devenir accro, combien vont résister si Apple tarde encore 6 mois de plus ??

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Microsoft continue sa guerre contre les comptes locaux Windows 11...

Par : Korben
7 octobre 2025 à 13:00

Putain, ils sont relous chez Microsoft ! Vous vous souvenez quand Microsoft a supprimé la commande oobe\bypassnro en mars dernier ? Cette petite astuce permettait tout simplement d’installer Windows 11 sans compte Microsoft et sans connexion internet. Les geeks ont alors râlé pendant 48 heures, puis quelqu’un a découvert une nouvelle parade : start ms-cxh:localonly. C’est une commande magique qu’il suffisait de taper pendant l’installation (Shift+F10, vous connaissez la manip..) pour contourner l’obligation d’avoir un compte en ligne.

Eh bien devinez quoi ? Microsoft vient de colmater cette “faille” aussi.

Bref, dans une nouvelle build test de Windows 11 publiée le 6 octobre dernier, Amanda Langowski du Windows Insider Program a annoncé officiellement que toutes les méthodes connues pour créer un compte local pendant l’installation sont en train d’être supprimées. La raison officielle c’est que ces mécanismes contourneraient des étapes critiques de configuration et laisseraient des appareils pas complètement configurés.

Mouais, ça sent un peu le prétexte bidon pour justifier une décision déjà prise depuis longtemps, vous ne trouvez pas ?

Concrètement, si vous essayez maintenant la commande start ms-cxh:localonly sur les nouvelles versions, elle réinitialisera simplement le processus d’installation et vous ramènera au point de départ. Bref, game over, Microsoft a gagné cette bataille.

Après vous allez me dire mais alors pourquoi tant de haine de la part des utilisateurs contre ce fichu compte Microsoft ??

Et bien déjà, il y a cette histoire débile du nom de dossier utilisateur car quand vous créez un compte Microsoft, Windows 11 génère automatiquement un nom de dossier à partir de votre adresse email. Donc c’est jamais ce qu’on veut, même si maintenant avec cette update, on peut d’après ce que j’ai compris régler ça à l’aide d’une commande un peu planquée.

Ensuite, il y a la question de contrôle car un compte Microsoft, c’est la synchronisation automatique de vos paramètres, de vos données, de votre historique. Du coup, c’est Edge qui s’impose, c’est Bing qui devient votre moteur de recherche par défaut, c’est OneDrive qui se synchronise que vous le vouliez ou non. Alors pour quelqu’un qui veut juste installer Windows proprement, sans toute cette couche de services Microsoft, c’est l’enfer !

Et je ne parle même pas des techos qui installent des dizaines de machines pour des clients. Faut se créer un compte Microsoft temporaire à chaque fois, puis le supprimer, puis reconfigurer… C’est du temps perdu pour rien. Le compte local, c’était simple, rapide, et efficace.

Mais bon Microsoft s’en fout royalement. Pour eux, Windows 11 est devenu surtout un portail vers leur écosystème de merde et plus vraiment un OS qui vous appartient vraiment. Vous payez votre licence, certes, mais la vraie valeur pour Microsoft, c’est que vous soyez connecté à leurs services. Tout ce qui est données de télémétrie, habitudes d’utilisation, publicités ciblées dans le menu Démarrer…etc, tout ça ne fonctionne qu’avec un compte en ligne.

Mais bon, rassurez-vous, il reste encore des solutions. Enfin, pour l’instant…

Rufus , l’outil de création de clés USB bootables, propose toujours des options pour créer une installation Windows 11 sans compte Microsoft. Vous pouvez aussi passer par des modifications du registre pendant l’installation, mais c’est un peu plus technique. Et si vous avez Windows 11 Pro ou Enterprise, l’option “Domain join” permet encore de créer un compte local, mais pour combien de temps ?

Pour le moment, Microsoft s’attaque aux méthodes faciles, celles que monsieur et madame tout-le-monde peuvent utiliser en suivant un tuto, mais je ne serais pas surpris que dans 6 mois, Microsoft s’attaque aussi à Rufus, à Flyoobe ou aux ISO modifiées.

C’est dommage je trouve car ce qui faisait le charme de Windows depuis toujours c’était justement de pouvoir le bidouiller jusqu’à l’os. En plus pour une boite qui se présente comme champion de l’open source depuis quelques années, c’est un move un peu bizarre… WSL pour faire tourner Linux sous Windows, VSCode qui est devenu l’éditeur de code préféré de la planète, GitHub racheté et mis à disposition gratuitement… C’est cool, mais côté Windows pur, ils font l’exact l’inverse de tout ça en verrouillant un max !

Rassurez-vous, Microsoft n’est pas le seul à suivre cette mauvaise pente… Apple aussi pousse de plus en plus iCloud sur macOS et je ne vous parle pas de Google qui rend ses services quasi-inutilisables sans compte. Bref, tout devient “service en ligne” même quand ça ne devrait pas l’être et ce PC qu’on possédait vraiment, celui sur lequel on configurait comme on voulait tout ce qu’on voulait est en train de disparaitre.

Bien sûr, vous pourrez toujours compter sur moi pour que je vous partage des astuces ou des outils pour contourner toutes ces limitations techniques à la con mais franchement, c’est fatigant. Je comprends que Linux fasse chavirer de plus en plus de cœurs…

En attendant, vous l’aurez compris, direction Rufus pour installer Windows 11 avec un compte local. Et dépêchez-vous avant que Microsoft décide que ce sera la prochaine cible à abattre !

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Des scientifiques ont réussi à INVERSER le vieillissement

Par : Korben
3 octobre 2025 à 13:50

Je pense qu’on est tous d’accord… vieillir c’est inévitable.

Hé bien visiblement, l’Académie Chinoise des Sciences n’était pas d’accord et ils viennent de le prouver avec des singes. Oui, de vrais singes, et pas des modèles informatiques ou des cultures de cellules dans des boîtes de Petri. Leurs macaques crabiers ont rajeuni pour de vrai !

Pour parvenir à ce résultat, ils ont bidouillé des cellules souches humaines afin de les rendre résistantes à la sénescence. La sénescence, c’est quand vos cellules arrêtent de se diviser et se mettent en mode zombie. Elles ne sont pas mortes, mais elles foutent le bordel en balançant des molécules inflammatoires partout. En gros, elles font vieillir tout le reste.

Les chercheurs ont donc pris le gène FoxO3 , un des rares gènes associés à la longévité qui marche vraiment chez tous les organismes tels que les vers, les mouches, les souris et les humains. Et si vous avez la bonne version de ce gène, vous avez 1,9 fois plus de chances de vivre au-delà de 95 ans. Du coup, ils ont introduit deux petites mutations dans ce gène, et hop, nous voilà avec des cellules souches qui résistent au vieillissement.

Ils ont donc testé ça sur des macaques crabiers âgés de 19 à 23 ans. À l’échelle humaine, c’est comme des gens de 60 à 70 ans. Ainsi, durant 44 semaines, soit environ 3 ans en équivalent humain, ils ont injecté ces cellules toutes les deux semaines et le résultat est assez dingue.

Les singes traités ont retrouvé la mémoire, leur cerveau a arrêté de rétrécir, et leurs os se sont reminéralisés. Toutes analyses ont ainsi montré que plus de 50% des 61 types de tissus analysés ont rajeuni. Le système reproductif, la peau, les poumons, les muscles, l’hippocampe. Tout a pris un coup de jeune !!

Le plus impressionnant, c’est que les horloges épigénétiques, ces outils de machine learning qui analysent l’ADN pour déterminer votre âge biologique, ont estimé que les neurones immatures avaient rajeuni de 6 à 7 ans. Et les ovocytes de 5 ans. Pas mal pour 44 semaines de traitement.

Pour bien capter comment ça fonctionne, il faut comprendre que FoxO3, c’est un peu le chef d’orchestre de la résistance au stress cellulaire. Il active des gènes qui protègent vos télomères, ces petits capuchons au bout de vos chromosomes qui raccourcissent à chaque division cellulaire et il booste aussi la télomérase, l’enzyme qui rallonge les télomères. Chez les porteurs de la variante longévité de FoxO3 , on voit donc émerger une protection contre le raccourcissement des télomères et des niveaux plus élevés de télomérase.

En plus, FoxO3 gère le stress oxydatif. Vous ne le savez peut-être pas, mais vos cellules produisent des radicaux libres quand elles respirent, et ces trucs endommagent tout ! FoxO3 active donc des antioxydants pour faire le ménage. Il joue aussi un rôle dans l’autophagie, ce processus où vos cellules recyclent leurs composants défectueux. Bref, c’est un gène qui fait plein de trucs utiles pour pas vieillir trop vite.

Cette année, d’autres équipes ont aussi trouvé des cocktails chimiques qui inversent l’âge des cellules en moins d’une semaine, sans toucher à l’ADN. Et une autre étude a utilisé le microARN miR-302b pour réactiver des cellules sénescentes et leur faire retrouver leur fonction . Chez les souris, ça a augmenté la durée de vie médiane de 892 à 1029 jours.

38% de réduction du risque de mort, c’est pas rien.

Bon, évidemment, tout ça c’est en labo mais les chercheurs chinois rapportent qu’il n’y a eu aucun effet secondaire grave chez les singes, et les cellules modifiées semblent même avoir des propriétés suppressives de tumeurs. Mais bon, concernant les effets à long terme, on ne les connaît pas encore. Et passer des singes aux humains, c’est jamais aussi simple qu’on voudrait…

À noter que ce type de recherche ouvre aussi des perspectives pour traiter les maladies neurodégénératives. Bah oui, si vous pouvez rajeunir les neurones de 6 ans, vous pouvez peut-être ralentir Alzheimer ou Parkinson. Même chose pour l’ostéoporose, les maladies cardiovasculaires, toutes ces saloperies qui viennent avec l’âge.

En attendant, les sénolytiques, ces médicaments qui éliminent les cellules sénescentes, sont déjà en essais cliniques pour des maladies comme la fibrose pulmonaire et l’arthrose. Les inhibiteurs de SASP , qui ciblent les signaux inflammatoires des cellules zombies, sont aussi en court de test pour Alzheimer et le cancer. Bref, on commence à avoir plusieurs approches qui marchent.

Voilà, donc si vous vous demandiez si on pouvait vraiment inverser le vieillissement, bah la réponse est oui, apparemment on peut. Maintenant reste à voir si ça marche aussi bien chez les humains et surtout combien ça va coûter. Parce que bon, se faire injecter des cellules souches génétiquement modifiées toutes les deux semaines pendant des années, ça risque de ne pas être donné…

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Dreamer 4 - L'IA qui connait Minecraft sans jamais y avoir joué

Par : Korben
3 octobre 2025 à 07:20

Vous vous rappelez ce gamin chauve dans Matrix qui plie des cuillères avec son esprit ? Il balance OKLM au petit Neo que “La cuillère n’existe pas”…

Eh bien, les chercheurs de Google DeepMind viennent de créer une IA qui applique exactement ce principe à Minecraft. Dreamer 4 (c’est son nom) n’a jamais touché au jeu, jamais cliqué, jamais bougé, jamais miné… (comme moi quoi…). Mais par contre, elle a regardé d’autres jouer, s’est construit son propre Minecraft mental, et s’est entraînée dans son imagination. Du coup, cela fait d’elle la première IA à atteindre les diamants en mode offline pur. Plus de 20 000 actions maîtrisées sans jamais poser un doigt (virtuel) sur le clavier.

Minecraft n’existe pas” pourrait dire le petit chauve…

Bref, ce que Danijar Hafner et son équipe ont réussi à faire, c’est de créer ce qu’on appelle un “world model”… une simulation mentale du jeu. L’IA observe des vidéos de joueurs, comprend les règles implicites de l’univers, puis s’entraîne dans cette version simulée qu’elle s’est construite dans sa “tête”. Aucune interaction avec le vrai jeu. Juste de l’imagination pure.

Et le truc surprenant (et c’est pour ça que je vous en parle), c’est que ça marche mieux qu’avec les approches traditionnelles.

De base, les IA classiques apprennent par essai-erreur dans un environnement réel. Elles testent des milliers d’actions, se plantent, recommencent, ajustent. C’est long, c’est coûteux en calcul, et dans certains domaines comme la robotique, ça peut carrément casser du matériel.

Dreamer 4 contourne donc tout ça en apprenant dans sa simulation interne, un peu comme un sportif de haut niveau quand il visualise mentalement sa performance avant de la réaliser.

Au-delà du jeu, faut imaginer à termes des robots qui s’entraînent dans leur tête avant de manipuler des objets fragiles par exemple. Ou des NPCs dans les jeux vidéo qui apprennent de nouvelles stratégies sans grinder pendant des heures. Même des simulations médicales qui testent des traitements sans expérimentation animale ou humaine… Tout ça et plus encore devient possible avec cette approche.

Et pour info, j’ai demandé à mes enfants et ils m’ont bien confirmé que les diamants dans Minecraft, c’est pas de la tarte. Il faut enchaîner plus de 20 000 actions souris-clavier dans le bon ordre… couper du bois, fabriquer des outils, miner des ressources spécifiques, éviter les dangers, descendre dans les profondeurs. C’est l’un des objectifs les plus complexes du jeu, et Dreamer 4 y arrive sans jamais avoir interagi avec l’environnement réel.

Voilà, si ça vous intéresse, sachez que tout est détaillé dans ce document sur arXiv si vous voulez creuser. Mais l’idée principale est simple : Et si l’imagination était plus efficace que la mise pratique ? On dirait que c’est une sorte de loi de l’attraction appliquée aux machines…

Bref, pendant qu’on se demande si l’IA va nous piquer nos jobs, elle, elle apprend à faire des trucs sans y toucher…

Des neurones artificiels fabriqués avec des bactéries qui parlent enfin le langage de nos cellules

Par : Korben
2 octobre 2025 à 05:13

Sam Altman, Elon Musk et leurs copains courent après l’IA qui “pense” comme nous grâce notamment à des machines qui calculent plus vite que nos cerveaux, mais on n’a jamais vraiment réussi à créer des circuits électroniques qui parlent VRAIMENT à nos cellules. Enfin, jusqu’à maintenant.

Des chercheurs de l’Université du Massachusetts viennent de publier une étude dans Nature Communications qui explique un truc assez dingue. Ils ont fabriqué des neurones artificiels qui fonctionnent exactement comme les vrais. Ce qui est fou, c’est pas qu’ils imitent le cerveau, c’est qu’ils utilisent le même langage que nos cellules.

Leur super astuce ? Des nanofils protéiques extraits d’une bactérie qui s’appelle Geobacter sulfurreducens. C’est une bactérie qui vit dans les sédiments et les sols anaérobies (là où y’a pas d’oxygène) et elle a un super-pouvoir qui est de produire de l’électricité. Les chercheurs Shuai Fu et Jun Yao ont donc eu l’idée de prendre ces nanofils protéiques pour construire des “memristors” (une sorte de résistance à mémoire) qui fonctionnent pile-poil aux mêmes voltages que nos neurones biologiques.

Avant, les neurones artificiels fonctionnaient donc à 0,5 volt minimum alors que les vrais neurones dans notre corps tournaient entre 70 et 130 millivolts (soit environ 0,1 volt). C’était donc comme essayer de parler anglais avec quelqu’un qui parle français en gueulant plus fort… ça marchait pas terrible.

Du coup, grâce à cette découverte, Jun Yao et son équipe ont réussi à créer le premier composant électronique qui parle exactement la même langue électrique que nos cellules. Et pour le prouver, ils ont fait un truc de malade. Ils ont branché ces neurones artificiels sur de vraies cellules cardiaques humaines (des cardiomyocytes)… et ça a marché ! Les neurones artificiels ont détecté en temps réel les changements d’activité des cellules quand elles étaient exposées à de la noradrénaline.

Ça ouvre ainsi la voie par exemple à des capteurs corporels qui comprennent vraiment ce que disent nos cellules, à des prothèses intelligentes qui réagissent naturellement, à des interfaces cerveau-machine qui ne forcent plus la communication…etc. Le neuromorphic computing devient enfin biocompatible.

Bon, évidemment je vous vois venir avec vos questions sur les implants cérébraux et tout le tralala futuriste à la Elon Musk mais calmos. On en est pas encore là. Mais on vient peut-être de franchir une frontière un peu bizarre qui est celle où nos machines arrêtent d’imiter le vivant pour commencer à vraiment dialoguer avec lui.

Et tout ça grâce à une bactérie qui bouffe du métal dans la boue sans oxygène…

C’est beau la science, non ?

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La vraie vie - Le documentaire qui filme l'absurde dans un jeu vidéo

Par : Korben
1 octobre 2025 à 09:51

Voici un documentaire qui va vous faire tourner la tête. Ça s’appelle La vraie vie , et c’est une série ARTE réalisée par Ekiem Barbier et Guilhem Causse qui a embarqué le comédien Victor Assié dans une aventure complètement barrée. Le concept c’est de tourner un documentaire entièrement dans un jeu vidéo de simulation de vie.

Dans ce film, Victor découvre un serveur de jeu où les gens s’amusent volontairement à jouer les fonctionnaires, les policiers ou les garagistes dans une petite bourgade virtuelle qu’ils ont eux-mêmes construite. Victor doit alors se faire une place parmi ces joueurs, trouver du boulot, gagner de l’argent, respecter le code de la route.

Bref, refaire exactement ce qu’il fait déjà dans la vraie vie, mais avec son avatar 3D.

Les réalisateurs n’en sont pas à leur coup d’essai car en 2023, ils ont sorti Knit’s Island, un documentaire tourné dans DayZ qui a remporté le Prix du Jury et le Prix FIPRESCI au festival Visions du Réel en Suisse. Pour ce film, leurs avatars ont passé 963 heures dans ce monde post-apocalyptique à rencontrer des communautés de joueurs et à filmer leurs interactions. Le machinima , cette technique qui consiste à créer des films avec des moteurs 3D de jeux vidéo, existe depuis une trentaine d’années, mais Knit’s Island était le premier à tenter un format long pour le cinéma.

Barbier et Causse se connaissent depuis l’École des Beaux-Arts de Montpellier et en 2016, ils ont même formé un groupe de recherche qui questionne le rapport à la réalité dans les jeux vidéo en ligne. Leur premier film, Marlowe Drive en 2017, était déjà un documentaire exploratoire tourné dans GTA V Online.

Pour La vraie vie, ils ont donc choisi un serveur de jeu de rôle basé sur le moteur d’Arma 3. Contrairement aux serveurs GTA RP français sur FiveM qui simulent la vie urbaine avec des poursuites de police et du crime organisé, ce serveur mise tout sur l’absurde bureaucratique. Victor doit donc passer son permis de conduire, acheter un téléphone portable, trouver du travail. À un moment, il se fait même arrêter pour excès de vitesse et le policier lui fait tout un speech sur les dangers de sa conduite imprudente. Un autre fois, il essaie désespérément de faire un spectacle de théâtre mais personne ne veut l’écouter, alors il récite du texte au milieu de la route.

Ce qui ressort du documentaire, je trouve, c’est cette observation assez vertigineuse que certains préfèrent la vie dans une communauté virtuelle à la solitude du monde réel. Les joueurs parlent du serveur comme de leur île et appellent la réalité “le continent”. Sur l’île, il y a de l’inflation, des jobs de service, des contraintes administratives, exactement comme dans la vraie vie, mais avec le choix assumé d’y être.

La série fait 5 épisodes de 24 minutes et utilise le format machinima de bout en bout. Pas de coupures vers le monde réel, pas d’interviews face caméra. Juste Victor qui essaie de survivre dans ce monde étrange peuplé de vrais joueurs qui prennent leur rôle très au sérieux. La vraie vie a même été sélectionnée à Canneseries 2025 dans la compétition séries documentaires et aux Visions du Réel 2025 est est disponible sur arte.tv et YouTube.

Voilà, pour tous ceux qui s’intéressent aux mondes virtuels et à ce besoin irrésistible de trouver en ligne un exutoire à la vraie vie, ce documentaire pose pas mal de bonnes questions : Pourquoi rejouons-nous notre quotidien dans des jeux vidéo ? Qu’est-ce que ça dit de notre rapport au monde réel ? Et surtout, pourquoi certains trouvent plus de sens à conduire un camion virtuel qu’à faire la même chose dans la vraie vie ?

Après avoir vu le documentaire, on fini quand même par se demander si notre propre vie n’est pas déjà un jeu de rôle dont on a oublié les règles…

Seelen - Transformez complétement le look de votre Windows

Par : Korben
19 septembre 2025 à 10:53

Si comme moi vous avez déjà bavé devant un setup i3 sous Linux mais que vous êtes coincé sous Windows “pour le boulot” (lol), j’ai une excellente nouvelle pour vous. Seelen débarque et va transformer votre Windows 10/11 en véritable environnement de bureau customisable à moooort.

Concrètement, Seelen c’est un overlay qui vient se greffer sur Windows sans toucher au système. Tout est codé en Rust et TypeScript, avec Tauri qui fait le lien entre les deux et le résultat c’est un truc léger qui ne bouffe pas 2 Go de RAM comme Electron.

Avec Seelen, vos fenêtres s’organisent automatiquement en tuiles, façon i3 ou dwm, comme ça, plus besoin de passer 10 minutes à redimensionner vos fenêtres à la souris comme un furieux. Un raccourci clavier et hop, tout se range proprement. C’est ce qu’on peut avoir de plus proche d’un environnement de bureau custom sous Windows.

Et l’installation est hyper facile. Ça se fait soit par le Microsoft Store (option que je vous recommande), soit via Winget avec un petit winget install Seelen.SeelenUI, soit en téléchargeant le .exe sur GitHub. Attention quand même, ça nécessite WebView2 et Microsoft Edge pour fonctionner correctement.

Et les fonctionnalités sont plutôt sympas. Vous avez un launcher façon Rofi pour lancer vos apps rapidement, des contrôles média intégrés pour gérer Spotify sans ouvrir la fenêtre, et surtout une personnalisation poussée avec thèmes, des widgets et des layouts. Le projet supporte même +70 langues, donc votre grand-mère pourra l’utiliser en breton si elle veut.

Après c’est pas parfait non plus. Par exemple, les previews des fenêtres mettent parfois 2 secondes à charger, et certaines apps (celles avec des fenêtres flottantes custom) refusent de se faire tiler correctement. Mais c’est déjà impressionnant.

Voilà, donc si vous en avez marre de l’interface figée de Windows et que vous voulez retrouver la flexibilité visuelle de Linux et pouvoir exprimer le plein potentiel de votre mauvais goût, sans changer d’OS, Seelen vaut vraiment le coup . C’est gratuit, open-source, et ça ne casse rien dans votre système…. Au pire, si ça vous plaît pas, vous le désinstallez et Windows redevient comme avant.

Une faille Spotlight vieille de 10 ans permet toujours de voler vos données sur Mac

Par : Korben
18 septembre 2025 à 15:08

Si vous êtes sous Mac, je pense que comme moi, vous passez votre temps à chercher des fichiers ou lancer des applications avec Spotlight… Si vous ne connaissez pas cet outil, c’est un truc super pratique d’Apple qui indexe tout votre disque dur pour vous faire gagner du temps. Command+Espace, trois lettres tapées, et hop, votre document apparaît. Pratique, non ?

Sauf que voilà, depuis presque 10 ans maintenant, ce même Spotlight peut servir de cheval de Troie pour siphonner vos données les plus privées. Et le pire, c’est qu’Apple le sait et n’arrive toujours pas à vraiment colmater la brèche.

Patrick Wardle, le chercheur en sécurité derrière plusieurs outils populaires comme LuLu , vient d’expliquer sur son blog Objective-See une technique ahurissante qui permet à un plugin Spotlight malveillant de contourner toutes les protections TCC de macOS. Pour info, TCC (Transparency, Consent and Control), c’est le système qui vous demande si telle application peut accéder à vos photos, vos contacts, votre micro… Bref, c’est censé être le garde du corps de votre vie privée sous Mac.

Alors comment ça marche ?

Hé bien au lieu d’essayer de forcer les portes blindées du système, le plugin malveillant utilise les notifications Darwin comme une sorte de morse numérique. Chaque byte du fichier à voler est encodé dans le nom d’une notification (de 0 à 255), et un processus externe n’a qu’à écouter ces notifications pour reconstruire le fichier original, octet par octet. C’est du génie dans sa simplicité !

Ce qui rend cette histoire encore plus dingue, c'est que cette vulnérabilité a été présentée pour la première fois par Wardle lui-même lors de sa conférence #OBTS v1.0 en 2018. Il avait déjà montré comment les notifications pouvaient permettre aux applications sandboxées d'espionner le système.

Plus récemment, Microsoft a “redécouvert” une variante de cette technique cette année et l’a baptisée “ Sploitlight ”. Ils ont même obtenu un joli CVE tout neuf (CVE-2025-31199) pour leur méthode qui consistait à logger les données dans les journaux système. Apple a corrigé cette variante dans macOS Sequoia 15.4… mais la méthode originale de Wardle fonctionne toujours, même sur macOS 26 (Tahoe) !

Et sinon, savez-vous ce que ces plugins peuvent voler exactement ?

Il y a notamment un fichier bien particulier sur votre Mac, caché dans les profondeurs du système, qui s’appelle knowledgeC.db. Cette base de données SQLite est littéralement le journal intime de votre Mac. Elle contient tout :

  • Quelles applications vous utilisez et pendant combien de temps
  • Vos habitudes de navigation web avec Safari (historique détaillé, fréquence des visites, interactions)
  • Quand vous branchez votre téléphone
  • Quand vous verrouillez votre écran
  • Vos trajets en voiture avec CarPlay
  • Vos routines quotidiennes et patterns comportementaux

C’est le genre de données qui raconte votre vie mieux que vous ne pourriez le faire vous-même. Et avec les nouvelles fonctionnalités d’Apple Intelligence dans macOS Tahoe, cette base de données alimente directement l’IA d’Apple pour personnaliser votre expérience.

Avec ce fichier, quelqu’un pourrait non seulement voir ce que vous faites maintenant sur votre Mac, mais aussi reconstituer vos habitudes des 30 derniers jours. À quelle heure vous commencez votre journée, quelles apps vous lancez en premier, combien de temps vous passez sur tel ou tel site… C’est le rêve de n’importe quel espion ou publicitaire, et c’est accessible via une simple vulnérabilité Spotlight.

Apple a bien sûr essayé de corriger le tir. Dans macOS 15.4, ils ont ajouté de nouveaux événements TCC au framework Endpoint Security pour mieux surveiller qui accède à quoi. Ils ont aussi corrigé la variante découverte par Microsoft (CVE-2025-31199).

Mais… la vulnérabilité de base présentée par Wardle fonctionne toujours sur macOS 26 (Tahoe), même en version Release Candidate avec SIP activé ! C’est comme ajouter une serrure supplémentaire sur la porte alors que tout le monde passe par la fenêtre depuis 10 ans.

Wardle a une idée toute simple pour régler définitivement le problème : Apple pourrait exiger une notarisation pour les plugins Spotlight, ou au minimum demander l’authentification et l’approbation explicite de l’utilisateur avant leur installation. Actuellement, n’importe quel plugin peut s’installer tranquillement dans ~/Library/Spotlight/ et commencer à espionner vos données, sans même nécessiter de privilèges administrateur.

Alors bien sûr, avant que vous ne couriez partout comme une poule sans tête, il faut relativiser :

  1. Cette attaque nécessite un accès local à votre système - on ne parle pas d’une vulnérabilité exploitable à distance
  2. Il faut qu’un malware ou un attaquant installe d’abord le plugin malveillant sur votre Mac
  3. La “bande passante” est limitée - transmettre octet par octet n’est pas très efficace pour de gros fichiers
  4. macOS affiche une notification quand un nouveau plugin Spotlight est installé (même si cette alerte peut être contournée)

Ça fait quand même quelques conditions… mais le fait que cette faille existe depuis près de 10 ans et fonctionne toujours sur la dernière version de macOS reste préoccupant.

Cette histoire nous rappelle que les outils les plus dangereux sont souvent ceux auxquels on fait le plus confiance… Wardle fournit même un proof-of-concept complet sur son site pour que la communauté puisse tester et comprendre le problème. Espérons qu’Apple prendra enfin cette vulnérabilité au sérieux et implémentera les mesures de sécurité suggérées.

En attendant, restez vigilants sur les applications que vous installez et gardez un œil sur les notifications système concernant l’installation de nouveaux plugins Spotlight !

Installer et mettre à jour des applications macOS en ligne de commande

Par : Korben
17 septembre 2025 à 13:23

Vous le savez, j’ai toujours eu un faible pour les outils qui font des trucs qu’ils ne devraient pas pouvoir faire. Et mas-cli , c’est exactement ça : un petit utilitaire en ligne de commande qui permet d’automatiser le Mac App Store depuis votre terminal

Si vous êtes sous Mac et que comme moi, vous trouvez l’App Store d’Apple lent et peu pratique, cet outil open-source écrit en Swift va peut-être vous changer la vie. Il utilise des frameworks Apple privés non-documentés pour automatiser un store qui n’a jamais été pensé pour ça. C’est beau comme du Bruno Le Maire dans le texte…

Les développeurs Mac, supposés accepter l’expérience voulue par Apple, recréent donc secrètement leur propre système de paquets à la Unix. L’amour c’est compliqué, je sais…

Installation

L’installation se fait très simplement via Homebrew :

brew install mas

Vous pouvez aussi récupérer directement le binaire si vous préférez.

Utilisation au quotidien

Une fois installé, vous pouvez vous connecter à l’App Store directement depuis un terminal avec :

mas signin [email protected]

Pour lister vos applications installées via l’App Store :

mas list

Lancer une recherche d’app :

mas search MOTCLÉ

capture-decran-2017-02-03-10-51-43

Et installer l’application de votre choix en utilisant son ID :

mas install 123456789

Gestion des mises à jour

Pour lister les applications qui n’ont pas été mises à jour :

mas outdated

Pour mettre une application spécifique à jour, utilisez l’ID de l’app en question :

mas upgrade 123456789

Et pour tout mettre à jour d’un coup :

mas upgrade

L’automatisation ultime

Là où ça devient vraiment intéressant, c’est que mas-cli, avec son intégration à homebrew-bundle, permet de scripter complètement l’installation d’un nouvel environnement Mac. Vous pouvez définir dans un Brewfile toutes vos apps, y compris celles du Mac App Store, et tout installer d’un coup. C’est exactement ce dont rêvent tous les développeurs qui passent leur vie dans un terminal.

Ça va être particulièrement pratique pour scripter 2 ou 3 trucs afin de gérer au mieux la mise à jour de vos applications ou la récupération régulière d’une liste de softs installés. Tout ça depuis votre terminal, sans jamais ouvrir l’interface graphique du Mac App Store.

Les limites à connaître

Comme l’expliquent les développeurs eux-mêmes , mas-cli utilise des frameworks Apple privés non-documentés qui peuvent changer sans préavis. C’est génial sur le papier, mais dans la réalité, vous ne saurez jamais si ça marchera encore demain car Apple peut décider de changer ses API.

Mais bon, en attendant que ça casse, profitons-en pour automatiser tout ce qui peut l’être !

Merci à Lorenper pour le partage.

Article paru initialement le 09/02/2017, mis à jour le 17/09/2025

SkiftOS - Recoder la roue c'est chouette aussi

Par : Korben
13 septembre 2025 à 19:13

Créer un système d’exploitation complet from scratch pour s’amuser, c’est le genre de projet un peu foufou qu’on ne voit plus tellement aujourd’hui. Pourtant SkiftOS existe !

SkiftOS c’est un OS écrit entièrement depuis zéro, et pas un n-ième fork de Linux ou d’une distribution BSD. Non, c’est un vrai OS avec son propre kernel, son interface graphique et même les bases d’un moteur de navigateur web.

J’ai découvert ce projet en me baladant sur les Top GitHub et ça m’a rappelé cette époque d’avant ma naissance où créer son OS était un genre de rite de passage pour tous les développeurs passionnés. Sauf qu’ici, on n’est plus dans les années 70 et le projet utilise du C++20 moderne avec une architecture microkernel très propre.

Et malgré son statut de projet “hobby”, il fonctionne réellement. Il tourne pour le moment sur du hardware x86_64 et l’équipe travaille sur le support RISC-V.

L’architecture modulaire du projet est d’ailleurs particulièrement bien pensée. Chaque module a son petit nom, c’est rigolo. Hjert gère le microkernel avec les fonctions essentielles telles que la gestion mémoire, l’ordonnancement et l’IPC (Inter-Process Communication). Karm fournit la bibliothèque C++ de base sans dépendre de la STL (Standard Template Library) . KarmUI propose un framework d’interface réactive. Hideo s’occupe du bureau et de l’environnement graphique. Et Vaev ambitionne de devenir un moteur de navigateur web complet.

Pour compiler tout ça, l’équipe a également développé CuteKit, leur propre système de build qui gère les dépendances et la cross-compilation. Bah oui, quand on réinvente un OS, autant réinventer aussi tous les outils pour le construire.

Cette approche “tout fait maison” rend en tout cas le projet fascinant d’un point de vue pédagogique. Car oui le code source est disponible sur GitHub donc si vous voulez comprendre comment fonctionne un OS moderne sans vous perdre dans les millions de lignes de code de Linux ou de Windows (pour les vieilles versions qui ont leakée), c’est une excellente opportunité pour apprendre. Pas besoin donc d’être Microsoft ou Apple pour développer un système d’exploitation fonctionnel.

Faut “juste” de la motivation, du temps, des compétences en C++ moderne, et surtout l’envie de construire quelque chose de différent.

Vous l’aurez compris, SkiftOS ne remplacera probablement jamais votre OS principal, c’est clair mais pour les développeurs curieux qui veulent comprendre les entrailles d’un système d’exploitation, ou pour ceux qui cherchent un projet open source technique sympa où contribuer, c’est une sacrée mine d’or.

Et qui sait, peut-être que dans quelques années on parlera de SkiftOS comme on parle aujourd’hui des débuts de Linux…

Nano11 - Windows 11 passe sous la barre des 3 Go

Par : Korben
13 septembre 2025 à 12:21

2,8 Go. C’est tout ce qu’il faut à Nano11 pour faire tourner Windows 11. Et cette prouesse, on la doit à NTDEV, le développeur derrière le projet Tiny11 que vous connaissez peut-être déjà. Ce dernier vient encore de repousser les limites du dégraissage de Windows à un niveau que même Microsoft n’aurait jamais imaginé.

Pour mettre les choses en perspective, faut savoir qu’une installation standard de Windows 11 pèse facilement entre 20 et 30 Go selon les versions. Avec Nano11, on parle d’un ISO de seulement 2,2 Go et d’une empreinte disque de 2,8 Go une fois installé. C’est donc 3,5 fois plus petit que Tiny11, qui était déjà considéré comme ultra-léger.

Alors comment NTDEV a-t-il réussi cet exploit ? Et bien en virant absolument tout ce qui n’est pas indispensable au démarrage du système. Et quand je dis tout, c’est vraiment TOUT. Windows Update ? Dégagé. Microsoft Defender ? Aux oubliettes. Teams, Copilot, le nouveau Outlook qui est une catastrophe ambulante ? Disparus. Même les applications les plus basiques comme Météo ou Actualités ont sauté.

Le développeur ne cache pas que Nano11 est un “script expérimental extrême” conçu pour créer un environnement de test rapide et minimaliste. Sur son blog officiel , il indique utiliser maintenant la compression LZX au lieu de XPRESS, ce qui réduit encore plus la taille finale mais demande beaucoup de RAM pendant le processus de création.

Ce qui reste après le passage de Nano11, c’est donc vraiment le strict minimum à savoir le noyau Windows, l’interface graphique de base, et c’est à peu près tout. Pas de Windows Store, pas de possibilité d’ajouter des langues ou des pilotes après coup, pas de mises à jour de sécurité. C’est une installation figée dans le temps, impossible à maintenir ou à faire évoluer.

NTDEV lui-même prévient que Nano11 n’est absolument pas destiné à un usage quotidien. C’est plutôt pensé pour les développeurs qui ont besoin d’un environnement Windows ultra-léger pour tester rapidement une application, ou pour faire tourner des machines virtuelles sans bouffer toute la RAM disponible. L’installation se fait rapidement, et c’est donc parfait pour des tests.

Ce qui est chouette avec ce projet, c’est qu’il démontre à quel point Windows 11 est bourré de composants optionnels. Microsoft recommande officiellement 64 Go de stockage minimum, mais en réalité, le système peut tourner avec moins de 3 Go si on enlève tout le superflu.

Pour ceux qui veulent tester, le script Nano11 est disponible sur GitHub et il fonctionne avec n’importe quelle édition de Windows 11 (Pro, Home, LTSC). Le script prend en charge toutes les architectures et peut créer une image dans n’importe quelle langue, mais attention, une fois installé, impossible d’en ajouter d’autres. La dernière version de septembre 2025 est compatible avec Windows 11 24H2 et même les builds Canary les plus récentes.

Alors c’est sûr que Nano11 ne remplacera jamais votre Windows principal. C’est un proof of concept technique plus qu’autre chose mais si vous avez un vieux PC qui traîne ou si vous voulez créer une VM Windows ultra-légère pour un test rapide, ça peut valoir le coup d’œil.

Maintenant pour les utilisateurs qui cherchent un compromis entre légèreté et fonctionnalité, le script tiny11maker.ps1 reste une meilleure option car il dégraisse Windows tout en gardant la possibilité d’installer des mises à jour et d’ajouter des fonctionnalités par la suite.

Amusez-vous bien avec ce truc !

DropNotch transforme l'encoche de votre MacBook en zone de partage ultra pratique

Par : Korben
12 septembre 2025 à 11:53

Depuis que le notch a fait son apparition sur les MacBook, vous avez probablement déjà tous râlé contre cette petite encoche qui grignote votre barre de menu. Mais voilà qu’un développeur pas con a eu une bonne idée : transformer ce bout d’écran perdu en quelque chose de vraiment pratique. Et une fois qu’on y goûte, on ne peut plus s’en passer.

DropNotch est donc une application gratuite qui métamorphose votre notch en zone de dépôt instantané pour vos fichiers. Glissez un document, une image ou n’importe quel fichier vers l’encoche, et une petite interface apparaît avec vos options de partage : AirDrop, Mail, Messages.

Le concept est tellement simple qu’on se demande pourquoi Apple n’y a pas pensé. Au lieu d’ouvrir le Finder, faire un clic droit, chercher l’option partager, vous balancez directement votre fichier sur le notch. Deux secondes chrono pour envoyer un PDF à un collègue.

L’application fonctionne sur tous les Mac avec macOS Monterey ou plus récent. Pour les MacBook avec notch, c’est l’expérience optimale. Et pour les Mac sans notch physique (Mac mini, iMac), DropNotch crée intelligemment une zone de dépôt virtuelle dans la barre de menu, offrant la même praticité sans l’encoche.

Vous pouvez télécharger le fichier DMG directement depuis le site officiel et comme je le disais l’app est gratuite, ce qui est appréciable pour ce genre d’utilitaire qu’on apprécie mais jamais assez pour payer. Snif.

Pour ceux qui partagent souvent des fichiers en télétravail ou qui jonglent entre plusieurs projets, c’est donc un petit gain de temps. Plus besoin de naviguer dans les menus. Votre workflow devient plus fluide.

Ah et Apple Silicon ou Intel, peu importe, l’application est compatible avec les deux architectures.

Bref, transformer le notch en fonctionnalité aussi pratique, fallait y penser et j’adore !

Merci à Lorenper pour la découverte !

Sage Oracle Dual Boiler makes premium espresso drinks for your home

Par : Ida Torres
16 septembre 2025 à 08:45

Whenever I go to coffee shops where they show how your order is actually made, I think to myself, “I could do that at home!” Then I get home, look at my equipment, and realize I’d be better off just going somewhere that can do it for me. My dream is to eventually have my own fully functional coffee nook at home and the energy and drive to make my own coffee. There are machines that can help you achieve that now, and this newest one from Sage seems like a doozy.

The Sage Oracle Dual Boiler is Sage’s newest high‑end espresso machine, designed to bring café‑level performance into the kitchen. It features two independent boilers, allowing you to pull a shot of espresso while steaming milk at the same moment, eliminating the typical waiting time between brewing and frothing . This dual‑boiler system is a hallmark of professional machines and gives the Oracle a clear edge over single‑boiler models.

Designer Name: Sage

Control is flexible: users can switch between fully automatic and manual modes. In automatic mode the color touchscreen guides you through a menu of 15 preset drinks, handling grinding, dosing, brewing and milk steaming with a few taps . Manual mode unlocks granular adjustments, like for temperature, pressure, flow rate, so enthusiasts can fine‑tune each shot to their exact taste preferences . The machine’s PID temperature control maintains water at the optimal brewing temperature within ±0.1 °C, ensuring consistent extraction shot after shot.

The hardware is built for durability and precision. A professional‑grade 58 mm stainless‑steel portafilter provides a solid seal and even pressure distribution, while the included knock‑box offers a convenient place to discard used grounds . The compact footprint fits most countertops, and the sleek design matches modern kitchen aesthetics. Performance reviews highlight rapid warm‑up. Compared with earlier Sage models, the Oracle reaches brewing temperature in under three minutes, saving time for busy mornings . Energy consumption is also improved, with Sage claiming up to a 32 % reduction versus comparable dual‑boiler machines . Users report that the machine produces a rich, balanced espresso with a creamy micro‑foam when paired with fresh, well‑roasted beans.

Maintenance is straightforward. The dual‑boiler design includes separate cleaning cycles for the brew and steam boilers, and the machine’s removable drip tray and water tank simplify daily upkeep. Sage provides a detailed user guide and offers optional service plans for long‑term support. Overall, the Sage Oracle Dual Boiler targets serious coffee lovers who value speed, precision, and the ability to customize every aspect of their brew. While the price may be steep for casual drinkers, the combination of dual‑boiler technology, intuitive touchscreen operation, and professional‑grade accessories makes it a compelling choice for home baristas seeking café‑quality espresso without stepping outside the door.

The post Sage Oracle Dual Boiler makes premium espresso drinks for your home first appeared on Yanko Design.

Plus sécurisé, plus rapide - Quand Rust dépoussière les commandes Linux de base

Par : Korben
11 septembre 2025 à 19:36

Vous êtes un warrior ! Normal, vous utilisez Linux depuis des années. Et vous aimez beaucoup toutes vos petites commandes du quotidien, ls, cat, base64… Vous le savez, tout ça fonctionne avec du bon vieux code C aussi vénérable que solide. Du code robuste, certes, mais qui pourrait bien se faire dépasser par plus moderne. Hé oui, parce qu’une bande de développeurs a décidé de refaire tout uutils Coreutils en Rust, et en prime, leurs nouvelles versions sont largement plus rapides que les originales.

Les benchmarks parlent d’eux-mêmes : l’utilitaire base64 mouline maintenant en 3,146 secondes là où GNU Coreutils prend 4,901 secondes. La version Rust est donc clairement plus rapide, mais le plus fou, c’est que la version précédente de Rust Coreutils mettait encore 5,998 secondes. En gros, ils ont pratiquement doublé la vitesse entre leurs deux versions mineures.

Alors comment ils ont fait ça ? Et bien en intégrant la bibliothèque base64-simd qui exploite les instructions SIMD des processeurs modernes. Pour faire simple, au lieu de traiter les données octet par octet comme un escargot asthmatique, le nouveau code traite plusieurs octets en parallèle, comme un guépard qui serait abonné à la chaine de Tibo Inshape. SSE4.1, AVX2, AVX-512 pour les processeurs Intel et AMD, et ARM NEON pour les puces ARM comme les Apple Silicon… ce sont toutes ces architectures qui profitent de l’accélération.

D’ailleurs, ce n’est pas qu’une histoire de performance brute. Ubuntu prévoit d’intégrer ces outils Rust dans sa version 25.10. Et Canonical ne fait pas ça pour suivre la mode du Rust… Non, ils voient un vrai intérêt qui est la sécurité mémoire garantie par Rust. Cela élimine toute une catégorie de bugs qui hantent le code C depuis des décennies, à savoir les buffer overflows, les use-after-free…etc, tout ce folklore de développeur devient impossible avec Rust.

Et Sylvestre Ledru , le développeur principal du projet uutils, n’a pas juste optimisé base64. Par exemple, la commande tr qui était 9,8 fois plus lente que GNU dans les anciennes versions est maintenant 1,58 fois plus rapide par rapport à sa propre version précédente !

Bon après, je vais faire plaisir aux grincheux qui n’aiment pas le changment, oui, tout n’est pas rose non plus. Sur les 600 tests de la suite GNU, Rust Coreutils n’en passe que 500 environ. Il reste donc un peu de boulot pour avoir une compatibilité parfaite. Mais avec l’attention que le projet reçoit en ce moment et le soutien d’Ubuntu, ça devrait s’améliorer rapidement.

Ça fait plaisir de voir ce bon vieux code C qui fait tourner nos systèmes depuis des millénaires est en train d’être challengé par du Rust. Et non pas parce que c’est à la mode, mais parce que dans certains cas, c’est objectivement meilleur : plus rapide, plus sûr, plus maintenable.

Pour les dev parmi vous qui veulent tester, la nouvelle release 0.2.2 est disponible sur GitHub . Et pour ceux qui se demandent si c’est vraiment utile d’optimiser des commandes qui s’exécutent en quelques secondes, rappelez-vous que ces outils sont appelés des milliers de fois par jour dans des scripts, des pipelines CI/CD, des conteneurs Docker… Chaque milliseconde gagnée, c’est donc un gros paquet d’énergie économisée et du temps machine libéré !

Alors, prêts à voir vos vieilles commandes Linux carburer au Rust ?

Source

Uxn - La machine virtuelle de 100 lignes qui fait tourner des apps sur votre Game Boy

Par : Korben
12 août 2025 à 07:33

C’est l’histoire d’un couple d’artistes développeurs qui largue les amarres pour vivre sur un voilier dans le Pacifique Nord. Pas de connexion internet stable, pas d’électricité illimitée, juste l’océan et quelques panneaux solaires…

C’est dans ces conditions que Devine Lu Linvega et Rek Bell de 100 Rabbits ont créé Uxn, une machine virtuelle qui tient en 100 lignes de C et qui fait tourner des applications graphiques complètes sur à peu près n’importe quoi, de votre vieille Game Boy Advance à votre Raspberry Pi Pico.

Le truc vraiment génial avec Uxn, c’est qu’elle ne prend que 64KB en RAM. Pour vous donner une idée, c’est environ 65 000 fois moins que ce que Chrome bouffe juste pour afficher cette page. Et pourtant, avec ces 64KB, vous pouvez faire tourner un éditeur de texte complet, un logiciel de dessin, un environnement de livecoding musical, et même des jeux comme Oquonie ou Donsol.

Sorcellerie me direz-vous ? Et bien non, c’est tout à fait possible en revenant aux fondamentaux de l’informatique et en appliquant les principes du permacomputing.

L’idée du permacomputing, c’est de créer des systèmes informatiques résilients et durables. Au lieu de racheter un nouveau PC tous les 3 ans parce que le dernier Windows rame, vous créez des logiciels qui tourneront encore dans 20 ans sur le matériel d’aujourd’hui. C’est une philosophie qui maximise la durée de vie du hardware et minimise la consommation énergétique. Et Uxn incarne parfaitement cette approche.

Pour programmer sur Uxn, vous devez utilise Uxntal, un langage assembleur basé sur une stack machine avec notation postfixe. Par exemple, au lieu d’écrire 3 + 4, vous écrivez 3 4 +. Ça peut paraître bizarre au début, mais c’est redoutablement efficace. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, Uxntal supporte même des concepts avancés comme les fonctions lambda et la programmation fonctionnelle.

Ce qui est vraiment cool avec cet OS, c’est sa portabilité. Le même fichier ROM Uxn peut tourner sur votre PC Linux avec SDL2, sur une Nintendo DS, sur un navigateur web, sur DOS, sur une PlayStation Vita, et même sur des trucs complètement barrés comme un télétypographe ou un STM32. C’est exactement comme les ROMs des vieilles consoles en fait… Vous créez votre programme une fois, et il tourne partout où il y a un émulateur Uxn.

Les applications disponibles sont d’ailleurs impressionnantes. Il y a Left, un éditeur de texte graphique, Noodle qui permet de dessiner, Orca qui est un environnement de livecoding pour créer de la musique, Nasu qui édite des sprites, Turye qui crée des polices de caractères. Et tout ça dans des fichiers de 10 à 15KB maximum.

L’écosystème Uxn est aussi super accessible pour les développeurs. La documentation sur GitHub liste des dizaines d’émulateurs, d’outils et de tutoriels. Il y a même des compilateurs comme Dotal et Funktal qui permettent d’écrire dans des langages de plus haut niveau et de compiler vers Uxntal. La communauté est aussi très active sur IRC (#uxn sur libera.chat) et Discord, et les workshops d’introduction sont excellents pour débuter.

Maintenant, pour installer Uxn sur votre machine, c’est super simple. Sur Linux, vous installez SDL2 (sudo apt install libsdl2-dev sur Ubuntu), vous téléchargez l’émulateur, et vous lancez vos ROMs. Vous pouvez même développer directement sur Uxn avec Bicycle, un REPL interactif, ou Dexe, un éditeur hexadécimal.

Ce que j’adore avec Uxn, c’est que ça remet en question tout ce qu’on considère comme acquis dans le développement moderne. On n’a pas besoin de 8GB de RAM et d’un framework JavaScript de 500MB pour faire une calculatrice. On peut créer des outils puissants et élégants avec des contraintes extrêmes. Et le fait que tout ça vienne de deux personnes vivant sur un bateau, alimentées par de l’énergie solaire, ça rajoute une dimension poétique au projet.

Donc si vous cherchez une alternative radicale à la course à la puissance, si vous voulez explorer ce qu’on peut faire avec des systèmes minimaux, ou si vous êtes juste curieux de voir comment on peut faire tenir un OS complet dans moins de mémoire qu’une photo Instagram, Uxn vaut vraiment le détour.

Car parfois, c’est bon d’en enlever un peu pour retrouver l’essentiel.

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