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90% des jeux Windows tournent maintenant sur Linux !

Par : Korben
29 octobre 2025 à 08:32

Vous vous souvenez quand jouer sous Linux, c’était une grosse blague ? Vous installiez votre distribution préférée, vous lanciez Steam , et vous vous rendiez compte que la moitié de votre bibliothèque était inaccessible… Alors vous deviez soit garder un dual boot Windows, soit accepter de ne jouer qu’à une poignée de titres pas ouf.

Et bien ça, mes amis, c’est du passé !

En effet, selon les dernières données de ProtonDB compilées par Boiling Steam , près de 90% des jeux Windows se lancent maintenant sur Linux. Pas 90% qui plantent au bout de 5 minutes hein mais vraiment 90% qui démarrent, qui tournent, et qui se jouent jusqu’au bout. C’est une progression de dingue si on compare avec encore il y a 5 ans, où on était plutôt autour de 50% de compatibilité.

Pour rappel, ProtonDB , c’est la base de données communautaire qui recense les rapports de compatibilité des joueurs Linux qui testent leurs jeux, notent ce qui fonctionne ou pas, et partagent leurs résultats. Le système de notation est d’ailleurs assez simple. “Platinum”, c’est le jeu qui tourne parfaitement sans rien toucher. “Gold”, ça marche presque out of the box mais il faut un peu bricoler. “Silver”, c’est jouable mais imparfait. “Bronze” se situe entre Silver et Borked. Et “Borked”, c’est mort de chez mort, le jeu refuse même de se lancer.

Et les derniers chiffres montrent que la catégorie Borked, c’est-à-dire les jeux complètement cassés, est tombée à environ 10%. Il y a 3 ans, on était encore à 20%. La catégorie “Platinum” a elle-même grimpé à 42% des nouvelles sorties en octobre dernier, contre 29% l’année précédente. Cela veut dire que presque la moitié des nouveaux jeux sortent avec une compatibilité parfaite sur Linux dès le premier jour ! Qui aurait pu prédire comme dirait l’autre ?

Quoiqu’il en soit, cette évolution, on la doit en grande partie à Proton, la couche de compatibilité développée par Valve, c’est-à-dire l’outil qui traduit les appels DirectX de Windows en Vulkan pour Linux. Proton s’appuie sur Wine, le projet historique qui permet de faire tourner des applications Windows sur Linux depuis des décennies, mais Valve a mis le super paquet pour optimiser tout ça spécifiquement pour ses jeux, surtout depuis le lancement de son Steam Deck en 2022.

Le Steam Deck, c’est la console portable de Valve qui tourne sous SteamOS qui est une distribution Linux. Du coup, Valve avait besoin que les jeux Windows fonctionnent parfaitement sur leur machine. La pari était risqué mais ils l’ont relevé avec succès en investissant massivement dans Proton. Ainsi, 80% des 100 jeux les plus populaires sur Steam tournent maintenant de façon quasi-parfaite sur Linux et croyez le ou non, certains jeux tournent même plus vite sur Linux que sur Windows, grâce à une gestion plus efficace des ressources système. Y’a le même phénomène sur ROG Xbox Ally d’ailleurs…

Et surtout Proton 10, la dernière version sortie cette année, apporte encore des améliorations folles et des correctifs spécifiques pour des jeux comme The Finals, Deadlock, Dune Awakening, ainsi que des optimisations pour VRChat (un monde virtuel assez populaire sur lequel je n’ai encore jamais mis les pieds… va falloir remédier à ça je pense).

Valve sort également des versions expérimentales et des hotfixes assez régulièrement pour résoudre les problèmes au fur et à mesure qu’ils sont signalés. C’est un travail acharné et continu de leur part et ça paye enfin !!

Concernant les jeux qui ne fonctionnent pas, le plus gros problème reste les anti-cheats, c’est-à-dire les logiciels de détection de triche utilisés dans les jeux en ligne. Easy Anti-Cheat et BattlEye, les deux plus populaires, supportent officiellement Linux depuis quelques années mais les développeurs doivent activer manuellement ce support pour chaque titre. C’est une case à cocher et malheureusement, beaucoup ne le font pas, soit par flemme, soit parce qu’ils ne considèrent pas Linux comme une priorité.

Je pense par exemple à March of Giants qui détecte Wine et Proton et refuse de démarrer ou encore Blade and Soul NEO qui nécessite des configurations spécifiques. Il y a aussi Sickly Days et Summer Traces qui demandent des overrides de DLL. Tout ceci, ce sont des blocages “intentionnels” et pas des incompatibilités techniques. Les dev pourraient activer le support Linux en 5 minutes, mais ils ne le font pas. Bouuuuh !

Les DRM, c’est-à-dire les systèmes de protection anti-copie, posent aussi des problèmes. En général, Denuvo fonctionne bien, mais certaines implémentations plantent sous Linux et certains éditeurs refusent de corriger ces problèmes parce qu’ils considèrent que le marché Linux est trop petit. C’est donc un cercle vicieux. Mais comme vous pouvez le voir, la situation évolue et le fait que Windows 10 arrive en fin de support pourrait aussi pousser pas mal de joueurs vers Linux.

Sans parler de Windows 11 qui impose des restrictions matérielles que beaucoup de PC ne remplissent pas, et comme tout le monde n’a pas envie de racheter une machine récente juste pour continuer à jouer, SteamOS est une planche de salut ! Bref, si vous de votre côté, vous vous sentez enfin chaud pour Linux, vous pouvez installer SteamOS sur un PC classique ou utiliser n’importe quelle distribution Linux avec Steam et Proton activé : Ubuntu, Fedora, Arch, peu importe. Steam détectera automatiquement que vous êtes sur Linux et proposera Proton pour les jeux Windows.

Vous cliquez sur Jouer, et ça marche. Ou pas, mais dans 9 cas sur 10, ça marche.

Et n’oubliez pas avant d’acheter un titre, d’aller sur protondb.com . Vous cherchez le jeu, et vous voyez si d’autres joueurs Linux l’ont fait tourner. S’il est Platinum ou Gold, pas de souci. S’il est Silver ou Bronze, lisez bien les commentaires pour voir quelles manips sont nécessaires. Et s’il est Borked, passez votre chemin ou attendez que quelqu’un trouve une solution…

Quoiqu’il en soit, je trouve que c’est une bonne nouvelle pour les gamers et pour les linuxiens. La progression est lente mais constante et comme Valve continue d’améliorer Proton, que les développeurs de Wine ajoutent du support pour les nouvelles APIs Windows, et que certains éditeurs commencent à activer le support anti-cheat pour Linux, on arrivera bientôt à du 100% et vous verrez, à un moment, la tendance s’inversera et certains jeux, demain, ne tourneront même plus sous Windows mais uniquement sous Linux…

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Windows 11 - Comment activer la réparation automatique par le cloud

Par : Korben
29 octobre 2025 à 07:42

Bon, j’utilise plus vraiment Windows tous les jours, à part quand je veux faire des tests comme aujourd’hui mais je suis quand même encore traumatisé de ces moments horribles où mon PC refusait de démarrer, avec à l’époque, un écran bleu, qui s’enchaine sur une boucle de réparation automatique qui tourne en rond, et moi qui fait ma prière au Dieu de la Tech pour que ça reparte tout seul et que je ne flingue pas encore une journée de boulot.

Et bien Microsoft vient d’ajouter une fonctionnalité dans Windows 11 qui pourrait vous sauver la mise si vous avez la même phobie que moi. Ça s’appelle Quick Machine Recovery , et c’est un système de réparation automatique qui télécharge des correctifs directement depuis les serveurs de Microsoft.

Ainsi, quand votre Windows 11 refuse de booter, après plusieurs tentatives le système va automatiquement se connecter à Internet, envoyer des diagnostics à Microsoft, et télécharger un correctif spécifique pour votre problème. Tout ça sans que vous ayez à sortir une clé USB de récupération ou à appeler le support technique.

Quick Machine Recovery (qu’on va appeler QMR pour aller plus vite) fonctionne différemment selon votre édition de Windows. Sur Windows 11 Home, c’est activé par défaut alors que sur Windows 11 Pro et Enterprise, c’est désactivé par défaut et il faut donc le configurer manuellement.

Et il y a deux modes distincts dans l’outil. Le premier, c’est la réparation par le cloud (Cloud Remediation), c’est-à-dire que Windows va chercher des correctifs sur les serveurs Windows Update. Et le second, c’est la réparation automatique (Auto Remediation), c’est-à-dire que le système va tenter de se réparer tout seul plusieurs fois de suite sans vous demander votre avis.

Vous de votre côté, vous avez juste besoin de :

  • Windows 11 version 24H2 ou supérieure
  • Une connexion Internet (évidemment, sinon pas de cloud ^^)
  • Un compte administrateur pour modifier les paramètres

Ça prend 2 minutes pour s’activer, et entre 5 à 10 minutes en cas de réparation réelle.

Bref, quand votre PC plante au démarrage, voici ce qui se passe en coulisses. Après plusieurs échecs de boot, Windows entre automatiquement dans l’environnement de récupération WinRE (Windows Recovery Environment), c’est-à-dire ce mode minimal de dépannage qui se lance avant le système Windows complet. Le système établit alors une connexion réseau, envoie les données de diagnostic à Microsoft (type d’erreur, fichiers concernés, configuration matérielle), et recherche une solution spécifique sur les serveurs.

Si Microsoft connaît déjà ce problème et dispose d’un correctif, le fix est téléchargé et appliqué automatiquement et le PC redémarre pépouze. Mais si ça ne marche pas du premier coup, le processus se répète jusqu’à la résolution ou jusqu’à ce que le système abandonne et vous propose les options de récupération manuelles classiques.

Le cas d’usage parfait, si je devais en trouver un c’est l’incident CrowdStrike de juillet 2024. Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais une mise à jour défectueuse avait planté plus de 8 millions de PC Windows dans le monde. Les machines refusaient de booter et à l’époque si QMR avait existé, tous ces systèmes bloqués pendant 5 jours ou plus auraient été réparés en quelques minutes au lieu de nécessiter une intervention manuelle sur chaque machine.

Maintenant comment est ce qu’on active ça ?

Hé bien, ouvrez les Paramètres Windows avec la combinaison de touches Windows + I puis allez dans Système puis Récupération. Vous allez voir une section “Récupération machine rapide”.

Cliquez alors sur le bouton à côté de “Récupération machine rapide” pour l’activer. Le petit bouton passe au bleu, c’est bon, vous êtes un champion des nouvelles technologies \o.

Et voilà, c’est tout.

Sur ce coup-là, Microsoft a fait simple.

Maintenant si vous ne voyez pas cette option, c’est pas la peine de m’envoyer un email énervé. Vérifiez plutôt que vous êtes bien sur Windows 11 24H2 à minima. Tapez winver dans le menu Démarrer (ou appuyez sur Windows + R, tapez winver et validez) pour voir votre version exacte. Vous devriez voir “Version 24H2” ou supérieure.

Après par défaut, même avec la réparation par le cloud activée, Windows va vous demander une confirmation avant de tenter une réparation donc si vous voulez que le système se débrouille tout seul, vous pouvez aussi activer la réparation automatique.

Toujours dans Système > Récupération > Quick Machine Recovery, activez alors le bouton “Continuez la recherche si aucune solution n’est trouvée”.

Mais attention, une fois que cette option est activée, votre PC va tenter de se réparer seul sans vous consulter. C’est pratique si vous gérez plusieurs machines à distance notamment, mais ça peut être relou si vous ne vous y attendez pas. Le PC va redémarrer plusieurs fois de suite pendant qu’il cherche une solution.

Donc si vous hésitez, laissez cette option désactivée. La réparation seulement via le cloud suffit dans la plupart des cas.

Après QMR ne répare pas TOUS les problèmes du monde non plus… Si votre disque dur est HS, aucun correctif cloud ne va le ressusciter. Si votre RAM est défectueuse, c’est pareil. Et si votre femme et votre chien vous ont quitté, c’est pas non plus de son ressort. En fait, QMR cible uniquement les pannes logicielles : pilotes corrompus, fichiers système endommagés, conflits de mise à jour, registre cassé…etc

Gardez aussi en tête que QMR envoie des données de diagnostic à Microsoft donc si vous êtes dans un environnement où la confidentialité est critique (entreprise avec données sensibles, environnement réglementé…etc), vérifiez que votre politique de sécurité autorise ce genre de télémétrie avant d’activer la fonctionnalité.

Après si vous avez activé QMR et que votre PC continue de planter au boot malgré plusieurs tentatives de réparation, laissez le système essayer 3/4 fois et si après ça le problème persiste, Windows va normalement vous proposer les options avancées (Mode sans échec, Restauration système, Invite de commandes, c’est-à-dire la ligne de commande Windows).

Essayez alors le Mode sans échec, c’est-à-dire un mode de démarrage minimal qui charge uniquement les pilotes essentiels et si le système boote en mode sans échec, le problème vient probablement d’un pilote ou d’un logiciel installé récemment. Désinstallez alors toutes les dernières mises à jour ou pilotes ajoutés récemment.

Et si même le mode sans échec ne fonctionne pas, utilisez une clé USB de récupération Windows 11. Bootez dessus, allez dans Réparer l’ordinateur > Dépannage > Options avancées, et utilisez les outils en ligne de commande comme :

sfc /scannow (System File Checker, c’est-à-dire l’outil de vérification des fichiers système) pour réparer les fichiers système,

DISM /Online /Cleanup-Image /RestoreHealth (Deployment Image Servicing and Management, c’est-à-dire l’outil de maintenance de l’image Windows) pour réparer l’image Windows,

et chkdsk C: /f /r pour vérifier et réparer le disque.

Pour les admin sys qui gèrent un parc de machines, QMR peut également se configurer via Intune, c’est-à-dire l’outil de gestion Microsoft 365, ou les stratégies de groupe (Group Policy). La documentation Microsoft donne tous les détails pour un déploiement centralisé :

  • HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Winlogon\CloudRemediationEnabled (valeur DWORD, c’est-à-dire un nombre entier 32 bits) = 1 pour activer la réparation cloud
  • HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows NT\CurrentVersion\Winlogon\AutoRemediationEnabled (valeur DWORD) = 1 pour activer la réparation automatique

Attention, ces clés doivent être créées manuellement dans le registre si elles n’existent pas. Ensuite, vous devrez effectuer le petit redémarrage réglementaire après modification. Et faites bien une sauvegarde du registre avant toute modification (Fichier > Exporter dans regedit).

Voilà pour mon topo sur QMR. Sur le papier je trouve que c’est une excellente idée… Ça augmente bien le taux de réussite de récupération d’un PC et surtout, ça fait gagner du temps. Après en pratique, comme d’hab ça dépend de votre situation. En tout cas, ça ne mange pas de pain donc activez la.

Et quoi qu’il arrive, faites des sauvegardes régulières !

Bonne chance !

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Fnox - Le Fort Knox de vos secrets de dev

Par : Korben
29 octobre 2025 à 06:41

Vous connaissez Jeff Dickey ?

C’est le développeur derrière mise , un outil qui permet aux développeurs de gèrer leurs versions d’outils de dev et leurs variables d’environnement.

Et bien cette année, il a sorti fnox , un gestionnaire de secrets.

Si vous êtes développeur, vous savez que les secrets, c’est-à-dire les identifiants, les mots de passe, etc. sont soit stockés en chiffré directement sur le dépôt Git, soit à distance via un cloud provider comme AWS Secrets Manager.

Mais c’est pas très marrant à configurer et à utiliser et c’est pour ça donc que Fnox a été inventé. Fnox utilise un simple fichier de configuration TOML que vous placez dans votre dépôt Git et à l’intérieur duquel les secrets sont soit directement chiffrés soit pointent vers des références distantes sur des services comme : AWS, Azure, GCP, HashiCorp Vault et j’en passe… ou encore des gestionnaires de mots de passe comme 1Password et Bitwarden.

Il y a même possibilité de mettre tout ça en ocal dans le gestionnaire de clés de votre OS ou dans un fichier texte.

L’avantage de cette solution, en plus de sa flexibilité, c’est qu’elle peut être utilisée dans des environnements multiples, que ce soit pour du dev, du staging, de la prod. Et comme tout est stocké sur le Git, les équipes de dev peuvent récupérer le fichier et le déchiffrer de leur côté.

Voici comment ça se met en place :

# Installer via mise (recommandé)
mise use -g fnox

# Initialiser dans votre projet
fnox init

# Définir un secret (chiffré par défaut)
fnox set DATABASE_URL "postgresql://localhost/mydb"

# Récupérer un secret
fnox get DATABASE_URL

# Exécuter des commandes avec les secrets chargés
fnox exec -- npm start

# Activer l'intégration shell (chargement automatique lors du cd)
eval "$(fnox activate bash)" # ou zsh, fish

Comme vous pouvez le voir dans l’exemple ci-dessous, il y a une intégration Shell qui permet de charger automatiquement les secrets dès qu’on change de répertoire.

Le projet est open source, licence MIT, et vous trouverez le code sur GitHub. Si vous utilisez déjà mise, l’intégration est transparente et si vous ne l’utilisez pas, fnox fonctionne très bien tout seul (ça s’installe aussi avec Cargo : cargo install fnox ).

Avant la mise en place, je vous recommande quand même d’aller lire le guide de démarrage rapide sur leur site, puisque ça explique aussi comment mettre en place un chiffrement un peu plus costaud avec Age , ce qui est indispensable dans un environnement de prod ! Et y’a un super exemple de mise en place IRL si vous voulez voir quelque chose de plus concret.

Amusez-vous bien !

Rooter une caméra de sécurité avec un MP3

Par : Korben
28 octobre 2025 à 12:27

L’histoire du jour est signée Luke M, un hacker qui a découvert comment rooter une caméra avec… du son !

L’appareil en question est une caméra chinoise de la marque Yi qui utilise une fonctionnalité appelée “Sonic Pairing” pour faciliter la configuration WiFi. Comme ça, au lieu de galérer à taper votre mot de passe WiFi sur une interface minuscule avec vos gros doigts boudinés, vous jouez simplement un petit son depuis votre téléphone et c’est ce son qui contient votre clé WiFi encodés en modulation de fréquence. La caméra écoute, décode, et se connecte.

Magique, non ?

Sauf que cette fonctionnalité marquée en “beta” dans l’app Yi IoT contient deux bugs magnifiques : une stack overflow local et un global overflow. En gros, en fabriquant un fichier audio malveillant avec les bons patterns, Luke a pu injecter du code arbitraire dans la caméra, ce qui lui permet d’obtenir un shell root qui se lance via la commande telnetd avec les identifiants par défaut. Tout ça, sans accès physique… juste la lecture d’un wav ou d’un MP3.

Pour arriver à ses fins, Luke a utilisé Frida , un framework de hooking que j’adore, capable d’intercepter les fonctions natives de l’app. Cela lui a permis de remplacer les données légitimes attendues par l’app par son propre payload.

Le premier bug (stack overflow) n’étant pas suffisant seul, Luke a dû utiliser un autre bug ( un out-of-bounds read via DOOM ) pour leaker un pointeur et contourner l’ ASLR . Mais le second bug (global overflow) est bien plus intéressant puisqu’il lui permet directement de faire une injection de commande via system() lors du pairing, sans avoir besoin d’autre chose.

Voici la waveform utilisée par le second exploit

Et comme la chaîne que vous pouvez envoyer via le son peut faire jusqu’à 128 bytes c’est largement suffisant pour un telnetd ou n’importe quelle commande shell. Notez que pour que l’exploit marche, le bind_key doit commencer par ‘CN’, ce qui force un path exploitable et, en bonus fait causer la caméra en chinois ^^.

Après faut savoir que ce hack amusant ne fonctionne que si la caméra n’est pas encore connectée au cloud. Donc c’est pas très utile pour attaquer des caméras déjà déployées mais ça illustre bien le problème de tout cet IoT pas cher avec des tas de features “pratiques” comme ce “Sonic Pairing” qui finissent par être catastrophique dans la pratique.

Voilà… si vous voulez les détails techniques complets avec les waveforms et le code d’exploit, foncez lire ça sur Paged Out! #7 .

Faille WSUS CVE-2025-59287 - Comment Microsoft s'est fait pirater par le code qu'il avait banni

Par : Korben
28 octobre 2025 à 08:39

Je vais vous raconter la meilleure de la semaine… Microsoft vient quand même de passer 5 ans à gueuler sur tous les toits que BinaryFormatter est dangereux (ça servait à sérialiser/desérialiser des objets en binaire ave .NET) et qu’il faut arrêter de l’utiliser… et pourtant, on vient d’apprendre qu’ils continuent secrètement de l’utiliser dans WSUS (Windows Server Update Services), leur système censé sécuriser les mises à jour Windows.

Et bien sûr, ce qui devait arriver, arriva… Une magnifique faille critique dans WSUS vient d’être rendue publique, ce qui met en danger environ 500 000 serveurs WSUS actuellement accessibles via le net.

L’histoire commence en réalité en 2020. A cette date, Microsoft déclare officiellement que BinaryFormatter est dangereux, ce qui ne les empêche pas de se faire poutrer Exchange, Azure DevOps, SharePoint en 2021/2021 justement à cause de ça. Du coup, en 2023, ils annoncent le bannissement total de BinaryFormatter en interne. En 2024, ils effectuent même une mise au rebus complète de .NET 9.

Mais c’était sans compter sur cette jolie CVE-2025-59287 d’octobre 2025 qui exploite à son tour BinaryFormatter dans WSUS !

Un oubli ? Pas si sûr, car Microsoft l’utilisait toujours pour déchiffrer les cookies d’authentification de WSUS, rendant ainsi ce système de mises à jour censé protéger Windows vulnérable. La faille, c’est donc une désérialisation non sécurisée. Un attaquant non authentifié envoie une requête SOAP craftée au endpoint GetCookie de WSUS, avec un cookie AuthorizationCookie contenant un payload malveillant. Et de son côté le serveur déchiffre ce truc avec AES-128-CBC, puis passe le résultat directement à BinaryFormatter pour désérialisation.

Et là, bim bam boum, une magnifique exécution de code arbitraire avec privilèges SYSTEM !

Techniquement, la vulnérabilité touche donc les Windows Server 2012 à 2025 qui ont le rôle WSUS activé. Le score CVSS de cette faille est quand même de 9,8 sur 10 ce qui est fait une faille super critique.

L’exploitation de cette faille débute le 24 octobre soit juste après la publication du patch d’urgence de Microsoft sortie la veille c’est à dire le 23 octobre, pour corriger lui-même un autre patch publié juste avant le 8 octobre. Bref un vrai bordel et il faut croire que les attaquants ont attendu la sortie de ce patch d’urgence pour comprendre comment fonctionnait la faille ( l’exploit est ici ).

De son côté, Google Threat Intelligence traque l’acteur cybercriminel UNC6512 qui a ciblé plusieurs organisations et les chiffres font pas plaisir puisque ce sont environ 100 000 tentatives d’exploitation en 7 jours qui ont eu lieues, et 500 000 serveurs WSUS exposés sur le net sur les ports par défaut (8530 HTTP, 8531 HTTPS).

Microsoft a dû sentir la douille arriver puisqu’ils ont déprécié WSUS en septembre de l’année dernière au profit d’autres solutions comme Intune ou WUfb, soit un an avant la sortie de la CVE. Mais bien sûr, comme l’outil reste dans Windows Server 2025 avec ses 10 ans de support réglementaire, des centaines de milliers d’entreprises l’utilisent encore…

Le chaos était garanti ! Maintenant vous me connaissez, je n’aime pas vous laisser sans solution, alors pour les admins sys qui lisent ça, sachez qu’il existe un script PowerShell baptisé Find-WSUS qui permet de détecter tous les serveurs WSUS configurés dans vos GPO. C’est pratique pour faire l’inventaire et vérifier que tout est patché. Et notez aussi que le patch d’urgence c’est le KB5070883. Et si vous ne pouvez pas patcher immédiatement parce que la vie est injuste, désactivez quand même le rôle WSUS de vos Windows Server, ou bloquez les ports 8530/8531 directement dans votre firewall.

Le vrai problème en fait, c’est que WSUS n’est qu’un symptôme car une grosse partie du code en entreprise est constitué de dette technique. C’est à dire du code “mort” qui continue de tourner car personne n’ose y toucher. Brrr… ça fait peur c’et sûr ! Surtout que même Microsoft n’arrive pas à tuer sa propre création 5 ans après l’annonce de sa mort officielle, donc autant dire qu’on a tous un sérieux problème.

Bref, patchez au plus vite !

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Handy - Un outil de reconnaissance vocale incroyable (et open source)

Par : Korben
28 octobre 2025 à 07:38

Je suis dégoûté parce que je viens de payer un abonnement pour un logiciel qui fait exactement ça, sauf que bah là, Handy , c’est gratuit. L’idée derrière ce logiciel, c’est un outil de speech to text qui fonctionne uniquement en local. Pas d’abonnement, tout est gratuit, et pas de cloud… il faut juste configurer un raccourci clavier. Et ensuite vous parlez et le texte apparaît comme par magie.

A la base, l’idée de cet outil est venue d’un accident. CJ se casse le doigt et il est plâtré pendant six semaines. Du coup il lui est impossible de taper normalement. Il cherche alors des outils de transcription vocale.

Par exemple, Dragon NaturallySpeaking, mais bon, 100 balles, ça fait chier. Google Docs aussi propose ce genre de fonctionnalités, mais uniquement en ligne. Et ça envoie tout dans le cloud, donc bonjour à confidentialité. Quant à Windows Speech Recognition, c’est bugué et assez limité. Bref, toutes les alternatives qu’il a trouvées étaient soit payantes, soit nécessité une connexion permanente vers des serveurs tiers.

Alors CJ a fait ce que font les devs quand un problème les agace. Non pas aller sur Reddit pour dire de la merde random sur moi, mais plutôt coder une solution qui fonctionne super bien !

Et au lieu de la garder pour lui ou de la rendre payante lui il a décidé de tout mettre en open source avec une licence MIT.

Et ce que vous êtes en train de lire précisément maintenant, et bien je suis en train de le dicter. Et ça marche dans les emails, les formulaires web, les éditeurs de texte, peu importe. Et comme je vous le disais, toute la transcription se fait localement sur votre machine. Et tout ça grâce à quoi ? Et bien grâce à Whisper d’OpenAI, dont je vous ai déjà parlé beaucoup de fois.

Handy est codé en Rust pour la performance et la sécurité et surtout cross plateforme, c’est-à-dire qu’il marche ou Linux, macOS et Windows. Et au niveau de la config, il y a quelques options comme le choix de la langue ou le mode d’enregistrement avec le raccourci clavier, soit vous faites du push to talk, soit vous faites une écoute en continu.

Ce truc est génial aussi bien pour l’accessibilité que pour la reconnaissance vocale en elle-même qui est plutôt utile dans la vie de tous les jours. D’ailleurs, il y a plusieurs modèles IA disponibles, comme tous les modèles Whisper, mais aussi un modèle que je ne connaissais pas, qui s’appelle Parakeet et qui franchement fonctionne très bien. C’est celui que j’utilise actuellement.

Testez si ce truc fonctionne bien sur votre vieux PC mais moi en tout cas sur mon Mac de dernière génération c’est encore plus rapide que ce que j’avais avec un modèle Whisper sur mon outil payant.

Voilà, si vous cherchiez un outil de reconnaissance vocale, vous pouvez vous arrêter là parce que vous venez de trouver. Et non pas parce qu’il est parfait, mais parce que comme c’est open source, vous pouvez vous-même le rendre parfait pour vos usages (Le code est sur GitHub ).

Merci à Lilian pour le partage de ce projet absolument génial !

Article dictée intégralement à l’aide de Handy (et corrigé manuellement pour les quelques erreurs de transcription)

Un cadenas à $130 ouvert avec une simple canette - L'énorme fail de Proven Industries

Par : Korben
27 octobre 2025 à 14:53

Vous allez voir, l’histoire que je vais vous raconter cet aprem est à l’origine sympa mais a malheureusement a pris un tournant un peu moche avec un Effet Streisand à la clé… Tout commence en mars dernier quand Proven Industries publie une vidéo un peu provoc pour faire la promo de leurs cadenas ultra-sécurisés. Un follower commente alors “Faudrait montrer ça à @mcnallyofficial”. et sous ce message, Proven répond alors avec une confiance inébranlable : “McNally ? Il aime que les cadenas cheap, faciles à ouvrir.

Mauvaise idée.

Car McNally, c’est pas juste un YouTuber qui fait des vidéos marrantes avec des cadenas. C’est un ancien sergent-chef de la Marine américaine qui a passé des années à étudier la sécurité physique. Le genre de gars qui ouvre votre serrure pendant que vous cherchez vos clés et quand une entreprise comme Proven le provoque publiquement, il ne peut pas laisser passer ça…

Alors le 3 avril, McNally publie sa réponse dans une vidéo titrée “$130 lock bypassed with a can”. 30 secondes chrono, des ciseaux, une canette vide, et hop ! Le cadenas Proven s’ouvre comme une boîte de conserve. Cette technique s’appelle le shim attack, et en gros, c’est une cale triangulaire qu’on insère dans le cadenas pour exploiter une vulnérabilité de conception assez classique.

Cette vidéo a fait +10 millions de vues en quelques semaines.

Tout de suite après, Proven Industries crie alors au scandale ! C’est un montage ! C’est truqué ! Fake news ! Manipulation ! Et là, ils prennent la pire décision possible : porter plainte.

Le 1er mai, ils déposent donc une plainte avec 8 chefs d’accusation : Copyright, diffamation, concurrence déloyale…etc. Le grand jeu juridique des entreprises qui n’ont pas encore compris comment fonctionnait Internet et leur argument principal est savoureux : “La reproduction de la vidéo protégée par le droit d’auteur du demandeur n’était pas nécessaire pour transmettre un message légitime, mais a plutôt été incluse dans le but d’attirer l’attention, de ridiculiser le plaignant et de présenter le produit de verrouillage comme peu sûr et insignifiant.

De son côté, McNally ne se démonte pas. Il contre-attaque avec la précision d’un ancien militaire en publiant plusieurs nouvelles vidéos où on le voit commander le cadenas sur Amazon, filmer le déballage intégral et fabriquer le shim en direct devant la caméra pour enfin ouvrir le cadenas fraîchement sorti de sa boîte.

Pas de montage. Pas de trucage.

Puis c’est l’effet Streisand à son paroxysme car l’action en justice incite le youtubeur à faire de nouvelles vidéos sur les produits Proven, et chaque message rageux de Proven attire des dizaines de milliers de commentaires moqueurs. La communauté lockpicking se rallie alors massivement derrière McNally et des dizaines d’autres YouTubers testent le cadenas Proven et confirment que OUI, ça s’ouvre vraiment avec une canette.

Bref, le 21 octobre, le juge rend enfin sa décision : Refus de l’injonction d’urgence demandée par Proven. Cela veut dire qu’exposer les failles de sécurité d’un produit, même de manière publique et spectaculaire, c’est de la liberté d’expression protégée. Et c’est encore plus le cas quand l’entreprise vous a provoqué publiquement en premier.

Quelques jours plus tard, Proven dépose alors une “voluntary dismissal without prejudice”. En gros, ils abandonne les poursuites mais se gardent le droit de revenir… lol.

Quel pied McNally a du prendre n’empêche :) Et Proven Industries a appris à ses dépens que provoquer un pro c’est quand même bien con. Avant la plainte, McNally n’avait que quelques millions de vues mais après, toute la presse et les forums de sont enflammés, et surtout, leur réputation est maintenant définitivement ruinée.

Comme d’hab, tenter une censure via les tribunaux, c’est la garantie absolue un transformer un petit bad buzz en catastrophe économique qui impacte toute la société. Encore une fois, la sécurité par l’obscurité, ça n’a jamais fonctionné mais alors la sécurité par l’intimidation juridique encore moins.

Et ça, McNally l’a prouvé avec une canette vide et pas mal de classe ^^.

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Neura Hustle Tracker - Surveiller sa productivité en respectant sa vie privée

Par : Korben
27 octobre 2025 à 11:16

Quand je bossais comme consultant y’a genre 10 000 ans, je devais tracker le temps que je passais pour chaque client dans un fichier Excel. Et ça mes amis, c’était super chiant mais nécessaire. Après peut-être que vous de votre côté, vous n’êtes pas tropfliqué mais vous vous imposez l’envoi de messages Slack stratégiques juste avant de vous déconnecter, ou vous faites partir des emails à 23h pour montrer que vous êtes un esclave acharné du capitalisme ?

Bienvenue dans l’ère du grand théâtre de la productivité.

Après quand on est freelance ou qu’on essayer de bien équilibrer son temps de travail, c’est sympa aussi de pouvoir tracker ce qu’on fait en temps réel, pour nous-même, sans forcement que personne d’autre ne regarde.

Hé bien c’est exactement ce que propose Neura Hustle Tracker qui est un tracker de temps open-source, écrit en Rust, qui tourne dans votre terminal et stocke TOUT en local sur votre machine dans un PostgreSQL. Comme ça, aucune donnée ne quitte votre ordinateur.

L’idée, c’est donc de reprendre le pouvoir sur vos propres données de productivité en enregistrant automatiquement les applications que vous utilisez, le temps passé sur chacune, et afficher ça sous la forme de graphiques directement dans votre terminal.

Comme ça vous verrez le temps pharamineux que vous passez sur Korben.info ou Slack au lieu de vraiment bosser. Pour l’installer, ça marche sous Windows, macOS et Linux et ça peut tourner dans un Docker. La doc est ici.

Vous pouvez même le lancer au démarrage de l’ordi, comme ça, le tracking démarre instantanément dès que vous commencez à bosser. Par contre, n’oubliez pas de le couper quand vous voulez faire un truc en dehors des radars hein ^^.

Le projet est encore jeune, mais il évolue rapidement. Adolfo, le développeur principal, a d’ailleurs récemment ajouté des commandes pour naviguer dans l’historique complet (touches h pour history et b pour breakdown) et améliore régulièrement la qualité des visualisations.

Voilà, donc si vous en avez marre que votre productivité soit transformée en KPI pour votre manager, et que vous voulez juste comprendre comment vous passez vraiment votre temps sans avoir à rendre de comptes à personne, Neura Hustle Tracker mérite le coup d’oeil. C’est gratuit, et c’est open-source !

Un grand merci à Lorenper pour le partage !

Deep Eye - Le scanner de vulns multi-IA

Par : Korben
27 octobre 2025 à 10:47

Ce serait cool si on pouvait réunir les Avengers des LLMs pour les faire bosser ensemble sur de la recherche de faille de sécurité ? OpenAI, Anthropic, X.AI et Meta ensemble contre les forces du mal, c’est maintenant possible avec Deep Eye , un super scanner de vulnérabilités qui transforme les quatre IA rivales en équipe de pentesteurs. Vous allez voir, c’est assez génial !

Deep Eye, c’est donc un outil Python open source qui scanne les sites web et les API pour trouver des vulnérabilités. SQL injection, XSS, command injection, SSRF, path traversal, authentication bypass, au total y’a plus de 45 méthodes d’attaque automatisées. Vous lui indiquez une URL, et il teste tout en switchant entre les services d’IA selon le contexte.

Dans le contexte d’un pentest légitime, Deep Eye a même trouvé comment parler aux IA pour qu’elles acceptent de pondre du code un peu sensible. Et ça tombe bien car chaque IA a ses forces et ses faiblesses. GPT-4 par exemple excelle sur les payloads créatifs et les contournements de filtres. Claude lui est plus méthodique, et capable de mieux analyser le contexte et de génèrer des attaques adaptées au framework détecté. LLAMA en local quand à lui est rapide et ne coûte rien en appels API. Et Grok ? Bah il a le mérite d’être dispo même s’il est loin d’être le meilleur.

Deep Eye en tout cas est capable des les utiliser toutes selon la situation. Pour l’installer, ça se passe en 3 commandes :

Vous installez ça comme ceci :

git clone https://github.com/zakirkun/deep-eye.git
cd deep-eye

Puis sous Windows :

cd scripts
./install.ps1

Ou sous macOS / Linux :

chmod +x scripts/install.sh
cd scripts
./install.sh

Ensuite, vous n’avez plus qu’à configurer vos clés API dans config/config.yaml puis à le lancer comme ceci avec Python :

python deep_eye.py -u https://example.com

Et c’est parti pour le scan ! Il commencera par de la reconnaissance passive, énumèrera les DNS, découvrira les sous-domaines, testera les fameuses 45 méthodes d’attaque, génèrera les payloads avec les IA, et vous sortira un rapport incroyable (ou pas) en PDF, HTML ou JSON.

Bien sûr, Deep Eye est conçu pour des tests de sécurité autorisés uniquement donc utilisez le uniquement sur vos propres systèmes, ou sur des systèmes pour lesquels vous avez une autorisation d’agir écrite car vous le savez, scanner un site sans permission, c’est illégal !!!

Bref, ça ne remplace pas encore de vrais pentesters mais ça peut permettre de faire un peu d’analyse en amont histoire de voir où on met les pieds.

Merci à lorenper pour la découverte 🙏

Pourquoi un VPN moderne reste incontournable pour 2026

Par : Korben
27 octobre 2025 à 09:19
– Article en partenariat avec Surfshark

Utiliser un VPN solide, en 2025, n’est plus l’apanage de l’admin-parano ou du téléchargeur du dimanche. Avec l’explosion de la surveillance commerciale, la multiplication des tentatives de phishing, sans oublier la géographie des contenus online toujours plus segmentée, le VPN relève désormais du kit de survie numérique. Et je ne parle pas d’un kit d’urgence à la con tout pourrit en mode gouvernement français 2025. Surfshark, dans ce paysage saturé, a tiré son épingle du jeu en multipliant les fonctionnalités de protection tout en accélérant la connectivité et en simplifiant l’accès à l’anonymat. Le tout en restant l’un des moins chers du marché.

Les grandes forces de Surfshark VPN

Puisqu’il faut toujours rappeler les bases pour savoir de quoi l’on parle, voici en quelques points :

  • Chiffrement de niveau militaire (AES-256, ChaCha20) pour assurer la confidentialité totale : vos données restent incompréhensibles sans la clé, même en cas d’interception.
  • Kill Switch : internet coupé automatiquement si le VPN décroche. Pas de fuites accidentelles, on évite d’aller placarder involontairement l’IP ou les habitudes de navigation.
  • Mode Camouflage : même votre FAI ne sait pas ce que vous faites avec votre VPN, utile face à la censure et dans certains pays restrictifs.
  • Connexion illimitée sur tous les appareils ; pas de limite familière à 5 ou 7 slots, tout le foyer peut se connecter sans surcoût.
  • No Log, audit indépendant, CleanWeb, split tunneling, MultiHop, etc. — liste longue comme le bras, aucune collecte d’activité persistante vérifiée par des audits externes ; Surfshark ajoute même des outils pour gérer l’identité en ligne ( Alternative ID ) ou supprimer ses traces sur le web (Incogni).

L’initiative VPN Trust Initiative (VTI) : redéfinir la confiance

Protéger les données, c’est bien ; prouver qu’on le fait, c’est mieux ! Les scandales récurrents dans l’industrie du VPN (fuites, ventes de logs) ont mené à la création de la VPN Trust Initiative. Cette alliance des principaux fournisseurs ( dont Surfshark , NordVPN, ExpressVPN, etc.) vise à poser des normes techniques et éthiques claires autour de 5 piliers : sécurité, confidentialité, pratiques publicitaires, transparence et responsabilité sociale.

Pour les utilisateurs, le label VPN Trust Seal fonctionne comme un repère : il atteste qu’un service respecte une charte, limite les logs à l’indispensable, utilise du chiffrement sérieux, ne fait pas de promesses mensongères et agit dans l’intérêt de l’utilisateur. Cette labellisation favorise la confiance, démystifie l’industrie, et pousse tous les acteurs vers une transparence attendue.

Sous prétexte de protéger la sécurité ou l’ordre public, de nombreux gouvernements pressent pour créer des portes dérobées ou affaiblir le chiffrement — et ça, Surfshark, épaulé par la VTI, s’y oppose frontalement. Pour eux, brider le chiffrement (au profit d’un accès simplifié pour les autorités), c’est ouvrir grand la porte aux cybercriminels, mettre en danger la vie privée de tous, et piétiner la sécurité même des États et entreprises.

La défense de l’AES-256 et du chiffrement de bout en bout n’a donc rien d’une posture marketing, c’est la garantie minimale contre l’interception de masse et le piratage industriel. Sans chiffrement fort, VPN ou pas, nul n’est à l’abri de la compromission de ses données bancaires, médicales ou stratégiques.

Le futur des VPN, entre IA et résistance au quantique

Seulement, le secteur VPN ne s’arrête pas à la stricte confidentialité du surf. Face à l’avènement de l’internet quantique, des IA prédictives, et d’une segmentation toujours plus poussée des usages, Surfshark imagine déjà la suite : chiffrement post-quantique, routage dynamique et IA anti-censure sont sur la feuille de route. L’objectif : un service adaptatif, capable de rester invisible même sous surveillance avancée, tout en conservant le confort utilisateur (débits constants, streaming instantané…). À eux de nous montrer qu’il ne s’agit pas que de buzzwords, mais qu’il y a quelque chose derrière.

On assiste à l’émergence de « super VPN » capables de mixer anonymat, suppression d’empreinte numérique et gestion automatisée d’identités virtuelles. Chez Surfshark, le réseau Nexus (routage dynamique) ou la toute nouvelle  solution FastTrack posent déjà les premiers jalons d’une défense active, plutôt que réactive.

En somme, un VPN n’est plus juste un « tunnel chiffré », mais la pierre angulaire d’une vie numérique digne de ce nom. Et autant qu’elle soit guidée par des standards de confiance stricts, un refus catégorique des compromissions sur le chiffrement, et une vision claire du futur de la confidentialité. VTI, audits, innovations : à l’ère des menaces structurelles et de la surveillance tous azimuts, ce sont ces signaux qu’il faut traquer, bien plus qu’un effet d’annonce ou une promo temporaire.

Et vous pouvez avoir tout ça durant** 27 mois (abo 2 ans + 3 mois gratuits) pour moins de 65€ TTC** ! Presque 2026 et vous pouvez encore disposer d’un VPN parmi les meilleurs pour moins de 2.4€/mois. Avec toujours la garantie satisfait ou remboursé sur 30 jours et la possibilité de payer en cryptomonnaies pour un peu plus d’anonymat (un peu j’ai dit, ne vous emballez pas trop).

Je profite de l’offre Surfshark VPN !

Vaccin COVID - Une turbo bonne nouvelle pour le traitement du cancer

Par : Korben
24 octobre 2025 à 08:04

Vous vous souvenez des débats enflammés sur les vaccins COVID et de ces théories complotistes de “turbo cancer” qui circulaient partout sur les réseaux sociaux ? Bon c’est un peu has been maintenant mais c’était cette fausse idée que les vaccins mRNA provoqueraient des cancers fulgurants…

Et bien accrochez-vous, parce que des chercheurs très sérieux viennent de découvrir EXACTEMENT l’inverse. Vous allez voir, c’est drôle !

Des oncologues de l’Université du Texas et de l’Université de Floride ont analysé les dossiers de plus de 1000 patients atteints de cancers du poumon ou de mélanomes avancés et ils ont remarqué un truc bizarre : les patients qui avaient reçu un vaccin mRNA contre la COVID dans les 100 jours suivant le début de leur immunothérapie vivaient beaucoup plus longtemps que les autres. Genre, 2 fois plus longtemps.

Concrètement, la survie médiane passe de 20 mois sans vaccin à 37 mois avec vaccin et au bout de 3 ans, 56% des patients vaccinés sont toujours en vie, contre seulement 31% chez les non-vaccinés.

Bon alors, comment c’est possible ? Hé bien pour comprendre, faut faire un détour rapide par l’immunothérapie. En effet, depuis une dizaine d’années, on traite certains cancers avec des médicaments qui ne ciblent pas la tumeur directement mais débloquent en réalité le système immunitaire.

Le truc, c’est que les cellules cancéreuses sont malignes (sans mauvais jeu de mots..) puisqu’elles utilisent une protéine appelée PD-L1 pour littéralement désactiver les lymphocytes T, les fameux soldats de notre système immunitaire. Les inhibiteurs de checkpoint comme le pembrolizumab ou le nivolumab empêchent alors cette désactivation et le système immunitaire peut enfin faire son boulot et attaquer la tumeur.

Sauf que ça ne marche pas sur tous les cancers. Il y a ce qu’on appelle les tumeurs “chaudes” et les tumeurs “froides”. Les chaudes ont été repérées par le système immunitaire et ont été infiltrées par des cellules immunitaires. Les froides, par contre, sont invisibles. Aucune cellule immunitaire autour, aucune réaction. Et pour ces tumeurs froides, l’immunothérapie classique ne sert à rien et c’est un cauchemar à combattre.

De leur côté, les vaccins mRNA COVID agissent comme une alarme incendie pour le système immunitaire. Quand vous recevez votre dose de Pfizer ou Moderna, votre corps produit un tsunami d’interféron de type I. C’est une molécule de signal qui met tout le système immunitaire en alerte rouge : Les cellules présentatrices d’antigènes se réveillent, les lymphocytes T se multiplient, et tout le monde passe en mode combat !

Et cette activation généralisée, elle ne se limite pas au virus COVID puisque le système immunitaire en profite pour scanner TOUT ce qui traîne, y compris les cellules cancéreuses qui jusque-là passaient inaperçues. Les tumeurs froides deviennent alors chaudes et se mettent à exprimer du PD-L1 pour tenter de se protéger. Et c’est justement à ce moment-là que les inhibiteurs de checkpoint entrent en jeu et bloquent cette défense.

Les chercheurs ont donc testé ça sur des modèles animaux pour comprendre le mécanisme exact et ont confirmé que le vaccin seul ne suffit pas. Il faut la combinaison vaccin mRNA + immunothérapie pour obtenir l’effet maximal. L’un réveille le système immunitaire, l’autre maintient l’attaque active contre la tumeur.

Le plus fou dans cette histoire, c’est que personne ne cherchait cet effet. Élias Sayour, l’un des chercheurs principaux à l’origine de cette découverte, bossait déjà sur des vaccins mRNA anti-cancer personnalisés depuis 2016 et avait remarqué que les molécules d’ARN messager pouvaient entraîner le système immunitaire même sans cibler des antigènes tumoraux spécifiques. Mais de là à imaginer que les vaccins COVID développés en urgence pour une pandémie auraient ce pouvoir contre le cancer, personne ne l’avait anticipé.

D’ailleurs, il y a eu quelques cas rapportés dans la littérature médicale de patients dont les tumeurs ont spontanément régressé après une vaccination COVID et à l’époque, tout le monde trouvait ça anecdotique… peut-être des coïncidences. Mais avec cette étude portant sur plus de 1000 patients et contrôlant 39 variables différentes (stade du cancer, traitements antérieurs, comorbidités, etc.), c’est difficile de parler de hasard.

Cinq fois plus de chances d’être en vie trois ans après le diagnostic, juste en ajoutant un vaccin qu’on a déjà sous la main et qui a été administré à des milliards de personnes, c’est pas rien.

Maintenant, avant de crier au miracle, quelques précisions importantes quand même. Cette étude est observationnelle, et ce n’est pas un essai clinique randomisé. Ça veut dire que les chercheurs ont analysé des données existantes, et n’ont pas assigné aléatoirement les patients à un groupe ou l’autre. Il pourrait donc y avoir des biais cachés. Par exemple, les patients qui ont choisi de se faire vacciner pendant leur traitement cancer sont peut-être aussi ceux qui suivent mieux leurs protocoles de soin en général ?

Mais les chercheurs ont anticipé cette critique et ont utilisé des techniques statistiques avancées pour éliminer un maximum de facteurs confondants et même avec ça, le signal reste fort. Assez fort en tout cas pour justifier de passer à l’étape d’un vrai essai clinique prospectif.

L’équipe lance donc un essai à grande échelle sur des patients atteints de cancer du poumon, avec 2 groupes : un qui reçoit l’immunothérapie standard, l’autre qui reçoit immunothérapie + vaccin mRNA COVID. Si les résultats confirment ce qu’ils ont observé, on pourrait alors voir les protocoles de traitement évoluer très rapidement.

Et contrairement aux vaccins anti-cancer personnalisés qui nécessitent d’analyser la tumeur de chaque patient pour créer un vaccin sur mesure (c’est cher et complexe…), les vaccins COVID eux sont déjà produits en masse, approuvés, dispo partout, et relativement peu chers.

On savait que non seulement ces vaccins COVID ne causaient pas de cancer mais découvrir qu’en plus ils pourraient bien devenir un outil standard pour TRAITER le cancer, c’est turbo-marrant je trouve… La science nous réserve toujours des surprises, et c’est pour ça qu’elle me passionne !

Si ça vous dit, l’étude a été publiée dans Nature, et vous pouvez la lire en intégralité ici si vous voulez rentrer dans les détails statistiques et biologiques.

Votre iPhone pollue le Wi-Fi de tout le monde et ça c'est moche

Par : Korben
24 octobre 2025 à 07:14

Vous streamez une vidéo sur votre iPad, tout va bien, et puis ça lag. Pas beaucoup hein, juste une petite micro-saccade bien en rythme toutes les deux secondes. Ce n’est pas la faute de votre routeur et pourtant vous avez beau pinger votre réseau local, ça saute de 3 ms à 90 ms… Bienvenue dans le monde merveilleux d’AWDL, la technologie Apple qui transforme plus d’un milliard d’appareils en mini-pollueurs du spectre WiFi.

Christoff Visser, ingénieur au labo de recherche d’Internet Initiative Japan, a eu ce problème et en a parlé lors de sa dernière présentation à la conférence RIPE 91 . Il était en train de streamer un jeu avec Moonlight quand ça s’est mis à sauter à intervalles réguliers. Ça l’intrigue, alors il fait ce que ferait n’importe quel ingénieur réseau qui se respecte… Il sort Wireshark et commence à tout sniffer.

Et là, surprise… Son iPad saute entre les canaux WiFi.

Mais pas aléatoirement, hein… précieusement toutes les deux secondes. C’est alors qu’il comprend que le coupable est le protocole AWDL (Apple Wireless Direct Link). Vous voyez AirDrop, cette app magique qui vous permet d’envoyer des fichiers entre iPhone et Mac sans rien configurer ? Handoff, qui vous laisse continuer votre mail de l’iPhone sur le Mac ? Sidecar, pour utiliser votre iPad comme second écran ? Hé bien toute cette magie Apple repose sur ce protocole propriétaire non-documenté qui tourne en permanence sur vos appareils.

Voici comment ça marche… Pour que deux appareils Apple puissent se parler n’importe où dans le monde, ils doivent d’abord se trouver. Apple a donc défini ce qu’on pourrait appeler des canaux sociaux : le canal 6 pour le 2,4 GHz, les canaux 44 et 149 pour le 5 GHz. Ce sont si vous voulez, des points de rendez-vous. Vos appareils sautent alors régulièrement sur ces canaux pour vérifier si quelqu’un veut leur parler, puis reviennent sur le canal de votre réseau WiFi.

Sauf que si vous êtes un admin réseau malin, vous n’utilisez PAS ces canaux parce que tout le monde les utilise. Vous scannez le spectre, vous trouvez un canal vide, et vous configurez votre réseau là-dessus pour éviter les interférences. Logique, non ?

Bah non. Pas avec Apple.

Parce que vos appareils Apple, eux, ils s’en foutent. Ils vont QUAND MÊME sauter sur les canaux 6, 44 ou 149 pour checker si quelqu’un veut leur parler, puis revenir. Hop. Toutes les deux secondes. Que vous utilisiez AirDrop ou pas. Que vous ayez d’autres appareils Apple à proximité ou pas. En permanence !

C’est dingue non ? Du coup, on se retrouve avec ces micro-coupures et une latence qui explose. Visser a découvert que ce problème est remonté sur les forums utilisateurs depuis 2019 . Les gens se plaignent, mais personne ne comprend vraiment ce qui se passe parce qu’Apple ne documente pas AWDL et que ces paquets sont invisibles sur votre propre machine. Du coup, diagnostiquer ça est presque impossible.

Visser a donc contacté Apple via leur Feedback Assistant et il n’a obtenu aucune réponse. Même après sa conf à RIPE91, Apple a gardé le silence…

Bref, le “ça marche tout seul” d’Apple a un coût sauf que ce n’est pas Apple qui le paie. C’est nous, les admins réseaux et tous les autres appareils sur le réseau. Apple a optimisé l’expérience de SES utilisateurs en externalisant le problème sur l’infrastructure WiFi des autres.

Alors y’a t-il des solutions ?

Bah justement. Vous avez trois options mais je vous préviens, elles sont toutes pourries.

  • Option 1 : Désactiver AWDL avec sudo ifconfig awdl0 down. Cool, ça marche sauf que vous perdez AirDrop, Handoff, Sidecar, et toutes les fonctionnalités cools qui font qu’un iPhone est un iPhone. Autant acheter un Android à ce tarif…
  • Option 2 : Configurer votre réseau WiFi sur les canaux 6, 44 ou 149. Utiliser les mêmes canaux que tout le monde pour éviter que vos appareils Apple ne sautent est donc une bonne option, même si ces canaux sont souvent saturés. Et au Japon, le 149 est carrément interdit !
  • Option 3 : Vivre avec en totale acception de votre sort. Vous devez accepter que vos appareils Apple sont des gros dégueulasses qui vont polluer le WiFi, accepter ces micro-latences et accepter que votre admin réseau va vous poursuivre avec un couteau dans les couloirs de la boite quand il aura lu mon article.

Et comme ce n’est pas un problème de matériel, acheter un nouveau routeur WiFi 7 ne changera rien puisque le problème, c’est la communication directe entre VOS appareils. Apple pousse même le RFC 9330 (L4S) pour réduire les délais réseau, mais ça ne résoudra rien non plus parce qu’AWDL, c’est du peer-to-peer et ça bypass votre routeur.

Quelqu’un n’a même pas besoin d’être connecté à votre réseau pour foutre le bordel. Il peut juste passer à côté de vous dans un café, déverrouiller son iPhone, et boom, votre réseau va glitcher quelques secondes pendant que vos appareils négocieront avec le sien.

Visser a donc présenté tout ça en espérant que les admins réseau et les FAI soient enfin informés du souci et puisse répondre enfin aux utilisateurs qui rencontrent ce problème invisible. Donc, voilà, la prochaine fois que votre connexion WiFi merdera sans raison, regardez autour de vous et comptez les iPhones et autres appareil Apple car chacun d’eux est en train de jouer à saute-moutons entre les canaux de votre réseau.

Plus d’un milliard d’appareils qui font ça en permanence, partout dans le monde, c’est pas rien quand même…

Bref…

Source

Gmail-Linked Credentials Exposed in Massive Breach

Par : Kezia Jungco
28 octobre 2025 à 13:20

A dataset of 183 million credentials surfaced online, exposing users and raising new security concerns for businesses. This includes many Gmail users.

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OpenAI Pushes White House For Major Energy Buildout

28 octobre 2025 à 09:31

OpenAI urges the US to treat electricity generation as a national-security and competitiveness priority essential to sustaining America’s AI leadership.

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Critical Dell Storage Bugs Open Door to Remote Attacks

28 octobre 2025 à 00:23

Severe bugs in Dell Storage Manager let hackers bypass authentication and gain remote access. Patch now to secure enterprise storage systems.

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7 Best Home Upgrades For Millennials Who Finally Have Disposable Income

29 octobre 2025 à 11:40

Millennials have reached their financial stride, and their homes are becoming canvases for expressing refined taste and technological sophistication. Gone are the days of hand-me-down furniture and makeshift solutions. Today’s design-conscious millennials seek products that blend cutting-edge functionality with museum-worthy aesthetics. These seven exceptional home upgrades represent the perfect intersection of form, function, and thoughtful innovation, transforming living spaces into personal sanctuaries.

The modern millennial home isn’t just about having nice things—it’s about curating experiences. Each piece serves multiple purposes: as an aesthetic statement, a conversation starter, and a genuine life enhancement. These products understand that luxury isn’t about excess but about precision, sustainability, and the kind of thoughtful design that makes everyday rituals feel extraordinary while addressing the unique challenges of contemporary living.

1. BØYD Espresso Machine

The BØYD espresso machine concept from NYZE Studio represents everything millennials crave in kitchen appliances: architectural beauty meets coffee perfection. This isn’t just another espresso maker hiding in the corner of your counter. With its bold geometric lines and sculptural presence, the BØYD commands attention while delivering the kind of café-quality coffee that transforms your morning routine into a mindful ritual. The minimalist aesthetic strips away visual noise, creating a centerpiece that enhances rather than clutters your carefully curated kitchen space.

Functionality drives every design decision, from the perfectly arched handle that fits naturally in your grip to the intuitive interface that eliminates morning fumbling. The BØYD understands that great design isn’t about showing off complexity but about making the complex feel effortless. Your guests will admire its museum-piece appearance, but you’ll appreciate how it simplifies the art of espresso making. This machine doesn’t just brew coffee; it elevates the entire experience of starting your day with intention and style.

What we like

  • Museum-quality design transforms the kitchen counter into a gallery space.
  • Intuitive interface eliminates complexity from morning coffee routine.

What we dislike

  • Concept status means availability remains uncertain for immediate purchase.
  • Minimalist design may lack traditional espresso machine features that some users expect.

2. Harmony Flame Lamp

 

The Harmony Flame Lamp brings the primal appeal of fire into your home with sophisticated safety and sustainability. Crafted using the same meticulous techniques employed by musical instrument makers, this brass beauty burns clean bioethanol fuel that produces no smoke, odor, or harmful emissions. The dancing flames create an ever-changing light show across the lamp’s reflective brass surface, casting warm shadows that transform any room into an intimate retreat. Whether positioned on your dining table during dinner parties or gracing your patio for evening conversations, it delivers authentic fire without installation headaches.

This handcrafted masterpiece represents the kind of artisanal quality that mass production cannot replicate. Each lamp bears the subtle variations that mark true craftsmanship, making your piece genuinely unique. The bioethanol fuel system means instant ambiance without dealing with gas lines, electrical connections, or ventilation requirements. Simply fill, light, and enjoy the mesmerizing flames that have captivated humans for millennia. The Harmony Flame Lamp proves that sustainable design doesn’t mean sacrificing the visceral pleasure of real fire.

Click Here to Buy Now: $239.00

What we like

  • Handcrafted brass construction ensures each piece is unique and durable.
  • No installation required allows flexible placement throughout the home and outdoor spaces.

What we dislike

  • Bioethanol fuel creates ongoing operational costs compared to electric alternatives.
  • Open flame requires careful attention and may not suit homes with small children or pets.

3. ClearFrame CD Player

The ClearFrame CD Player resurrects physical music media with the reverence it deserves. Housed in crystal-clear polycarbonate, this transparent design transforms album covers into miniature art exhibitions while exposing the elegant circuitry within. The square silhouette frames each CD like a gallery piece, celebrating both the music and the visual artistry that makes physical albums irreplaceable. With Bluetooth 5.1 connectivity and a seven-hour rechargeable battery, it adapts to modern listening habits while honoring the ritual of choosing, handling, and experiencing complete albums as artists intended them.

This player understands that music consumption has become too disposable, too disconnected from the artistic vision behind each release. By making the CD and its cover art visible elements of the listening experience, the ClearFrame encourages deeper engagement with music. The exposed black circuitry turns technology into art, creating visual interest even when silent.

Click Here to Buy Now: $199.00

What we like

  • Transparent design displays album artwork while playing, enhancing the visual music experience.
  • Multiple mounting options allow flexible integration into any room’s aesthetic.

What we dislike

  • CD-only playback limits compatibility with other physical formats like vinyl.
  • Battery life requires regular charging for extended listening sessions.

4. Dyson V8 Cyclone Cordless Vacuum

Dyson’s upgraded V8 Cyclone represents the evolution of cleaning technology that actually makes maintenance enjoyable. With thirty percent more suction power than its predecessor and up to sixty minutes of runtime, this cordless powerhouse eliminates the frustration of dragging heavy machines between rooms or hunting for outlets. The new trigger-free operation means no more hand fatigue during extended cleaning sessions, while compatibility with existing attachments protects your investment in the Dyson ecosystem. The upcoming self-emptying dock will further reduce hands-on maintenance, making this the ultimate set-and-forget cleaning solution.

Dyson’s cyclone technology maintains consistent suction throughout the battery life, ensuring the last room gets the same attention as the first. For millennials balancing demanding careers with home pride, the V8 Cyclone delivers professional-level cleaning without professional-level time investment.

What we like

  • Extended battery life and increased suction power cover larger areas more effectively.
  • Trigger-free operation eliminates hand fatigue during extended cleaning sessions.

What we dislike

  • Premium pricing positions it above many cordless vacuum alternatives.
  • Self-emptying dock availability timeline remains unclear for immediate purchase.

5. Invisible Shoehorn

The Invisible Shoehorn proves that even the most mundane objects deserve thoughtful design consideration. This stainless steel tool addresses the daily struggle of putting on shoes without bending over, protecting both your back and your socks from tears and snags. When placed in its transparent acrylic stand, the shoehorn virtually disappears, becoming an intriguing sculptural element rather than utilitarian clutter. The long handle eliminates lower back strain while the polished surface glides smoothly against delicate fabrics, making shoe-wearing effortless and elegant.

This design speaks to millennials who appreciate when everyday objects receive the same attention as statement pieces. The transparent stand creates visual magic, making the shoehorn seem to float in space while remaining easily accessible. The stainless steel construction ensures durability that outlasts cheaper alternatives, while the smooth finish prevents the sock damage that makes rushed mornings even more stressful. By hiding in plain sight, the Invisible Shoehorn maintains your carefully curated aesthetic while solving a genuine daily frustration with sophisticated engineering.

Click Here to Buy Now: $299.00

What we like

  • Transparent stand creates a floating illusion that enhances rather than clutters decor.
  • Ergonomic length eliminates back strain and makes shoe-wearing effortless for all ages.

What we dislike

  • Stainless steel material may feel cold during the winter months without warming.
  • Transparent design requires regular cleaning to maintain an invisible aesthetic appeal.

6. AEG FAVORIT Dishwasher

The AEG FAVORIT 9000 series redefines kitchen appliances by operating at whisper-quiet 35 decibels, quieter than most ambient household noise. This SuperSilent technology means running cycles during dinner parties, movie nights, or early morning routines without disrupting conversations or entertainment. The AquaSave system achieves ten percent better energy efficiency than EU A-class ratings while using as little as 8.4 liters per cycle. Smart spray arm activation distributes water only where needed, maximizing cleaning power while minimizing resource consumption, perfect for environmentally conscious millennials.

Open-plan living demands appliances that integrate seamlessly into social spaces rather than dominating them with mechanical noise. The FAVORIT’s engineered hydraulics and optimized software create an almost meditative washing experience that enhances rather than detracts from home ambiance. The targeted water distribution ensures sparkling results on full loads while the exceptional energy efficiency reduces both environmental impact and utility costs. For millennials hosting frequent gatherings or maintaining busy lifestyles, this dishwasher provides effortless cleanup without social disruption.

What we like

  • Ultra-quiet 35-decibel operation allows running cycles during social gatherings or entertainment.
  • AquaSave technology reduces water usage significantly while maintaining superior cleaning performance.

What we dislike

  • Premium engineering and quiet technology command a higher purchase price than standard models.
  • Advanced features may require a learning curve for optimal efficiency and performance.

7. Smart Tea Pot

The Smart Tea Pot revolutionizes tea preparation through app-connected precision and biometric personalization. Six advanced sensors analyze your heart rate, finger temperature, and environmental conditions to customize each brew for your current mood and physical state. The comprehensive tea database contains optimal brewing parameters for countless varieties, ensuring authentic flavor profiles whether you’re exploring new blends or perfecting familiar favorites. This technology transforms tea drinking from a routine beverage consumption into a personalized wellness ritual, delivering exactly what your body needs in each moment.

This intelligent brewing system eliminates guesswork while deepening your connection to tea culture and personal well-being. The app interface makes professional-grade tea accessible to beginners while providing customization options that satisfy expert preferences. Environmental sensors adjust brewing parameters for seasonal changes, altitude differences, and humidity variations, ensuring consistent results regardless of external conditions. For wellness-focused millennials seeking mindful moments in hectic schedules, this smart teapot creates perfect brewing experiences that support both physical health and mental clarity through personalized tea therapy.

Click Here to Buy Now: $349.00

What we like

  • Biometric sensors personalize each brew based on current mood and physical state.
  • Comprehensive database ensures optimal brewing for a wide variety of tea types and preferences.

What we dislike

  • Complex sensor technology may require regular calibration and software updates for accuracy.
  • App dependency means brewing capabilities are limited during connectivity or technical issues.

Curating the Perfect Millennial Home

These seven products represent more than home upgrades—they embody a generational shift toward thoughtful consumption and experiential living. Millennials aren’t just buying appliances; they’re curating lifestyles that reflect their values: sustainability, technology integration, aesthetic sophistication, and genuine functionality improvement. Each product addresses the unique challenges of modern living while delivering the kind of design excellence that turns daily routines into meaningful rituals.

The future of home design lies in products that seamlessly blend cutting-edge technology with timeless aesthetic principles. These seven upgrades prove that having disposable income isn’t about buying more—it’s about buying better, choosing pieces that enhance rather than complicate, and creating spaces that truly reflect who you are and how you want to live. For millennials who’ve waited to achieve financial stability, these pieces represent rewards for patience and foundations for decades of enhanced living experiences.

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