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The New Vans Future Clog Looks Like an Alien Spaceship for Your Feet

Par : Sarang Sheth
19 août 2025 à 20:30

It’s a striking move for Vans to embrace the clog format, especially with a design that leans so hard into futuristic minimalism. Looking at the Vans Future Clog in light of the Dutch clog’s history, the connection is both surprising and oddly fitting. Traditional Dutch clogs, or “klompen,” were sturdy, carved from wood, and designed as practical footwear for farmers and laborers. Their iconic, blocky silhouette, instantly recognizable for its simplicity and function, has endured for centuries as a symbol of honest craftsmanship and everyday utility.

The Vans Future Clog plays with this legacy in a way that feels almost tongue-in-cheek. The exaggerated, blunt front and seamless build echo the klomp’s solid, all-in-one construction, but instead of wood, Vans opts for a lightweight, synthetic material that is molded rather than carved. The simplicity of the clog is preserved: there are no laces, minimal seams, and a monolithic look, but it’s been reimagined for a postmodern, urban audience. The result is something that feels both ancient and alien at once: a nod to Europe’s peasant past, updated for streetwear’s obsession with the bold and the unusual.

Designer: SR Studio for Vans

Sterling Ruby’s SR Studio brings an art world perspective to this collaboration that elevates the clog beyond typical footwear territory. Ruby, known for his large-scale sculptures and installations that often explore themes of decay, transformation, and industrial materials, seems like an ideal partner for reimagining something as humble as the clog. His influence is evident in the Future Clog’s sculptural quality and its willingness to look more like a wearable art piece than traditional footwear. The collaboration suggests that Vans is serious about pushing boundaries, not just creating another slip-on variation.

Comparing the Vans Future Clog to other modern, monomaterial footwear, the parallels with Yeezy’s Foam Runner and similar slip-on silhouettes are obvious. These shoes, popularized by brands like Adidas (Yeezy), Crocs (with their recent designer collabs), and even Merrell (Hydro Moc), all tap into a shared ethos: comfort, easy wear, and a sculptural approach that makes each pair instantly recognizable. They’re all about statement shapes, single-piece construction, and a willingness to look strange, sometimes even polarizing, rather than safe.

 

Where the Yeezy Foam Runner has organic curves and alien pod-like holes, the Vans Future Clog is more angular and automotive, almost as if the designers took the klomp, ran it through a wind tunnel, and then cast it in foam. Both shoes are intentionally minimal in branding, letting the silhouette and material do the talking. Each pairs well with streetwear and casual fits, but they telegraph different moods: Yeezies are more futuristic and playful, Crocs lean on comfort and nostalgia, while the Vans Future Clog splits the difference between industrial design object and fashion experiment.

The real question is whether this represents a new direction for Vans or just a one-off experiment. Given the brand’s recent “New Future” campaign and their push into premium materials and collaborations, this feels like testing the waters for a more design-forward approach. The clog format offers advantages: it’s Instagram-friendly, comfortable for extended wear, and different enough to generate buzz without alienating core customers who can always fall back on Old Skools. Smart brands know when to zig while others zag, and Vans appears to be zigging hard into sculptural footwear territory.

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L'IA déniche des antibiotiques cachés dans les microbes les plus anciens de la Terre

Par : Korben
13 août 2025 à 13:58

C’est vraiment paradoxal, mais plus on avance dans la technologie, plus on se tourne vers ce qui est vraiment, vraiment vieux. Et là, je ne vous parle pas de vos vieux CD-ROM Windows 95, non, non, mais de trucs qui traînent sur Terre depuis des milliards d’années (comme Bayrou ^^).

Une équipe de chercheurs de l’Université de Pennsylvanie vient de faire une découverte assez dingue. Ils ont utilisé une IA pour fouiller dans les protéines d’organismes appelés Archaea, des microbes tellement anciens qu’ils étaient déjà là avant que les bactéries ne deviennent “mainstream”. Ces bestioles survivent dans des conditions extrêmes : sources d’eau bouillante acide, cheminées volcaniques sous-marines, lacs salés où rien d’autre ne peut vivre. Bref, les endroits où même Bear Grylls ne mettrait pas les pieds.

Et ce qui est fou, c’est que ces microbes ont développé des mécanismes de défense complètement différents de ce qu’on connaît. Au lieu d’attaquer la membrane externe des bactéries comme le font la plupart des antibiotiques actuels, les composés découverts (baptisés sans originalité des “archaeasins”) s’attaquent directement aux signaux électriques à l’intérieur des cellules. C’est un peu comme si au lieu de défoncer la porte d’entrée, ils coupaient directement le disjoncteur de la maison.

L’équipe dirigée par César de la Fuente a utilisé un outil d’IA appelé APEX 1.1 pour scanner 233 espèces d’Archaea. Résultat, ils ont découvert plus de 12 600 candidats antibiotiques potentiels. Sur les 80 qu’ils ont synthétisés et testés en labo, 93% ont montré une activité antimicrobienne contre au moins une bactérie pathogène. C’est un taux de réussite assez impressionnant quand on sait que d’habitude, on tourne plutôt autour de quelques pourcents.

Selon l’OMS, on fait face en ce moment à une crise majeure avec 24 pathogènes prioritaires qui nécessitent de nouveaux antibiotiques de toute urgence. Seulement, voilà, le pipeline de développement de nouveaux antibiotiques est quasiment à sec, avec seulement 27 antibiotiques en développement clinique dont seulement 6 considérés comme vraiment innovants. Et pendant ce temps, les bactéries résistantes continuent de proliférer… Cela génère 2,8 millions d’infections résistantes aux antibiotiques se produisent chaque année rien qu’aux États-Unis.

Un des archaeasins testés, le numéro 73 (ils sont pas très créatifs pour les noms, j’avoue…), s’est montré aussi efficace que la polymyxine B sur des souris infectées. Pour ceux qui ne connaissent pas, la polymyxine B c’est un peu l’arme de dernier recours contre les infections multi-résistantes. C’est le genre de truc qu’on sort quand plus rien d’autre ne marche. Vous avez intérêt à bien bien prendre vos probiotiques après celui-là, pour ne pas repeindre encore une fois l’appart.

C’est donc un tout nouveau terrain de jeu qui s’ouvre car jusqu’à présent, la recherche d’antibiotiques s’est concentrée sur les bactéries, les champignons et parfois les plantes. Les Archaea, c’est donc un domaine complètement inexploré. Et vu qu’ils représentent une branche entière de l’arbre du vivant, distincte des bactéries et de tout le reste, le potentiel est énorme !

D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que l’équipe de de la Fuente utilise l’IA pour chercher des antibiotiques dans des endroits improbables (oups, non pas là). Ils avaient déjà scanné l’ADN d’organismes éteints comme le mammouth laineux et même analysé les composés chimiques dans les venins d’animaux. L’idée, c’est que l’évolution a déjà fait le boulot pendant des millions d’années, alors il suffit de savoir où chercher.

Les chercheurs prévoient donc maintenant d’améliorer APEX pour qu’il puisse prédire l’activité antibiotique basée sur la structure 3D des molécules, et pas seulement leur séquence. L’objectif à terme, c’est évidemment d’arriver jusqu’aux essais cliniques sur l’homme. Mais ça, c’est encore une autre paire de manches qui prendra plusieurs années…

Bref, comme quoi, des solutions aux problèmes modernes se cachent parfois dans ce qu’il y a de plus ancien et ces microbes qui barbotent tranquillement dans leur soupe acide depuis des milliards d’années pourraient bien nous sauver la mise face aux superbactéries du 21e siècle qui déboulent en masse, notamment à cause du changement climatique.

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Comment rendre vos documents impossibles à scanner avec la constellation EURion

Par : Korben
13 août 2025 à 07:51

Hier soir, en faisant un peu de tri dans mon portefeuille, j’ai regardé un billet de 20 euros et là, je me suis souvenu d’un truc. Vous voyez ces petits cercles discrets disposés un peu partout sur vos billets ? Ces cinq points qui ont l’air anodins ? Eh bien figurez-vous que c’est un système de protection ultra sophistiqué qui peut bloquer instantanément n’importe quel photocopieur. Et le plus marrant, c’est qu’on peut l’utiliser pour nos propres documents.

Cette technologie s’appelle la constellation EURion, aussi connue sous le nom de cercles Omron, et elle existe depuis 1996. Ces cinq cercles jaunes, verts ou orange sont répétés à différentes orientations sur les billets de banque du monde entier et leur présence suffit à faire buguer la plupart des photocopieurs couleur qui refusent catégoriquement de traiter le document. Un vrai mur invisible contre la contrefaçon.

Alors attention, je vais maintenant vous révéler un secret. En fait, il y a deux systèmes complètement différents qui protègent votre argent. D’un côté, vous avez la constellation EURion qui fait planter les photocopieurs physiques. Et de l’autre, les logiciels comme Photoshop utilisent depuis 2003, un système totalement différent appelé CDS (Counterfeit Deterrence System). Selon les recherches de Steven J. Murdoch, ce système ne se base pas du tout sur les cercles EURion mais détecte un watermark invisible développé par Digimarc. Donc si Photoshop refuse d’ouvrir un billet scanné, ce n’est pas à cause des petits points, mais d’un filigrane numérique caché dans l’image.

Un développeur nommé Martin Scharm a surtout eu l’idée géniale de tester si on pouvait détourner ce système pour protéger ses propres documents. Il a créé un template LaTeX qui intègre la constellation EURion directement dans un PDF.

Voici le code :

wanna scan my letter?
\includegraphics[width=7mm]{EURion.pdf}

La taille de 7 mm est cruciale, car c’est l’idéal pour que les scanners détectent le motif. Martin a d’ailleurs mis tout son travail sur GitHub, avec l’image EURion et le fichier PDF résultant. Sympa de sa part de partager ça !

Le PDF de Martin

Par contre, voilà le hic… tous les scanners et photocopieurs ne sont pas sensibles à la constellation EURion. Certains modèles récents l’ignorent complètement, et d’autres la détectent parfaitement. D’après les discussions que j’ai pu lire sur Stack Overflow, un utilisateur a quand même réussi à bloquer un photocopieur Ricoh en ajoutant le motif EURion sur ses documents, mais sur d’autres machines, rien ne se passe. C’est un peu la loterie.

Alors maintenant, la question à 10 balles : Est-ce légal d’utiliser la constellation EURion sur ses propres documents ? Et bien, bonne nouvelle, aucune loi n’interdit l’utilisation de ce motif en dehors des billets de banque. Les discussions techniques sur TeX Stack Exchange confirment qu’on peut parfaitement intégrer ce système dans des documents LaTeX pour empêcher leur reproduction car c’est uniquement la reproduction des billets eux-mêmes qui est illégale, et pas l’utilisation du motif de protection. Logique, vous allez me dire.

Les cas d’usage sont quand même assez limités, je vous l’accorde. Pourquoi voudriez-vous empêcher quelqu’un de photocopier l’un de vos courrier ? Mais pour les photographes qui veulent protéger leurs œuvres en mode “le photocopillage tue le livre mais m’en fous je vais arrêter la vague de l’IA avec ma fourchette”, ou pour des documents confidentiels d’entreprise, ça peut avoir du sens.

D’ailleurs, les fabricants de photocopieurs et de scanners intègrent ce DRM physique volontairement dans leurs appareils depuis des années. C’est un accord tacite entre l’industrie et les banques centrales pour lutter contre la contrefaçon. Tout le monde le fait, même si légalement, personne n’est obligé.

Voilà, si vous voulez tester, récupérez le template LaTeX de Martin Scharm, ajoutez la constellation EURion à vos documents, et voyez si votre photocopieur au bureau fait la tête. Au pire, ça ne marchera pas. Au mieux, vous aurez créé un document physiquement incopiable. Ensuite en bon agent du chaos, y’a plus qu’à faire des patchs transparents avec cette discrète constellation de points, et à les coller sur la vitre des photocopieurs du boulot ! Et là vous récupérez tous les jours fériés qu’on vous a piqué.

Bon après, dans un monde où tout le monde partage des fichiers numériques, l’intérêt reste limité mais c’est toujours sympa de savoir qu’on peut transformer n’importe quel document en version “anti-copie” juste en ajoutant cinq petits cercles bien placés…

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Des chercheurs font pousser un cerveau humain de poche

Par : Korben
12 août 2025 à 08:12

Vous savez quel est le pire cauchemar d’un labo pharmaceutique ? C’est investir des milliards dans un médicament qui fonctionne parfaitement sur les souris pour finalement découvrir qu’il est totalement inutile chez l’humain.

Bon, visiblement ça arrive dans 96% des cas pour les médicaments neuropsychiatriques selon les données de Johns Hopkins BME. Un taux d’échec qui ferait pâlir n’importe quel créateur de founder. Mais voilà qu’une équipe de chercheurs vient peut-être de trouver la solution en faisant pousser… des cerveaux humains miniatures.

C’est l’équipe d’Annie Kathuria à Johns Hopkins qui a réussi ce truc assez fou. Ils ont créé le tout premier organoïde cérébral complet, le MRBO (Multi-Region Brain Organoid), qui intègre toutes les régions majeures du cerveau humain. Pas juste un bout de cortex comme avant hein, mais un vrai petit cerveau avec ses vaisseaux sanguins rudimentaires et son activité neurale. La bestiole fait 6 à 7 millions de neurones ce qui comparé à votre cerveau qui en contient des dizaines de milliards, est ridicule, mais c’est déjà suffisant pour reproduire l’activité d’un cerveau fœtal de 40 jours.

Pour y parvenir, il utilisent une technique d’assemblage où au lieu d’essayer de tout faire pousser d’un coup, ils cultivent séparément les différentes régions cérébrales et les vaisseaux sanguins dans des boîtes de Petri, et ensuite, ils utilisent des protéines collantes qui font office de “superglue biologique” pour assembler le tout comme un puzzle 3D. Une fois collés ensemble, les tissus commencent alors naturellement à créer des connexions et à produire de l’activité électrique coordonnée.

Ce qui est dingue c’est que cet “‘organoïde” conserve environ 80% des types cellulaires qu’on trouve dans un cerveau humain en développement précoce. Les chercheurs ont même observé la formation d’une barrière hémato-encéphalique primitive, cette couche protectrice qui filtre ce qui peut ou ne peut pas entrer dans le cerveau. D’après ScienceDaily, c’est une première mondiale qui pourrait transformer radicalement la recherche médicale.

Mais alors pourquoi c’est si révolutionnaire ? Et bien ça permettrait de “faire de la science” sur du tissu cérébral humain sans toucher à un seul patient. Pour les maladies comme la schizophrénie, l’autisme ou Alzheimer qui affectent l’ensemble du cerveau et pas juste une région isolée, c’est donc un game-changer total.

En France, le CNRS a annoncé le lancement du programme PEPR MED-OoC début 2025. C’est un projet à 48 millions d’euros sur six ans pour développer la médecine personnalisée avec les organoïdes. Co-dirigé par le CEA, l’Inserm et le CNRS, ce programme vise à créer des modèles biologiques personnalisés et réduire l’expérimentation animale.

L’application la plus prometteuse c’est évidemment la médecine sur-mesure. En gros, on prélève vos cellules, on fait pousser un mini-vous cérébral, et on teste dessus quel traitement marchera le mieux pour VOTRE cerveau spécifique. Plus de loterie thérapeutique, plus de “on va essayer ça et voir si ça marche”. Cette approche permet déjà d’étudier la microcéphalie, les troubles du spectre autistique et même les effets du virus Zika sur le développement cérébral.

D’ailleurs, ça marche déjà pour d’autres organes. Une équipe chinoise a rapporté en 2024 les résultats d’un essai clinique où ils ont transplanté des îlots pancréatiques dérivés de cellules souches chez un patient diabétique de type 1. Du coup, sevrage complet de l’insuline en 75 jours avec une HbA1c normalisée à 5%. Alors si on peut faire la même chose avec les troubles neurologiques, c’est le jackpot médical !

Bon, maintenant avant que vous ne flippiez en mode Black Mirror, je vous rassure, ces mini-cerveaux ne sont pas conscients. L’Académie nationale de médecine insiste bien là-dessus !! Toutes les activités cellulaires observées ne peuvent pas être assimilées à des processus cognitifs, sensoriels ou moteurs. C’est juste du tissu biologique qui réagit, et pas un être pensant miniature.

Pour les chercheurs, ces organoïdes sont surtout une alternative éthique géniale car au lieu de tester sur des animaux (avec des résultats souvent non transposables) ou d’attendre des années pour des essais cliniques risqués, ils peuvent maintenant observer en temps réel comment une maladie se développe et tester immédiatement si un traitement fonctionne. Ça me fait penser aussi à cet ordinateur biologique dont j’ai parlé il y a quelques semaines…

Ce qui est fou, c’est qu’on n’est qu’au début de tout ça ! Et les applications potentielles sont énormes car ça va nous permettre de comprendre pourquoi certains cerveaux développent des maladies neurodégénératives et d’autres non, mais aussi de créer des banques d’organoïdes pour tester massivement de nouvelles molécules, ou même de développer des thérapies préventives personnalisées avant l’apparition des symptômes.

Alors oui, faire pousser des cerveaux en labo, ça peut sembler dystopique et je sais que certains d’entre vous sont déçus parce qu’ils espéraient une greffe ^^, mais quand on voit le potentiel pour soigner des maladies aujourd’hui incurables, c’est plutôt de l’espoir en boîte… de Petri.

Et avec les investissements massifs en France et aux États-Unis, on peut parier que d’ici quelques années, votre médecin pourra tester ses prescriptions sur votre jumeau cérébral miniature avant de vous les donner.

Searloc - La recherche web qui joue à cache-cache

Par : Korben
11 août 2025 à 14:43

Pensez un peu à la tête des publicitaires si chacune de vos recherches web partait dans une direction complètement aléatoire, comme une boule de flipper qui rebondit entre 50 bumpers différents ? Et bien c’est exactement ce que fait Searloc, et vous allez voir, c’est assez malin.

Alexandre, un développeur français visiblement allergique au pistage en ligne, vient de créer quelque chose d’intéressant. Au lieu de chercher directement sur Google ou même DuckDuckGo, son outil vous envoie de manière totalement aléatoire vers l’une des 50 instances publiques SearXNG disponibles.

Ainsi, aucune instance ne voit plus de 2% de vos recherches, comme ça, pour les trackers qui essaient de créer votre profil, c’est comme essayer de reconstituer un puzzle avec seulement 1 pièce sur 50.

Le plus beau dans tout ça, c’est que Searloc fonctionne entièrement côté client. Pas de serveur, pas de base de données, pas de logs. Juste du JavaScript qui tourne dans votre navigateur et qui tire au sort votre prochaine destination. Je trouve que c’est vraiment une excellente approche de ne pas avoir de serveur fixe, car ça élimine complètement le point de centralisation.

Pour ceux qui ne connaissent pas, SearXNG est un métamoteur qui peut interroger jusqu’à 248 services de recherche différents sans jamais transmettre votre IP ou vos cookies aux moteurs sous-jacents. C’est déjà pas mal niveau privacy, mais le problème c’est que si vous utilisez toujours la même instance, l’administrateur pourrait théoriquement reconstituer votre historique de recherche. Avec Searloc, ce risque disparaît puisque vos recherches sont éparpillées façon puzzle.

L’outil propose quelques fonctionnalités sympa. Par exemple, si les résultats ne vous conviennent pas, tapez simplement “!!” et hop, votre recherche repart sur une autre instance aléatoire. Les bangs (ces raccourcis qui commencent par “!!”) sont gérés localement, donc même vos recherches spécialisées restent privées. Et pour les maniaques du contrôle, vous pouvez même ajouter vos propres instances SearXNG personnelles dans les paramètres.

Faut quand même dire que les alternatives privacy-first comme Startpage, Brave Search ou Qwant se multiplient face à l’appétit insatiable de Google pour nos données, mais là où ces services restent centralisés (même s’ils promettent de ne pas vous tracker… vous savez qui engage ce genre de promesse…), Searloc pousse la logique encore plus loin en décentralisant complètement le point d’entrée.

Maintenant, pour l’utiliser, rien de plus simple. Rendez-vous sur searloc.org et vous tapez votre recherche. L’interface reprend automatiquement vos préférences de thème et de langue pour les transmettre à l’instance SearXNG sélectionnée.

Et le code source est disponible sur Codeberg sous licence MIT, donc les paranos qui on du temps libre peuvent vérifier qu’il n’y a pas d’entourloupe.

Voilà, ce qui me plaît dans cette approche, c’est surtout qu’elle résout élégamment le dilemme de la privacy où soit vous faites confiance à un service centralisé qui promet de ne pas vous tracker (mais qui reste un point unique de défaillance), soit vous auto-hébergez votre instance (mais c’est technique et votre IP reste visible pour les sites que vous visitez). Searloc trouve ainsi un juste milieu en distribuant le risque sur des dizaines d’instances différentes.

Alors oui, c’est vrai, parfois vous tomberez sur une instance un peu lente ou qui affichera des captchas parce qu’elle a été trop sollicitée mais c’est un léger inconvénient de cette décentralisation. Parce qu’entre ça et laisser Google construire un profil psychologique détaillé de toutes vos interrogations existentielles à 3h du mat’, le choix est vite fait.

Merci à Alexandre d’avoir partagé son projet avec moi !

Microsoft Lures "Most-Wanted" AI Talent from Meta With Multimillion-Dollar Offers Amid Industry Turbulence — Giving Zuckerberg a Taste of His Own Medicine

According to a leaked internal document, Microsoft has compiled a "most-wanted" list, comprising Meta engineers and researchers. The company has reportedly made multi-million-dollar compensation package offers to get them to switch sides.

CEO of Meta, Mark Zuckerberg is seen during a Senate Judiciary Committee hearing with representatives of social media companies at the Dirksen Senate Office Building on Wednesday January 31, 2024 in Washington, DC.

German robotics’ Bert and Spot explores Mars-like terrains

Par : Ida Torres
13 août 2025 à 10:07

Meet Bert and Spot, the dynamic robotic duo developed by the German Aerospace Center (DLR), making headlines for their innovative approach to exploring Mars-like environments. These two robots are not only technological marvels but also a glimpse into the future of planetary exploration, where humans and intelligent machines work side by side.

Bert is a wheeled rover, while Spot is a four-legged robot resembling a robotic dog, built by Boston Dynamics and enhanced by DLR’s engineers. Together, they form a versatile team designed to tackle a variety of challenges on rugged, rocky terrain similar to what future Mars missions might encounter. Their recent field tests took place in the rocky, volcanic landscape of Mount Etna in Sicily, Italy, which is considered an excellent stand-in for the Martian surface.

Designer: German Aerospace Center (DLR)

What sets these robots apart is their use of artificial intelligence and teamwork. Bert and Spot are equipped with cameras, sensors, and advanced software that allow them to navigate obstacles, analyze their surroundings, and carry out scientific tasks autonomously. During tests, they practiced searching for signs of life, identifying geologically interesting features, and collecting samples, all tasks that are crucial for Mars missions.

A key innovation in DLR’s approach is the collaboration between robots and astronauts. The team tested scenarios in which an astronaut aboard the International Space Station acted as a mission commander, guiding Bert and Spot remotely. This setup simulates how astronauts in orbit around Mars could oversee robotic explorers on the surface, combining the adaptability of human decision-making with the endurance and precision of robots.

Spot’s agile legs allow it to climb over rocks and uneven ground, making it perfect for exploring areas that are too risky for wheeled vehicles. Bert, with its stable wheels, can carry more equipment and samples. Working together, they can cover more ground and handle more complex assignments than a single robot could alone. For example, Spot can investigate a steep slope or cave, then relay data back to Bert, which can analyze the information and plan the next move.

DLR’s mission with Bert and Spot is to develop reliable systems that could one day help scientists search for signs of past or present life on Mars. The robots’ ability to work semi-independently and cooperate with humans is a major leap forward. By training these robots on Earth, engineers are preparing them for the unpredictable conditions on Mars, where communication delays and harsh environments make autonomous decision-making essential.

The collaboration between DLR, Boston Dynamics, and international partners showcases the potential of combining artificial intelligence, robotics, and human expertise for space exploration. As development continues, it’s easy to imagine a future on Mars where robotic teams like Bert and Spot are the first to scout new frontiers, paving the way for human explorers to follow. Bert and Spot are more than just impressive machines; they are trailblazers for the next generation of space exploration, showing us that the partnership between humans and robots holds the key to unlocking the mysteries of the Red Planet.

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Sunlight gives Vanlife camper a unique duplex form factor but trims its seating capacity

Par : Gaurav Sood
13 août 2025 à 00:30

Germany-based Sunlight is not among the top brass, but it is an adventure company with an impressive fleet of camper vans and motorhomes. While other companies are stressing on configuring vehicles to accommodate passengers, Sunlight has tailored the new Vanlife – yes, the camper van is called Vanlife – with a layout that can accommodate your gear and a few guests without hampering your privacy.

Oftentimes, people are faced with the dilemma of how to configure their camper vans to make place for more than a couple of residents, without (of course) compromising the legalities. With the Vanlife, Sunlight has most brilliantly been able to create that ideal layout and an appealing design, which every family or group of friends who like to travel together for an extended time would appreciate. But would they really do? Let’s head down to find out.

Designer: Sunlight

The camper van has a pop-up roof, accessible via a storage-integrated internal staircase, which obviously would be the chief sleeping section. The room below has convertible seating for remote working, dining, and sleeping a couple. The standout here (and potentially a letdown also) is the separate cab. Since it is walled off from the living area, it takes up the space to seat an additional set of people during the day. You get the extra convenience, a warmer, and private living space, but up front, the Vanlife only carries two people in the cab while driving.

So that gets me to thinking, if the numbers don’t match up for occupancy during the day and night time usage; is the Vanlife only made for a couple’s living in it as a mini-home on wheels: where you can sleep stargazing happily in the pop-up section and have the living area and dinette laid out like in your apartment back in the city. And of course, the area can also be used as a remote work desk even if you’re working a graveyard shift.

Until Sunrise plans to add another row of seats in the cabin, the flexibility and convenience of a second bed always stands, which can accommodate a couple on the way, should they choose to spend a night in your classy Vanlife. Despite the compact van size, the freshly thought layout with full separation from the driver’s cab bestows the camper van an exceptional feeling of spaciousness. So, you get a wet bathroom and a fully equipped kitchen. The bathroom is located right across the staircase and features, folding sink, a shower (that swings out through the window for outdoor use), and a bench toilet. The kitchen has a dual-burner stove on a flip-up worktop, and a 64L fridge under the staircase.

To ensure you can have extended time on the road, both as a couple or with a set of friends, Vanlife gets 100L of fresh water, 90L waste water tanks, and a rechargeable 95Ah battery. Its convenient design clears up space in the middle to store and carry your adventure gear, and this entire package is priced at €58,999 (roughly $68,000).

 

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Get Lifetime Access to Microsoft Office 2021 for Just $50

12 août 2025 à 07:00
Whether you're starting a new business venture and need Microsoft Office's help or you just want to get better organized in your personal life, it's a good time to take advantage of this deal.

Microsoft rolls out Vision Desktop Share on Copilot for Windows

Par : Nayan
17 juillet 2025 à 04:15
A new update rolls out for the Microsoft Copilot app on Windows via the Microsoft Store which introduces the following changes and improvements to Copilot Vision on Windows where you can choose to share your whole desktop with Copilot. When you share your desktop, Copilot can see what you see and talk to you about […]

Conti - Le gang de ransomware russe qui a mis le Costa Rica en état d'urgence et volé 180 millions de dollars

Par : Korben
23 juillet 2025 à 11:37

Cet article fait partie de ma série de l’été spécial hackers. Bonne lecture !

Installez vous confortablement car cet article va être un peu long… Normal, il raconte l’histoire complètement dingue d’un gang de cybercriminels qui a littéralement fait muter un simple ransomware en startup façon Silicon Valley.

Conti, c’est l’histoire d’une organisation criminelle russe qui a généré 180 millions de dollars rien qu’en 2021, qui payait ses hackers avec des fiches de paie et des programmes “employé du mois” (si si, je vous jure), et qui s’est complètement vautrée après avoir choisi le mauvais camp dans la guerre contre l’Ukraine.

Bref, du jamais vu dans l’histoire du cybercrime !

L’écran de la mort version 2020 ou quand vos fichiers deviennent otages

Tout commence donc fin 2019, quelque part dans les bas-fonds numériques de Saint-Pétersbourg où un groupe de cybercriminels russes, déjà bien connus sous le nom de Wizard Spider (oui, “l’araignée magicienne”, ils ont pas cherché loin), décide qu’il est temps de passer à la vitesse supérieure.

Et ce ne sont pas des débutants, non, non, car depuis 2016, ils sont déjà derrière Ryuk, un ransomware qui a déjà rapporté la bagatelle de 150 millions de dollars et surtout TrickBot, l’un des botnets les plus vicieux au monde avec plus d’un million de machines infectées. Ce malware bancaire ultra-sophistiqué s’infiltre via des campagnes de phishing massives, vole vos identifiants bancaires, cartographie l’intégralité de votre infrastructure réseau, identifie les machines critiques, et prépare le terrain pour le déploiement du ransomware.

Mais avec Conti, ils veulent carrément industrialiser le crime.

Saint-Pétersbourg : ville des tsars, de Dostoïevski… et des cybercriminels millionnaires

Alors fin 2019, ils ont une super idée pour des criminels : Pourquoi se contenter d’attaques ponctuelles quand on peut créer le McDonald’s du ransomware avec des franchises ? C’est là que naît Conti et le principe est simple : transformer le ransomware en service (RaaS - Ransomware as a Service) comme ça au lieu de tout faire eux-mêmes comme des artisans à l’ancienne, ils vont recruter une armée d’affiliés qui feront le sale boulot de terrain, et tout le monde se partagera les bénéfices. C’est l’uberisation du crime, version russe.

Sauf que Conti va beaucoup plus loin que tous les autres gangs de ransomware car là où la plupart des groupes fonctionnent sur un modèle de commission classique (l’affilié garde 70-80% de la rançon, le reste va aux développeurs), Conti innove complètement puisqu’ils paient leurs affiliés avec un salaire fixe mensuel. Oui, un vrai salaire, avec des fiches de paie, des augmentations annuelles, et même des bonus de performance pour les meilleurs éléments. C’est la première fois dans l’histoire du cybercrime qu’on voit ça.

Et les documents qui ont fuité en 2022 (les fameux Contileaks, j’y reviendrais plus tard…) révèlent ainsi une organisation qui dépasse l’entendement. Des chasseurs de têtes russes parfaitement légitimes sont utilisés pour recruter de nouveaux “employés” sur des sites comme HeadHunter.ru (l’équivalent russe de LinkedIn). Les candidats passent des entretiens d’embauche en bonne et due forme, avec tests techniques et tout le tralala. Ils signent même des contrats (bon, évidemment pas super légaux) et intègrent des équipes ultra-spécialisées. Y’a l’équipe “pentest” qui s’infiltre dans les réseaux, l’équipe “crypto” qui gère les paiements Bitcoin et le blanchiment, l’équipe “négociation” qui discute avec les victimes, l’équipe “dev” qui améliore le ransomware, l’équipe “support” qui aide les affiliés en difficulté…

Ils ont même mis en place un programme “employé du mois” avec photo sur le mur virtuel et tout. Les meilleurs performers reçoivent ainsi des bonus en Bitcoin (entre 5 000 et 50 000 dollars selon les performances), des félicitations publiques sur leur chat interne Jabber, et des opportunités de “promotion”. Un hacker particulièrement doué peut ainsi gravir les échelons, et passer de simple “pentester” junior, à senior, puis à “team lead” avec une équipe de 5-10 personnes sous ses ordres, et enfin à “department head” avec des responsabilités stratégiques. C’est un crossover entre LinkedIn et Le Parrain.

Organigramme type d’un gang moderne - Source

Les salaires révélés dans les fuites donnent le vertige. Un débutant touche environ 1 500 à 2 000 dollars par mois (ce qui est très correct en Russie où le salaire moyen tourne autour de 700 dollars). Un expert confirmé peut monter jusqu’à 10 000 dollars mensuels. Les team leads touchent entre 15 000 et 20 000 dollars. Et les top managers ? On parle de 50 000 dollars par mois et plus. Tout ça payé en Bitcoin évidemment, via des mixers et des échanges décentralisés pour brouiller les pistes. Certains touchent même des “stock options” sous forme de pourcentage sur les futures rançons. Du jamais vu.

Le Bitcoin : la monnaie officielle du crime organisé 2.0

Maintenant, parlons du big boss de cette organisation criminelle 2.0 : Vitaly Nikolaevich Kovalev, 36 ans au moment des faits, connu sous une ribambelle de pseudos tels que “Stern” (son préféré), “Demon”, “Ben”, “Bergen”, “Vitalik K”, ou encore “Alex Konor”. Ce type est littéralement un fantôme numérique car pendant des années, absolument personne ne savait qui se cachait derrière ces pseudos. Même ses plus proches “collaborateurs” ne connaissaient que sa voix sur les chats vocaux chiffrés. Il dirigeait TrickBot et Conti depuis l’ombre, accumulant une fortune estimée par les autorités allemandes à plus de 500 millions de dollars en crypto. Un demi-milliard, vous vous rendez compte ?

Et Kovalev n’est vraiment pas votre hacker cliché en sweat à capuche. C’est un pur businessman du crime, un Steve Jobs du ransomware. Il a compris avant tout le monde que le cybercrime pouvait être organisé exactement comme une entreprise légitime du Fortune 500. Sous sa direction, Wizard Spider est ainski passé d’un petit groupe de hackers russes lambda à une organisation de plus de 150 membres permanents, avec des départements, des process ISO-compliant (j’exagère à peine), des KPIs, des dashboards de performance en temps réel, et même une charte d’entreprise (qui incluait bizarrement un code de conduite éthique, allez comprendre).

Vitaly Nikolaevich Kovalev alias Stern

Alors concrètement, comment fonctionne une attaque type de Conti ? Vous allez voir, c’est du grand art criminel, une chorégraphie millimétrée.

Phase 1 : l’infection initiale. Soit via TrickBot (leur botnet historique), soit via BazarLoader (la version 2.0), soit carrément via des campagnes BazarCall où des call centers indiens appellent les victimes en se faisant passer pour Microsoft. “Bonjour, nous avons détecté un virus sur votre ordinateur, laissez-nous vous aider.” Vous connaissez, c’est classique mais ça marche encore.

Une fois TrickBot installé, le malware fait son boulot de reconnaissance. Il mappe le réseau avec la précision d’un chirurgien : identification des contrôleurs de domaine, des serveurs de sauvegarde, des bases de données critiques, des partages réseau, des comptes à privilèges. Cette phase peut durer des semaines, voire des mois. Les hackers sont patients, méthodiques. Ils utilisent des outils légitimes comme ADFind ou SharpView pour passer sous les radars. Tout est documenté dans des rapports détaillés envoyés à l’équipe d’analyse.

Phase 2 : l’escalade de privilèges et le mouvement latéral. C’est là que Cobalt Strike entre en jeu. Ah, Cobalt Strike… Initialement un outil légitime de pentest à 3 500 dollars la licence, devenu l’arme préférée des cybercriminels. Les versions crackées circulent sur tous les forums underground russes. Conti utilise des configurations custom avec des profils de communication qui imitent le trafic légitime de Google ou Microsoft, leur donnant un contrôle total : exécution de commandes, keylogging, captures d’écran, pivoting, tout y passe.

Et les hackers désactivent méthodiquement toutes les défenses. Windows Defender ? Désactivé via GPO. EDR d’entreprise ? Contourné ou carrément supprimé. Sauvegardes ? Effacées ou chiffrées en premier. Ils utilisent même des techniques d’évasion ultra-sophistiquées : injection de processus, DLL hollowing, obfuscation PowerShell…

Phase 3 : le déploiement du ransomware. Et là, c’est du brutal car Conti est programmé pour chiffrer un maximum de données en un minimum de temps. On parle de 32 threads parallèles qui tournent à plein régime, capable de chiffrer 100 000 fichiers en moins de 10 minutes. Et l’algorithme, c’est du solide : AES-256 pour les fichiers (avec une clé unique par fichier), puis RSA-4096 pour chiffrer les clés AES. Mathématiquement incassable sans la clé privée. Les versions récentes sont passées à ChaCha20 pour gagner encore en vitesse et ainsi, en quelques heures, parfois minutes sur les petits réseaux, tout le système d’information d’une entreprise est foutu.

Mais Conti ne se contente pas de chiffrer vos données. Non non, ce serait trop simple. Avant de lancer le ransomware, ils exfiltrent des téraoctets d’informations sensibles via rclone ou MegaSync. Contrats, données clients, secrets industriels, emails compromettants, tout y passe. Comme ça, si la victime refuse de payer, ils menacent de publier ces données sur leur site “Conti News”, accessible uniquement via Tor. C’est ce qu’on appelle la “double extorsion” : vous payez pour récupérer vos données ET pour éviter qu’elles soient publiées. Certaines victimes ont même subi une “triple extorsion” avec des attaques DDoS en prime si elles traînent trop.

Double extorsion : Si vous ne payez pas, vos données finissent ici (ou pas si elles ont été vendues)

Et les montants des rançons donnent le tournis. En moyenne, Conti demande entre 500 000 et 5 millions de dollars, avec une médiane autour de 800 000 dollars. Mais pour les grosses entreprises ou les gouvernements, ça peut monter beaucoup, beaucoup plus haut. Le Costa Rica s’est par exemple vu réclamer 10 millions initialement, puis 20 millions quand ils ont refusé. Certaines multinationales auraient même payé des rançons à huit chiffres… je vous parle de 20, 30, voire 40 millions de dollars. La plus grosse rançon confirmée est de 34 millions de dollars payés par une compagnie d’assurance américaine (dont le nom n’a jamais fuité).

Le “département négociation” de Conti, c’est aussi du grand art en matière de manipulation psychologique. Des négociateurs sont formés aux techniques de persuasion avancées… Ils alternent menaces voilées et fausse empathie, jouent sur l’urgence ("chaque jour de retard coûte 100 000 dollars supplémentaires"), proposent des “réductions” pour paiement rapide ("payez dans les 48h et on vous fait 40% de remise, offre limitée !"). Certains se font même passer pour des “consultants indépendants en cybersécurité” qui peuvent “aider” la victime à sortir de cette situation délicate. Ils fournissent même des tutoriels détaillés pour acheter des bitcoins, c’est dire le niveau de “service client”.

Et les victimes de Conti, c’est un who’s who du malheur numérique… Hôpitaux, universités, municipalités, entreprises du CAC 40… Personne n’est épargné. J’en veux pour preuve l’attaque contre le Health Service Executive (HSE) irlandais en mai 2021 qui restera dans les annales avec 80% du système informatique du service de santé national irlandais paralysé du jour au lendemain. 54 des 58 hôpitaux existants ont été touchés. Les médecins obligés de revenir au papier et au stylo, les IRM et scanners hors service, les dossiers patients inaccessibles, des opérations chirurgicales reportées, des chimiothérapies retardées, des ambulances détournées. Bref, un chaos total qui a duré des semaines.

Et le coût total pour l’Irlande ? Plus de 100 millions d’euros en dommages directs, et potentiellement 600 millions en incluant la remédiation et le renforcement de la sécurité. Et tout ça pourquoi ? Parce que le HSE a courageusement refusé de payer les 20 millions de dollars de rançon demandés. Respect pour le principe, mais la facture finale a fait mal. Très mal.

Et des mois après l’attaque, certains systèmes n’étaient toujours pas restaurés.

Quand les ransomwares s’attaquent aux hôpitaux, ce sont des vies qui sont en jeu

Mais l’attaque la plus spectaculaire, celle qui restera dans les livres d’histoire, c’est l’assaut contre le Costa Rica en avril-mai 2022 dont je vous parlais juste avant. Le 17 avril, premier coup de semonce : le ministère des Finances costaricain est frappé. Les systèmes de déclaration d’impôts et de douanes sont KO. Puis c’est l’escalade… ministère du Travail le 27 avril, puis Sécurité sociale, Sciences et Technologies, Fonds de développement social… Et en quelques semaines, c’est 27 institutions gouvernementales qui sont touchées, dont 9 complètement paralysées. Le pays ne peut littéralement plus fonctionner.

Face à cette cyberattaque d’une ampleur sans précédent, le président Rodrigo Chaves n’a alors pas d’autres choix et le 8 mai 2022, il fait une déclaration historique : État d’urgence national pour cause de cyberattaque. C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’un pays entier se retrouve en état d’urgence à cause de hackers. L’économie est paralysée, les exportations bloquées (le Costa Rica exporte pour 12 milliards de dollars par an), et les services publics à l’arrêt complet. Les experts estiment que chaque jour de crise coûte 30 à 38 millions de dollars au pays et en 3 semaines, cela représente près d’un milliard de dollars de pertes.

Costa Rica : première nation victime d’une cyber-guerre déclarée

Mais Conti ne s’arrête pas là. Dans un délire mégalomaniaque total, ils appellent carrément au renversement du gouvernement costaricain ! Sur leur site accessible via Tor, ils publient ceci : “Nous avons décidé de renverser le gouvernement par cyberattaque, nous avons nos raisons. Nous demandons aux citoyens du Costa Rica de faire pression sur leur gouvernement, sinon nous continuerons nos attaques.” Du jamais vu. Un gang de ransomware qui se prend pour une force révolutionnaire et menace la stabilité d’un État souverain. On n’est plus dans le cybercrime, on est dans le cyberterrorisme d’État.

La réaction internationale est alors immédiate. Le Département d’État américain sort l’artillerie lourde avec 15 millions de dollars de récompense : 10 millions pour des informations sur l’identité et la localisation des leaders de Conti, 5 millions supplémentaires pour toute info menant à des arrestations. C’est la plus grosse prime jamais offerte pour des cybercriminels, dépassant même certaines primes pour des terroristes. Le FBI mobilise des dizaines d’agents, Interpol émet des notices rouges, bref c’est une énorme chasse à l’homme qui démarre.

10 millions de dollars - Quand ta tête vaut plus cher qu’un yacht de luxe

Et pendant ce temps, c’est business as usual chez Conti. Les fuites qui ont eu lieu après coup en 2022 révèlent des conversations internes absolument surréalistes. On découvre le quotidien banal du crime organisé moderne. “Mango se plaint que son équipe pentest n’est pas assez productive, il demande l’autorisation de virer Tortik”, “Stern veut un rapport détaillé sur les métriques du Q3 avant jeudi”, “Professor organise une formation obligatoire lundi sur les nouvelles techniques d’évasion EDR”, “Le département compta signale un retard dans le paiement des salaires de novembre à cause de la volatilité du Bitcoin”… On se croirait dans les emails corporate de n’importe quelle entreprise, sauf qu’on parle de criminels qui détruisent des vies.

Et leurs problèmes RH sont particulièrement savoureux. Un manager se plaint : “Les devs veulent tous passer sur l’équipe crypto parce que c’est mieux payé, mais j’ai besoin d’eux pour patcher le ransomware !” Un autre : “Bentley a encore raté le daily standup ce matin, c’est la 3ème fois ce mois-ci, on fait quoi ?” Ou encore : “Les nouveaux refusent de bosser le weekend sans prime, c’est n’importe quoi, de mon temps on était motivés !” Y’a même des discussions sur la mise en place d’un système de congés payés et de RTT. Du grand n’importe quoi.

Les documents fuités incluent leur fameux “playbook”, le manuel d’opération intégral donné aux nouveaux affiliés. 435 pages en russe (les fuites contenaient plusieurs versions) qui détaillent absolument tout : Comment utiliser Cobalt Strike (avec une licence crackée fournie), comment identifier les cibles prioritaires dans un Active Directory, les 10 commandements de la négociation de rançon, comment blanchir les bitcoins via Monero, les erreurs de débutant à éviter… C’est tellement détaillé et bien fait qu’un amateur motivé pourrait suivre les instructions et lancer une attaque ransomware professionnelle.

Le playbook révèle également leur arsenal technique complet. Outre l’incontournable Cobalt Strike, on y trouve : Metasploit et Armitage pour l’exploitation, BloodHound et SharpHound pour mapper l’AD, Mimikatz et LaZagne pour les mots de passe, PrintNightmare et ZeroLogon pour l’escalade de privilèges, rclone et WinSCP pour l’exfiltration… Ils ont même développé leurs propres outils custom : ContiLocker (le ransomware), ContiLeaks (pour l’exfil), ContiNegotiator (un chatbot pour les négociations !). Une vraie usine à malwares.

Cobalt Strike 4.3 en version crackée par Conti

Et les vulnérabilités exploitées sont soigneusement cataloguées avec leur niveau de fiabilité. ZeroLogon (CVE-2020-1472) : “Fonctionne dans 95% des cas, privilégier sur les DC Windows 2012-2019”. PrintNightmare (CVE-2021-34527) : “Excellent pour l’escalade locale, attention aux patchs de juillet 2021”. ProxyShell/ProxyLogon : “Cible Exchange, très efficace, permet installation directe du webshell”. EternalBlue (MS17-010) : “Vieux mais gold, encore présent sur 30% des réseaux”. Ils ont même un système de notation des exploits de 1 à 5 étoiles, comme sur Amazon.

Mais ce qui ressort le plus des fuites, c’est aussi cet aspect “corporate dystopique” de l’organisation. Les discussions sur les augmentations de salaire ("Rescator mérite ses 8000$/mois, il a ramené 3 grosses victimes ce trimestre"), les formations obligatoires ("Rappel : webinar sur OPSEC jeudi 15h heure de Moscou, présence obligatoire"), les conflits entre équipes ("L’équipe de Baget refuse de partager ses accès avec nous, c’est du sabotage"), les réorganisations ("Suite au départ de Tramp, fusion des équipes Pentest-1 et Pentest-3")… C’est The Office version cybercrime.

Y’a même des discussions hallucinantes sur la “culture d’entreprise”. Un manager RH propose d’organiser des “team buildings virtuels” pour améliorer la cohésion. Un autre suggère de créer un channel #random sur Jabber pour que les employés puissent “socialiser” et parler d’autre chose que de crime. Quelqu’un propose même d’organiser un tournoi de CS:GO inter-équipes. “Ça renforcera l’esprit de compétition saine”, dit-il. On croit rêver…

Mais tout ce bel édifice criminel va s’effondrer comme un château de cartes le 25 février 2022 car ce jour-là, c’est le lendemain de l’invasion russe en Ukraine, et Conti commet l’erreur fatale qui va signer son arrêt de mort. Ils publient sur leur site un communiqué de soutien inconditionnel à la Russie : “Le groupe Conti annonce officiellement son soutien total au gouvernement russe. Si quelqu’un décide d’organiser une cyberattaque ou toute activité de guerre contre la Russie, nous utiliserons toutes nos ressources pour riposter sur les infrastructures critiques de l’ennemi.

En une phrase, ils viennent de politiser leur business et de se mettre une cible géante sur le dos.

Et la réaction ne se fait pas attendre puisque le 27 février, à peine 48 heures plus tard, un compte Twitter anonyme @ContiLeaks commence à balancer. Et pas qu’un peu. Le leaker signe chaque message “Slava Ukraini!” (Gloire à l’Ukraine). Il s’agit d’un membre ukrainien du groupe, révolté par la prise de position pro-Kremlin, qui décide alors de tout balancer. Un véritable Snowden du crime organisé. Et il a accès à TOUT.

L’ampleur de la fuite est absolument monumentale. 60 694 messages internes, soit 393 fichiers JSON compressés. Des conversations qui s’étalent de janvier 2021 à février 2022. Plus de 100 000 fichiers au total incluant le code source, les manuels, les outils, les bitcoins wallets, les vrais noms… C’est Wikileaks puissance 10. Les experts en sécurité parlent immédiatement des “Panama Papers du ransomware”. Jamais dans l’histoire du cybercrime on n’avait eu accès à autant d’informations internes sur un groupe criminel en activité.

ContiLeaks : quand 60 000 messages privés deviennent publics

Et les révélations sont absolument explosives. On découvre par exemple les liens avec le FSB russe (une conversation d’avril 2021 mentionne explicitement un financement FSB et leur intérêt pour des documents Bellingcat sur Navalny). On apprend les vrais noms derrière les pseudos. Les montants exacts des rançons (2,7 millions payés par Broward County, 1,1 million par Advantech, 5,5 millions par JBS…). Les disputes internes ("Pumba a volé 50k$ de la cagnotte commune", “Target refuse de payer sa part au développeur”). Les techniques secrètes. Les victimes non déclarées et les projets futurs, notamment qu’ils préparaient “Conti 2.0” avec des capacités de ver auto-réplicant. Un trésor pour les enquêteurs.

On découvre aussi des anecdotes croustillantes qui montrent le côté humain (si on peut dire) de ces criminels. Un membre se plaint d’avoir touché seulement 15 000 dollars pour une attaque qui a rapporté 2 millions ("C’est de l’exploitation !" dit-il). Un autre raconte comment il a failli se faire griller par sa femme qui a trouvé bizarre ses horaires décalés et ses revenus inexpliqués. Un troisième demande des conseils fiscaux : “Comment je déclare 500k$ de gains crypto sans me faire gauler ?” Les réponses sont hilarantes : “Dis que t’as investi dans le Dogecoin mdr”.

Les fuites révèlent également l’ampleur financière vertigineuse de l’opération. En 2021 uniquement, Conti a généré 180 millions de dollars de revenus bruts. Les analyses blockchain des wallets exposés montrent des mouvements de fonds massifs. Un transfert de 85 000 dollars de “Stern” vers “Mango” pour payer les salaires de décembre. 2,3 millions transférés vers un mixer Monero en une seule transaction. Des dizaines de wallets avec des soldes à 6 ou 7 chiffres. La fortune totale du groupe est estimée à plus de 2 milliards de dollars en crypto au moment des fuites.

Les analystes découvrent que ces 180 millions se répartissent ainsi : environ 30% (54 millions) pour le “core team” Conti, 70% (126 millions) redistribués aux affiliés et employés. Mais attention, c’est du brut. Après les coûts opérationnels (infrastructures, corruption, blanchiment qui coûte 20-30%), le profit net du groupe tourne autour de 30-40 millions par an. Pas mal pour une “startup” criminelle de 150 personnes.

Malgré l’hémorragie des fuites, Conti tente alors de continuer. Le leaker ukrainien publie de nouvelles conversations “fraîches” en mars, montrant la panique interne. Les membres s’accusent mutuellement d’être la taupe, la paranoïa explose. “C’est forcément quelqu’un du département négociation”, “Non, ça vient de l’équipe dev, ils ont accès à tout”, “Je parie sur ce fdp de Hardy, il a toujours été louche”. Certains membres clés disparaissent du jour au lendemain. L’ambiance devient toxique, irrespirable.

Les autorités mondiales profitent alors de ce chaos pour resserrer l’étau et le 10 février 2023, les États-Unis et le Royaume-Uni frappent fort avec des sanctions contre 7 Russes identifiés grâce aux fuites : Gel des avoirs, interdiction de transactions, inscription sur les listes noires internationales. Les banques crypto commencent à bloquer les adresses liées à Conti. Même les exchangers louches du darknet refusent de toucher à leurs bitcoins. La pression devient insoutenable.

Et le 19 mai 2022, c’est fini. Les sites de Conti disparaissent d’Internet. Le blog “wall of shame” qui listait les cibles, le site de négociation, les serveurs C2, toute l’infrastructure publique s’évanouit en quelques heures. Le leader du chat interne poste un dernier message : “C’était un honneur de servir avec vous. Bonne chance pour la suite.” Puis plus rien. Après deux ans et demi d’activité, après avoir généré des centaines de millions et causé des milliards de dégâts, le rideau tombe sur Conti. Une chute spectaculaire pour celui qui fut le roi incontesté du ransomware.

Mais est-ce vraiment la fin ? Les experts sont unanimes : Non.

Wizard Spider n’a pas disparu, il s’est juste dispersé façon puzzle. En effet, des analyses post-mortem suggèrent que Conti s’est fragmenté en au moins une dizaine de nouveaux groupes. Black Basta (qui cartonne depuis mi-2022), Royal/BlackSuit, Karakurt, BlackByte, et d’autres opérations sans nom. C’est l’hydre de la mythologie… tu coupes une tête, dix repoussent. Sauf qu’au lieu d’une organisation centralisée, on a maintenant une constellation de groupes autonomes, plus petits, plus agiles, plus difficiles à traquer.

Les anciens de Conti ont aussi essaimé dans l’écosystème criminel global. On retrouve leurs techniques, leurs outils, leur philosophie dans des dizaines d’autres opérations. LockBit a recruté plusieurs ex-Conti. ALPHV/BlackCat compte d’anciens négociateurs Conti dans ses rangs. Le playbook Conti est devenu la bible du ransomware moderne, téléchargé et étudié par tous les apprentis cybercriminels. L’héritage de Conti vit, se transforme, mute. Comme un virus.

Quant à Vitaly Kovalev, le mystérieux cerveau derrière toute l’opération ? Et bien il court toujours. Les autorités allemandes ont confirmé son identité en 2024 et estiment qu’il vit quelque part entre Moscou et Saint-Pétersbourg. Avec sa fortune en crypto estimée à 500 millions de dollars minimum (probablement plus proche du milliard aujourd’hui avec la hausse du Bitcoin), il a les moyens de rester planqué très longtemps. Nouveaux papiers, chirurgie esthétique, protection rapprochée, résidences multiples… La Russie n’extradant pas ses citoyens, surtout quand ils ont possiblement des liens avec les services, alors Kovalev peut dormir tranquille. Pour l’instant.

Skyline de Moscou, Russie

Moscou - Le refuge doré des cybercriminels milliardaires

Du coup, qu’est-ce qu’on retient de cette histoire de dingue ?

D’abord, le cybercrime s’est professionnalisé à un niveau qu’on n’imaginait même pas. Ces groupes fonctionnent exactement comme des multinationales, avec leurs process, leurs KPIs et leurs départements spécialisés. Mais le plus inquiétant, c’est qu’ils se politisent… ils prennent position dans des guerres, menacent de renverser des gouvernements démocratiques et entretiennent des liens avec les services de renseignement. On est passé du simple banditisme numérique à une forme de guerre hybride où les criminels deviennent des mercenaires numériques.

Les dommages causés par Conti donnent également le vertige. On parle de minimum 2 milliards de dollars en dégâts directs, mais si on ajoute l’indirect, on monte facilement à 10 milliards. Des hôpitaux ont été paralysés, des PME ont mis la clé sous la porte, des infrastructures critiques ont été fragilisées. L’impact va bien au-delà du financier. Et le modèle RaaS qu’ils ont perfectionné a complètement changé la donne. Aujourd’hui, n’importe quel apprenti hacker peut louer un ransomware sur le darknet et lancer des attaques. C’est l’uberisation totale du cybercrime, et cette accessibilité fait froid dans le dos.

Heureusement, les entreprises ont tiré des leçons. Les budgets cybersécurité ont explosé, dépassant les 200 milliards en 2024, et les bonnes pratiques comme les sauvegardes 3-2-1 se généralisent. Mais c’est une course sans fin car les nouveaux groupes issus de Conti utilisent déjà l’IA, achètent des 0-days et corrompent des employés en interne.

Paradoxalement, les fuites de Conti ont aussi été une aubaine pour la communauté InfoSec car pour la première fois, on a pu étudier de l’intérieur le fonctionnement d’un gang majeur de cybercriminels, ce qui a permis de développer de nouvelles défenses et de procéder à plusieurs arrestations. Mais ces fuites ont aussi révélé la fragilité de ces empires criminels : un seul membre mécontent et une déclaration politique mal placée ont suffi à faire s’écrouler toute l’organisation.

L’histoire de Conti restera comme le moment où des hackers anarchistes sont devenus des businessmen, où le ransomware est passé de l’artisanat à l’industrie lourde, et où la cybercriminalité s’est dangereusement mêlée de géopolitique. Et pendant ce temps, Stern sirote probablement un cocktail sur une plage de Sotchi, consultant le cours de ses +500 millions en crypto tout en se moquant de ceux qui le cherchent encore. Le crime paie, très bien même. Du moins, tant qu’on évite de tweeter son soutien à Poutine.

Alors la prochaine fois que votre équipe IT vous tanne pour une mise à jour, souvenez-vous qu’il existe des organisations criminelles avec des centaines d’employés et des millions en R&D, dont le seul but est de transformer votre infrastructure en machine à bitcoins.

Sources : Wikipedia - Conti ransomware, BleepingComputer - Conti leaks, Krebs on Security - Conti Diaries, The DFIR Report - Conti Analysis, CISA - Conti Alert, Heimdal Security - All about Conti, Rapid7 - ContiLeaks Analysis, Flashpoint - History of Conti, Global Initiative - Rise and Fall of Conti, Istari - Costa Rica Attacks

Status Audio’s New Pro X Premium Earbuds Feature Knowles Balanced Armature Drivers

15 juillet 2025 à 17:20

Knowles Corporation has announced that Status Audio has selected Knowles balanced armature drivers for its new Status Pro X true wireless earbuds. The earbuds feature a triple-driver hybrid configuration with two Knowles BA drivers and one dynamic driver in each earbud. This collaboration delivers crystal clear sound quality that rivals many other hybrid true wireless stereo designs currently available in the market. The Status Pro X showcases how advanced driver technology can be integrated into compact form factors without compromising audio performance. Consumer expectations for high-definition audio continue to evolve, and this partnership addresses those demands through technical innovation. The collaboration represents a significant step forward in making professional-grade audio technology accessible to mainstream consumers.

Designers: Status Audio + Knowles Corporation

Design and Engineering Architecture

The Status Pro X features a sleek black design with angular geometric elements that house the complex driver configuration. The earbuds display a modern aesthetic with glossy black surfaces and subtle chrome accents that complement the technical sophistication within. Each earbud contains the triple-driver system arranged in a carefully engineered acoustic chamber that maximizes sound quality while minimizing size. The charging case maintains the same black finish with a subtle LED indicator strip that provides battery status information.

The exterior design reveals distinctive left (L) and right (R) channel markings that are subtly integrated into the black housing. The earbuds feature a two-tone design with matte black sections contrasting against glossy chrome or metallic gray accents that create a diagonal split across each earbud’s body. The ergonomic ear tip design shows how the silicone tips are engineered to provide secure fit while maintaining comfort during extended wear. The tips appear to have a tapered design that accommodates different ear canal sizes while ensuring proper acoustic seal for optimal sound delivery.

The internal architecture reveals the complexity of the hybrid driver system through detailed exploded views showing each component’s placement. The 12mm dynamic driver handles lower frequencies while the two Knowles balanced armature drivers manage mid and high frequencies with precision. The Status 5.3 processor chip sits at the base of each earbud, managing the complex audio processing required for the multi-driver configuration. Gold-plated charging contacts ensure reliable power delivery while maintaining the aesthetic throughout the design.

The driver configuration utilizes Knowles’ miniaturized BA technology to achieve frequency response characteristics that would require larger components in traditional designs. Each balanced armature driver features precision-engineered magnetic assemblies with copper-colored accent rings that distinguish them from conventional dynamic drivers. The assembly process requires careful alignment of multiple acoustic chambers to ensure optimal sound delivery across the entire frequency spectrum. This engineering approach allows Status Audio to achieve audiophile-quality sound reproduction in a form factor suitable for active lifestyles.

Advanced Acoustic Engineering and Driver Isolation

The exploded views reveal a critical engineering achievement: independent acoustic chambers for each driver type. The balanced armature drivers are housed in separate sealed chambers from the dynamic driver, preventing acoustic interference between different frequency ranges. This isolation is crucial because BA drivers operate on electromagnetic principles while dynamic drivers use magnetic coil movement. Without proper isolation, the magnetic fields from the dynamic driver could interfere with the precise electromagnetic operation of the BA drivers, causing distortion and frequency response irregularities.

The engineering decisions visible in the Status Pro X’s internal architecture suggest several theoretical advantages for sound quality, though actual performance will require hands-on testing to verify. The independent acoustic chambers for each driver type should theoretically eliminate the frequency response irregularities that plague many hybrid designs. When drivers operate in shared acoustic spaces, their different operating principles can create interference patterns that manifest as peaks and dips in the frequency response.

The copper-colored accent rings visible around the BA drivers serve a dual purpose beyond aesthetics. These rings function as electromagnetic shielding, containing the magnetic fields within each driver’s operating space. This shielding prevents crosstalk between drivers and maintains the precise frequency separation that hybrid configurations require. The metallic finish also provides structural reinforcement for the delicate BA driver assemblies.

The internal layout demonstrates a sophisticated crossover network integrated directly into the circuit board assembly. Traditional earbuds often rely on simple capacitive or resistive crossovers, but the Status Pro X appears to implement active crossover technology through the Status 5.3 processor chip. This approach allows for precise frequency division points and phase alignment between the dynamic driver (handling bass frequencies) and the dual BA drivers (managing midrange and treble frequencies).

The active crossover implementation through the Status 5.3 processor offers theoretical advantages over passive crossover networks. Active crossovers can provide steeper roll-off slopes and more precise frequency division points, which should translate to cleaner separation between bass, midrange, and treble frequencies. This precision becomes particularly important in the critical midrange frequencies where vocals and many instruments reside.

The stacked driver arrangement positions the dynamic driver at the bottom of the assembly, closest to the ear canal opening. This placement takes advantage of the dynamic driver’s natural bass response while allowing the BA drivers to be positioned for optimal mid and high-frequency projection. The acoustic design ensures that sound waves from all three drivers reach the ear canal with proper timing alignment, preventing phase cancellation that could muddy the sound.

The vertical stacking arrangement with the dynamic driver positioned closest to the ear canal should theoretically provide more natural bass response. Dynamic drivers excel at moving the air volume necessary for impactful bass reproduction, and their placement at the acoustic output point maximizes this advantage. The BA drivers positioned further back in the assembly can focus on their strengths in midrange clarity and treble extension without competing for the same acoustic space.

Thermal Management and Power Efficiency Optimization

The internal images show strategic component placement that addresses thermal management concerns. The Status processor chip is positioned away from the dynamic driver’s magnet assembly, which generates the most heat during operation. This separation prevents thermal interference with the digital signal processing and maintains consistent audio performance during extended listening sessions. The gold-plated charging contacts indicate attention to electrical efficiency throughout the design. Gold plating provides superior conductivity and corrosion resistance compared to standard contacts, ensuring reliable power delivery to the complex multi-driver system.

This attention to electrical efficiency is crucial for maintaining the precise power requirements of the BA drivers, which are more sensitive to voltage fluctuations than traditional dynamic drivers. The 21 percent size reduction compared to the previous model represents a significant engineering achievement when housing three separate drivers. The images reveal vertical stacking optimization where components are arranged to minimize lateral footprint while maintaining acoustic performance. This vertical integration required custom-designed BA drivers from Knowles that could operate effectively in the confined space while maintaining their electromagnetic isolation requirements.

The circuit board integration shows how the digital processing components are embedded directly into the acoustic assembly rather than occupying separate space. This integration reduces internal volume requirements while maintaining the electrical isolation necessary for clean audio signal processing. The blue circuit traces visible on the Status chip indicate high-frequency signal paths that require careful routing to prevent electromagnetic interference with the sensitive BA driver operations.

Audio Technology and Performance Capabilities

Status Pro X users can select from multiple equalizer settings, including the Status Signature setting and the Knowles Curve setting. The Knowles Curve setting is based on the Knowles Preferred Listening Response Curve, which represents a breakthrough in audio engineering based on research showing that listeners across age ranges and hearing abilities prefer expanded treble response beyond 10 kHz for a more satisfying music experience. By leveraging Knowles BA technology, Status Audio achieves the higher frequencies necessary to produce optimal audio performance and unlock intricate musical details while preserving the natural tonal balance that audiophiles demand.

The Knowles Preferred Listening Response Curve implementation suggests that the Status Pro X may deliver a more engaging sound signature than traditional flat response tunings. Research indicates that listeners consistently prefer moderate treble emphasis above 10 kHz, which can enhance the perception of detail and airiness in music.

The hybrid configuration allows for precise frequency separation that eliminates the compromises associated with single-driver designs. Jon Kiachian, President of MedTech and Specialty Audio at Knowles Corporation, stated that their BA drivers represent the pinnacle of miniaturized audio engineering. The collaboration with Status Audio demonstrates how their BA drivers can help brands deliver audio experiences in compact form factors. The Status Pro X showcases what becomes possible when driver technology meets thoughtful product design, creating an audio experience that reveals all the nuances and details of music that conventional earbuds cannot reproduce.

The dual BA configuration suggests that Status Audio has dedicated one driver to midrange frequencies and another to treble, allowing for more specialized tuning of each frequency band. The dual BA configuration provides the headroom necessary to achieve this extended treble response without distortion, something that single dynamic drivers often struggle to accomplish.

The balanced armature drivers provide the precision needed for critical listening while maintaining the efficiency required for extended battery life. The sophisticated acoustic system creates a frequency response that captures both subtle sonic textures and dynamic range that single-driver designs cannot achieve. This technical approach showcases the advantages of hybrid driver configurations in true wireless products. The engineering allows for precise control over different frequency ranges while maintaining the compact size requirements of modern earbuds.

Size Reduction and Market Positioning

Knowles BA drivers enable unprecedented sound performance for their size, allowing Status Audio to create an earbud that is 21 percent smaller than its previous model without compromising sound quality, frequency range, or battery life. The high sensitivity of Knowles BAs also facilitates improved hearing personalization while maximizing power efficiency. This combination of size reduction and performance enhancement addresses key consumer demands in the competitive earbud market. The miniaturization achievement demonstrates how advanced driver technology can overcome traditional limitations in portable audio devices.

James Bertuzzi, Status Audio CEO, explained that when designing the Pro X, they needed a technology partner that could help them deliver on their promise of uncompromising audio quality in a more compact form. Knowles BA drivers were the clear choice, allowing them to achieve frequency response and detail that would be impossible with conventional dynamic drivers alone. The combination results in a listening experience that differentiates the Pro X in today’s crowded earbud market.

The Status Pro X earbuds are available for pre-order now, with shipping beginning in early September. The partnership enables Status Audio to compete with established brands while maintaining their commitment to accessible high-quality audio. The Status Pro X represents a significant milestone in the collaboration between component manufacturers and consumer audio brands, demonstrating how specialized technology can enhance the end-user experience in competitive markets.

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Open-Source Robot Reachy Mini Brings AI to Your Desktop

Par : JC Torres
15 juillet 2025 à 16:20

Most robots today look like they belong in a factory or a science fiction movie, with their cold metal frames and intimidating mechanical movements that make you think twice about getting too close. There’s something inherently off-putting about the way most robotic designs prioritize function over approachability, creating machines that feel more like tools than companions, even when they’re supposed to help us in our daily lives.

That’s what makes Reachy Mini such a refreshing departure from the typical robotics playbook. This compact desktop robot from Hugging Face feels more like a curious pet than a piece of industrial equipment, with its expressive LED eyes and animated antennas that give it genuine personality. At just 11 inches tall and weighing 3.3 pounds, it’s sized more like a stuffed animal than a traditional robot.

Designer: Hugging Face, Pollen Robotics

Hugging Face, the machine learning platform often called “the GitHub of AI” for its vast community of developers sharing AI models and datasets, has taken its first step into physical robotics with this charming little companion. The company’s open-source, community-driven philosophy translates beautifully into hardware, creating a robot that’s designed to be modified, customized, and shared rather than locked down by proprietary restrictions.

The design itself is surprisingly endearing, with two animated antennas that move expressively and a head that can rotate with six degrees of freedom, giving Reachy Mini an almost pet-like quality. When it goes into sleep mode, it actually shrinks down to about 9 inches tall, which adds to its charm in a way that most tech products completely miss. The wide-angle camera and 5W speaker are integrated so seamlessly that they don’t disrupt the friendly aesthetic.

What’s particularly clever about Reachy Mini is how it comes as a kit with 3D-printable components, making customization not just possible but encouraged. You can choose between a Lite version for $299 that connects to your computer, or the full autonomous version with a Raspberry Pi 5 that can operate independently. The fact that everything is open-source means you’re not just buying a robot, you’re joining a community of makers who share modifications and improvements.

The AI integration is where things get really interesting, though. Reachy Mini taps directly into Hugging Face’s ecosystem of AI models, giving it conversational abilities, object recognition, and even emotional expression that feels surprisingly natural. You can have actual conversations with it, use it as a coding tutor, or even turn it into an interactive art project, all through simple Python programming that’s accessible to beginners.

Of course, there are some practical considerations to keep in mind. The early development phase means you’re essentially becoming a beta tester, and the full autonomous version won’t ship until fall 2025 at the earliest. The Lite version, arriving late summer 2025, requires a tethered connection to your computer, which limits its mobility somewhat.

The educational potential here is enormous, particularly for STEM programs where students can learn programming, AI, and robotics through hands-on experimentation rather than abstract theory. The growing community around Reachy Mini is already sharing projects, modifications, and educational resources that make advanced robotics accessible to everyone, not just engineering students.

Reachy Mini succeeds because it understands that the future of robotics isn’t about creating more sophisticated machines, but about making technology more human-centered and approachable. By combining expressive design with open-source accessibility, it proves that the most innovative robots might just be the ones that feel less like robots and more like companions we actually want to spend time with.

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Meta-Press.es - le moteur de recherche de presse qui ne vous espionne pas

Par : Korben
11 juillet 2025 à 10:26

Vous en avez marre de Google News, de ses bulles de filtre et de ses articles de merde écrit par IA ? Et bien sachez qu’il y a un mec en France qui a développé Meta-Press.es, un moteur de recherche de presse décentralisé qui tourne directement dans votre Firefox. Zéro tracking, zéro pub, et ça cherche dans 900 journaux d’un coup.

Simon Descarpentries, développeur basé dans les Deux-Sèvres et patron de la société de services en logiciels libres Acoeuro, a pondu cette extension après avoir bossé pendant 5 ans sur les revues de presse pour La Quadrature du Net et le résultat est bluffant.

This hard-sided, A-frame aluminum truck camper is easily the lightest in its category

Par : Gaurav Sood
5 juillet 2025 à 00:30

As a rule of thumb, you want the camper in the back of your truck to be lightweight. There are multiple reasons for it: safety, performance, and durability. I don’t want to get into details of it, but if you know what I’m trying to imply, you would like the Switchback pick-up camper. At just 375 lbs, it is a great option for those prioritizing weight savings.

The feather-light camper is made entirely of rot-proof aluminum, which adds to its longevity, and makes the Switchback a solid investment for people who camp in different weather conditions throughout the year. Of course, the weight is the first striking aspect from a camper’s point of view; but for me, it’s the A-frame form factor, which really wins the heart.

Designer: Aliner 

Designed equally well for off-roading into the wild or camping under the stars, the Switchback, by Pennsylvania RV manufacturer Aliner, is compatible with most mid-size and full-size trucks. When in drive mode, the camper folds down into a box and sticks just slightly above the bed walls. You can park the vehicle easily in the garage with the camper mounted or take it where your heart desires without impacting the mileage too much. When you’re at the camp, clip open the box, lift up the side hard walls in A shape, stretch out the inner fabric lining and swing the split door open to have yourself a nice sleeping camper. The entire folding and unfolding process takes under 30 seconds.

Aliner has not done anything fancy in the Switchback. Provided with a comfortable 60″ x 72″ bed (which doubles as bench seating, when you’re living out a mid-day storm at the camp), the camper is only your cozy above-ground shelter on a short overnight or, at max, a weekend adventure. Aliner is mulling the addition of an electrical system, but that’s for an upgraded model. For now, it’s the bare minimum that you’re going to get for the $9,500 asking price.

This is Aliner’s first niche pick-up camper, but not the first A-frame camper. The Pennsylvanian manufacturer is a world leader in compact and versatile campers, most A-shaped, symbolizing freedom and exploration. The Switchback, in addition to the sleeping arrangement inside, features a pair of long, lockable drawers, just outside at the entrance, below the camper floor. The drawers are 5 feet deep and should be able to store a camping stove, adventure gear, and other necessities. The cabin interior however measures 5.8 feet at the highest point. It is not standing height for everyone, but should be comfortable enough for the time two people plan to spend within the Switchback. Given its basic features, robust construction, and unique shape, the pick-up camper is easily the best, lightweight, full hard-sided truck camper out there!

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Richard Mille’s next launch isn’t a Wristwatch… it’s a 130hp Luxury Superbike

Par : Sarang Sheth
4 juillet 2025 à 19:15

It’s a curious thing, watching luxury watchmakers dip their toes into the world of high-performance vehicles. The precision engineering, the obsession with mechanical perfection, the almost neurotic attention to detail – these traits translate remarkably well from tiny wrist-bound timepieces to roaring machines. Richard Mille, the Swiss brand whose watches routinely command six-figure prices and adorn the wrists of Rafael Nadal and F1 drivers, has now turned its horological expertise toward the asphalt with the RMB01 superbike, created in partnership with legendary British motorcycle manufacturer Brough Superior.

This isn’t Richard Mille’s first venture beyond watchmaking – the brand has previously dabbled in racing partnerships and automotive-inspired timepieces (remember the world’s thinnest mechanical watch with Ferrari in 2022?) – but the RMB01 represents their most ambitious crossover yet. The collaboration makes perfect sense when you think about it: both companies trade in mechanical art that performs at the highest level, both cater to clients who view technical excellence as the ultimate luxury, and both understand that in a digital world, there’s something profoundly appealing about analog mechanical perfection.

Designers: Brough Superior & Richard Mille

The RMB01 itself is a track-focused beast that takes clear design cues from both brands’ DNA. At its heart beats a 997cc V-twin engine that showcases the same philosophy that drives Richard Mille’s skeletonized watch movements. The engine block starts as 352 pounds of aluminum before being precisely machined down to just 50 pounds of essential components. This weight-obsessed approach yields 130 horsepower, which might seem modest by hyperbike standards, but reflects a focus on usable power and mechanical transparency rather than headline-grabbing numbers. The engine casings themselves are works of art, machined from solid blocks of 5000-series aluminum alloy with high magnesium content, exposing the mechanical ballet within.

The chassis follows the same less-is-more philosophy, with a CNC aluminum frame connected to a self-supporting forged carbon exoskeleton. The suspension setup features Brough Superior’s signature Fior-type fork with double wishbone, separating steering from braking forces for exceptional stability through corners. Look closely at the wheels and you’ll notice divided rims that mirror the layered gear trains in a luxury watch movement. Even the speedometer has been reimagined as a mechanical display that would look at home on a Richard Mille timepiece.

Visually, the RMB01 strikes a balance between raw mechanical exposure and sculpted elegance. Available in three finishes (Nocturnal Sapphire, Selene, and Pearl of Speed), the bike features a frosted anthracite grey aerodynamic kit complemented by light grey detailing. Blue accents highlight the cylinder head covers, clutch master cylinder, alternator cover, and shock absorber springs, creating a sophisticated palette that’s unmistakably high-end without being flashy.

Only 150 individually numbered RMB01s will be hand-built in France, with pricing expected to exceed $200,000 per unit. Each represents roughly 18 months of collaborative development between the two companies, resulting in a motorcycle that blurs the line between functional vehicle and mechanical sculpture. For the lucky few who can afford one, the RMB01 offers a unique proposition: the mechanical soul of a Richard Mille watch scaled up to something you can actually ride. Whether on display in a collector’s living room or carving corners on a private track day, it’s a statement piece that demonstrates how the principles of haute horology can be applied to an entirely different mechanical canvas.

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Microsoft 365 Copilot just got smarter — now supports 48 languages and key new features

Microsoft 365 Copilot now supports 48 languages — and it just added smarter tools for Outlook, Edge, Excel, and its mobile app.

In this photo illustration the logo of Microsoft is being displayed on a laptop screen and the logo of Copilot is being displayed on a smart phone.

Memflix – Transformez vos données en vidéos MP4 consultables instantanément

Par : Korben
27 juin 2025 à 15:08

Ça va, pas trop chaud ? Alors tant mieux, parce que je vais vous faire avoir une petite suée tellement ce truc est cool ! Ça s’appelle Memflix et c’est une bibliothèque JavaScript qui transforme vos documents texte en… fichiers vidéo MP4 ! Oui, vous avez bien lu. Et le plus fou, c’est que vous pouvez ensuite faire des recherches sémantiques ultra-rapides dans ces vidéos.

L’idée est tellement simple qu’elle en devient géniale car au lieu de stocker vos données dans une base de données traditionnelle, Memflix encode tout dans des QR codes qui sont ensuite intégrés frame par frame dans une vidéo. Résultat ? Un stockage 10 fois plus efficace qu’une base de données classique et des recherches qui prennent moins d’une seconde, même sur des millions de chunks de texte.

SuperClaude - Le framework qui transforme Claude Code en machine de guerre

Par : Korben
27 juin 2025 à 05:22

Si vous utilisez Claude Code, le nouvel assistant de programmation d’Anthropic qui vit directement dans votre terminal, vous allez kiffer ce que je vais vous montrer aujourd’hui. Y’a un développeur nommé Anton Knoery (NomenAK sur GitHub) qui vient de sortir SuperClaude, un framework de configuration qui transforme Claude Code en véritable machine de guerre pour les développeurs.

Attention, ce n’est pas encore un outil avec 150 dépendances Node.js à la con qui va foutre le bordel dans votre système. Non non, SuperClaude c’est de la pure configuration, zéro code, zéro dépendance externe. Le truc s’installe tranquillement dans votre dossier ~/.claude/ et améliore discrètement les capacités de Claude Code dans tous vos projets.

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